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Heute — 07. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

95 000 touristes algériens entrés via les postes frontaliers de Jendouba en juin

07. Juli 2025 um 08:12

95 000. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de touristes algériens ayant visité la la Tunisie en juin, via les trois postes frontaliers de Jendouba, à savoir Melloula (Tabarka), Babouche (Ain Draham) et Jlaiel dans la délégation de Ghardimaou. C’est une augmentation de 17 % par rapport à la même période de 2024, selon le Délégué régional au tourisme, Issa Marouani.

Le poste de Melloula arrive en tête avec 64 000 touristes algériens. Il est suivi par celui de Babouche 22 700 Algériens, soit une hausse de plus de 44 %.

Pour sa part, le poste-frontière de Jlaiel (dans la délégation de Ghardimaou) le nombre d’arrivées de touristes algériens est passé de 5 232 durant les six premiers mois de 2024 à de 8 944 personnes pour la même période en 2025, ce qui constitue une augmentation de plus de 70 %, représentant le taux le plus élevé enregistré par ce poste-frontière au cours des cinq dernières années.

Au cours du premier semestre de l’année en cours (du 1er janvier au 30 juin), le nombre de visiteurs algériens ayant franchi les trois postes-frontières du gouvernorat de Jendouba a connu une hausse de 7,64 %, avec environ 461 000 touristes contre 428 000 durant la même période de l’année précédente.

Selon la même source, la région devrait continuer à accueillir un nombre important de touristes algériens avec le début de la haute saison touristique durant les mois de juillet et août. Cette affluence devrait contribuer à une relance du secteur touristique, à dynamiser l’activité économique, l’artisanat et le transport touristique, notamment après l’ajout de deux vols à l’aéroport international de Tabarka – Aïn Draham en provenance de Pologne.

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Le port en eaux profondes d’Enfidha classé « projet public à caractère stratégique »

07. Juli 2025 um 07:47

Le projet du port en eaux profondes d’Enfidha semble entrer dans une phase décisive. En tout cas, le ministère du Transport a annoncé que les démarches sont en cours pour le faire classer parmi les « projets publics à caractère stratégique », ce qui permettrait de simplifier les procédures et d’accélérer sa réalisation.

Suite à une question du député Abdelhalim Boussema sur ledit projet, le département du Transport a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du décret n°497 du 24 octobre 2024 relatif aux grands projets publics.

Et une étape clé a déjà été franchie : le 14 avril dernier, la Société Port d’Enfidha a présenté le dossier devant la commission technique du ministère. Il a ensuite été transmis en mai 2025 à la Commission supérieure des grands projets auprès de la présidence du gouvernement.

Sur le plan foncier, des progrès notables ont été réalisés. Le complexe portuaire prévoit la création d’une zone portuaire et d’un espace dédié aux services logistiques. La régularisation de la situation foncière est identifiée comme un levier important pour la réussite du projet.

Un calendrier prévisionnel fixe la durée d’exécution des travaux à cinq ans à compter de leur lancement.

Porté comme un projet stratégique, le port d’Enfidha ambitionne de faire de la Tunisie un hub maritime incontournable au cœur de la Méditerranée. Il s’affirme comme un futur pilier de l’économie nationale. Le ministère insiste sur la nécessité de décisions claires et souveraines, fondées sur les principes de bonne gouvernance, pour mener ce chantier à bon port.

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ZOOM – Juin 2025 : Sous tension apparente, la Tunisie temporise

07. Juli 2025 um 06:00

Derrière la stabilité monétaire affichée, les vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne persistent. La Banque centrale donne un peu d’air, mais le pays reste suspendu à un fil monétaire, budgétaire et politique.

 

Un répit monétaire sous surveillance

Alors que le premier semestre 2025 s’achève, les signaux envoyés par la Banque centrale de Tunisie laissent entrevoir une tentative d’assouplissement prudent. Le taux directeur, ramené à 7,5 % après un pic à 8 % l’année précédente, est resté stable ces dernières semaines. Le message est clair : donner un peu d’oxygène à l’économie réelle, sans relâcher totalement la vigilance monétaire.

La Banque centrale continue d’injecter massivement des liquidités dans le système bancaire. Le volume global du refinancement s’établit à plus de 14,4 milliards de dinars, signalant un besoin structurel en liquidité qui ne faiblit pas. Le recours aux facilités de prêt à 24h, en forte hausse, tout comme l’activation d’opérations de refinancement à moyen terme, montre une volonté de lisser les tensions de court terme sans trop déséquilibrer l’ensemble.

Mais cette relative détente monétaire reste contrainte. Le taux du marché monétaire, lui aussi à 7,5 %, montre que les marges sont minces. Toute fluctuation, en interne ou à l’international, pourrait rapidement faire remonter la pression.

Une économie de cash, entre informalité et défiance

Autre signal fort : la masse fiduciaire explose. Les billets et monnaies en circulation dépassent désormais les 24,8 milliards de dinars, en hausse de près de 3 milliards en un an. Une progression qui en dit long sur l’évolution de l’économie tunisienne : le cash s’impose, les circuits bancaires s’érodent, et la défiance s’installe.

Ce phénomène, classique en période de troubles économiques ou d’instabilité politique, traduit le glissement vers une économie plus informelle, moins contrôlable, moins fiscalisée. C’est aussi le symptôme d’une économie sous pression, qui réagit en se déconnectant progressivement des institutions.

