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WIFAK BANK anime une journée commerciale à la Faculté de Médecine de Tunis pour promouvoir son offre “Futurs Médecins & Pharmaciens”

13. November 2025 um 15:51

Dans le cadre de son engagement à accompagner les professionnels de la santé, WIFAK BANK, établissement financier conforme aux principes de la finance islamique, propose une large gamme de produits et services destinés à tous les corps (médical et paramédical).

WIFAK BANK se rapproche encore plus des jeunes et de la communauté universitaire et propose l’offre “Futurs Médecins & Pharmaciens”; une solution bancaire spécialement conçue pour les étudiants en médecine et en pharmacie.

La Faculté de Médecine de Tunis a ainsi accueilli mardi 11 novembre 2025, une équipe commerciale de WIFAK BANK afin de présenter et promouvoir l’offre “Futurs Médecins & Pharmaciens”.

Le stand de Wifak Bank animé par des conseillers commerciaux, a permis d’échanger directement avec les étudiants en médecine et en pharmacie, afin de faire découvrir les avantages de l’offre, et répondre à leurs questions sur les produits et services proposés par la banque.

Dans la même orientation stratégique, Wifak Bank a organisé auparavant une action commerciale similaire pour faire connaître l’offre “Futurs Médecins & Pharmaciens”, à la faculté de médecine de Sfax en marge de la célébration de son Cinquantenaire, et à la faculté de médecine de Monastir en collaboration avec son partenaire l’association Associamed de Monastir.

Les essentiels de l’offre “Futurs Médecins & Pharmaciens” :

  • Un compte WADIAA, conforme aux principes de la finance islamique. 
  • Une carte WIFAK CLASSIC. 
  • Des services de banque à distance. 
  • Un accès gratuit et sécurisé à vos comptes via WIFAK SMS (24h/24 et 7j/7). 
  • Une application mobile WIFAK Pay, gratuite et sécurisée, pour faciliter vos paiements et achats du quotidien.

Cette action s’inscrit dans la volonté de WIFAK BANK de renforcer sa proximité avec les jeunes futurs professionnels de la santé, en leur offrant des solutions bancaires éthiques, modernes et adaptées à leurs ambitions.

À travers ses offres dédiées, telles que “Futurs Médecins & Pharmaciens” et “La Blouse Médicale”, WIFAK BANK met à la disposition du personnel de santé et des futurs professionnels du secteur, une panoplie complète de solutions bancaires et de services digitaux répondant à leurs besoins, et ce, à des conditions avantageuses.

Pour de plus amples informations, consultez le site Offre Futurs Médecins et Pharmaciens 

Site web : Wifak Bank

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Tunisie – Agriculture : six millions de plants d’olivier prévus à Ben Arous en 2025-2026

13. November 2025 um 15:38

Le gouvernorat de Ben Arous prévoit la production d’environ six millions de plants d’olivier pour la campagne agricole 2025-2026, contre 4,6 millions lors de la saison précédente, soit une hausse estimée à près de 20%, selon les données du commissariat régional au développement agricole (CRDA).

A cet égard, le CRDA a procédé à l’organisation de plusieurs journées de sensibilisation destinées aux agriculteurs afin de les inciter à recourir aux plants certifiés et sains, une approche clé pour préserver la qualité des plantations, améliorer la productivité et garantir la durabilité des vergers oléicoles, a indiqué à la TAP, le responsable du service de la vulgarisation et de la promotion de la production agricole, Ezzeddine Karoui.

Il a par ailleurs précisé que la superficie oléicole du gouvernorat s’étend sur 7 937 hectares, dont 73% situés à Mornag, 18% à M’hammdia, le reste étant réparti entre Fouchana et d’autres zones.

Pour rappel, le coup d’envoi de la campagne de récolte des olives dans le gouvernorat de Ben Arous a été donné, le 6 novembre courant avec une production prévisionnelle de plus de 20 mile tonnes d’olives, équivalant à 4 217 tonnes d’huile.

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Terres domaniales : les députés appellent à un inventaire national et à la récupération des terrains accaparés

13. November 2025 um 15:33

Des députés du Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont insisté, jeudi, sur l’impératif d’effectuer un inventaire des biens de l’Etat et de récupérer les terres domaniales accaparées illégalement.

S’exprimant, lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) et consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, les députés ont également souligné la nécessité de céder certaines terres agricoles et de changer leur vocation afin de les exploiter dans  divers projets, notamment dans les programmes de logement.

Le député Belgacem Nfis a indiqué que le cadre juridique et institutionnel organisant actuellement les terres collectives « n’est plus adapté », estimant qu’il est temps de le réviser afin de le rendre plus efficace et plus équitable.

Et d’ajouter que les conseils de gestion créés pour administrer ces terres ont vu leurs mandats légaux, fixés à cinq ans, expirer sans qu’un cadre réglementaire clair ne soit mis en place. Cela a entraîné, selon lui, un vide administratif qui a paralysé la gestion de ces biens et empêché les citoyens d’exercer leurs droits.

Cette situation, a-t-il poursuivi, a également bloqué les projets de nombreux agriculteurs et investisseurs, les privant de l’accès au financement et aux aides publiques.

Le député a estimé indispensable de procéder à une  révision globale des textes juridiques relatifs aux terres collectives et aux conseils de gestion. Il a aussi souligné l’importance de mettre en place un nouveau dispositif plus efficace permettant aux exploitants d’obtenir des documents prouvant leur droit d’exploiter ces terres, et ce, jusqu’à la révision des lois.

