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Heute — 09. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Légère hausse de 1% de la production nationale d’électricité à fin mars 2025(Observatoire National de l’Energie)

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin mars 2025, une légère hausse de 1% pour se situer à 4211 Gigawatt-heure (GWh) (y compris autoproduction renouvelable) contre 4175 GWh, à fin mars 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré, par contre, une baisse de 2%. Ainsi, les achats d’électricité, principalement, de l’Algérie ont couvert 13% des besoins du marché local, à fin mars 2025.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 95% de la production nationale à fin mars 2025. L’électricité produite à partir de gaz naturel a enregistré une quasi stabilité.

La production d’électricité à partir des énergies renouvelables s’est située à 5,5%.

Par ailleurs, environ 300 MW de toitures photovoltaïques ont été installés à fin 2024, dans le secteur résidentiel et 323 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 125MW dans les secteurs industriels, tertiaire et agriculture. La pointe a enregistré une hausse de 5% pour se situer à 3211 MW, à fin mars 2025 contre 3073 MW, à fin mars 2024.

Baisse de 2% des ventes d’électricité à fin mars 2025 :

Les ventes d’électricité ont enregistré une baisse de 2% entre fin mars 2024 et fin mars 2025. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 15%, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une baisse de 3%.

Pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 62% de la totalité de la demande des clients haute tension (HT) et moyenne tension (MT), à fin mars 2025. La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes principalement le pompage agricole (-13%), les industries métallurgiques de base (-6%) et les industries du textile et de l’habillement (-6%) contre une hausse des ventes du l’industrie du papier et de l’édition (+22%) et l’industrie chimique et du pétrole (+6%).

Avec TAP

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Baisse de 5 pc de la production de pétrole brut à fin mars 2025

La production nationale de pétrole brut s’est située à 328 kilotonnes (kt), à fin mars 2025, soit une baisse de 5 % par rapport à la même période 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs à savoir : Ashtart (-15 %), Miskar (-32 %), El Hajeb/Guebiba (-11 %), Hasdrubal (-15 %), Nawara (-21 %) et Gherib (-17 %).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une amélioration de production à savoir El Borma(+15 %), M.L.D (+24 %) et Adam (+3 %). La moyenne journalière de la production de pétrole a régressé de 32,2 mille barils/j, à fin mars 2024 à 27,2 mille barils/j, à fin mars 2025.

La demande nationale de produits pétroliers, a enregistré entre fin mars 2024 et fin mars 2025, une quasi stabilité pour se situer à 1093 ktep.

L’observatoire a fait état d’une hausse des essences de 3 % et du jet d’aviation de 10 %. Par contre la demande du Fuel a enregistré une diminution de 35 %, aussi le gasoil de 3 %.

S’agissant de la structure de la consommation de produits pétroliers, elle n’a pas connu de changement significatif, entre fin mars 2024 et fin mars 2025, à l’exception de quelques produits notamment le fuel dont sa part est passée de 4 % à 3 %, le gasoil (de 45% à 44 %), durant la même période et le jet d’aviation(de 4 % à 5 %).

Pour ce qui est des carburants routiers, leur consommation a connu, à fin mars 2025, une légère baisse de 1 % par rapport à la même période de l’année écoulée. Elle représente 62 % de la consommation totale des produits pétroliers.

La consommation de GPL a enregistré, à fin mars 2025, une hausse de 8 % par rapport à la même période 2024.

En ce qui concerne le coke de pétrole (produit utilisé exclusivement par les cimenteries (substituable par le gaz naturel et le fuel lourd), sa consommation a enregistré une quasi stabilité entre fin mars 2024 et fin mars 2025.

Pour la consommation de jet aviation, elle a enregistré une hausse de 10%, à fin mars 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Avec TAP

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ARP: Décès du député Nabih Thabet

Le député et président de la commission de la santé, Nabih Thabet est décédé vendredi, annonce un communiqué publié par l’ARP.

Le défunt est élu de la circonscription Degache-El Hamma du Jerid-Tamaghza, dans le gouvernorat de Tozeur.

