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Gaza : un accord de trêve sous forte influence américaine

Von: hechmi
10. Oktober 2025 um 11:49

GAZA TrumpUn cessez-le-feu est entré en vigueur dans la bande de Gaza, selon la radio de l’armée israélienne, citée dans une vidéo publiée par Alaraby TV News. Cette annonce, à caractère officiel, marque une évolution notable dans un contexte de tensions prolongées entre Israël et le mouvement Hamas.

Une trêve confirmée par les médias militaires

L’information émane directement des médias militaires israéliens, lui conférant un poids institutionnel. Aucun détail n’a toutefois été fourni sur la durée du cessez-le-feu, ni sur les conditions de sa mise en œuvre. La vidéo ne mentionne pas les circonstances exactes de cette décision, mais elle intervient après plusieurs semaines d’escalade et de pressions diplomatiques régionales.

Pressions internationales et rôle américain

Une autre analyse diffusée par Al Jazeera Arabic, intitulée « ما الذي يمنع نتنياهو من العودة إلى الحرب في قطاع غزة؟ », s’intéresse aux facteurs limitant la reprise des hostilités. Les intervenants y soulignent l’influence déterminante des États-Unis sur les décisions israéliennes depuis le 7 octobre.

Washington exercerait une tutelle politique et militaire accrue, via un conseil de guerre placé sous supervision américaine et la présence renforcée du Pentagone à Tel-Aviv.

Contraintes internes pour le gouvernement israélien

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou ferait face à des contraintes politiques internes et à une perte d’autonomie décisionnelle. Certaines de ses prérogatives auraient été réduites au profit d’un fonctionnement collectif du cabinet de guerre. Des pressions internes s’ajoutent à celles de partenaires régionaux, notamment le Qatar, l’Égypte et la Turquie, engagés dans la médiation.

Un cessez-le-feu fragile et ambigu

Selon les observations relayées, l’accord en vigueur demeure flou sur ses modalités. Aucun calendrier précis n’a été communiqué pour la réunion du gouvernement israélien chargée de l’entériner. Ce manque de clarté entretient le risque d’une non-application, plutôt qu’une reprise immédiate des combats.

Les échanges prévus incluent la restitution de prisonniers et de dépouilles par le Hamas, en contrepartie de libérations de détenus israéliens. Des difficultés pourraient survenir si certaines identités ou corps restent introuvables.

Une désescalade sous surveillance

L’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu constitue un signal de désescalade, mais sa durabilité dépendra des développements politiques et sécuritaires des prochaines heures. Les violations ponctuelles restent possibles, dans un contexte où chaque partie surveille la réaction de l’autre.

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La guerre de Gaza est-elle vraiment finie ?

10. Oktober 2025 um 08:54

Dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre 2025, le président américain Donald Trump a annoncé l’accord sur la fin de la guerre de Gaza. Après deux ans d’un effroyable et interminable génocide, c’est un soulagement mais la prudence est de mise. D’autant que les forces d’occupation israéliennes ont bombardé, à l’aube de ce vendredi 10 octobre, les villes de Khan Younis et de Gaza, malgré l’annonce de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.

Imed Bahri

Avec un Benjamin Netanyahu fourbe, malhonnête, mythomane et sans foi ni loi qui ne se soucie que de ses calculs personnels, rien n’est sûr surtout que de réelles inquiétudes existent qu’il reprenne la guerre aussitôt les détenus israéliens récupérés. Les observateurs n’oublient pas comment il a battu en brèche en mars dernier la précédente trêve qui avait débuté au mois de janvier. De plus, le diable est dans le détail et beaucoup de questions cruciales restent en suspens. 

Pour Andrew Roth, correspondant du journal britannique The Guardian à Washington, un accord de paix voire un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas, constituerait la plus grande réussite diplomatique de la présidence de Donald Trump.  

Cependant, les détails et le calendrier d’un accord visant à mettre fin à la guerre israélienne à Gaza restent flous, bien que l’objectif affiché d’Israël et du Hamas soit significatif. Conclure un accord avec le soutien politique des États arabes et d’autres puissances régionales représenterait la meilleure chance de mettre fin à la guerre depuis l’échec du cessez-le-feu en mars, ramenant Gaza à un conflit dévastateur qui a fait près de 68 000 morts, principalement des civils.

La première phase du plan de paix, telle que Trump l’a décrite dans texte publié sur Truth Social, est simple : la libération des détenus israéliens en échange d’un retrait militaire israélien limité. Sauf que libérer tous les détenus et gérer le retrait israélien pourrait s’avérer complexe.

Conformément au ton auquel on a été habitué durant la présidence Trump, les espoirs sont exagérés. Le président a déclaré : «Tous les otages seront libérés très prochainement et Israël retirera ses forces sur une ligne convenue, première étape vers une paix solide et durable. Toutes les parties seront traitées équitablement»

Trop de questions restent à résoudre

Il reste encore beaucoup à discuter. Le plan de paix en 20 points de l’administration tente de concilier la création des conditions d’un cessez-le-feu avec la négociation d’une fin définitive de la guerre, l’avenir du Hamas et le désarmement éventuel du groupe palestinien ainsi que la vision d’Israël pour l’avenir de Gaza. Toutes des questions qui restent à résoudre.

