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Gestern — 23. Oktober 2025Leconomiste Maghrebin

Un vent d’optimisme : la hausse des importations signale un regain d’activité économique

23. Oktober 2025 um 20:49

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a estimé que la hausse des importations des produits d’équipement de 22,1 %, à fin septembre 2025 (+1,2 % en 2024) et des produits intermédiaires de 5,4 %, durant la même période (-4,4 % en 2024), peut être expliquée par « l’augmentation de besoin en intrants nécessaires à la production », ce qui constitue « un signal prometteur de l’amélioration de la croissance économique de la Tunisie ».

« L’évolution de ces intrants traduit bien un passage d’une logique d’autosuffisance à une logique d’interdépendance où les importations sont à la fois un atout stratégique et un levier pour dynamiser les exportations», selon dans une note publiée jeudi, par l’IACE sous l’intitulé « Importations : les dessous d’un trend contrasté ».

L’Institut a fait état, de l’amélioration des indicateurs du secteur minier, notant que «la CPG ambitionne de porter la production à 5 millions de tonnes d’ici la fin de l’année». « Une reprise durable de la production du phosphate introduirait un soulagement significatif au solde commercial et pourrait même pallier le manque à gagner dû à d’éventuelles baisses du prix de l’huile d’olive…, la croissance soutenue de ce secteur à grand potentiel ne peut être espérée sans résoudre les tensions sociales, les problèmes de transport de la marchandise et les retombées écologiques qui font ravage dans les régions».

En fait, l’IACE a souligné que l’économie tunisienne, portée par la hausse des importations de biens d’équipement et la reprise du secteur minier « semble retrouver un souffle productif, malgré une vulnérabilité persistante aux aléas de la demande mondiale ».

Toutefois, l’Institut a appelé à la prudence car cet optimisme demeure fragile, étant donné qu’ «il pourrait rapidement s’éclipser si les vents de la conjoncture favorable se retournaient et si les prérequis d’une reprise pérenne ne sont pas satisfaits ».

Partant, il a considéré qu’il est impératif « d’accorder au secteur agricole l’importance qui lui est due, et d’accélérer la transition énergétique », afin de «garantir une performance durable».

Pour rappel, le déficit de la balance commerciale s’est encore creusé pour atteindre 16,728 milliards de dinars, au cours des neuf premiers mois de l’année 2025, contre 13,497 milliards durant la même période de 2024».

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40 % des dépenses de santé payées par les citoyens

23. Oktober 2025 um 20:22

Les Tunisiens assument plus de 40 % du coût de leur couverture sanitaire, un niveau jugé préoccupant par le président de l’Association tunisienne de médecine générale et de médecine de famille, Dr Habib Jerbi. S’exprimant à l’ouverture du congrès national de l’Association, organisé à Hammamet-Sud les 23 et 24 octobre, il a dénoncé une situation où les citoyens paient beaucoup, sans bénéficier pleinement des services de santé auxquels ils devraient avoir droit.

Malgré la part importante prise en charge par les ménages, de nombreux actes médicaux et prestations ne sont toujours pas couverts par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Selon le Dr Jerbi, cette défaillance prive une partie de la population de soins essentiels et accentue les inégalités d’accès à la santé. Il appelle à un renforcement des moyens financiers des caisses collectives afin que tous les Tunisiens puissent bénéficier des mêmes services médicaux, avec un niveau de qualité équitable.

Le président de l’Association a également évoqué un autre thème central du congrès : la rationalisation de la prescription et de la consommation des médicaments, conformément aux orientations du ministère de la Santé formulées le mois précédent. Il a insisté sur la nécessité pour les médecins de limiter leurs prescriptions aux médicaments indispensables et de sensibiliser les patients à éviter l’achat d’antibiotiques sans ordonnance.

Enfin, le Dr Jerbi a encouragé la préférence pour les médicaments fabriqués localement, estimant qu’il s’agit d’un levier à la fois économique et sanitaire pour la Tunisie. Selon lui, promouvoir la production nationale permettrait de réduire la dépendance aux importations tout en soutenant l’industrie pharmaceutique du pays.

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Déficit commercial : l’IACE pointe des déséquilibres persistants

23. Oktober 2025 um 18:36

Selon la dernière étude de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), intitulée « Importations : les dessous d’un trend contrasté », le déficit commercial de la Tunisie continue de creuser un fossé inquiétant. Sur les neuf premiers mois de 2025, celui-ci s’élève à 16,728 milliards de dinars, soit une augmentation de près de 3,2 milliards par rapport à la même période en 2024, d’après les chiffres de l’Institut national de la statistique (INS).

L’IACE met en évidence un phénomène double : une reprise soutenue des importations (+5,4 %) et une quasi-stagnation des exportations (+0,03 %), signe d’un déséquilibre structurel persistant dans l’économie nationale.

L’étude souligne que si la demande en produits alimentaires et énergétiques ralentit, les importations de biens intermédiaires et d’équipements industriels s’accélèrent. Cette tendance reflète un renouveau de la production nationale, mais dans un contexte encore fragile.

Le secteur agricole, par exemple, a permis un répit temporaire grâce à des récoltes abondantes et à la baisse des prix mondiaux, contribuant à un excédent alimentaire de 620 millions de dinars en septembre 2025. Les importations de céréales ont chuté de 3,5 %, et la collecte a atteint 11,78 millions de quintaux, un niveau record favorisé par des conditions climatiques favorables.

Dans le même temps, le secteur énergétique reste un point noir. La production de pétrole est tombée de 77 000 à 27 000 barils par jour depuis 2010, et celle du gaz a diminué de 9 %. La baisse des cours mondiaux du Brent (-15 %) et la dépréciation du dollar ont limité l’impact sur la facture énergétique, mais ces éléments conjoncturels ne suffisent pas à compenser la faiblesse structurelle.

