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Heute — 08. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Khaled Sdiri : « La contribution sociale de solidarité ne peut réussir sans partenaires sociaux »

08. Dezember 2025 um 16:47

La contribution sociale de solidarité prévue dans la loi de finance 2026 risque de manquer son objectif faute de concertation avec les partenaires sociaux. C’est l’avertissement exprimé par Khaled Sdiri, expert en sécurité sociale et auteur de Analyse économique et pilotage des régimes de la retraite, dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin. Il dénonce un système de « financement épuisé » et des « mesures mal préparées », susceptibles de compromettre la pérennité du modèle de protection sociale tunisien.

Selon lui, le modèle reposant presque exclusivement sur les cotisations salariales ne peut plus assurer l’équilibre du système de retraites. Les taux appliqués, parmi les plus élevés au monde, pèsent lourdement sur les entreprises comme sur les salariés. Cette pression contribue à renforcer l’informalité, à freiner les embauches, à encourager l’automatisation ou la délocalisation, et finit par rétrécir l’assiette contributive. Ce déséquilibre financier est aggravé par les évolutions démographiques, avec un nombre de cotisants qui diminue face à une population de retraités croissante.

Dans ce contexte, Khaled Sdiri estime indispensable de diversifier les sources de financement. Limiter les recettes au seul travail salarié ne correspond plus aux réalités économiques actuelles, où une grande part de la richesse se crée en dehors du salariat traditionnel, notamment dans l’économie numérique. Il juge nécessaire d’élargir l’assiette fiscale, par exemple, en mobilisant de nouvelles formes de fiscalité, y compris écologique. Et ce, afin de faire contribuer des secteurs aujourd’hui peu sollicités. Cette diversification permettrait de réduire la dépendance vis-à-vis du marché du travail formel, de mieux répartir l’effort entre les secteurs économiques et de renforcer la résilience du système face aux crises.

La contribution sociale solidaire prévue pour 2026 pourrait s’inscrire dans cette logique, mais l’expert en critique les modalités. Le fait qu’elle ne concernerait qu’une très faible proportion des employeurs limite fortement son impact sur les recettes de la sécurité sociale. Il y voit une réforme peu ambitieuse, incapable de répondre à l’ampleur du défi. Il regrette également que cette mesure ait été élaborée sans consultation des partenaires sociaux. Leur implication, estime-t-il, est indispensable pour anticiper les effets de chaque disposition, ajuster les paramètres si nécessaire, garantir son acceptabilité et assurer une mise en œuvre efficace. Cette critique renvoie à un besoin plus large de transparence dans la gouvernance des organismes de sécurité sociale, avec une information claire sur les comptes, les hypothèses et les choix stratégiques.

Par ailleurs, Khaled Sdiri pointe un manque de préparation technique. Les mesures inscrites à la loi de finances 2026 n’auraient pas fait l’objet d’études d’impact suffisamment approfondies. Ce qui augmente le risque d’effets pervers, comme un renforcement de l’informalité ou une pénalisation des entreprises, sans amélioration notable des recettes. Il plaide pour une démarche méthodique fondée sur l’expérimentation et l’évaluation avant toute généralisation. Tout en estimant qu’une réforme solide ne peut naître d’une accumulation de décisions improvisées.

Pour être durable, la réforme du financement de la sécurité sociale doit, conclut-il, s’inscrire dans une vision de long terme. Elle doit articuler une diversification réelle des ressources, une gouvernance modernisée et transparente, une méthodologie rigoureuse fondée sur l’évaluation et un horizon stratégique cohérent avec le fonctionnement de systèmes qui se déploient sur plusieurs décennies.

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Gouvernement – UGTT : vers une crise majeure ?

08. Dezember 2025 um 16:34

Nous appelons crise majeure une crise où la possibilité d’un accord, fruit d’un compromis, négocié publiquement ou dans les coulisses n’est plus possible. Du moins jusqu’au changement à la tête de l’UGTT. Car des causes internes ont pesé sur l’évolution récente des positions politiques et syndicales de la centrale.

Mais le raidissement graduel de la partie gouvernementale a accéléré le processus de confrontation. Avec notamment le fait que l’UGTT n’est plus le partenaire officiel et unique dans les négociations des augmentations salariales.

