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COP30 : vers un nouvel objectif mondial de financement de l’adaptation climatique d’ici 2030

11. November 2025 um 11:47

Les représentants de près de 160 pays sont en conclave, pendant deux semaines, dans le cadre de la 30ème conférence de l’ONU sur le climat (COP30) qui se tient du 10 au 21 novembre 2025, dans la ville de Belém, capitale de l’État du Para, au Brésil.

Durant les négociations qui seront conduites par des ministres et diplomates, l’objectif sera de traduire en actions, les engagements climatiques, notamment, financiers, déjà pris lors des sommets précédents. Il s’agit également de travailler sur quatre axes clés, selon l’Institut des ressources mondiales (WRI-World resources institute), à savoir la réforme du système financier, le renforcement de la résilience et l’adaptation, l’amélioration des plans climat nationaux d’adaptation aux changements climatiques et la protection de la nature et la transformation des systèmes alimentaires.

Le WRI estime que lorsqu’on évalue les projets d’une manière plus globale, on observe que chaque dollar investi (2,95 dinars) génère 10,50 dollars ( environ 30 dinars) de bénéfices sur dix ans, alors que les pays en développement font face à un déficit de financement d’adaptation pouvant atteindre 365 milliards de dollars par an (environ 1078,38 milliards de dinars).

Durant la COP30, les pays décideront d’un nouvel objectif de financement de l’adaptation, avec certains pays en développement réclamant un triplement des fonds d’ici 2030, un objectif que l’analyse du WRI estime réalisable d’ici 2035.

Pour l’amélioration des plans nationaux, les pays sont tenus de soumettre de nouveaux plans climatiques (NDCs) à l’ONU cette année. Cependant, en septembre, seulement 64 pays, couvrant 30 % des émissions, l’avaient fait. Ces NDCs restants doivent s’aligner sur l’objectif de 1,5°C et impulser des changements sectoriels audacieux dans l’énergie, les transports, l’alimentation, les forêts et les océans.

L’ONU projette d’effectuer une transition hors des combustibles fossiles, de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique.

La COP29, qui a eu lieu à Bakou en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024 a été désignée “COP de la Finance”, car les pays y ont convenu d’augmenter le financement à 1,3 billion de dollars (environ 3,84 billions de dinars)  par an d’ici 2035 pour l’action climatique dans les pays en développement.

A cet effet, les négociateurs à Belem devraient donner suite à ces engagements et déterminer comment atteindre cet objectif et approuver la Feuille de route de Bakou à Belém, un plan conjoint des présidences de la COP29 et de la COP30, qui propose une stratégie holistique pour l’atteindre.

Il y’a lieu de rappeler qu’une évaluation du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) des nouveaux engagements climatiques disponibles dans le cadre de l’Accord de Paris révèle que la hausse prévue de la température mondiale au cours de ce siècle n’a que légèrement diminué, laissant le monde se diriger vers une aggravation des risques et des dommages liés au climat.

Le Rapport 2025 du PNUE sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions : À côté de la cible (Emissions Gap Report 2025: Off Target) indique que les projections de réchauffement planétaire au cours de ce siècle, fondées sur la mise en œuvre intégrale des Contributions déterminées au niveau national (CDN), sont désormais de 2,3 à 2,5 °C, contre 2,6 à 2,8 °C dans le rapport de l’année dernière. La mise en œuvre uniquement des politiques actuelles conduirait à un réchauffement pouvant atteindre 2,8 °C, contre 3,1 °C l’an dernier.

Les nations demeurent loin de l’objectif de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement à bien moins de 2 °C, tout en poursuivant les efforts pour rester en dessous de 1,5 °C.

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COP30 : Lula dénonce les « climatosceptiques »

11. November 2025 um 10:18

La 30ème conférence sur le climat (COP30) a débuté lundi 10 novembre à Belém, en Amazonie brésilienne, avec l’immense tâche de maintenir la coopération climatique mondiale, à un moment où les États-Unis lui tournent le dos.

« Il est temps de porter un nouveau coup aux climatosceptiques », a déclaré Luiz Inácio Lula da Silva en ouverture de la COP30, qui durera deux semaines.

Le président brésilien a réaffirmé qu’investir dans la lutte contre le changement climatique – un sujet de discorde récurrent lors de cette conférence – coûterait « bien moins cher » que les guerres. Il a également insisté sur la volonté d’éviter le fatalisme : « Nous allons dans la bonne direction, mais pas assez vite ».