De son côté, le député Mahmoud Sammari a reproché aux anciens ministres le manque d’intérêt porté aux biens de l’État, tant publics que privés, notamment les terres agricoles. Il s’est interrogé, dans ce sens, sur l’inaction de l’État face aux agressions répétées et aux accaparements de ces terrains, appelant à la révision des contrats de location des terres domaniales.

La députée Amina Jerbaoui s’est, quant à elle, interrogé sur  les biens confisqués se demandant si ces biens avaient été correctement évalués et gérés selon les principes de la bonne gouvernance, soulignant que le manque de transparence dans ce dossier est de nature à susciter des soupçons et des pressions.

La députée Henda Jlassi a pointé, pour sa part, la mauvaise gestion des biens de l’État dans le gouvernorat de Tunis, alors que la capitale fait face à une grave crise du logement. Elle a fait remarquer que des dizaines d’hectares sont laissés à l’abandon ou occupés illégalement, appelant à leur réaffectation en zones vertes, en projets d’habitat pour les jeunes, ou encore en espaces économiques et sociaux.

Elle a aussi relevé que la dispersion des propriétés et le chevauchement des compétences entre l’État, les municipalités et le secteur privé ont généré une situation de confusion juridique et a entravé la réalisation de projets vitaux.

Pour sa part, le député Thabet El Abed a abordé le dossier des indemnisations en suspens depuis plus de cinquante ans, rappelant que les litiges fonciers suivent un processus judiciaire long et complexe sans aboutir à un jugement définitif ou à une solution concrète, engendrant ainsi des biens délaissés et non rentable.

Il a insisté sur la nécessité de régulariser ces anciens dossiers, de créer des commissions régionales mixtes regroupant des représentants des différentes administrations ainsi que des ministères de la Justice et de l’Agriculture.

L’objectif étant d’accélérer le traitement de ces dossiers et de mettre en place un mécanisme clair d’indemnisation et de cession garantissant à la fois les droits de l’État et la stabilité des agriculteurs.

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Omra 2025 : le ministère du Tourisme met en garde contre les organisateurs non autorisés

13. November 2025 um 15:19

Le ministère du tourisme et de l’artisanat a mis en garde jeudi, les Tunisiens désirant effectuer le petit pèlerinage (l’Omra), contre des individus ou des bureaux organisant ce rite sans autorisation.

Il les a appelé, dans un communiqué, à  s’adresser exclusivement aux agences de voyages catégorie “A” et possédant l’accréditation du ministère pour l’organisation de l'”Omra”.

Elle a souligné l’obligation de contracter un contrat spécifiant la nature des services proposés et les obligations de chacune des deux parties.

Le département met à la disposition du public le numéro vert 80 100 333
L’email:boc@mta.state.tn

Ainsi que le bureau des relations avec le citoyen  71 120 401 et le site du ministère pour consulter la liste des agences de voyages accréditées:www.tourisme.gov.tn

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Zaghouan : 17 millions de dinars pour moderniser trois stations d’épuration

13. November 2025 um 15:09

L’Office National de l’Assainissement  (ONAS) a consacré une enveloppe de 17 millions de dinars pour la réhabilitation de 3 stations d’épuration à Zaghouan, Zriba et El Fahs.

Les travaux portent notamment sur l’entretien des canalisations et la rénovation des équipements, de manière à améliorer la qualité des eaux traitées pour les exploiter davantage dans l’irrigation agricole, selon le directeur régional de l’assainissement à Zaghouan, Mahmoud Lahdhili.

Il a souligné à l’Agence TAP que le coût de ce projet englobe 6 MD pour les travaux programmés au niveau de la station de Zaghoun, 9 MD pour la station d’El Fahs et 2 MD pour la station de Zriba.

La même source a rappelé que la capacité de traitement auprès de la station de Zaghouan s’élève à environ 2800 mètres cubes par jour, celle d’El Fahs est de 2000 mètres cubes par jour alors que celle de Zriba est estimée à 1800 mètres cubes par jour.

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ENVIROFEST 2025 : les tourbières de Dar Fatma au cœur du cinéma environnemental tunisien

13. November 2025 um 15:03

Les tourbières de Dar Fatma, zone humide qui fait partie des 41 sites naturels tunisiens d’importance internationale, dits sites Ramsar, en référence à la Convention sur les zones humides “Ramsar”, seront au cœur de la 8ème édition du cinéma, au Festival du Film Environnemental de Tunisie “ENVIROFEST 2025″, qui se tiendra à la Cité de la culture de Tunis, les 15, 16 et 17 novembre 2025.

A travers la projection, en avant-première, du film documentaire AWLED FATMA (Les enfants de Fatma) coréalisé par le cinéaste tunisien de renom Abdelhamid Bouchnak, “ENVIROFEST” et WWF Afrique du Nord s’associent activement, pour la deuxième année consécutive, pour rencontrer le grand public, dans un parcours de sensibilisation, d’expression artistique et d’engagement citoyen autour de la protection de l’environnement dans toute la république.

A travers ce film, les enfants du village de Dar Fatma (Aïn Draham, Gouvernorat de Jendouba), ont été initiés aux techniques du cinéma et ont joué leur propre rôle, pour parler de leur attachement à leur belle région, de la réalité de leur quotidien et de leurs rêves futurs.

