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Sept ans après les municipales de 2018 : Y a-t-il encore des communes dans nos quartiers?

04. September 2025 um 18:20

Ce n’est vraiment pas évident, dans la mesure où les municipalités sont aux abonnés absents. C’est juste des hôtels de ville sans dynamique aucune ! Voire des structures administratives qui ont failli aux tâches pour lesquelles elles ont été créées.

La Presse — Le volet propreté, cheville ouvrière de l’action communale, n’est guère à l’ordre du jour. Les tas d’ordures ménagères sont entassés dans des endroits résidentiels, tel un dépotoir à ciel ouvert. A défaut d’un transport régulier, l’espace urbain ne manque pas souvent de déchets et assimilés.

Pollution à bout portant !

En été ou en hiver, la pollution plastique gagne du terrain, nuisant ainsi à l’environnement et au bien-être humain. Seuls les chiffonniers y trouvent une source de richesse et un gagne-pain quotidien. Ces décharges anarchiques sont toujours perçues comme une épine dans le pied des communes. On n’en vient pas à bout. Tant s’en faut. Et les campagnes de propreté, tenues de façon épisodique, n’ont pas, semble-t-il, porté leurs fruits. Un fiasco municipal, à vrai dire.

Nos édiles ne font pas dans la dentelle. Ils ont du mal à gérer leurs affaires locales et mieux répondre aux préoccupations majeures des citoyens. Pollution à bout portant, déchets à perte de vue, éclairage public souvent en panne, trottoirs quasiment occupés, routes et chaussées dans un état dégradé, on se perd dans un imbroglio quotidien.

A cela s’ajoute la prolifération des chiens errants dont le comportement agressif et violent menace la sécurité des passants. Leur aboiement, pendant la nuit, dérange la quiétude des habitants et perturbe leur sommeil. Etant une des solutions, l’idée de leur abattage n’a pas trouvé son chemin. Il y a péril en la demeure !

Et bien d’autres projets d’intérêt public, qui auraient dû être engagés à point nommé, ont fini par être oubliés. Leurs études, s’il y en a encore, traînent en longueur, jusqu’à devenir obsolètes. Aussi a-t-on remarqué, visiblement, une certaine nonchalance d’ordre administratif et sur le plan communication. Il y a des mois, un nombre de municipalités sont passées, sans préavis, à l’enlèvement définitif des conteneurs. On ne trouve plus où jeter les déchets. Une procédure intempestive, laissant les citoyens sur leur faim. Ce problème persiste encore, sans avoir pensé à d’autres alternatives.

Y aura-t-il de nouvelles élections municipales ?

Et jusque-là, nos communes s’enlisent dans une crise de gestion et de bonne gouvernance. Sur le registre municipal, la notion des prestations de proximité n’a plus de sens. Certes, on en a trop entendu parler dans nos campagnes municipales, sur fond des topos électoralistes pompeux. Autant d’échéances et des rendez-vous où l’on promet monts et merveilles. Les Municipales de mai 2018, se rappelle-t-on, n’étaient qu’un mauvais souvenir. A l’époque, on croyait, alors, avoir passé le cap et renouer avec une nouvelle donne communale, censée transfigurer le visage de nos quartiers. Mais ce n’est, hélas, qu’un vœu pieux. Tout projet visé est resté figé !

Certes, on a tant rêvé d’un nouveau modèle communal auquel l’on doit consacrer un budget colossal, dans le but de favoriser à nos cités un cadre de vie meilleur. Il a toujours été question d’organiser la chose municipale et l’intégrer au cœur du développement local. Ce faisant, un Plan annuel d’investissement (PAI) est un préalable à toute initiative d’aménagement urbain. Ceci étant une condition sine qua non pour une mission accomplie. Cependant, nos conseils élus n’ont pas réussi leur mandat, ayant sombré dans leur implosion et fini, en si peu de temps, par rendre le tablier. Leur dissolution a dû rebattre les cartes et peser sur le devenir de la cité. Et depuis, rien n’a été fait, au concret. 

Face à tous ces défis, l’on se demande, aujourd’hui, s’il y aura, prochainement, de nouvelles élections municipales qui devraient rompre avec ce statu quo et remettre de l’ordre dans la maison. Il importe, aussi, de souligner la portée d’un changement de mode d’action communale, afin d’atteindre les objectifs du développement local.

Tunisie : Vers une refonte du Code des collectivités locales pour l’adapter à la Constitution de 2022

Lors d’une audition du ministère de l’Intérieur, des députés de l’Assemblée ont plaidé pour une révision en profondeur du Code des collectivités locales, jugé inadapté au nouveau cadre institutionnel post-Constitution de 2022. Urbanisme, environnement et gestion municipale étaient au cœur des préoccupations.

