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France : Clara Chappaz alerte sur les risques des photos d’enfants en ligne

10. August 2025 um 10:20

La ministre déléguée chargée de l’IA et du Numérique française, Clara Chappaz, cosigne, avec Véronique Béchu (Observatoire e-Enfance) et Gabrielle Hazan (ex-cheffe de l’Office mineurs), une tribune alertant sur le phénomène du « sharenting » — la publication de photos d’enfants par leurs proches, rapporte le site La Tribune.

Les signataires appellent chaque parent à se poser les questions suivantes avant de publier une photo de son enfant : « En a-t-il envie ? En a-t-il besoin ? En aura-t-il honte dans dix ans ? Est-ce que je le protège en l’exposant ? Que révèle cette photo sur ses goûts, ses loisirs, les lieux qu’il fréquente ? Comment cette image peut-elle être réutilisée ? »

Il s’agit également d’une problématique juridique : l’enfant a droit à la vie privée et à ne pas hériter d’une image qu’il n’a pas choisie. Selon une étude britannique, un enfant de 13 ans compte en moyenne 1 300 publications à son sujet, dont la plupart ont été publiées par ses parents.

L’alerte concerne aussi les plus jeunes : en France, l’âge moyen d’ouverture d’un compte sur un réseau social est de 8 ans et demi, et 67 % des enfants de 6 à 10 ans possèdent déjà un compte actif.

Les auteurs de la tribune affirment porter avec détermination « l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans ».

Enfin, ils soulignent qu’« une photo envoyée par message privé n’a pas le même impact qu’une mise en ligne publique ; une image floutée, cadrée à distance protège davantage qu’un portrait ».

Selon le National Center for Missing and Exploited Children, près d’une image sur deux retrouvée sur des forums pédocriminels provient de clichés d’enfants postés sur les réseaux sociaux.

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Farah Tounsi – Fondatrice SD Academy : “L’éducation comme vocation, la justice comme moteur”

10. August 2025 um 07:41

Âgée de 25 ans, diplômée de l’enseignement supérieur, Farah Tounsi a obtenu sa licence en analyses biologiques médicales en 2022. Elle réalise rapidement qu’elle n’est pas là où elle doit être. Plutôt que de poursuivre dans cette voie, elle choisit de se réorienter vers un domaine qui pourrait changer le présent et agir sur l’avenir : celui de l’éducation, de l’inclusion et de la justice sociale.

Des valeurs héritées

Son engagement prend racine dans les valeurs transmises par sa mère, dont une phrase est devenue son fil conducteur : « Tout le bonheur du monde commence par l’éducation. »
Elle grandit avec la conviction que l’éducation est un droit fondamental, universel, et que nul ne devrait en être privé. Pour elle, l’accès au savoir est bien plus qu’un levier d’émancipation : c’est un acte de justice pour ceux qui ont été, à la naissance, privés d’ouïe et donc de parole… Privés de parole mais pas de pensée. Une pensée que Farah veut développer par l’éducation comme pour tous les autres enfants, dotés eux de toutes leurs facultés.

Un souvenir fondateur

Un souvenir d’enfance continue de nourrir son combat. À l’école primaire, sa classe était composée en grande majorité d’élèves sourds. Mais, au fil des mois, ces camarades disparaissaient les uns après les autres, sans explication. Chaque tentative pour comprendre cette situation se heurtait à un mur de silence de la part du corps enseignant.

Ce non-dit l’a profondément marquée. Il a fait naître en elle une question lancinante : « Que se passe-t-il vraiment pour les personnes sourdes dans notre société ? » Ce moment fondateur l’a poussée à s’interroger, à observer, puis à s’engager.

Un engagement pour l’inclusion

Aujourd’hui encore, elle porte cette scène comme un rappel constant de l’injustice que peut représenter l’exclusion silencieuse. Elle souhaite désormais œuvrer pour une éducation inclusive, attentive aux différences, et respectueuse de chaque parcours de vie. Ce choix de réorientation n’est pas une fuite, mais un acte assumé, un engagement personnel en faveur de ceux qu’on oublie trop souvent. Parce qu’elle croit, profondément, qu’une société ne peut progresser que lorsqu’elle choisit de ne laisser personne derrière.

