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Football | La Tunisie favorite contre le Malawi

23. März 2025 um 12:25

La Tunisie, invaincue, peut franchir une nouvelle étape vers la qualification pour la Coupe du monde 2026 en recevant le Malawi dans le groupe H, lundi 24 mars 2025, en nocturne, au stade de Radès. Tous les pronostics donnent les Aigles de Carthage gagnant, encore faut-il qu’ils confirment sur le rectangle vert.  (Hannibal Mejbri / Chawanangwa Kaonga).

Les Aigles de Carthage comptent deux points d’avance sur la Namibie, deuxième, à mi-parcours, et les coéquipiers de Hannibal Mejbri cherchent à remporter leur cinquième victoire en six matchs aux dépens des Flames.

Malgré des difficultés lors des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations, où elle a terminé deuxième d’un groupe comprenant les Comores, la Gambie et Madagascar, la Tunisie a fait preuve d’une grande efficacité dans sa quête d’une participation à la phase finale du Mondial.

Sami Trabelsi, de retour sur le banc des entraîneurs pour un deuxième mandat après sa nomination en février, a remporté une victoire 1-0 contre le Liberia, jeudi dernier, lors de son premier match de retour, permettant à la sélection tunisienne de conserver la tête du Groupe H.

Ce succès, le quatrième des Aigles de Carthage en cinq matches, prolonge la série de matchs sans encaisser de but, et ils espèrent empêcher les Flammes de devenir une menace significative lors de la rencontre de lundi.

Les Rouges et Blancs favoris 

En battant le Liberia, les Aigles de Carthage ont prolongé à huit leur série d’invincibilité en qualifications pour la Coupe du monde depuis une défaite 1-0 en Guinée équatoriale en novembre 2021, une série qui a vu sept matchs consécutifs sans encaisser de but.

Reconnaissant leur force défensive, les Tunisiens espèrent maintenir leur avance sur leurs concurrents du groupe H. Ils partent en tout cas favoris, et il ne leur reste que de faire preuve de plus d’efficacité devant les buts et de plus de rigueur en défense, laquelle, remaniée après l’absence de Yassine Meriah, blessé, a montré une certaine fébrilité face au Liberia.    

Malgré ses buts lors des victoires contre Sao Tomé et le Malawi, dont l’unique but du match aller, Youssef Msakni ne fait pas partie de l’équipe tunisienne pour les matchs internationaux de mars. Les Aigles devront donc trouver d’autres moyens de s’imposer.

Hazem Mestouri a marqué après quatre minutes de jeu pour sceller une courte victoire contre le Liberia jeudi. L’attaquant, qui a tous les moyens pour devenir le buteur des Aigles de Carthage, espère rejoindre Msakni comme le seul joueur tunisien à avoir marqué plus d’une fois en qualifications.

Hannibal Mejbri possède certes ces qualités de vainqueur, mais le joueur de Burnley n’a toujours pas inscrit de but pour la Tunisie après 31 apparitions, une situation qu’il compte rectifier lundi.

Les Flames dos au mur  

Après avoir débuté les qualifications avec deux victoires en trois matchs, mais s’être inclinés au match aller face à leurs adversaires de lundi à Lilongwe, les Flames avaient une petite chance de participer à la compétition mondiale pour la première fois.

Cependant, ils comptent désormais sept points de retard sur les Aigles de Carthage, leaders du Groupe H, à l’approche de la sixième journée, un écart qui pourrait atteindre dix points en cas de défaite à Tunis.

Ce précédent est défavorable aux visiteurs, qui ont essuyé des défaites lors de deux de leurs trois derniers déplacements enregistrés face aux Tunisiens, dont une cuisante défaite 7-0 en mars 2005.

Si les Flames ont évité la défaite lors de leur dernier déplacement à Tunis, concédant un match nul 2-2 lors des éliminatoires de la CAN en septembre 2010, un résultat similaire serait bien accueilli par l’équipe de Pasuwa, qui ambitionne de briser l’emprise défensive des Aigles.

L’équipe visiteuse sera privée de Chifundo Mphasi, auteur du but victorieux contre le Liberia lors de la première journée, buteur et passeur décisif lors de la victoire 3-1 contre Sao Tomé. Les Flames seront ainsi privés d’un joueur impliqué dans trois de leurs quatre buts en qualifications.

Chawanangwa Kaonga, un autre buteur lors de la victoire contre Sao Tomé, pourrait mener l’attaque des Flames à Tunis, tandis que Lanjesi Nkhoma pourrait jouer un rôle offensif important dans le onze de départ de Pasuwa.

Tunisie onze de départ possible :

Dahmen, Ghorbel, Bronn, Talbi, Abdi, Ltaïef, Laidouni, Slimane, Hannibal, Mestouri, Sliti.

Onze de départ possibles au Malawi :

Tolet, Chirwa, Petro, Chembezi, Lungu, Mwaungulu, Singo, Aaron, Nkhoma, Kanoga, Mhango.

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L’Open de Golf La Cigale 2025 débute à Tabarka

23. März 2025 um 11:17

Après la victoire de l’Espagnol Álvaro Hernández Cabezuela lors de l’Open de Tunisie de golf 2025, l’Alps Tour se tourne désormais vers Tabarka pour le cinquième tournoi de la saison : l’Open de Golf La Cigale 2025 by Alps Tour, qui verra la participation de 120 joueurs, dont 19 amateurs.

Programmé du 25 au 27 mars 2025 sur le magnifique parcours de golf La Cigale de Tabarka, cet événement marque la deuxième étape du Tunisian Swing, confirmant la place croissante de la Tunisie comme destination golfique de premier plan.

Grâce à un accord de partenariat triennal signé en 2024, la Tunisie a renforcé son engagement envers l’Alps Tour en accueillant deux tournois en 2025.

Cette expansion est rendue possible grâce au soutien continu de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), de The Residence Tunis et de La Cigale Tabarka Hôtel-Thalasso-Golf, dont l’engagement garantit le succès de ces événements prestigieux.

L’Open de Golf La Cigale by Alps Tour revient sur le magnifique parcours de golf La Cigale Tabarka, un lieu réputé pour son tracé exigeant et ses installations de classe mondiale. Après avoir accueilli l’Open de Golf de Tunisie en 2024, ce parcours accueille désormais les joueurs pour un nouveau chapitre passionnant du calendrier de l’Alps Tour. Cet événement souligne l’attrait de la Tunisie en tant que pôle touristique golfique, alliant parcours exceptionnels et hospitalité haut de gamme.

Le Pro-Am de l’Open de Golf La Cigale se tient ce dimanche 23 mars au parcours de golf La Cigale Tabarka. Départ en shotgun à 12h30.

Le Pro-Am réunira 24 équipes, offrant aux amateurs la chance de concourir aux côtés des professionnels de l’Alps Tour dans une ambiance festive et compétitive.

Alors que l’Alps Tour se déplace de Tunis à Tabarka, l’Open de Golf La Cigale 2025 promet de rehausser la réputation du Tour et de faire de la Tunisie une destination golfique de premier plan sur la scène internationale.

Alvaro Hernandez Cabezuela remporte le 2025 Tunisian Golf Open.

Les champions

L’Open de Golf La Cigale 2025 by Alps Tour présente un plateau compétitif de joueurs parmi les meilleurs de l’Ordre du Mérite de l’Alps Tour 2025, mettant en avant certains des talents les plus prometteurs du Tour. En tête de ce groupe se trouve Álvaro Hernández Cabezuela, auteur de deux victoires cette saison, dont celle à l’Open de Golf de Tunisie et sa victoire précédente au Red Sea Little Venice Open. Actuellement en tête de l’Ordre du Mérite, Cabezuela est proche d’une promotion directe au HotelPlanner Tour.