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’oriente vers une refonte du Code des collectivités locales, à la lumière des changements institutionnels introduits par la Constitution du 25 juillet 2022.

Réunis vendredi au sein de la Commission de la défense, de la sécurité et des forces porteuses d’armes, les députés ont auditionné des responsables du ministère de l’Intérieur, appelant à une mise à jour urgente du cadre législatif encadrant la gouvernance locale.

Selon les élus, l’actuel Code, hérité de la période post-2011, n’est plus en phase avec l’architecture politique et administrative actuelle, marquée par une recentralisation de l’action publique. Ils ont également souligné la nécessité de réviser le Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, ainsi que les plans d’urbanisme, jugés obsolètes face à l’expansion urbaine rapide.

Les représentants du ministère ont confirmé qu’un projet de révision du Code des collectivités locales est en cours d’élaboration, conformément à la nouvelle Constitution. Parmi les mesures envisagées figure la création d’un organe central dédié à l’urbanisme, destiné à coordonner les politiques municipales et à accélérer la mise à jour des plans d’aménagement.

Dans leur exposé, les cadres du ministère ont précisé que 45% des dépenses courantes des municipalités sont consacrées à la propreté et à l’environnement, avec un taux national de collecte des déchets ménagers de 84%.

Toutefois, la multiplicité des intervenants complique la coordination. Pour y remédier, ils ont évoqué un programme de réhabilitation des décharges prioritaires, ciblant notamment les zones encore privées de solutions de traitement des déchets.

Côté parlementaire, les députés ont exprimé leurs vives inquiétudes face à la prolifération des constructions illégales, à l’occupation anarchique de l’espace public et aux lacunes des plans d’aménagement face à l’étalement urbain.

Ils ont également soulevé les difficultés persistantes d’accès aux réseaux d’eau et d’électricité dans certaines zones, appelant à un renforcement du rôle de la police municipale et de la garde municipale dans l’application de la réglementation.

Les responsables du ministère ont reconnu que l’octroi des permis de raccordement dépend de plusieurs institutions, mais ont assuré que des instructions ont été données aux délégués administratifs pour accélérer le traitement des dossiers régularisables. Des solutions légales structurelles sont à l’étude pour régler ces dysfonctionnements.

Quant aux missions de la police et de la garde municipales, les représentants du ministère ont affirmé qu’elles sont « pleinement assurées », mais dans la limite des effectifs disponibles. Ils ont plaidé pour une augmentation des ressources humaines et logistiques afin de garantir une meilleure présence sur le terrain et une application plus efficace de la loi.

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Tunisie – Tourisme : 5,6 MD pour des plages plus propres et mieux équipées

À l’approche de la haute saison estivale, le ministère du Tourisme met les bouchées doubles pour améliorer l’accueil sur les plages tunisiennes. Le ministre Sofiene Tekaya a annoncé, mercredi 25 juin, un programme d’envergure doté d’une enveloppe globale de 5,6 millions de dinars destiné à renforcer la propreté et les équipements dans 62 municipalités touristiques à travers le pays.

Ce plan, élaboré en coordination avec les ministères de l’Environnement, de l’Intérieur et l’Agence de protection et d’aménagement du littoral, concerne 133 plages publiques réparties sur 170 kilomètres de côtes. Il vise à offrir un environnement balnéaire plus attractif, en misant notamment sur la qualité des services et l’hygiène, éléments jugés essentiels pour l’image touristique du pays.

Soutien renforcé aux municipalités touristiques

Actuellement, 57 municipalités sont intégrées dans ce programme, et 5 nouvelles devraient les rejoindre cette année. L’État prévoit un appui logistique et financier à travers le Fonds de protection des zones touristiques, qui alloue 1,5 million de dinars à l’Agence du littoral pour organiser des campagnes de nettoyage mécanisé dans ces communes.

Parallèlement, une enveloppe de 2,4 millions de dinars a été réservée au renforcement des programmes d’hygiène locaux, tandis que 1,7 million de dinars supplémentaires permettront l’acquisition de matériels et d’équipements de propreté adaptés.

Priorité au tourisme local

« Il s’agit de garantir les meilleures conditions d’accueil, notamment pour les familles tunisiennes, qui constituent une composante essentielle du tourisme intérieur », a souligné le ministre lors d’une journée d’information consacrée à la promotion du tourisme local.

Sofiene Tekaya a également insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts des différents acteurs, en misant sur l’innovation et la créativité, afin de faire du tourisme intérieur un levier durable de développement régional et de dynamisation économique.

Avec ce plan, les autorités espèrent répondre aux attentes croissantes des estivants tout en rehaussant les standards d’accueil sur le littoral tunisien, pierre angulaire de l’attractivité touristique nationale.

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