L’espoir vient des biens de production

L’IACE souligne que les importations de produits intermédiaires ont progressé de 5,4 %, et celles de produits d’équipement de 22,1 %, reflétant un regain industriel tangible. Le secteur manufacturier, moteur des échanges (79 % des exportations, 71 % des importations), enregistre une reprise dans le textile, l’habillement et le cuir (+3,5 %) et dans les industries mécaniques et électriques (+15 %).

Le secteur minier suit également cette tendance : les importations de produits miniers et phosphatés ont bondi de 22,6 %, tandis que les exportations augmentent de 8 %. La production a atteint 1,8 million de tonnes au premier semestre, en hausse de 55 % par rapport à 2024, avec des ambitions de 5 millions de tonnes d’ici la fin de l’année, selon la Compagnie des Phosphates de Gafsa.

Des recommandations prudentes pour un redressement durable

L’étude de l’IACE met en garde contre un optimisme prématuré. La Tunisie reste vulnérable aux chocs externes, avec une concentration de partenaires commerciaux limitée et une spécialisation peu valorisée. Les experts recommandent de renforcer le secteur agricole, d’accélérer la transition énergétique et de diversifier les partenariats, tout en favorisant une montée en gamme dans les filières industrielles pour stabiliser durablement la balance commerciale.

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Nafaâ Laribi appelle à la défense des droits et à la transparence judiciaire pour Abir Moussi

23. Oktober 2025 um 16:44

Lors d’une conférence de presse, le 22 octobre 2025, le comité de défense de Maître Abir Moussi, soutenant qu’elle est détenue arbitrairement depuis octobre 2023, a exposé les graves irrégularités entourant sa détention. De même qu’il est revenu sur sa comparution prévue le 24 octobre 2025 devant le tribunal de première instance de Tunis.

Le post de Nafaâ Latibi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, évoque plus de 30 avocats qui ont déposé des recours contre des décisions ministérielles. Lesquelles, dixit l’intéressé, violent la Constitution et mènent à des promotions judiciaires illégales qui remettent en cause l’indépendance de la justice.

Dans ce contexte, le comité de défense dénonce la nullité du procès à venir du fait de la composition illégale de la chambre pénale. De même qu’il annonce sa demande officielle au Parlement pour qu’une séance plénière soit convoquée. Et ce, afin de dénoncer les violations du système judiciaire, fragilisant la légitimité républicaine.

Ainsi, les défenseurs rappellent que la détention de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, est illégale, sans mandat valable, ni jugement exécutoire. Ce qui constitue une infraction grave reconnue par un groupe de travail de l’ONU appelant à sa libération immédiate.

Ils réclament donc la publicité totale de l’audience, l’accès libre au tribunal pour la société civile; ainsi que la retransmission du procès à la télévision nationale.

Enfin, ils insistent sur l’importance d’assurer la sécurité et des conditions de transport adaptées à son état de santé fragile pendant ses déplacements judiciaires. Tout en impliquant la responsabilité directe des autorités pénitentiaires.

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Affaire du Groupe chimique : le procès en référé renvoyé au 13 novembre

23. Oktober 2025 um 16:09

Le tribunal de première instance de Gabès a décidé, jeudi, de reporter au 13 novembre prochain l’examen du recours en référé visant à suspendre l’activité de production du Groupe chimique tunisien (GCT) dans la région.

Selon Me Mounir Addouni, président de la section régionale de l’Ordre des avocats, ce report a été prononcé à la demande des avocats. Lesquels ont sollicité un délai supplémentaire pour la préparation de leurs plaidoiries. En effet, le 17 octobre, une plainte en référé avait été déposée pour réclamer la suspension immédiate des activités des unités polluantes du GCT à Gabès. Cette action en justice s’inscrit dans un contexte de forte mobilisation sociale, marquée par des manifestations devant le siège du gouvernorat appelant à l’arrêt définitif des activités de l’entreprise.

En outre, Me Addouni a indiqué que six personnes placées en garde à vue pour leur participation aux mouvements de protestation à Gabès ont comparu mercredi 22 octobre devant la chambre correctionnelle. Deux d’entre elles ont été condamnées à une amende de 500 dinars chacune. Tandis que l’audience concernant les quatre autres a été reportée au 3 décembre. Ces dernières comparaîtront en état de liberté.

Par ailleurs, quatre autres personnes, dont trois mineurs, ont été présentées devant le juge d’instruction et ont été maintenues en liberté. Trois individus supplémentaires doivent comparaître mercredi prochain devant la chambre correctionnelle pour participation à un rassemblement sur la voie publique jugé susceptible de troubler l’ordre public.

Toujours dans l’affaire du GCT, d’autres personnes, actuellement en garde à vue ou en comparution immédiate, devraient prochainement être présentées devant le parquet, a précisé Me Addouni.

Avec TAP

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Phosphate Tunisie – Maroc : comparaison n’est pas raison!

23. Oktober 2025 um 16:02

La production de phosphate constitue une ressource économique importante pour la Tunisie comme pour le Maroc. Et ce, bien que les approches relatives à la gestion environnementale présentent des différences notables.

Par exemple, au Maroc, les autorités ont cessé les rejets en mer depuis 2009. Illustrant ainsi un suivi rigoureux des effluents industriels liés à cette production. En Tunisie, les rejets de phosphogypse dans le Golfe de Gabès se poursuivent, avec un volume estimé à environ 13 000 tonnes par jour. Ce qui soulève des enjeux importants pour l’écosystème marin et la biodiversité.