Parmi les autres joueurs remarquables, on compte Quentin Debove, Javier Barcos, vainqueur du New Giza Open, et Luca Galliano, vainqueur de l’Ein Bay Open, aux côtés de tous les joueurs classés dans le top 20 de l’Ordre du Mérite.

Le Français Benjamin Kedochim, lauréat de l’’Ordre du Mérite 2024 et l’un des cinq joueurs ayant reçu une carte HotelPlanner Tour pour la saison, est également confirmé. L’année dernière, il a obtenu six podiums sur l’Alps Tour, quatre deuxièmes places et deux troisièmes places, s’assurant ainsi le titre de l’Ordre du Mérite sans avoir remporté aucun tournoi.

Avec 19 nations représentées, le tournoi souligne l’attrait mondial de l’Alps Tour et promet une compétition palpitante à La Cigale Tabarka Golf.

Le parcours

Niché sur la magnifique côte nord-ouest de la Tunisie, près du village historique de Tabarka, La Cigale Tabarka Golf est un parcours exceptionnel de 18 trous conçu par le célèbre architecte californien Ronald Fream. S’étendant sur 6 239 mètres et 110 hectares de forêts luxuriantes d’eucalyptus, de pins et de chênes, ce parcours par 72 s’inspire de l’emblématique Cypress Point Club de Pebble Beach. Intégrant harmonieusement divers paysages, le parcours présente des collines ondulantes, des falaises en bord de mer et des fairways immaculés, offrant aux golfeurs une vue imprenable sur la mer Méditerranée et un défi stratégique qui récompense un jeu réfléchi.

La Cigale Tabarka Golf offre une expérience de classe mondiale dans un cadre serein et naturel. Outre l’ONTT et La Cigale Tabarka, l’Open de Golf La Cigale by Alps Tour bénéficie du soutien de la Fédération tunisienne de golf (FTG), ainsi que des sponsors privés suivants : Zitouna Banque, JII Sports, Zitouna Takaful et Izi. L’événement est également promu par Esports Concept.

I. B.

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Galerie Saladin | Une rétrospective du peintre Foued Zaouche (1944-2015)

23. März 2025 um 10:32

Dix ans après la disparition du peintre et écrivain Foued Zaouche, son œuvre renaît sous les projecteurs à travers une exposition rétrospective qui se tiendra du 25 au 28 mars 2025 à la Galerie Saladin à Sidi Bou Said.

Initiée et portée par sa famille, cette exposition rétrospective rend hommage à la mémoire d’un artiste dont le regard a su capter la richesse et l’authenticité des traditions tunisiennes à travers des portraits et des paysages peints avec une rare sensibilité.

Né à Tunis le 26 juin 1944 et décédé le 25 mars 2015, Foued Zaouche a été formé à l’art dès l’âge de 29 ans à Paris, où il perfectionne son approche de l’anatomie, de la perspective, de la gravure et de la sculpture. Suivant un courant pictural naturaliste, il explore le portrait, la peinture d’histoire, la scène de genre et le patrimoine tunisien.

Ses toiles immortalisent le quotidien tunisien : cafés animés, salons de musique, traditions locales, mais aussi paysages et natures mortes.

Son œuvre picturale, dans la pure tradition de la peinture de chevalet, se distingue par une approche minutieuse du détail et une palette vibrante qui donne vie à des scènes empreintes de réalisme mais non exempte d’émotion.

La carrière artistique de Foued Zaouche prend son envol en 1979 avec une première exposition personnelle à la galerie Jean Camion à Paris. De retour en Tunisie, il expose à la galerie Yahia en 1981, avant d’entamer une collaboration prolifique avec le musée de Sidi Bou Said, où il organise vingt-deux expositions entre 1982 et 2007. En 2010, il inaugure son propre espace, L’Atelier du dedans, à Gammarth dans la banlieue nord de Tunis.

Cette rétrospective ne se limite pas à son œuvre picturale : elle met également en lumière son travail d’écrivain et de chroniqueur en présentant sept romans et un livre d’art. A travers ses écrits, Foued Zaouche porte un regard critique sur la société, la politique et la culture tunisiennes.

Il a notamment publié ‘‘Regards’’ (1999), ‘‘L’Affrontement’’ (2001), ‘‘La Fiancée de Amor’’ (2002, en français et en arabe), ‘‘Mensonges’’ (2003), ‘‘Le Maître du jeu’’ (2004), ‘‘L’Homme, ce Cro-Magnon de la conscience’’ (2007) et ‘‘Chroniques’’ (2008). Il a également collaboré avec les magazines Réalités et Leaders, partageant ses analyses et réflexions sur des sujets d’actualité, de société, de politique et de culture.

Cette exposition est une occasion pour redécouvrir l’œuvre de Foued Zaouche et la faire connaître des nouvelles générations. Elle sera suivie d’une grande rétrospective qui aura lieu du 31 mai au 22 juin 2025.

Avec Tap.  

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Senteurs et saveurs de Nabeul et Kairouan à la Médina de Tunis

23. März 2025 um 09:21

La maison Dar Sanaa au cœur de la Medina de Tunis a accueilli dans la soirée du vendredi 22 mars 2025 un Iftar consacré aux produits du terroir phares de Nabeul et Kairouan. Les invités ont eu l´occasion de découvrir les richesses gastronomiques et culturelles des deux régions à travers des ateliers participatifs, des dégustations de produits locaux et un menu de rupture de jeûne traditionnel.

Cet évènement, auquel ont participé une trentaine de journalistes, influenceurs gastronomiques et spécialistes des produits de terroir, a été organisé par le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et du terroir (Pampat), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et financé par le Secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (Seco) en collaboration avec l’agence Dowit spécialisée dans le tourisme culturel local et dédiée au soutien du patrimoine immatériel tunisien.

L’organisation de cette soirée s’inscrit dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir, qui a été lancée par le ministère de l’Agriculture en 2022 en collaboration avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et cinq autres départements avec l’appui du projet Pampat afin de mettre sous les projecteurs les produits emblématiques de différentes régions de la Tunisie.

Revaloriser les trésors du terroir

A travers ses différentes composantes, la soirée a permis de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels.

Par ailleurs, une productrice de Nabeul a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan.

Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International, a déclaré : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

L’authenticité des saveurs locales

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati.

Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme l’akid kairouanais et l’incontournable makroudh parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

Zeineb Zouaoui, attachée de presse et chargée de la communication à l’ONTT, a déclaré : «C’est un véritable voyage sensoriel à travers nos régions que nous avons expérimenté ce soir grâce à des odeurs et des saveurs qui nous ont permis de partir à la découverte des produits de terroir de Nabeul et Kairouan».

Tout au long de la soirée, les invités ont été plongés dans un univers sensoriel où les senteurs envoûtantes de la fleur d’oranger et de la rose ont envahi l’espace. L’odeur délicate de la distillation de l’eau de fleur d’oranger se mêlait à celle des plats typiques, créant une atmosphère immersive et authentique.

À l’issue de la soirée, chaque participant a reçu une bouteille de zhar qui a été distillée sur place, un souvenir parfumé et authentique de cette célébration des trésors du terroir.

Une nouvelle dynamique entrepreneuriale

Depuis le lancement de ladite Stratégie sous le logo «Terroirs de nos Régions», les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Dans les deux régions s´est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l´artisanat.

Hafedh Barghouthi, de la direction générale de la production agricole au ministère de l’Agriculture, a déclaré: «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes leurs formes. Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions.

Les hôtels et maisons d´hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L´évènement à la Medina de Tunis a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises dans la capitale et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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Au cinéma pour les droits humains | Tournée de Lotfi Achour au sud de la France

23. März 2025 um 08:35

Le film ‘‘Les Enfants Rouges’’ de Lotfi Achour poursuit sa tournée exceptionnelle dans le cadre du festival «Au Cinéma pour les droits humains», avec plusieurs projections en avant-première à travers la France. Après avoir été projeté le 18 mars 2025 à Perpignan (salle Castelet), le 20 mars à Aubagne (Pagnol), et à Marseille (Variétés) le 21 mars, le film a continué son parcours à Toulon, Nice et Cannes.

