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Heute — 15. September 2025Leconomiste Maghrebin

Double reconnaissance internationale pour Microcred SA

15. September 2025 um 16:28

Microcred SA, qu’on ne présente plus, vient d’obtenir une double reconnaissance internationale de MicroRate, qui n’est autre que première agence internationale de notation spécialisée en microfinance. Il s’agit de la « solvabilité institutionnelle (β+) » et de l’« impact social (★★★★, c’est-à-dire 4 étoiles). Ce qui confirme si besoin aussi bien de la robustesse de sa gouvernance que la portée de son portée sociale.

La note β+ souligne la solidité des fondamentaux institutionnels de Microcred, notamment en matière de gouvernance, de gestion des risques et de conformité aux standards internationaux. Mais elle consacre aussi le plan de transformation engagé ces dernières années, qui a permis de redresser une structure fragilisée pour en faire aujourd’hui une institution performante et responsable.

Parallèlement, la notation sociale de 4 étoiles met en avant l’impact de Microcred dans le domaine de la finance inclusive. Dans ce cadre, MicroRate a reconnu le rôle de l’institution dans l’autonomisation des femmes, l’accompagnement des jeunes diplômés et le financement de projets économiques porteurs. Ce qui a contribué par conséquent à renforcer l’inclusion financière dans des zones souvent mal desservies.

Avec plus de 25 500 clients actifs, Microcred confirme son positionnement comme acteur de référence de la microfinance. À travers cette reconnaissance internationale, Microcred consolide son image d’institution solide et engagée, au service d’une clientèle exclue du système bancaire classique. De même qu’elle confirme sa volonté de continuer à investir dans l’innovation, la digitalisation et l’accompagnement de projets à fort impact économique et social.

Avec communiqué

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La 4ème édition du Salon « Auto-Expo Sousse 2025 » aura lieu en novembre 

15. September 2025 um 16:00

La quatrième édition du Salon international de l’automobile de Sousse (Auto-Expo Sousse) se tiendra du 12 au 16 novembre 2025 à la Foire internationale de Sousse. Plusieurs grandes marques mais aussi de professionnels et autres passionnés autour des dernières innovations du secteur automobile y sont attendus.

Selon les organisateurs, Auto-Expo Sousse servira de plateforme d’échanges et de partenariats pour les acteurs de l’industrie, tout en intégrant la participation active des institutions financières (banques, sociétés de crédit-bail et assureurs) ainsi que des entreprises et clients, pour présenter leurs produits et services dédiés à l’automobile.

Rappelons que la première édition de ce Salon a été organisée en 2017 dans la région du Sahel. Et il réunit près de 60 exposants représentant divers secteurs liés à l’industrie automobile. Cette quatrième édition confirme son ancrage comme rendez-vous incontournable du secteur en Tunisie, stimulant l’innovation, les affaires et l’engagement du public.

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Tesla n’arrive plus sur le marché américain

15. September 2025 um 15:47

Tesla perd du terrain aux États-Unis : sa part de marché dans les véhicules électriques tombe sous les 40 % pour la première fois depuis 2017. Elle atteint 38 % en août contre 42 % en juillet, selon Cox Automotive relayé par Reuters.

Malgré une légère croissance des ventes mensuelles à environ 55 500 unités (+3 % par rapport à juillet), Tesla recule de 7 % sur un an. Alors que le marché mondial des véhicules électriques bat des records, dépassant 146 000 ventes en un mois.

La concurrence s’accumule avec des acteurs comme Ford, General Motors, Hyundai, Kia, Toyota et Volkswagen, qui proposent des offres financières attractives. Ce qui explique ce recul.

Par ailleurs, Reuters estime que le recul de Tesla illustre une évolution du marché américain des véhicules électriques face à une concurrence de plus en plus agressive.

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Cynthia Gnassingbé-Essonam : « La ZLECAf, unique chance pour bâtir le marché africain du futur »

15. September 2025 um 15:43

La quatrième édition de la Foire Intra-Africaine (IATF) illustre concrètement l’ambition de la ZLECAf de bâtir un marché unique continental. Cynthia Gnassingbé-Essonam, conseillère principale pour l’engagement du secteur privé auprès du secrétaire général de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), souligne le rôle clé de la Tunisie, pionnière dans la ratification et la mise en œuvre de cet accord historique. Celui-ci ouvre de nouvelles opportunités pour les entreprises africaines, les jeunes entrepreneurs et les femmes, dans un contexte d’intégration accélérée et de transformation digitale. Interview : 

Quels axes stratégiques devraient être priorisés pour améliorer l’intégration économique africaine via ce forum ?

Cynthia Gnassingbé-Essonam : D’abord, la Foire Intra-Africaine, qui en est à sa quatrième édition, est le véritable marché de la ZLECAf. Pour nous, la foire permet concrètement de matérialiser la ZLECAf, car elle réunit plusieurs entreprises qui viennent nouer des relations commerciales et faire du réseautage. Cela offre aussi aux participants la possibilité de tester les produits. Car un problème fréquent est de savoir comment s’assurer que l’on a en face un opérateur économique digne de confiance.

Ainsi, l’organisation de ces foires intra-africaines facilite la rencontre directe entre ces opérateurs économiques, favorisant la conclusion de relations commerciales et, de fait, l’accroissement du commerce intra-africain, puisqu’elles permettent aux entreprises d’aller au-delà des frontières nationales. C’est le premier point. Nous devons renforcer ces espaces d’initiatives et nous assurer que l’environnement créé permette aux entreprises de participer, en particulier les jeunes et les femmes entrepreneurs, souvent limités par leurs moyens.

Un mécanisme complet doit être mis en place pour garantir que ces foires ne soient pas réservées uniquement aux grandes entreprises, mais qu’elles accueillent aussi les petites et moyennes entreprises, afin qu’elles puissent participer pleinement et bénéficier des avantages qu’elles offrent. Le second point concerne la zone de libre-échange continental elle-même, qui est aujourd’hui le principal programme d’intégration africaine.

C’est un projet emblématique de l’Union africaine. Bien qu’on en parle depuis longtemps, la mise en œuvre de la ZLECAf est désormais effective, ce qui revêt une importance d’autant plus grande que nous évoluons dans un contexte peu favorable aux pays africains, avec la fermeture des frontières et l’adoption de politiques protectionnistes.

Cependant, nous disposons d’un grand marché intérieur qu’il faut construire et développer : un marché de 1,4 milliard d’habitants, ce qui n’est pas rien. Il s’agit de pousser nos économies à se diversifier, de transformer les matières premières localement afin d’exporter des produits finis et intermédiaires sur le continent.

Comment la ZLECAf, en tant que cadre juridique déjà ratifié par 49 pays, peut-elle encourager les entreprises africaines à privilégier le marché continental, lever les barrières non tarifaires et renforcer le dialogue public-privé pour favoriser la compétitivité et l’exportation au sein de l’Afrique ?

