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Loi de finances 2026 : vers un équilibre entre justice sociale et croissance économique en Tunisie

Von: walid
23. Juli 2025 um 10:09

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé mardi, 22 juillet 2025, au palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel consacré au suivi de l’élaboration du projet de loi de finances pour l’année 2026.

La Cheffe du gouvernement a souligné que le projet de loi de finances pour l’année 2026 incarne la politique et les grandes orientations de l’État, qui s’articulent, a-t-elle souligné, autour de l’équilibre entre justice sociale et croissance économique.

Il doit être, a-t-elle encore dit, un levier pour relever les défis structurels et atteindre les objectifs du plan de développement 2026-2030, fondé sur une approche ascendante partant du niveau local, puis régional, jusqu’au niveau national, conformément à la vision du Président de la République, Kais Saied.

Zenzri a insisté sur le fait que la loi de finances ne doit pas se réduire à des chiffres et des pourcentages, mais doit plutôt refléter la volonté du peuple, rompant avec les anciennes approches qui n’ont garanti ni justice ni équité.

La cheffe du Gouvernement a également insisté sur la nécessité d’aligner le projet de loi sur les orientations stratégiques de l’État, en misant sur l’autonomie et des mécanismes de financement innovants, s’appuyant sur de nouvelles approches rompant avec les méthodes traditionnelles pour faire face aux mutations économiques et aux pressions géopolitiques mondiales.

Elle a, par la même occasion, appelé à la construction d’un nouveau modèle économique et social, à travers une révision globale des législations pour établir un équilibre réel entre croissance et justice sociale.

Le conseil a examiné, en effet, les principaux axes du projet de loi de finances pour l’année 2026. Il s’agit notamment de renforcer les piliers de l’État social, en améliorant la prise en charge des catégories sociales fragiles et à faible revenu, et en favorisant leur intégration économique, tout en prenant en considération la réduction du chômage, avec l’ouverture du recrutement dans la fonction publique en 2026 et la régularisation de plusieurs situations.

Il s’agit également d’investir dans le développement régional, en s’appuyant sur les résultats des travaux des conseils locaux, et régionaux et des districts dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030, en plus de booster l’investissement public, moteur de l’investissement privé, et soutenir les entreprises communautaires ainsi que les petites et moyennes entreprises. Il s’agit aussi d’introduire des réformes dans les secteurs de la santé, des transports et de l’éducation et accélérer l’investissement dans les énergies renouvelables ainsi que d’intégrer l’économie informelle et de consacrer la justice fiscale.

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Kaïs Saïed exige une réforme en profondeur des caisses sociales

17. Juli 2025 um 08:45

 Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné, mercredi 16 juillet 2025, une révision profonde du rôle des fonds sociaux afin de rétablir leur équilibre et leur pleine efficacité. Lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar , il a insisté sur la nécessité d’un travail social intensif pour construire un État social, rejetant toute notion d’ »aumône » dans l’action publique.

Au cours de l’entretien, le chef de l’État a appelé à abandonner des « termes et concepts dépassés ». Tout en soulignant que le rôle social de l’État « n’est ni une faveur ni une grâce, mais un droit légitime ». Cette refonte s’inscrit dans sa vision d’un renouvellement des méthodes de travail et d’une approche innovante des politiques sociales.


Cette directive intervient dans un contexte de débat récurrent sur l’efficacité des dispositifs sociaux en Tunisie, souvent critiqués pour leur gestion opaque ou leur couverture limitée.

Le Président Saïed réaffirme ainsi sa priorité donnée à la justice sociale, un axe central de son discours depuis son arrivée au pouvoir.

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La problématique des entreprises communautaires en Tunisie

13. Juli 2025 um 08:36

L’expérience tunisienne des entreprises communautaires, entreprises publiques conçues pour stimuler le développement local et lutter contre le chômage, notamment en milieu rural, est de plus en plus scrutée, leur efficacité et leur viabilité à long terme étant remises en question.

Khaled Hedoui

Les milieux politiques affirment que ce modèle de développement innovant nécessite une évaluation minutieuse afin d’identifier les lacunes qui ont parfois entravé les résultats escomptés, notamment face à ce que certains qualifient de «forces de régression» qui cherchent à saper cette initiative, ainsi que d’autres réformes défendues par le président Kaïs Saïed.

Les critiques imputent en grande partie la responsabilité aux responsables publics, soulignant un décalage entre la vision de Saïed et les efforts de ces derniers de la mise en œuvre des entreprises communautaires. Ils affirment que le modèle reste flou, tant sur le plan juridique qu’organisationnel, et qu’il manque d’un cadre clair et accessible aux citoyens.