Il s’agit d’un court métrage collectif de 12 mns, à la fois sensible et porteur d’espoir. Il fait partie de la sélection internationale “d’Envirofest 2025”, illustrant la puissance de l’art et de la jeunesse dans la transmission des messages environnementaux.

Au programme du festival, un échange avec les jeunes participants et le réalisateur Abdelhamid Bouchnak, la projection de 6 autres films environnementaux entre fiction, documentaire et animation sélectionnés en Tunisie, Grande Bretagne, France, Canada, USA et Autriche.

Un Village Environnemental Eco responsable

Les 15 et 16 novembre dans le grand hall de la Cité de la Culture, un Village Environnemental Eco responsable sera aménagé et regroupera toutes les activités hors cinéma ainsi que la section “ENVIROFEST KIDS”.

Les activités prévues dans ce cadre portent, entre autres, sur des panels et tables rondes autour de différents thèmes pour « Éduquer, inspirer et agir », réunissant artistes, experts, scientifiques et représentants institutionnels, des ateliers pédagogiques et ludiques pour enfants et adolescents, autour du recyclage, du changement climatique, et de la créativité au service de la planète et des espaces de rencontre et de partage entre acteurs associatifs, scientifiques, artistes et citoyens engagés pour l’avenir durable de la Tunisie.

L’inter connectivité entre environnement et numérique sera également à l’ordre du jour à travers “ENVIROFEST Digital”, qui prévoit l’organisation d’une grande fresque du climat pour comprendre les impacts environnementaux du numérique et agir pour un usage plus responsable.

Envirofest et WWF Afrique du Nord œuvrent aussi pour mobiliser les communautés locales et encourager l’expression artistique comme outil de plaidoyer pour l’environnement et pour la sensibilisation sur les enjeux écologiques. Cette collaboration s’inscrit dans la continuité du projet de restauration des tourbières de Dar Fatma, mené par le WWF, et illustre une approche globale liant éducation environnementale, culture, et engagement communautaire.

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Tunisie : la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2025 explore l’impact de l’IA sur les nouveaux entrepreneurs

13. November 2025 um 14:50

L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE), en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF), annonce le lancement de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat (Global Entrepreneurship Week) 2025, qui se tiendra du 17 au 22 novembre à son siège, à Tunis.

Cet événement, célébré dans plus de 180 pays, vise à stimuler l’innovation et l’esprit d’initiative. Pour sa 18e édition consécutive en Tunisie, l’IACE propose un programme riche et gratuit, conçu pour outiller les porteurs de projets et les entrepreneurs, indique l’Institut sur ses réseaux sociaux.

Au cœur du programme : une table ronde intitulée « Génération IA : L’ADN du nouvel entrepreneur tunisien », prévue le mercredi 19 novembre. Cette session explorera comment l’intelligence artificielle transforme les compétences, les modèles économiques et les stratégies des entrepreneurs tunisiens, en mettant en lumière les nouveaux profils émergents du secteur

La semaine proposera également une série d’ateliers pratiques et gratuits sur des thèmes essentiels tels que le Design Thinking, l’entrepreneuriat vert, le marketing digital, la gestion financière ou encore le reporting ESG. Conçues pour être directement applicables, ces sessions permettront aux participants d’acquérir des outils concrets pour développer, structurer et financer leurs projets.

La Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat 2025 s’annonce ainsi comme un rendez-vous incontournable pour la communauté entrepreneuriale tunisienne, offrant une plateforme unique de formation, de réseautage et de réflexion sur l’avenir de l’entrepreneuriat à l’ère du numérique.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 13 novembre 2025

13. November 2025 um 13:09

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.924 3.002
Euro EUR 1 3.376 3.454
Yen Japonais JPY 1000 18.670 19.374
Livre Sterling GBP 13 3.794 3.937
Franc Suisse CHF 10 36.026 37.574

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COP30 : pourquoi financer les initiatives zéro déchet plutôt que l’incinération ?

13. November 2025 um 12:51

Les systèmes communautaires de zéro déchet offrent un moyen rapide et peu coûteux de réduire les émissions de méthane et de créer des emplois de qualité.

Pourtant, ils sont trop souvent négligés au profit d’infrastructures coûteuses et axées sur le profit, indique le réseau “GAIA” (Global Alliance for Incinerator Alternatives (GAIA Africa), un réseau mondial composé de groupes locaux et d’alliances nationales et régionales représentant plus de 1 000 organisations dans plus de 100 pays. Il milite pour la justice environnementale, lutte contre la pollution et propose des solutions aux problèmes des déchets.

Les négociations sur le climat de la COP30, qui se déroulent actuellement à Belém au Brésil, offrent l’occasion de faire affluer les fonds vers les personnes qui obtiennent des résultats sur le terrain.

Dans une nouvelle note d’information, le réseau “GAIA”, dont les représentants assistent aux négociations de Bélem, fournit aux gouvernements et aux financiers une boîte à outils pour réorienter les incitations et soutenir les systèmes zéro déchet en tant que service public essentiel.

Il conteste les fausses solutions. “L’incinération des déchets pour produire de l’énergie (WTE), les combustibles dérivés des déchets et la co-combustion des déchets doivent être exclus des listes d’investissement. Ces mesures nuisent à notre climat et à la santé publique, et épuisent les fonds publics limités destinés à la réforme du secteur”, estime le réseau.

Il considère que, “le financement climatique ne doit pas piéger les pays en développement dans une dette insoutenable”. Il faut subventionner, entre autres, des projets à forte valeur sociale et environnementale mais à rendement monétaire limité, comme la fermeture des décharges, le nettoyage de la pollution et la reconversion des travailleurs du secteur des déchets.

