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Tunisie–Algérie : les échanges commerciaux dépassent 2,3 milliards USD, selon le Premier ministre algérien

Von: walid
12. Dezember 2025 um 11:29

« La Tunisie est devenue un des partenaires commerciaux les plus importants de l’Algérie, en assurant l’approvisionnement en produits semi-finis à base de phosphate, en matériaux verriers, en produits en aluminium, ainsi qu’en véhicules et remorques », a déclaré le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, à l’ouverture, jeudi à Tunis, du Forum économique tuniso-algérien.

Selon lui, le niveau de coopération entre les deux pays a atteint, ces dernières années, des niveaux « prometteurs », avec des échanges bilatéraux ayant dépassé 2,3 milliards de dollars en 2024, soit une hausse de 12 % par rapport à 2023.

Il a ajouté que la Tunisie occupe également la 9ᵉ place parmi les clients de l’Algérie, notamment, pour le gaz, les produits pétroliers dérivés, l’électricité, le sucre, les produits alimentaires et le ciment.

En matière d’investissement, Ghrieb a indiqué que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) avait recensé, à fin octobre 2025, près de 66 projets tunisiens en Algérie, impliquant des acteurs économiques tunisiens. La valeur totale de ces projets atteint environ 353 millions de dollars, dont 90 % sont concentrés dans le secteur industriel, principalement dans les industries pharmaceutiques et électriques.

Pour sa part, le Centre algérien du registre du commerce (CNRC) a comptabilisé, en 2023, près de 750 entreprises tunisiennes opérant dans divers secteurs, soit plus de 9 % du total des entreprises étrangères implantées en Algérie.

Pour le premier ministre algérien, « tous ces indicateurs sont encourageants, mais restent en deçà des objectifs fixés », compte tenu des évolutions internationales rapides.

« Cela impose aux deux gouvernements et au secteur privé d’accélérer le rythme et d’adopter de nouveaux mécanismes pour faciliter la circulation des biens entre les deux pays », a-t-il insisté.

Il est également nécessaire, selon lui, de déterminer les avantages compétitifs des deux économies, de se concentrer sur l’intégration mutuelle et de développer des projets communs dans différents domaines afin de construire des infrastructures interconnectées et des chaînes de valeur.

Le Premier ministre algérien a également souligné que ces projets pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, compte tenu des potentialités d’intégration partagées par les trois pays, conformément à la vision définie par les dirigeants des trois pays lors du sommet consultatif tenu à Tunis le 22 avril 2024.

Il a précisé que certains projets sont actuellement en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de l’eau.

Il a en outre estimé que la coopération entre le Conseil algérien du renouveau économique (CREA) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), appuyée par la signature d’un accord de coopération visant à stimuler le partenariat entre les deux pays, peut constituer une base solide pour améliorer la communication, l’échange d’informations et la création de partenariats entre les entreprises des deux pays.

Selon lui, cela peut se concrétiser par la programmation d’activités coordonnées, l’organisation de missions et d’événements économiques conjoints, ainsi que la participation active aux salons et foires organisés dans les deux pays.

Évoquant le Forum économique tuniso-algérien, le premier ministre algérien a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’évaluer les progrès réalisés en matière de coopération économique entre les deux pays depuis la 22ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, qui s’est tenue à Alger en juillet 2023.

Il a également estimé que le forum, qui s’inscrit dans le cadre de la 23ᵉ session de la Haute Commission tuniso-algérienne, prévue, vendredi, à Tunis, représente « une opportunité pour les entreprises et les hommes d’affaires des deux pays d’explorer les multiples possibilités de partenariats ».

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Sept nouveaux accords signés entre des entreprises tunisiennes et algériennes

12. Dezember 2025 um 08:51

À l’occasion de la 23ᵉ session de la Grande Commission mixte, le Forum économique tuniso-algérien, organisé jeudi à Tunis, a donné lieu à la conclusion de 7 nouveaux accords de partenariat entre des entreprises des deux rives. La cérémonie de signature, tenue en présence de plusieurs ministres des deux pays, a illustré la volonté commune d’approfondir une coopération qui se veut désormais plus structurée et plus ambitieuse.