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Kébili : l’écolier Elyes Maâli deuxième au championnat du monde de calcul mental

L’écolier tunisien Elyes Maâli a réussi à décrocher la deuxième place au championnat du monde de calcul mental organisé, en début de ce mois, à Taiwan avec la participation de vingt pays.

La coordinatrice de l’équipe nationale de calcul mental, Wided Abdelkader, a indiqué, vendredi 9 mai, à l’agence TAP que la Tunisie a été représentée par quatre prodiges, dont Elyes Maâli qui a obtenu la deuxième place avec un score de 430 points.

Elle a ajouté que le finaliste Elyes Maâli, inscrit en 4e année dans une école privée à Kébili, a pris part à cette compétition internationale après avoir réussi à atteindre la phase éliminatoire tenue en Turquie.

Le championnat du monde de calcul mental se déroule en six groupes de 150 participants. Chaque candidat doit résoudre cinquante épreuves mathématiques en deux minutes, puis cinquante autres en trois minutes.

Le classement final se base sur le total des points obtenus par chaque matheux.

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Un bénéfice de 13,9 MDT en 2024 pour la SOTUVER

09. Mai 2025 um 12:58

La SOTUVER a dégagé un bénéfice de 13,9 millions de dinars (MDT) au terme de l’exercice 2024; contre 38,2 MDT l’année précédente.

L’année 2024 a été principalement marquée par la baisse des revenus de l’entreprise SOTUVER. Et ce, avec un chiffre d’affaires, au 31 décembre 2024, de 100,8 MDT contre 166 MDT au 31 décembre 2023. Soit une régression de 39 %. Cette baisse s’explique par l’arrêt du four 2 pour une période de quatre mois (d’avril à juillet 2024), suite à la révision programmée.

Les indicateurs d’activité au quatrième trimestre de 2024 du spécialiste de l’emballage en verre montrent que la valeur de la production a totalisé 116 millions de dinars; contre 175 millions de dinars en 2023. Ce qui correspond à une baisse de 34 %.

En outre, la SOTUVER réalise un résultat d’exploitation de 23,6 MDT en 2024; contre près de 45 MDT l’année précédente. C’est-à-dire un repli de près de 47 %.

Parallèlement, les charges financières nettes ont augmenté, passant de 10,1 à 13,6 MDT, en raison de l’augmentation des intérêts des emprunts et de ceux des opérations de financements.

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Services : fin de course pour l’appli Bolt en Tunisie

09. Mai 2025 um 12:56

Une page se tourne en Tunisie dans l’utilisation de l’application Bolt. Radiée le 24 mars 2025 du registre des entreprises en Tunisie, l’application continuait tout de même de fonctionner normalement.

Mais cela c’était avant. En effet, Bolt a été suspendue, et de manière définitive, ce vendredi 9 mai 2025. Car, en dépit de la saisie de ses comptes bancaires et l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre, Bolt avait continué de fonctionner.

Désormais, dès qu’un utilisateur tente de lancer l’application, voici le message qui s’affiche sur son écran : « Bolt n’est pas encore disponible ici ». C’est ce que rapporte un site de la place.

A cet égard, l’entreprise Bolt est accusée de « fraude fiscale et de blanchiment d’argent ». Des accusations qu’elle a toujours niées. Son management assurant, dans un communiqué, avoir toujours « respecté scrupuleusement la législation tunisienne ».

Pourtant, malgré la saisie de ses comptes bancaires et l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre, Bolt ne s’était pas arrêté de fonctionner. Ce ne sera dorénavant plus le cas avec cette décision définitive. Alors ne vous laissez pas tromper par des chauffeurs de taxis peu scrupuleux qui vous proposeraient des tarifs basés sur cette application de transport à la demande. Ce ne serait que de la pure arnaque, passible de poursuites.

