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Heute — 06. November 2025Haupt-Feeds

Sarra Zaâfrani Zenzri : « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené à un rythme soutenu »

06. November 2025 um 08:11

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a annoncé que l’année 2026 marquera un tournant décisif pour la “nouvelle Tunisie”, plaçant son action sous le signe du progrès, du développement et de la prospérité. Elle a promis que les réformes en cours seront menées « à un rythme soutenu », tout en appelant à placer l’intérêt national au-dessus de toute considération.

Mme Zaâfrani s’exprimait, mercredi 5 novembre, lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’ouverture des débats sur le projet de loi de finances 2026. Elle y a présenté la déclaration du gouvernement, exposant les grandes orientations économiques et sociales de l’État.

Un budget au service du développement équitable

La cheffe du gouvernement a souligné que le budget 2026 n’est pas « une simple série de chiffres », mais un outil stratégique visant à traduire une vision nationale de développement équilibré et inclusif. Elle a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciennes approches qui ont creusé les disparités régionales, en faveur d’une répartition plus équitable de la richesse.

Dans cette perspective, Mme Zaâfrani a rappelé que les réformes de l’État s’inscrivent dans une logique globale, fondée sur la justice sociale, la durabilité et la réduction des inégalités territoriales. « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené par étapes, à un rythme soutenu », a-t-elle assuré.

Diplomatie économique et diaspora mobilisée

La cheffe du gouvernement a également réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer sa diplomatie économique et de diversifier ses partenariats stratégiques pour consolider la souveraineté nationale. Elle a mis en avant la modernisation des services destinés aux Tunisiens à l’étranger, notamment à travers le projet « E-Consulat », qui permettra la dématérialisation des procédures administratives et une meilleure accessibilité des services consulaires.

Mme Zaâfrani a, par ailleurs, appelé à impliquer davantage la diaspora tunisienne dans le développement économique du pays, en la considérant comme un partenaire stratégique et un levier d’investissement capable de contribuer à la relance nationale.

Transparence et responsabilité comme boussole de réforme

La cheffe du gouvernement a affirmé que l’économie tunisienne montre des signes tangibles de reprise, fruit d’une politique axée sur la souveraineté des choix économiques et la valorisation des ressources nationales.

Elle a rappelé que la Tunisie a honoré tous ses engagements extérieurs, préservé l’équilibre budgétaire, amélioré ses indicateurs macroéconomiques et maintenu la stabilité financière; malgré un contexte international instable.

Ces efforts, estime-t-elle, ont renforcé la confiance des investisseurs, amélioré la note souveraine du pays et facilité l’accès aux marchés financiers mondiaux.

Ainsi, Mme Zaâfrani Zenzri, la réussite des réformes repose avant tout sur trois piliers essentiels : la transparence, la responsabilité et le respect de la loi. Ces valeurs, a-t-elle conclu, guideront l’action du gouvernement dans la mise en œuvre de sa vision d’une Tunisie plus équitable, moderne et prospère.

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Kais Saïed promet de nouvelles mesures « à la hauteur des attentes du peuple tunisien »

Von: walid
28. Oktober 2025 um 08:44
Kais Saïed promet de nouvelles mesures « à la hauteur des attentes du peuple tunisien »

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, lundi, 27 octobre courant, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Selon un communiqué, le chef de l’Etat a mis l’accent lors de cette réunion sur la nécessité de réaliser un surcroît de cohérence au niveau de l’action gouvernementale et de plusieurs […]

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Tunisie–Égypte : une 18ᵉ Commission mixte pour sceller de nouveaux accords

10. September 2025 um 08:45

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zenzeri, effectue une visite officielle en Égypte les 10 et 11 septembre 2025. Mandatée par le président Kaïs Saïed, elle coprésidera avec son homologue égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette rencontre doit aboutir à de nouveaux accords de coopération dans divers secteurs, dans un contexte de volonté commune de renforcer les relations bilatérales.

Sarra Zafrani Zenzeri a entamé mercredi 10 septembre une visite de deux jours au Caire. Elle y représente officiellement le président Kaïs Saïed pour coprésider avec le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, la 18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne. Cette instance constitue un cadre stratégique de dialogue et de coopération entre les deux pays.

Des accords attendus dans plusieurs domaines

Les travaux de cette session doivent aboutir à la signature d’accords de coopération, de mémorandums d’entente et de programmes exécutifs couvrant des secteurs variés : économie, commerce, énergie, agriculture, santé, éducation, technologies, culture et jeunesse. L’objectif affiché est d’intensifier les échanges et de donner un nouvel élan au partenariat tuniso-égyptien.