Dès l’ouverture du Forum, le ton était donné: l’industrie et la technologie constituent les deux piliers autour desquels s’articulent les nouveaux engagements. Le premier protocole d’entente a ainsi réuni la société tunisienne ACS, spécialisée dans les équipements industriels pour le textile et l’habillement, et l’entreprise algérienne PEC, reconnue pour sa maîtrise des moules d’injection et des pièces en plastique technique.

Dans la même dynamique, le groupe tunisien Coficab, acteur majeur de la filière des câbles automobiles et partenaire de nombreux constructeurs internationaux, a formalisé un accord avec la société algérienne IdeNet, active dans les solutions de géolocalisation. Un rapprochement qui illustre l’intérêt croissant pour les technologies liées à la mobilité intelligente.

Le volet industriel s’est poursuivi avec un troisième partenariat associant Fondinor, spécialiste tunisien de la fonderie, à l’entreprise algérienne Techno Cast, engagée dans la maintenance industrielle.

Parallèlement, un accord a été signé entre l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles (TAA) et l’Institut algérien de normalisation (IANOR), ouvrant la voie à une coopération renforcée dans les domaines de la certification et des standards techniques.

Le secteur de la distribution n’a pas été en reste. IGL Distribution, acteur tunisien de la vente en gros, a conclu un partenariat avec Tapidor, entreprise algérienne connue pour la fabrication de tapis, de moquettes et de gazon synthétique.

Sur le registre des technologies et de l’électroménager, un autre accord a associé le groupe tunisien One Tech au groupe algérien Condor, l’un des leaders du secteur en Algérie.

Enfin, l’entreprise tunisienne Jomaa SA, active dans les équipements automobiles, pneus, lubrifiants et matériels de garage, a scellé un partenariat avec le groupe algérien Iris, qui opère notamment dans la fabrication d’appareils électriques et électroniques ainsi que dans les solutions de télécommunication.

Source: présidence du gouvernement

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzri, a souligné la hausse marquée des investissements étrangers en Tunisie, en progression de plus de 21% au premier semestre 2025. Un mouvement qui s’accompagne d’avancées dans plusieurs chantiers, notamment le transport, les énergies renouvelables, les infrastructures routières et la santé, renforçant selon elle l’attractivité du pays et la crédibilité de sa stratégie de relance. Elle a également annoncé la finalisation du plan de développement 2026-2030, conçu pour la première fois selon une approche ascendante, partant des besoins locaux avant d’être consolidés aux niveaux régional et national. L’objectif? Mieux répondre aux priorités des citoyens, soutenir l’intégration des régions et installer un climat favorable à l’investissement. Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce nouveau cadre stratégique ambitionne d’aligner l’action de l’État sur un modèle reposant sur l’équité, la justice sociale et une répartition équilibrée des opportunités, en écho aux attentes des Tunisiennes et des Tunisiens pour un développement plus juste et durable.

En marge du Forum, le Premier ministre algérien a relevé que la coopération économique entre l’Algérie et la Tunisie progresse nettement, portée par un climat jugé «encourageant». Les échanges commerciaux ont atteint 2,3 milliards de dollars en 2024, en hausse de 12%, faisant de la Tunisie l’un des partenaires clés du marché algérien.

Les flux tunisiens vers l’Algérie concernent surtout les produits dérivés du phosphate, le verre, l’aluminium et les véhicules, tandis que la Tunisie figure parmi les principaux clients de l’Algérie pour le gaz, les produits pétroliers, l’électricité, ainsi que pour certaines denrées et matériaux comme le sucre, le ciment et le clinker.

Sur le volet investissement, il a souligné le rôle renforcé de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, qui a enregistré 66 projets conjoints impliquant des opérateurs tunisiens à fin octobre 2025. Une dynamique positive, même si elle reste en deçà du potentiel réel des deux économies.

Source: présidence du gouvernement

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Coopération Tuniso-Suédoise : Environnement, innovation et investissements au cœur des échanges à Tunis

10. Dezember 2025 um 15:02

Le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, et l’ambassadeur de Suède à Tunis, Cecilia Wramsten, ont eu un entretien, mardi, au siège du gouvernorat, axé sur le renforcement de la coopération entre la Suède et la Tunisie.