 

Encadré 1. La perfusion monétaire expliquée

Dans un contexte de stress de liquidité, la BCT soutient le secteur bancaire à travers des mécanismes de refinancement régulier : appels d’offres hebdomadaires, facilités de prêt à 24h, et opérations de refinancement à plus long terme. Fin juin 2025, ce soutien atteint 14,46 milliards de dinars, signalant une dépendance structurelle des banques au financement central. Cette situation, si elle permet d’éviter un gel du crédit, ne peut remplacer une normalisation durable du circuit financier.

Le dinar fléchit, les réserves s’effritent

C’est peut-être l’indicateur le plus préoccupant du moment : les réserves de change de la Banque centrale s’amenuisent. Avec 22,86 milliards de dinars à fin juin, l’équivalent de 99 jours d’importation, elles reculent de manière significative par rapport à l’année précédente.

Ce repli s’explique par une double peine. D’un côté, le service de la dette extérieure reste très lourd – plus de 7,6 milliards de dinars déjà remboursés cette année. De l’autre, les flux nets de devises, bien que soutenus par les transferts des Tunisiens de l’étranger et le tourisme, ne suffisent pas à compenser les sorties.

Le dinar reflète cette tension. Il a perdu plus de 7 % de sa valeur face au dollar en un an. Et face à l’euro, il se maintient difficilement. Cette pression sur la monnaie nationale pourrait devenir un accélérateur d’inflation importée, à rebours des efforts déployés pour stabiliser les prix.

Le financement du Trésor, entre contorsions et dépendance

En coulisse, l’État réorganise discrètement son financement. Le Trésor a réduit drastiquement son recours aux bons à court terme, tout en augmentant massivement les émissions à moyen et long terme. Une manière de gagner du temps, d’alléger les échéances immédiates, mais qui repousse la charge de la dette.

Ce basculement traduit une dépendance accrue au marché domestique. Faute d’accords extérieurs – le programme FMI restant suspendu –, la Tunisie recycle son épargne locale, souvent au détriment du financement du secteur productif.

 

Encadré 2. « Pressions financières en Tunisie – Juin 2025 »
Données clés :

  • Solde courant des banques : 274,5 MDT (–28,3 %)

  • Volume de refinancement de la BCT : 14,46 Mds TND

  • Réserves en devises : 22,86 Mds TND (99 jours d’importation)

  • Recettes touristiques : +8,5 % (3,03 Mds TND)

  • Transferts des Tunisiens : +8,4 % (3,76 Mds TND)

  • Service de la dette extérieure : 7,65 Mds TND

(*) sources : https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/index.jsp

 

L’été sera chaud, mais l’automne sera décisif

Les recettes touristiques et les transferts des travailleurs tunisiens à l’étranger tiennent encore bon. À eux deux, ces postes ont rapporté plus de 6,7 milliards de dinars depuis le début de l’année. Ces flux saisonniers peuvent-ils réellement constituer un socle solide pour stabiliser une économie minée par des déséquilibres structurels persistants ?

Le second semestre s’annonce déterminant. Sans réformes sérieuses ni appui extérieur, la trajectoire actuelle reste intenable. La stabilité monétaire affichée n’est-elle qu’une illusion, alors que les marges de manœuvre se réduisent inexorablement semaine après semaine ?

La Tunisie peut-elle encore se permettre de temporiser, alors qu’en l’absence d’un choc de confiance et d’une impulsion politique forte, l’économie semble condamnée à une stagnation durable et à des déséquilibres persistants ?

La Banque centrale peut-elle, à elle seule, maintenir l’équilibre sans être en mesure de porter une véritable relance ?

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 06. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Sofiene Hemissi : « Aucune cyberattaque n’a touché La Poste tunisienne »

06. Juli 2025 um 20:24

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a catégoriquement démenti, ce dimanche, les rumeurs faisant état de cyberattaques visant la Poste tunisienne. Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a affirmé que l’institution assure ses services normalement, sans aucune interruption.

« Les informations relayées sont infondées et fausses », a-t-il insisté, en réponse à des publications sur les réseaux sociaux évoquant des piratages informatiques ciblant l’établissement public.

À ce stade, aucune perturbation des services postaux n’a été signalée. Les autorités n’ont pas fourni de détails supplémentaires sur l’origine de ces allégations.

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Colère syndicale à Sfax : Grève imminente dans le privé

06. Juli 2025 um 17:10

Les représentants syndicaux du secteur privé, réunis en assemblée samedi 5 juillet 2025, ont voté unanimement en faveur d’un mouvement de grève régional. Cette décision suit l’échec des négociations avec le patronat et les autorités publiques sur la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail.

Yassine Triki, chargé de la communication à l’Union régionale du travail de Sfax, a confirmé à nos confrères d’Ultra Tounes que les syndicats ont pris cette mesure en présence de Taher Mezzi, secrétaire général adjoint de l’organisation, en charge du secteur privé. Les syndicats dénoncent l’absence de dialogue constructif depuis les dernières négociations sectorielles de 2008, qui avaient abouti à 55 conventions collectives. « Nous devons actualiser ces accords pour répondre aux besoins actuels des travailleurs », a-t-il ajouté.

Les discussions tripartites (syndicats, patronat, ministère des Affaires sociales), qui devaient se tenir cette année, n’ont pas eu lieu. Les rares réunions organisées n’ont pas permis de dégager d’accord. « Les échanges se limitent à des déclarations d’intention sans engagements concrets », a déploré le responsable syndical.