A.B.A

Portrait de la fondatrice – Farah Tounsi

  • Âge : 25 ans.
  • Formation initiale : Licence en analyses biologiques médicales (2022).
  • Réorientation : Choisit l’éducation, l’inclusion et la justice sociale plutôt que sa spécialité initiale.
  • Valeur fondatrice : Inspirée par sa mère et sa phrase clé — « Tout le bonheur du monde commence par l’éducation ».
  • Vision de l’éducation : Un droit universel et un acte de justice, notamment pour les enfants sourds.
  • Déclencheur : Enfance marquée par la disparition inexpliquée de camarades sourds à l’école.
  • Engagement : Défendre une éducation inclusive et lutter contre l’exclusion silencieuse.

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Télécommunications en Tunisie : chiffre d’affaires prévu à 1,915 milliard de dinars au 1er semestre 2025

09. August 2025 um 13:36

Le chiffre d’affaires global du secteur des télécommunications devrait atteindre environ 1,915 milliard de dinars, au cours du premier semestre de 2025, affirme l’Instance Nationale des Télécommunications (INT) .

Dans un rapport publié, vendredi, sur l’évolution du marché des télécommunications au cours du premier semestre 2025, l’Instance souligne que les données financières relatives à la performance des entreprises de télécommunications au cours du deuxième trimestre de cette année restent estimatives et que ces données sont susceptibles d’être modifiées en fonction des mises à jour fournies par les entreprises de télécommunications.

Le marché des télécommunications tunisien, qui fournit des services de téléphonie fixe et mobile, en plus d’autres services, y compris l’internet mobile, a réalisé un chiffre d’affaires de près de 1,929 milliard de dinars au cours du premier semestre 2024, contre  1,835 milliard de dinars  au premier semestre 2023.

L’Instance a indiqué que le  nombre d’abonnements résidentiels Téléphonie Fixe a enregistré une augmentation au cours du premier semestre 2025, au niveau des abonnements à domicile pour chaque 100 familles, atteignant 51,9 % contre 50,3% en 2024 et 49,1% en 2023.

Le nombre d’abonnements au service Internet à domicile pour chaque 100 familles s’est accru  pour atteindre 50,1 % au cours du premier semestre de 2025, contre 48,4% cours du premier semestre de 2024 et 47,4%  au cours du premier semestre de 2023.

Le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile a diminué au cours du premier semestre de 2025, pour chaque 100 résidents, de 122,1 %, après avoir été d’environ 125,5 % pendant la même période de l’année 2024 et à 135,6 % au cours du premier semestre de 2023.

Le nombre d’abonnements Data Mobile pour chaque 100 résidents a diminué au cours du premier semestre de 2025, passant à 89,3 %, contre environ 91,5 % au premier semestre de 2024 et 94 % au premier semestre de 2023.

L’Instance a imputé  la baisse du nombre d’abonnements de téléphonie mobile à plusieurs raisons, dont l’annulation de l’abonnement de l’un des opérateurs de réseau virtuel de téléphonie mobile, qui a cessé de fonctionner depuis 2024.

La mise à jour des données avec les entreprises de télécommunications dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution n° 3 de 2024 émise par l’Instance  nationale des télécommunications concernant la protection des droits des utilisateurs des services de télécommunication lors de l’abonnement à des services de téléphonie mobile destinés au public explique  cette régression.

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Télécommunications en Tunisie : le chiffre d’affaires grimpe à 339,9 MD en juin 2025

08. August 2025 um 12:53

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications en Tunisie a augmenté de 2%, au cours du mois de juin 2025,  pour atteindre environ 339,9 millions de dinars (MD).

Cette hausse vient, selon les données publiées vendredi, par l’Instance nationale des télécommunications, après que le marché a atteint environ 232,5 MD au cours du mois de mai 2025, réalisant une augmentation de 2%. Notant que le marché a enregistré une baisse du niveau des transactions financières de 6 % en avril 2025 pour atteindre 325,3 MD.

Les transactions financières dans le secteur des télécommunications ont accusé une forte hausse, au cours du mois de mars 2025, s’élevant à environ 23% et atteignant 346,4MD après une baisse enregistrée, au cours du mois de février 2025, avec le lancement du service de cinquième génération (5G).

