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Tunisie │ Présence confidentielle des pèlerins juifs à Djerba     

16. Mai 2025 um 13:42

Le traditionnel pèlerinage annuel juif à la synagogue de La Ghriba sur l’île tunisienne de Djerba se déroule avec une participation limitée en raison de la situation sécuritaire en Tunisie et du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens à Gaza. (Photo d’archives).

Les pèlerins rencontrés par l’AFP étaient une trentaine hier, jeudi 15 mai 2025, la plupart d’origine tunisienne et participant aux rites religieux exclusivement à l’intérieur de la synagogue.

Les autorités tunisiennes, en collaboration avec le comité d’organisation, n’ont autorisé cette année que les rites religieux au sein de la synagogue. Des forces de sécurité ont été déployées autour du bâtiment, qui a été le théâtre d’un attentat il y a deux ans au cours duquel cinq personnes ont perdu la vie : trois gendarmes et deux fidèles juifs.

L’année dernière, les rituels s’étaient également réduits à des prières et à l’allumage de bougies, sans procession en plein air derrière la grande menorah, le candélabre juif, en raison de la guerre à Gaza. «Il est difficile pour les gens de venir avec les choses graves qui se passent dans le monde», a déclaré à l’AFP René Trabelsi, l’un des organisateurs de l’événement, pour expliquer la faible participation. Selon l’ancien ministre du Tourisme, «le pèlerinage a traversé de nombreuses périodes difficiles dans son histoire», mais les pèlerins sont toujours revenus «après deux ou trois ans». Khoudhir Hanya, le chef de la synagogue, a déclaré avoir «beaucoup pleuré» lundi, lorsque le pèlerinage a officiellement commencé. «En 30 ans, je n’ai jamais vu la synagogue de la Ghriba aussi vide. Habituellement, une semaine avant le pèlerinage, les fidèles commencent à arriver, parfois jusqu’à 1 000 personnes», a-t-il déploré.

Le 9 mai 2023, le dernier jour du pèlerinage, un agent de la Garde nationale a tué trois de ses collègues et deux fidèles juifs près de la synagogue : Aviel Haddad, un Tunisien de 30 ans, et son cousin Benyamin, un Français de Djerba, âgé d’une quarantaine d’années et père de cinq enfants.

La Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique, dont la construction remonte au VIe siècle avant J.-C., a été la cible d’un attentat suicide en 2002 au cours duquel 21 personnes ont trouvé la mort.

Avant l’indépendance en 1956, la Tunisie comptait plus de 100 000 Juifs. Aujourd’hui, ils sont environ 1 500, dont la plupart vivent sur l’île touristique de Djerba. Les grandes vagues de départs ont eu lieu entre 1950 et 1980.

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Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacré Meilleur Crossover  Electrique

16. Mai 2025 um 12:57

Le Kia EV3 a été sacré «Meilleur Crossover Électrique» lors des Electric Awards 2025. Ce prix est décerné par l’équipe d’experts de TopGear.com, qui met chaque année en lumière les meilleurs véhicules électriques disponibles au Royaume-Uni.

Cette récompense vient s’ajouter au palmarès déjà impressionnant du EV3, qui avait été nommé «Crossover de l’année» lors des TopGear.com Awards 2024.

Paul Philpott, président et Ceo de Kia UK Limited, a déclaré : «Le EV3 démarre l’année 2025 de manière exceptionnelle. Non seulement il est, à ce jour, le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au Royaume-Uni, mais il a également remporté les prix de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et dans le monde. Être reconnu comme le Meilleur Crossover Électrique par Top Gear est une nouvelle réussite remarquable, qui témoigne une fois de plus de l’excellence du EV3. Alors que le succès du EV3 se poursuit, la gamme électrique de Kia continue de s’élargir en 2025. Les modèles EV4 et EV5 arriveront dans les showrooms de notre réseau national de concessionnaires d’ici la fin de l’année, renforçant encore notre offre client et rendant la transition vers l’électrique plus fluide que jamais.»

Ollie Kew, rédacteur en chef des essais routiers chez TopGear.com, a commenté : «J’ai conduit le EV3 à travers l’Outback. Pas vraiment un parcours classique pour un essai routier, je vous l’accorde, mais le Kia a assuré. La clim’ soufflait un air glacial, pas de mal de dos après quatre heures de route, et il dégage une vraie impression de maturité, comme une grande voiture. J’ai apprécié le confort maîtrisé, le silence à bord et ce sentiment de finition rigoureuse, comme les Golf d’autrefois. Le plus impressionnant ? Malgré la distance, la chaleur, le rythme intense et quelques détours en tout-terrain improvisés, aucun message d’erreur, aucun bug. Je me suis réellement attaché à cette petite voiture à la fois raisonnable et aboutie.»

Depuis son lancement à la fin de l’année dernière, le Kia EV3 ne cesse de monter en puissance sur le marché britannique, devenant le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au T1 2025, tout en remportant les titres de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et Voiture mondiale de l’année 2025 — à l’instar de son grand frère, le EV9, couronné de ces deux titres en 2024.

Bien qu’il soit le modèle électrique le plus accessible de Kia, le EV3 offre également la plus grande autonomie de la gamme : jusqu’à 375 miles (environ 600 km) avec une seule charge*. Il bénéficie également d’une dotation de série particulièrement riche, même dans sa version d’entrée de gamme «Air», comprenant :

  • éclairages LED à l’avant et à l’arrière;
  • poignées de portes affleurantes;
  • sièges avant et volant chauffants;
  • fonction V2L (Vehicle-to-Load);
  • triple affichage conducteur (écran tactile de navigation 12,3”, écran de climatisation 5,3”, et écran conducteur 12,3”);
  • Apple CarPlay™ et Android Auto™ sans fil;
  • accès gratuit pendant 7 ans aux services Kia Connect.

Communiqué. *Autonomie selon le cycle WLTP, donnée susceptible de varier.

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Tunis │ Sept ans de prison pour un époux qui a mis le feu au domicile familial  

16. Mai 2025 um 12:27

La chambre pénale auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné, hier, jeudi 16 mai 2025, à 7 ans et 6 mois de prison un époux qui a mis le feu à son domicile à La Goulette, alors que sa femme et ses enfants y dormaient.

Ce sont les voisins qui se sont rendu compte de cet acte criminel et ont réussi, avec l’aide des agents de la protection civile à éteindre l’incendie et à sauver l’épouse et les enfants, rapporte Mosaïque FM.    

L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant son acte criminel par une dispute qu’il a eue avec son épouse.

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Tunis │ Mandats de dépôt contre deux employés municipaux pour soupçons de corruption

16. Mai 2025 um 12:09

Le juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Ben Arous a émis deux mandats de dépôt à l’encontre de deux employés de la municipalité El Mourouj, dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative.