Djamal Guettala, à Marseille.

La projection a été, à chaque étape, un moment privilégié, permettant au public de découvrir cette œuvre poignante en présence du réalisateur. Le film, qui traite des thèmes de la guerre, du terrorisme et de la vulnérabilité des populations face à l’inaction de l’État, a suscité de nombreux échanges avec Lotfi Achour, qui a pris la parole après chaque projection pour discuter des enjeux abordés.

À Marseille, la rencontre avec le public a été particulièrement émouvante, le film touchant profondément les spectateurs par son réalisme et sa portée universelle. Le 22 mars, après la projection à Nice (Rialto), le film a continué sa tournée, atteignant son dernier point sur la Côte d’Azur avec une projection à Cannes (Les Arcades) aujourd’hui, 23 mars 2025.

Une jeunesse sacrifiée

Dans le contexte de l’instabilité sécuritaire qui a régné en Tunisie dans les années 2012-2017, ‘‘Les Enfants Rouges’’ raconte l’histoire de deux adolescents, Ashraf (14 ans) et Nizar (16 ans) qui font paître paisiblement leur troupeau dans la montagne de Mghila. Ils s’amusent au sommet d’un djebel aux roches sèches et arides sous un soleil de plomb lorsqu’ils sont victimes d’une attaque terroriste. Nizar est sauvagement décapité tandis qu’Achraf est sommé de rapporter la tête de la victime à sa famille… dans un sac.

Bien que l’histoire soit ancrée dans la réalité, les thèmes du film résonnent au-delà des frontières : la guerre, la souffrance des civils, la jeunesse sacrifiée et l’impuissance des autorités face aux menaces. Ces sujets, toujours d’actualité, interrogent la responsabilité des États dans la protection des populations vulnérables, notamment dans les régions les plus défavorisées.

Lofi Achour et Djamal Guettala.

Un parcours triomphal

Le film a déjà été couronné de plusieurs prix, dont le Tanit d’Or aux Journées cinématographiques de Carthage en 2024, ainsi que le Yusr d’Or du meilleur film et du meilleur réalisateur au Festival international du film de la Mer Rouge (RSIFF). Ces distinctions témoignent de la qualité de la réalisation et de l’impact émotionnel du film, qui continue de toucher un large public.

‘‘Les Enfants Rouges’’ sera diffusé dans les salles françaises à partir du 7 mai prochain, et en Tunisie le 28 avril. La tournée de projections continue de recueillir un accueil enthousiaste, avec des projections prévues dans d’autres villes françaises, offrant à chaque spectateur l’occasion de découvrir cette œuvre profondément humaine et socialement engagée.

La tournée du film ‘‘Les Enfants Rouges’’ dans le cadre du festival «Au Cinéma pour les droits humains» a permis de sensibiliser de nombreux spectateurs à des problématiques contemporaines urgentes. À travers un récit réaliste et émouvant, le film de Lotfi Achour questionne le rôle de l’État face aux souffrances des civils et incite à une réflexion sur les responsabilités collectives en matière de droits humains.

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 ‘‘Six années qui ont changé le monde’’ | Une paix pour rien !

23. März 2025 um 08:01

La fin de l’Empire Soviétique ne suscite plus qu’un intérêt marginal. Et encore, n’est elle désormais prise en compte que dans une vision géostratégique relative à la présente guerre russo-ukrainienne et à la légitimité des revendications des protagonistes.

Dr Mounir Hanablia

On arguera toujours que les empires ayant une fin inéluctable, celui-ci n’aura pas dérogé à la règle. Certes! Mais il demeure étonnant que le pays le plus vaste du monde et disposant des ressources naturelles quasiment illimitées se soit effondré avec le mur de Berlin comme un château de cartes, sous l’effet de l’alcoolisme ainsi qu’on l’a prétendu, et n’ait pas réussi à empêcher la réunification allemande, décrétée unilatéralement par le chancelier Helmut Kohl, dont il s’avère que la France et même les Etats-Unis ne l’eussent considérée selon l’auteur  qu’avec la plus grande circonspection.

Faisant face à des difficultés économiques et financières considérables, Gorbatchev s’est trouvé face à un dilemme, celui d’intégrer une Europe dominée par l’Allemagne, tout en sauvegardant l’Union Soviétique. Le corollaire géostratégique à une Allemagne de nouveau puissante a été la perte du glacis extérieur de l’Empire constitué par les pays de l’Europe de l’Est, à commencer par la Pologne, dont l’occupation avait déclenché la seconde guerre mondiale. Mais c’est le nationalisme périphérique des marges de l’Empire, pays baltes et du Caucase, les plus petits, considérés comme les plus faibles, qui en aura finalement eu raison, au moment même où l’émergence de l’Etat proprement russe, incarné par Boris Eltsine, entrera en concurrence avec les institutions soviétiques, puis s’y substituera.

Les soubresauts politiques russes

L’échec du coup d’État immédiatement avant le nouveau traité de l’Union censé garantir sa survie, suivie par l’interdiction du Parti communiste russe n’a fait que consacrer la fin de l’Union Soviétique, officialisée à Belovej le 7 décembre 1991 par une déclaration des présidents russe, biélorusse, et ukrainien.

Les soubresauts politiques russes ultérieurs opposant la présidence à un parlement nostalgique de la grandeur passée avec l’intervention de l’armée au bénéfice du premier qui fera 150 morts, n’y changeront rien.

Il n’en demeure pas moins que si la question des armes nucléaires a été réglée, au bénéfice de la Russie, celle du différend territorial russo-ukrainien n’a pas été abordée.

Plus que cela, Boris Eltsine a entériné l’exigence du président ukrainien de l’intangibilité des frontières héritées de l’Union Soviétique. Est-ce à dire que la Russie n’a aucun droit à revendiquer une part quelconque du territoire ukrainien? Toujours est-il que contrairement aux thèses occidentales et ukrainiennes, le contentieux territorial n’est pas né avec Vladimir Poutine, pas plus que le problème de l’élargissement à l’Est de l’Otan.

En effet, lors de la réunification de l’Allemagne, le secrétaire d’Etat américain James Baker avait proposé à Mikhaïl Gorbatchev soit un retrait des forces de l’Otan d’Allemagne, soit l’interdiction de tout stationnement de ses forces à l’Est de la frontière allemande, c’est-à-dire dans les anciens pays du Pacte de Varsovie. Le plus étrange c’est que cette proposition n’ait pas été suivie du traité en bonne et due forme que le président soviétique puis son successeur russe eussent été en droit d’exiger. Si donc la guerre a fait rage en Ukraine 30 ans plus tard, c’est aussi à l’incompétence et à l’imprévoyance des dirigeants de l’époque qu’on la doit.

La politique nazie à l’Est

En dépit de l’érudition de l’auteur et de sa remarquable capacité à éclairer sur un sujet complexe, en particulier les relations conflictuelles dans la vie politique au sein de la Fédération de Russie, dont la classe politique tunisienne aurait pu s’inspirer pour éviter les dérives qui ont conduit le pays vers l’autoritarisme qui prévaut aujourd’hui, le livre pourtant publié en 2015 après l’annexion de la Crimée par la Russie n’aborde pas la question cruciale de la politique nazie à l’Est, c’est-à-dire dans le grenier à blé ukrainien, si semblable par ses moyens et dans ses objectifs, à celle mise en œuvre aujourd’hui par les Etats-Unis et l’Europe en Ukraine, et qu’on ne peut nullement mettre sur le compte de la folie de Vladimir Poutine. 

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Le poème du dimanche | ‘‘Télégrammes de désir à Sanâa’’ de Abdulaziz Al-Maqaleh

23. März 2025 um 07:41

Né en 1937 à El Maqaleh, au Yémen, Abdulaziz Al-Maqaleh est poète, critique et professeur de littérature et de critique moderne à l’Université de Sanâa.