L’Instance a indiqué que le marché des télécommunications a enregistré, au niveau du marché de la téléphonie fixe, un taux d’évolution mensuel du nombre d’abonnements pour chaque 100 familles approchant 51,9 % sur le mois de juin 2025, contre 50,3 % en juin 2024 et 49,1% en juin 2023.

Le nombre d’abonnements aux services Internet pour  chaque 100 familles a augmenté à 50,1 % en juin 2025, après avoir été de 45,4 % en juin 2024 et 47,4 % en juin 2023.

Le marché de la téléphonie mobile a enregistré une baisse du nombre d’abonnements mensuels pour chaque 100 résidents, passant de 135,6 % en juin 2023 à 125,5 % en juin 2024, atteignant 122,1 % en juin 2025.

Le taux d’abonnement mensuel pour le service internet mobile pour chaque 100 résidents a diminué, atteignant 89,3 % en juin 2025, après avoir été de 91,5 % en juin 2024 et 94 % en juin 2023.

L’Instance a imputé cette baisse du taux d’accès aux téléphones mobiles et à l’Internet mobile à la résiliation de l’abonnement d’un des opérateurs de réseau mobile virtuel, qui a cessé de fonctionner en 2024.

Cette baisse s’explique également par la mise à jour des données sur les entreprises de télécommunications dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution n°3 de 2024 émise par l’Instance nationale des télécommunications concernant la protection des droits des utilisateurs des services de télécommunication lors de l’abonnement aux services de la téléphonie mobile destinés au public.

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BIGTECH AFRICA 2025 : TUNIS x SEOUL, deux plateformes qui rapprochent les continents

08. August 2025 um 12:35

À l’occasion de BIGTECH AFRICA 2025, la Chambre de Commerce Tuniso-Coréenne (TKCC) organise une session spéciale le 10 septembre 2025, de 11h à 12h (CET), au Parc des Expositions du Kram, Tunis.

Objectif : ouvrir un espace de dialogue entre deux régions dynamiques – l’Afrique du Nord et l’Asie de l’Est – autour de l’innovation, de l’investissement et des nouvelles routes de croissance.

Tunis et Séoul : deux hubs pour les ambitions globales

Organisée par la TKCC, cette session réunira des intervenants de haut niveau pour explorer comment :

Tunis peut servir de plateforme de lancement stratégique pour l’innovation coréenne, visant les marchés africains et européens ;

Séoul peut devenir une porte d’entrée naturelle pour les startups africaines souhaitant s’implanter en Asie du Sud-Est.

L’événement s’inscrit dans un momentum bilatéral fort, où les échanges technologiques, les talents et les opportunités d’expansion trouvent un terrain fertile de part et d’autre.

🎫 Inscrivez-vous dès maintenant pour assister en présentiel ou recevoir le lien de diffusion en direct :

👉 https://shorturl.at/PsT9B

🌐 Inscription générale à BIGTECH AFRICA :

👉 https://lnkd.in/dFMB6gga

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StartUP : D’où est née l’idée de SD Academy ? Y a-t-il une histoire personnelle derrière ce projet engagé ?

08. August 2025 um 09:50

L’idée de l’académie est née il y a longtemps. J’ai grandi avec elle. J’ai grandi dans le sud de la Tunisie, plus précisément à Médenine. Mon père est journaliste et ma mère est enseignante. Elle répétait toujours cette phrase : « Tout le bonheur du monde commence par l’éducation ». La plupart de nos conversations étaient des dialogues profonds et des discussions sur les groupes vulnérables et défavorisés qui avaient dû abandonner l’école.

Interview avec Farah Tounsi – Fondatrice de SD Academy.

Quels sont aujourd’hui les principaux obstacles que rencontrent les personnes sourdes et muettes en Tunisie pour accéder à l’éducation et à l’emploi ?

En réalité, de nombreux obstacles et problèmes existent dans la vie des personnes sourdes. Tout d’abord, il y a des lois qui existent mais ne sont pas réellement appliquées.

La loi stipule que pour qu’un enfant sourd soit intégré dans une école ordinaire, il doit passer par plusieurs étapes de formation dans des centres de soins, être soumis à des évaluations, et finalement, cinq autres enfants doivent quitter la classe pour que son intégration soit “légale”. C’est une loi qui est non seulement décourageante, mais aussi inapplicable et inefficace.