Concernant la pollution de l’air, les installations marocaines disposent de dispositifs avancés de filtration et de monitoring. Ce qui permet de limiter l’impact atmosphérique; même si la pollution demeure un sujet à surveiller autour des sites de production. En Tunisie, notamment dans les régions de Gabès et Gafsa, des phénomènes tels que les pluies acides sont observés. Ce qui met en lumière la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux maîtriser la qualité de l’air et préserver la santé des populations environnantes.

Pour la gestion des déchets solides, au Maroc une surveillance régulière contribue à éviter leur accumulation excessive près des zones industrielles. En Tunisie, des initiatives de gestion des déchets pourraient permettre de mieux encadrer le stockage et le traitement des déchets. Et ce, afin de réduire les risques environnementaux et sanitaires.

La surveillance des nappes phréatiques est activement menée au Maroc pour limiter la contamination industrielle. En Tunisie, des cas de pollution des eaux souterraines autour de Gafsa indiquent l’importance d’accroître les mécanismes de contrôle pour protéger les ressources en eau potable et soutenir l’agriculture locale.

Globalement, le secteur phosphatier marocain a bénéficié d’investissements significatifs pour moderniser ses infrastructures et renforcer les contrôles environnementaux. La Tunisie, quant à elle, poursuit ses efforts pour adapter son modèle de gestion. De même qu’elle souhaite encourager davantage d’innovations technologiques et de régulations adaptées. Ce qui permettra d’allier développement économique et préservation environnementale.

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Terres rares : Bruxelles hausse le ton face à Pékin

23. Oktober 2025 um 15:14

La Commission européenne accueillera des représentants de la Chine à Bruxelles « dans les prochains jours ». Et ce, afin de trouver des « solutions urgentes » aux restrictions imposées par Pékin sur les exportations de terres rares.

Le commissaire européen au Commerce, Maros Šefčovič, a fait cette annonce lors d’une conférence de presse au Parlement européen. Et ce, après avoir discuté pendant deux heures avec son homologue chinois, Wang Wentao, de l’impact que cette mesure aura sur les entreprises européennes.

La Chine est le premier producteur mondial de terres rares, des matériaux essentiels aux secteurs de l’automobile, de l’énergie, de la défense et du numérique.

A cet égard, notons que l’Empire du Milieu a annoncé la mise en place de contrôles sur les exportations de technologies liées aux terres rares, au grand dam des États-Unis et de l’Europe.

L’Union européenne a déjà protesté publiquement contre les nouvelles restrictions. Tout en soulignant que de nombreuses entreprises européennes seront obligées d’arrêter leur production et que cela entraînera des problèmes économiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

D’ailleurs, lundi 20 octobre, le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, a informé les dirigeants de filiales que l’UE prévoyait diverses initiatives. Avec notamment le recyclage des terres rares ou la création de centres communs d’achat et de stockage.

De son côté, le géant automobile Volkswagen met en garde contre des arrêts de production en raison de la perturbation des puces Nexperia. L’entreprise estime que des interruptions temporaires de production surviendraient. Citant à cet égard les restrictions à l’exportation imposées par la Chine sur les semi-conducteurs fabriqués par Nexperia. Cette mise à jour intervient peu de temps après que l’Association allemande de l’industrie automobile (VDA), le principal lobby de l’industrie automobile du pays, a déclaré que le conflit sino-néerlandais concernant Nexperia pourrait conduire à « d’importantes restrictions de production dans un avenir proche » si l’interruption de l’approvisionnement en puces ne peut pas être résolue rapidement.

Un porte-parole de Volkswagen a déclaré à CNBC par courrier électronique que même si Nexperia n’est pas un fournisseur direct de la société, certaines de ses pièces sont utilisées dans ses composants de véhicules, qui sont fournis par les fournisseurs directs de Volkswagen.

« Toutefois, compte tenu de l’évolution des circonstances, des effets à court terme sur la production ne peuvent être exclus », a-t-il ajouté.

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Dépister tôt, agir vite : la prévention du cancer du sein au cœur d’une campagne nationale engageante

23. Oktober 2025 um 15:12

Des affiches et des campagnes sur les routes, dans les centres commerciaux, à la radio et sur les réseaux sociaux. Elles incitent les femmes à adopter le geste de l’autopalpation, un acte simple de prévention du cancer du sein.

La Société Tunisienne d’Oncologie Médicale (STOM) et Roche Tunisie s’associent pour accompagner, informer et encourager le dépistage du cancer du sein. A ce titre, des experts interviendront. De même que des témoignages sincères seront recueillis et une caravane itinérante passera notamment à Tunis et Testour, lors du Festival de la Grenade.

Pour leur part, Asma Messai, Directrice Générale par intérim de Roche Tunisie, et le Pr. Mehdi Balti, Président de la STOM, soulignent qu’il s’agit d’une priorité de santé publique. Elle a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des femmes tunisiennes et de réduire le poids de la maladie.

Dans ce contexte, cette initiative vise à transformer la prévention en un acte collectif permanent. Renforçant de ce fait l’accès au diagnostic précoce et à l’innovation médicale.

Au final, « Dépister tôt, agir vite » : c’est ce message simple mais vital qui se donne à entendre aujourd’hui. Et ce, pour que chaque femme retrouve le pouvoir de la parole et du geste préventif.

Avec communiqué

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La BADR, première banque publique algérienne à adopter l’ISO 20022

23. Oktober 2025 um 15:02

La Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR), une banque publique algérienne, vient de déployer la norme ISO 20022. Elle devient ainsi le premier établissement financier algérien à se conformer à la norme mondiale en matière de messagerie financière. Ce jalon marque une étape majeure dans le parcours de modernisation numérique et réglementaire de la BADR. Il a été réalisé en partenariat avec Eastnets, un leader mondial des solutions de messagerie financière, de conformité et de paiement.