Le mouvement débutera à Sfax, mais les syndicats pourraient l’étendre à l’échelle nationale si les autorités et les employeurs n’entendent pas leurs revendications. Tous les secteurs du privé sont concernés, avertissent les syndicats, qui reprochent aux employeurs et à l’État leur « manque de volonté politique ». Et ce pour relancer le dialogue social.

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Réalité et fiction

06. Juli 2025 um 17:00

On sait depuis toujours que la réalité a la peau beaucoup plus dure que toutes les fictions. Les administrations chargées des équilibres financiers généraux le savent très bien, et il ne suffit pas de préparer les meilleures formules pour redonner du jus à l’entreprise nationale. La difficile relance de l’économie biaise les meilleurs calculs et additionne les déceptions. Pourtant, nous dit-on, les récoltes sont plutôt bonnes et le tourisme reprend des couleurs. On nous dit aussi que dans la lutte contre la fraude fiscale, les caisses de l’Etat sont copieusement renflouées.

Paradoxe ? Selon le plus haut responsable de l’Etat, si l’édifice peine à être construit, c’est la faute à certains fonctionnaires qui bloquent le bon fonctionnement de l’administration dans l’objectif de servir des lobbys au lieu de servir l’État et le peuple. Ce n’est rien que ça. Cela dit, et pour une fois, on ne va pas chercher la petite bête. C’est qu’au fin fond de chacun d’entre nous, on a tous cette certitude que l’administration tunisienne est, quelque part, l’une des plaies dont souffre le pays. On est, presque tous, d’accord pour dire qu’il y a quelque chose de bizarre dans le fait d’obliger un élève à s’inscrire sur la plateforme numérique du ministère de l’Education pour lui demander, après, d’imprimer le reçu et de le ramener à qui de droit dans son établissement scolaire qui va, une fois le papier en main, consulter la plateforme pour vérifier que le papier est vrai. Honnêtement, il faut le faire, et on l’a fait. Et ce n’est là qu’un exemple parmi des centaines d’autres.

Maintenant et au-delà des bonnes intentions et des discours mettant en cause les comploteurs et les empêcheurs de tourner en rond, on peut toujours se demander pourquoi aucune des initiatives pour réformer l’administration tunisienne n’a, jusqu’à ce jour, abouti. Est-ce la volonté qui manque ou est-ce plutôt la machine en elle-même qui s’est grippée ? Et on use là d’un euphémisme gentil. Doux, eu égard à toutes ces études faites et qui ont montré l’étendue des dégâts dans l’administration. Une façon de faire devenue un système efficace et efficient. L’Etat a beau être vertueux, quand il l’est, les réseaux tissés dans les méandres des couloirs de l’administration ont montré qu’ils résistaient à toutes les levées de boucliers. Il faut dire aussi que la législation, notamment l’article 96, n’aide pas vraiment à la reprise en main, ni à saisir la main tendue d’un exécutif qui ne sait plus sur quel pied danser, surtout lorsque ce sont précisément ses fonctionnaires, accusés de tous les maux, qui mènent la danse. Suivant le pas, ça ne sera plus le cas, menace l’exécutif depuis quelque temps. On ne parle même plus de réforme, mais de balayage. Qu’ à cela ne tienne, sauf qu’on a l’impression de connaître la chanson.

Un air de déjà écouté, comme ce cri de détresse lancé par le directeur régional de la Santé à Kasserine après l’attaque que vient de subir le service des urgences de l’hôpital universitaire. Quelque 500 mille dinars d’équipements volés en éclats, vandalisés par un groupe de personnes exprimant leur colère après le décès d’un jeune homme dans un accident de la route. On a beau chercher le rapport, on n’a rien trouvé. Cela ne rime à rien, à moins de penser qu’on pouvait ranimer les morts et que les urgentistes en question refusaient de le faire.

C’est de la fiction, sauf que dans ce cas, comme dans tant d’autres, la réalité rattrape la fiction construite à la va-vite. Ce qu’on ne dit pas, c’est que dans le secteur de la Santé, l’ivresse de la fuite en avant aidant, les hôpitaux se délabrent faute de moyens et les médecins quittent le pays faute de reconnaissance. Tout cela pour dire que la logique de l’Etat-providence doit manifestement être revisitée, soit dit par euphémisme.

Le mot de la fin est disponible dans le mag n 923 du 2 au 16 juillet 2025 

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Bac 2025 – Session de contrôle : les inscriptions au service SMS démarrent ce lundi

06. Juli 2025 um 14:20

Le ministère de l’Éducation annonce que les inscriptions au service SMS permettant de recevoir les résultats de la session de contrôle du baccalauréat 2025 débuteront lundi 7 juillet 2025.

Les candidats souhaitant obtenir leurs résultats par SMS peuvent s’inscrire en envoyant un message au 85005, selon la syntaxe suivante :

BAC [espace] numéro d’inscription au bac [*] numéro de la carte d’identité nationale

Le ministère précise que :

  • Le numéro d’inscription au baccalauréat doit comporter six chiffres ;

  • Le numéro de la carte d’identité nationale doit en compter huit.

Les inscrits recevront un SMS détaillant leurs résultats (décision, moyenne finale, et notes par matière), avant même la publication officielle.

Ce service, facturé 950 millimes, est disponible pour les abonnés des opérateurs Tunisie Télécom, Ooredoo et Orange.

Avec TAP

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Finances publiques : clôture du budget 2021 sous le signe du déséquilibre

06. Juli 2025 um 13:55

L’Assemblée des représentants du peuple tiendra une séance plénière, le mardi 8 juillet, consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la clôture du budget de l’État pour l’année 2021.