Considéré comme l’une des grandes voix de la poésie yéménite et arabe, son univers est marqué par une parole patriotique et une célébration de la terre nationale, un véritable chant d’amour lyrique et politique. Il décède en 2022, à Sanâa.

Premier :

Chaque jour, lorsque je donne loisir à mon esprit

de déposer ses soucis,

quand je m’embarque sur les vaisseaux des souvenirs,

je te vois montante, tel le sans dans mes veines,

tel un arbre dans mon sang…

et je vois les murailles des remparts qui nous séparent

s’effriter

nos bras se rencontrer

et nos corps se jeter dans l’étreinte.

Deuxième :

Chaque soir, au moment où la nuit ramène

le corps de mes désirs

de mon corps s’échappe l’oiseau du désir

il vole solitaire vers Sanâa

et revient peu avant le matin.

Sur ses yeux, de la terre de la séparation, une blessure

et dans le cœur un visage ensanglanté

la frange des plumes humide de larmes

et saupoudrée de la cendre de l’amour.

Onzième :

Nous nous sommes rapprochés, nous nous sommes éloignés

Nous nous sommes éloignés, nous nous sommes rapprochés

et depuis que notre proximité est devenue distance

et notre distance proximité

et depuis que mon sang ne supporte pas la séparation

et que mon cœur n’accepte pas d’être loin de toi

je me suis consumé…

Traduction collective, revue Encres vives, 1979.

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Gestern — 22. März 2025Haupt-Feeds

Ooredoo Tunisie | Petite pensée pour les personnes âgées (Vidéo)

22. März 2025 um 13:48

Ooredoo Tunisie vient d’organiser, en partenariat avec la Fondation Umm Al Khair pour les personnes âgées, un événement exceptionnel pour les fondations de soins aux personnes âgées de la capitale. Vidéo.

Avec cet événement, qu’il a organisé dans le cadre de son programme RSE Tounes T3ich, l’opérateur a une nouvelle fois témoigné de son engagement envers la communauté nationale en offrant aux résidents des maisons de retraite une expérience unique, alliant bien-être, convivialité et solidarité, durant le mois sacré du Ramadan.

L’événement s’est tenu au restaurant Lemdina aux Berges du Lac de Tunis et a rassemblé plusieurs fondations locales qui s’occupent des personnes âgées. L’objectif était de leur offrir un cadre inédit et chaleureux, loin de leur quotidien, afin qu’ils puissent partager un moment de joie et d’échange avec la communauté.

Lors de cette soirée, Ooredoo, fidèle à ses valeurs, a également fait un don à la Fondation Umm Al Khair pour soutenir les soins de santé essentiels pour les personnes âgées.

La soirée a été marquée par des témoignages de gratitude de la part des bénéficiaires, qui ont exprimé leur gratitude pour les initiateurs de cette action, soulignant que cette expérience leur avait permis de se sentir à la fois choyés par la société. Elle a ainsi renforcé les liens sociaux et contribué à redonner espoir et dignité aux pensionnaires des maisons de retraite.

Cette initiative fait partie de l’engagement durable d’Ooredoo en faveur des catégories les plus vulnérables de la société. À travers son programme Tounes T3ich, l’entreprise œuvre au renforcement de la cohésion sociale et à l’amélioration du bien-être de la société tunisienne à travers toutes ses composantes.

Vidéo.

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Thalassothérapie | La Tunisie ambitionne de devenir la 1ère destination mondiale

22. März 2025 um 13:09

Avec un littoral méditerranéen, des sources thermales naturelles, un climat clément et un prix abordable, la Tunisie est, depuis un certain temps déjà, la deuxième destination mondiale, après la France, pour les soins à base d’eau de mer connus sous le nom de thalassothérapie. Elle ambitionne désormais de ravir la première place à la France. Et elle ne manque pas d’arguments pour cela.

«Le principal avantage de la Tunisie [par rapport aux pays voisins], c’est son littoral et sa thalassothérapie», explique Mario Paolo, un Italien, croisé aux thermes de Korbous, perchés sur une colline à une heure de route au sud de Tunis.

Retraité de 78 ans résidant en Tunisie depuis cinq ans, Paolo dit fréquenter fréquemment les centres de thalassothérapie locaux «pour se remettre en forme». «Profiter de l’eau de mer et des sources naturelles n’est pas seulement un loisir mais aussi une thérapie», déclare-t-il à l’agence AFP après un massage aux huiles de thym et de romarin.

Korbous, une ville côtière de la péninsule du Cap Bon, est historiquement l’un des hauts lieux tunisiens de la thérapie, qui utilise l’eau de mer et d’autres ressources marines.

La thalassothérapie est un «héritage ancestral» pour les Tunisiens, «puisque le thermalisme existe en Tunisie depuis l’Antiquité, à l’époque des Carthaginois et des Romains», a expliqué à l’agence AFP Shahnez Guizani, directeur de l’Office national tunisien du thermalisme (ONTH).

Parmi les autres destinations de thalassothérapie populaires dans le pays figurent Sousse, Hammamet, Monastir et Djerba, qui, selon l’agence Tap, a été désignée capitale méditerranéenne de la thalassothérapie en 2014 par la Fédération mondiale d’hydrothérapie et de climatothérapie.

Aujourd’hui, la Tunisie compte 60 centres de thalassothérapie et 390 spas, dont 84 pour cent sont situés dans des hôtels, selon l’ONTH.

Le tourisme représente 7% du PIB du pays et fournit près d’un demi-million d’emplois. Le nombre de visiteurs étrangers a dépassé les 10 millions en 2024 l’année dernière. A  elle seule, la thalassothérapie a attiré environ 1,2 million, dont 70% venus d’Europe, et 40% de France.

L’industrie génère environ 200 millions de dinars (63 millions de dollars, 60 millions d’euros) par an, selon Guizani, à comparer avec les 100 millions d’euros que la thalassothérapie a rapporté à la France l’année dernière, selon le cabinet d’études de marché Businesscoot cité par l’AFP.

Le prix abordable reste le principal argument commercial avancé par les professionnels tunisiens. En effet, la thalassothérapie est beaucoup moins chère en Tunisie qu’en France, soit environ 1.000 euros par semaine tout compris au lieu de 3 000.

«La station thermale de Korbous n’est pas suffisamment mise en valeur et couve un potentiel de développement unique en Méditerranée mais largement sous exploité», déclare cependant le voyagiste tunisien Hakim Tounsi, fondateur et dirigeant du TO Authentique Voyageurs à Paris, qui pense qu’en matières d’installations, d’équipements et de qualité de services, la Tunisie peut mieux faire.

I. B. (avec agences).

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Kairouan, l’une des villes saintes de l’islam

22. März 2025 um 12:13

Considérée comme l’une des villes les plus saintes de l’islam, Kairouan, en Tunisie, possède un riche patrimoine architectural et constitue un centre incontournable du tapis et de l’artisanat au Maghreb. Voici tout ce que vous devez savoir sur l’histoire de Kairouan et les meilleurs endroits à visiter pendant le mois sacré du Ramadan.

Fondée en 670, Kairouan est l’un des sites les plus sacrés de l’islam et fut, à son apogée, un important centre d’érudition sunnite et d’apprentissage du Coran.

Ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco possède un riche patrimoine architectural, notamment la Grande Mosquée, avec ses colonnes de marbre et de porphyre, et la Mosquée des Trois Portes du IXe siècle.

Aujourd’hui, Kairouan est un centre incontournable du tapis et de l’artisanat, le tourisme contribuant à sa préservation. En témoignent la conservation de la vieille ville, le développement du Musée d’art islamique et l’essor du travail du cuir et d’autres métiers dans la médina.