La ZLECAf vise précisément cet objectif. Il est essentiel de continuer à sensibiliser les entreprises en leur indiquant qu’il n’est plus nécessaire de chercher à exporter hors du continent. Certes, nous faisons face à des défis logistiques, de transport et de connectivité, mais nous travaillons à leur résolution. Le secteur privé doit désormais voir le continent comme un marché prioritaire. Ensemble, nous devrons œuvrer pour lever les barrières, notamment les barrières non tarifaires que nous rencontrons au quotidien dans les activités de commerce et d’investissement.

Il est important de souligner que la ZLECAf dispose déjà de son cadre juridique, adopté et ratifié par 49 pays, ce qui est un progrès considérable.
Il s’agit désormais de mettre en place des mécanismes concrets, en collaboration avec le secteur privé, pour définir ce que nous faisons réellement afin de mettre en œuvre ce projet ou cet accord et qu’il profite véritablement au secteur privé, mais aussi aux femmes, jeunes entrepreneurs, innovateurs et start-ups.

Le deuxième point est donc de confirmer que la ZLECAf est une réalité, pas une utopie. Cela dit, il reste encore des efforts à fournir, notamment pour éliminer les barrières non tarifaires.

Le troisième point concerne le dialogue public-privé. Après tout, la ZLECAf commence aussi avec les États. Il faut continuer à sensibiliser et renforcer les capacités des acteurs étatiques afin qu’ils connaissent parfaitement les dispositions de l’accord et qu’ils créent un climat favorable à l’émergence des entreprises, pour qu’elles soient compétitives d’abord sur leur marché national, puis capables d’exporter vers d’autres pays.
Nous encourageons donc les entreprises à penser continent : lorsque vous créez une entreprise en Égypte, en Tunisie ou en Algérie, pensez immédiatement aux marchés ougandais, sud-africain, etc., car c’est ce que la ZLECAf offre aux opérateurs économiques.
L’industrialisation et le renforcement des capacités industrielles doivent évidemment accompagner cette dynamique, avec le développement de chaînes de valeur dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’agrobusiness et la pharmacie. Par exemple, lors de mes visites en Algérie, j’ai constaté l’existence d’industries pharmaceutiques avec des coûts très compétitifs pour certains produits génériques. Je me demande pourquoi ce type de produit n’existe pas au Togo, par exemple. Même si ces produits étaient exportés vers cet État ou vers d’autres, leur coût resterait inférieur à ce que je paie actuellement. C’est également le cas en Tunisie pour les produits pharmaceutiques.

Qu’en est-il pour la Tunisie ?

La Tunisie offre effectivement un bon accès à ces produits. C’est aussi le cas pour le secteur automobile, où le continent accuse un retard important. Aujourd’hui, la production annuelle de véhicules en Afrique est d’environ un million, répartie principalement entre des pays comme le Maroc, l’Afrique du Sud, etc. Pour un continent de 1,4 milliard d’habitants, c’est très faible comparé à l’Inde, qui produit 5 millions d’unités avec une population équivalente. Il existe donc un déficit de 4 millions à combler. Mais ce n’est pas uniquement une question d’assemblage, puisque la fabrication des composants génère une création de valeur ajoutée importante et de nombreux emplois.

En ce qui concerne la transformation digitale, où en est-on réellement aujourd’hui ? Une plateforme a été évoquée précédemment. Quelles pistes peut-on envisager pour accélérer et dynamiser cette transformation numérique sur le continent ?

Dans l’accord de la ZLECAf, un protocole dédié au commerce numérique existe. Ce protocole harmonise les normes et standards pour le développement de l’économie digitale et des infrastructures associées. Il concerne également le transfert des données, ce qui justifie l’importance de créer un produit digital africain, capable de s’exporter à moindre coût, voire gratuitement.
Ce protocole aborde aussi les nouvelles technologies, leur développement, leur déploiement sur le continent, ainsi que la mise en place de systèmes interopérables pour faciliter les paiements transfrontaliers.

La transformation digitale est donc au cœur de la ZLECAf. Une mise en œuvre effective de ce protocole permettra d’investir davantage dans les infrastructures publiques, dans les FinTech connectées à ces infrastructures, notamment pour les paiements transfrontaliers. Le développement du e-commerce est une priorité à promouvoir, accompagné d’un effort soutenu de sensibilisation.
Il est intéressant de noter que trois pays sont considérés comme les leaders du protocole sur le commerce numérique : le Kenya, l’Afrique du Sud et le Nigeria. Ces pays, à travers leurs ministres du commerce et chefs d’État, travaillent à définir un plan d’action continental pour la mise en œuvre de ce protocole.

Un mot de la fin ?

Cette édition de la Foire Intra-Africaine est une réussite. Nous souhaitons vivement encourager les entreprises algériennes, tunisiennes, etc., à se déployer davantage. Il faut renforcer le transfert de technologies et la collaboration sud-sud.

Il est aussi indispensable d’utiliser pleinement la ZLECAf, en la considérant comme un outil opérationnel. N’hésitez pas à solliciter le secrétariat de la ZLECAf, appropriez-vous cet accord, car c’est la seule opportunité que nous avons aujourd’hui, en tant qu’Africains, pour nous développer et créer un marché unique africain. Si nous ratons cette opportunité, je ne sais pas ce que nos enfants et petits-enfants nous diront dans quelques années.
Il faut travailler, et c’est la responsabilité de tous : décideurs, chefs d’entreprise, étudiants, société civile, médias. Nous devons tous être aujourd’hui des ambassadeurs de la ZLECAf, car l’intégration africaine est véritablement la voie vers la prospérité de l’Afrique.

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Tourisme et transferts des Tunisiens : un bouclier contre la dette extérieure de la Tunisie

15. September 2025 um 15:28

Le total des recettes touristiques et des revenus du travail cumulés (près de 11,8 milliards de dinars) est en mesure de couvrir à hauteur de 120 %, les services cumulés de la dette extérieure de la Tunisie, au 10 septembre 2025. C’est ce qu’il ressort des statistiques de la Banque centrale de Tunisie (BCT) publiées lundi 15 courant.

Les recettes touristiques ont progressé de 8,7 %, à 5,7 milliards de dinars, depuis le début de l’année, jusqu’au 10 septembre 2025, en comparaison avec la même période de l’année 2024.

Pour leur part, les revenus du travail ont augmenté de 8,3 %, pour dépasser les 6 milliards de dinars.

S’agissant des services de la dette extérieure, ils ont régressé légèrement de 4,3 %, passant de 10,2 milliards de dinars, à la date du 10 septembre 2024, à 9,8 milliards de dinars, actuellement.