Il appelle à ce que les consultations aboutissent à quelque chose de concret : davantage d’engagements pour sortir des énergies fossiles, développer les énergies renouvelables et verser l’argent promis aux pays pauvres pour les aider à faire face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes.

« Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires », a-t-il déclaré.

A noter que les États-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois dans l’histoire de ces conférences.

Pour sa part, le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a estimé qu’il est « presque inévitable » de dépasser à court terme la limite d’augmentation de la température de 1,5 degré Celsius, un objectif fixé par l’Accord de Paris en 2015, tout en précisant qu’il est « peut-être encore possible » de la limiter.

« Il est désormais presque inévitable que le réchauffement climatique dépasse 1,5 degré Celsius à court terme. Et cela est clairement dû à l’insuffisance de l’action climatique ces dernières années et à l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre qui en résulte », a déclaré Jim Skea, président du panel d’experts représentant le consensus scientifique sur le climat, dans un message vidéo diffusé au début de la COP30.

Par ailleurs, l’ONU et de nombreux climatologues ont admis que ce niveau de réchauffement allait bientôt se produire. Ils ont appelé à agir pour que ce réchauffement soit temporaire, un objectif qui a nécessité des décennies d’efforts.

Les scientifiques insistent sur le risque que représente chaque décimale de réchauffement au-delà de 1,5 degré Celsius, avec des conséquences imprévisibles pour les écosystèmes et la vie humaine, notamment des vagues de chaleur, des sécheresses, des incendies, des inondations, des tempêtes, l’élévation du niveau de la mer, des impacts sur la biodiversité, etc.

A cet égard, l’Accord de Paris de 2015 visait à limiter le réchauffement climatique « nettement en dessous » de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Le climat s’est déjà réchauffé de 1,4 °C, selon l’observatoire européen Copernicus.

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Gestern — 10. November 2025Haupt-Feeds

La COP30 débute aujourd’hui au Brésil: ce qu’il faut savoir

10. November 2025 um 12:22

Chaque année, la conférence climatique de l’ONU génère de gros titres sur les efforts mondiaux pour préserver la planète d’une catastrophe climatique. Celle de 2025 qui a commencé aujourd’hui à Belém, une ville située dans la forêt tropicale brésilienne, n’échappe pas à cette règle. 

Il est connu que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques a établi le principe de responsabilités communes mais différenciées, dans la lutte contre ces changements, ce qui signifie que les pays riches, responsables de la majorité des émissions qui réchauffent la planète, assument une plus grande responsabilité dans la résolution du problème. Ainsi, les COP sont devenues une sorte de carrefour majeur de discussions géopolitiques et financières, surtout qu’elles sont ouvertes à la société civile, les entreprises et les financiers.

Cette année, le Brésil a demandé aux pays de travailler à la concrétisation des promesses passées, comme les engagements de la COP28 à éliminer progressivement l’utilisation des combustibles fossiles, plutôt que d’en faire de nouvelles. La COP30 sera également la première à acter l’échec de l’objectif précédent de maintenir le réchauffement en deçà de 1,5 degré Celsius.

Pendant la première semaine du sommet, les négociateurs des pays exposeront leurs priorités et évalueront les positions des uns et des autres. Des thèmes commenceront à émerger, tandis que les pays et les entreprises annonceront des plans d’action et des engagements de financement pour des projets. Les négociateurs sont généralement rejoints par les ministres nationaux durant la deuxième semaine, pour marchander sur les décisions finales, y compris les détails juridiques et techniques.

Les COP se déroulent rarement sans heurts. Les pays manœuvrent pour obtenir des accords dans leur intérêt national et tracent des lignes rouges. Vers la fin, les négociateurs passent souvent des nuits blanches frénétiques à chercher des compromis. Les pays se réunissent ensuite pour approuver les décisions, par consensus et non à l’unanimité. Vous pourrez suivre de près le déroulement du sommet et les décisions phares sur Managers. Soyez au rendez-vous.

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Maroc–Mauritanie : un nouvel élan pour la coopération verte

09. November 2025 um 17:12

Le Maroc et la Mauritanie ont signé, vendredi 8 novembre à Belém (Brésil), un plan d’action bilatéral destiné à renforcer leur coopération dans les domaines de l’environnement et du développement durable pour les deux prochaines années.