Selon la légende, Kairouan fut fondée par ʿÔqba Ibn Nafiî (Sidi Ôqba), un compagnon du Prophète Mahomet (que la paix soit sur lui), sur le site d’une forteresse byzantine. La ville servit de camp d’où fut lancée l’offensive, qui aboutit à la diffusion politique et religieuse de l’islam au Maghreb (nord-ouest de l’Afrique).

L’école malékite de l’islam émergea alors à Kairouan, les religieux contestant les excès personnels et politiques des émirs aghlabides. Par la suite, la ville servit de centre politique sous les dynasties fatimide et ziride jusqu’au XIe siècle, devenant l’un des grands centres administratifs, commerciaux, religieux et intellectuels de l’islam. Elle fut également le siège d’un célèbre centre de recherche médicale pour les juifs et les musulmans à l’époque médiévale.

Les endroits à visiter

La Grande Mosquée : établie en 670, elle occupe une superficie de plus de 9 000 m² et est l’un des plus anciens lieux de culte du monde islamique. Son périmètre de 405 mètres comprend une salle de prière hypostyle, une cour pavée de marbre et un minaret carré. On y trouve également un bassin, connu sous le nom de Vieille Citerne (Al-Majal al-Qadim), et ce qui serait le plus ancien minbar encore existant : une chaire en bois de teck asiatique finement sculptée.

Outre son prestige spirituel, la mosquée d’Ôqba, comme on l’appelle aussi, est l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture islamique, remarquable, entre autres, par la première utilisation islamique de l’arc outrepassé. Cet édifice sacré est magnifique de jour comme de nuit, lorsque le minaret est illuminé.

La Mosquée des Trois Portes : commandée par un saint homme espagnol en 866, sous la dynastie des Aghlabides, cette mosquée est remarquable pour être l’une des premières à posséder une façade extérieure richement décorée dans l’architecture islamique. Les trois portes cintrées de la mosquée sont surmontées de frises complexes en écriture coufique (dont deux portent le nom du fondateur), entrecoupées de reliefs floraux et couronnées d’une corniche sculptée. L’intérieur est interdit aux non-musulmans.

Les Bassins des Aghlabides : un ensemble de réservoirs d’eau et d’ouvrages hydrauliques historiques construits sous la domination des Aghlabides au IXe siècle pour alimenter Kairouan en eau. Ils sont composés de deux citernes reliées entre elles, formant ensemble un réservoir à ciel ouvert alimenté par un aqueduc de 57 kilomètres qui puisait l’eau des collines situées au-delà de la ville. Considérés comme la plus grande installation hydraulique du Moyen Âge, ils comptaient à l’origine 16 bassins, dont seuls deux subsistent aujourd’hui. Les visiteurs peuvent admirer les bassins, désormais entièrement fouillés, mais leur eau n’est pas potable.

La Zaouïa de Sidi Sahib : également connue sous le nom de Mosquée du Barbier, ce complexe du XVIIe siècle, richement carrelé, situé au nord-ouest de la médina, comprend une mosquée, une madrassa et un mausolée. C’est la dernière demeure d’Abou Zama’ al-Balawi, un compagnon du Prophète Mohamed (que la paix et la bénédiction soient sur lui), qui, selon la légende, portait toujours sur lui trois poils de la barbe du Prophète. Construit au XIVe siècle sous les Hafsides, le complexe, dans son état actuel, date du XVIIe siècle sous les Mouradides.

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Vers un accord de partenariat économique global entre la Tunisie et les Emirats

22. März 2025 um 11:19

La Tunisie et les Émirats arabes unis et ont annoncé le lancement de négociations en vue d’un accord de partenariat économique global (Apeg) visant à renforcer les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux.

L’Apeg vise à réduire les droits de douane et les barrières commerciales, à améliorer l’accès aux marchés et à créer de nouvelles voies d’investissement dans des secteurs clés.

Lors d’une réunion virtuelle, le 19 mars 2025, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid et le ministre d’État émirati chargé du Commerce extérieur, le Dr Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, ont souligné les avantages de l’Apeg, qui servira de cadre stratégique pour stimuler le commerce, l’investissement et la coopération entre les deux pays.

Le ministre Abid a souligné que les négociations ouvriraient la voie à un cadre de coopération économique innovant, bénéfique pour les deux pays et ouvrant de nouvelles opportunités de coentreprises, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et des énergies renouvelables.

Le Dr Al Zeyoudi a souligné le rôle précieux de la Tunisie en tant que partenaire commercial, soulignant que les Émirats arabes unis sont le premier partenaire commercial de la Tunisie dans la région du CCG, avec des échanges commerciaux hors pétrole atteignant 350 millions de dollars en 2024, soit une croissance de 7,7 % par rapport à l’année précédente.

Les Émirats arabes unis et la Tunisie vont maintenant négocier les chapitres et dispositions spécifiques de l’Apeg afin de parvenir à un accord équilibré et équitable.

L’ouverture des négociations avec la Tunisie s’inscrit dans la stratégie plus large des Émirats arabes unis visant à doubler la taille de leur économie et à accroître leur rôle dans le commerce international.

Avec 26 Apeg conclus et de nombreux accords déjà en vigueur, le programme a joué un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux marchés à forte croissance, contribuant de manière significative au commerce total des Émirats arabes unis qui, en 2024, a atteint un niveau record de 816 milliards de dollars, marquant une augmentation de 14,6 % par rapport à 2023.

Rappelons dans ce contexte que de nombreux grands projets d’investissements émiratis, notamment touristiques et immobiliers, lancés avant la révolution tunisienne de 2011, n’ont pas beaucoup avancé depuis.

I. B.

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Transport maritime | Maersk affronte des manifestants propalestiniens en Tunisie

22. März 2025 um 10:53

Selon The New Arab, des affrontements ont eu lieu entre le géant du transport maritime Maersk et des manifestants propalestiniens en Tunisie, avec en toile de fond le génocide perpétré par Israël à Gaza. (Photo d’archives).

Le journal émirati, qui a rapporté cette information, affirme avoir contacté Maersk pour obtenir un commentaire et confirmer l’identité des travailleurs, mais n’a reçu aucune réponse au moment de la publication.

«En Tunisie, des manifestants propalestiniens ont été agressés physiquement par des employés présumés du géant mondial du transport maritime Maersk, accusé de faciliter la guerre israélienne contre Gaza», écrit The New Arab. Il ajoute : «Le 18 mars, des membres de la coordination Action commune pour la Palestine ont défilé jusqu’aux bureaux de Maersk à Tunis, dans le cadre d’une vague mondiale de protestations contre l’entreprise danoise, dont la filiale américaine Maersk Line, Limited est accusée d’avoir livré des armes à l’armée israélienne dans le cadre de son génocide à Gaza.

Scandant des slogans propalestiniens, les manifestants ont tagué le bâtiment, recouvrant sa façade de peinture rouge, symbolisant, selon eux, «le sang des martyrs de Gaza», tandis que d’autres ont griffonné des graffitis anti-israéliens et «Palestine libre» sur les murs.

La manifestation a rapidement dégénéré lorsqu’un agent de sécurité, apparemment en poste dans le bâtiment, a attaqué les manifestants et les a menacés, rapporte le journal.

I. B.


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Les investissements tunisiens en Égypte atteignent 45,5 millions de dollars

22. März 2025 um 10:34

Les investissements tunisiens en Égypte ont atteint le chiffre impressionnant de 45,5 millions de dollars, a indiqué Mohamed Ben Youssef, ambassadeur de Tunisie en Égypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe.

Ces investissements se concentrent principalement sur des secteurs de l’exploration pétrolière, de l’agriculture et de la production de câbles, mais ils continuent de se diversifier, a indiqué le diplomate, dans une interview accordée à l’émission Talk Show Arabs, diffusée le 21 mars 2025, sur la chaîne Al-Hadath, rapporte The Pinnacle Gazette.