Un accompagnement public

La secrétaire d’État tunisienne chargée des entreprises communautaires, Hasna Jiballah, a récemment annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme numérique interactive baptisée Rafikni (Accompagne-moi). Intégrée à l’intranet de l’Agence nationale pour l’emploi, cette plateforme permettra de suivre et d’accompagner les entreprises communautaires, selon un communiqué du ministère.

S’exprimant à l’issue d’une formation destinée aux directeurs régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle sur les entreprises communautaires, Mme Jiballah a déclaré que la plateforme fournira un tableau de bord complet permettant de suivre en temps réel les progrès et les défis des entreprises. Cet outil permettra une prise de décision rapide pour surmonter les obstacles tout au long du cycle de vie des entreprises, de leur création légale à leur exploitation.

Elle a souligné que Rafikni permet aux agences pour l’emploi et aux centres d’initiative de mieux accompagner les entreprises communautaires, conformément aux directives du président Saïed. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme plus vaste de numérisation du gouvernement visant à simplifier les procédures administratives et à améliorer les services aux citoyens, y compris aux porteurs de projets.

La formation visait à améliorer la gouvernance des entreprises communautaires aux niveaux régional et local. Jiballah a souligné que ces entreprises font partie intégrante de la vision nationale stratégique de la Tunisie : promouvoir le développement local, impliquer les citoyens dans la création de richesses et parvenir à la justice sociale grâce au capital collectif et à une large participation régionale.

Les entreprises communautaires sont considérées comme un outil efficace pour générer une nouvelle vague d’investissements participatifs favorisant l’appartenance, la responsabilité et l’autonomie. Elles devraient être des moteurs clés du progrès économique et social de la Tunisie en défendant les valeurs humaines, le travail collectif et la solidarité. Le nombre d’entreprises actives continue de croître et devrait bientôt dépasser la soixantaine.

Ces entreprises visent le développement régional, notamment dans les petites zones, en s’appuyant sur la volonté collective des communautés locales et les besoins spécifiques de leurs régions. Elles mènent des activités économiques ancrées dans les territoires où elles sont implantées.

Le militant politique Nabil Rabhi a noté que si le modèle a vu le jour dans le village de Jemna, au sud du pays, «le président Saied semble adhérer à cette vision, tandis que d’autres ministres semblent être ailleurs. Une plus large sensibilisation de toutes les parties était nécessaire avant le lancement des entreprises communautaires.»

Ecart entre l’idée et sa mise en œuvre

Il a déclaré à The Arab Weekly qu’il y avait «une certaine négligence parmi les responsables et les ministères, ainsi qu’une méconnaissance de la véritable raison d’être de ces entreprises. Le cadre juridique est également incomplet. L’erreur initiale incombe aux responsables. Il s’agit d’une stratégie d’État, et le président Saïed et la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri sont les seuls à pouvoir l’évaluer correctement. Il existe un écart important entre les idées du président et leur mise en œuvre par les responsables.»

Rabhi a ajouté : «Des forces s’opposent au succès des entreprises communautaires et des autres initiatives présidentielles. Le président Saïed doit trouver des solutions, et l’expérience doit être évaluée en profondeur en raison de ces forces régressives.»

Depuis son entrée en politique, Saïed a constamment insisté sur deux objectifs principaux pour les entreprises communautaires : récupérer les fonds publics détournés et employer les jeunes chômeurs afin de stimuler l’économie.

Les experts considèrent les entreprises communautaires comme des solutions temporaires pour résorber le chômage et autonomiser les jeunes demandeurs d’emploi, tout en offrant aux entrepreneurs des opportunités de création et de gestion de projets.

L’analyste politique Mondher Thabet a commenté : «Au départ, certains soutiennent ce modèle de développement, tandis que d’autres le considèrent comme insuffisamment étudié.» «Ce modèle est suivi dans de nombreux pays et représente une forme d’économie solidaire à vocation sociale, mais son efficacité est souvent limitée», a-t-il déclaré à The Arab Weekly.

Des objectifs non atteints

Thabet a souligné que «les entreprises communautaires ne peuvent constituer la base d’un modèle de développement complet. Une évaluation est nécessaire, tout comme des conditions essentielles telles qu’une gestion financière et une coordination solides.» Il a ajouté que ce qui manque actuellement aux entreprises communautaires, c’est une supervision et un soutien adéquats, et que la nouvelle plateforme numérique contribuera à clarifier leur mode de fonctionnement.

En vertu de nouvelles lois, les entreprises communautaires, qui devraient comprendre une cinquantaine de membres, mènent leurs activités selon les principes de l’initiative collective, du développement régional et de l’intérêt social.

Elles sont constituées selon un statut type fixé par décret présidentiel, qui régit leur organisation administrative et financière ainsi que leurs méthodes de gestion.

Traduit de l’anglais.

Source : The Arab Weekly.

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