C’est ce qu’a déclaré au micro de Mosaïque FM, le substitut du procureur de la République, Sadok Jouini, en précisant que le ministère public avait déféré devant le juge d’instruction huit suspects, parmi lesquels figuraient des agents et des cadres de la municipalité en question.

Le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé d’émettre deux mandats de dépôt à l’encontre de deux d’entre eux, tandis que l’interrogatoire des six autres suspects a été reporté à une date ultérieure.

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Tunisie │ Les prix des céréales à la collecte

16. Mai 2025 um 11:55

Dans le cadre des préparatifs de la saison de récolte et de collecte, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, ce jeudi 15 mai 2025, les prix de collecte des céréales pour l’actuelle campagne.

Les tarifs, incluant les primes de livraison rapide, sont fixés comme suit :

– blé dur : 140 dinars le quintal, dont 40 dinars de prime de livraison rapide;

– blé tendre : 110 dinars le quintal, dont 30 dinars de prime de livraison rapide;

– orge et triticale : 90 dinars le quintal, dont 25 dinars de prime de livraison rapide.

Le ministère rappelle que ces primes ne seront accordées que jusqu’aux dates suivantes :

– 5 juillet 2025 pour l’orge et le triticale;

– 31 août 2025 pour le blé dur et le blé tendre.

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Quatre artistes tunisiens exposent à l’espace WeGil à Rome

16. Mai 2025 um 11:38

«Avec cette exposition, nous souhaitons offrir au public italien un regard profond et authentique sur la Tunisie d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement un simple événement pour se connecter au monde de l’art, mais c’est un dialogue, un pont culturel entre deux rives, un témoignage du lien historique et profond qui unit la Tunisie à l’Italie.»

C’est ainsi que l’ambassadeur de la Tunisie en Italie, Mourad Bourehla, décrit l’exposition «La Tunisie entre contemporanéité et tradition. Quatre artistes pour un voyage dans le rêve de la Méditerranée», qui se tient du 12 mai au 1er juin 2025 à l’espace WeGil à Rome. Et d’ajouter : «La culture est l’un des outils les plus puissants pour rassembler les peuples, favoriser la compréhension mutuelle et construire des ponts entre les sociétés».

L’exposition présente 22 œuvres d’art, de la peinture à la sculpture, en passant par l’acrylique sur margoum récupéré (tapis traditionnel tunisien) et un tapis revisité dans une touche contemporaine, créés par quatre artistes de renommée internationale : Mourad Zoghlami, Kaouther Kassou Jellazi, Ilhem Sbaii Chaabane et Aziza Guermazy.

«Cette exposition s’inscrit dans la volonté de valoriser et de faire rayonner la culture tunisienne : ancienne, riche de traditions et de mémoires vivantes, mais aussi ouverte au dialogue avec le reste du monde à travers les œuvres de quatre artistes talentueux, d’horizons différents, représentatifs de la vitalité, de l’originalité et de la pluralité de la scène artistique tunisienne contemporaine», a déclaré l’ambassadeur Bourehla lors de l’inauguration, cité par l’agence Ansa.

Le paysage artistique tunisien a changé depuis la révolution sociale de 2010-2011 qui a déclenché le «Printemps arabe». De nombreux artistes ont depuis lors enfin trouvé l’opportunité de s’exprimer librement et ont bénéficié d’une reconnaissance nationale et internationale croissante, affirment les organisateurs. Tunis est aujourd’hui un lieu vital pour l’art contemporain avec l’influence de l’art européen, pendant les années coloniales, qui était fondamentale, mais l’esprit d’indépendance a encouragé et caractérisé au fil des années une expression artistique locale, qui s’est éloignée de l’académisme et de l’orientalisme d’origine européenne, à la recherche de sa propre voix originale.

«J’espère que cet événement pourra marquer le début d’une collaboration durable entre la région du Latium et la Tunisie, contribuant à renforcer ces liens séculaires fondés sur l’amitié, le respect et la création partagée », a ​déclaré Simona Baldassarre, conseillère à la culture de la région du Latium, en invitant le public à visiter l’exposition pour «découvrir ces œuvres qui parlent un langage universel et unissent les cœurs et les esprits.»

L’exposition présente des œuvres oniriques et surréalistes de Mourad Zoghlami, l’architecte qui a réalisé les pavillons tunisiens aux expositions universelles de Corée du Sud (2012), de Milan (2015) et du Japon (2025), à celles de Kaouther Kassou Jellazi qui «attire et capte notre regard qui est instinctivement guidé pour découvrir et explorer le jardin de fleurs comme une image fantastique et terrestre du Paradis», explique le commissaire Giuseppe Ussani d’Escobar. «Cette exposition, ajoute-t-il, vise à mettre en lumière les inspirations de l’art tunisien, caractérisé par son identité originale et nationale, islamique et berbère, mais aussi internationale, fertile en stimuli qui traversent d’autres civilisations et cultures, grâce à un échange profond et durable qui s’est établi et structuré».

Les toiles de Ilhem Sbaii Chaabane, explique le commissaire de l’exposition, «caractérisées par une fluidité apparente et suggestive, sont animées d’un dynamisme vibrant qui prend vie sous nos yeux. Ses peintures suscitent l’impression et la sensation de contempler le fond marin à travers un mouvement liquide.» Alors que dans ses œuvres colorées et vivantes, qui inspirent à la fois réflexion et nostalgie du monde de l’enfance, Aziza Guermazy exprime ses racines naïves et surréalistes, étroitement liées au Pop Art et au monde de la bande dessinée.

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Tunisie │ Découverte d’une huilerie de la fin de l’Empire romain

16. Mai 2025 um 09:41

Un pressoir à huile d’olive datant de la fin de l’époque romaine a été récemment découvert sur le site de Bechni, dans le gouvernorat de Kébili, par des archéologues de l’Institut national du patrimoine (INP).

Des fouilles en cours dans cette petite localité, faisant partie de la délégation d’El-Faouar, ont révélé l’existence d’une presse à huile d’olive datant de la fin de l’époque romaine, a indiqué à l’agence Tap Mourad Chtioui, représentant de l’INP à Kébili.

Les matériaux archéologiques découverts lors des fouilles, notamment les céramiques anciennes, confirment que le moulin remonte en réalité à la période romaine tardive, qui s’étend dans le bassin méditerranéen du IIIe au VIIe siècle.

Les fouilles de sauvetage sur le site de Bechni, situé à 24 km à l’ouest de Douz, sont actuellement dans leur deuxième phase, qui durera jusqu’au 21 mai 2025. En mai 2023, Mourad Chtioui avait annoncé la découverte de traces archéologiques à proximité du mausolée Sidi Ali Ben Slimane à Bechni, lors de travaux de construction d’une chambre voisine.