“Les subventions peuvent couvrir les 3 à 5 premières années de fonctionnement des initiatives zéro déchet, le temps qu’elles mettent en place des modèles de financement solides à long terme. Pour certaines activités génératrices de revenus, les prêts concessionnels sont appropriés”.

Ainsi, le tri à la source, le recyclage et le compostage décentralisé communautaire permettent d’éviter des coûts tels que le transport sur de longues distances et les frais de mise en décharge.

Ces économies peuvent être réinvesties pour rémunérer les travailleurs et soutenir les opérations à long terme.

“Lors de la “COP de mise en œuvre”, les dirigeants doivent soutenir des solutions climatiques rentables qui améliorent la vie des gens et ne laissent personne de côté”, a déclaré Yobel Putra, responsable des politiques climatiques mondiales chez GAIA, citée dans un communiqué de presse du réseau.

“Investir dans des solutions communautaires zéro déchet permet justement d’atteindre cet objectif.

Nos travaux montrent qu’il existe des projets prêts à être mis en œuvre qui ont besoin d’un cadre financier approprié pour être développés et aboutir. ”

Le secteur des déchets représente près de 20 % des émissions mondiales de méthane, mais n’a reçu que moins de 1,5 % des financements climatiques en 2023.

Sur ce montant, 99 % ont été consacrés à des projets de valorisation énergétique des déchets, qui suppriment des emplois, produisent de l’électricité coûteuse et bloquent les émissions de dioxyde de carbone pendant des décennies.

Seulement 1 % a été consacré à la gestion des déchets organiques. Selon les recherches de GAIA, si elles étaient mises en œuvre à grande échelle, les systèmes zéro déchet (prévention, réutilisation, tri à la source, compostage et recyclage) pourraient réduire jusqu’à 95 % les émissions de méthane provenant des déchets solides.

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Comment l’IA transforme la finance et l’assurance en Tunisie ?

13. November 2025 um 12:44

La 20e édition du Colloque Scientifique International en Finance et Assurance (CSIFA XX) se tiendra à Djerba du 21 au 23 décembre 2025 pour analyser l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le paysage des affaires, en explorant ses opportunités et ses risques.

Placé sous le thème « Business in the New Era of AI: Challenges and Threats » (L’entreprise à l’ère de l’IA : Défis et Menaces), cet événement réunira universitaires, professionnels, décideurs et étudiants. Les travaux porteront sur les défis éthiques, réglementaires et organisationnels posés par l’IA, ainsi que sur ses applications dans la finance, le management et le développement durable.

Dans une page Facebook dédiée à cet événement, le colloque est organisé par un réseau de laboratoires de recherche tunisiens et marocains, en collaboration avec des associations professionnelles et avec le soutien de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Sud-Est.

Cette rencontre abordera notamment les défis techniques et organisationnels liés à l’adoption de l’IA, ses enjeux éthiques et réglementaires, ses impacts socio-économiques, la finance et la comptabilité, le management et le leadership, la durabilité, ainsi que des études sectorielles.

En vue d’une participation inclusive, l’événement se déroulera principalement en présentiel, mais une option en ligne sera offerte aux jeunes chercheurs et aux participants internationaux pour une meilleure accessibilité.

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Tunisie : hausse du budget 2026 pour les Domaines de l’État et investissements fonciers

13. November 2025 um 12:18

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue jeudi, la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget de la mission Domaines de l’État et Affaires Foncières pour l’exercice 2026 est estimé à 94,165 millions de dinars (MD), contre 90,000 MD en 2025, soit une hausse de 4,6 %.

Cette enveloppe budgétaire s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), dont la stratégie vise principalement à consolider le domaine immobilier international afin d’en faire un domaine vital pour l’investissement, une source de revenus, et un moteur du développement socio-économique.

La mission est structurée autour de 28 sous-programmes, 6 activités, 10 objectifs, et 20 indicateurs de performance.

La mise en œuvre de la mission implique plusieurs acteurs publics, dont le plus important intervenant dans le programme de protection est l’Office National de la Propriété Foncière.

Le budget comprend trois programmes opérationnels, à savoir la gestion des domaines de l’État, la protection des domaines de l’État, ainsi que le pilotage et le soutien.

Les salaires représentent 72,3% du budget

S’agissant de la répartition des dépenses pour 2026, financées par les ressources de l’État, les salaires représentent 72,3 % du budget, tandis que les investissements en absorbent 16,5 %. Les dépenses de gestion s’élèvent à 10,3 %, alors que celles dédiées aux interventions représentent 0,9 %.

Les dépenses allouées aux développemental sont entièrement attribuées aux crédits d’investissement, s’élevant à 15,520 MD en paiements et 14,320 MD en engagements.

Les dépenses salariales de la mission sont fixées à 68,108 millions de dinars (MD) (engagement et paiement), contre 68,944 MD en 2025, soit une baisse de 1,2 %. Cette baisse s’explique notamment par le nombre d’agents mis à la retraite.

En ce qui concerne les dépenses de gestion, elles s’élèveront à 9,717 MD (Engagement et paiement), contre 8,060 MD en 2025, enregistrant ainsi une hausse de 20,6 %.

Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 820 mille dinars (MD) (engagement et paiement) en 2026, contre 835 mille dinars en 2025, ce qui correspond à une baisse de 15 de 1,8 %.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 14,320 MD en engagements et 15,520 MD en paiements, contre respectivement 11,161 MD et 12,161 MD en 2025. Cela représente une hausse de 28,3 % en engagements et de 27,6 % en paiements.