En ce qui concerne les avoirs en devises, ils sont maintenus stables, ces derniers jours. Leur montant est estimé à 25,5 milliards de dinars, le 12 septembre 2025, l’équivalent de 110 jours d’importation.

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Rentrée scolaire placée sous le signe du bon déroulement

15. September 2025 um 13:21

Le ministre de l’Éducation, Noureddine Ennouri, a inauguré la rentrée scolaire. Témoignant ainsi de l’engagement du ministère à assurer un démarrage serein de l’année académique. Sa présence sur le terrain a permis de vérifier le bon déroulement des préparatifs dans plusieurs établissements. Tout en mettant en lumière les efforts déployés pour garantir des conditions optimales d’apprentissage aux élèves et au corps enseignant.

L’objectif était clair : veiller au respect des normes, à la gestion efficace des ressources et à la continuité des services scolaires. Et ce, dans un contexte où la réussite de la rentrée est essentielle pour le progrès du système éducatif.

Bonne rentrée scolaire à tous les élèves !

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Olusegun Obasanjo : « La BM et le FMI ne sont pas faits pour nous »

15. September 2025 um 12:00

« La Banque mondiale et le FMI ne sont pas faits pour nous ». C’est notre phrase du jour. Et elle signée Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, en marge de la Foire du commerce intra-africain (IATF). Laquelle s’est tenue du 4 au 10 septembre 2025 dans la capitale algérienne, Alger.

Olusegun Obasanjo, qui a dirigé le Nigeria de 1999 à 2007, estime que les institutions de Bretton Woods (essentiellement la Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale) « ne servent pas les intérêts de l’Afrique ».

De ce fait, il appelle les pays africains à réduire leur dépendance envers ces institutions de Bretton Woods. « La Banque mondiale n’est pas faite pour nous, le FMI non plus […] Les pays africains doivent concentrer leurs efforts sur le commerce intra-africain », a-t-il souligné, rapporte dw.com.

D’ailleurs, Djimadoum Mandekor, économiste, ancien directeur à la Banque des Etats d’Afrique centrale et qui a également travaillé à la Commission de l’Union africaine, indique que cette prise de position de l’ancien dirigeant nigérian – qui demeure une voix écoutée sur le continent – reflète une tendance générale en Afrique. « On taxe aussi ces institutions d’être plus au service des pays occidentaux. Ceux qui ont servi à les créer, qui imposent des règles sans apporter les ressources dont ont besoin les économies africaines notamment pour se développer », assure-t-il.

 

« On taxe aussi ces institutions d’être plus au service des pays occidentaux. Ceux qui ont servi à les créer, qui imposent des règles sans apporter les ressources dont ont besoin les économies africaines notamment pour se développer. »

 

A la question de savoir quelles sont les missions concrètes de ces institutions financières en Afrique, l’économiste répond : « La Banque mondiale fournit les appuis financiers directement, finance les investissements, mais pas seulement, elle appuie aussi d’autres activités des Etats. Le FMI vient plus pour aider … à rétablir les grands équilibres macroéconomiques. Quand un pays a un problème de balance des paiements, le FMI aussi donc apporte encore une fois des appuis financiers », selon dw.com.

Mais l’ancien chef d’Etat du Nigéria, à l’instar d’autres dirigeants africains, considère que le développement ne va pas se faire, ne s’est pas fait avec l’aide.

Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette vision des choses. Comme cet internaute qui pose la question suivante : « … mais que faites-vous des sous qui ont été empruntés ? »

Tout en indiquant que « les ressources extérieures ne peuvent être qu’un appui », Djimadoum Mandekor appelle « … à mettre en place des structures qui utilisent de manière productive ces ressources-là pour développer la santé, l’éducation ».

 

Nous voulons une UA économique qui marche véritablement. Parce que le tout n’est pas d’avoir des institutions, il faut les faire marcher.

 

Mais alors, quelle est la solution pour les économies africaines ? L’économiste estime nécessaire pour les pays de se mettre ensemble. Du reste, « c’est ce que les Africains ont essayé de faire depuis les années 60, en créant l’OUA, UA. Nous voulons une UA économique qui marche véritablement. Parce que le tout n’est pas d’avoir des institutions, il faut les faire marcher. L’Union africaine (ex-OUA) avait anticipé depuis les années 2000. Ses membres s’étaient mis en tête de créer par exemple le Fonds monétaire africain, de créer une Banque africaine d’investissement qui serait différente de la BAD (Banque africaine de développement). Mais il faut qu’à l’intérieur de chaque pays, la plus grande rigueur et la meilleure attention, soient données à valoriser et à mobiliser l’ensemble des ressources qui existent au niveau national », dit-il.

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Rapport Deloitte – Le marché du travail, un défi majeur pour l’attractivité économique

15. September 2025 um 11:37

Le rapport mondial de Deloitte de la semaine du 8 septembre 2025 met en avant que le marché du travail représente un défi important pour la stabilité sociale et l’attractivité économique. Il analyse notamment la création d’emplois aux États-Unis; mais aussi l’impact des tarifs américains sur le marché chinois; ainsi qu’un focus sur la situation macro-financière de la Tunisie via d’autres sources économiques récentes. 

États-Unis : ralentissement de la croissance de l’emploi

La création d’emplois aux États-Unis ralentit fortement en 2025 avec seulement 107 000 nouveaux emplois générés sur les quatre derniers mois; contre 868 000 sur les quatre derniers mois de 2024. Le rapport d’emploi montre un marché du travail en décélération, avec une croissance de l’emploi faible voire négative en août dans plusieurs secteurs (construction, fabrication, services financiers). Cependant, les secteurs de la santé et de l’hôtellerie affichent une croissance positive. Les salaires horaires augmentent modérément (+3,7 % sur un an), la pression salariale s’atténuant compte tenu de la demande plus faible. L’inflation reste une préoccupation, et la Réserve fédérale (Fed) est pressentie pour réduire ses taux d’intérêt plusieurs fois d’ici la fin de l’année, reflétant des attentes de politique monétaire plus accommodante.

Chine : impact des tarifs américains et dynamique du marché

Les tarifs américains pénalisent les exportateurs chinois, qui n’absorberaient qu’environ 9 % des tarifs imposés. La majeure partie du coût étant supportée par les importateurs américains. Cette situation impacte les ventes chinoises aux États-Unis, générant des inquiétudes sur l’activité des usines d’exportation. La Chine réajuste ses alliances stratégiques, notamment avec l’Inde et la Russie, malgré les tensions tarifaires. Par ailleurs, la croissance monétaire rapide et une politique monétaire souple stimulent les marchés boursiers, avec une préférence croissante des investisseurs, y compris les épargnants chinois, pour les actions plutôt que les produits à revenu fixe.