Roth rappelle à juste titre : «Nous avons déjà vécu cette situation. L’administration Trump était pressée de négocier la fin de la guerre de Gaza avant même son investiture et un cessez-le-feu planifié à la hâte a échoué en janvier en raison du calendrier de libération des otages dont certains sont toujours détenus à Gaza»

Il s’agit pourtant d’un moment crucial. Alors que le président américain s’exprimait lors d’une table ronde antifa mercredi après-midi, il a reçu une note du secrétaire d’État Marco Rubio indiquant : «Très bientôt. Nous avons besoin que vous approuviez une publication sur Truth Social prochainement afin que nous puissions annoncer l’accord en premier»

Personne ne prétend que la guerre israélienne à Gaza doive prendre fin par des accords de paix de type Oslo ou des délibérations politiques. Toutefois, la situation est différente. C’est un président américain ouvertement partial et instable qui a néanmoins utilisé son instabilité pour déstabiliser ses alliés et ses ennemis. Trump serait également animé par le désir de devenir le premier président américain à recevoir le prix Nobel de la paix depuis Barack Obama.

La remise du prix est prévue ce vendredi et le désir de le décerner au président américain a alimenté les débats politiques à Washington et dans tout le Moyen-Orient.

Les tensions persistent. Le Hamas a appelé Trump et d’autres parties à «garantir le plein respect des termes de l’accord par le gouvernement d’occupation israélien». Il existe une crainte qu’Israël ne reprenne son offensive une fois les détenus libérés.

«Nous n’abandonnerons jamais les droits nationaux de notre peuple jusqu’à ce que nous obtenions la liberté, l’indépendance et l’autodétermination», a déclaré le mouvement, dans une référence indirecte au désir d’établir un État palestinien que Netanyahu a rejeté et que la Maison Blanche a largement abandonné.

Netanyahu doit également composer avec des considérations politiques. Il a annoncé qu’il convoquerait un conseil des ministres jeudi pour approuver l’accord et rapatrier les détenus. Et c’est déjà fait. Il doit aussi gérer la réaction des membres de droite de son cabinet, notamment le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui ont menacé de renverser le gouvernement en cas de cessez-le-feu.

Le président américain sur un piédestal

Trump a tenté de contourner ces considérations par la force, menaçant de déclencher une «guerre totale» à Gaza contre le Hamas si son souhait de paix n’était pas satisfait.

Lorsque Netanyahu a exprimé son scepticisme quant à l’accord, Axios rapporte qu’il a répondu au dirigeant israélien : «Je ne comprends pas pourquoi vous êtes toujours aussi pessimiste… C’est une victoire. Saisissez-la !».

Le président américain aurait l’intention de se rendre dans la région ce week-end pour signer l’accord. C’est son heure et il pourrait user de toute son influence et de son charisme pour empêcher un nouvel échec des négociations et une reprise des combats, ce qui constituerait une défaite diplomatique pour son administration. Croisons les doigts, sans trop y croire tout de même. Car tout cela ressemble à une mise en scène savamment orchestrée dont l’unique objectif, au final, est de mettre le président américain sur un piédestal.  

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Gaza : Le cessez-le-feu entre en vigueur après deux ans de guerre

10. Oktober 2025 um 07:11

Un cessez-le-feu crucial est officiellement entré en vigueur dans la bande de Gaza à l’aube de ce vendredi, marquant la première pause majeure après plus de deux années de violences, de destructions massives et d’une crise humanitaire sans précédent. L’accord, conclu entre Israël et le Hamas sous médiation internationale, prévoit l’arrêt des hostilités, l’échange de prisonniers et d’otages, ainsi qu’une première phase d’aide humanitaire d’urgence.

Selon les termes validés par le cabinet israélien, la trêve devait débuter 24 heures après la ratification officielle. Les premiers instants de ce cessez-le-feu sont observés avec prudence sur le terrain, où les populations civiles espèrent que le silence des armes se traduira réellement par la fin des bombardements et l’arrivée de convois humanitaires.

Cette trêve inclut également un mécanisme d’échange : la libération progressive d’otages retenus à Gaza, contre celle de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Les Nations unies et plusieurs capitales étrangères ont salué un « premier pas indispensable », tout en rappelant que le véritable défi sera le respect durable de l’accord.

À Gaza, des familles déplacées affluent déjà vers certaines zones, malgré la peur de violations ou de reprises soudaines des combats. Les infrastructures médicales, épuisées, attendent un accès sécurisé pour soigner des milliers de blessés.

Pour l’heure, le cessez-le-feu tient, mais la communauté internationale surveille de près toute escalade potentielle. Après deux ans de guerre, c’est l’espoir d’un répit – fragile, mais vital – qui renaît dans une enclave meurtrie, en quête de paix et de reconstruction.

Lire aussi :

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Accord de cessez-le-feu à Gaza : un premier pas salué, sous les bombes

Von: hechmi
09. Oktober 2025 um 20:08

GAZA AideL’Égypte a envoyé, jeudi 9 octobre, un nouveau convoi d’aide humanitaire vers Gaza, premier depuis la conclusion de la première phase du cessez-le-feu négocié entre Israël et le Hamas. Géré par le Croissant-Rouge égyptien, le convoi transporte des milliers de tonnes de vivres, de médicaments et de lait infantile, via le passage de Rafah, avant inspection au poste de Kerem Shalom.

Washington, Londres, Berlin et Pékin saluent le plan de Trump

L’annonce du président américain Donald Trump, mercredi soir, a confirmé l’acceptation par les deux parties de la première phase de son plan de paix en 20 points, censé mettre fin à plus de deux ans de guerre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué un « premier pas crucial » et appelé à la levée immédiate des restrictions humanitaires.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a évoqué un « signe encourageant » vers une paix durable, tandis que la ministre Yvette Cooper a assuré que Londres soutiendra la mise en œuvre du plan.

De son côté, la Chine a exprimé l’espoir d’un cessez-le-feu complet et permanent, rappelant son attachement à la solution à deux États et à une paix sous l’égide de l’ONU.

Gaza : bombardements malgré les annonces

Malgré ces signaux diplomatiques, les bombardements israéliens ont continué jeudi sur plusieurs zones de la bande de Gaza.