« Tout le bonheur du monde commence par l’éducation. »

 

De plus, les personnes sourdes qui ont la chance d’aller à l’école souffrent d’intimidation et, surtout, ne parviennent pas à suivre le système éducatif, qui n’est pas adapté à leurs besoins et à leurs spécificités.

Sans oublier que les enseignants ne connaissent pas la langue des signes, ce qui force les personnes sourdes à abandonner l’école à un très jeune âge.

SD Academy se présente comme une plateforme “intelligente” : en quoi cette intelligence se manifeste-t-elle concrètement ?

SD Academy est la première plateforme éducative intelligente en Tunisie destinée aux personnes sourdes et malentendantes. Son aspect intelligent réside dans le fait qu’elle propose un contenu pédagogique qui s’adapte aux besoins individuels de chaque apprenant et s’adresse à tous les profils de surdité.

La plateforme offre la possibilité aux personnes atteintes de surdité profonde d’apprendre en langue des signes à 100 %, avec une traduction en temps réel et synchronisée avec l’enseignant.

Comment avez-vous adapté les contenus pédagogiques aux besoins spécifiques de cette communauté ?

Au début du projet, nous avons effectué de nombreuses visites sur le terrain dans des centres pour personnes sourdes. Cela nous a permis de recenser les problèmes éducatifs qu’elles rencontrent et de mieux comprendre leurs méthodes d’apprentissage.

Nous avons ensuite travaillé avec des conseillers pédagogiques des directions régionales de l’éducation pour adapter le contenu éducatif tunisien. Nous y avons apporté de légères modifications pour qu’il soit plus en phase avec leurs besoins spécifiques.

Votre ambition va au-delà de l’éducation : vous parlez aussi d’intégration sociale et économique. Comment cela se traduit-il dans la pratique ?

SD Academy est bien plus qu’une simple plateforme éducative, c’est un état d’esprit. Son objectif principal est d’offrir une seconde chance éducative aux personnes sourdes, sans aucune limite d’âge ou de niveau d’expérience.

« C’est à nous d’apprendre à nous adapter aux personnes sourdes, pas à elles de s’adapter à un système qui les exclut. »

 

Nous avons des enfants qui n’ont jamais été scolarisés et qui commencent leur parcours d’apprentissage à partir de zéro avec notre programme.

Travaillez-vous en partenariat avec des écoles spécialisées, des associations ou des institutions publiques ?

Nous travaillons avec des startups, des écoles privées, des centres de soins pour personnes sourdes et, bientôt, des écoles publiques.

Quelles sont les outils mis à disposition sur la plateforme : vidéos en langue des signes, sous-titres, tutoriels visuels ?

Nous proposons différents packs adaptés aux besoins de chaque apprenant. Nos cours sont disponibles sur notre plateforme interactive en direct, avec des enregistrements. Nous avons également mis en place un système d’évaluation continue. Nos packs s’adressent aux personnes sourdes et muettes, à leurs parents et aux experts.

Combien de personnes utilisent aujourd’hui SD Academy ? Avez-vous des premiers retours sur l’impact ?

Tout d’abord, il est important de noter que nous avons mené des projets pilotes. Le projet étant autofinancé et notre équipe étant limitée, il était nécessaire de restreindre le nombre de participants sur la plateforme pour réduire les ressources. Nous avons donc eu plus de 150 inscriptions.

Cependant, cette situation ne durera pas, car nous avons signé un partenariat avec le ministère des Affaires sociales pour que SD Académie devienne une plateforme reconnue par l’État et puisse ainsi augmenter le nombre de nos apprenants.

« SD Academy, c’est bien plus qu’une école en ligne : c’est une seconde chance, un nouveau départ pour des personnes qu’on a trop longtemps ignorées. »

 

Concernant notre impact, je peux vous raconter une histoire. Lors d’une mission officielle avec le Croissant-Rouge des Émirats dans un village de sourds en Tunisie, une fille de 10 ans a retrouvé l’ouïe pour la première fois. Je me souviens très bien de sa réaction : sa peur, son souffle court, ses regards innocents et surtout le jour où elle a rejoint notre plateforme.

Elle a commencé son programme d’études en pleurant. Ce jour-là, elle a commencé une nouvelle vie avec un avenir prometteur.