Le lancement des opérations s’est déroulé le 17 octobre 2025, à la suite d’une phase de tests, d’essais d’acceptation des utilisateurs et d’implémentation menée conjointement par les équipes de la BADR et d’Eastnets. Ce succès s’inscrit dans la stratégie nationale algérienne de transformation numérique de son secteur financier public, qui vise à renforcer l’efficacité, la transparence et la sécurité de l’écosystème national des paiements.

Sous la direction de Mohand Bourai, directeur général de la BADR et président de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers (ABEF), ce projet témoigne de l’engagement institutionnel de la BADR en faveur de l’innovation, de la conformité et de l’excellence opérationnelle au sein du secteur bancaire de l’Algérie.

 

 

Le projet a également bénéficié de la collaboration étroite de Amina Bensmaine, cheffe de division des opérations internationales à la BADR. Ainsi, sa coordination et son expertise ont joué un rôle déterminant dans la réussite de la migration vers la norme ISO 20022.

« Cet accomplissement reflète l’engagement continu de la BADR en faveur de l’innovation, de la conformité et de l’excellence opérationnelle », déclare Mohand Bourai, Directeur Général de la BADR. « En tant que banque publique algérienne, nous avons la responsabilité de diriger la modernisation du secteur bancaire national. Notre migration réussie vers la norme ISO 20022 renforce notre position en tant qu’acteur clé de la modernisation financière de l’Algérie et nous permet d’effectuer des transactions transfrontalières plus rapides, plus transparentes et plus efficaces pour nos clients. »

A cet égard, notons que la norme ISO 20022 est la norme internationale pour la messagerie financière. Elle permet des échanges de données plus riches, plus rapides et plus sûrs entre les établissements financiers.

En outre, dans le cadre de la migration globale des anciens messages MT vers le nouveau format MX, tous les établissements financiers connectés à SWIFT sont tenus d’adopter la norme ISO 20022 pour renforcer l’interopérabilité, la transparence et l’efficacité des systèmes de paiement.

PaymentSafe, la plateforme de paiement complète d’Eastnets, a fourni la base technique pour la migration de la BADR vers la norme ISO 20022.

Grâce à son architecture modulaire et flexible, la plateforme est conçue pour intégrer, au moyen de connecteurs dédiés, divers flux de paiement, y compris des systèmes locaux (ACH, RTGS), des réseaux internationaux tels que SWIFT et des plateformes régionales telles que Buna. Et ce, tout en offrant une interface fluide avec les systèmes centraux ou de back-office de la banque.

Ainsi, l’équipe d’Eastnets a travaillé en étroite collaboration avec la BADR, en utilisant le convertisseur ISO de PaymentSafe pour garantir un alignement total avec les normes internationales SWIFT et un processus de migration fluide.

Pour sa part, Raja Said, directeur du succès client chez Eastnets déclare : « Nous sommes fiers d’aider la BADR à franchir cette étape importante ». « Ce lancement opérationnel couronné de succès démontre la maturité technologique de la BADR et l’engagement commun des deux établissements à moderniser les paiements en Algérie et dans toute la région », poursuit-il.

Au final, cette collaboration entre la BADR, un établissement bancaire public en Algérie, et Eastnets, met en évidence la manière dont les partenariats stratégiques peuvent stimuler la transformation financière nationale et renforcer la position de l’Algérie dans l’écosystème bancaire international.

Avec communiqué

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ECLAIRAGE — Dette souveraine – Le retour aux fondamentaux … Un mal nécessaire devenu dépendance structurelle

23. Oktober 2025 um 14:58

L’endettement public est au cœur des débats économiques contemporains. Instrument de relance lorsqu’il finance l’investissement, il devient un fardeau lorsqu’il entretient les déséquilibres et la dépendance. Pour les ménages comme pour les entreprises, la dette excessive est un signal d’alerte ; pour les États, elle devient une question de souveraineté.

Dans le cas de la Tunisie, l’endettement est aujourd’hui moins un choix qu’une nécessité imposée par la faiblesse des recettes fiscales, la stagnation de la croissance et la pression sociale. Mais cette dette n’est pas neutre : elle est en grande partie contractée en devises étrangères. Ce qui change radicalement la donne.

La clé : la monnaie d’émission de la dette

Les économistes de tous bords, notamment en Tunisie, le rappellent : un pays ne risque véritablement une crise de dette souveraine que dans deux situations. Premièrement, si la dette est libellée dans une devise étrangère. Et deuxièmement, si l’État n’a pas la possibilité de la racheter via sa propre Banque centrale.

C’est précisément ce qui distingue les grandes puissances des pays émergents. Les États-Unis peuvent s’endetter sans craindre de défaut : leur dette est en dollars, et la Réserve fédérale peut, en dernier ressort, « monétiser » cette dette — c’est-à-dire la racheter en créant de la monnaie. Ce mécanisme, certes inflationniste quand les tensions sur les capacités de production sont exacerbées et surchauffe, reste une forme de souveraineté. Il garantit la liquidité de la dette publique et protège l’État contre la spéculation.

 

C’est précisément ce qui distingue les grandes puissances des pays émergents. Les États-Unis peuvent s’endetter sans craindre de défaut : leur dette est en dollars, et la Réserve fédérale peut, en dernier ressort, « monétiser » cette dette — c’est-à-dire la racheter en créant de la monnaie. Ce mécanisme, certes inflationniste quand les tensions sur les capacités de production sont exacerbées et surchauffe, reste une forme de souveraineté.

 

La Tunisie, piégée par sa dépendance extérieure

La Tunisie, comme beaucoup d’économies émergentes, ne dispose pas de ce privilège. Plus d’un tiers de sa dette extérieure est libellée en devises étrangères, principalement en euros et en dollars. Or, le dinar ne bénéficie pas d’un statut international : la Banque centrale de Tunisie ne peut créer ni dollars ni euros pour rembourser ses engagements.