Zone euro : accélération de l’inflation

L’inflation dans la zone euro a légèrement augmenté en août, atteignant 2,1 % sur un an, la plus forte hausse depuis avril. L’inflation sous-jacente reste stable à 2,3 %. Le ralentissement de l’inflation dans les services est un signe positif pour la Banque centrale européenne (BCE). Mais l’inflation globale restant au-dessus de la cible de 2 %, la BCE pourrait ne pas réduire ses taux d’intérêt cette année. Les tensions inflationnistes mondiales liées aux tarifs américains constituent un risque à la hausse.

Focus sur la Tunisie

Le rapport Deloitte ne détaille pas directement la Tunisie, mais d’autres sources économiques récentes indiquent que la Tunisie traverse une période de difficulté économique significative. La croissance du PIB reste faible à modérée, avec un taux d’environ 1,4 % en 2024 et un ralentissement à 1,6 % au premier trimestre 2025. Le chômage demeure élevé, avec un taux particulièrement élevé chez les jeunes. Divers secteurs clés sont marqués par des baisses ou une croissance lente, notamment l’agriculture qui a souffert de la sécheresse. Et une détérioration du déficit commercial persistant, freinant la confiance des investisseurs. L’inflation annuelle approcherait les 7,8 %, une des plus élevées dans la région, amplifiant les pressions économiques. La situation macro-financière reste fragile, surtout en l’absence d’un accord  avec le FMI.

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France : quand la dette dicte la croissance

15. September 2025 um 11:36

La France emprunte aujourd’hui à un coût aussi élevé que celui de la Grèce (4,3 %). En effet, le taux à 30 ans des obligations assimilables du Trésor, indicateur du sentiment des investisseurs à long terme, atteint 4,38 %.

Les marchés financiers s’inquiètent de la situation économique et budgétaire de la France à long terme. Pour cause, les tumultes politiques amenant à la crainte d’une paralysie budgétaire. Le problème n’est pas tant de savoir si la France pourra continuer à emprunter, car les marchés continueront à financer sa dette, mais à quel coût. Plus le temps passe, plus le spread de taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne s’élargit, et plus l’effort de correction du déficit pour stabiliser le taux d’endettement public devient douloureux.

La forte instabilité politique et les difficultés liées au bouclage des finances publiques, qui freinent déjà une économie en ralentissement (taux de croissance de 0,6 %), pousseront les ménages, dont le taux d’épargne est élevé (18,9 %), à épargner davantage. Ce qui risque d’accentuer le ralentissement de l’économie. D’ailleurs, la dette publique française, qui représente environ 3400 milliards d’euros, est détenue à 45% par des résidents.

En cas de perte de confiance, la Banque centrale européenne pourrait être amenée à intervenir en rachetant des obligations, afin d’alléger la pression exercée sur les taux d’intérêt et de stabiliser les conditions de financement. Mais son intervention s’accompagnerait certainement de conditions strictes, impliquant une consolidation budgétaire rapide et contraignante. Ce scénario reste peu probable pour le moment.

Quoiqu’il en soit, la dégradation des conditions d’emprunt du Trésor risque de se poursuivre. Réduire les dépenses publiques est un objectif difficile à atteindre dans un environnement politique hostile à toute mesure d’austérité.

Les autorités se retrouvent face à un dilemme. S’endetter pour rehausser la croissance et générer des recettes fiscales supplémentaires. Ce qui ne peut être obtenu qu’à long terme, avec l’amélioration de la qualité du système éducatif, l’investissement dans la transition énergétique… Et le statu quo avec son cortège de dette non soutenable et de croissance atone.

L’urgence est double, elle est à la fois institutionnelle et économique : trouver un consensus politique solide et repenser l’usage de la dette publique. Sinon, faute de marges suffisantes pour relancer l’économie, la sanction des agences de rating finira par frapper et la France risque de sombrer dans une trappe de croissance faible.

Article de Noura Harboub-Labidi 

Cet article est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 927 du 10 au 24 septembre 2025 

 

 

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Ridha Chkoundali: Un signal positif pour l’investisseur étranger, mais les attentes des Tunisiens sur le pouvoir d’achat et emploi n’entrent pas dans les considérations de Fitch

15. September 2025 um 11:20

Fitch relève la note de crédit de la Tunisie de « +CCC » à « B- ». Tout en soulignant une amélioration de la stabilité financière et des réserves de change. Un signal positif pour les investisseurs étrangers. Mais les défis économiques domestiques persistent, limitant l’impact réel sur le quotidien des Tunisiens.

Selon une analyse de l’économiste Ridha Chkoundali, Fitch Ratings a relevé la note de crédit à long terme de la Tunisie en monnaie étrangère et locale (IDR) de « +CCC » à « B- », avec une perspective stable.  Il estime que cette progression place la Tunisie au 16ème niveau de risque sur une échelle de 23. T, traduisant un moindre risque de défaut et une capacité améliorée à honorer ses engagements financiers.

Il part du constat que cette amélioration repose sur plusieurs facteurs clés. A savoir que le déficit du compte courant a diminué à 1,5 % du PIB en 2024, bien en dessous de la moyenne 2010-2022 (7,9 %). Et ce, grâce à une forte progression du solde des services et des transferts des Tunisiens à l’étranger.

En outre, il poursuit : “Les investissements directs étrangers sont restés solides à 1,4 % du PIB malgré les chocs politiques et externes, avec une nette reprise au premier semestre 2025. Les flux négatifs nets devraient diminuer grâce à un apurement partiel de la dette extérieure. Tandis que les réserves de change resteront suffisantes malgré une légère baisse.” Toujours selon l’analyse de Ridha Chkoundali, les besoins de financement de l’État diminuent mais restent élevés (16 % du PIB en 2025 contre 18 % en 2024).

Ce qui fait que le déficit budgétaire devrait se réduire à 5,3 % du PIB en 2025, avec un contrôle des salaires et un recul progressif des subventions. Néanmoins, Ridha Chkoundali relève que Fitch connaît des fragilités persistantes, notamment les difficultés d’accès aux marchés financiers internationaux. Il en va de même de la vulnérabilité élevée du budget et des comptes extérieurs face aux fluctuations des prix des matières premières. Il en va de même de la dette publique élevée (83 % du PIB en 2025) et du budget fragile face aux chocs externes. Ainsi que de l’absence d’une réforme profonde du système de soutien social, qui absorbe 93 % des recettes fiscales (salaires, intérêts, subventions) de la sensibilité du déficit aux variations des prix du pétrole.

A lire aussi: Bonne nouvelle : Fitch Ratings relève la note de défaut émetteur de la Tunisie à « B- »

L’analyse de Ridha Chkoundali souligne plusieurs points clés sur la situation économique tunisienne et les implications des notations internationales.