L’entretien a porté sur plusieurs dossiers d’intérêt commun, notamment la durabilité, la protection de l’environnement, la gestion des déchets urbains, ainsi que l’innovation et les opportunités d’investissement.

La réunion a, en outre, abordé les préparatifs de la célébration du 70e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, prévue en 2026, indique, mercredi, la représentation diplomatique suédoise.

L’ambassadeur de la Suède a rappelé, à cette occasion, la solidité des relations unissant les deux pays et réaffirmé la volonté commune de les développer davantage.

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Anne Guéguen : « 2025, un succès – 2026, l’année du renforcement stratégique »

08. Dezember 2025 um 22:43

Anne Guéguen, ambassadrice de France en Tunisie, salue le travail collectif accompli par Business France lors de la présentation de son bilan 2025, le lundi 8 décembre à Gammarth, et son ambition de renforcer les échanges économiques et entrepreneuriaux entre la Tunisie et la France.

Elle revient sur les temps forts de 2025 et présente les ambitions pour 2026, portées par une stratégie de coopération triangulaire favorisant les synergies et le développement du partenariat bilatéral.

“Nous souhaitons d’abord exprimer notre gratitude à tous ceux qui, par leur engagement, servent avec dynamisme les relations économiques et commerciales entre la Tunisie et la France. Dans une conjoncture difficile à bien des égards, cette mobilisation collective est précieuse. Nos rôles sont complémentaires et convergents, et c’est cette coopération qui a permis à 2025 d’être une année à la fois dense et riche en réalisations“, a-t-elle tenu à souligner.

Et la diplomate de poursuivre : “Pour illustrer ce dynamisme, Business France Tunisie a organisé, en 2025, pas moins de 20 événements collectifs répartis sur l’ensemble de l’année, couvrant des secteurs stratégiques dont la transition énergétique – véritable levier de transformation en Tunisie -, ainsi que l’industrie, l’intelligence artificielle et la santé. Parmi ces actions, nous remercions particulièrement celles et ceux qui ont participé au Forum méditerranéen de l’intelligence artificielle tenu les 20 et 21 novembre à Tunis. La sécurité, face à la montée des tensions mondiales, a également été une thématique clé, intégrant une dimension industrielle et entrepreneuriale incontournable ».

Anne Guéguen rappellera également que ces initiatives ont bénéficié à 1 600 entreprises tunisiennes et françaises, ayant quelque 2 000 rendez-vous B2B, un résultat remarquable salué avec enthousiasme.

Par ailleurs, quinze entreprises françaises ont pu être accompagnées dans leur implantation locale en Tunisie grâce à des prestations sur mesure — un service phare de Business France.

La création du Club IA France-Tunisie, en partenariat avec la CDC et la French Tech, a permis de signer trois accords importants avec des acteurs clés de l’industrie tunisienne. D’autres événements dédiés à l’IA, à Tunis ou à Sousse, ont renforcé la visibilité et la dynamique d’investissement autour de ce secteur, au cœur des stratégies économiques.

“L’année 2025 s’est aussi illustrée par des temps forts, notamment le Forum d’affaires Tunisie-France du 28 octobre à Paris, qui a réuni 250 chefs d’entreprise des deux rives, marquant un succès unanime. La création du Club IA France-Tunisie, en partenariat avec la CDC et la French Tech, a permis de signer trois accords importants avec des acteurs clés de l’industrie tunisienne. D’autres événements dédiés à l’IA, à Tunis ou à Sousse, ont renforcé la visibilité et la dynamique d’investissement autour de ce secteur, au cœur des stratégies économiques“.

La Tunisie sacrée premier investisseur africain en France

Concernant l’investissement, Anne Guéguen souligne que 21 projets tunisiens en France ont été accompagnés en 2025, dont 13 déjà concrétisés, créant 191 emplois. Ces chiffres confirment la Tunisie comme premier investisseur africain en France pour la sixième année consécutive.