Le pays doit donc gagner ces devises, à travers les exportations, le tourisme, les transferts des Tunisiens à l’étranger, ou encore de nouveaux emprunts. Cette mécanique, fragile par nature, rend la Tunisie vulnérable aux chocs externes, à la hausse des taux mondiaux et à la dépréciation du dinar.

 

Le pays doit donc gagner ces devises, à travers les exportations, le tourisme, les transferts des Tunisiens à l’étranger ou encore de nouveaux emprunts.

 

 

Dette tunisienne

 

Lorsque les remboursements s’accumulent, l’État se retrouve acculé : réduire les dépenses, geler les recrutements, retarder les paiements, ou emprunter encore. C’est le cercle vicieux de la dette improductive, celle qui finance le fonctionnement de l’État plutôt que son développement.

Le tabou de la monétisation

Certains économistes tunisiens plaident pour un recours contrôlé à la création monétaire afin de financer les investissements publics, à l’image de ce que pratiquent les pays développés, dont notamment le Japon. Mais la Banque centrale de Tunisie, arc-boutée sur son indépendance, reste réticente. Son mandat, inspiré du modèle européen, privilégie la stabilité des prix à la croissance et à l’emploi.

Ce cadre, pertinent dans un environnement d’inflation chronique, devient cependant restrictif lorsque l’économie stagne. La peur de « l’inflation par la planche à billets » a conduit à une forme d’austérité monétaire qui étouffe l’investissement public et prive l’État d’un levier de relance. Dans un pays où le chômage dépasse 15 % et où les infrastructures se dégradent, la question mérite d’être reposée.

 

La Tunisie, qui envisage de faire son grand retour sur le marché financier international en 2026, se trouve paradoxalement dans une situation inverse : bien qu’elle dispose de sa propre monnaie, une part importante de sa dette est libellée en devises étrangères.

 

La leçon grecque et la leçon tunisienne

L’exemple de la Grèce en 2010 a montré qu’un pays peut perdre sa souveraineté monétaire même au sein d’une union puissante. Athènes, intégrée à la zone euro, ne pouvait plus monétiser sa dette : la Banque centrale européenne (BCE) détenait le monopole de la création monétaire. Elle a donc dû se plier à une austérité dictée par les créanciers.

La Tunisie, qui envisage de faire son grand retour sur le marché financier international en 2026, se trouve paradoxalement dans une situation inverse : bien qu’elle dispose de sa propre monnaie, une part importante de sa dette est libellée en devises étrangères. Elle n’est donc pas pleinement souveraine dans la gestion de sa dette, puisqu’elle dépend de ressources extérieures pour en assurer le service. Dans les deux cas, le constat demeure identique : sans maîtrise ni de la monnaie ni de la dette, il ne peut y avoir de véritable souveraineté économique.

 

Repenser la dette : substituer la confiance interne à la dépendance externe

Revenir aux fondamentaux, pour la Tunisie, signifie rompre avec la logique d’endettement externe systématique. Il s’agit de renforcer la dette en dinars, d’élargir le marché obligataire local, de mobiliser l’épargne nationale et de regagner la confiance des investisseurs locaux.

Un État qui inspire confiance à ses citoyens n’a pas besoin de s’endetter à l’étranger pour se financer. Cela suppose plus de transparence, une meilleure gouvernance budgétaire et une politique économique lisible.

 

La dette n’est pas un mal en soi. Cependant elle devient une servitude lorsqu’elle se conjugue à la perte de maîtrise monétaire et à la dépendance extérieure.

 

À long terme, c’est cette souveraineté financière retrouvée qui permettra à la Tunisie de financer son développement sans se condamner à l’endettement perpétuel.

In fine, la dette n’est pas un mal en soi. Cependant elle devient une servitude lorsqu’elle se conjugue à la perte de maîtrise monétaire et à la dépendance extérieure. Le véritable « retour aux fondamentaux » pour la Tunisie ne réside pas dans la réduction comptable de la dette, mais dans la reconquête de son sens : financer la croissance et non la survie.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Dette publique : un ratio de 83,41 % du PIB prévu pour 2026

23. Oktober 2025 um 14:15

Le volume de la dette extérieure de l’État a enregistré une baisse notable. En effet, il passe de 66 874 millions de dinars en 2023 à 62 539 millions de dinars en 2024. Un rapport du ministère des Finances souligne que cette tendance se poursuivra avec une dette publique extérieure prévue à 56 971 millions de dinars en 2025 et 56 486 millions de dinars en 2026.

Le volume total de la dette publique devrait atteindre 156 704 millions de dinars à la fin de l’année 2026, contre 145 032 millions de dinars en 2025. Soit une augmentation de 11 672 millions de dinars. Le rapport du ministère relatif au projet de budget de l’État pour l’année 2026 précise que cette hausse s’explique par le financement du déficit budgétaire, qui représente 11 015 millions de dinars. Mais aussi par l’impact des taux de change, évalué à 650 millions de dinars.

À la fin de l’année 2026, la dette de l’État devrait représenter 83,41 % du Produit Intérieur Brut; contre 84,02 % prévus pour l’année 2025 et 84,9 % enregistrés en 2024.

Selon les prévisions de financement extérieur pour 2025-2026, l’impact de la hausse des taux de change sur le volume de la dette de l’État est estimé à raison d’une augmentation de 0,01 dinar pour les cours du dollar américain et de l’euro, et de 0,1 dinar pour le cours de 1000 yens japonais. Globalement, une hausse de 1 % des taux de change des devises étrangères par rapport au dinar, selon les prévisions établies pour fin 2026, entraînerait une augmentation du volume de la dette de l’État d’environ 593 millions de dinars, soit 0,32 % du Produit Intérieur Brut.