Cet accord a été paraphé en marge du Sommet des dirigeants sur le climat, prélude à la COP30, par la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, et son homologue mauritanienne de l’Environnement et du Développement durable, Messouda Baham Mohamed Laghdaf. Il s’inscrit dans la continuité de l’Accord de coopération environnementale conclu précédemment à Rabat.

Le plan d’action prévoit un échange d’expériences et d’expertises dans plusieurs domaines d’intérêt commun : la gouvernance environnementale, la lutte contre le changement climatique, la gestion des déchets, la transition écologique, l’économie bleue, la gestion intégrée des zones côtières et la surveillance environnementale, rapporte cridem.org citant une dépêche de l’agence MAP.

Les deux pays se sont également engagés à définir et mettre en œuvre des actions conjointes, tout en mobilisant des financements auprès d’institutions régionales et internationales pour soutenir leurs projets communs.

Parmi les activités prévues, figurent des visites d’étude, des ateliers de formation, ainsi que des participations conjointes à des forums internationaux et à des exercices de simulation relatifs à la lutte contre la pollution marine accidentelle, ajoute la même source.

Ce plan d’action illustre la volonté partagée du Maroc et de la Mauritanie de conjuguer leurs efforts pour la protection de l’environnement, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et la mise en œuvre effective de leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN) dans la lutte mondiale contre le changement climatique.

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Course à l’accueil de la COP32 en 2027 : Éthiopie et Nigéria en lice

09. November 2025 um 08:49

L’Afrique joue un rôle central dans les enjeux de la COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil. Le continent est directement concerné par la conservation des forêts tropicales, notamment la forêt du bassin du Congo, aussi importante que l’Amazonie comme puits de carbone. C’est ce qu’a révélé le média African Business.

Ainsi le Brésil cherche à renforcer ses liens avec l’Afrique en lançant la Tropical Forests Forever Facility (TFFF), un mécanisme de financement innovant destiné à encourager la préservation des forêts tropicales à travers un système de rémunération lié à la réduction de la déforestation. Plusieurs pays africains comme l’Angola, la RCA, l’Éthiopie, la Somalie, et l’Afrique du Sud pourraient en bénéficier, à condition de maintenir une déforestation inférieure à 0,5% par an.

Cependant, la participation africaine à la COP30 est confrontée à des obstacles financiers et logistiques, liés au coût du transport et de l’hébergement dans la ville relativement petite et isolée de Belém. Plusieurs ONG africaines ont déjà annoncé une réduction de leur présence.

Au-delà de la conservation des forêts, la réussite de la COP30 sera surtout mesurée par les engagements financiers pour l’adaptation au changement climatique, un enjeu clé pour l’Afrique qui réclame des financements sous forme de subventions plutôt que de prêts. Le scepticisme reste de mise, en raison du désengagement des États-Unis et de la réduction des aides européennes.

L’agenda de la conférence mettra également l’accent sur la transition juste de l’Afrique, avec des initiatives comme la Mission 300, qui vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030, ainsi que la promotion de la cuisson propre.

Enfin, l’Afrique accueillera la COP32 en 2027, avec la course à l’organisation qui oppose principalement l’Éthiopie et le Nigéria.

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COP30 : António Guterres tire la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique

07. November 2025 um 12:08

Alors que les dirigeants du monde entier se réunissent au Brésil pour la 30ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à une action immédiate pour réduire les températures mondiales et garantir que l’objectif de réchauffement climatique de 1,5 degré Celsius reste réalisable.

À Belém au Brésil, Guterres a déclaré : « Chaque fraction de degré Celsius d’augmentation de la température entraîne davantage de faim, de déplacements de populations et de pertes […] Cela pourrait pousser les écosystèmes au bord d’un effondrement irréversible, laissant des milliards de personnes dans des conditions invivables et menaçant encore davantage la paix et la sécurité ».

Il a ajouté que ne pas freiner le réchauffement climatique équivaut à « un échec moral et à une négligence fatale ».

Il a souligné que chaque année de réchauffement « nuira gravement aux économies, aggravera les inégalités et aura l’impact le plus grave sur les pays en développement; malgré leur moindre responsabilité dans le changement climatique ». Et d’ajouter : « Après des décennies de déni et de retards, la science nous dit qu’il est inévitable que les températures mondiales dépassent temporairement la limite de 1,5 degré Celsius, dès le début des années 2030 »…

Quant à la secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Scholl, elle a souligné que les émissions de gaz à effet de serre ont désormais atteint leur niveau le plus élevé depuis 800 000 ans. « De janvier à août de cette année, la température moyenne mondiale a été supérieure d’environ 1,42 degré Celsius aux niveaux préindustriels. Et les températures océaniques ont également atteint de nouveaux sommets, entraînant des impacts à long terme sur les écosystèmes marins et l’économie ».