Sur le plan régional, la diplomate française indique : “Les échanges continuent également de se renforcer. Le déplacement récent dans la région, ainsi que les missions menées par la Chambre de commerce française auprès des régions françaises, illustrent la volonté d’intensifier les flux d’affaires et les coopérations territoriales. Ces résultats témoignent de la solidité de notre relation économique bilatérale. Avec environ 11,5 milliards d’euros de volumes d’échanges entre les deux pays. Ce qui fait de la France un partenaire économique majeur pour la Tunisie“.

170 000 emplois créés par des entreprises française en Tunisie

“Ce volume représente un chiffre significatif qui continue de progresser malgré un contexte mondial tendu, ajoute Mme Guéguen. Plus de 1 600 entreprises à participation française sont implantées en Tunisie et génèrent près de 170 000 emplois, ce qui souligne l’importance de ces liens. En retour, la Tunisie confirme également son rôle d’investisseur en France, consolidant cette relation bilatérale“.

Toutefois, ces bons résultats ne doivent pas freiner notre ambition d’aller encore plus loin en 2026. Business France entend accélérer le développement des coopérations en renforçant les partenariats stratégiques et en ancrant son action dans une logique de coopération triangulaire, avec la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique, et la France vers l’Europe. “ Cette stratégie se déploiera à travers des projets emblématiques dans des secteurs clés tels que l’industrie, l’intelligence artificielle, la santé, l’agroalimentaire, l’éducation et la sécurité “, poursuit-elle.

Business France entend accélérer le développement des coopérations en renforçant les partenariats stratégiques et en ancrant son action dans une logique de coopération triangulaire, avec la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique, et la France vers l’Europe.

Un point essentiel a été soulevé : les ressources humaines sont un levier fondamental pour porter ces projets, et la Tunisie comme la France disposent d’atouts majeurs en la matière. “La Tunisie et la France, par leurs dynamiques industrielles et entrepreneuriales, partagent un intérêt mutuel à renforcer ensemble ce partenariat, avec l’espoir qu’en 2026 nous puissions encore amplifier cette belle coopération“, a-t-elle conclu.

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Gabon : simplification du visa avec l’e-Visa dès décembre 2025

01. Dezember 2025 um 16:24

À partir de décembre, le Gabon lancera la modernisation de son système d’e-Visa en intégrant un paiement électronique, en partenariat avec MaDigiPaie. Les voyageurs pourront désormais régler leurs frais de visa en ligne, mettant ainsi fin à l’obligation de payer en espèces à l’aéroport. Actuellement, bien que la demande de visa soit déjà disponible sur le portail evisa.dgdi.ga, le paiement se fait encore en liquide à l’arrivée. Cette initiative vise à simplifier le processus, réduire les files d’attente et aligner le Gabon sur les standards internationaux. Le ministère de l’Économie numérique a confirmé la collaboration avec des opérateurs de paiement mobile tels qu’Airtel Money, Moov Money et Clikpay Money. Ce projet fait partie d’une vaste réforme de modernisation des services publics, incluant l’identité numérique nationale et la promotion de la préférence nationale.

gabon evisa
 Source: Portail Officiel du Gouvernement Gabonais

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Sommet UA-UE à Luanda : l’Afrique, clé oubliée de la sécurité internationale

28. November 2025 um 10:03

L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sont réunies en sommet – le 7ème du genre – les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, en Angola.

Au menu de cette rencontre, la coopération tous azimuts, la paix, la migration, la réforme du multilatéralisme, etc., entre l’l’Afrique et l’Europe. Disons-le tout de suite, le bilan reste mitigé, car sans décision majeure. Mais des promesses importantes ont pu tout de même émerger.

A cette occasion, le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une coopération stratégique et structurée entre l’Afrique et l’Europe pour répondre aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, rapporte la presse togolaise. Il a insisté sur l’urgence de bâtir un partenariat capable d’affronter la montée des tensions internationales, la fragmentation politique et les menaces hybrides.

A cet égard, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents n’ont pas manqué de rappeler que « la paix est désormais un enjeu global, menacé par l’instabilité, les conflits et la défiance entre les puissances ». En ce concernant les conflits sur le continent, il a été largement souligné que les États africains ont « la première responsabilité » de garantir la sécurité sur leur sol. Toutefois, cette stabilité est indissociable de celle du reste du monde. D’ailleurs, que l’avenir de l’Europe et celui de l’Afrique sont « mutuellement liés », ajoute le président Gnassingbé.