Selon les services médicaux locaux, 17 civils ont péri depuis l’aube, dont plusieurs à Khan Younis, Al-Bayouk et Al-Zaytoun. Des écoles et hôpitaux ont également été touchés, dont Al-Ahly et Nasser.

Le contraste entre l’annonce d’un cessez-le-feu et la poursuite des frappes souligne la fragilité du processus et les défis de sa mise en œuvre sur le terrain.

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Cessez-le-feu à Gaza | La Tunisie salue la résistance héroïque du peuple palestinien

Von: Yusra NY
09. Oktober 2025 um 20:54

La Tunisie réaffirme une fois de plus sa position ferme et de principe en soutien aux luttes du peuple palestinien et à son droit à l’autodétermination. Elle exprime sa satisfaction quant à l’accord obtenu pour un cessez-le-feu à Gaza, après deux années de crimes de génocide systématique ayant provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.

La Tunisie salue la résistance héroïque du peuple palestinien courageux et rend hommage à ses nobles sacrifices ainsi qu’au sang pur versé face à la machine de mort et de destruction sioniste, pour défendre son droit à la liberté et à l’émancipation totale.

Tout en saluant les efforts arabes et internationaux qui ont conduit à cet accord, la Tunisie met en garde contre les dangers d’un nouvel manquement du régime sioniste à ses engagements, et appelle la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour garantir la pérennité du cessez-le-feu à Gaza, lever complètement le blocus, et permettre sans délai au peuple palestinien de recevoir l’aide humanitaire ainsi que de reconstruire sa terre, afin d’assurer des conditions de vie humaine dignes, fondées sur la sécurité et la dignité.

La Tunisie souligne également que la conclusion d’un accord de cessez-le-feu ne doit pas occulter la responsabilité de la communauté internationale de poursuivre les responsables de l’entité occupante afin de les traduire en justice pour les crimes de génocide et les actes de répression collective qu’ils ont commis. Elle réaffirme son rejet catégorique de toutes les tentatives visant à déplacer le peuple palestinien frère de sa terre et à liquider sa juste cause.

La Tunisie réitère son soutien inconditionnel aux luttes légitimes du peuple palestinien pour la récupération de ses droits historiques inaliénables et imprescriptibles, et pour l’établissement de son État indépendant, pleinement souverain sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Qods Al-Sharif pour capitale.

Communiqué

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Une trêve pour Gaza, une victoire de l’humanité

09. Oktober 2025 um 13:13

Après deux années d’un conflit d’une brutalité sans précédent, un accord de cessez-le-feu vient d’être signé entre Israël et le Hamas, ouvrant la voie à un espoir fragile mais réel : celui d’un retour à la vie. Quoique, pour les habitants de Gaza, au vu des pertes humaines et des destructions matérielles, ce sera très dur …  (Ph. Des Palestiniens célèbrent l’annonce de l’accord entre Israël et le Hamas devant l’hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza).

Khémaïs Gharbi *

Donald Trump s’est dit, ce jeudi 9 octobre 2025, «fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase» de son plan de paix.

Pour Gaza, épuisée, meurtrie, mais debout, cette trêve n’est pas seulement une pause dans les combats — c’est une victoire de l’humanité sur la barbarie.

Il y a toujours une lumière au bout du tunnel. Même lorsque la nuit semble interminable. Même lorsque les bombes éclipsent le soleil. Même lorsque les larmes deviennent le seul langage commun aux mères de Gaza — comme ailleurs.

Aujourd’hui, cette lumière commence enfin à percer. Après deux années de guerre dévastatrice, Israël et le Hamas se sont accordés, aujourd’hui, sur un cessez-le-feu à Gaza. Cet accord marque la première phase du plan de paix annoncé par le président américain, soutenu par l’Égypte et plusieurs pays, et vise à instaurer une paix «durable» dans la région.

Les premières mesures concrètes

    Dans le cadre de ce plan, le retrait progressif de l’armée israélienne jusqu’à une ligne convenue doit débuter, tandis que la libération de tous les otages est annoncée pour les jours à venir. Un échange de prisonniers et l’entrée urgente de l’aide humanitaire figurent aussi parmi les premières mesures concrètes.

    À l’annonce de cet accord, une vague d’émotion a déferlé dans le monde entier. Ce n’est peut-être pas encore la fin. Mais c’est un tournant. Un moment historique.

    Alors que les armes se taisent, que les bombardiers retournent à leur base et que les convois d’aide se préparent à franchir les ruines, une respiration collective traverse la région. Un souffle. Peut-être fragile, peut-être provisoire. Mais un souffle tout de même — celui de la vie, celui de l’espoir.

    Entre le début et la fin de chaque guerre, il y a les innocents. Les veuves qui pleurent. Les enfants que l’on ne reverra plus. Les quartiers effacés de la carte, les rêves étouffés sous les gravats. Il y a les larmes, la peur, les sacrifices. Et il y a aussi la mémoire. Car aucune guerre ne s’efface jamais vraiment. Elle laisse des cicatrices dans le béton comme dans les cœurs, des traces indélébiles sur les pierres comme sur les âmes.

    Le courage, la dignité et la résistance

    Mais il y a aussi, dans l’ombre de ces douleurs, des lumières qui ne s’éteignent pas : celles du courage, de la dignité, de la résistance. Celles de ceux qui n’ont jamais accepté de baisser la tête.

    Celles de ceux qui ont préféré sacrifier leur vie plutôt que de renier leur terre, leur pays. Ceux qui ont écrit, par leur abnégation, leur patience et leur fidélité à leur peuple, une page de l’Histoire.

    Aujourd’hui, cette page se tourne peut-être. Lentement. Solennellement. Et espérons-le aussi, durablement, sans nous faire trop d’illusion sur les véritables intentions du gouvernement extrémiste en place en Israël.