2025 pourrait être l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées

Le rapport « Situation climatique mondiale 2025 » de l’OMM, publié jeudi 6 novembre, indique que la tendance au réchauffement climatique ne montre aucun signe de ralentissement. Et 2025 devrait être la deuxième ou la troisième année la plus chaude jamais enregistrée.

« Cette vague de chaleur persistante et sans précédent, conjuguée à l’augmentation record des concentrations de gaz à effet de serre de l’année dernière, laisse penser qu’il sera presque inévitable que le réchauffement climatique dépasse temporairement le seuil critique dans les années à venir si des efforts sont déployés pour le limiter à 1,5 degré Celsius », s’inquiète Mme Scholl.

Mais la science démontre qu’il est possible de ramener les températures en dessous de ce seuil d’ici la fin du siècle, conclut Celeste Scholl.

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La CNUCED sonne l’alarme : réformer la finance mondiale pour sauver le climat

06. November 2025 um 09:21

La réforme de l’architecture financière internationale est indispensable pour mobiliser les financements nécessaires à un développement résilient face au climat. C’est ce qu’affirme la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans un rapport publié à la veille de la COP30. L’organisation y appelle à transformer en profondeur le système financier mondial, qu’elle juge inadapté aux besoins des pays en développement.

La CNUCED avance trois axes d’action qui sont prioritaires : renforcer l’accès aux outils de liquidité et de stabilité; garantir un espace budgétaire suffisant pour financer le climat et le développement; et rééquilibrer la gouvernance économique mondiale. Ces réformes visent à corriger les faiblesses structurelles d’un système marqué par la dépendance à la dette et l’érosion de la confiance. Ainsi assure l’organisation onusienne à la veille de la COP30, qui se tient au Brésil du 10 au 21 novembre 2025.

Le rapport exhorte la communauté internationale à accélérer la mise en œuvre de l’objectif fixé lors de la COP29. Soit la mobilisation d’au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, sous la conduite des pays développés. De même qu’il vise 1 300 milliards de dollars provenant de toutes les sources. L’organisation souligne que le financement climatique ne peut être dissocié du système financier mondial, puisqu’il en est une composante directe.

Actuellement, la multiplicité des canaux de financement – aides bilatérales, banques multilatérales de développement, capitaux privés transfrontaliers – entraîne une fragmentation qui ralentit et complique l’accès aux fonds, notamment pour les pays disposant de capacités administratives limitées. En 2022, les pays les moins avancés n’ont reçu que 18 % des financements climatiques fournis par les pays développés, et les petits États insulaires en développement à peine 2,8 %, note la CNUCED.

Actuellement, la multiplicité des canaux de financement – aides bilatérales, banques multilatérales de développement, capitaux privés transfrontaliers – entraîne une fragmentation qui ralentit et complique l’accès aux fonds, notamment pour les pays disposant de capacités administratives limitées.

Le rapport met également en lumière un déséquilibre dans la répartition des financements : l’adaptation, pourtant cruciale pour faire face aux impacts du changement climatique, n’a représenté que 3,4 % des financements mondiaux en 2023. La majorité des capitaux privés reste concentrée sur des projets d’atténuation plus rentables à court terme. Par ailleurs, les aides destinées à compenser les pertes et dommages se traduisent souvent par de nouveaux prêts, aggravant l’endettement des pays vulnérables.

Pour la CNUCED, atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars confère une urgence nouvelle à la réforme du système financier mondial. L’organisation préconise d’établir un filet de sécurité financière international plus équitable, de réduire la vulnérabilité aux cycles économiques et aux chocs climatiques, et de mobiliser des ressources nationales afin de soutenir des transformations structurelles durables.

Enfin, la CNUCED appelle à rééquilibrer la gouvernance économique mondiale pour qu’elle devienne plus représentative et plus responsable, à l’image des défis communs en matière de climat et de développement.

Pour la CNUCED, atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars confère une urgence nouvelle à la réforme du système financier mondial. L’organisation préconise d’établir un filet de sécurité financière international plus équitable, de réduire la vulnérabilité aux cycles économiques et aux chocs climatiques…

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