La grève générale, fût la goutte 

Indéniablement, la menace de l’UGTT de recourir à la grève générale semble être la goutte qui a fait déborder le vase, déjà plein, des rapports qui régissent les relations entre la centrale ouvrière et le gouvernement. De la menace, on est passé rapidement à l’action. Et le dernier communiqué publié à l’issue de la tenue de la commission administrative, véritable parlement au sein de l’organisation, le prouve. Sous couvert de défense des « libertés et des droits, particulièrement les droits syndicaux », formule lapidaire pour camoufler les vraies raisons qui sont politiques, et que la centrale n’avoue pas, mais qui fait en sorte qu’ils soient compris comme tels par le pouvoir et la classe politiques, on avait franchi un pas vers l’inévitable, l’affrontement direct.

Du côté du gouvernement, on garde le silence, tout en continuant, à marginaliser l’UGTT. Ce qui explique son absence lors de la cérémonie commémorant l’assassinat du grand martyr de la cause nationale et syndicale, Farhat Hached par le Président de la République. Symboliquement cette absence signifie une rupture des liens jusqu’à ne plus commémorer ensemble un moment fondateur de la Tunisie postindépendance.

Or un syndicat ne vit que grâce à sa capacité de négocier pour le compte de ses adhérents et les salariés, avec ses employeurs, principalement l’Etat. La rupture des liens avec ce dernier signifie que le rôle même du syndicat est remis en question, voire même sa raison d’être. Car il ne suffit pas de déclarer qu’il est partisan du dialogue pour que le dialogue se fasse. L’histoire de l’UGTT avant et après l’Indépendance nous enseigne que, même pendant les graves crises où ses leaders étaient en prison, le dialogue syndical n’a jamais cessé, publiquement ou dans les coulisses.  Dans la période Ben Ali, le syndicat était devenu le principal allié du pouvoir. Ce qui lui avait permis de négocier au mieux des intérêts des salariés.

Jamais la rupture aujourd’hui, entre ces deux partenaires historiques n’a été aussi totale. Bien sûr la responsabilité n’incombe pas à la seule UGTT, car elle est partagée. Et le gouvernement, dont la responsabilité est globale et dépasse la seule question syndicale, a le devoir politique de trouver une issue qui puisse rétablir les liens et dont il lui revient l’initiative. Car cela est dans son intérêt, puisque les syndicats sont par définition les soupapes de sécurité qui fonctionnent en cas de crise sociale pour gérer les mouvements sociaux, notamment imprévisibles.

La Tunisie a connu depuis au moins deux siècles des « sursauts, itifadhat », cycliques qui mettent souvent à mal le pouvoir central, quelles que soient sa force et sa popularité. Les syndicats, comme les jeux démocratiques, ont pour rôle essentiellement d’empêcher les révolutions au profit de réformes graduelles et aux résultats palpables. Pour s’en convaincre, il suffit de revenir aux débats qui ont secoué l’Europe et les USA, sur le syndicalisme. Les trade-unions à l’anglaise ont fini par triompher partout, aux dépends des idées relatives aux « syndicats révolutionnaires ». Et même les syndicats dirigés par des communistes révolutionnaires ont fini par limiter leur rôle au revendications salariales.

Sauf qu’en Tunisie, on semble marcher à reculons, aussi bien du côté des syndicats que des employeurs, dont l’Etat. Certains du côté du pouvoir croient à tort que le rôle du syndicat dans les négociations sociales est un cadeau gratuit donné à ses dirigeants, puisque c’est l’Etat en fin de compte qui va décider ou non des augmentations. A ceux-là, nous disons qu’il faut qu’ils étudient le fonctionnement des sociétés modernes ou mêmes traditionnelles. Même les sociétés tribales ont des chefs qui parlent en leur nom, des corporations structurées, aussi bien des métiers, des artisans ou mêmes des élites intellectuelles.

C’est la loi de l’histoire qui a inscrit ce rôle de ce qu’on appelle, aujourd’hui, les corps intermédiaires, qui existaient bien avant l’apparition des partis politiques. L’Etat beylical depuis au moins l’époque des Hafsides (16ème) a négocié avec la population à travers les chefs des tribus, les amin (chef de corporation artisanale) et même avec des alliances des tribus (hilfouerghemma) regroupant les tribus du sud-est. L’idée de passer outre les corps intermédiaires est impossible dans les faits. Car, comme la nature a horreur du vide, elle créera d’autres intermédiaires plus radicaux et qui peuvent déstabiliser et l’Etat et la société.