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La guerre commerciale États-Unis/Chine prend une nouvelle tournure

23. Oktober 2025 um 13:49

L’administration Trump envisage d’imposer des restrictions sur les exportations de logiciels vers la Chine. Elles seraient similaires à celles mises en œuvre par les États-Unis contre la Russie après son opération en Ukraine. Et ce, si Pékin poursuit sa dernière série de restrictions sur les exportations de terres rares.

Les discussions, rapporte Reuters, portent sur l’interdiction d’exporter un large éventail de technologies américaines vers la Chine. Le rapport ne détaille pas de restrictions spécifiques ni de calendrier précis pour l’annonce des nouvelles mesures. Mais ces dernières années, les États-Unis ont mis en place des contrôles sur les exportations de logiciels de planification d’entreprise, de gestion de la relation client et de conception assistée par ordinateur vers la Russie.

Cependant, toute restriction technologique drastique imposée à la Chine pourrait perturber la fragile économie américaine. Laquelle absorbe déjà l’impact des tarifs douaniers de Donald Trump.

Par ailleurs, Pékin et Washington ont tous deux adopté une politique consistant à imposer des mesures commerciales punitives avant les négociations. Fournissant ainsi un levier et des monnaies d’échange pour les discussions visant à réduire les barrières entre les plus grands partenaires commerciaux du monde.

Pour leur part, les États-Unis ont déclaré que cette décision était une mesure de représailles aux restrictions annoncées par la Chine sur le flux de minéraux de terres rares. A savoir, des éléments essentiels nécessaires à la fabrication de nombreux produits de consommation, notamment des moteurs, des semi-conducteurs et des avions de chasse. Ainsi qu’aux nouveaux frais portuaires imposés aux navires américains.

« J’entretiens d’excellentes relations avec le président Xi. J’espère que nous parviendrons à un bon accord », a déclaré Trump. Il s’exprimait de la sorte mardi, lors d’un déjeuner avec des élus républicains dans la roseraie de la Maison Blanche. « Je souhaite qu’il conclue un accord favorable à la Chine, mais il doit être équitable », a-t-il poursuivi.

Au final, « ils ne peuvent pas se procurer de pièces détachées pour leurs avions. Nous construisons leurs avions », a affirmé Trump; et ce, lors d’une rencontre avec le Premier ministre australien Anthony Albanese, à la Maison Blanche.

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Les syndicats seront auditionnés sur la révision du décret 54

23. Oktober 2025 um 13:45

Le député Faouzi Addas, membre de la Commission de législation générale, a fait savoir sur les ondes de Mosaïque fm que ses collègues ont convenu de convoquer le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), l’Ordre des avocats et le Syndicat des magistrats pour les entendre au sujet de la proposition de loi portant révision du décret 54.

Ces auditions s’inscrivent dans le calendrier des priorités de la Commission, suivies par la proposition de loi relative à la répression des agressions contre les éducateurs et la loi sur la propriété intellectuelle.

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KAAT 2025 : l’alliance du savoir et du partenariat

23. Oktober 2025 um 13:30

La Koica Alumni Association of Tunisia (KAAT) a tenu, à l’École nationale d’administration (ENA), sa rencontre annuelle 2025. Un rendez-vous placé sous le signe du partage de savoirs, de la coopération et de l’amitié tuniso-coréenne.

L’ouverture officielle a été marquée par les allocutions de Khaoula LAABIDI, directrice générale de l’ENA, Ilwoo NAM, directrice du Bureau de la KOICA en Tunisie, et IKRAM BEN ZAIED, présidente de la KAAT.

Dans son mot de bienvenue, Mme NAM a salué la vitalité du réseau des anciens boursiers tunisiens, rappelant que « la KAAT constitue un pilier essentiel pour la promotion des valeurs de coopération, de développement et d’amitié entre la République de Corée et la Tunisie ». Elle a réaffirmé la volonté de la KOICA de poursuivre son soutien aux initiatives tunisiennes en matière de partage de connaissances et de renforcement des capacités institutionnelles.

De son côté, Mme BEN ZAIED a exprimé sa gratitude envers la direction générale de l’ENA pour son appui constant, ainsi qu’à la KOICA pour son accompagnement continu. Elle a également souligné la diversité des activités menées par la KAAT en 2025, marquée par des actions à fort impact, notamment des :

  • Séminaires de partage de connaissances dans les domaines de la gouvernance et du numérique.
  • Projets solidaires visant à renforcer la cohésion au sein du réseau des anciens boursiers,
  • Initiatives culturelles et éducatives, illustrant l’engagement de la KAAT à faire vivre les valeurs d’échange et de coopération.

Ces actions traduisent la mission de l’association : valoriser l’expérience coréenne au service du développement public tunisien et contribuer activement au rapprochement entre les deux pays.

Parmi les éminents invités ayant honoré l’événement de leur présence figuraient les anciens ambassadeurs de la Tunisie en République de Corée, à savoir Moncef BAATI et Mustapha KHAMMARI, ainsi que Lobna ZOGHLAMI, directrice générale de la Formation et du perfectionnement à la présidence du gouvernement.

 

Partage de connaissances et échanges culturels

La première partie de la rencontre a mis en avant le partage d’expériences.

Issam BARHOUMI, ingénieur informatique à la présidence du gouvernement et bénéficiaire du programme Capacity Building on E-Training Management for Civil Servants in Tunisia (2025), mis en œuvre dans le cadre du programme CIAT (Capacity Improvement & Advancement for Tomorrow) de la KOICA, a fait une intervention sur la digitalisation de la formation et la gestion des plateformes d’e-learning.

Son témoignage a été enrichi par un échange avec Olfa LOUIHICHI, représentant la Direction générale de la Formation et du perfectionnement à la Présidence du Gouvernement, autour de la participation tunisienne aux programmes de formation de la KOICA et de l’intégration des acquis dans les politiques publiques de développement des compétences.

