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Le CRLDHT appelle à la cessation des poursuites contre Samir Taieb

29. Mai 2025 um 13:40

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) a publié ce jeudi 29 mai 2025, à Paris, un communiqué où il «exprime sa profonde indignation et sa solidarité pleine et entière avec M. Samir Taieb, ancien ministre de l’Agriculture et enseignant universitaire, poursuivi dans une affaire politico-judiciaire».

Pour l’association de défense des droits humains, ce procès «illustre, de manière éclatante, la dérive autoritaire et l’instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de comptes.»

«Depuis sa mise en garde à vue en novembre 2024, aux côtés de son ancien chef de cabinet, dans le cadre de l’affaire dite de l’exploitation agricole Henchir Chaâl, Samir Taieb subit une campagne de persécution orchestrée autour d’accusations floues et sans fondement», note le CRLDHT.

L’association explique : «L’enquête, initiée par le Pôle judiciaire économique et financier, fait suite à une plainte déposée par une responsable régionale de la police, dans la foulée d’une visite du président Kaïs Saïed sur le site agricole, au cours de laquelle des accusations de corruption ont été proférées contre les responsables de l’exploitation.

«Devant le juge d’instruction, on reproche à M. Bettaieb une simple note d’observation formulée en 2019 au président-directeur général de l’Office des terres domaniales (OTD) – un établissement public autonome – relative à la politique de recouvrement des dettes pour la saison de l’olive 2017/2018. Cette note, conforme à la mission de supervision politique et à la conjoncture économique du moment, ne portait sur aucun cas particulier, mais sur une orientation globale formulée après consultation des cadres de l’office.

«Malgré ces explications limpides, le parquet et le juge d’instruction ont opté pour une escalade répressive : blanchiment d’argent dans le cadre d’une entente criminelle; exploitation de facilités administratives; atteinte aux biens publics; faux et usage de faux; et même des infractions relevant de la loi antiterroriste.»

L’avocate Saïda Garrache a dénoncé un dossier vide : «Samir Taieb n’a obtenu aucun avantage personnel, ni dilapidé de fonds publics. Le contrat cité a été conclu avant sa prise de fonction ministérielle, et les actes ultérieurs relèvent de la gestion courante.»

«Malgré cela, le parquet a fait appel de sa mise en liberté provisoire, témoignant d’une volonté politique de maintenir la pression judiciaire», souligne le CRLDHT, qui «appelle à la cessation immédiate des poursuites [contre Samir Taieb], à l’abandon de toutes les charges infondées et à la restitution de sa liberté pleine et entière».

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