La tentation politique

Il y a une vérité historique qu’il faut rappeler. La fondation même de l’UGTT et son parcours après l’indépendance jusqu’à maintenant, ont été distingués par un rapport continue entre le politique et le syndical. Farhat Hached et les premiers fondateurs étaient avant tout des militants nationalistes destouriens, et certains avaient quitté la CGT (Confédération Générale du Travail) française d’obédience communiste parce qu’elle était contre le principe de l’Indépendance de la Tunisie, vis-à-vis du colonialisme français. Ce curieux mélange entre le politique et le syndical est une spécificité bien tunisienne. Rares sont les grands syndicats dans le monde qui ont réussi à trouver l’équilibre adéquat de ce mélange explosif. Pas toujours évidement concernant l’UGTT, puisque souvent elle dérape sur le terrain politique, provoquant de graves crises, et jusqu’à entrer en guerre ouverte avec les différents gouvernements d’après l’Indépendance.

Celle de Janvier 1978 était la plus meurtrière puisque plus de 300 citoyens y ont trouvé la mort dans des affrontement avec l’armée. Celle de 1984, était aussi d’une violence inouïe. Toutes les deux s’étaient soldées par des arrestations de dizaines de dirigeants syndicalistes qui ont été condamnés à de lourdes peines de prison, dont le grand dirigeant syndical Habib Achour. Tout se passe comme si la centrale syndicale s’était transformée depuis 1978 en front politique regroupant de larges franges des oppositions, destouriens, gauchistes, nationalistes arabes, communistes.

Les islamistes de Rached Ghannouchi, alliés à l’époque au pouvoir militaient contre l’UGTT, et leur fameuse déclaration à l’occasion des évènements de 1978 est restée une tâche noire dans leur histoire. En 1984, alors qu’ils soutenaient Mohammed Mzali qui se préparait à succéder au Président Habib Bourguiba, ils durent se faire discret après la révolte du pain en 1984 tout en continuant à s’opposer au mouvement syndicaliste. Ils ne réviseront cette stratégie que quelques années plus tard, sous Ben Ali, pour faire de l’entrisme syndical et noyauter les syndicats de base.

Depuis et jusqu’à après le tournant de 2011, ils continuaient à se tapir dans les syndicats, sans être dans la direction jusqu’à leur prise du pouvoir en 2011. Là ils montreront leur vrai visage, hostile au syndicalisme et sont allés même jusqu’à tenter d’envahir le siège de la centrale avec leurs milices, sans oublier l’instrumentalisation de l’administration et de la police notamment au service de leur stratégie de conquête du pouvoir (tamkiiin).

L’enjeu depuis 1978 pour tous les partis politiques, de gauche, islamistes, nationalistes arabes, destouriens, kaïsistes, est de contrôler le syndicat par le haut (Bureau exécutif) et de noyauter dans les syndicats de base et les bureaux régionaux. Et ce, en vue de l’asservir à leurs stratégies respectives, qu’elles soient contre ou pour le pouvoir.

Vers un affrontement ?

Cet exposé historique vise à rappeler une vérité : la centrale syndicale est un élément essentiel de l’identité de la société tunisienne qui s’est constituée à travers un long processus d’accumulation. Et c’est le principal garant de la stabilité politique et sociale.

Tout gouvernement doit essayer de trouver le compromis qu’exige la période que nous vivons. Plus que jamais, toute mauvaise gestion d’une crise majeure comme celle que nous vivons entre le gouvernement et l’UGTT aura des conséquences graves sur les équilibres, politiques, économiques et sociaux.

Les signes d’un affrontement si la grève générale est maintenue pour le prochain 21 Janvier, mois de tous les dangers, sont trop visibles pour êtres méconnus. Souvent, par le passé dans les crises précédentes, d’anciens dirigeants syndicaux qui ont quitté l’action et qui jouissent de la confiance des syndicalistes et du pouvoir, comme feu Hbib Tliba, peuvent se poser comme intermédiaires, pour « négocier » un nouvel accord. Doit-on en arriver là pour éviter la confrontation ?

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Façade atlantique : l’Axe qui peut transformer l’économie africaine

08. Dezember 2025 um 16:05

L’Atlantique africain, longtemps réduit au rôle d’exutoire des matières premières, s’impose désormais comme l’un des espaces géoéconomiques les plus stratégiques du continent. Les 23 pays qui bordent cette façade, du Maroc à la Namibie, en passant par le Cap Vert, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Nigeria, l’Angola, le Gabon, etc., concentrent l’essentiel des échanges extérieurs africains et deviennent un levier majeur pour la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Malgré un commerce intra-africain ne dépassant pas les 16 %, selon Afreximbank et la CNUCED, cette façade littorale, forte d’un marché de 350 millions de consommateurs, s’impose comme une passerelle indispensable entre l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et l’Asie, révèle le site afrique.le360.ma.