Les premières découvertes faites à l’époque avaient révélé l’existence d’un bassin antique, qui pourrait même remonter à l’époque romaine. Chtioui a décrit la découverte actuelle comme «une découverte archéologique importante», confirmant la présence d’un pressoir à olives dans une zone désertique actuellement non connue pour la production d’olives.

«Cette nouvelle découverte est inédite, puisque le site de Bechni n’est mentionné ni sur les cartes ni dans les atlas géographiques», a ajouté l’archéologue. «L’huilerie témoigne de la présence historique de la culture de l’olivier dans une zone désertique durant l’Antiquité.»

Chtioui a présenté la découverte comme une confirmation supplémentaire de l’existence d’une colonie romaine à la limite de l’Empire romain, le long du Limes, qui marquait la frontière sud du territoire romain.

Le projet «Frontières de l’Empire romain : le limes sud tunisien» a été proposé par la Tunisie, depuis le 17 février 2012, pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Selon le dossier de candidature de la Tunisie, «les structures du limes du Sud tunisien ont conservé leur authenticité et les rares interventions de restauration ou les réutilisations temporaires occasionnelles n’ont pas compromis leur intégrité».

Selon l’Unesco, le limes romain marquait la frontière de l’Empire romain à son apogée, au IIe siècle après J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique du nord de la Grande-Bretagne, à travers l’Europe jusqu’à la mer Noire et de là jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, avant de revenir sur la côte atlantique. Le Limes comprend des vestiges de murs, de douves, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’établissements civils. Certaines parties ont été découvertes lors de fouilles, d’autres reconstruites et d’autres encore détruites.

En Tunisie, le limes romain servait davantage de système de surveillance et de contrôle des mouvements de population que de ligne défensive contre de réelles menaces militaires. À son apogée, la région du Limes en Tunisie couvrait pas moins de 80 000 kilomètres carrés, s’étendant des montagnes de Gafsa au nord jusqu’au désert du Grand Erg au sud.

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Saïed réaffirme le soutien de la Tunisie au «principe d’une seule Chine»

16. Mai 2025 um 09:09

Recevant hier après-midi, jeudi 15 mai 2025, au palais de Carthage, Li Shuli, membre du Bureau politique et du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), et ministre de l’Information et de la Radiodiffusion, le Président Kaïs Saïed lui a réitéré le soutien de la Tunisie au principe d’une seule Chine et son rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Le Président de la république a passé en revue, avec M. Li, qui effectue une visite de travail en Tunisie du 14 au 17 mai, les relations bilatérales de longue date entre les deux pays et l’engagement de la Chine à soutenir la Tunisie dans divers domaines, indique un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République.

 Le chef de l’Etat a appelé à la nécessité d’œuvrer à l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial plus juste et plus équitable qui rompt avec le passé et répond aux aspirations légitimes des peuples qui ont beaucoup souffert du pillage des richesses et des guerres civiles, à déterminer leur propre destin et à vivre une vie digne sous les auspices de la justice, de la liberté et de la dignité humaine.

Saïed a également souligné la nécessité de mettre fin au génocide en cours perpétré par l’entité sioniste occupante en Palestine, réitérant la position ferme de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et pleinement souverain sur toute la Palestine, avec Jérusalem pour capitale.

Il a souligné que la communauté humaine prenait forme, gagnait du terrain sur la communauté internationale et commençait à se soulever contre le génocide, corrigeant ainsi le cours de l’histoire.

Le Président de la République a demandé à l’hôte chinois de transmettre ses salutations au Président Xi Jinping, lui renouvelant son invitation à visiter la Tunisie, en rappelant l’amitié profonde entre la Tunisie et la Chine, soulignant que la visite du responsable chinois incarne la ferme volonté de développer davantage les relations bilatérales dans de nombreux domaines. Surtout après les deux rencontres qu’il a eues avec le président chinois Xi Jinping à Riyad en décembre 2022 et à Pékin lors de sa visite d’Etat historique à Pékin du 28 mai au 1er juin 2024, qui ont abouti à l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays et à l’annonce par la partie chinoise de sa disposition à soutenir les efforts de la Tunisie dans la mise en œuvre de grands projets de développement.

Saïed a passé en revue les résultats fructueux et positifs des expériences de coopération bilatérale et les projets réalisés, notamment dans les domaines des infrastructures, des transports et de la santé, ainsi que d’autres projets actuellement en cours de mise en œuvre dans un avenir proche. Il a souligné l’importance de l’initiative «Ceinture et Route», à laquelle la Tunisie a participé, et les opportunités qu’elle offre pour une véritable coopération et un partenariat.

I. B.

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Où en est-on l’administration tunisienne de la transformation digitale?

16. Mai 2025 um 08:42

Depuis plusieurs années, la Tunisie affiche une volonté affirmée de moderniser ses services publics à travers la transformation digitale. Dans les discours officiels comme dans les feuilles de route gouvernementales, la numérisation de l’administration est présentée comme un levier majeur de transparence, d’efficacité et de rapprochement entre l’État et le citoyen. Mais sur le terrain, la réalité semble plus nuancée.

Aymen Achouri

Des plateformes en ligne ont vu le jour, tant du côté des banques publiques que des ministères. Certaines permettent, en théorie, de réaliser des démarches administratives à distance, comme la demande d’extraits de naissance, la prise de rendez-vous pour renouveler une carte d’identité, ou encore l’ouverture d’un compte bancaire. Cependant, il n’est pas rare que ces démarches numériques aboutissent à une impasse : une fois le formulaire rempli en ligne, l’utilisateur se voit notifier qu’il doit tout de même se déplacer physiquement pour finaliser l’opération.

Anecdotes révélatrices

Une anecdote révélatrice : un citoyen ayant demandé un extrait de casier judiciaire via une plateforme en ligne a reçu un message de confirmation, mais s’est vu dans l’obligation de se rendre au poste de police pour retirer le document «en main propre» — alors même que son identité avait déjà été vérifiée numériquement via la plateforme.

Autre exemple : certaines banques tunisiennes proposent l’ouverture de comptes en ligne via leurs sites ou applications mobiles. L’utilisateur peut télécharger ses pièces justificatives, remplir un formulaire détaillé, et recevoir une confirmation par email. Mais dans de nombreux cas, il est ensuite invité à se présenter en agence pour signer physiquement les documents imprimés.

Ces contradictions révèlent un problème de fond : la transformation digitale ne peut pas se limiter à la numérisation des interfaces. Elle nécessite une refonte des processus internes, une interconnexion des bases de données, une formation adaptée des agents publics, ainsi qu’un cadre légal et réglementaire propice à la dématérialisation totale des démarches.