Les recettes effectives du budget de l’État ont atteint environ 38 milliards de dinars en 2021. Quant aux dépenses réalisées, elles se sont élevées à près de 42,5 milliards de dinars, dépassant ainsi les recettes de 4,5 milliards de dinars.

Avec TAP

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Guerre des douze jours: Accalmie des marchés dans un monde agité

06. Juli 2025 um 13:49

Le déclenchement des hostilités au Moyen-Orient le 13 juin laissait présager une crise économique mondiale imminente. A la suite des frappes aériennes sur l’Iran, la crainte d’une éventuelle fermeture de la navigation dans le détroit d’Ormuz a fait grimper les cours mondiaux du pétrole de 20%. De son côté, l’or a effleuré le seuil psychologique de 3400 $ l’once, conséquence de l’afflux massif d’achats de l’Asie et des pays du Golfe. L’or confirme ainsi son rôle de valeur refuge pour les investisseurs soucieux de leur sécurité, un rôle renforcé par le déclin historique du dollar. Les tensions dans la région ont fait aussi exploser les primes d’assurance et les coûts de transport maritime, surtout avec le déploiement de la guerre électronique, laquelle pouvait désorienter les systèmes de navigation des navires et accroître fortement la menace d’accidents. Paradoxalement à cette forte agitation, les marchés des actions semblaient moins inquiets avec des réactions relativement timides, comme en témoignent les trends des indices de volatilité.

Le « VIX », l’indice de la peur de Wall Street, a oscillé pendant la période du conflit entre 22 et 26, des chiffres très loin des records de 90 enregistrés lors de la crise de 2008 ou de la crise du Covid-19. Il est vrai que l’histoire a montré que les troubles géopolitiques provoquent généralement une volatilité à court terme, mais font rarement dérailler les marchés boursiers, à moins qu’ils ne dégénèrent en conflit mondial. Les acteurs fi nanciers semblent donc considérer le conflit comme régional, sans avoir de grande portée internationale. Il paraît aussi que les marchés fi nanciers deviennent plus résilients ces derniers mois, dans un monde de plus en plus volatil. Ils deviennent probablement plus rationnels grâce à l’accès à de meilleures informations et à des technologies plus sophistiquées.

Avec l’annonce du cessez-le-feu entré en vigueur le 24 juin, le retour à la normale des cours du pétrole, de l’or et des frets maritimes a rejoint le calme des marchés. Un calme qui semble cacher la tempête. Dieu sait combien il va durer, surtout avec l’intensification du bras de fer entre Trump et le président de la FED et l’approche de la fi n de la trêve sur les droits de douane prévue pour le 9 juillet.

Par Lamia Jaidane-Mazigh

 

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 923 du 2 au 16 juillet 2025

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Récolte des céréales 2025 : déjà 9,2 millions de quintaux collectés

06. Juli 2025 um 10:32

La campagne nationale de collecte des céréales progresse à un bon rythme. À la date du 4 juillet 2025, un total de 9,292 millions de quintaux a été collecté, selon les données communiquées samedi 5 juillet par l’Office des céréales.

Parmi ces volumes, 95 % concernent les céréales de consommation, contre environ 0,5 % représentant des semences sélectionnées.

A noter que la cadence quotidienne de la récolte est estimée à 243 000 quintaux.

Par gouvernorat, c’est Béja qui se hisse en première position, avec 23,23 % des quantités collectées. Il est suivi très loin par Bizerte (13,85 %), Siliana (12,84 %) et Jendouba (11,73 %).

Répartition par type de céréales

La collecte se répartit comme suit :

  • blé dur : 6,089 millions de quintaux

  • blé tendre : 478 000 quintaux

  • orge : 2,688 millions de quintaux

  • triticale : 37 000 quintaux.

Une cellule de suivi à disposition des agriculteurs

Pour assurer un bon déroulement de la campagne, une cellule de suivi a été mise en place au sein du département de l’Agriculture. Elle répond aux préoccupations des agriculteurs et des intervenants du secteur.

À noter que le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche table sur une récolte totale de 18 millions de quintaux pour la saison 2025.

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Un été sous le signe du service : le MAE à l’écoute des TRE

06. Juli 2025 um 10:18

Dans le but de mieux accompagner les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) lors de leur retour au pays, le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger met en place des permanences estivales au sein de son bureau de légalisation.

Ces permanences seront ainsi assurées du 1er juillet au 31 août 2025, afin d’optimiser les services administratifs destinés à la diaspora durant la période estivale.

Selon le département des Affaires étrangères, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à offrir des prestations administratives de qualité et à simplifier les démarches des citoyens tunisiens établis à l’étranger.

En effet, le bureau de légalisation au ministère sera ouvert selon les horaires suivants :

  • du lundi au jeudi : de 8h00 à 16h00 ;

  • le vendredi : de 8h00 à 13h00.

A noter que ce service est chargé de la légalisation des documents tunisiens destinés à une utilisation à l’étranger, facilitant ainsi les procédures liées au séjour, aux études, ou encore aux activités professionnelles des Tunisiens qui vivent hors du pays.

Pour les documents concernés, il s’agit entre autres des diplômes, des certificats d’origine pour les échanges commerciaux, des actes d’état civil, ainsi que d’autres pièces administratives similaires.

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Météo – Il fera encore très chaud ce 6 juillet en Tunisie

06. Juli 2025 um 10:07

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit pour dimanche 6 juillet 2025 un temps partiellement nuageux sur l’ensemble du pays au cours de la matinée, avec des passages nuageux plus abondants l’après-midi sur le nord et le centre.