Les investissements (crédits de paiement) se répartissent principalement entre les trois programmes de la mission, à savoir la protection des domaines de l’État qui absorbe 64,46 %, le pilotage et soutien qui représente 23,39 %. Le programme de Gestion des Domaines de l’État attire 12,15 %des crédits.

Les principaux axes stratégiques de la mission des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières concernent le renforcement du patrimoine foncier et la valorisation des biens domaniaux agricoles et non agricoles.

Il s’agit aussi d’améliorer la gouvernance de la gestion des biens immobiliers de l’État, de développer le système d’inventaire et d’évaluation des biens de l’État et d’améliorer la performance de leurs registres.

Il est question d’optimiser le fonctionnement du système du contentieux de l’État et de renforcer le suivi de l’exécution des jugements qu’il rend à cet effet.

Les axes concernent également l’amélioration de la qualité des services administratifs et fonciers, l’accélération de leur numérisation et l’optimisation de la gestion des ressources humaines, financières et logistiques.

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Plus de 200 acteurs mobilisés pour lever le tabou autour de l’allaitement maternel

13. November 2025 um 11:45

Une édition 2025 marquée par l’urgence sanitaire
La Cité des Sciences a accueilli les 7 et 8 novembre la 6ᵉ édition des Journées Nationales de l’Allaitement Maternel. L’événement, organisé par l’Association Hanen, a réuni plus de 200 professionnels de santé, chercheurs, représentants institutionnels, membres de la société civile, parents et étudiants en médecine. Tous ont rappelé un même constat : avec un taux d’allaitement maternel exclusif de 17,8 % à six mois selon MICS 2023, la Tunisie reste loin de la moyenne mondiale de 48 % et de l’objectif fixé par l’OMS pour 2025. Le sujet s’impose aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique.

Une coalition associative inédite
L’édition 2025 marque une évolution notable avec la création d’une coalition regroupant plusieurs organisations professionnelles. Aux côtés de Hanen, l’Association Tunisienne de Médecine Néonatale, l’Association Tunisienne des Sages-Femmes, l’Association Nationale Tunisienne des Orthophonistes, des associations de psychiatrie et de pédopsychiatrie, Associa-Med, le Salon des Patients et l’Association Tunisienne d’Ergothérapie ont uni leurs expertises. Ce regroupement vise à renforcer un plaidoyer commun pour améliorer l’accompagnement des familles et soutenir les politiques publiques dédiées à l’allaitement maternel.

Un ancrage régional renforcé
Cette dynamique nationale s’est appuyée sur des contributions internationales. Des consultantes IBCLC, venues de France, ainsi que des spécialistes basés aux Émirats Arabes Unis et au Maroc ont participé aux échanges. Leurs interventions ont permis de croiser les pratiques et de comparer les expériences Sud-Sud et Nord-Sud. Cette approche a élargi les perspectives d’action et consolidé les liens régionaux autour d’un enjeu partagé.

Un programme scientifique orienté vers l’action
Les JNA 2025 ont alterné plaidoyer, présentations scientifiques et retours d’expérience. Le Ministère de la Santé a réaffirmé son engagement en soulignant le rôle déterminant de l’accompagnement prénatal assuré par les gynécologues-obstétriciens et les sages-femmes. Le Ministère des Affaires Sociales, via l’Institut de Santé et de Sécurité au Travail, a également pris part aux discussions.

Les interventions ont couvert un large spectre : consultation prénatale, prématurité, troubles oraux, apnées du sommeil, aspects psychiques et impacts environnementaux. Un benchmark consacré à l’Initiative Hôpitaux Amis des Bébés au Maroc et aux Émirats Arabes Unis a proposé des pistes d’adaptation au contexte tunisien. Les témoignages de parents et d’étudiants ont souligné l’importance d’une approche collective.

Messages clés d’une mobilisation nationale
Les participants ont rappelé que l’allaitement maternel concerne l’ensemble de la société. Ils ont insisté sur la nécessité de mieux encadrer la commercialisation des substituts du lait maternel. La coalition associative souhaite désormais jouer un rôle structuré dans le dialogue avec les autorités publiques. Le taux actuel de 17,8 % a été présenté comme un signal d’alerte et un appel à un effort coordonné.

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Rencontres CETIME 2025 : filières mécaniques et métallurgie au cœur du développement industriel

13. November 2025 um 11:38

La troisième édition des Rencontres sectorielles, dédiée aux filières mécanique et métallurgie, se tiendra le mercredi 26 novembre 2025 à Sfax, à l’initiative du Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME).

Organisées autour de trois tables rondes thématiques, ces rencontres ont pour objectif d’identifier les besoins urgents du secteur, de formuler des recommandations concrètes et de renforcer les partenariats industriels entre les acteurs publics, privés, universitaires et les start-ups, indique le CETIME dans son compte Facebook. Elles constituent une plateforme unique dédiée à l’innovation collaborative dans ces filières stratégiques, conçue pour valoriser les expertises locales et accélérer le co-développement industriel en Tunisie.

Un des temps forts de cette journée sera la signature d’une convention de partenariat entre le CETIME et la Tunisian Automotive Association (TAA), visant à renforcer la synergie entre la recherche technique et l’industrie automobile nationale.