Quelques avancées notables

Malgré ces lenteurs, certains progrès sont à saluer. Des services comme la plateforme e-bawaba ou le portail national des téléservices ont facilité certaines procédures, notamment pour les entreprises. La généralisation de l’identité numérique nationale, encore en phase pilote, pourrait également changer la donne à moyen terme.

En conclusion, la Tunisie a bel et bien entamé sa transformation digitale, mais le chemin reste semé d’embûches. Il ne suffit pas de créer des sites web pour révolutionner l’administration : il faut revoir les pratiques, changer les mentalités, et surtout, placer l’utilisateur au centre de la démarche. Ce qui est loin d’être encore le cas.

* Expert en management et relation client.

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Bizerte organise son 1er semi-marathon le 15 juin 2025

16. Mai 2025 um 08:03

Le Running Club Bizerte, une association sportive dynamique fondée en 2017 par des passionnés de course à pied, organise un événement exceptionnel : le tout premier semi-marathon de Bizerte, prévu pour le 15 juin 2025.

Cette compétition, intitulée «Bizerte 3 Courses», proposera trois parcours adaptés à tous les âges et à tous les niveaux : une course de 1 km dédiée aux enfants, une de 5 km pour les amateurs, et enfin le semi-marathon de 21,1 km pour les plus aguerris.

L’ambition affichée est à la hauteur des efforts déployés : rassembler plus de 2 000 coureurs, amateurs et professionnels, venus de toute la Tunisie et d’ailleurs. Ce projet sportif s’inscrit dans une volonté claire de mettre en lumière la ville de Bizerte, joyau du nord tunisien, comme une destination sportive incontournable. Avec son riche patrimoine naturel, entre mer, montagne et forêts, Bizerte offre un cadre idéal pour une telle compétition.

Le Dr Mohamed Gabsi, coureur infatigable aussi bien sur le sol national qu’international, incarne l’âme du Running Club Bizerte. Véritable figure emblématique du club, il forme avec ses collègues du bureau une équipe soudée, animée par un engagement sans faille et un dévouement exemplaire. Ensemble, ils jouent un rôle déterminant dans la promotion de cette manifestation, s’efforçant de la rendre accessible à un large public, au-delà des seuls initiés.

Le semi-marathon de Bizerte s’annonce comme un événement majeur, bien au-delà d’une simple compétition sportive. Il s’agit d’un véritable rendez-vous de partage, où les valeurs de santé, de dépassement de soi et de convivialité seront à l’honneur.

En réunissant des coureurs de tous horizons, cette course aspire à insuffler une dynamique positive dans la région, tout en faisant rayonner Bizerte comme une ville ouverte au sport, à l’effort et à l’unité.

Autre élément tout aussi essentiel : le sponsoring de cette manifestation suscite un engouement remarquable. Que les nombreux passionnés de sport en général, et de course à pied en particulier, se mobilisent activement pour contribuer à la réussite de cet événement, témoignant ainsi de leur attachement à la discipline et de leur volonté de soutenir une initiative porteuse pour la région.

Lotfi Sahli

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Le pape François et le devoir de mémoire en terre d’islam

16. Mai 2025 um 07:35

Les musulmans ne peuvent progresser qu’en ayant la force de regarder en face leur passé, de reconnaître toutes les faces de leur histoire, de se l’approprier et de l’assumer. Et cette histoire n’est ni pure ni angélique. Le déni, l’idéalisation, l’occultation ne peuvent conduire qu’à la reproduction, voire à la répétition compulsive telle que nous l’avons observée dans les pratiques de l’Etat Islamique, Daech. (Ph. Le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, au Vatican, le 23 mai 2016).

Ikbal Gharbi *

Alors que les relations internationales sont essentiellement déterminées par des rapports de force, les calculs politiques et les exigences du pouvoir, le repentir brise cette logique de la confrontation. Il introduit un élément qui suspend le rapport de force : l’éthique. Et c’est ce qu’on a pu observer ces dernières années.  Une frénésie du repentir a secoué la dynamique politique et morale planétaire. Le pape Jean-Paul II a demandé pardon au monde juif pour l’antisémitisme chrétien, aux musulmans pour les Croisades et «à ses frères orthodoxes» pour le schisme survenu au XIVe siècle.

Lors des funérailles du Pape François, les médias ont mis en relief les lettres de repentance écrites par sa sainteté, mettant en lumière sept nouveaux péchés, dont l’Église se reconnaît coupable. Parmi ceux-ci, on peut noter la complicité dans l’esclavage, le colonialisme et les souffrances des peuples indigènes et de nombreuses communautés à travers l’histoire.

Le processus du pardon et du repentir

En  2023, l’Église anglicane a présenté des excuses pour son passé esclavagiste et a établi un fonds de réparation. L’institution s’est engagée à allouer près de 120 millions d’euros à ce fonds, tout en cherchant à augmenter son montant pour atteindre plus d’un milliard d’euros.

Il y a quelques semaines, la France a reconnu une «forme d’injustice initiale» imposée à Haïti, qui dut payer une indemnité voulue par la France en échange de son indépendance, elle a lancé un travail de mémoire avant de trancher une éventuelle réparation.

Au sein de ces nouvelles mouvances internationales, nous pouvons nous demander où est la conscience collective musulmane?

Existe-t-il une prise de conscience musulmane de cette nouvelle dynamique, une volonté de s’engager dans ce processus du pardon et du repentir?

Les historiens musulmans ont-ils élaboré une histoire critique de l’islam depuis 14 siècles?

L’histoire musulmane transformée en une histoire sainte était-elle si pure et si angélique?

Existe-t-il en terre d’islam une volonté d’assumer les conséquences d’actes moralement condamnables commis par le passé et de s’engager à ne plus les perpétrer?

Dans son étude, «La conquête arabe et l’émirat» in ‘‘Histoire de la Tunisie’’, Hichem Djaït affirme que la conquête du Maghreb s’est faite à travers plusieurs  phases qui s’étendent sur près de 70 ans, de 642 à 711. Cette progression lente reflète les défis posés par les logiques stratégiques mais aussi par les résistances locales. En effet, cette islamisation, d’après l’auteur, fut souvent dictée par la terreur à l’époque du gouverneur Mussa b. Nuṣayr et eut des motivations matérielles, fiscales, idéologiques et politiques.

En outre, les experts et les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle.

Plusieurs millions de noirs africains furent tués ou asservis, castrés, violés dans les palais, vendus dans les marchés pendant plus de treize siècles sans interruption.

Cet esclavage génocidaire fut dénoncé et interrompu, en Tunisie, le 23 janvier 1846 par Ahmed Bey et interdit par la suite par le droit international qui a criminalisé le travail forcé, le travail des enfants, la prostitution, etc.