Les températures en légère hausse, comprises entre 31 et 36 degrés sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 37 et 42 degrés ailleurs.

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Délit financier : Samir Saïed blanchi

05. Juli 2025 um 22:21

La sixième Chambre correctionnelle bis, spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis, a prononcé un non-lieu en faveur de Samir Saïed, ancien ministre de l’Économie et de la Planification.

Ce dernier, rappelle-t-on, avait formé opposition à un jugement par défaut le condamnant pour des faits à caractère financier. Comparu libre devant la juridiction compétente, il a vu son opposition acceptée sur la forme, le jugement initial annulé, et l’affaire réexaminée au fond.

Au terme de l’audience et après délibération, la Cour a blanchi Samir Saïed en prononçant un non-lieu, mettant ainsi fin aux poursuites à son encontre.

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Edito – Humilité

06. Juli 2025 um 04:05

Les statistiques sont souvent trompeuses. Elles cachent l’essentiel. Les chiffres sont certes justes, irréprochables, utiles et nécessaires bien que partiels, et donc forcément partiaux pour couvrir l’étendue de la réalité. C’est pourquoi une analyse des données plus fine et plus approfondie s’impose. Sans quoi, il serait illusoire de construire des politiques publiques et sectorielles propices à l’action. Les recettes touristiques, tout autant que les transferts de revenus des TRE qui viennent d’être annoncés en sont une parfaite illustration. Les premières ont progressé de 8,5 % pour atteindre 3 milliards de dinars le 20 juin 2025. Les seconds ont connu la même trajectoire pour s’élever à 3,7 milliards de dinars, soit une hausse de 8,4 % par rapport à la même période de l’année dernière.

Que dire, sinon que l’éclaircie touristique est bien réelle. A mi-chemin de l’année, le pays a engrangé 3 milliards de dinars de recettes, dépassant son propre record de 2019 d’avant Covid, une année de référence par excellence. Les revenus des TRE ne sont pas en reste et apportent du baume au cœur : 3,7 milliards de dinars, avec l’espoir de voir doubler cette manne en devises en ces temps de disette. C’est plus qu’inespéré. Comment ne pas s’en réjouir d’autant qu’au total, ils arrivent à couvrir jusqu’à 89,5 % du service de la dette. Ils nous enlèvent une épine du pied et nous libèrent de la dictature des marchés financiers qui nous boudent et des bailleurs de fonds qui font la sourde oreille et nous tournent le dos.

 

Les recettes touristiques sont très en deçà de ce qu’elles devraient être. On est bien loin des normes mondiales, alors même qu’on a beaucoup investi en unités et en infrastructures hôtelières à la charge de l’Etat. On pouvait espérer un meilleur retour sur investissement. Certes, le secteur retrouve aujourd’hui quelques couleurs et c’est tout à l’avantage d’une économie placée sous perfusion, en mal de liquidité. Mais, c’est loin d’être la marque d’un véritable exploit.

 

Le tourisme de retour ? Il revient en tout cas de loin, même s’il lui reste d’immenses espaces à reconquérir. Victime expiatoire de la décennie 2010, il a été la cible d’attaques terroristes des industriels de la mort. Pour les tenants de l’islam politique, il ne pouvait être que l’incarnation du mal, le symbole d’une idéologie et d’un projet de société qu’ils abhorrent et vouent aux gémonies. Le tourisme tunisien y avait vécu sa période la plus ténébreuse après avoir connu son âge d’or trente ans auparavant. Les chocs récurrents, internes et externes (la pandémie de Covid notamment), l’ont fortement abîmé en l’absence d’aide et de soutien, sans entamer la détermination et la conviction des professionnels en capacité d’agir. Certains et non des moindres ont mis à contribution cette tornade idéologique et sanitaire pour se réinventer, repenser leur offre et se mettre au standard des attentes d’une clientèle désormais à la fibre écologique et environnementale, sans rien concéder à leur exigence d’exotisme tout confort. Le secteur a retrouvé sa vitesse de croisière d’avant-crise, au prix d’une saignée dont on n’a pas fini de mesurer les séquelles. Qu’adviendra-t-il des unités hôtelières déjà asphyxiées par la dette au point de fermer boutique ? Doit-on laisser dépérir un capital touristique accumulé au prix d’un énorme sacrifice national ?

La question hante tous les esprits sans jamais trouver de véritables solutions. Et c’est précisément ce côté trouble et obscur du tourisme tunisien qui fait problème, même si on continue de construire, malgré les réticences des banques, des palaces pour une clientèle haut de gamme. C’est d’ailleurs le meilleur message qu’on puisse envoyer aux professionnels du tourisme qui dominent la planète. C’est ainsi qu’on redore le blason de notre tourisme national qui vit de son éclat dans la galaxie touristique mondiale. Seul bémol : dans la course-poursuite à l’échelle mondiale, on ne fait pas assez d’efforts. Il en faut davantage pour se faire une place au soleil, peser et compter.

S’il faut se réjouir des résultats du tourisme au même titre que du niveau des transferts des TRE, véritables épines dorsales et acteurs clés de notre souveraineté nationale, on ne doit pas non plus manquer d’humilité. Aurions-nous pu mieux faire ? La question mérite d’être posée. On est loin de l’exploit et plus loin encore d’une victoire qui scellerait l’avenir du tourisme tunisien. Ce serait oublier et passer sous silence les failles, les insuffisances, les fragilités accumulées au fil du temps. Pour un pays qui s’est illustré par le passé comme l’une des meilleures destinations touristiques du bassin méditerranéen, les résultats sont moins éloquents qu’ils n’y paraissent. Moins de 7 % du PIB qui n’a pas évolué – ou très peu – ces 15 dernières années, sans que cela déclenche controverse et polémique.