Le dirigeant togolais a également plaidé pour une réforme profonde du multilatéralisme. Tout en jugeant le système actuel insuffisamment représentatif et incapable d’anticiper les crises. Il faut donc un nouvel ordre international qui soit plus équitable, reposant sur la coopération plutôt que sur les rapports de force.

Appel à la création d’une structure de paix entre l’Afrique et l’Europe

Sur le plan opérationnel, il a été proposé la création d’une architecture de paix conjointe UA–UE, mieux adaptée aux menaces contemporaines. A savoir celles qui reposent sur : le terrorisme, la cybercriminalité, la désinformation ou l’insécurité maritime. Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer et d’impliquer pleinement la jeunesse africaine dans cette dynamique, parce qu’aucune paix durable ne peut être imposée « sans transmission et apprentissage ».

En outre, notons que le sommet de Luanda a permis de consolider un partenariat renouvelé entre l’Union africaine et l’Union européenne. Et ce, en particulier autour de la stratégie d’investissement “Global Gateway“, dotée de 150 milliards d’euros pour l’Afrique. Les priorités communes incluent la transformation locale des ressources naturelles, le renforcement de la coopération sécuritaire, la gestion concertée des migrations et l’accélération de la transition durable face au changement climatique.

Ce 7ᵉ sommet marque ainsi une étape majeure dans la définition d’une vision géostratégique commune, où Africains et Européens entendent construire un avenir plus stable, plus équitable et davantage fondé sur des intérêts partagés.

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Tunisie-Allemagne : Un nouveau partenariat pour accélérer la modernisation industrielle

20. November 2025 um 14:13

Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques (CETIME) et la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK) ont signé un accord stratégique pour accompagner les entreprises tunisiennes et allemandes vers une industrie plus innovante, plus durable et plus compétitive.

L’entente, conclue mardi, couvre la transition écologique, l’Industrie 4.0, les énergies renouvelables et la formation professionnelle, avec l’objectif affiché d’accélérer la modernisation du tissu industriel tunisien.

Un accord pour accélérer la transition écologique et numérique

Le partenariat CETIME–AHK s’articule autour de plusieurs axes : appui aux entreprises dans la réduction de leur empreinte énergétique, développement de projets dans l’Industrie 4.0, la mécatronique, la maintenance industrielle et la mobilité électrique, ainsi que renforcement de la formation aux normes et technologies industrielles avancées.

Selon le directeur général du CETIME, Noureddine Guizani, l’objectif est clair : mettre l’expertise technique tunisienne au service des entreprises allemandes implantées dans le pays, tout en consolidant les capacités des entreprises locales, rapporte l’Agence TAP. Il a souligné que cette coopération constitue un levier déterminant pour soutenir la montée en gamme des industries mécaniques et électriques.

Pour le directeur général de l’AHK, Jörn Bousselmi, l’accord permettra aux entreprises tunisiennes d’accéder plus facilement aux certifications européennes, aux standards technologiques allemands et aux solutions industrielles innovantes. Il a insisté sur l’importance de ce partenariat pour renforcer la compétitivité des filières et consolider les relations économiques bilatérales.

Nouveaux projets, partage d’expertise et montée en compétences

L’accord prévoit l’échange d’informations techniques, l’organisation de formations spécialisées, la conception de programmes communs et le lancement de projets pilotes dans les énergies renouvelables. Il met également l’accent sur la compréhension du cadre législatif tunisien, un volet souvent décisif pour les investisseurs étrangers.

Les deux institutions ambitionnent ainsi de faciliter l’intégration des technologies émergentes dans les entreprises tunisiennes, notamment l’automatisation, la digitalisation des processus et le développement de chaînes de valeur basées sur l’efficacité énergétique.

Une coopération qui vise l’attractivité et la compétitivité

Au-delà des aspects techniques, le partenariat entend renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs allemands, déjà fortement présents dans les industries mécaniques et électriques.

L’amélioration du climat d’affaires et la mise en avant de projets innovants doivent permettre, selon les deux parties, d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration dans le cadre de la transition énergétique et numérique du pays.