Ben Youssef a souligné la vigueur des activités économiques entre les deux pays, ajoutant que les investissements égyptiens en Tunisie s’élèvent à environ 2,5 millions de dollars, répartis principalement sur des projets de petite envergure.

«Nous espérons que le ministre de lInvestissement, Hassan Al-Khatib, se rendra en Tunisie pour discuter des mécanismes des investissements égyptiens en Tunisie», a déclaré l’ambassadeur qui se dit optimiste quant à la coopération  future entre les deux pays, étant donné les efforts continus visant à consolider les investissements entre les deux pays.

L’Égypte et la Tunisie cherchent à renforcer leurs relations dans un contexte de crises régionales touchant plusieurs pays arabes. La commission mixte, dirigée par les Premiers ministres des deux pays, devrait faciliter le dialogue sur divers fronts, des politiques commerciales aux relations diplomatiques.

I. B.

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Six Tunisiens périssent dans un accident de la route en Libye

22. März 2025 um 09:56

Six ressortissants tunisiens sont morts et un septième a été blessé dans un accident de la route survenu à l’aube de ce samedi 22 mars 2025, sur l’axe reliant Jalu à Al-Koufra, en Libye. (Photo d’archives).

Selon le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’Homme (OTDH), Mustapha Abdelkabir, cité par Mosaïque FM, l’accident a été causé par une collision entre un bus transportant des passagers et un camion léger.

Les victimes tunisiennes étaient employées par la société Méditerranée Holding, sur le site de Sarir, a précisé Abdelkabir.

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Gaza | Quand la France oublie ses principes

22. März 2025 um 09:41

Pour les droits d’un seul homme, la France est capable de mobiliser toute sa puissance diplomatique, quitte à mettre en péril ses relations politiques, économiques et financières avec n’importe quel pays. Ce qui est louable en soi car les principes et les valeurs ne se négocient pas. Cependant, cette même France, face à la souffrance de millions d’êtres humains, demeure parfois étrangement  passive.

Khémais Gharbi

Le dernier exemple en date est celui du drame qui se joue à Gaza et en Cisjordanie : plus de 60 000 morts, principalement des enfants, des femmes, des personnes âgées et des civils. Plus de 100 000 blessés, amputés, mutilés, exclus à jamais d’une vie normale. Et pourtant, la France ne réagit pas, ou si peu. Comme l’a fait le président Macron qui a appelé, mercredi, à la cessation immédiate des «hostilités» (sic !) en prévenant qu’il n’y aurait «pas de solution militaire» possible dans le territoire palestinien, sans condamner clairement les crimes perpétrés par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

La diplomatie française se limite à un service minimum, bien loin de l’exigence morale que l’on attend du pays de la Déclaration des droits de l’homme. Comme frappée d’une étrange paralysie, elle semble avoir renoncé à cette voix qui, jadis, portait haut les principes du droit international et de la justice universelle.

Le legs de Mitterrand, Chirac et Villepin

Les exemples d’un passé pas si lointain sont pourtant là pour lui rappeler son rôle et sa responsabilité. Comment oublier l’intervention mémorable de Dominique de Villepin au Conseil de sécurité de l’Onu, s’opposant avec éloquence à l’invasion américaine de l’Irak? Ce moment d’histoire a alors placé la France en leader moral, et aujourd’hui encore, elle en recueille le respect et les bénéfices. Il a montré qu’une nation peut choisir la voie de la raison face aux passions guerrières.

Comment ne pas se souvenir des paroles de Jacques Chirac à Jérusalem, défendant avec fermeté le droit des Palestiniens à s’exprimer et à venir à sa rencontre? Ce jour-là, il n’était pas seulement un chef d’État, mais le porte-voix du pays des droits de l’Homme, rappelant que la dignité humaine ne connaît ni frontières ni conditions.

Et que dire enfin de la comparaison poignante de François Mitterrand entre l’un des nombreux massacres en Palestine et celui d’Oradour-sur-Glane? Par ces mots, il affirmait que l’horreur n’a ni époque ni géographie, et que la mémoire collective doit éclairer l’action politique. Chaque perte humaine est un appel à l’empathie et à la justice.

Un héritage à réhabiliter

C’est de tels hommes d’État dont la France aurait aujourd’hui besoin. Des dirigeants dotés de courage, de lucidité et d’une vision historique. Mais pour entrer dans l’Histoire ou, mieux encore, pour la construire, il ne suffit pas d’en avoir l’ambition. Il faut la force morale et les valeurs qui l’accompagnent.

Aujourd’hui, ces vertus font cruellement défaut. Pourtant, la politique ne devrait pas être uniquement guidée par des intérêts stratégiques immédiats, mais aussi par des principes intangibles, par la capacité d’écouter les souffrances des opprimés et d’y répondre avec détermination. La France a, entre ses mains, le pouvoir de capter l’attention du monde et de donner un sens à la part lumineuse de son héritage.

Le moment est venu pour elle de prouver qu’elle est, et doit rester, le pays des droits de l’Homme. Non pas en paroles, mais en actes. Car c’est dans l’épreuve que se révèlent les véritables valeurs d’une nation, et c’est dans leur fidélité qu’elle écrit l’Histoire.

* Ecrivain et traducteur.

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Gaza | Israël reprend son génocide, les États-Unis laissent faire

22. März 2025 um 08:42

Si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Imed Bahri

Chassez le naturel, il revient au galop. À peine deux mois après le très précaire cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, l’État hébreu s’est dérobé de ses engagements dans les négociations et a repris son génocide avec sa soif de sang habituelle faisant des centaines de morts à Gaza chaque jour depuis mardi.

Vendredi 21 mars 2025, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a déclaré: «J’ai donné l’ordre à Tsahal de prendre davantage de territoire à Gaza. Plus le Hamas continuera à refuser de libérer les otages, plus il perdra de territoire qui sera annexé à Israël». Il a également agité la menace de l’occupation permanente. Beaucoup en appellent à l’administration Trump, tel le comité éditorial du Financial Times (FT), qui a appelé à la restauration du cessez-le-feu à Gaza, soulignant que le président américain Donald Trump est le seul dirigeant à avoir un pouvoir de pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’appelant à agir dans ce sens. 

Le journal a rappelé tout d’abord que les Gazaouis avaient bénéficié de deux mois de répit après les frappes aériennes et les bombardements israéliens qui avaient transformé la bande de Gaza en un champ de ruines et avaient commencé à recoller les morceaux de leur vie brisée. De leur part, les familles des Israéliens encore détenus par le Hamas dans la bande de Gaza s’accrochaient à l’espoir de les revoir et de les libérer.

Israël cherche à modifier les termes de l’accord

Cependant, Netanyahu a dissipé toute illusion que la paix serait enfin rétablie après 17 mois de conflit brutal. Mardi, l’armée a ordonné la reprise de ses bombardements sur Gaza où ses raids ont tué plus de 500 personnes pour cette seule journée, selon le ministère de la Santé de Gaza, ce qui en fait l’une des journées les plus sanglantes de la guerre d’Israël à Gaza avec un bilan total approchant les 50 000 morts.

Netanyahu a accusé le Hamas d’avoir repris les combats en refusant de libérer les détenus sauf que c’est Israël qui a cherché à modifier les termes de l’accord. Le FT estime, pour sa part, que rien ne justifiait la décision de Netanyahu de reprendre la guerre et de mettre en danger la vie des détenus restants et appelle à un cessez-le-feu immédiat forçant les parties belligérantes à faire des concessions qui mettraient fin aux massacres et garantiraient la libération des 59 détenus avant qu’il ne soit trop tard pour ceux qui restent en vie.

Le FT affirme que Trump est le seul dirigeant ayant une influence sur Netanyahu et qui peut faire pression sur le Premier ministre israélien. L’équipe Trump a contribué à négocier l’accord de cessez-le-feu conclu en janvier et en a revendiqué la paternité sauf que depuis, le président américain a dévoilé un plan dangereux visant à vider Gaza des Palestiniens et a proféré des menaces agressives contre le Hamas, reprises par Netanyahu.