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Le Bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars pour la première fois depuis février

09. Mai 2025 um 12:45

Les données de Binance ont montré jeudi 8 mai que le prix du Bitcoin a augmenté de 3,01 % au cours de la séance de négociation, atteignant 100 710 dollars, suite à l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le Bitcoin, a poursuivi ses forts gains de la session précédente, soutenue par des nouvelles positives concernant le début des négociations commerciales entre Washington et d’autres pays sur les tarifs douaniers.

Le Bitcoin avait atteint un niveau record de 109 241 $ le 20 janvier, alimenté par l’optimisme concernant le soutien de Trump aux crypto-monnaies. Cependant, avec l’annonce par ce dernier des tarifs douaniers, le prix du Bitcoin a chuté de près de 32 % par rapport à son plus haut historique, à moins de 75 000 dollars début avril.

Le Dr Mohamed Abdel-Mottaleb, associé directeur de X-pay, a déclaré que la raison de la hausse des crypto-monnaies, et du Bitcoin en particulier, est la clarté entourant les tarifs imposés par les États-Unis sur leurs importations et l’annonce du début d’un dialogue entre Washington et Pékin, qui rassure les marchés et réduit le risque de hausse de l’inflation.

Il a ajouté que les facteurs à l’origine de la montée en puissance des crypto-monnaies sont tous liés à l’économie. Tout en soulignant l’intérêt institutionnel important pour le marché des crypto-monnaies depuis le début de 2024. Cela était dû à la présence d’ETF, ainsi qu’à certains changements dans la législation comptable aux États-Unis, permettant aux entreprises d’inclure les crypto-monnaies dans leurs livres et bilans.

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Réforme du CSP en Tunisie : attention danger… pour les femmes !

09. Mai 2025 um 11:44

Le juge administratif Omar Oueslati met en garde contre un projet de loi visant à modifier le Code du statut personnel (CSP), estimant qu’il constitue une menace pour les droits acquis des femmes en Tunisie.

Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, Omar Oueslati, juge du tribunal administratif, a exprimé son opposition au projet de réforme du Code du statut personnel (CSP), estimant que celle-ci représente un recul grave pour les acquis de la femme tunisienne et une atteinte aux fondements de l’État civil. Le juge s’alarme notamment de la proposition visant à confier la compétence du divorce par consentement mutuel aux adoul (notaires), en dehors du cadre judiciaire.

Selon lui, cette modification pourrait entraîner une perte de protection légale pour les femmes, en particulier dans les relations déséquilibrées où le soutien judiciaire est essentiel. En retirant le divorce du contrôle des tribunaux, il estime qu’on ouvre la porte à des abus, à des situations d’injustice et à une insécurité juridique accrue, notamment sur les plans financier et social.

Le magistrat souligne qu’une telle réforme affaiblit les garanties offertes par les procédures actuelles, qui placent le divorce sous supervision judiciaire. Il appelle à maintenir le divorce par consentement mutuel sous l’égide des juges de la famille, dans le cadre de procédures urgentes. Ce qui garantirait à la fois efficacité et protection.

Par ailleurs, le juge plaide pour que toute réforme du CSP intègre une égalité totale dans l’héritage entre les sexes, conformément aux principes constitutionnels. Il note aussi que le projet de loi actuel omet de modifier l’article 40 de la loi sur l’état civil, qui impose l’enregistrement judiciaire des décisions de divorce. Ce qui rend la réforme juridiquement incohérente.

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Le cri d’alarme du Pr Mohamed Louadi : comment l’IA tue notre capacité à penser ?

09. Mai 2025 um 11:20

« Et si l’intelligence artificielle nous rendait… moins intelligents ? » C’est le paradoxe glaçant que dévoile le Pr Mohamed Louadi, professeur à l’ISG, dans une interview percutante sur RTCI ce 9 mai 2025. Alors que l’IA génère des réponses en un clic, l’universitaire alerte : nous sommes en train de perdre l’art du questionnement, cette étincelle qui a toujours propulsé l’humanité.