    Dans le silence qui succède aux explosions, on entend à nouveau les voix humaines. Celles qui réclament justice, dignité, souveraineté. Celles qui disent : «Nous sommes encore là.»

    Ceux qui ont résisté, contre les déluges de fer et de sang, méritent plus que des hommages : ils méritent le respect — et la reconnaissance — d’avoir défendu leurs droits et l’honneur de toute une nation. Et ceux qui, pendant ce temps, depuis leurs bureaux climatisés ou leurs tribunes confortables, ont tenté de semer le doute, de miner la cohésion, de trahir l’effort collectif — qu’ils soient jugés par l’Histoire.

    On n’écrit pas l’honneur avec des mots. On l’écrit avec du sang, avec du silence, avec des actes. Et aujourd’hui, c’est sur les épaules des hommes et des femmes libres que brillent les premiers rayons d’un soleil nouveau.

    Le cessez-le-feu n’est pas une fin en soi. C’est une promesse. Promesse d’un chemin vers la reconstruction, vers la libération, vers la paix — pas celle qu’on impose avec des traités, mais celle qu’on construit avec des principes. Et à ceux qui ont tenu bon, à ceux qui n’ont pas levé le drapeau blanc, à ceux qui ont continué à marcher debout quand tout semblait perdu, l’Histoire vous regarde. Elle vous admire. Et elle se souviendra.

    * Ecrivain et traducteur.

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    Gaza : un cessez-le-feu sur la table au Caire

    06. Oktober 2025 um 10:45

    Le moral clairement rehaussé, le Hamas a annoncé que sa mission de négociation se rendrait au Caire. Et ce, pour des consultations préliminaires avant les négociations de ce lundi basées sur le plan Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

    En guise de démonstration de force, Khalil Al-Hayya sera placé à la tête de la mission. Mettant ainsi fin à la rumeur selon laquelle il n’aurait pas échappé à la récente frappe aérienne israélienne à Doha. Après des fuites dans les médias et des annonces successives concernant le lieu des négociations de paix pour Gaza  de ce lundi 6 octobre, les premiers contacts entre les délégations d’Israël, du Hamas, de l’Egypte, du Qatar et les médiateurs américains auront finalement lieu dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh.

    Trump et Israël s’accordent sur un retrait

    Parallèlement, le président Trump a publié samedi soir une carte indiquant la ligne de retrait initiale des forces israéliennes de Gaza, en vue de la mise en œuvre du cessez-le-feu. Il a souligné que l’étendue du retrait avait déjà été convenue par les Israéliens, qui se retireraient de la majeure partie de la bande côtière de Gaza.

    Il a également souligné que si le Hamas acceptait la carte spécifique, le cessez-le-feu entrerait en vigueur immédiatement. Cependant, on ignore encore quand débutera précisément le délai de 72 heures, au cours duquel le Hamas libérera les otages et Israël libérera des centaines de Palestiniens.

    « La libération des otages devrait être une question de jours »

    Dans une déclaration samedi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a exprimé l’espoir que tous les otages seraient libérés d’ici la fête juive de Souccot, qui commence lundi. Il a toutefois souligné qu’Israël exigerait la conclusion rapide des négociations. Ce que Trump a réitéré, avertissant le Hamas de ne pas envisager de les entraver.

    Enfin, alors qu’à Tel-Aviv, la coalition, l’opposition et les proches des otages saluent les développements actuels, les ministres Ben-Gvir et Smotrich ont exprimé un mécontentement modéré, repoussant pour la énième fois dans leurs déclarations leur menace de quitter le gouvernement.

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    Gaza, théâtre de l’humanité, de la Nakba au Sumud  

    06. Oktober 2025 um 08:38

    «Rien de nouveau sous le soleil» : le communiqué de Hamas du 3 octobre 2025, en réponse au plan du président américain Donald Trump, illustre cette fatalité. Promesses, trêves, ruptures. Mais derrière les mots de politique et de diplomatie, c’est toute la condition humaine qui se joue à Gaza : deuil impossible, fraternité assassinée, langage épuisé. 

    Manel Albouchi

    Dans nos quartiers, le feuilleton commence toujours par la fenêtre du voisin : on observe, on commente, on s’indigne. À la télévision, ce sont les interminables feuilletons turcs où se rejouent les mêmes intrigues : une promesse, une trahison, une réconciliation manquée. 

    Le 3 octobre 2025, c’est Gaza qui a livré son nouvel épisode : un communiqué de Hamas en réponse au plan de Donald Trump. Un texte qui dit à la fois «oui» et «non» : oui à la libération des otages, oui à une gestion technocratique de Gaza, mais non à toute imposition extérieure sur l’avenir du peuple palestinien. Une ouverture qui n’ouvre rien, une concession qui garde intact le fond du drame. 

    Le texte a été accueilli avec prudence. Dans les rues de Gaza comme dans les capitales occidentales, chacun a retenu son souffle. Mais, au fond, tous savent que cette séquence n’est qu’un nouvel épisode d’un feuilleton que l’on connaît trop bien : annonce, espoir, rupture. 

    Le monde rivé sur Gaza 

    L’opinion publique mondiale a suivi ces derniers jours la Global Flottilla Sumoud, partie d’Espagne, d’Italie et de Tunisie pour briser symboliquement le blocus et acheminer une aide humanitaire. Les images des bateaux fragiles, porteurs d’un espoir disproportionné face à la puissance militaire israélienne, ont fait le tour du monde. 

    Comme lors de chaque crise à Gaza, le globe entier a fixé ses yeux sur ce territoire minuscule, devenu le théâtre d’un drame planétaire. Le spectateur, fasciné et impuissant, s’indigne, commente, partage. Gaza n’est plus seulement une guerre locale : c’est un miroir où se reflète l’humanité – ou l’inhumanité – entière. 