L’aspect culturel a ensuite été célébré à travers une prestation artistique des étudiants de l’Institut Bourguiba des Langues Vivantes, qui ont interprété une chanson coréenne, symbole d’unité et d’amitié. Ce moment a illustré la dimension humaine et culturelle qui lie les deux nations, renforcée par la présence de volontaires coréens de la KOICA au sein de l’Institut.

Assemblée générale et perspectives

La seconde partie de la journée a été consacrée à l’Assemblée générale de la KAAT, présidée par Mme Ikram BEN ZAIED.

Les membres ont adopté le rapport moral et financier, actualisé le règlement intérieur, et validé le programme d’activités pour 2026, qui s’annonce riche en projets conjoints et en nouvelles collaborations avec les institutions partenaires tunisiennes et coréennes.

Les échanges ont mis en évidence la volonté commune de renforcer le rôle de la KAAT en tant que plateforme dynamique de coopération, de partage et de valorisation de l’expertise tunisienne issue des formations de la KOICA.

L’événement s’est conclu sur une note d’optimisme et d’engagement, réaffirmant la mission de la KAAT : bâtir, dans un esprit de solidarité et de coopération, un avenir prometteur au service du développement des deux nations.

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Modi au sommet de l’ASEAN, mais virtuellement

23. Oktober 2025 um 11:59

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, participera virtuellement au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) à Kuala Lumpur. Sans doute pour ne pas y rencontrer le président américain, Donald Trump. Ce qui suggère que New Delhi et Washington ne sont pas encore proches d’un accord commercial.

Les États-Unis et l’Inde négocient depuis des mois pour parvenir à un accord commercial. Mais les négociations ont été compliquées par les importations indiennes de pétrole russe. Cette situation a donc incité Washington à imposer des droits de douane punitifs de 25 % sur les produits indiens en août. Ce qui porte le total des droits de douane à 50 % et sera certainement discuté au Sommet de l’ASEAN.

« Nous sommes impatients de rejoindre virtuellement le sommet ASEAN-Inde et d’approfondir le partenariat stratégique global » entre l’Inde et le groupe, a déclaré Modi sur X (anciennement Twitter) jeudi 23 octobre. Tout en  mentionnant une conversation avec le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim.

Ainsi, le sommet de l’ASEAN se tiendra dans la capitale malaisienne du 26 au 28 octobre. Avec la participation annoncée des dix États membres de l’association et des principaux partenaires commerciaux. A savoir : la Chine, le Japon et les États-Unis.

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Que se cache-t-il derrière la médiation américaine entre Alger et Rabat ?

23. Oktober 2025 um 11:46

Dans une déclaration spectaculaire, Steve Witcoff, l’envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient, a révélé qu’un accord de paix serait conclu entre le Maroc et l’Algérie « d’ici 60 jours ».

Eclairage.

Donald Trump, l’homme qui lorgne vers le prix Nobel de la paix et qui compte à son actif un cessez-le-feu à Gaza arraché aux forceps, sera-t-il en mesure de mettre un terme à plusieurs décennies de brouille entre le Maroc et l’Algérie, sur fond d’avenir du Sahara occidental; et ce, en seulement soixante jours ?

C’est ce que claironne Steve Witkoff, le promoteur immobilier new-yorkais devenu envoyé spécial du président Trump pour le Moyen-Orient. En effet, celui-ci a lâché dimanche 19 octobre une bombe géopolitique sur le plateau de « 60 Minutes », l’émission phare de CBS.

Interrogé par un journaliste sur les prochains chantiers diplomatiques américains après le cessez-le-feu à Gaza, l’ami personnel du président américain – accompagné par l’inévitable Jared Kushner, le gendre du président Trump –  a répondu avec un aplomb qu’un accord de paix entre Rabat et Alger serait conclu « d’ici soixante jours ».

« Nous y travaillons actuellement, et un accord de paix sera conclu dans les deux prochains mois », a-t-il encore affirmé.

Pourquoi un délai de « soixante jours » ? Car Trump cherche à multiplier les « victoires » diplomatiques rapides pour marquer son retour à la Maison-Blanche. Tout en mettant une pression maximale sur les deux pays pour les contraindre à accepter un cadre négocié à Washington.

Le double jeu de Washington

Mais que se cache-t-il derrière la médiation américaine ? Outre la stabilisation du Maghreb, Washington cherche de toute évidence à contrer les influences étrangères dans la région, notamment russes et chinoises.

De plus, selon les observateurs, une éventuelle recomposition du Maghreb sous hégémonie américaine fait d’une pierre deux coups : consolider la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental tout en repositionnant l’Algérie comme nouvelle tête de pont militaire américaine dans le Sahel. Et ce, d’autant plus que l’Algérie dispose d’atouts géostratégiques que les États-Unis convoitent depuis longtemps. A savoir : une profondeur stratégique saharienne unique; des infrastructures militaires de premier ordre; et une position géographique idéale pour surveiller l’ensemble des pays du Sahel.

Sachant que les tensions au Sahel sont alimentées par une insécurité croissante liée au terrorisme et aux conflits, doublée par une instabilité politique et économique qui touche des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger, et qui déborde sur les pays voisins comme la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin.

Un soutien discret mais déterminant

Notons d’autre part que la médiation américaine en cours s’appuie sur le soutien de Ryad. Ainsi, le roi Mohammed VI et le président Abdelmadjid Tebboune ont récemment reçu des messages du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Sachant que le royaume wahabite, un poids lourd au sein du monde arabe et un allié stratégique des États-Unis, semble jouer un rôle discret mais déterminant dans les efforts pour rétablir le dialogue rompu entre Rabat et Alger.