La stabilité du service de la dette intérieure est assurée en grande partie par les prêts sans intérêt de la Banque centrale, représentant 4,4 % du PIB en 2024, 4,1 % en 2025. Avec une anticipation d’un nouvel emprunt de 3,8 % du PIB en 2026 pour rembourser une partie de la dette extérieure. Le secteur bancaire local contribue au financement de l’État via la croissance des dépôts et une faible demande de crédits. Mais cette situation fragilise les banques publiques, qui pourraient nécessiter un nouveau soutien de la Banque centrale.

Cependant, la notation reste limitée par un accès difficile aux marchés internationaux. De même que par la vulnérabilité élevée des finances publiques face aux fluctuations des prix des matières premières, du fait de l’absence de réformes du système de subventions. La dette publique reste élevée, à 83 % du PIB en 2025, malgré une légère baisse due à la dépréciation du dollar vis-à-vis du dinar. Le budget public demeure fragile, avec environ 93 % des recettes absorbées par les salaires, intérêts et subventions. Lesquelles sont particulièrement sensibles à la hausse des prix de l’énergie.

Ces notations internationales intéressent surtout les investisseurs étrangers et les institutions financières mondiales comme le FMI. Car elles évaluent la capacité de l’État à rembourser et les équilibres financiers, en particulier en devises fortes. Elles ne tiennent pas compte des impacts sur le citoyen tunisien ni sur les entreprises nationales confrontées à des difficultés d’approvisionnement en biens essentiels et en matières premières.

La progression positive de la notation est un signal encourageant pour les investisseurs et le FMI. Ce que le gouvernement peut légitimement présenter comme un succès. Cela ouvre la voie à un financement à coût réduit auprès du FMI. Ce qui contredirait cependant le discours officiel prônant le rejet des financements du Fonds. Ridha Chkoundali déclare encore : « Ces notations concernent principalement les investisseurs étrangers et les institutions internationales (FMI, marchés mondiaux). Elles ne traduisent pas directement les préoccupations quotidiennes des citoyens tunisiens en matière de pouvoir d’achat, emploi ou services publics. Ainsi, si ce progrès est une réussite pour la Tunisie sur la scène financière internationale, il doit s’accompagner d’une clarté dans le discours économique du gouvernement. Ce qui importe aux Tunisiens, ce sont les améliorations concrètes dans leur vie, plus que les équilibres financiers extérieurs. » 

En conclusion, Ridha Chkoundali insiste sur la nécessité d’une communication claire du gouvernement : si le message est destiné à l’international, les progrès de notation justifient la fierté et la valorisation. En revanche, pour les Tunisiens, ce qui compte avant tout est l’amélioration concrète de leur pouvoir d’achat, la création d’emplois et la qualité des services sociaux. Le décalage entre les attentes internationales et les besoins réels de la population doit être pris en compte dans le discours et les politiques économiques.

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Commerce Chine-USA : le quatrième round de négociations s’achève à Madrid

15. September 2025 um 10:34

Les délégations américaine et chinoise ont conclu, dimanche 14 septembre, à Madrid une réunion axée sur les tarifs douaniers, TikTok et l’économie. De même qu’elles prévoient de poursuivre les discussions. C’est ce qu’a déclaré, à Reuters, un responsable de l’administration des États-Unis.

Le secrétaire au Trésor des États-Unis, Scott Bessent, et le vice-Premier ministre chinois, He Lifeng, qui dirigent leurs délégations respectives, ont quitté le lieu de la réunion après la fin des discussions de la journée. Mais certains membres de leurs équipes de négociation resteront pour de nouvelles discussions techniques.

Les discussions de dimanche ont porté sur TikTok, les tarifs douaniers et l’économie, indique un responsable, sans fournir plus de détails.

Lire aussi : TikTok met en garde les USA sur son interdiction

Les négociations de Madrid marquent la quatrième fois en quatre mois que les délégations des deux pays se rencontrent. Les trois responsables, accompagnés du négociateur commercial en chef de la Chine, Li Chenggang, se sont rencontrés pour la dernière fois à Stockholm en juillet. Ils avaient alors convenu de prolonger de 90 jours une trêve commerciale qui marquait une réduction drastique des droits de douane à trois chiffres annoncés par les deux parties plusieurs mois auparavant, dans un contexte d’escalade des tensions. Cette trêve a également permis la reprise des échanges de terres rares de la Chine vers les États-Unis.

Trump a approuvé la prolongation des tarifs douaniers américains existants sur les produits chinois, totalisant environ 55 %, jusqu’au 10 novembre.

Selon des sources américaines au fait des discussions au sein de l’administration Trump, il est donc attendu que le propriétaire de la populaire application TikTok, Byte Dance, obtienne un nouveau délai pour vendre ses activités américaines d’ici le 17 septembre ou bloquer TikTok sur le sol américain. Trump a également ouvert son propre compte TikTok le mois dernier.

Lire également : TikTok – États-Unis : la volte-face de Trump

De son côté, M. Bessent a exhorté vendredi les alliés du G7 à imposer des « tarifs substantiels » sur les importations en provenance de Chine et d’Inde pour les forcer à cesser d’acheter du pétrole russe. Une mesure visant à amener Moscou à des pourparlers de paix sur l’Ukraine en coupant ses revenus pétroliers.

D’ailleurs, les ministres des Finances du G7 ont déclaré avoir discuté de telles mesures et convenu d’accélérer les discussions sur l’utilisation des avoirs russes gelés pour renforcer la défense de l’Ukraine.

MM. Bessent et Greer ont déclaré que les alliés du G7 devraient se joindre aux États-Unis pour imposer des tarifs douaniers aux acheteurs de pétrole russe.

« Ce n’est qu’avec un effort commun pour couper à la source les revenus qui financent la machine de guerre de Poutine que nous pourrons exercer une pression économique suffisante pour mettre fin à ces massacres insensés », ont-ils déclaré.

Enfin, soulignons que les États-Unis ont imposé des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les produits indiens parce que l’Inde achète du pétrole russe. Mais ils se sont abstenus de faire de même avec la Chine.

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Lula à Trump : la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables

15. September 2025 um 10:12

Le procès de l’ancien président brésilien d’extrême droite, Jair Bolsonaro, « n’était pas une chasse aux sorcières », a écrit le président Luiz Inacio Lula da Silva. Et ce, dans un article du New York Times paru dimanche 14 septembre, en réponse aux commentaires provocateurs de Donald Trump.

Dans sa première réaction à la condamnation à 27 ans de prison de son rival d’extrême droite, Lula s’est déclaré « fier de la décision historique de la Cour suprême brésilienne ».

« La démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables », titre l’article de Lula, confronté à une crise diplomatique avec les Etats-Unis de Donald Trump. Ce dernier se disant « très surpris » par la condamnation de son leader bien-aimé de l’extrême droite brésilienne.