Cet événement est organisé en partenariat avec la Tunisian Automotive Association (TAA), le Cluster Mecatronic, le cluster Adaptative Mechanisms & Evolution (MECADEV), l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) et l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII).

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Journée nationale de sensibilisation : prévenir la toxicomanie à Tunis

13. November 2025 um 11:25

Une journée nationale de sensibilisation pour lutter contre la toxicomanie se tiendra mardi 18 novembre 2025 à Tunis, à l’initiative du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées.

Cet événement, organisé en collaboration avec l’Organisation tunisienne de l’Éducation et de la Famille (OTEF) et l’Université Centrale, vise à aborder les aspects multidimensionnels de ce phénomène.

Dans une publication sur sa page Facebook, l’OTEF indique que les discussions porteront sur la définition de la toxicomanie, ses formes et les statistiques nationales. Elles traiteront également de ses risques médicaux, des moyens de prévention et des dimensions psychologiques et sociales. Le cadre juridique tunisien en matière de drogues, le rôle des médias dans la sensibilisation du public et l’impact de la formation professionnelle et éducative dans la réduction des addictions seront aussi au programme des débats.

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Agriculture biologique : le TUNAC forme ses experts au règlement européen UE 2018/848

13. November 2025 um 11:13

Le Conseil National d’Accréditation (TUNAC) a organisé une session de formation du 6 au 12 novembre sur le règlement européen de l’agriculture biologique (UE 2018/848), une étape nécessaire pour accréditer les organismes de certification dans ce secteur et booster les exportations tunisiennes.

Cette formation, réalisée en coopération avec l’Agence Allemande de Coopération Internationale (GIZ), visait à renforcer les compétences des cadres et experts tunisiens dans l’évaluation et l’accréditation des certificateurs, conformément aux normes européennes et internationales.

L’objectif est de soutenir la compétitivité des produits biologiques tunisiens sur les marchés extérieurs, a précisé le TUNAC sur sa page Facebook.

La session a réuni un groupe d’experts et d’auditeurs accrédités par le Conseil, ainsi qu’un expert international qui a encadré les travaux.

À l’issue de la formation, les participants ont salué cette initiative, la qualifiant d’étape importante pour le renforcement du système national d’accréditation. Ils y voient une phase préparatoire vers une intégration plus large de la Tunisie dans le système international d’accréditation pour le secteur biologique, ouvrant de nouvelles perspectives pour les structures tunisiennes spécialisées.

Le règlement (UE) 2018/848, applicable depuis le 1er janvier 2022, établit le cadre juridique de la production biologique au sein de l’Union européenne. Ce texte vise à harmoniser les règles relatives à la production, la transformation, la distribution, l’importation, le contrôle et l’étiquetage des produits biologiques. Ce règlement s’inscrit dans la volonté de soutenir le développement durable du secteur biologique, d’assurer une concurrence équitable entre les producteurs européens et de consolider la contribution de l’agriculture biologique à la protection de l’environnement et du climat.

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Recrutements publics 2026 : plus de 51 000 postes annoncés par le ministère des Finances

13. November 2025 um 11:09

La ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, a annoncé que l’année 2026 marquera la reprise du recrutement dans la fonction publique, après plusieurs années de gel partiel. L’annonce a été faite lors d’une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen du budget de son département.

Plus de 51 000 postes ouverts

Selon la ministre, 51 878 postes seront ouverts au titre de l’exercice 2026. Cette décision s’accompagne d’une régularisation administrative concernant 12 942 ouvriers de chantiers, 1 350 titulaires de doctorat, 13 837 enseignants suppléants du primaire et du secondaire, ainsi que 1 066 professeurs d’éducation physique.
Ces mesures, a-t-elle affirmé, visent à consolider la justice sociale et à renforcer le rôle de l’État dans la redistribution des opportunités d’emploi.

Un impact budgétaire maîtrisé

Michket Slama Khaldi a reconnu que ces recrutements pèseront sur les finances publiques, le déficit budgétaire étant estimé à 6,4 % dans le projet de loi de finances 2026. Elle a toutefois souligné que la relance de l’investissement devrait compenser partiellement cet impact.

Avancées dans la collecte fiscale

Concernant les recettes, la ministre a indiqué que la Direction générale des impôts (DGI) a collecté 5 498,4 millions de dinars (MD) jusqu’à fin octobre, dont 1 274,3 MD par voie directe.
Elle a ajouté que 4 957 personnes assujetties à l’impôt sur la fortune immobilière ont été identifiées, permettant de recouvrer 555 MD en 2024. Par ailleurs, une enquête de terrain a ciblé 39 542 contribuables, aboutissant à la régularisation de plusieurs dossiers et à 30 583 nouveaux identifiants fiscaux en 2025, en plus de 4 843 autoentrepreneurs.

Soutien aux entreprises publiques

La ministre a assuré que les entreprises publiques continueront à bénéficier d’un accompagnement budgétaire. Certaines structures affichent des signes de redressement, tandis que d’autres restent fragiles. Elle a exclu toute privatisation, soulignant que le gouvernement s’emploie à étudier les causes structurelles de leurs difficultés dans le cadre d’une vision stratégique globale.

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Les Solistes de Mégrine dévoilent leur saison 2025–2026 : entre classique, tarab et répertoires du monde

13. November 2025 um 11:00

L’Orchestre Philharmonique Les Solistes de Mégrine a annoncé les temps forts de sa saison artistique 2025–2026. Réunissant des musiciens confirmés et jeunes talents, l’orchestre, placé sous la direction du maestro Achref Bettibi, promet une saison variée marquée par plus de huit concerts mêlant répertoires classique, arabe, occidental et traditionnel, en collaboration avec plusieurs invités tunisiens et étrangers.