Les recettes touristiques sont très en deçà de ce qu’elles devraient être. On est bien loin des normes mondiales, alors même qu’on a beaucoup investi en unités et en infrastructures hôtelières à la charge de l’Etat. On pouvait espérer un meilleur retour sur investissement. Certes, le secteur retrouve aujourd’hui quelques couleurs et c’est tout à l’avantage d’une économie placée sous perfusion, en mal de liquidité. Mais, c’est loin d’être la marque d’un véritable exploit.

La Tunisie est, de ce point de vue, le pays de tous les paradoxes : le coût du lit est l’un des plus élevés dans la région – allez savoir pourquoi – et les recettes par touriste sont parmi les plus faibles, malgré la prolifération des étoiles. Pourtant, le tourisme tunisien a tout pour séduire, asseoir sa notoriété et attirer une clientèle en quête de loisir, de découverte, d’aventure et de sens tout au long de l’année. A moins d’une heure de vol de l’Europe, il offre une biodiversité, une chorégraphie géographique et une richesse des territoires comme nulle part ailleurs. Montagnes, plages à n’en pas finir, désert, vestiges anciens, tourisme médical, thermal, golfique, culturel, une histoire et une culture plus d’une fois millénaires, et par-dessus tout, des lieux mythiques. Tout ce qu’il faut pour se déconnecter tout en étant pleinement connecté. Un énorme potentiel pour si peu de revenus : 3 milliards de dinars pour les six premiers mois de l’année et au mieux un peu plus que le double pour clôturer l’exercice. Moins de 2 milliards d’euros. Autant dire que le verre est à moitié vide…

 

Les Tunisiens, où qu’ils se trouvent, de concert ou sous l’impulsion des autorités – qui ne font pas assez -, doivent s’engager dans une vaste et incessante opération de protection de l’environnement et de nettoyage de nos côtes, de nos plages, de nos villes et de nos campagnes.

 

Quand on veut on peut, et quand on peut on doit. Le tourisme tunisien doit se donner davantage d’ambition et sans doute aussi les moyens pour reconquérir les marchés perdus au profit d’autres destinations moins bien loties. Les professionnels du tourisme ne sont pas seuls en cause. C’est tout le pays qui doit se mobiliser pour contribuer au succès et à la prospérité d’un secteur par lequel les emplois, les devises et la promesse d’un lendemain meilleur arrivent.

Les Tunisiens, où qu’ils se trouvent, de concert ou sous l’impulsion des autorités – qui ne font pas assez -, doivent s’engager dans une vaste et incessante opération de protection de l’environnement et de nettoyage de nos côtes, de nos plages, de nos villes et de nos campagnes. L’exigence écologique et la propreté sinon rien ! Les entreprises qui se parent des vertus de la RSE sont en première ligne. La qualité des services ne se décline pas qu’à l’intérieur des palaces, des hôtels, des restaurants et chez les commerçants; elle s’exprime aussi dans les services publics, les moyens de transport, les rues, dont les trottoirs sont jonchés de détritus aux odeurs nauséabondes et livrés aux meutes des chiens errants.

La propreté n’est pas que d’ordre moral, elle a un effet miroir qui ne trompe pas. Tout le pays est concerné. Les retombées du tourisme impactent tous les secteurs et l’ensemble des professions. Si, aujourd’hui, son apport est faible au regard du potentiel de développement du secteur, c’est peut-être aussi par absence ou par déficit de synergie entre professionnels, départements du commerce, de la culture et diplomatie économique.

 

Sommes-nous sûrs d’utiliser les moyens appropriés pour optimiser les transferts de revenus des TRE ? Qu’avons-nous proposé d’inédit, d’alléchant pour les inciter à investir en Tunisie ? Leur a-t-on offert suffisamment de garanties en matière de risque de change, d’assurance et de rémunération auxquelles ils peuvent prétendre ? Rien n’est moins sûr.

 

On peut en dire autant des transferts de revenus des TRE, tout en soulignant l’importance relative de leurs apports qui, il faut bien le souligner, sont de nature à réanimer l’économie et nous éviter un naufrage financier. Ici aussi, les montants transférés sont en deçà de ce qu’ils pourraient être au regard des rémunérations, de la qualité et des compétences des Tunisiens résidents à l’étranger, notamment ceux issus des récentes vagues d’émigration qui gagnent en ampleur. Sommes-nous sûrs d’utiliser les moyens appropriés pour optimiser leurs transferts de revenus ? Qu’avons-nous proposé d’inédit, d’alléchant pour les inciter à investir en Tunisie ? Leur a-t-on offert suffisamment de garanties en matière de risque de change, d’assurance et de rémunération auxquelles ils peuvent prétendre ?

Rien n’est moins sûr. Notre diplomatie, la BCT, les structures d’accueil à l’étranger, les banques locales doivent se mobiliser davantage, affiner « l’offre nationale » en adéquation avec leurs attentes. Il faut de l’audace, une attitude disruptive qui tranche avec des pratiques désuètes et caduques pour les mettre à contribution dans une sorte de Meccano industrialo-financier gagnant-gagnant. Comparaison n’est pas toujours raison. Il n’empêche, nous avons beaucoup à gagner à nous inspirer des expériences de pays semblables au nôtre.