Lorsque Israël a interrompu toutes les livraisons d’aide à Gaza et coupé les dernières lignes électriques ce mois-ci pour faire pression sur le Hamas afin qu’il accepte un accord de cessez-le-feu révisé, l’administration Trump est restée silencieuse. Lorsque Israël a repris son attaque contre Gaza, la Maison-Blanche et Trump lui-même ont soutenu l’attaque et se sont joints à Israël pour accuser le Hamas.

Le Mouvement de résistance islamique, qui a tiré des roquettes sur Israël pour la première fois depuis plusieurs mois, s’était engagé à respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu. Dans la première phase, 38 détenus ont été libérés en échange de la libération par Israël de plus de 1 500 prisonniers palestiniens. La deuxième phase prévue pour débuter début janvier a constitué l’épreuve la plus difficile. Les deux parties étaient censées accepter un cessez-le-feu permanent et un retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza en échange de la libération des détenus restants. Cependant, Netanyahu a refusé à plusieurs reprises de mettre définitivement fin à la guerre ou de retirer ses troupes. Il n’a jamais engagé de discussions sérieuses sur une deuxième phase.

Netanyahu rattrapé par ses scandales

Au lieu de cela, avec le soutien des États-Unis, Israël a exigé que le Hamas libère la moitié des détenus restants en une seule fois plutôt que de les libérer comme convenu en échange d’une prolongation de la trêve. Comme prévu, le Hamas a rejeté la proposition.

Au lieu de coopérer avec les médiateurs, Netanyahu, sous la pression des partenaires de sa coalition et plus que jamais rattrapé par ses scandales, s’accroche au pouvoir et pour y parvenir a de nouveau déclenché la guerre. Ses détracteurs l’accusent de faire passer ses intérêts avant ceux des Israéliens. Les bombardements et les nouvelles effusions de sang ne feront en effet que mettre en danger la vie des détenus et n’accéléreront pas leur libération. C’est ce que l’accord de cessez-le-feu aurait pu accomplir.

Comme l’ont dit les familles des détenus, Netanyahu aurait dû se battre dans la salle de négociation, et non pousser Israël vers une guerre sans fin. Le FT insiste sur le fait que si Trump est sérieux dans sa promesse de campagne d’apporter la paix au Moyen-Orient, il doit commencer par utiliser son influence considérable pour mettre fin au carnage à Gaza mais il semble indifférent et laisse faire la machine de guerre israélienne. 

Quant au Hamas, il a dénoncé vendredi le soutien américain aux nouveaux bombardements israéliens sur Gaza accusant Washington d’être un partenaire dans cette agression. Le conseiller à la sécurité nationale américain Michael Waltz a déclaré hier que «le Hamas avait choisi la guerre plutôt que de libérer les otages et qu’Israël avait parfaitement le droit de défendre son peuple contre ce qu’il a appelé les terroristes du Hamas.»

En réponse à ces déclarations qualifiées de biaisées, le Hamas a déclaré dans un communiqué que «parler du droit d’Israël à se défendre est une déformation de la réalité. L’occupant n’a pas le droit de défendre son occupation car il est l’agresseur».

Le Hamas considère que les déclarations de Washington révèlent une fois de plus sa complicité dans l’agression contre le peuple palestinien et dans les crimes perpétrés par Israël. 

Le mouvement palestinien a poursuivi en affirmant qu’il est fallacieux de prétendre qu’il avait préféré la guerre à la libération des détenus. Il estime que ceci constitue une déformation des faits et que toute tentative de déformation des faits ne parviendrait pas à exonérer l’armée d’occupation de ses crimes ni à fournir aux États-Unis une couverture morale pour son soutien à Israël.

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Tunisie | Sarra Zaafrani Zenzeri étrenne ses nouvelles fonctions

22. März 2025 um 08:09

Aussitôt nommée par le président de la République, Kaïs Saïed, la nouvelle cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, a présidé, vendredi 21 mars 2025, au palais du gouvernement à la Kasbah, la première réunion de… «l’équipe ministérielle», comme l’écrit l’agence officielle Tap.  

Imed Bahri

Lors de cette réunion inaugurale (pour elle), la cheffe du gouvernement  a exprimé sa gratitude et sa profonde fierté pour la confiance que lui a accordée le président Saïed en lui confiant une responsabilité nationale cruciale. Elle a souligné l’importance de renforcer les efforts pour servir au mieux la Tunisie, notamment en améliorant le niveau de préparation face aux défis. Il s’agit d’accélérer les réformes économiques, d’améliorer les conditions de vie des citoyens et de soutenir les catégories vulnérables. Parmi les priorités figurent également l’élaboration de législations nécessaires, l’impulsion des projets publics et l’élimination des obstacles entravant leur mise en œuvre.

Zaafrani Zenzeri a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les mesures financières et fiscales contenues dans le projet de loi de finances pour l’année 2025 dans le cadre de la vision de l’État et de ses orientations, comme l’a rapporté l’agence Tap.

Des finances publiques exsangues

Il s’agit, on l’a compris, de réviser ces deux lois élaborées par le gouvernement, adoptées par le parlement et ratifiées par le président de la République en décembre dernier pour les adapter aux décisions à caractère social prises entretemps par ce dernier et qui vont avoir d’importances incidences sur les finances publiques déjà exsangues.

La cheffe du gouvernement a également appelé à une transformation structurelle de l’économie nationale, à travers l’accélération la mise en œuvre des projets publics et le lancement de projets stratégiques, exhortant les ministres et les responsables à redoubler d’ efforts pour concrétiser les objectifs de développement, par l’adoption de nouvelles méthodes de travail afin de répondre aux attentes populaires et préserver la souveraineté nationale.

Zaafrani Zenzeri a jugé indispensable de favoriser la cohésion au sein de l’équipe gouvernementale et de garantir la mise en œuvre des politiques publiques conformément aux orientations et choix définis par le président de la République, ainsi qu’aux principes de la Constitution de 2022. Elle a affirmé que le gouvernement devait apporter une réelle valeur ajoutée pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple tunisien.

Diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit), spécialisée en génie civil, Zaafrani Zenzeri est également titulaire d’un diplôme d’ingénieur géotechnique de l’Université Gottfried-Wilhelm-Leibniz de Hanovre, en Allemagne. Son CV évoque également deux passages à l’École nationale d’administration puis à l’Institut de la Défense nationale.

En 1989, elle a rejoint la direction générale des ponts et chaussées au ministère de l’Equipement, où elle a occupé divers postes et suivi la mise en œuvre de divers projets, avant d’être nommée chef du département des travaux spéciaux du même ministère en 1992.

De 2014 à 2021, Zaafrani Zenzeri a été directrice générale de l’unité de suivi de la mise en œuvre des projets autoroutiers. En 2021, elle a été nommée ministre de l’Equipement dans le gouvernement Bouden, poste qu’elle agardé dans ceux de Hachani et Maddouri.

Elle a également exercé les fonctions de ministre des Transports par intérim du 12 mars au 25 août 2024, en remplacement de Rabie Majidi, limogé par Saïed.

La marge de manœuvre est étriquée

Zaafrani Zenzeri sait que sa tâche n’e sera’est pas facile et que sa marge de manœuvre est étriquée : la Tunisie connaît de graves difficultés économiques et financières, avec une croissance lente de 0,4% en 2024, un taux de chômage de 16% et une dette avoisinant 80% du PIB. Et pour ne rien arranger : le chef de l’Etat est déterminé à aller de l’avant dans ses politiques sociales, alors que l’argent se fait rare et que les bailleurs de fonds ne se bousculent pas au portillon.