Pour plus de 90 % du commerce africain transitant par voie maritime, la façade atlantique joue un rôle stratégique. Pourtant, les ports africains ne représentent que 4 % du trafic conteneurisé mondial. Une situation due à un déficit d’infrastructures, un manque de connectivité et des chaînes logistiques encore peu performantes. Les coûts commerciaux des pays enclavés sont jusqu’à 50 % plus élevés, freinant leur compétitivité et leur industrialisation.

Que faire alors ?

Face à ces limites, plusieurs États ont engagé des transformations profondes. Et dans ce cadre, le Maroc incarne le modèle le plus abouti, avec un écosystème portuaire intégré dominé par Tanger Med – plus de 8,6 millions d’EVP en 2023 – renforcé par l’émergence de Nador West Med et Dakhla Atlantique. Ce dernier, conçu pour 35 millions de tonnes par an, vise à relier les économies du Sahel au marché mondial, en réduisant drastiquement les surcoûts logistiques.

La dynamique s’étend au golfe de Guinée : Lomé est devenu le premier hub conteneurisé d’Afrique de l’Ouest; Abidjan modernise ses terminaux; Lagos mise sur Lekki; et des ports comme Pointe-Noire, Luanda ou Walvis Bay se repositionnent pour capter les flux miniers et pétroliers. Ces investissements transforment progressivement les façades littorales en plateformes productives, industrielles et énergétiques.

Cependant, les obstacles demeurent considérables : des infrastructures obsolètes; des tirants d’eau insuffisants; des délais d’escale 30 à 40% supérieurs à la moyenne mondiale; un manque de corridors ferroviaires; des barrières non tarifaires (plus de 1 600 recensées); la fragmentation réglementaire et le déficit annuel de financement estimé à 40 milliards de dollars. A ces facteurs, il faut ajouter les “instabilités“ politiques, notamment en Afrique de l’Ouest (coup d’Etat, immigration, maladies, etc.).

Au-delà du commerce, l’Atlantique africain devient un espace de souveraineté. L’économie bleue – pêche, aquaculture, énergies marines, hydrogène vert – redéfinit les priorités stratégiques de pays comme le Maroc, la Mauritanie, la Namibie ou le Sénégal. L’intégration maritime devient une condition essentielle pour réduire la dépendance extérieure, protéger les chaînes de valeur et donner corps à l’ambition de la ZLECAf.

L’avenir économique du continent se jouera en grande partie sur cette façade atlantique en pleine recomposition.

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Mark Twain devrait s’esclaffer dans sa tombe

08. Dezember 2025 um 15:35

Le célèbre écrivain américain Mark Twain, dans un accès de sarcasme mordant, a dit un jour : « Dieu nous a gratifiés de trois bienfaits inestimables : la liberté de penser, la liberté d’expression et la prudence de ne pratiquer ni l’une ni l’autre. »

En ces temps troubles, le sarcasme de Mark Twain, exprimé il y a plus d’un siècle, est toujours d’actualité ; des hommes politiques et des journalistes en Occident ne cessent de payer le prix fort pour leur « imprudence » d’avoir réellement cru en la réalité de la liberté d’expression et de pensée formulées dans leurs lois constitutionnelles.

Il y a quelques semaines, l’homme politique britannique George Galloway revenait de voyage à Londres accompagné de sa femme. A l’aéroport londonien de Gatwick, Galloway et sa femme furent accueillis par « des hommes armés », placés dans des endroits différents et soumis pendant cinq heures à des questionnaires.

Il faut préciser ici que George Galloway a une carrière politique de cinquante ans et était élu sept fois au parlement britannique. Cela ne l’a pas empêché d’être arrêté par la police à son retour au pays et soumis pendant des heures à un questionnaire sur ses positions politiques sur la guerre d’Ukraine et ses relations avec la Russie. Son ordinateur et son portable furent confisqués…

Sa femme, dans un autre endroit, était soumise, elle, à un questionnaire sur ses positions politiques sur la guerre de Gaza et sur … « le vernissage de ses ongles aux couleurs palestiniennes. »

Actuellement, Galloway et sa femme ont quitté la Grande Bretagne, et le célèbre homme politique s’est dit déterminé à ne plus remettre les pieds dans son pays tant qu’il n’est pas sûr qu’il ne sera pas harcelé de nouveau à son retour.