A et égard, Trump a puni le Brésil en imposant des droits de douane de 50 % sur une grande partie de ses produits. Tandis que des sanctions américaines ont été imposées à plusieurs juges de la Cour suprême pour leur traitement de Bolsonaro. Celui-ci ayant été reconnu coupable d’avoir dirigé un complot visant à empêcher Lula, le vainqueur des élections de 2022, de prendre le pouvoir.

« Cette décision est le résultat de procédures menées conformément à la Constitution brésilienne de 1988, entrée en vigueur après deux décennies de lutte contre une dictature militaire », a écrit Lula. « Une enquête de plusieurs mois […] a révélé un projet d’assassinat contre moi, le vice-président et un juge de la Cour suprême ».

En effet, la justice brésilienne a reconnu Bolsonaro coupable d’avoir incité aux émeutes du 8 janvier 2023 et aux attaques contre des bâtiments de l’État et du gouvernement à Brasilia.

Et cela a rappelé à Donald Trump son propre rôle dans l’attaque du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021. Ce procès « me rappelle ce qu’ils ont essayé de me faire », a-t-il déclaré, en référence aux poursuites engagées contre lui.

Comme Trump, Bolsonaro se considère comme une « victime de persécution » et sa défense a annoncé qu’elle ferait appel devant la Cour suprême et les institutions internationales. Il est actuellement assigné à résidence.

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Etats-Unis – Israël : Rubio et Netanyahou affichent une unité sans faille

15. September 2025 um 09:45

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio était en visite en Israël dimanche 14 septembre. Et ce, alors que les forces israéliennes intensifient leurs attaques sur le nord de Gaza, rasant des immeubles de grande hauteur et tuant au moins 13 Palestiniens.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la visite du secrétaire d’État américain de deux jours démontrait « la force » des relations entre les États-Unis et Israël.

A cet égard, notons que les deux hommes, accompagnés de leurs épouses et de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, ont visité le Mur occidental et les tunnels qui ont été creusés autour de lui dans la vieille ville de Jérusalem.

Le Premier ministre israélien a même décrit la visite de Rubio comme une preuve de la résilience et de la force de l’alliance israélo-américaine. « Elle est aussi forte et résiliente que les pierres du Mur occidental que nous venons de toucher. »

Avant de partir pour Israël, Rubio avait déclaré qu’il avait l’intention de demander aux responsables israéliens des éclaircissements sur la façon dont ils voient l’avenir de Gaza. Et ce, suite à la récente attaque contre les dirigeants du Hamas au Qatar.

La visite de deux jours du secrétaire d’État américain est également un signe clair de soutien à Israël, de plus en plus isolé sur la scène internationale. Alors que la semaine prochaine les Nations unies doivent discuter de l’engagement en faveur de la création d’un État palestinien.

Il convient de rappeler que vendredi dernier, Rubio et Trump ont accueilli le Premier ministre qatari à la Maison Blanche pour discuter des implications de l’opération israélienne à Doha. La poursuite des rencontres avec Israël et le Qatar témoigne des efforts déployés par l’administration américaine pour équilibrer ses relations avec ses principaux alliés au Moyen-Orient; malgré les critiques internationales concernant le raid.

L’attaque de Doha, qui a fait au moins six morts, semble avoir mis fin aux efforts pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ainsi qu’à la libération des otages. Sur fond de session de l’Assemblée générale de l’ONU qui devrait se concentrer sur la guerre à Gaza.

A souligner également que les frappes aériennes israéliennes se sont intensifiées, les autorités locales de Gaza faisant état d’au moins 13 morts et de plusieurs blessés dimanche…

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C’est reparti pour l’école – La rentrée pour plus de 2 millions d’élèves

15. September 2025 um 08:21

2 325 443. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre d’élèves du préscolaire, de l’enseignement de base et du secondaire qui reprennent, ce 15 septembre, le chemin de leur établissement, à travers tout le territoire national, pour cette nouvelle rentrée scolaire.

Selon les données du ministère de l’Education, 160 000 enseignants assureront les cours durant cette année scolaire 2025-2026. S’agissant des élèves, ils sont 61 000 enfants inscrits en préscolaire, 1 161 638 dans le primaire et 570 655 dans les collèges (général et technique) à effectuer leur rentrée. Les lycéens sont au nombre de 532 150 au secondaire.

Volet restauration

Le ministère de l’Education assure en outre que les services de restauration et d’hébergement seront disponibles dès le 1er jour de la rentrée scolaire dans les cantines et internats. Outre la poursuite du programme de réhabilitation des infrastructures scolaires et le renforcement du partenariat avec le ministère des Transports pour l’exploitation des bus scolaires.

A noter par ailleurs que cette année le réseau scolaire comptera 6 164 établissements, dont 4 596 écoles primaires (huit nouvelles) et 1 568 collèges et lycées (sept nouveaux).

Le ministère a également indiqué que quelque 480 millions de dinars ont été mobilisés pour la construction de nouveaux établissements, l’aménagement de 231 écoles, l’installation de 31 salles préfabriquées, la réalisation de 34 clôtures et la mise en place de caméras de surveillance dans 590 établissements, dont 90 grâce à l’appui de la société civile.

Pour ce qui est des équipements, 2 260 laboratoires informatiques mobiles ont été distribués (soit près de 29 380 ordinateurs portables), en plus de 17 585 ordinateurs de bureau, 4 600 photocopieurs et 4 500 imprimantes multifonctions.

Enfin, plus de 85 000 mobiliers scolaires seront également disponibles pour équiper environ 5 700 salles de classe dans les premiers jours de cette rentrée.

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Moez Ben Zaghdane reste le président de l’UTAP, mais…

15. September 2025 um 08:07

L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a fait savoir, dimanche 14 septembre, que Moez Ben Zaghdane est toujours son président légitime. Et ce, suite à un jugement en référé rendu vendredi 12 courant, rejetant la plainte déposée contre lui par Mohamed Chouikhi devant le tribunal de première instance de Tunis.

L’UTAP a également indiqué que son conseil central, réuni le 23 août 2025 à Sfax, avait renouvelé sa confiance et son soutien à Moez Ben Zaghdane pour continuer à diriger l’Union, rejetant sa demande de démission.

Elle rappelle aussi la décision prise par son Conseil central de suspendre Mohamed Chouikhi, Anouar Harathi, Mohamed Ben Khalifa et Imed Mellouli, président de l’Union régionale de Bizerte. Démentant ainsi l’information publiée par les médias selon laquelle M. Chouikhi assure la présidence par intérim de l’UTAP.

Toutefois, ces couacs ne sont pas un bon signe pour l’organisation agricole et pourraient sinon la paralyser du moins l’affaiblir.

