Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 01. Juli 2025Haupt-Feeds

Agriculture et système capitaliste

01. Juli 2025 um 20:21

Agriculture en Tunisie: Il faut couper avec le «maldéveloppement» imposé par le système capitaliste (étude) :

Une nouvelle étude sur « les petits agriculteurs face au changement climatique, perceptions et mécanismes de résilience », publiée récemment par la Fondation allemande Henrich boll Stiftung, a recommandé de « déconnecter » les politiques nationales agricoles de l’Etat et surtout de réviser la politique de production « orientée vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires ».

Cela signifie « refuser de soumettre stratégiquement le développement national aux contraintes de la mondialisation», et cela “en adaptant les relations internationales au service des choix locaux », expliquent les auteurs de l’étude.

Et d’ajouter « la déconnexion ne consiste pas en l’adoption d’un système de production fermé aux flux du commerce international ou aux relations financières et technologiques, mais plutôt en la rupture avec le « maldéveloppement », imposé par le système capitaliste.

Cela implique de réorienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la société, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens.

Selon l’étude, les politiques agricoles tunisiennes ne tiennent pas suffisamment compte des priorités de l’économie nationale et des objectifs de développement local, car elles sont assujetties au système capitaliste.

Sur un autre plan, l’étude recommande de réviser les systèmes de production considérés stratégiques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systèmes (céréales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libérer de l’emprise des marchés mondiaux.

Elle préconise aussi d’investir dans le développement rural en créant une infrastructure qui assure une vie décente pour les habitants des zones rurales, tout en préservant les terres, les ressources naturelles et les écosystèmes.

Les auteurs de l’étude estiment aussi que la privatisation progressive des chaînes de production agricole, initiée depuis les années 70 du siècle dernier, a engendré une désorganisation dans la production et a entraîné la marginalisation des petits agriculteurs.

Ils ont fait remarquer que les engagements climatiques de l’État tunisien, illustrés par sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), « ne s’accordent pas avec la réalité du secteur agricole et celle de ses acteurs principaux, à savoir les petits agriculteurs qui jouent un rôle essentiel dans la production alimentaire en Tunisie ».

Des journalistes tunisiens formés dans l’analyse de données liées aux ressources hydrauliques :

Des journalistes tunisiens exerçant dans la capitale et dans les régions, ont pris part à une formation de deux jours (20 et 21 juin 2025) sur la thématique « Gestion des ressources en eau et data-journalisme », et ce dans le cadre d’un parcours de formation de six mois, dédié au journalisme environnemental.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui aux médias en Tunisie dans sa deuxième phase (PAMT2), lequel s’inscrit dans une initiative plus large celle d’appui à la gouvernance économique (PAGE), adopté par la Commission européenne en 2019 et ayant comme objectif global d’accompagner la transition économique de la Tunisie.

La formation a permis d’initier les journalistes à l’utilisation des outils et méthodes d’analyses de données spécifiques pour traiter les questions liées aux ressources en eau.

La Tunisie est particulièrement, vulnérable au changement climatique (elle est classée parmi les 10 premiers pays au monde les plus affectés par le changement climatique) et elle fait face à des défis environnementaux majeurs.

Le WWF Afrique du nord forme des journalistes en plaidoyer environnemental :

Une formation en plaidoyer et communication environnementale a été organisée par le Fond mondial pour la nature Afrique du nord (WWF) au profit de journalistes de différents médias nationaux dont l’Agence TAP.

Cette formation qui s’est déroulée à Tunis, avait pour objectif notamment, de développer « une compréhension approfondie du plaidoyer environnementale, de sensibiliser les journalistes à leur rôle stratégique dans la plaidoyer pour la biodiversité et de les outiller pour la conception de message et de communication percutante ainsi que favoriser le réseautage et les échanges d’expérience entre eux de manière à encourager la co-construction d’action futures en faveur de la biodiversité.