Le Pr Mohamed Louadi a ouvert son intervention par une analogie musicale éloquente, comparant l’évolution des modes d’apprentissage à la disparition des soirées dansantes des années 1960-1970. « À l’époque, un morceau de neuf minutes permettait des rencontres, des échanges, une construction progressive de la relation. Aujourd’hui, nous zappons d’une réponse à l’autre sans jamais prendre le temps de comprendre. »

Cette métaphore illustre un phénomène plus large : le déclin de la patience cognitive. L’universitaire rappelle que les anciennes générations apprenaient par cœur les tables de multiplication, exercice aujourd’hui rendu obsolète par les calculatrices. « Nous avons externalisé notre mémoire. Pire : nous perdons la capacité même de mémoriser. » Cette tendance s’accélère avec les chatbots comme ChatGPT, où lesvétudiants « réussissent moins bien à long terme parce qu’ils ne retiennent rien », selon une étude de mars 2025 citée par M. Louadi.

L’urgence éducative : réapprendre à questionner dans un monde de réponses toutes faites

Le cœur de l’intervention a porté sur ce que M. Louadi nomme « la crise existentielle de la question ». Avec Google, Wikipédia et l’IA générative, « les réponses sont devenues un bien gratuit, mais la vérité, elle, devient de plus en plus chère ». L’universitaire établit un parallèle historique saisissant :

« Socrate craignait que l’écriture ne tue la mémoire. Les Arabes ont résisté à l’imprimerie par peur de perdre l’art de la transmission orale. Aujourd’hui, nous devons résister à la tentation de déléguer notre curiosité aux machines. »

Le phénomène du prompt engineering (l’art de formuler des requêtes pour l’IA) symbolise cette inversion des valeurs : « Avant, c’était à la machine d’apprendre notre langage. Maintenant, c’est à nous d’apprendre le sien. C’est une capitulation intellectuelle. »

Le paradoxe ultime : une humanité dépassée par ses propres créations ?

En conclusion, le Pr Louadi a abordé la question brûlante de la superintelligence artificielle (AGI). Tout en rejetant l’idée d’une IA dotée de conscience (« C’est de l’anthropomorphisme naïf »), il met en garde contre ses dangers indirects : « Le vrai problème n’est pas que la machine devienne intelligente, mais que l’humain renonce à l’être. Quand un algorithme de TikTok décide à notre place quelle vidéo regarder ensuite, quand ChatGPT rédige nos mails avant même que nous ayons formulé notre pensée, nous sortons progressivement de la boucle cognitive. »

Sa solution? Un retour aux fondamentaux : cultiver la curiosité infantile (« Un enfant qui demande pourquoi le ciel est bleu fait œuvre de philosophe »); valoriser les questions sans réponses immédiates; et surtout, « réapprendre à vivre avec l’incertitude – cette compétence que les machines ne maîtriseront jamais. »

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Médiation chinoise dans le conflit russo-ukrainien ?

09. Mai 2025 um 11:06

Le président américain Donald Trump a déclaré, le 8 mai, qu’il pourrait solliciter la médiation chinoise pour faciliter la paix entre la Russie et l’Ukraine. Il estime que Pékin pourrait contribuer à rapprocher les positions de Moscou et de Kiev, rendant ainsi possibles les négociations de paix.

A une question d’un journaliste qui lui demandait s’il pouvait recourir à la médiation chinoise pour l’aider à combler le fossé entre la Russie et l’Ukraine, Trump a répondu: « Je pense que oui ».

A noter par ailleurs que les relations entre Washington et Pékin se sont récemment tendues suite à la décision de Trump d’imposer des droits de douane élevés, allant jusqu’à 145 %, sur les produits chinois. Il a invoqué des préoccupations de sécurité nationale et de déséquilibre commercial pour justifier cette décision.

Pékin accuse Washington de « harcèlement économique », en ripostant par des droits de douane de 125 % sur toutes les importations américaines et en instaurant des contrôles à l’exportation.

Trump a exprimé jeudi l’espoir que les deux pays parviendront à résoudre leurs différends et à conclure un accord bénéfique pour les deux parties. Le ministère chinois du Commerce a déclaré la semaine dernière qu’il étudiait la possibilité de négociations commerciales avec les États-Unis, mais a réaffirmé que Washington devait faire preuve de « sincérité » en supprimant ses droits de douane s’il souhaite un dialogue constructif.