    De la Nakba de 1948 aux bombardements récents, Gaza condense tout le drame humain. Ici, le deuil est permanent, la fraternité est brisée, la médecine est impuissante, et les familles portent sur leurs visages la fatigue d’une perte sans fin. 

    Chaque guerre a laissé les mêmes images : hôpitaux débordés, écoles détruites, enfants arrachés à la vie. Gaza est devenue le condensé d’une souffrance universelle, une scène où se rejouent sans cesse les mêmes rôles : victime, bourreau, sauveur, spectateur. 

    La répétition sans fin 

    Freud parlait de compulsion de répétition : la blessure traumatique qui revient inlassablement. Gaza est enfermée dans ce cercle : promesse, trêve, rupture, violence. 

    La théorie des jeux (John Nash) montre que deux adversaires peuvent avoir tout intérêt à coopérer, mais qu’ils choisissent souvent la défiance par peur d’être trahis. 

    C’est ce qu’on appelle un équilibre de Nash : chacun croit protéger son intérêt immédiat en refusant la coopération, mais le résultat final est pire pour les deux. 

    Ici la logique est flagrante : 

    – Israël, obsédé par la sécurité, choisit la force pour ne pas paraître faible. 

    – Hamas, obsédé par la dignité et la survie, choisit la résistance armée pour ne pas être effacé. 

    Résultat : tout le monde perd. Gaza perd des vies humaines et des générations traumatisées. Israël perd la paix intérieure et l’image publique qui lui garantissait jadis une soi-disant légitimité morale. 

    Le langage épuisé 

    Depuis Oslo (1993) jusqu’aux multiples conférences internationales, les mêmes formules reviennent : «cessez-le-feu», «trêve humanitaire», «solution à deux États». À force d’être répétées, elles se sont vidées de leur force. Le langage diplomatique recouvre l’indicible sans parvenir à le nommer. 

    À Gaza, les mots sont devenus des coquilles vides, incapables de porter le poids de l’horreur. 

    Et pourtant, au milieu des ruines, persiste un souffle. Ce souffle s’appelle Sumoud : la résilience. 

    Il prend la forme d’une mère qui refait du pain dans une maison détruite. 

    Il prend la voix d’un enfant qui retourne à l’école dans une salle éventrée. 

    Il prend le visage d’un peuple qui, malgré tout, répète : «Nous existons.» 

    Sumoud n’est pas un messie au sens religieux. C’est une force messianique silencieuse, collective, qui refuse l’effacement. Chaque humiliation la renforce. Chaque ruine la ravive. 

    Du nouveau ? 

    «Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera», dit encore l’Ecclésiaste. Gaza illustre cette vérité universelle. Le feuilleton continue, identique et insupportable. 

    Mais Gaza n’est pas seulement répétition. Elle est aussi mémoire et avertissement. Elle rappelle que tant que l’Autre ne sera pas reconnu, l’histoire de Caïn et Abel se rejouera. 

    Pour Edward Saïd, la Palestine n’est pas seulement une terre disputée, mais une question existentielle : un peuple qui réclame d’être reconnu dans son humanité. 

    Et aucun conflit «intraitable» ne peut être résolu si l’on nie les besoins fondamentaux : l’identité, la sécurité, la reconnaissance de la souffrance. 

    Tant que ces trois besoins resteront bafoués, Sumoud persistera, dans l’attente d’un scénario nouveau. 

    * Psychothérapeute, psychanalyste.  

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    Marokko – EU weitet Agrarabkommen auf Westsahara aus

    Von: maghreb
    03. Oktober 2025 um 11:17

    EuropaBrüssel und Rabat bestätigen wirtschaftliche Einbindung der „Südlichen Provinzen“ – trotz bestehender EuGH-Urteile – Abkommen mit Signalwirkung für Handel und Politik Brüssel / Rabat – Marokko und die Europäische Union (EU) haben sich Anfang Oktober 2025 auf eine Änderung des bestehenden Agrarabkommens geeinigt. Außenminister Nasser Bourita erklärte dazu in Rabat, dass die neuen Bestimmungen auch […]

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    La nouvelle lutte des classes entre élites et populistes

    30. September 2025 um 08:13

    Dans notre monde actuel, la lutte des classes ne disparaît pas, elle se transforme. Si Marx voyait l’opposition entre bourgeoisie et prolétariat, notre époque connaît une fracture nouvelle : entre une élite académique qui produit des questionnements complexes et un peuple qui, dans sa quête de réponses immédiates, bascule vers le populisme.

    Zouhaïr Ben Amor *

    Lorsque Karl Marx et Friedrich Engels publiaient en 1848 le ‘‘Manifeste du Parti communiste’’, ils posaient une thèse devenue centrale pour comprendre l’histoire : «L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de luttes de classes». Cette affirmation, fondée sur le conflit entre bourgeoisie et prolétariat, a profondément marqué la pensée politique et sociale du XIXe et du XXe siècle. Mais au XXIe siècle, alors que les grandes révolutions industrielles et ouvrières se sont estompées dans les sociétés occidentales, un autre clivage émerge, plus subtil, mais non moins décisif.

    Il s’agit d’une nouvelle «lutte des classes» : non plus seulement économique, mais cognitive et culturelle. D’un côté, une élite académique, constituée de chercheurs, d’intellectuels, d’experts et de technocrates, élabore des questionnements complexes, nourris de références théoriques, de concepts abstraits et de raisonnements systématiques. De l’autre, une base populaire qui, se sentant exclue de ces débats, répond par des solutions simples, accessibles, souvent populistes, et qui trouvent un écho immédiat dans la vie quotidienne.

    Cette fracture n’est pas anodine. Elle nourrit des tensions politiques majeures, alimente la méfiance envers les élites et favorise l’émergence de partis qui s’affichent comme les porte-voix du «peuple réel» face à des institutions jugées éloignées des préoccupations concrètes.