Le sort des minorités a toujours été trouble en terre d’islam. Leur statut de protégés par le contrat de dhimma reflète néanmoins leur infériorité théorique sur le plan religieux et juridique. Aujourd’hui, ces groupes dominés, parfois discriminés, cherchent toujours à faire valoir leurs droits, leur spécificité religieuse et leur mode de vie.

Les communautés chiites, soufis, bahais, yazidis, ahmadis sont parfois victimes de persécutions, de violences et d’expulsions. Elles souffrent de la non reconnaissance à l’anathème !

Depuis 1921, Freud a bâti des passerelles entre la psychologie individuelle et les phénomènes sociaux. Pour lui, l’opposition entre la psychologie individuelle et la psychologie ou collective, qui peut, à première vue, paraître très profonde, perd beaucoup de son acuité lorsqu’on l’examine de plus près. De ce fait, nous savons tous que l’individu ne peut s’épanouir qu’en se réconciliant avec son passé. Retrouver, faire surgir de la mémoire, les souvenirs enfouis et oubliés serait la visée de la psychanalyse et la clé de son efficacité car souvent, quand le souvenir refoulé est ramené à la mémoire et à la conscience, le symptôme disparaît….

La force de regarder en face son passé

La communauté musulmane aussi ne peut progresser qu’en ayant la force de regarder en face son passé, de reconnaître toutes les faces de son histoire, de se l’approprier et de l’assumer.

Le déni, l’idéalisation et l’occultation de l’histoire ne peuvent conduire qu’à sa reproduction, voire à sa répétition compulsive telle que nous l’avons observée dans les pratiques de l’Etat Islamique, Daech.

Rappelons que les crimes, délits et autres péchés du passé de l’histoire de l’islam se sont déroulés dans des situations différentes, où les hommes étaient régis par des logiques spécifiques et influencés par le contexte social et politique de l’époque.

Par conséquent, si les musulmans du passé ont fauté, les principes et les valeurs spirituelles restent immuables; les manquements de ces hommes ne peuvent en aucun cas remettre en cause les finalités suprêmes de l’islam, qui demeurent constantes et transcendantes.

* Professeure à l’Université de la Zitouna, Tunis.


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Gestern — 15. Mai 2025Haupt-Feeds

Tunisie │ Le taux de chômage estimé à 15,7 % au 1er trimestre 2025

15. Mai 2025 um 13:55

Au premier trimestre de 2025, la population active en Tunisie s’inscrit en hausse, s’établissant à 4 233 000 individus contre 4 179 100 au troisième trimestre de l’année 2024, soit une augmentation de 54 300 individus. 

C’est ce qu’indique l’Institut national de la statistique (INS) dans ses «Indicateurs de l’emploi et du chômage au premier trimestre 2025».

Cette population se répartit en 2 899 700 hommes (68,5% de la population active) et 1 333 700 femmes (31,5%).

Cette augmentation correspond à une hausse de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité qui atteint 46,4% de la population en âge de travailler contre 46,2% le troisième trimestre 2024.

Le nombre des occupés a augmenté de 57 000 pour s’établir à 3 568 900 au premier trimestre de l’année 2025 contre 3 511 900 au troisième trimestre de l’année 2024.

Cette population est répartie inégalement entre les deux sexes : 2 505 500 hommes contre 1 063 500 femmes, soit respectivement 70,2 % et 29,8 % de la population active occupée.

La répartition des occupés selon les secteurs d’activités se présente comme suit : 54 % dans les services, 20% dans les industries manufacturières, 12 % dans les industries non manufacturières et 14% dans l’agriculture et de la pêche.

Baisse du chômage à 15,7% 

Le nombre de chômeurs s’établit à 664500, en baisse de 2 700 par rapport au troisième trimestre 2024 (667200). Le taux de chômage diminue pour atteindre 15,7 %, contre 16 % au troisième trimestre 2024.

Par sexe, le taux de chômage a légèrement augmenté pour les hommes, s’établissant à 13,6% (contre 13,3 % au T3 2024), tandis qu’il a baissé pour les femmes, passant à 20,3 % après 22,1 % au T3 2024.

Au premier trimestre 2025, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a reculé pour s’établir à 37,7 %, après 40,5 % au troisième trimestre 2024. Cette baisse concerne aussi bien les hommes (38,4 %) que les femmes (36,3 %).

Le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur diminue pour atteindre 23,5 % au premier trimestre de l’année 2025 (contre 25 % au troisième trimestre 2024). Ce taux est de 13,6 % chez les hommes et de 30,7 % chez les femmes.

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Tunisie │La croissance estimée à 1,6% au 1er trimestre 2025

15. Mai 2025 um 13:35

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie en volume, au cours du 1er trimestre 2025, a été de 1,6%, par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées ce jeudi 15 mai 2025 par l’Institut national de la statistique (INS).

En glissement trimestriel, c’est-à-dire par rapport au quatrième trimestre de 2024, le PIB en volume a diminué de 0,2%.

Au cours de la même période, le secteur agricole a enregistré une croissance de 7%, performance qui a contribué à hauteur de 0,59% à la croissance totale, qui est de 1,6%.

La valeur ajoutée du secteur industriel a augmenté de 0,5% en raison de de la hausse de 6,5% des industries agroalimentaires, alors que le secteur des industries mécaniques et électriques s’est accru de 0,8%. Contre une baisse de la valeur ajoutée du secteur textile, habillement et chaussure (-0,9%) et de celui de la chimie (-2%).

La valeur ajoutée du secteur de l’énergie, des mines, de l’eau, de l’assainissement et du traitement des déchets a, quant à lui, augmenté de 0,6% au cours du 1er trimestre 2025 par rapport à la même période de 2024, bénéficiant de la reprise enregistrée dans le secteur de l’extraction du phosphate,

La valeur ajoutée du secteur minier a augmenté de 12,3%. Alors que celui de l’extraction de pétrole et de gaz naturel a baissé de 4,2%, toujours selon les chiffres de l’INS.

I. B.

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Tunisair projette d’exploiter 14 avions d’ici l’été 2025

15. Mai 2025 um 13:05

La flotte de Tunisair est passée de 28 avions en 2010 à 18 en 2024, a indiqué le ministre des Transport, Rachid Amri, ajoutant qu’il n’y a aucune intention de vendre cette entreprise publique, mais qu’il existe un plan pour sa restructuration.

Le ministre, qui parlait lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée à l’examen de l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, a affirmé que la compagnie aérienne tunisienne, en crise depuis plusieurs années, prévoit d’exploiter 14 avions d’ici fin mai 2025, alors qu’elle n’exploitait à un moment donné que 6 ou 7 avions, tandis que les autres étaient cloués au sol, nécessitant une maintenance et d’énormes ressources financières, surtout à un moment où la compagnie était endettée.