A l’aune de cet exercice, on mesure l’énorme étendue de ce qui reste à faire.

Cet édito est disponible dans le mag. de l’Economiste Maghrébin n° 923 du 2 au 16 juillet 2025.

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Pétanque : La paire tunisienne Mouna Béji-Asma Belli sacrée championne du monde

05. Juli 2025 um 22:30

La paire de boulistes tunisiennes composée de Mouna Béji et Asma Belli a remporté le mondial de Fréjus de pétanque, samedi 5 juillet 2025.

Les Tunisiennes se sont imposées en finale devant le duo français formé par Myriam Chambéron et Emilie Papegay.

Mouna Béji, rappelle-t-on, avait été sacrée championne du monde de la discipline, en 2023, lors du mondial de Cotonou au Bénin.

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Protestation devant l’ambassade américaine à Tunis contre les massacres à Gaza

05. Juli 2025 um 21:24

La Réseau tunisien de lutte contre le système de normalisation a organisé, samedi 5 juin, un rassemblement devant l’ambassade des États-Unis à Tunis, en protestation contre les massacres perpétrés à l’encontre du peuple palestinien, et pour exiger l’arrêt de l’agression menée par Israël depuis le 7 octobre 2023.

Les manifestants ont brandi des slogans dénonçant le soutien américain à l’occupation sioniste et appelant certains régimes arabes à lever le blocus et à faire entrer les aides à Gaza.

Ils ont aussi fustigé la position de l’Égypte, estimant qu’elle ne sert pas les intérêts historiques du peuple palestinien.

De son côté, Salah Eddine Masri, dirigeant au sein du Réseau, a souligné dans une déclaration à l’Agence TAP la nécessité de criminaliser la normalisation et d’adopter l’initiative législative en ce sens, suspendue depuis 2013, selon ses propos.

Il a affirmé que « la Tunisie demeurera une terre de soutien à la cause palestinienne. Ce genre de mobilisation se répétera tant que les droits du peuple palestinien sont bafoués », a-t-il assuré.

Masri a également affirmé à TAP qu’il est impératif de lutter contre la normalisation  en révisant les programmes éducatifs et en y intégrant des contenus dénonçant les crimes commis contre le peuple palestinien.

La coalition « Soumoud » avait organisé, la semaine dernière, une manifestation similaire aux abords de l’ambassade américaine, durant laquelle le président de la coalition, Houssem Hami, avait critiqué « l’incapacité du Parlement tunisien à adopter la loi criminalisant la normalisation ».

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Que signifierait pour la Chine une défaite de la Russie en Ukraine?

05. Juli 2025 um 18:39

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré vendredi 4 juillet au chef de la diplomatie de l’Union européenne que Pékin ne pouvait pas accepter la défaite de la Russie dans la guerre avec l’Ukraine. Et selon un responsable interrogé par CNN, cela permettrait aux États-Unis de se tourner complètement contre la Chine. Ce qui donc contredit la position de neutralité de Pékin.

Cet aveu est intervenu lors de ce que le responsable a décrit comme une réunion de quatre heures avec la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, mercredi à Bruxelles, qui comprenait des « échanges de vues difficiles mais respectueux », couvrant un large éventail de questions, notamment la cybersécurité, les terres rares, les disparités commerciales, Taïwan et le Moyen-Orient.

Le responsable a déclaré que les propos privés de Wang suggéraient que Pékin pourrait préférer une guerre prolongée en Ukraine, ce qui empêcherait les États-Unis de se concentrer sur leur concurrence avec la Chine.

Vendredi, lors du point de presse régulier du ministère chinois des Affaires étrangères, la porte-parole Mao Ning a été interrogée sur les pourparlers et a réitéré la position de longue date de Pékin sur la guerre en Ukraine. « La Chine n’est pas partie prenante dans la question ukrainienne », a-t-elle rappelé. « La position de la Chine sur la crise ukrainienne est objective et cohérente : elle préconise la négociation, le cessez-le-feu et la paix. Une crise prolongée en Ukraine ne sert les intérêts de personne ».

La Chine a été présentée comme un médiateur potentiel pour la paix, mais comme l’a rapporté CNN, les intérêts géopolitiques de Pékin sont importants, principalement en raison de la possibilité de perdre un allié important qu’est la Russie.

Elle a également rejeté les accusations croissantes selon lesquelles elle fournirait un soutien militaire à la Russie. Dans ce cadre, l’Ukraine a d’ailleurs imposé des sanctions à plusieurs entreprises chinoises qui ont fourni à la Russie des composants de drones et des technologies de production de missiles.

Cette année, des accusations ont également été portées contre des citoyens chinois combattant aux côtés de la Russie en Ukraine. Pékin a nié toute implication et a réitéré ses appels précédents aux citoyens chinois pour qu’ils « s’abstiennent de participer à des actions militaires de quelque partie que ce soit ».

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L’UE réduit de 80 % ses importations de blé et de sucre ukrainiens

05. Juli 2025 um 17:57

L’Union européenne va réduire ses importations de blé et de sucre ukrainiens jusqu’à 80 % pour répondre aux inquiétudes de ses agriculteurs, dans le cadre de quotas annoncés vendredi 4 juillet.

En signe de solidarité après le début de la guerre en Ukraine en 2022, l’UE avait ouvert ses marchés alimentaires et temporairement supprimé les droits de douane et les quotas.