    Nous nous proposons d’explorer cette mutation contemporaine de la lutte des classes, en mobilisant des arguments théoriques et empiriques issus de la philosophie, de la sociologie et des sciences politiques.

    I. Héritage théorique de la lutte des classes

    La notion de lutte des classes, telle que formulée par Marx, repose sur un rapport de domination économique. La bourgeoisie, détentrice des moyens de production, impose sa logique au prolétariat, qui ne possède que sa force de travail. Cette opposition structurelle devait, selon Marx, déboucher sur une révolution et l’instauration d’une société sans classes (Marx & Engels, 1848).

    Au XXe siècle, la théorie s’est enrichie et transformée. Antonio Gramsci, dans ses ‘‘Cahiers de prison’’ (1971), a insisté sur l’importance de l’idéologie et de l’hégémonie culturelle. Selon lui, la domination de la bourgeoisie ne s’exerçait pas seulement par l’économie, mais aussi par la capacité à imposer une vision du monde, des valeurs et des normes sociales. La lutte des classes devenait alors aussi une lutte pour le sens.

    Aujourd’hui, certains penseurs considèrent que le terrain de la lutte s’est déplacé. Si les inégalités économiques persistent, elles se doublent désormais d’inégalités cognitives et culturelles. Les fractures sociales se lisent dans l’accès à l’éducation, à l’information, aux ressources symboliques.

    Pierre Bourdieu, dans ‘‘La distinction’’ (1984), avait déjà montré que la culture est un marqueur de classe, et que les élites se distinguent par un goût cultivé qui exclut les classes populaires.

    Ce déplacement amène à reformuler la lutte des classes : elle oppose désormais non seulement des intérêts matériels, mais aussi des régimes de savoir.

    II. La classe académique et ses questionnements

    La «classe académique» peut être définie comme l’ensemble des acteurs qui produisent, diffusent et contrôlent le savoir : professeurs, chercheurs, intellectuels, experts techniques, hauts fonctionnaires. Leur rôle, dans une société moderne, est essentiel : ils formulent des problématiques complexes, construisent des modèles explicatifs, orientent les politiques publiques par leurs diagnostics.

    Cependant, leur rapport au savoir est marqué par une forte abstraction. Habermas, dans ‘‘Théorie de l’agir communicationnel’’ (1981), souligne l’importance du langage rationnel et argumentatif pour structurer le débat démocratique. Mais ce langage, trop technique, trop codifié, échappe souvent au grand public. Les élites académiques s’expriment dans des revues spécialisées, des conférences internationales, des comités restreints, produisant une distance avec la population.

    Cette distance s’accroît à mesure que les enjeux deviennent globaux et complexes : dérèglement climatique, intelligence artificielle, gouvernance économique mondiale, bioéthique. Ces thèmes exigent une compréhension interdisciplinaire, mais laissent une partie du public dans l’impression d’un discours hors-sol.

    Le fossé se traduit aussi par un langage distinctif. Comme l’explique Bourdieu, le capital culturel des élites se manifeste dans l’usage d’un vocabulaire spécifique, difficilement accessible aux classes populaires. Or, cette barrière symbolique alimente un sentiment d’exclusion et d’incompréhension.

    III. La réponse populiste et la superficialité assumée

    Face à ces questionnements complexes, le populisme apparaît comme une stratégie discursive et politique qui simplifie radicalement la réalité. Ernesto Laclau, dans ‘‘La raison populiste’’ (2005), définit le populisme comme une logique qui oppose le «peuple» au «pouvoir», en construisant une identité collective contre une élite accusée de confiscation.

    Le populisme ne se cache pas d’être superficiel. Au contraire, il revendique un langage clair, accessible, direct. Les slogans remplacent les argumentaires, les solutions immédiates supplantent les analyses structurelles. Cette superficialité est en réalité un instrument d’efficacité politique : elle donne le sentiment de redonner la parole au peuple.

    Ainsi, sur des sujets aussi complexes que l’immigration, la mondialisation ou la transition écologique, le populisme offre des réponses terre à terre : fermer les frontières, protéger l’économie nationale, rejeter les accords internationaux. Là où les élites déploient des centaines de pages de rapports, le populisme condense en une phrase : «On va reprendre le contrôle» (Brexit).

    Cette dynamique n’est pas nouvelle. Déjà dans l’histoire, des figures comme Juan Perón en Argentine ou plus récemment Hugo Chávez au Venezuela ont incarné cette logique. Mais l’ère numérique et les réseaux sociaux amplifient considérablement cette tendance, donnant au populisme une caisse de résonance mondiale (Mudde & Kaltwasser, 2017).

    IV. L’émergence de partis politiques populistes

    La fracture entre élites académiques et masses populaires a trouvé une traduction institutionnelle : l’essor de partis populistes.

    En Europe, le Mouvement 5 Étoiles en Italie s’est construit sur la dénonciation des élites politiques et technocratiques, en prônant la démocratie directe. En France, le Rassemblement National mobilise un discours qui simplifie les enjeux migratoires et sécuritaires en réponses immédiates et radicales.

    En Amérique latine, le populisme a pris des formes variées : le péronisme en Argentine, le chavisme au Venezuela, ou encore le bolsonarisme au Brésil ont mis en avant un discours de rupture avec les élites et d’identification au peuple.

    Ces tendances s’installent dans le paysage, car elles incarnent une alternative crédible pour ceux qui ne se reconnaissent pas dans le langage académique des élites. Elles tirent leur force de leur capacité à traduire les aspirations populaires en propositions simples, même si celles-ci sont souvent irréalistes ou réductrices (Taggart, 2000 ; Rosanvallon, 2020).