Le coup d’envoi sera donné au mois de décembre prochain au Théâtre municipal de Tunis avec Anime Symphony. Le premier rendez-vous de l’année 2026 suivra en janvier, avec Tarab Symphony.

Le mois de février accueillera deux spectacles : “Le talent au bout des doigts” au Théâtre municipal de Tunis, puis “Le public chante l’amour” à la salle Le 4ème Art. En avril, les mélomanes voyageront entre deux univers : “L’âme de l’Allemagne en musique” au 4ème Art et une “Soirée Tchaikovsky” au Théâtre municipal de Tunis.

Tout au long de la saison, plusieurs jeunes chefs prometteurs  issus de la classe de direction d’orchestre du maestro Achref Bettibi auront l’opportunité de participer à certains concerts et de diriger l’ensemble sur scène, affirmant ainsi la mission de transmission et de formation que s’est donnée l’Orchestre Philharmonique Les Solistes.

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Loi des finances 2026 : de la dette à la dignité, quelle voie pour la Tunisie ? Essammari et Chkoundali analysent

13. November 2025 um 07:48

Entre convergence critique et divergence méthodologique, deux docteurs : Abdelbasset Essammari, membre du groupe de réflexions économiques, sociales et humaines et Ridha Chkoundali, professeur émérite en Sciences économiques, livrent deux lectures affûtées du projet de loi de finances 2026. Leur diagnostic commun d’une politique budgétaire en panne ouvre sur des propositions contrastées, révélant les tensions entre impératifs de stabilité et ambitions de relance. Deux voix et un même cri : celui d’une Tunisie en quête de souffle économique et de justice sociale.

Malgré des approches méthodologiques distinctes, les deux experts s’accordent sur la nécessité de réformer l’orientation générale des politiques financières en Tunisie afin de les rendre plus cohérentes avec les objectifs économiques et sociaux de la prochaine étape. Ci-après la traduction d’un texte, que nous estimons intéressant, publié sur la page de Ridha Chkoundali.

Points de convergence : le diagnostic de la fragilité de la croissance économique.

Les deux experts s’accordent à dire que la croissance économique en Tunisie reste fragile et non durable, reposant principalement sur la consommation privée sans base productive solide ni investissement efficace. Ils estiment que les investissements publics et privés sont partiellement bloqués, et que la croissance sectorielle dépend fortement des conditions climatiques et mondiales (agriculture, tourisme, transferts des Tunisiens à l’étranger).

Les deux économistes constatent une croissance tirée par la consommation, non par la production, et dépendante des aléas extérieurs

Critique du caractère fiscal du budget

Les deux spécialistes considèrent que le projet de loi de finances 2026 est avant tout un texte fiscal plutôt qu’un outil de développement. Le gouvernement se concentre sur la mobilisation des ressources fiscales sans accompagner cela de mesures incitatives pour stimuler l’investissement ou soutenir la production nationale.

Faiblesse de la vision économique et réformatrice

Ils jugent que le budget présenté manque de vision économique intégrée, avec des objectifs sectoriels clairs et une coordination entre les finances publiques, la politique monétaire et les politiques sociales. Le budget ressemble davantage à un exercice comptable visant un équilibre arithmétique.

Reconnaissance de la faiblesse de l’État dans les dépenses publiques

Aussi bien Essammari que Chkoundali soulignent que l’État n’a pas réussi, en 2025, à mettre en œuvre ses programmes de développement et sociaux. Le taux de réalisation des projets publics est faible par rapport aux engagements annoncés, tandis que la priorité a été donnée au remboursement de la dette au détriment de l’investissement et des services sociaux.

Le gouvernement privilégie la collecte d’impôts à la stimulation de l’investissement ou à la création de richesse.

Rôle social de l’État

Ils s’accordent sur le fait que le concept d’un « État social » ne se limite pas aux augmentations salariales ou à l’emploi, mais implique l’amélioration de la qualité des services publics (santé, éducation, transport, énergie…), renforçant ainsi la justice sociale et la confiance entre le citoyen et l’État.

Points de divergence : approche de l’endettement et de la politique monétaire

Le docteur Essammari estime que le gouvernement brandit le slogan de « l’autonomie » sans le concrétiser, poursuivant le recours à l’endettement extérieur et aussi à l’endettement intérieur, y compris le financement direct par la Banque centrale. Il appelle à plafonner ce type de financement et à le lier exclusivement aux dépenses d’investissement productif, sous la supervision d’un comité national mixte.

Chkoundali adopte une position plus prudente vis-à-vis du financement direct par la Banque centrale, qu’il considère comme une menace pour la stabilité monétaire et un facteur d’inflation. Il appelle à des financements internes et externes plus structurés et institutionnalisés.

La dette absorbe les priorités, tandis que les projets publics stagnent, révélant un État sous tension.

Choix fiscaux et répartition de la charge fiscale

Essammari critique l’orientation fiscale du gouvernement, qu’il juge injuste pour les classes moyennes et peu efficace sur le plan du développement. Il propose des solutions concrètes comme l’adoption d’un taux d’imposition dégressif sur les bénéfices des entreprises (plus le bénéfice est élevé, plus le taux est bas) pour encourager la déclaration réelle et lutter contre l’évasion fiscale. Chkoundali, pour sa part, insiste sur la nécessité de réformer le système fiscal en élargissant l’assiette fiscale et en intégrant l’économie informelle, plutôt que d’imposer de nouvelles taxes ou des taux progressifs qui nuisent aux petites et moyennes entreprises.