La déclaration de Trump est intervenue alors que le président chinois Xi Jinping est en visite en Russie, aux côtés d’une trentaine de dirigeants mondiaux à Moscou pour commémorer le 80ème anniversaire de la victoire de la Russie sur l’Allemagne nazie.

Avant les entretiens, Xi Jinping a salué les relations étroites entre les deux pays. La Chine est prête à « assumer conjointement avec la Russie, en tant que grandes puissances mondiales et membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, une responsabilité particulière » face aux « tendances négatives, aux actions unilatérales et à la coercition fondée sur le pouvoir dans le monde », a-t-il déclaré.

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Les exportations chinoises ont bondi de 8 % en avril

09. Mai 2025 um 10:30

Les exportations chinoises ont progressé de 8,1 % sur un an en avril. Tandis que les importations ont reculé de 0,2 %. C’est ce qu’il ressort des données douanières publiées ce vendredi 9 mai; contrairement à ceux qui tablaient sur un ralentissement beaucoup plus marqué des échanges commerciaux.

Les nouvelles données font suite à une hausse de 12,4 % des exportations chinoises en glissement annuel en mars, lorsque les usines chinoises ont accéléré leurs expéditions avant l’entrée en vigueur, le 9 avril, des droits de douane de 145 % imposés par le président américain Donald Trump sur les produits chinois.

Quant aux importations, elles avaient chuté de 4,3 % en mars.

La Chine a riposté aux droits de douane américains en portant à 125 % ses taxes sur les importations américaines. Cette guerre commerciale, menée de manière réciproque, menace les exportations chinoises, qui constituaient l’unique point positif de la reprise économique post-pandémique, pourtant inégale, du pays.

A noter que des responsables des deux pays se rencontrent ce week-end en Suisse pour entamer des négociations commerciales.

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Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique

09. Mai 2025 um 10:22

Alors que le paysage financier mondial se redessine à coups de technologies émergentes, les banques tunisiennes vinent, elles aussi, leur propre révolution discrète. Dans les coulisses du secteur bancaire, un rééquilibrage s’opère entre les instruments de paiement historiques et les nouvelles solutions digitales. C’est ce que révèle Mohamed Nakhili, professeur en droit bancaire, qui dresse le portrait d’un système en pleine mutation, oscillant entre résurgence des lettres de change et montée en puissance des moyens de paiement électroniques.

Ce qui semblait relégué au passé fait aujourd’hui un retour remarqué : la lettre de change, cet instrument classique de crédit à paiement différé, regagne du terrain. Invité récemment sur les ondes d’Express FM, Mohamed Nakhili a dévoilé une statistique révélatrice : les lettres de change ont connu une hausse de 3,6 % en un an, avec près de 15 000 documents quotidiens, principalement entre entreprises.

Cette résurgence ne relève pas d’un simple attachement à la tradition. Elle découle, selon l’expert, d’un durcissement législatif encadrant les chèques, désormais limités dans leur usage et interdits comme garanties. Confrontées à ces nouvelles contraintes, de nombreuses entreprises ont redécouvert les vertus pratiques de la lettre de change, notamment pour gérer des paiements différés ou échelonnés. Plus qu’un simple outil, elle devient un levier de souplesse dans un contexte économique tendu.

Une mécanique juridique qui rassure les créanciers

Au-delà de son rôle dans les transactions commerciales, la lettre de change s’impose également comme un outil juridique redoutablement efficace, pour peu que les délais soient respectés. En cas de non-paiement, le bénéficiaire peut initier une procédure de protestation auprès d’un huissier dans les 48 heures. S’ensuit une ordonnance de paiement, exécutable dans les 24 heures.

Mais ce dispositif rigoureux ne tolère aucun retard. Si la banque ne notifie pas le défaut de paiement dans les délais, le créancier perd l’accès à cette procédure accélérée et se voit contraint d’engager une action judiciaire classique, bien plus longue. Une précision cruciale, martelée par M. Nakhili, pour souligner la rigueur de cette architecture légale.