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La Chine voit en la Tunisie une passerelle stratégique vers l’Afrique

24. Oktober 2025 um 19:23

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a affirmé que la Tunisie occupe une position stratégique unique pour investir dans le continent africain. Il a salué le potentiel industriel et le capital humain du pays, considérés comme des atouts majeurs pour renforcer la coopération sino-africaine.

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Wan Li est revenu sur la visite du président Kaïs Saïed à Pékin en mai 2024, un moment qu’il a décrit comme un tournant dans les relations bilatérales. Cette visite s’était conclue par la signature d’un partenariat stratégique entre les deux pays, marquant une volonté d’approfondir la coopération politique, économique et technologique, précisant que :

« Les deux parties ont haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé et se sont engagées à accélérer la mise en œuvre des accords conclus ».

Vers une coopération trilatérale Tunisie–Chine–Afrique

L’ambassadeur a souligné que Pékin souhaite désormais aller plus loin en associant la Tunisie à ses initiatives africaines. « La Chine est prête à travailler avec la Tunisie pour développer des coopérations avec d’autres pays africains et explorer les perspectives d’une coopération trilatérale », a-t-il déclaré.

Cette approche s’inscrit dans la continuité du Forum Tunisie–Chine–Afrique sur le développement médical, prévu pour novembre prochain à Tunis. Cet événement se veut un modèle de collaboration entre la Chine et l’Afrique, s’appuyant sur l’expertise tunisienne dans le domaine de la santé et la volonté commune de promouvoir des partenariats durables dans les secteurs sociaux et technologiques.

Un avenir commun à construire

Pour Wan Li, la modernisation est un objectif partagé par la Chine et l’Afrique, représentant plus de 2,8 milliards de personnes aspirant à un avenir meilleur. Il a insisté sur le fait que « le développement de la Chine contribue à celui de l’Afrique », et qu’il s’agit d’un moteur de prospérité mutuelle fondé sur la solidarité et les bénéfices partagés.

« Le développement de la Chine a toujours été bien accueilli par les peuples africains, car il favorise une croissance commune et un partenariat équilibré », a-t-il ajouté.

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Coopération suisse en Tunisie : 7 000 bénéficiaires de formations et plus de 14 000 emplois créés

26. September 2025 um 13:01

La coopération suisse en Tunisie continue de porter ses fruits. Selon Fabrizio Poretti, directeur de la coopération suisse à Tunis, près de 7 000 personnes ont bénéficié de programmes de formation financés par la Suisse, visant principalement à renforcer l’employabilité et à favoriser la création d’emplois.

Invité vendredi 26 septembre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Buratti a rappelé que la Suisse compte 103 entreprises installées en Tunisie, opérant dans divers secteurs, notamment l’industrie manufacturière. Ces sociétés offrent à elles seules plus de 14 000 postes de travail.

Il a également souligné que le programme de développement et de coopération tuniso-suisse, lancé en 2014 pour une durée de dix ans, s’achève cette année. Un nouveau cycle couvrant la période 2025-2028 a été mis en place, axé sur le développement économique, tout en veillant à un équilibre entre dimensions économique et sociale.

Des investissements qui comptent

De son côté, Ahlem Haj Ammar, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, a précisé que les entreprises helvétiques se classent au dixième rang en Tunisie en matière d’investissements directs étrangers, mais occupent la cinquième place en termes de création d’emplois.

Elle a cité l’exemple d’une société suisse installée de longue date en Tunisie dans le secteur des matériaux de construction, qui emploie à elle seule 3 000 travailleurs.

Avec de tels chiffres, la coopération économique tuniso-suisse confirme son rôle moteur, contribuant à la fois à l’attractivité du site tunisien et au renforcement du marché de l’emploi local.

Lire aussi : Pour moderniser son transport public, la Suisse offre 200 bus à la Tunisie

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

11. September 2025 um 20:20

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

    Lire aussi :

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    Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

    Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

    Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

    La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

    Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

    A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

    Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

    Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

    La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

    Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

    Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

    Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

    C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

    On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

    L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

    C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

    Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

    Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

    En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

    La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

    Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

    Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

    Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

    Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

    Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

    En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

    Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

    L’article Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ». est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

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