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Nouvelle dynamique de coopération entre la Tunisie et l’Afrique subsaharienne

15. September 2025 um 07:22

Le Tunisia Africa Business Council (TABC) a récemment accueilli une délégation canadienne pour explorer les opportunités d’un partenariat économique triangulaire entre le Canada, la Tunisie et l’Afrique subsaharienne. Cette rencontre vise à renforcer la coopération dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’eau, l’environnement, l’infrastructure et l’industrie.

Parmi les participants à cette coopération, figuraient notamment des représentants de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario au Canada. Les échanges ont porté sur les projets majeurs du TABC, dont le forum FITA 2026 dédié au financement de l’investissement et du commerce en Afrique, qui verra la participation d’une délégation canadienne de haut niveau.

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ECLAIRAGE – Tunisie : entre pressions extérieures et stabilité monétaire, un équilibre toujours fragile

15. September 2025 um 05:30

La dynamique économique mondiale reste marquée par une succession de chocs qui entretiennent un climat d’incertitude généralisée. Sur le plan géopolitique, les tensions persistantes au Moyen-Orient et en Asie orientale alimentent des inquiétudes durables sur la stabilité des flux énergétiques et sur la sécurité des chaînes d’approvisionnement stratégiques. Ces foyers de tension se traduisent par une volatilité accrue des prix du pétrole et du gaz, pesant directement sur les pays importateurs nets d’énergie, dont la Tunisie.

Dans le même temps, les grandes puissances économiques peinent à trouver un équilibre dans leurs politiques monétaires. La Réserve fédérale américaine (Fed) maintient une ligne dure, privilégiant la lutte contre une inflation encore au-dessus de sa cible; malgré les signaux de ralentissement de l’activité. Le dollar reste donc solidement installé comme valeur refuge, attirant des capitaux au détriment des économies émergentes.

En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a adopté une posture plus nuancée, ralentissant ses hausses de taux face à une croissance en berne; mais sans enclencher de véritable assouplissement monétaire.

 

Dans ce contexte, la Tunisie reste exposée à un environnement externe contraignant. Il est marqué par une compétition accrue pour attirer les capitaux et une dépendance forte vis-à-vis des flux extérieurs de devises.

 

Ces choix contrastés se traduisent par une forte volatilité des taux de change. Tandis que le billet vert conserve une vigueur remarquable, l’euro tente de se maintenir, bénéficiant d’une résilience relative mais fragilisée par des perspectives économiques ternes. Les marchés financiers, eux, oscillent entre la crainte d’une récession mondiale et l’espoir d’un retour progressif à la stabilité. Les investisseurs privilégient les actifs sûrs, limitant l’accès des pays émergents aux financements internationaux à des conditions avantageuses.

Dans ce contexte, la Tunisie reste exposée à un environnement externe contraignant. Il est marqué par une compétition accrue pour attirer les capitaux et une dépendance forte vis-à-vis des flux extérieurs de devises.

Conjoncture tunisienne : une stabilité monétaire sous tension (*)

Politique monétaire et conditions de liquidité

Les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 12 septembre 2025 mettent en évidence une stabilité apparente des conditions monétaires. Le taux directeur demeure fixé à 7,5 %, niveau inchangé depuis cinq mois, traduisant une volonté d’ancrer les anticipations d’inflation sans étouffer davantage l’activité économique. Le taux du marché monétaire s’aligne sur ce niveau, à 7,5 %, en recul par rapport aux 7,99 % enregistrés en 2024.

Le volume global du refinancement bancaire atteint 12 672 MDT, légèrement supérieur à celui de l’année précédente. Cette évolution illustre une tension persistante sur la liquidité, malgré une gestion plus équilibrée par la BCT. Les opérations d’Open Market se contractent fortement, avec un encours de 3 885 MDT contre 8 312 MDT un an plus tôt, traduisant une réduction des injections directes de liquidité.

 

Le volume global du refinancement bancaire atteint 12 672 MDT, légèrement supérieur à celui de l’année précédente. Cette évolution illustre une tension persistante sur la liquidité, malgré une gestion plus équilibrée par la BCT.

 

Par ailleurs, les facilités permanentes à 24h témoignent de besoins ponctuels de financement : la facilité de prêt atteint 1 35 MDT, en hausse; tandis que la facilité de dépôt s’élève à -1 575 MDT, confirmant une gestion active des excédents et déficits de liquidité par les banques.

Les billets et monnaies en circulation s’établissent à 25 943 MDT, en hausse de 3 482 MDT par rapport à 2024. Cette progression traduit une forte demande de cash, alimentée à la fois par les besoins de l’économie informelle et par la prudence des ménages face aux incertitudes.

Finances publiques et dette intérieure

Le solde du compte courant du Trésor atteint 2 006 MDT, contre seulement 754 MDT la veille et 1 144 MDT un an plus tôt, exprimant une gestion plus souple de la trésorerie publique. Néanmoins, c’est la structure de la dette qui attire l’attention.

L’encours des Bons du Trésor Assimilables (BTA) bondit à 28 403 MDT, contre 16 478 MDT en 2024, soit une augmentation spectaculaire de près de 12 milliards de dinars. En parallèle, les Bons du Trésor à court terme chutent à 2,95 milliards de dinars, contre plus de 10 milliards un an plus tôt. Cette recomposition traduit une stratégie délibérée d’allongement de la maturité de la dette, afin de limiter les risques de refinancement à court terme. Mais elle accroît mécaniquement la charge d’intérêts sur la durée et exerce une pression sur le marché financier local.

 

L’encours des Bons du Trésor Assimilables (BTA) bondit à 28 403 MDT, contre 16 478 MDT en 2024. Soit une augmentation spectaculaire de près de 12 milliards de dinars. En parallèle, les Bons du Trésor à court terme chutent à 2,95 milliards de dinars, contre plus de 10 milliards un an plus tôt.

 

Tourisme et transferts : deux moteurs essentiels

Les recettes touristiques cumulées s’élèvent à 5,753 milliards de dinars au 10 septembre, en hausse de 460 millions de dinars (MDT) par rapport à 2024. Cette progression témoigne de la bonne saison estivale et de la reprise graduelle du secteur, soutenue par le retour des marchés européens et maghrébins.

Les revenus du travail cumulés en devises atteignent 6,035 milliards de dinars. Soit une augmentation de 468 MDT par rapport à l’année précédente. Ces deux flux constituent aujourd’hui les principaux leviers de soutien de la balance des paiements. Permettant ainsi d’atténuer partiellement la pression exercée par le déficit commercial structurel.

Avoirs extérieurs et change

Les avoirs nets en devises de la BCT s’établissent à 25 527 MDT, soit l’équivalent de 110 jours d’importation, en recul par rapport aux 117 jours enregistrés un an plus tôt. Cette tendance à l’érosion reflète le poids du service de la dette extérieure, qui atteint 9 843 MDT cumulés au 10 septembre, contre 10 285 MDT l’an dernier. Malgré une légère baisse en valeur absolue, le service de la dette reste élevé et continue de grignoter les réserves.