Un cadre légal en pleine évolution

Conscient de la nécessité d’adapter le droit aux réalités du terrain, plusieurs députés ont récemment proposé de réformer l’article 286 du Code de procédure civile et commerciale. Objectif : renforcer la force exécutoire des lettres de change et accélérer leur mise en œuvre.

Pour notre spécialiste, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système de paiement en Tunisie. Car si la lettre de change refait surface, elle ne constitue qu’une pièce du puzzle.

En parallèle, les banques tunisiennes mènent une course à l’innovation pour séduire une clientèle de plus en plus connectée.

Les banques tunisiennes à l’heure de la concurrence numérique

Dans cette nouvelle ère, la digitalisation des paiements devient incontournable. Le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL), qui permet d’échelonner ses achats sur plusieurs mois, séduit de plus en plus les consommateurs. Contrairement aux cartes de crédit classiques qui offrent des délais bien plus longs, le BNPL propose un compromis souple, rapide et mieux adapté à certains profils d’acheteurs.

À cela s’ajoute le virement bancaire que M. Nakhili décrit comme « une alternative de plus en plus populaire pour sécuriser les transactions entre partenaires économiques ». Il observe une hausse constante dans leur usage, y compris pour des opérations basées sur la confiance plutôt que sur des contrats formels.

Vers une stratégie nationale du paiement numérique

L’expert insiste aussi sur l’importance croissante des cartes électroniques, aujourd’hui plafonnées à 1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Un plafond que les autorités s’efforcent de relever, en développant — avec l’appui du ministère des Technologies de la communication, du ministère des Finances et de la Banque centrale — un nouveau système de cartes à usage international.

Pour M. Nakhili, ce chantier est stratégique : il conditionne la capacité de la Tunisie à rattraper son retard et à se positionner comme un acteur crédible dans l’économie numérique. Le pays, dit-il, pourrait même suivre la trajectoire de l’Inde, devenue une référence mondiale dans l’architecture des paiements dématérialisés.

Une révolution discrète mais décisive

Derrière les chiffres et les mécanismes juridiques, c’est une transformation de fond qui se joue. Entre résilience des instruments traditionnels et percée du digital, le système bancaire tunisien cherche un équilibre. Reste à savoir si la législation saura suivre le rythme et créer un cadre suffisamment souple pour accompagner, sans freiner, cette double dynamique.

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Washington et Moscou étudient les moyens de rétablir les flux de gaz russe vers l’Europe

09. Mai 2025 um 10:07

Des responsables de Washington et de Moscou ont eu des discussions sur la contribution des États-Unis à la relance des ventes de gaz russe à l’Europe. C’est ce qu’ont déclaré, jeudi 8 mai à Reuters huit sources proches de ces discussions.

Des sources proches des discussions bilatérales ont déclaré que définir un rôle renouvelé pour Moscou sur le marché du gaz de l’Union européenne pourrait aider à consolider un accord de paix avec le président russe Vladimir Poutine.

Même si une grande partie de l’Europe a cherché des sources d’approvisionnement alternatives, certains acheteurs sont restés et les responsables de l’industrie affirment que d’autres pourraient revenir une fois qu’un accord de paix sera mis en œuvre.

Quant à la Russie, rien n’a autant nui à son économie que la perte de la majeure partie du marché européen du gaz il y a trois ans.

Aujourd’hui, la Russie fournit 19 % de la demande européenne, contre 40 % auparavant, principalement du gaz naturel liquéfié (GNL), dont une partie transite par la Turquie via le gazoduc TurkStream.

La participation américaine bénéficierait également à Washington, lui offrant la possibilité de voir et éventuellement de contrôler dans une certaine mesure les quantités de gaz naturel russe qui reviendront en Europe, ont indiqué deux sources diplomatiques et une source de la Maison Blanche.

Depuis 2022, l’Europe s’est tournée vers d’autres fournisseurs de gaz naturel, notamment les exportations américaines de gaz naturel liquéfié (GNL).