Orientation des dépenses publiques

Essammari appelle à une restructuration des dépenses publiques en orientant une partie du financement vers des projets productifs à impact direct sur l’économie, tels que le soutien aux énergies renouvelables, à l’agriculture, et la réduction du coût de l’énergie pour les usines et les ménages. Chkoundali insiste davantage sur la nécessité de réorganiser les priorités budgétaires autour de la santé, de l’éducation et des infrastructures de base, piliers d’un développement social durable.

Les deux experts appellent à une refondation du budget, centré sur la production et la justice sociale.

Lecture de la relation avec le FMI

Essammari considère que la Tunisie progresse effectivement dans les réformes demandées par le Fonds monétaire international, ce qui facilite les négociations et permet d’obtenir des financements à des conditions moins coûteuses.

Chkoundali se montre plus réservé face à la logique des réformes imposées par le FMI, estimant qu’elles pourraient compromettre la souveraineté économique de la Tunisie et accentuer les inégalités sociales si elles ne sont pas accompagnées de politiques nationales équitables.

Les positions de ces deux observateurs avisés de la scène économique nationale révèle qu’ils partent tous les deux d’une lecture réaliste de la crise des finances publiques en Tunisie, mais divergent sur les moyens d’y remédier et sur les priorités à établir. Alors qu’Essammari met l’accent sur la correction du lien entre politique monétaire et financement du développement, Ridha Chkoundali privilégie la réforme du système fiscal et la construction d’un équilibre social durable.

Malgré leurs différences, les deux visions convergent vers un objectif commun : reconstruire la confiance dans les finances publiques à travers un budget à vocation développementale, et non simplement comptable, qui redonne sa place à la production, au travail et à l’investissement comme leviers essentiels de la croissance économique et sociale.

A.B.A

EN BREF

  • Deux économistes, Abdelbasset Essammari et Ridha Chkoundali, analysent la loi de finances 2026.
  • Diagnostic commun : une croissance fragile, tirée par la consommation, non par la production.
  • Le budget 2026 est jugé trop fiscal et sans vision réformatrice claire.
  • Divergence sur l’endettement et le rôle de la Banque centrale.
  • Objectif partagé : refonder un budget au service de la production et de la justice sociale.

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Gestern — 12. November 2025Haupt-Feeds

Police municipale : Zéro tolérance pour les voitures, tolérance zéro pour le reste ?

12. November 2025 um 20:50

Voiture sabotsEfficience chirurgicale lorsqu’il s’agit de poser un sabot ou de remorquer une voiture garée en zone bleue — même si le conducteur est en détresse, même si l’arrêt dure une minute devant une pharmacie. Mais efficience fantomatique lorsqu’il s’agit de marchés municipaux anarchiques, de trottoirs squattés, ou de déchets qui s’amoncellent dans les artères de la capitale.

La police municipale, bras opérationnel de l’Agence Municipale de Gestion (AMG), semble avoir trouvé son terrain de jeu favori : les contraventions. Là, tout fonctionne à merveille — rapidité, rigueur, intransigeance, et même une forme d’inhumanité. Le citoyen devient cible, le véhicule devient faute, et la loi devient couperet.

Deux poids, deux mesures

Mais ailleurs ? Silence radio. Les étals illégaux prolifèrent, les escaliers poussent sur les trottoirs, les ordures s’invitent dans les avenues… sans que l’AMG ne déploie la même ardeur. Deux poids, deux mesures, appliqués avec une constance troublante.

Et si cette sélectivité n’était pas fortuite ? Car enfin, que rapporte une voiture verbalisée ? Une amende, un sabot, une remorque… Des gestes qui ne relèvent pas autant de la régulation que de la rentabilité. Des recettes immédiates, des flux garantis, un rendement assuré.

L’injustice urbaine

Et dans des zones comme le Centre urbain Nord — cité médicale, administrative, saturée — l’injustice devient structurelle. Car l’erreur première est urbanistique : un plan d’aménagement défaillant, incapable d’anticiper l’évolution du site, ni de prévoir des parkings à la hauteur des besoins. Mais comme toujours, c’est le citoyen qui trinque. Pris en étau entre une logistique absente et une répression omniprésente.

Mardi dernier, j’ai payé une heure de stationnement devant une clinique. Le ticket est tombé par mégarde sur le siège en fermant la portière.  Le sabot est tombé, sans appel ! Je montre le reçu à l’agent. Il a reconnu ma bonne foi. Mais il a tout de même exigé les 23 dinars. La loi, m’a-t-il dit. Mais quelle loi ? Celle qui voit sans regarder ? Celle qui punit sans réfléchir ?

L’efficience, principe ou calcul ?

La mission de l’AMG est pourtant vaste : marchés hebdomadaires, stations de louage, Palais des Congrès, cérémonies de mariage… Mais c’est sur les zones bleues que s’exerce son zèle. Comme si l’efficience n’était pas un principe, mais un calcul.

Alors, faut-il conclure que la police municipale gagne au change ?
Qu’elle choisit ses combats en fonction de ce qu’ils rapportent ? Qu’elle applique la loi là où elle est rentable, et l’oublie là où elle dérange ?

La question reste ouverte. Mais les sabots, eux, tombent comme des verdicts.

A.B.A

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