L’inclusion des personnes sourdes passe aussi par la sensibilisation du grand public. Avez-vous mené des actions en ce sens ?

Nous travaillons activement sur des campagnes de sensibilisation, nous produisons des vidéos qui abordent des sujets d’intérêt pour les personnes sourdes et nous menons régulièrement des sondages pour recueillir l’avis des membres de la communauté.

« Grâce au numérique, une fille sourde de 10 ans a pu commencer à apprendre… en pleurant de joie. »

 

De plus, la deuxième version de notre plateforme inclut une section de type blog avec des articles, des histoires de réussite et des podcasts dédiés aux personnes sourdes.

Le numérique peut-il combler le vide laissé par les institutions en matière d’éducation inclusive ? Où voyez-vous ses limites ?

Oui, la technologie peut être une solution alternative pour combler le manque d’éducation dans les institutions, surtout dans les régions de l’intérieur du pays. Malheureusement, la majorité des personnes sourdes se trouvent dans ces zones, où la plupart des centres de soins sont fermés ou nécessitent des réparations. Avec la technologie numérique, nous pouvons créer une solution.

Quant aux limites, elles résident dans l’accès aux ressources électroniques, à internet et à l’électricité.

Comment financez-vous aujourd’hui le développement de la plateforme ? Des levées de fonds ou subventions sont-elles prévues ?

Tout ce que la plateforme a accompli a été réalisé grâce à un autofinancement. C’était une décision personnelle de ne pas contracter de prêt, surtout au début.

Oui, il existe un programme pour collecter des subventions, notamment après avoir obtenu l’accréditation de l’État.

Quelles sont vos prochaines étapes : développement régional, ouverture à d’autres handicaps, traduction en langues étrangères ?

Nos prochaines étapes majeures consistent à finaliser la nouvelle version de notre plateforme. Nous lancerons des projets B2G (Business-to-Government) à travers toute la Tunisie en partenariat avec le ministère des Affaires sociales. De plus, nous allons intensifier nos efforts de sensibilisation de la communauté et planifier notre expansion vers l’Afrique.

« Les lois existent, mais elles ne sont ni appliquées ni adaptées. L’innovation, elle, n’attend pas. »

 

Quel message adressez-vous à la société tunisienne concernant l’inclusion des sourds-muets ?

Je souhaite adresser un message à la société tunisienne : les personnes sourdes et malentendantes ne sont pas en marge de notre communauté. Elles font partie de nous, elles sont simplement différentes. C’est à nous d’apprendre à nous adapter à elles, et non l’inverse.

Nous devons reconnaître qu’elles sont des personnes comme nous, et qu’elles méritent l’égalité des chances en matière d’éducation et d’emploi, ainsi qu’une vie digne, comme n’importe qui d’autre.

Entretien initié par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • SD Academy est la première plateforme éducative tunisienne pensée pour les personnes sourdes et malentendantes.
  • Elle propose des contenus personnalisés, 100 % adaptés à la langue des signes.
  • L’initiative est autofinancée et portée par une vision inclusive de l’éducation.
  • Malgré les lois inadaptées, elle offre une seconde chance à ceux qui ont été exclus du système scolaire.
  • Soutenue par un partenariat avec le ministère des Affaires sociales, SD Academy prépare son expansion en Tunisie et en Afrique.

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Droits TV Ligue 1 : en attente de contrat, la FTF autorise la diffusion numérique par les clubs

07. August 2025 um 14:38

Les clubs hôtes des matches du championnat de la Ligue 1 du football professionnel  (saison 2025-2026) sont autorisés à produire et diffuser les rencontres sur leurs plateformes digitales officielles jusqu’à la cession des droits numériques pour les trois prochaines années, annonce la Fédération Tunisienne de Football, jeudi, dans un communiqué.

La FTF ajoute, sur sa page officielle facebook, qu’aucun contrat de cession des droits de diffusion tv, dont l’appel d’offres a été lancé mercredi, n’a été signé à ce jour.

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BIGTECH 2025 en Tunisie : 12 000 participants attendus pour l’événement tech de référence en Afrique

05. August 2025 um 14:59

La Tunisie s’apprête à devenir l’épicentre de la technologie africaine en accueillant la deuxième édition du BIGTECH Africa Expo 2025, le plus grand salon dédié à l’innovation, à l’intelligence artificielle et aux start-ups du continent.