M. Amri a annoncé que le ministère des Transports a mis en œuvre un plan visant à augmenter le nombre d’avions opérationnels à un total de 11, en plus de 3 autres avions actuellement en location, pour atteindre un total de 14 durant la haute saison estivale.

Tunisair commencera à exploiter 12 avions d’ici le 15 mai, a-t-il précisé.

Le plan élaboré pour sauver Tunisair, a poursuivi le ministre, repose sur la réparation du plus grand nombre possible d’avions et leur réutilisation au sein de sa flotte opérationnelle. Le processus de diagnostic d’un moteur d’avion coûte entre 40 000 et 50 000 dollars, ce qui nécessite davantage de ressources financières pour les opérations de maintenance.

Les quatre appareils restants de la flotte de 18 appareils seront opérationnels d’ici la fin de cette année, a-t-il ajouté.

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Tunisie │ Hammamet accueille le semi-marathon One Run  

15. Mai 2025 um 12:27

Le 24 mai 2025, Hammamet accueillera pour la première fois le plus grand semi-marathon du monde, One Run, organisé par la Hero League. Quelque 500 Tunisiens et invités participeront à cet événement sportif organisé avec le soutien de la Fédération tunisienne d’athlétisme (FTA).

Les participants auront le choix entre quatre distances : 1 km, 5 km, 10 km et 21,1 km. Les parcours seront tracés le long des rues centrales, passant par les principaux sites touristiques. Le site archéologique de Pupput accueillera le départ et l’arrivée, ainsi que la fan zone, et toutes les distances débuteront à cet endroit. De là, les parcours longeront la zone touristique de la ville.

Le semi-marathon One Run est ouvert à tous. C’est une occasion unique de passer un week-end actif en famille ou entre amis, ou de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées.

Les participants pourront participer à un événement international de course à pied, vivre leur première course officielle ou établir un record personnel.

Le même jour, plus de 180 000 personnes participeront dans toutes les régions de Russie, où l’événement se tiendra pour la 9e fois sous le nom de «ZaBeg.RF».

En outre, environ 40 000 coureurs d’autres pays, dont Bahreïn, le Bangladesh, la Biélorussie, le Brésil, le Qatar, la Chine, l’Égypte, l’Inde, la Jordanie, le Kirghizistan, la Malaisie, le Népal, le Pakistan, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Serbie, le Tadjikistan, le Chili, le Liban, l’Arménie, la Tunisie, le Venezuela, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et d’autres, participeront également à l’événement.

Lien de la course.

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Kaïs Saïed │ «La Tunisie  n’est pas gouvernée par les réseaux sociaux»

15. Mai 2025 um 12:05

«L’État tunisien est gouverné par ses lois et ses institutions, et non par des publications sur les réseaux sociaux», a lancé Kaïs Saïed, retournant ainsi à ses auteurs cette critique qui lui est souvent faite par ses opposants sur ces mêmes réseaux sociaux.

Le président de la république, qui parlait lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukaddida, mercredi 14 mai 2024, au Palais de Carthage, a ajouté que ces publications «sont préparées depuis l’étranger avec des relais à l’intérieur du pays», évoquant, au passage, la thèse du complot ourdi de l’étranger avec des complicités locales dont il n’a de cesse d’accuser ses opposants, dont beaucoup sont déjà incarcéré et poursuivis en justice pour… «complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat».

«La Tunisie est unie, toutes ses institutions doivent œuvrer en harmonie selon la politique définie par le président de la république dans le cadre de sa fonction exécutive, et conformément à la législation et à la constitution», a aussi déclaré Saïed, au cas où certains responsables publics n’ont pas bien saisi la portée hyper-présidentielle de la Loi fondamentale qu’il avait fait promulguer lui-même en 2022.

«Ceux qui agissent à rebours de cette vision devront céder leurs places à des personnes dignes de la responsabilité de hisser haut le drapeau tunisien et de servir les Tunisiens dans l’équité, loin du favoritisme et des tentatives de déstabilisation», a encore souligné Saïed.

«Notre pays est un État indépendant, où la souveraineté appartient au peuple. Et ceux qui s’opposent à la volonté du peuple seront relégués pour trahison et tentative de diviser l’État», a encore martelé le chef de l’Etat, en appelant le nouveau gouverneur à traiter tous les citoyens sur un pied d’égalité et conformément à la loi.  Il a aussi souligné la nécessité de «libérer la Tunisie de ceux qui complotent contre elle, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur».

Il a, par la même occasion, donné ses instructions pour prendre les mesures nécessaires contre les lobbies et les intrus qui se sont infiltrés dans l’administration.

«La Tunisie appartient aux Tunisiens, et ceux qui veulent la ramener en arrière se leurrent, malgré les pages qui diffusent des rumeurs, qui ne trompent plus un peuple déterminé à poursuivre la marche de la libération nationale», a-t-il dit.

I. B.

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Tunisie │ Chronique d’une purge annoncée au cœur de l’Etat

15. Mai 2025 um 11:31

«Le responsable qui considère que le fauteuil sur lequel il est assis est une fin en soi — ou pire encore, qui s’y installe comme s’il était dans une salle d’attente —, doit attendre en dehors des institutions de l’État», a lancé Kaïs Saïed, qui continue de fulminer contre certains agents de l’Etat qui, selon lui, ne s’impliquent pas dans la «lutte de libération nationale» qu’il mène en Tunisie avec l’engagement et le zèle requis.

Imed Bahri   

Le président de la république a réitéré cet avertissement, lors de sa rencontre, mercredi 14 mai 2025, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzeri, en soulignant, encore une fois, la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis auxquels est confronté le pays.

Estimant, peut-être, que ces avertissements, devenus redondants à force d’être répétés, n’ont pas eu l’écho espéré auprès des agents de l’Etat qu’il ne cesse de menacer de limogeage, Saïed a déclaré : «Les responsables doivent faire preuve d’un esprit de militantisme pour mener à bien la transition, se débarrasser des résidus du passé et de l’hésitation et faire preuve de courage et de diligence dans la prise de décisions».

Haro sur les hésitants et les récalcitrants

Pour lui, le responsable doit être un combattant engagé dans une bataille de libération nationale, qui exige, selon lui, en plus d’une révolution législative, une révolution dans la manière dont celle-ci est mise en œuvre.

Pour bien se faire comprendre des récalcitrants que ses incessants avertissements ne semblent pas avoir convaincus de prendre le train de la révolution qu’il conduit depuis qu’il s’est accordé l’essentiel des pouvoirs dans le pays, le 25 juillet 2021, Saïed a cru devoir leur rappeler qu’ils peuvent tous êtres remplacés à tout moment. «Les jeunes, assoiffés de travail et animés par un esprit de militantisme, doivent se voir ouvrir les portes pour prendre le flambeau et remplacer ceux qui n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée», a-t-il menacé.

