Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?
Selon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.
Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.
Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.
Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.
L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.
Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.
ABS