L’événement se tiendra du 9 au 11 septembre 2025 au Palais des Expositions du Kram, avec plus de 12 mille participants attendus, venant de 12 pays. Organisé sur une superficie de dix mille mètres carrés, le salon réunira près de 200 start-ups et exposants, 50 investisseurs africains et internationaux, ainsi qu’une centaine d’experts de renom. Les secteurs clés mis en avant incluront la santé, l’agriculture, la finance numérique, l’IA, l’éducation, l’énergie et la cybersécurité.

Fort du succès de sa première édition, BIGTECH 2025 ambitionne de renforcer la position de l’Afrique comme hub technologique mondial, en facilitant les échanges entre entrepreneurs, investisseurs et décideurs publics.

Le salon se présente comme une plateforme incontournable pour le networking, le partage de connaissances et l’accélération de la transformation numérique sur le continent. En abritant ce salon, la Tunisie consolide son statut de carrefour des talents et des innovations, attirant les acteurs majeurs de l’écosystème tech.

Selon les organisateurs, BIGTECH 2025 vise à stimuler les collaborations et à ouvrir de nouvelles perspectives économiques pour les start-ups africaines à l’échelle internationale.

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Populisme numérique : protéger la démocratie face aux défis des réseaux sociaux

02. August 2025 um 15:23

Le policy brief de Hanene Zbiss, présidente de l’Union de la presse francophone soutenu par la fondation  Friedrich Naumann Foundation for Freedom, propose une analyse claire et profondément ancrée dans le contexte actuel du phénomène populiste. Il met en lumière le rôle ambivalent des réseaux sociaux, à la fois outil puissant de mobilisation, mais aussi source de risques majeurs pour les démocraties.

Le rapport souligne à quel point, à l’ère du numérique, le populisme peut dériver vers des comportements préoccupants : menace croissante sur les libertés, désinformation massive, etc…

Ces défis fragilisent le débat démocratique et appellent à une vigilance renouvelée. Pour répondre à ces enjeux, plusieurs pistes précises sont proposées.

D’après Hanène Zbiss, il est urgent d’abroger les lois liberticides. Ce qui veut dire  de supprimer les textes qui permettent la répression injuste des journalistes, activistes et opposants politiques. L’objectif est simple : garantir que l’expression d’opinions critiques ne soit jamais muselée par des lois injustes et protéger ainsi la liberté d’expression.

Dépolitiser les enquêtes sur la cybercriminalité : Les procédures judiciaires liées au numérique doivent rester neutres et équitables. Il faut empêcher que ces enquêtes soient utilisées à des fins politiques pour bâillonner les voix discordantes.

Sanctionner les discours de haine : La diffusion de propos racistes ou xénophobes sur les réseaux sociaux doit faire l’objet d’un encadrement strict et de sanctions fermes. C’est un enjeu crucial pour maintenir la cohésion sociale et protéger les minorités vulnérables.

Renforcer le fact-checking : Pour lutter efficacement contre les fausses informations et les théories du complot, des moyens doivent être donnés aux médias indépendants pour vérifier les faits. Cela passe aussi par un environnement où la liberté d’expression est garantie et où les journalistes sont formés à ces nouvelles exigences.

Rétablir l’indépendance judiciaire : Il est fondamental que toute personne accusée dans le cadre de la cybercriminalité ou pour ses opinions bénéficie d’un procès juste, dans un système judiciaire libre de toute pression.

Soutenir la société civile : En première ligne face aux restrictions, la société civile doit être encouragée et protégée. Elle joue un rôle clé dans la défense des droits humains et de la liberté d’expression, et représente un véritable rempart contre les abus. Au final, ces recommandations forment une réponse concrète et urgente face aux dérives du populisme numérique, qui fragilise la démocratie et les droits fondamentaux.

Ce phénomène, bien qu’ancien, a trouvé avec les réseaux sociaux un écho mondial, alimentant les discours simplistes, les divisions et la désinformation. Construire un espace démocratique libre, transparent et respectueux des droits est plus que jamais nécessaire pour que le débat puisse exister sans peur ni censure.

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