La formation, financé par l’Agence française du développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du projet BIODEV 2030 (2030-2026) qui a pour objectif du Cadre Mondial de ma Biodiversité de Kunming-Montréal en encourageant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversité et développement durable

Mainmise de 4 entreprises sur les secteurs clés de l’agroalimentaire dans le monde :

Quatre entreprises internationales dominent les secteurs clés de l’agroalimentaire, des semences et des pesticides. Il s’agit de Bayer, Corteva, Syngenta et BASF qui contrôlent 56 % du marché mondial des semences commerciales et 61 % du marché des pesticides, révèle une recherche actualisée, co-publiée par le collectif international de recherche ETCGROUP avec GRAIN, ONG internationale qui soutient les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour des systèmes alimentaires communautaires et fondés sur la biodiversité.

Selon cette recherche menée par le groupe d’action en faveur de la justice sociale et environnementale, des droits humains et de la défense de systèmes agroalimentaires justes et écologiques, les géants de l’agroalimentaire ont exploité des crises comme la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19 pour gonfler les prix.

Les fabricants d’engrais, par exemple, ont vu leurs revenus bondir de 57 % entre 2020 et 2023, certains étant accusés de pratiques abusives, a encore fait valoir l’étude de 26 pages, consultable sur le lien suivant : https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/top_10_agribusiness_giants.pdf

D’après ce document, les entreprises intègrent rapidement l’Intelligence Artificielle (IA), l’édition génétique et les plateformes numériques à l’agriculture grâce à des partenariats avec les géants de la technologie. « Ces technologies permettent d’extraire des données auprès des agriculteurs, de faciliter les systèmes de crédits carbone et de renforcer le contrôle des systèmes alimentaires, tout en suscitant des inquiétudes quant à la biosécurité, à la confidentialité et aux monopoles d’entreprise », préviennent les chercheurs.

« Aujourd’hui, une poignée d’entreprises agroalimentaires ont consolidé un contrôle sans précédent sur l’approvisionnement alimentaire mondial, avec des conséquences dévastatrices pour les agriculteurs, les consommateurs et la planète », lit-on sur le site du groupe ETC.

La recherche rendue publique le 13 juin 2025, révèle l’ampleur de ce contrôle et montre l’état de concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : les semences commerciales, les pesticides, les engrais de synthèse, les machines agricoles, les produits pharmaceutiques vétérinaires et la génétique animale.

L’IA désormais utilisée pour modifier les performances des plantes :

L’usage de l’intelligence artificielle (IA) est en plein boom actuellement dans tous les secteurs. L’IA est désormais intégrée dans la sélection des plantes. Un partenariat a été conclu entre l’une des principales entreprises mondiales de technologie agricole, Syngenta et la société britannique d’IA et de machine learning InstaDeep, « pour apprendre le langage de l’ADN des plantes » et prédire la façon dont leurs différentes séquences génétiques se comportent et comment modifier leurs performances.

La collaboration entre Syngenta et Instadeep, une société à la base tunisienne, rachetée par la société de biotechnologie allemande BioNTech, permet de raccourcir, à travers l’analyse des données génomiques assistée par l’IA, les cycles de sélection de 6 ans à seulement 4 mois.

La solution de pointe développée par Instadeep et baptisée « AgroNT1 » permet d’interpréter le langage complexe du code génétique et de mieux contrôler les caractères et la performance des cultures.

Les développeurs de cette solution, estiment que le langage de l’ADN pourra fournir plus rapidement les traits dont les agriculteurs ont besoin pour améliorer et protéger leurs rendements.

Empreinte carbone de l’industrie du football :

L’industrie du football dans le monde produit plus de 30 millions de tonnes de CO2 par an, selon l’organisation « Earth.org»

Le dernier Mondial de foot au Qatar a rejeté officiellement 3,63 millions tonnes de CO2 dont 52% ont été produit par le transport et 20% par l’hébergement. Malgré les déclarations et engagements de la FIFA concernant la réduction des émissions de carbone sur les deux prochaines décennies, l’augmentation prévue du nombre d’équipes et de pays hôtes pour les éditions de 2026 et 2030 « soulève des inquiétudes quant à l’accroissement de l’empreinte carbone ». « Avec 48 équipes et 104 matchs disputés dans trois pays, la Coupe du monde de la FIFA 2026 pourrait causer des émissions de carbone records », selon certains experts en la matière.

L’article Agriculture et système capitaliste est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