L’envoyé américain Steve Witkoff et l’envoyé d’investissement de Poutine, Kirill Dmitriev, ont discuté du gaz dans le cadre des pourparlers de paix en Ukraine, ont indiqué deux des huit sources. « Actuellement, il n’y a pas de telles discussions », a déclaré le Fonds d’investissement direct russe, dirigé par Dmitriev, dans un communiqué à Reuters.

Quant à la manière dont les Américains pourraient s’impliquer, cinq sources ont déclaré que les discussions à ce jour ont porté sur la possibilité pour les investisseurs américains de prendre des participations dans le gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne, ou dans le gazoduc traversant l’Ukraine, ou dans Gazprom lui-même.

Lire aussi : Négociations secrètes entre Américains et Russes pour relancer Nord Stream 2

Les entreprises américaines pourraient également servir d’acheteurs, en achetant du gaz à Gazprom et en l’envoyant en Europe, notamment en Allemagne, ont indiqué les sources.

La Commission européenne a refusé de commenter. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a exprimé son opposition à un retour aux approvisionnements énergétiques russes. « Certains continuent de dire qu’il faut rouvrir le robinet du gaz et du pétrole russes. Ce serait une erreur historique et nous ne la laisserons jamais se produire », a-t-elle affirmé lors d’une séance du Parlement européen le 7 mai.

Bruxelles veut interdire les nouveaux accords sur le gaz russe d’ici fin 2025 et interdire les importations dans le cadre des accords existants d’ici fin 2027. Le plan, qui sera débattu le mois prochain, nécessitera l’approbation du Parlement européen et d’une majorité des États membres. La Hongrie et la Slovaquie ont exprimé leur opposition à cette démarche.

Trump a déclaré qu’il espérait un accord de paix pour l’Ukraine prochainement et s’attendait à ce que cela ouvre la voie à la Russie et à l’Ukraine pour faire des affaires importantes avec les États-Unis.

La Russie est prête à relancer immédiatement ses exportations de gaz naturel vers l’Europe s’il existe une volonté politique de le faire, a souligné Poutine.

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Analyse 2024 des résultats nets : le classement des 5 meilleures banques tunisiennes cotées

Le secteur bancaire a connu en 2024 une dynamique contrastée, marquée par des performances financières très inégales entre les établissements cotés à la Bourse de Tunis.

En tête du classement, la BIAT (Banque Internationale Arabe de Tunisie) confirme sa position dominante avec un résultat net de 357,8 millions de dinars, enregistrant une progression de 8 % par rapport à l’année précédente. Cette performance consolide le statut de la BIAT comme locomotive du secteur bancaire tunisien.

Derrière la BIAT, Attijari Bank et Amen Bank se distinguent également par leur solidité. Attijari Bank affiche un résultat net de 232,388 millions de dinars (+9,6 %), tandis qu’Amen Bank réalise une croissance impressionnante de 18 % pour atteindre 230 millions de dinars. La BNA (Banque Nationale Agricole) et la Banque de Tunisie complètent le top 5 avec respectivement 213,582 MTND, ( +  12,4 %) et 188,415  millions de dinars (10,6 %).

2024 en chiffres : les 5 banques cotées tunisiennes qui tirent leur épingle du jeu 

 

Résultats nets 2024 : le top 5 des banques cotées tunisiennes

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Appel à propositions pour le financement de projets de recherche conjoints tuniso-italiens

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) et le ministère de l’Université et de la Recherche (MUR) de l’Italie annoncent le lancement d’un appel à propositions conjoint pour l’année 2025.

Selon l’annonce publiée sur le site web du ministère tunisien de l’Enseignement supérieur, cet appel vise à renforcer les partenariats stratégiques entre les deux pays en finançant des projets de recherche transdisciplinaires d’excellence dans six domaines prioritaires : agri-Tech (y compris la santé et la sécurité alimentaire); applications des technologies de l’information et de la communication (TIC); économie bleue durable; sécurité énergétique; fabrication avancée; et patrimoine culturel.