    V. Entre élites et masses : une fracture politique et cognitive

    Cette fracture est d’abord une fracture de langage. Les élites s’expriment dans un code scientifique, normatif, institutionnel. Les masses populaires préfèrent le langage émotionnel, narratif, imagé. Cette asymétrie rend le dialogue difficile.

    C’est aussi une fracture médiatique. Les élites s’appuient sur des publications spécialisées, des institutions internationales. Le peuple utilise Facebook, TikTok, WhatsApp, où circulent rumeurs, slogans et récits simplifiés.

    Enfin, c’est une fracture politique. L’incapacité des élites à vulgariser leurs analyses conduit à un rejet croissant des experts, accusés de technocratie. La pandémie de Covid-19 a illustré cette défiance : entre discours scientifiques évolutifs et scepticisme populaire, le fossé s’est creusé.

    Comme le note Pierre Rosanvallon (‘‘Le siècle du populisme’’, 2020), nous vivons un moment où la démocratie représentative est contestée non seulement pour ses résultats, mais pour sa manière même de produire du sens politique.

    VI. Vers une réconciliation possible ?

    Face à cette fracture, la question est de savoir s’il est possible de réconcilier élites et masses.

    La première piste est la médiation. Des intellectuels publics, des vulgarisateurs, des journalistes pédagogues peuvent jouer le rôle d’intermédiaires, traduisant les analyses académiques en termes compréhensibles. L’histoire a montré l’importance de ces figures, de Jean Jaurès à Edgar Morin, capables de penser la complexité tout en restant accessibles.

    La deuxième piste est l’éducation démocratique. John Dewey, dans ‘‘Democracy and Education’’ (1916), insistait sur l’importance de former des citoyens capables de comprendre les enjeux de leur temps. Cela suppose une école qui ne se limite pas à transmettre des savoirs, mais qui développe la pensée critique et l’autonomie intellectuelle.

    Enfin, la troisième piste est l’écoute. Les élites doivent aussi reconnaître que les aspirations populaires, même exprimées de manière simpliste, traduisent des angoisses réelles. Amartya Sen (‘‘Development as Freedom’’, 1999) rappelle que le développement n’est pas seulement économique, mais aussi la capacité des individus à participer aux choix qui les concernent.

    La réconciliation passe donc par un double mouvement : vulgarisation des élites et responsabilisation des masses.

    La lutte des classes ne disparaît pas, elle se transforme. Si Marx voyait l’opposition entre bourgeoisie et prolétariat, notre époque connaît une fracture nouvelle : entre une élite académique qui produit des questionnements complexes et un peuple qui, dans sa quête de réponses immédiates, bascule vers le populisme.

    Cette tension est source de dangers, car elle alimente la méfiance, polarise la société et fragilise la démocratie. Mais elle est aussi une opportunité : celle de repenser la médiation entre savoir et vécu, entre théorie et expérience, entre élites et masses.

    À l’heure où la démocratie traverse une crise mondiale, la question n’est pas de savoir si cette lutte des classes peut être résolue, mais comment elle peut être transformée en dialogue. Car c’est seulement en réconciliant savoir et vécu, réflexion et expérience, que nous pourrons construire une société capable de répondre aux défis du XXIe siècle.

    Références bibliographiques principales :

    Taggart, P. (2000). Populism. Buckingham : Open University Press.

    Bourdieu, P. (1984). La distinction. Paris : Minuit.

    Dewey, J. (1916). Democracy and Education. New York : Macmillan.

    Gramsci, A. (1971). Cahiers de prison. Paris : Gallimard.

    Habermas, J. (1981). Théorie de l’agir communicationnel. Paris : Fayard.

    Laclau, E. (2005). La raison populiste. Paris : Seuil.

    Marx, K. & Engels, F. (1848). Manifeste du Parti communiste. Londres.

    Mudde, C. & Kaltwasser, C. (2017). Populism: A Very Short Introduction. Oxford University Press.

    Norris, P. & Inglehart, R. (2019). Cultural Backlash. Cambridge University Press.

    Rosanvallon, P. (2020). Le siècle du populisme. Paris : Seuil.

    Sen, A. (1999). Development as Freedom. Oxford University Press.

    Sloterdijk, P. (2010). Colère et temps. Paris : Fayard.

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    Schengen: Was sich für Tunesier durch das neue europäische System EES ändern wird

    Von: Redaktion
    20. September 2025 um 15:06

    Ab 12. Oktober 2025 wird das Einreise-/Ausreisesystem (Entry/Exit-System, EES) den traditionellen Stempel in Reisepässen ersetzen. Biometrie, automatische Berechnung der Aufenthaltsdauer und Betrugserkennung: Was sich für Mehr

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    Veto US au Conseil de sécurité : Un projet de cessez-le-feu à Gaza rejeté malgré 14 voix favorables

    19. September 2025 um 10:05

    Jeudi 18 septembre 2025, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, ainsi que la levée des restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire. Le texte, soutenu par 14 des 15 membres du Conseil, prévoyait aussi la libération des otages retenus par le Hamas.

    Un soutien quasi unanime, bloqué par Washington

    Le projet, rédigé par les dix membres non permanents du Conseil, a obtenu un large consensus, avec 14 votes favorables. Mais le veto américain a suffi à bloquer son adoption. C’est la sixième fois que Washington utilise ce droit depuis le déclenchement du conflit à Gaza, il y a près de deux ans, pour protéger son allié israélien.

    Une urgence humanitaire dénoncée

    Avant le vote, plusieurs ambassadeurs ont tiré la sonnette d’alarme. L’ambassadrice du Danemark, Christina Markus Lassen, a rappelé que « la famine a été confirmée à Gaza », dénonçant une situation « catastrophique » aggravée par l’intensification de l’offensive militaire israélienne dans la ville de Gaza.

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    Flottille de Gaza : Tunis parle d’accident, les vidéos évoquent une attaque !