Mais alors que les agriculteurs de toute l’UE protestaient contre l’afflux de céréales, de sucre et de volaille en provenance d’Ukraine, Bruxelles a décidé de rétablir les quotas.

Les quotas annoncés seront plus élevés que ceux du premier accord de libre-échange entre l’UE et l’Ukraine en vigueur depuis 2016, mais nettement inférieurs aux quantités importées au cours des trois dernières années en franchise de droits.

Ils font suite à un accord provisoire conclu lundi qui fixe le quota annuel de blé à 1,3 million de tonnes métriques, soit une augmentation de 30 % par rapport aux niveaux d’avant-guerre de 1 million de tonnes, selon un responsable de l’UE.

Cela représente une baisse de 70 à 80 % par rapport aux trois dernières périodes, lorsque l’UE a importé environ 4,5 millions de tonnes de blé ukrainien au cours de la saison 2024/25 jusqu’au 30 juin, 6,5 millions de tonnes en 2023/24 et 6,1 millions de tonnes en 2022/23, selon les données de la Commission.

L’UE a fixé le quota de sucre ukrainien à 100 000 tonnes, contre 20 000 tonnes avant la guerre, mais inférieur à 400 000 tonnes sans quota en 2022/23 et supérieur à 500 000 tonnes en 2023/24.

Mais le lobby agricole ukrainien UCAB a annoncé le même jour que les quotas étaient trop bas, qualifiant la proposition de « pas en arrière ».

Ils devraient apporter un soulagement aux agriculteurs de l’Union européenne, dont beaucoup ont souffert de coûts plus élevés et de règles environnementales plus strictes et qui sont également inquiets d’un accord prévu entre l’UE et l’union sud-américaine du Mercosur.

Les négociants en céréales affirment que le blé ukrainien à des prix compétitifs pourra trouver des acheteurs alternatifs en Afrique du Nord et en Asie.

Pour l’orge, le quota d’importation de l’UE pour l’Ukraine passerait de 350 000 tonnes à 450 000 tonnes. Ce chiffre correspondrait aux importations de l’UE en 2024/25, mais ne représenterait qu’environ la moitié des quantités importées en 2022/23 et 2023/24.

Pour la volaille, le quota d’importation a été augmenté de 90 000 tonnes à 120 000 tonnes.

L’accord commercial révisé entre l’UE et l’Ukraine comprend 40 produits et doit encore être approuvé par une majorité qualifiée des États membres.

En outre, l’accord permet aux différents pays de l’UE de prendre des mesures supplémentaires pour protéger leurs marchés s’ils sont déstabilisés par les volumes de quotas, a déclaré le responsable.

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Tunisie – Le taux d’inflation stable à 5,4 %, en juin 2025

05. Juli 2025 um 17:13

Le taux d’inflation demeure stable à 5,4%, en juin 2025, selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), dans une note publiée samedi 5 juillet et consacrée à l' »Indice des prix à la consommation – juin 2025″.

L’INS explique cette stabilité,  d’une part, par l’accélération du rythme de hausse des prix du groupe « Restaurants, cafés et hôtels » (11 % en juin 2025 contre 10,8 % en mai 2025), et, d’autre part, par le ralentissement du rythme de l’augmentation des prix du groupe des produits alimentaires (6,4 % en juin 2025 contre 6,7 % en mai 2025).

Pour ce qui est du taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), il est resté aussi stable à 5,5 %.

Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6,5 % sur un an, tandis que les prix des produits encadrés ont enregistré une hausse de 1,5 %. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 7,2%, contre 0,7% pour les produits alimentaires à prix encadrés.

S’agissant des produits alimentaires, leurs prix ont augmenté de 6,4 % en glissement annuel. Cette hausse est principalement due à l’augmentation des prix des légumes frais de 25,2 %, des fruits frais de 20,4 %, de la viande d’agneau de 19 % et des poissons frais de 10,5 %.

En revanche, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont baissé respectivement de 22,7 % et de 4,7 %.

En ce qui concerne les produits manufacturés et les services, leurs prix ont connu, sur un an, une augmentation de 5,3 % en raison de la hausse des prix du groupe de l’habillement et chaussures de 9,3 % et des produits d’entretien courant du foyer de 5 %.

Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,6 % sur un an. Cette augmentation est due à la hausse des prix des services du groupe « restaurant, cafés et hôtels » de 11 %.

Hausse de 0,4 % des prix à la consommation

Les prix à la consommation ont enregistré, au cours du mois de juin 2025, une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent.

Cette augmentation est principalement attribuée à la hausse des prix des produits de l’habillement de 1,6 %, des prix de groupe « restaurants et hôtels » de 1,1 % et des prix de l’alimentation de 0,1 %, explique l’INS.

Sur un mois, les prix du groupe « Alimentation et boissons » ont augmenté légèrement de 0,1% à la suite de la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %). En revanche, les prix des œufs ont baissé de 3,6 %. Il en est de même pour ceux de la volaille (- 1,4 %) et des fruits frais (- 1,1 %).

S’agissant des prix des produits d’habillement et chaussures, ils ont connu une hausse de 1,6 %. Ainsi, les prix des articles d’habillement et des chaussures ont augmenté, respectivement, de 1,8 % et de 1,5 %.

Pour ce qui est des prix du groupe « restaurants, cafés et hôtels », ils ont enregistré une hausse de 1,1 %. Cette hausse est expliquée par une augmentation des prix des services d’hébergement de 5,1 %.

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