La purge annoncée aura-t-elle lieu ?

L’exécution de la menace d’une purge au sein de l’administration publique est-elle donc imminente ? Et le «renversement de système» que Saïed ne cesse d’appeler de ses vœux, aura-t-il enfin lieu? On est tenté de le penser… Il reste cependant à espérer que cela ne bouleversera pas trop un pays qui a déjà du mal à mettre un pied devant l’autre.

Et d’ailleurs, que pense la cheffe du gouvernement de cette révolution en marche et quel rôle y joue-t-elle exactement ? On aimerait bien l’entendre à ce sujet, car les reproches du président semblent lui être indirectement adressés. Et pour cause : n’elle est pas le numéro deux dans la hiérarchie de l’Etat ?

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FSG revoit à la baisse les prévisions de croissance pour la Tunisie pour 2025 et 2026

15. Mai 2025 um 10:42

Le rapport «Tunisia Country Risk Report (Interim) Includes 10-year forecasts to 2034» récemment publié par Fitch Solutions Group (FSG), revoit à la baisse les prévisions de croissance pour la Tunisie, de 1,2 % à 1,0 % en 2025 et de 2,1 % à 1,5 % en 2026. Et avertit contre des risques politiques, socio-économiques et sécuritaires.

Imed Bahri

Les analystes auteurs du rapport soulignent trois points clés.

D’abord, l’annonce des droits de douane américains en avril 2025 incite à revoir à la baisse les prévisions de croissance pour la Tunisie, de 1,2 % à 1,0 % en 2025 et de 2,1 % à 1,5 % en 2026.

Ensuite, l’impact direct des droits de douane sera relativement limité, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ne représentant que 2,2% du PIB en 2024.

En revanche, l’impact indirect des droits de douane sur la demande d’exportations de la zone euro, principal partenaire commercial de la Tunisie, sera plus prononcé.

Toutefois, la baisse des importations de pétrole compensera largement la baisse des exportations, ce qui entraînera une réduction du déficit courant à 1,4% du PIB en 2025.

La réduction du déficit et l’appréciation du dinar face au dollar américain allégeront la pression sur les réserves de change jusqu’à la fin de l’année 2025.

Néanmoins, la pression extérieure reprendra en 2026, le déficit courant se creusant à 2,6% du PIB et une dette en devises de 1,1 milliard de dollars étant attendue.

La baisse des prix du pétrole contribuera également à réduire la facture des subventions, aidant ainsi à la réduction du déficit budgétaire à 5,6% du PIB en 2025.

Cette baisse des prix des carburants soutiendra, par ailleurs, la pression désinflationniste. Conjuguée à une croissance économique plus faible, cette baisse incitera la Banque centrale de Tunisie à assouplir davantage sa politique monétaire de 50 points de base jusqu’à la fin de l’année 2025.

Les principaux risques

En ce qui concerne les principaux risques, les auteurs du rapport estiment que «l’impact négatif des droits de douane américains sur l’économie tunisienne prolongera la dégradation de la situation socio-économique, notamment en ce qui concerne le chômage. Cela maintiendra le mécontentement social à un niveau élevé.»

«Les risques de manifestations de grande ampleur pourraient également augmenter en raison des restrictions plus rigoureuses imposées à l’opposition et à la société civile, ce qui aggravera les conditions socio-économiques difficiles», ajoutent-ils.

Si la baisse des prix du pétrole allégera quelque peu la pression budgétaire et extérieure en 2025, l’impact direct et indirect des droits de douane américains sur la demande extérieure d’exportations tunisiennes accentuera la pression exercée par la hausse de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu, et provoquera un ralentissement plus marqué de la croissance économique. Cela prolongera les difficultés socio-économiques dans le pays, entretenant un mécontentement social élevé.

Pour ce qui est du risque politique Fitch Solutions Group affirme que «l’accession du président Kaïs Saïed à des pouvoirs accrus grâce à un amendement constitutionnel en 2023 a rationalisé la gouvernance et centralisé l’autorité en Tunisie, mettant ainsi de côté les contre-pouvoirs.»

Résoudre les blocages politiques

Cependant, et même si cela peut permettre de résoudre les blocages politiques passés, «le président ayant acquis davantage de pouvoirs exécutif et législatif au détriment du Parlement et du pouvoir judiciaire, cela présente également des défis importants face aux déséquilibres économiques et au mécontentement croissant de la population», avertit le rapport.

Par conséquent, les auteurs estiment que le président Saïed serait bien inspiré de «trouver un équilibre entre la correction de ces déséquilibres sans aggraver la situation socio-économique afin d’éviter d’alimenter des manifestations de grande ampleur.» Sinon, avertissent-ils encore, «Saïed et son gouvernement auront du mal à accéder aux financements extérieurs indispensables, qui restent principalement conditionnés à la mise en œuvre de réformes économiques impopulaires.»

En ce qui concerne la gouvernance globale, le rapport conclut : «Bien que Saïed ait affaibli l’opposition politique, les risques de gouvernance pourraient s’accroître si ses politiques ne s’attaquent pas efficacement aux problèmes économiques structurels, tels que les importants déficits jumeaux, le niveau élevé de la dette, le chômage et l’inflation élevés, ainsi que les pénuries constantes de biens et services de base.»

S’agissant de la situation socio-économique qui s’est dégradée en raison de la pandémie de Covid-19, de la guerre russo-ukrainienne et de problèmes structurels préexistants, le rapport conclut : «Les difficultés du gouvernement à financer les déficits budgétaire et extérieur et à gérer la dette, combinées à un chômage et une inflation élevés, pourraient entraîner des troubles sociaux. Les politiques économiques de l’État et sa capacité à créer des emplois, en particulier pour l’importante population jeune, sont essentielles au maintien de la stabilité sociale. La dégradation persistante des conditions socio-économiques et les pénuries de biens de première nécessité, combinées à des restrictions plus strictes à la liberté d’expression, maintiendront un mécontentement social élevé dans le pays.»

Enfin, en ce qui concerne la sécurité, on lit dans le rapport l’appréciation suivante : «Malgré une baisse des activités djihadistes, la Tunisie est confrontée à des risques sécuritaires persistants liés à d’éventuelles attaques terroristes. Cette menace est aggravée par la possibilité d’infiltration de militants depuis la Libye et par les difficultés socio-économiques qui pourraient être exploitées par des groupes radicaux. La sécurité demeure une préoccupation majeure, tant pour la stabilité nationale que pour des secteurs économiques tels que le tourisme.»

Lire le Rapport en anglais.