L’appel à propositions est ouvert du 7 mai au 1er septembre 2025.

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Météo : baisse des températures ce 9 mai 2025

09. Mai 2025 um 06:40

Selon les prévisions de l’INM (Institut national de la météorologie), les températures seront en légère baisse, vendredi 9 mai 2025, et se situeront entre 16 et 23 °C.

Le ciel sera parfois très nuageux avec des pluies éparses au nord et localement au centre-ouest. Tandis qu’il sera partiellement nuageux dans les autres régions.

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Nouvelle condamnation de Ridha Charfeddine à trois ans de prison et 72 MDT d’amende

09. Mai 2025 um 08:27

Ridha Charfeddine, homme d’affaires et ancien député, a été condamné, jeudi 8 mai 2025, à trois ans de prison par la Chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du tribunal de première instance de Tunis.

En outre, il a écopé d’une amende de 72 millions de dinars (MDT), selon Mosaïque FM.

Pourquoi cette nouvelle condamnation ? Il s’agit d’une affaire de transfert de fonds à l’étranger, via un compte bancaire ouvert dans un pays européen visant à alimenter un autre compte basé dans un pays africain.

Rappelons par ailleurs que Ridha Charfeddine a récemment été condamné à 16 ans de prison dans l’ »affaire de complot contre la sûreté de l’État ». Il fait l’objet, depuis 2023, de plusieurs enquêtes pour « corruption, blanchiment d’argent, évasion fiscale et manipulation de marchés publics »…

Au total et en l’état actuel, l’homme d’affaires encourt 19 ans de prison.

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Le plaidoyer de Kaïs Saïed pour une véritable justice sociale en Tunisie

Le chef de l’État, Kaïs Saïed, en présidant, jeudi 8 mai, le Conseil des ministres, a appelé à la nécessité de mettre en place de nouvelles approches pour établir la justice sociale et rompre définitivement avec les inégalités sociales.

« Il ne peut y avoir de justice sociale sans une réelle réforme des politiques et des approches sociales soutenu. Il faut un État juste, un Etat de droit qui garantit une vie digne pour tous », a-t-il souligné.

Le président de la République a, dans ce sens, insisté sur l’impératif d’élaborer de nouvelles visions et de repenser les concepts.

Dans cette optique, la réunion du conseil des ministres a examiné un projet de décret relatif à la justice sociale portant sur les « travailleurs des chantiers ». En effet, cité dans un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a qualifié la situation des travailleurs de chantiers d' »injuste » et d' »inhumaine », au même titre que celle des chômeurs de longue durée.

Et le chef de l’Etat d’ajouter : « La Tunisie avance à pas sûrs, malgré ceux qui cherchent à attiser la situation dans le pays. Leurs manœuvres ont échoué (…) le peuple les a rejetés et l’Histoire les a déjà jugés, avant même la justice ».

Il a salué le sens du devoir et « la conscience profonde » des Tunisiens, soutenant que « le peuple ne pardonnera pas à ceux qui lui ont nui » par le passé.

Avec TAP

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Une tuniso-belge prend le contrôle financier de la BAD

09. Mai 2025 um 07:43

Afef Bouabene-Kallel, une tuniso-belge, vient d’être élue à la tête du Département du contrôle financier, avec le titre de « contrôleuse financière » de la Banque africaine de développement (BAD). Elle supervisera de ce fait l’ensemble des opérations financières de la Banque, en veillant au respect des normes internationales et à la production des rapports dans les délais impartis.

Cette experte-comptable a intégré le groupe de la BAD depuis 2005, en tant que comptable financière principale, avant de gravir les échelons pour diriger la Division des dépenses administratives, puis le Département du contrôle financier. Elle y gérait notamment la comptabilité des prêts, les politiques comptables, les décaissements, ainsi que les relations avec les auditeurs externes.

Suite à cette nomination, Afef Bouabene-Kallel siègera également dans plusieurs comités stratégiques, entre autres ceux liés à la gestion des risques, aux systèmes d’information et aux régimes de retraite et de santé.

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