Un forum économique pour rapprocher les investisseurs

En parallèle de la Commission mixte, l’Égypte accueille un forum économique tuniso-égyptien. Ce rendez-vous réunit des entrepreneurs et investisseurs des deux pays afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans les domaines économiques et sociaux.

Une délégation tunisienne étoffée

La cheffe du gouvernement est accompagnée d’une importante délégation ministérielle comprenant notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ainsi qu’une importante délégation composée de responsables de la Présidence du gouvernement et de représentants des ministères de l’Intérieur ; des Affaires étrangères ; des Finances ; de l’Industrie ; de la Santé ; de l’Économie ; des Affaires sociales ; du Commerce ; de l’Agriculture ; de l’Éducation ; de l’Enseignement supérieur ; de la Jeunesse et des Sports ; des Technologies de l’information et de la communication ; des Transports ; du Tourisme ; de la Famille ; des Affaires culturelles ; et de l’Emploi.

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Tunisie : Un plan pour intégrer plus de 1300 bus dans le transport public

Un conseil ministériel restreint s’est tenu mercredi 23 juillet au Palais du gouvernement sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, pour faire le point sur la situation du transport public et annoncer une série de mesures urgentes et stratégiques. L’objectif affiché : reconstruire une véritable politique nationale du transport après des décennies de dégradation.

Le conseil ministériel a été entièrement consacré à la refondation du transport public, notamment le transport terrestre, qui connaît une dégradation avancée à l’échelle nationale, l’objectif étant de moderniser le service public du transport et à en améliorer les performances afin d’alléger les difficultés rencontrées par les citoyens dans leurs déplacements.

Le conseil a examiné les calendriers d’arrivée de plusieurs lots de bus en provenance de différents pays en attendant une réforme plus globale de ce secteur vital, pratiquement démantelé dans plusieurs régions du pays.

Renouveler le parc roulant

La cheffe du gouvernement a notamment souligné que la réforme du secteur du transport, toutes filières confondues – et en particulier du transport terrestre –, ne se limitera pas à l’importation de bus ou de rames de métro, mais obéira à une stratégie globale de reconstruction. Dans cette optique, une vision claire de planification à long terme sera mise en place avec l’allocation des budgets nécessaires à l’investissement dans ce secteur.

Sarra Zaâfrani Zenzri a affirmé que la stratégie de l’État consiste à reconstruire le système de transport public sur des bases solides, à renouveler le parc roulant et à améliorer les services du service public de transport. À court terme, des solutions urgentes seront mises en œuvre pour alléger les difficultés de mobilité des citoyens sur tout le territoire national, parallèlement aux investissements nécessaires pour renouveler un parc de bus et de métros vieillissant.

Vers l’intégration de plus de 1300 bus dans le réseau public

Le conseil a passé en revue les principales mesures urgentes déjà adoptées pour renforcer le parc de transport public terrestre comme l’achat de 300 bus neufs en provenance de Chine, livrés les 17 juin et 12 juillet 2025 ; la signature d’un contrat pour l’acquisition de 418 bus dans le cadre d’un appel d’offres international ; la signature prochaine, en septembre 2025, d’un accord pour l’importation de 200 bus suisses opérationnels  ; le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 35 rames de métro ; et l’autorisation, au cours de ce conseil, de l’achat de 397 bus supplémentaires provenant d’Arabie saoudite.

Ces acquisitions seront réparties sur l’ensemble du territoire, selon des critères de priorité, notamment pour désenclaver les zones isolées et réduire les souffrances liées aux transports quotidiens.

Reconstruire un système de transport public fiable

La cheffe du gouvernement a insisté sur le fait que cette dynamique ne se limitera pas à des importations ponctuelles. Elle a affirmé que l’État s’engage dans une stratégie de long terme visant à reconstruire un système de transport public fiable, efficace et durable, moderniser le parc roulant selon des normes internationales, investir dans le transport ferroviaire, identifié comme une priorité, et adapter l’offre aux évolutions démographiques et à l’urbanisation rapide.

Le transport public en Tunisie souffre de décennies de sous-investissement, de gestion déficiente et de vétusté des équipements. Ce constat alarmant est aggravé par l’explosion des besoins en mobilité, notamment dans les grandes agglomérations et les régions rurales.

Le gouvernement affirme désormais vouloir rompre avec les politiques passées et amorcer une réforme profonde, où le transport devient un levier de justice sociale et de croissance économique.

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