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Israël affame les bébés et les enfants palestiniens

15. Mai 2025 um 09:55

Le Guardian a publié une enquête de Malak Al-Tantesh et Julian Burger dans laquelle ils reviennent sur le cas du bébé Siwar Ashour né à Gaza il y a six mois qui souffre de famine et dont la photo a choqué le monde entier. La toute petite fille est désormais en danger de mort. Ce cas poignant illustre la grande souffrance des Gazaouis de tous les âges et surtout des enfants qui subissent cette famine utilisée sciemment par le gouvernement israélien comme arme de guerre puisqu’il empêche l’entrée de la nourriture dans l’enclave palestinienne.  

Imed Bahri

Lorsque la photo de Siwar a été publiée sur le site Internet de la BBC cette semaine, elle a provoqué un choc général. Siwar est né le 20 novembre de l’année dernière pesant seulement 2,5 kilogrammes à la naissance. Depuis sa naissance, Siwar souffre de problèmes œsophagiens ce qui rend difficile l’allaitement. Cela l’a obligée à recourir au lait maternisé qui n’était pas largement disponible dans la bande de Gaza assiégée.

La maison de ses parents à Nuseirat, près de la côte, a été détruite au début de la guerre en octobre 2023. Sa famille a vécu sous une tente pendant un certain temps. La nourriture et l’eau étaient difficiles à obtenir et le camp de déplacés était soumis à des bombardements constants.

La famille a essayé de retourner à Nusairat et de rester dans la maison du grand-père de Siwar mais celle-ci a été également bombardée. De cette maison, dans laquelle vivaient 11 personnes, il n’est resté qu’une seule pièce, celle où Siwar a vu le jour. 

Pas de nourriture ni de nutriments

«Jétais tout le temps fatiguée, je navais aucune intimité et je ne pouvais pas me reposer», raconte Najwa Aram, 23 ans, la mère de Siwar, avant d’ajouter: «Il ny avait pas de nourriture ni de nutriments appropriés. Quand je lui ai donné naissance, elle nétait pas comme les autres nouveau-né. Elle était belle malgré la faiblesse visible sur ses traits mais maintenant, elle est anormalement maigre. Les bébés de son âge sont censés peser 6 kg ou plus et non pas seulement 2 à 4 kg».

Le mois dernier, Najwa a découvert qu’elle était enceinte de son deuxième enfant et vit dans la peur de perdre Siwar avant la naissance de son frère ou de sa sœur.

Elle a déménagé à Khan Yunis avec sa mère où elle a passé les mois précédents avec sa fille très maigre tandis que son mari aveugle, Salah, est resté à Nuseirat. Les bombardements continus ont forcé la famille à déménager plusieurs fois. Comme d’autres familles à Gaza, ils ont été dispersés partout.

Najwa raconte que son mari aveugle jouait tout le temps avec Siwar: «Il est venu nous rendre visite à l’hôpital une fois car il ne pouvait pas se déplacer sans être accompagné et il est plus inquiet pour elle que moi. Il est très attaché à elle»

Sans aucune source de revenus, la famille dépend de l’aide alimentaire et d’autres formes d’aide humanitaire. Même cela n’est pas toujours possible en raison du blocus étouffant imposé par Israël à la bande de Gaza.

«La famine à Gaza causée par l’homme et motivée par des raisons politiques est l’expression d’une cruauté absolue», a déclaré cette semaine Philippe Lazzarini, directeur général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Najwa et sa mère n’ont plus qu’un sac de farine et quelques boîtes de conserve. Elle déclare qu’ils n’ont pas de quoi acheter la nourriture à cause des prix très élevés et surtout pas le lait spécial pour bébé dont Siwar a besoin. Elle explique que même si elle souffre elle-même de malnutrition, elle essaie d’allaiter Siwar mais celle-ci refuse, pleure sans arrêt et la rejette complètement. 

Najwa et sa fille ont passé plusieurs mois à l’hôpital Deir Al-Balah où du lait maternisé était disponible, ce qui a aidé Siwar à prendre 4 kilos. «Jai remarqué que Siwar commençait à sourire et à jouer ce qui m’a rendu heureuse et m’a donné l’espoir que sa santé s’améliorerait», témoigne la jeune mère. 

Sauf que fragile moment d’espoir s’est effondré lorsqu’ils sont sortis de l’hôpital et Siwar a recommencé à perdre du poids. Elle a été transférée à l’hôpital Nasser de Khan Yunis où se trouvent toujours la mère et sa fille.

Partout où l’on regarde, la souffrance est palpable

«Les médecins font tout ce quils peuvent pour la soigner mais elle ne peut pas boire le lait maternisé (substitut au lit maternel) quils lui donnent. Lhôpital est en piteux état avec six patients par chambre. Partout où lon regarde, la souffrance est palpable et il y a un enfant dans un état pire que celui de Siwar», explique Najwa.

La mère a déclaré que voir sa fille dans cet état la rend insomniaque et très anxieuse. Elle s’inquiète, réfléchit beaucoup et craint de la perdre. Elle lance a cri de détresse à la communauté internationale:«Le monde ne peut-il pas ouvrir les points de passage et laisser passer le lait, la nourriture et les médicaments? Tout ce que je veux, cest que ma fille Siwar vive comme tous les autres enfants du monde».

Le docteur Ahmed Al-Farah, chef du service de maternité et de pédiatrie du complexe médical Nasser, affirme qu’entre cinq et dix cas de malnutrition sont enregistrés quotidiennement. Il a déclaré: «Nous constatons des cas de malnutrition chez les enfants, cest inquiétant et nous navons rien à leur offrir. Ils ont besoin de protéines et il ny en a pas. Nous essayons de leur fournir le peu de lait dont nous disposons et peut-être du lait en poudre mais rien de plus. À tout cela s’ajoute une forte surpopulation à l’hôpital ce qui augmente l’incidence des infections chez les enfants».

Autre problème de taille, il n’y a pas assez de carburant que pour faire fonctionner les générateurs pendant 48 heures et l’électricité dans la section administrative a été coupée pour prolonger l’alimentation électrique mais on s’attend à ce qu’elle soit bientôt coupée dans les services qui sont bondés.

«J’appelle le monde à nous considérer comme des êtres humains»

Al-Farah désespéré interpelle le monde: «Nous sommes impuissants face à leurs besoins. Nous ne pouvons pas leur fournir la nourriture, les compléments alimentaires, les médicaments ou les vitamines adaptés à leur état. Jai étudié la malnutrition dans les manuels de médecine. Je pensais que cette étude resterait théorique, un phénomène que nous ne verrions jamais dans la réalité mais aujourdhui, ces descriptions de manuels prennent vie sous nos yeux à Gaza. Jappelle le monde à nous considérer comme des êtres humains. Nous sommes des êtres humains comme vous tous».

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