Lueur d’espoir

Pour rappel, les relations diplomatiques entre les deux géants du Maghreb sont rompues depuis 2021 sur fond du contentieux sur le Sahara occidental. Une rupture concrétisée par la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Ainsi, soutenu par Washington depuis 2020, le Maroc propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté. Tandis que l’Algérie défend le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

Or, selon l’avis général, le retour à des relations normales serait bénéfique aussi bien pour les deux nations frères que pour la stabilité de toute la région du Maghreb.

Alors, la réouverture des frontières permettrait de relancer les échanges commerciaux, notamment dans les zones frontalières longtemps sinistrées. De plus, ce rapprochement pourrait donner un nouveau souffle à l’Union du Maghreb arabe (UMA), aujourd’hui totalement paralysée.

Prudence

Mais, qu’en est-il de l’Algérie ? Massad Boulos, conseiller pour l’Afrique et le Moyen-Orient de Donald Trump- qui  s’est rendu dans la région en faisant escale en Libye, en Tunisie et en Algérie- révèle que lors de sa récente rencontre avec le président algérien, celui-ci souhaitait aussi une solution définitive et se montrait favorable à une amélioration de ses relations avec le Maroc. «Ils restent des frères et des voisins réunis par la même histoire», a ajouté Abdelmajid Tebboune. Tout en insistant sur la nécessité de tourner la page d’un conflit qui « dure depuis bientôt cinquante ans ».

Malgré ces perspectives encourageantes, la prudence reste de mise. Car les tensions historiques entre les deux pays, les différends idéologiques et les enjeux géopolitiques marqués par la normalisation contre nature entre Rabat et Tel-Aviv, rendent tout rapprochement délicat, voire éphémère.

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Algérie : signature de plusieurs mégaprojets verts

23. Oktober 2025 um 11:19

L’année 2025 s’impose comme un tournant décisif pour le secteur algérien des énergies propres. Les neuf premiers mois de l’année ont vu la signature de plusieurs contrats majeurs dans le domaine des énergies renouvelables. Lesquels illustrent la volonté du gouvernement d’attirer les investissements étrangers, de transférer les technologies et de consolider la transition énergétique nationale.

Selon un rapport de la Plateforme énergétique basée à Washington publié mercredi 22 octobre, l’Algérie avance résolument vers ses objectifs de développement durable. Elle est portée par des projets solaires, éoliens, d’hydrogène vert et soutenue par des partenariats solides avec la Chine, la Turquie, le Koweït et l’Union européenne. Ces accords, parmi les plus importants jamais conclus dans le pays, s’inscrivent dans la Vision 2035 et dans la stratégie de diversification du mix énergétique national.

Le premier grand accord de l’année a été signé avec le géant chinois LONGI, leader mondial des cellules et panneaux solaires. Son objectif est d’étudier la faisabilité de la localisation de l’industrie photovoltaïque en Algérie. Et ce, afin d’en faire un hub régional de production et d’exportation d’équipements d’énergie propre.

Cet accord a été conclu à la suite d’un entretien entre le secrétaire d’État, Noureddine Yassa, et la vice-présidente de LONGI, Amy Liu. Il marque une étape clé pour le transfert de technologies et la création d’emplois qualifiés dans les filières techniques.

Le projet Hassi Delaâ (février 2025)

Par ailleurs, le projet de centrale photovoltaïque de Hassi Delaâ, mis en œuvre par la société turque Ozgun, s’inscrit dans le programme national de 1 000 MW. Située à Laghouat, cette installation d’une capacité de 362 MW devrait entrer en service d’ici début 2026. Elle symbolise la coopération énergétique algéro-turque et constitue un modèle de partenariat public-privé au service de la production d’électricité propre et de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures.

En outre, en avril, un accord a été signé avec le professeur Karim Zaghib, expert mondial en batteries lithium-fer-phosphate, en partenariat avec l’Office national de recherches géologiques et minières et le groupe Sonaram. Ce projet vise à poser les bases d’une industrie nationale du stockage d’électricité et à valoriser les ressources locales en lithium, fer et phosphate.

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Ministère de la Santé – Amen Bank : signature d’un accord pour moderniser les hôpitaux publics

23. Oktober 2025 um 09:31

Un accord de coopération visant à financer l’acquisition d’équipements médicaux pour les hôpitaux publics et à améliorer leurs infrastructures a été conclu mercredi entre le ministère de la Santé publique et Amen Bank.

Cet accord a été signé par Mustapha Ferjani, ministre de la Santé publique, et le président directeur général de la banque, en présence des cadres du département de la santé.

Lors de la signature, le ministre a souligné l’importance d’accélérer la mise en œuvre des projets prévus afin d’améliorer la qualité des services de soins dans les établissements hospitaliers publics.

Avec TAP

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Temps nuageux avec pluies orageuses localisées au Nord-Ouest

23. Oktober 2025 um 09:02

Des nuages passagers couvriront la plupart des régions, devenant progressivement plus denses en fin de journée et durant la nuit sur le Nord, où des pluies éparses, temporairement orageuses, sont attendues dans les régions du Nord-Ouest. Telles sont les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).

Le vent soufflera du Nord-Ouest au Nord dans le Centre et le Nord, et du Sud-Ouest près des côtes du Nord où il sera relativement fort à localement fort. Tandis qu’il restera faible à modéré dans les autres régions.

Quant à la mer, elle s’annonce très agitée à houleuse au Nord et peu agitée à onduleuse le long des autres côtes. Les températures maximales varieront généralement entre 26 et 31 degrés, atteindront environ 24 degrés dans les hauteurs de l’Ouest, et monteront jusqu’à 34 degrés à l’extrême Sud-Est, d’après les prévisions de la même source.

Avec TAP

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