Sur le marché des changes, le dinar affiche une évolution contrastée. Il s’apprécie face à l’euro, s’établissant à 3,41 TND pour 1 EUR contre 3,37 en 2024. Tandis qu’il se déprécie face au dollar, avec un cours de 2,91 TND pour 1 USD, contre 3,05 l’an dernier. Cette double évolution reflète la vigueur persistante du billet vert et la résilience relative de la monnaie européenne. Le dinar se renforce également face au dirham marocain, mais recule nettement face au yen japonais, traduisant une exposition différenciée selon les partenaires commerciaux.

 

Sur le marché des changes, le dinar affiche une évolution contrastée. Il s’apprécie face à l’euro, s’établissant à 3,41 TND pour 1 EUR contre 3,37 en 2024. Tandis qu’il se déprécie face au dollar, avec un cours de 2,91 TND pour 1 USD, contre 3,05 l’an dernier.

 

Analyse et perspectives à court et moyen terme

La situation actuelle de la Tunisie peut être qualifiée de « stabilité sous tension ».

À court terme, plusieurs signaux positifs se dégagent : la reprise du tourisme, la progression des transferts des Tunisiens à l’étranger et la stabilisation du taux directeur offrent un répit bienvenu. Ces facteurs contribuent à maintenir les réserves de change à un niveau relativement confortable, tout en soutenant le dinar face aux principales devises.

Cependant, cette apparente stabilité masque des fragilités structurelles profondes. La dette publique continue de croître, avec une dépendance accrue aux financements intérieurs par le biais des BTA. Cette stratégie, bien que nécessaire pour sécuriser le financement de l’État, augmente la pression sur le système bancaire local et réduit la capacité du secteur privé à accéder au crédit.

À moyen terme, la principale menace réside dans la soutenabilité extérieure. Les réserves de change, bien qu’encore confortables, montrent une tendance à l’érosion. Le service de la dette extérieure reste lourd et la Tunisie demeure exposée aux fluctuations des prix de l’énergie et aux chocs géopolitiques mondiaux. L’équilibre budgétaire et financier reste donc fragile et dépend largement de l’évolution des négociations avec les bailleurs de fonds internationaux, au premier rang desquels le FMI et la Banque mondiale.

Par ailleurs, le maintien de l’inflation autour de 5,2 % – Les prix des produits libres (non encadrés) augmentent de 6,2 % sur un an (**) – impose une vigilance accrue. Une détente trop rapide de la politique monétaire risquerait de relancer les tensions inflationnistes. Tandis qu’un resserrement supplémentaire pèserait sur une croissance déjà faible. La BCT se trouve donc dans une position délicate, devant arbitrer entre la stabilité des prix et la nécessité de préserver l’activité économique.

 

Le maintien de l’inflation autour de 5,2 % impose une vigilance accrue. Une détente trop rapide de la politique monétaire risquerait de relancer les tensions inflationnistes. Tandis qu’un resserrement supplémentaire pèserait sur une croissance déjà faible.

 

En définitive, la Tunisie évolue dans un environnement complexe où les soutiens ponctuels (tourisme, transferts, stabilité monétaire) ne suffisent pas à compenser les déséquilibres structurels (dette, déficit commercial, dépendance extérieure). La marge de manœuvre demeure étroite. Et seule la mise en œuvre de réformes profondes — qu’il s’agisse de la fiscalité, de la gouvernance des entreprises publiques ou de la diversification productive — permettra de transformer cette stabilité fragile en croissance durable.

 

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Sources :

(*) BCT

(**) INS

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 14. September 2025Leconomiste Maghrebin

Washington et Tel-Aviv discutent d’un exil de dirigeants du Hamas vers la Tunisie

14. September 2025 um 19:14

Selon la chaine israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mènent des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza pour s’installer en Tunisie.

Ces négociations visent à trouver une issue politique au conflit en offrant une alternative d’exil à des responsables du mouvement islamiste.

Parmi les pays évoqués figurent donc la Tunisie, considérée comme une destination potentielle d’accueil, mais aussi l’Iran.

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Changement de cap à Alger : voici le nouveau gouvernement de Sifi Ghrieb

14. September 2025 um 17:45

 Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’un important remaniement du gouvernement. La nouvelle composition de l’exécutif algérien a été rendue publique dimanche 14 septembre.

  • Sifi Ghrieb : Premier ministre.
  • Ahmed Attaf : Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

  • Saïd Chanegriha : Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire.

  • Mohamed Arkab : Ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines.

  • Ibrahim Mourad : Ministre d’État, chargé de l’Inspection générale des services de l’État et des Collectivités locales.

  • Saïd Saïoud : Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports.

  • Lotfi Belaïd : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

  • Abderrahmane Raouia : Ministre des Finances.

  • Kamel Baddari : Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

  • Abdelhakim Belabed : Ministre de l’Éducation nationale.

  • Mohamed Seddik Benhabylès : Ministre de la Santé.

  • Laïd Rebiga : Ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit.

  • Ali Aoun : Ministre de l’Industrie.

  • El Hassan Henni : Ministre de l’Industrie pharmaceutique.

  • Youssef Cherfa : Ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche.

  • Mohamed Bacha : Ministre des Energies et des Energies renouvelables.

  • Tayeb Zitouni : Ministre du Commerce et de la Promotion des exportations.

  • Kaoutar Krikou : Ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national.

  • Mohamed Tarek Belaribi : Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

  • Youcef Belmehdi : Ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.

  • Soraya Mouloudji : Ministre de la Culture et des Arts.

  • Abderrahmane Hammad : Ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la Jeunesse.

  • Karim Bibi Triki : Ministre de la Poste et des Télécommunications.

  • Yacine El Mahdi Oualid : Ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.

  • Mohamed Bouslimani : Ministre de la Communication.

  • Yacine Merabi : Ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

  • Lakhdar Rakhroukh : Ministre des Travaux publics et des Infrastructures.

  • Taha Derbal : Ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique.

  • Fayçal Bentaleb : Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

  • Mohamed Amine Hammoud : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

  • Mounia Boucetta : Ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.

  • Faiza Dahleb : Ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables.

  • Abderrazak Sebgag : Ministre de la Jeunesse et des Sports.

  • Basma Azouar : Ministre des Relations avec le Parlement.

  • Mohamed Abdenour Rabhi : Ministre, Wali de la wilaya d’Alger.

Secrétaires d’État :

  • Soufiane Chaïb : Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger.

  • Bakhta Moussaoui : Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines.

  • Karima Bekri : Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie et des Mines, chargée des Mines.

Secrétariat général du gouvernement :

  • Yahia Boukhari : Secrétaire général du gouvernement.

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