On sait que tous les prédécesseurs de Zaafrani Zenzeri (5 en un peu plus de 5 ans) n’ont pas fait long feu à la Kasbah. Les paris sont donc lancés sur la durée du mandat de celle que personne n’attendait vraiment, et dont la carrière politique a connu hier une soudaine accélération. La politique est ainsi faite qu’elle récompense autant qu’elle châtie: la chute peut être aussi rapide que l’ascension, et gare à celui (ou celle) qui ne retient pas la leçon!

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Que reproche Kaïs Saïed à Kamel Maddouri  ? (Vidéo)

21. März 2025 um 13:28

Le limogeage de Kamel Maddouri et son remplacement par Sarra Zaafrani Zenzeri, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mars 2025, a été précédé par une réunion du Conseil de sécurité nationale, au Palais de Carthage, au cours duquel le président de la République a parlé de «complots contre l’invulnérabilité de la Tunisie» et de «bandes criminelles qui opèrent dans plusieurs services publics à travers des agents à leur solde». Vidéo.

«Il est grand temps que chacun assume ses actions et soit responsable de tous ses choix, quel que soit son poste», a lancé le chef de l’Etat, en pointant les lobbys de la corruption et leurs agents qui chercheraient aujourd’hui à infiltrer le Palais de la Kasbah pour étendre leur influence, oubliant que la mission du gouvernement, du Premier ministère et du Secrétariat d’Etat à la présidence consiste à aider le chef de l’Etat, seul maître à bord, dans l’exercice de sa fonction exécutive.

Difficile de ne pas lire dans les déclarations du président de la république une accusation adressée au chef du gouvernement, présent dans la réunion, et qui allait être limogé quelques heures plus tard, de s’être détourné de la politique générale de l’Etat définie par le locataire du Palais de Carthage.

Evoquant certains faits divers qui se sont succédé la veille du mois de Ramadan, tels les cas de suicide et d’empoisonnement, de bouclage des routes par des manifestants, et de pénurie de certains produits de base, le chef de l’Etat a estimé qu’ils font partie d’un complot contre l’Etat et contre sa propre personne, d’autant que, selon lui, ils avaient lieu «au moment se tenait une réunion dans une capitale occidentale en présence de plusieurs personnes» et que «débutait à Tunis les audiences dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat», impliquant de nombreux opposants.

Kaïs Saïed reproche-t-il au chef du gouvernement, présent dans la réunion du conseil de sécurité nationale, et qu’il allait limoger quelques heures plus tard, d’avoir mal géré tous ces événements, d’avoir failli dans l’application des instructions présidentielles ou même d’avoir été complice de certains lobbys de corruption ? On pourrait le penser, en attendant des éclaircissements à ce propos de la part de la plus haute autorité de l’Etat.

I. B.

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Poêle à bois avec four : un investissement durable pour la maison en 2025

21. März 2025 um 12:27

L’hiver, c’est la saison du cocooning et de la chaleur. Et si vous pouviez en plus cuisiner vos plats préférés tout en chauffant votre maison ? C’est exactement ce que vous offre le poêle à bois avec four ! Ce petit bijou combine à la fois l’efficacité d’un chauffage écologique et la possibilité de préparer des plats savoureux dans un four intégré. En 2025, il devient l’allié parfait pour les foyers modernes qui cherchent à allier confort et praticité, sans se ruiner.

Poêle à bois avec four : un 3-en-1 pour chauffer, cuisiner et gagner de la place

Choisir un poêle à bois avec four, c’est opter pour une solution de chauffage efficace, économique et surtout respectueuse de l’environnement. Le bois est une ressource naturelle renouvelable, et avec un poêle bien conçu, vous pouvez chauffer votre maison de manière économique, tout en réduisant votre empreinte carbone. Mieux encore : le bois est une énergie renouvelable qui ne risque pas de flamber vos factures comme le gaz ou l’électricité !

En plus de chauffer votre intérieur, ce poêle vous permet de cuisiner de bons petits plats. C’est l’occasion de profiter de la chaleur du feu pour nourrir votre famille de manière conviviale. Pour ceux qui vivent dans des espaces un peu réduits, ce dernier vous permet de combiner deux fonctions en un seul appareil, libérant ainsi de l’espace pour d’autres activités ou rangements.

Sur quels critères se baser pour trouver le modèle idéal pour votre maison ?

Pas question de surchauffer votre salon ni de rester dans un froid glacial. La puissance de votre poêle doit être adaptée à la taille de la pièce que vous souhaitez chauffer. Un modèle trop petit ne fera pas l’affaire pour une grande pièce, et un modèle trop grand risque de surchauffer votre espace.

Capacité du four pour les gourmets

Si vous adorez passer du temps à cuisiner, la capacité du four intégré est un critère important. Que vous prépariez un repas de famille ou un dîner plus intime, assurez-vous que le four a assez de place pour cuire vos plats. Un bon conseil : si vous êtes plutôt du genre à cuisiner pour une petite troupe, optez pour un modèle à grande capacité.

Design et matériaux : pour que ça colle à votre intérieur

La fonte ou l’acier ? Un design moderne ou traditionnel ? Il y en a pour tous les goûts ! Le poêle à bois avec four se décline dans de nombreux styles, du plus classique au plus contemporain. Que vous ayez un intérieur rustique ou plutôt moderne, vous trouverez forcément un modèle qui s’intègre parfaitement à votre déco.

Efficacité énergétique : pour un bon retour sur investissement

Une bonne performance énergétique signifie que vous utiliserez moins de bois pour un maximum de chaleur, et cela se ressent directement sur vos économies à long terme. Choisissez un modèle qui respecte les normes d’efficacité énergétique pour profiter pleinement de votre investissement.

Cuisine au poêle à bois : ces recettes à tester absolument

Un rôti bien doré ou une pizza qui cuit lentement, rien de tel que la chaleur douce d’un poêle à bois pour rendre vos plats encore plus savoureux. Le feu naturel permet une cuisson uniforme qui rehausse les saveurs. Voici quelques recettes à tester absolument dans votre poêle à bois :

  • Rôti de viande : laissez la viande cuire lentement dans la chaleur du poêle pour un rôti tendre, juteux et parfumé.
  • Pizza maison : une pâte dorée, une garniture fondante : grâce à la chaleur intense et uniforme du poêle, votre pizza sera digne d’une pizzeria.
  • Pain de campagne : la croûte parfaitement dorée, la mie moelleuse : un pain cuit dans un poêle à bois a ce goût unique qu’on adore.
  • Gâteau au chocolat fondant : le poêle à bois garde la chaleur constante, idéale pour faire cuire un gâteau au chocolat à la texture fondante et irrésistible.

Le meilleur, c’est que même après avoir éteint le feu, vous pouvez encore cuire quelques plats ou desserts avec la chaleur qui persiste dans le four.

Installation et entretien : comment garder son poêle en forme ?

L’installation d’un poêle à bois avec four nécessite de l’attention, surtout pour les conduits de cheminée et l’espace nécessaire autour du poêle. Pour une installation sans stress, mieux vaut faire appel à un professionnel qui respectera toutes les normes de sécurité. Comme pour tout appareil de chauffage, l’entretien est nécessaire. Un poêle à bois avec four, ça se nettoie régulièrement pour une performance optimale. Pensez à vider les cendres, nettoyer les conduits, et vérifier l’état du four pour qu’il reste toujours prêt à l’emploi.

Poêle à bois classique ou poêle à bois avec four ?

La différence entre les deux ? Un seul mot : polyvalence. Si le poêle à bois classique vous chauffe la maison, il ne vous permet pas de cuisiner. Tandis que le poêle à bois avec four combine les deux, et ça change tout ! Vous aurez la chaleur et le plaisir de cuisiner tout en un, idéal pour les amateurs de bons repas et de confort.

En 2025, le poêle à bois avec four est une option gagnante pour ceux qui veulent une maison chaleureuse et accueillante, tout en profitant de la cuisine au feu de bois. À la fois économique, pratique et écolo, il est un choix malin pour faire des économies d’énergie tout en régalant vos proches.

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