    09. September 2025 um 07:41

    Le ministère de l’Intérieur a démenti ce mardi 9 septembre toute attaque par drone visant un bateau de la flottille internationale pour Gaza, amarré au port de Sidi Bou Saïd. Selon la version officielle, les flammes qui ont endommagé le navire seraient dues à « un départ de feu accidentel, probablement causé par une cigarette ».

    Le navire en question, battant pavillon portugais et baptisé Family Boat, a été touché par un incendie dans la nuit de lundi à mardi. Aucun blessé n’a été enregistré parmi les six membres d’équipage.

    Pourtant, en dépit des explications officielles, des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent un objet lumineux enflammé descendant du ciel avant d’atteindre le bateau, alimentant les soupçons d’une attaque extérieure. Ces images, partagées des milliers de fois, continuent de semer le doute et d’alimenter les débats en ligne.

    La Global Sumud Flotilla, initiative internationale rassemblant des militants de 44 pays et visant à briser symboliquement le blocus de Gaza, a rapidement dénoncé « une attaque ciblée ». De son côté, Israël, soupçonné par certains militants d’être derrière l’incident, n’a pas réagi pour l’instant.

    Sur le quai de Sidi Bou Saïd, des dizaines de militants et de sympathisants se sont rassemblés en signe de solidarité, brandissant des drapeaux palestiniens et appelant à poursuivre la mission malgré l’incident.

    Entre version officielle et témoignages militants, l’origine exacte du sinistre reste entourée de zones d’ombre.

    Lire aussi: Sidi Bou Saïd : un drone aurait frappé un navire de la flottille

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    Tunisie : 143 feux maîtrisés en 24 heures par la Protection civile

    Les unités de la Protection civile tunisienne ont maîtrisé 143 incendies en une seule journée, selon un bilan publié mardi 15 juillet 2025. Ces interventions se sont déroulées dans différentes régions du pays entre le 14 et le 15 juillet. Ce pic de feux intervient en pleine saison estivale, marquée par des températures élevées.

    La Protection civile a annoncé, dans un communiqué publié sur Facebook, que 143 incendies ont été éteints en 24 heures, entre 6h du matin le 14 juillet et 6h du matin le 15 juillet 2025. Ces feux ont touché plusieurs zones du pays, sans précision sur les gouvernorats les plus touchés.

    Au total, 568 interventions ont été menées durant cette période, dont 136 opérations de secours et d’assistance routière, ainsi que 277 interventions diverses (hors accidents de la circulation).

    Ve chiffre élevé d’interventions pourrait relancer les appels à la vigilance, alors que les températures dépassent les 40°C dans certaines régions. Des campagnes de prévention contre les feux de forêts et de récoltes avaient déjà été lancées au début de l’été.

    Chaque été, la Tunisie fait face à une recrudescence des feux de végétation, souvent favorisés par la chaleur, le vent et parfois par des actes de négligence ou de malveillance. En 2023 et 2024, des dizaines de foyers d’incendie avaient été recensés entre juillet et août, nécessitant une mobilisation massive des moyens de lutte anti-incendie.

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    „Naturadex Islands“, Plattform für die Artenvielfalt der Feuchtgebiete in Tunesien

    Von: Redaktion
    22. Juli 2025 um 10:43

    Die tunesische Vereinigung für Wildtiere (ATVS) hat eine Plattform für Artenvielfalt namens „Naturadex Islands“ ins Leben gerufen, die das Ergebnis der Arbeit mehrerer NGOs ist, Mehr

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    Feu de forêt à La Manouba : sept hectares ravagés, huit maisons sauvées de justesse

    01. Juli 2025 um 07:17

    Les agents de la circonscription des forêts de Manouba, épaulés par la protection civile, sont parvenus dans la soirée du lundi 30 juin 2025 à maîtriser un incendie qui s’était déclaré sur les hauteurs de Jebel Ammar.

    Le feu a ravagé environ sept hectares de végétation, dont six hectares de forêt secondaire et de broussailles, ainsi qu’un hectare de jeunes pins d’Alep, selon les déclarations de Karim Saad, chef de la circonscription, à l’agence TAP.

    La rapidité d’intervention des équipes forestières et des unités de la protection civile, appuyées par des renforts de la Direction générale des forêts, de la protection civile de Radès et de l’Ariana ainsi que de l’armée nationale, a permis de circonscrire l’incendie à temps. Malgré la présence de vents qui risquaient de propager les flammes, les pompiers ont réussi à limiter les dégâts et à protéger un ensemble de huit habitations situées à proximité immédiate du feu, grâce à la mobilisation de dix camions-citernes.

    Ce n’est pas le seul sinistre survenu récemment dans la région. La semaine dernière, un autre incendie a dévoré 40 hectares de chaume dans la zone de Borj Ennour, à Borj El Amri. Grâce à une intervention rapide, un quartier résidentiel proche a pu être épargné. Par ailleurs, un feu s’est également déclaré dans un dépôt de foin situé dans une zone habitée à Bouhanach, dans la délégation de Mornaguia, détruisant environ 3000 bottes, d’après le même responsable.

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    EU: Grünes Licht für ein digitales Schengen-Visum

    Von: Redaktion
    14. November 2023 um 13:03

    Der Rat des Europäischen Parlaments hat am Montag, den 13. November 2023 neue Vorschriften angenommen, die es Personen, die in den Schengen-Raum einreisen wollen, ermöglichen, Mehr

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    EU: Grünes Licht für ein digitales Schengen-Visum

    Von: Redaktion
    14. November 2023 um 13:03

    Der Rat des Europäischen Parlaments hat am Montag, den 13. November 2023 neue Vorschriften angenommen, die es Personen, die in den Schengen-Raum einreisen wollen, ermöglichen, Mehr

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