La question que Galloway s’est posée est la suivante : « Si moi, avec mon passé politique, et mes sept mandats au parlement, on m’a traité comme on traite les terroristes, comment sont traités les citoyens ordinaires ? »

On a vu des exemples de ce traitement des citoyens britanniques ordinaires lors des manifestations à Londres contre le génocide des Palestiniens à Gaza. Les vieillards, les paralytiques dans leur chaises roulantes et même les aveugles n’ont pas échappé à la violence policière et à l’arrestation pour avoir simplement exigé l’arrêt des massacres et des destructions dont est victime un peuple désarmé.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciales de l’ONU sur les territoires palestiniens est, elle aussi, une célèbre victime de l’expression de ses idées politiques, consistant à dénoncer vigoureusement le génocide perpétré par les hordes enragées de Tel-Aviv.

Dans un monde juste, Francesca Albanese aurait été honorée par l’attribution du Prix Nobel de la paix qui, dans ce monde en pleine folie, est allé à une Vénézuélienne qui appelait les forces étrangères à intervenir dans son pays pour renverser le gouvernement en place légitimement élu.

Francesca Albanese, pour avoir fait honnêtement et consciencieusement son travail de rapporteuse spéciale de l’ONU sur les drames quotidiens des Palestiniens, est soumise à un traitement qui fait honte à un Occident qui ne rate jamais une occasion pour pointer des doigts accusateurs contre « les dictatures qui violent les principes de liberté et d’humanité ».

Aujourd’hui, Francesca Albanese n’a plus le droit d’avoir un compte bancaire ni une carte de crédit. Elle est dans l’incapacité de procéder à la moindre action financière. En tant que personne privée, elle subit les mêmes sanctions que cet Occident impose aux Etats qu’il qualifie de « terroristes »…

Un autre citoyen italien est en train de payer le prix de l’exercice de la liberté d’expression. Gabriele Nunziati est journaliste à l’agence de presse italienne ‘’Nova’’. La faute de Gabriele Nunziati ? Avoir demandé à la porte-parole de la Commission européenne, le 13 octobre : « Vous avez affirmé à plusieurs reprises que la Russie devait financer la reconstruction de l’Ukraine. Pensez-vous qu’Israël devrait financer la reconstruction de Gaza, étant donné qu’il a détruit cette ville et toutes ses infrastructures civiles ? »

La réponse de la porte-parole de la Commission de l’UE : « Je n’ai aucune réponse à faire à votre question. »

Quelques jours après, Gabriele Nunziati reçut une lettre de licenciement de l’agence ‘’Nova’’ dans laquelle il lui était reproché une question « techniquement incorrecte » qui reposait sur « des hypothèses inappropriées susceptibles de remettre en cause l’objectivité » de son travail.

En d’autres termes, il est reproché au journaliste italien d’avoir franchi la ligne rouge occidentale en se permettant d’établir une équivalence entre la Russie et Israël. Car pour cet Occident qui perd la boussole, la Russie est « le pays agresseur » et Israël est « le pays qui se défend ».

Nunziati n’a pas été licencié pour « avoir posé une question techniquement incorrecte », mais, plutôt de s’être conduit de manière « politiquement incorrecte » selon les standards pathétiques établis par les élites gouvernantes occidentales.

Après son licenciement, Nunziati a fait le commentaire suivant : « Faire les bons choix a parfois un prix, et je ne regrette pas de l’avoir payé. »

Mark Twain qui, sarcastiquement avait appelé il y a très longtemps à la prudence, devrait s’esclaffer dans sa tombe.

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Contribution sociale : les raisons d’un maintien incontournable

08. Dezember 2025 um 15:09

La reconduction de la contribution sociale de solidarité de 0,5% au lieu de 1% dans les précédentes loi de finances, dans le cadre de la loi de finances 2026, était socialement nécessaire. C’est ce qu’affirme l’expert-comptable Anis Wahabi dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin.

Il rappelle qu’à l’origine, cette mesure avait été instaurée dans l’objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des Tunisiens. Il s’avère que la contribution sociale de solidarité sert principalement à résorber les déficits des caisses sociales bien plus qu’à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens. Dans le même contexte, il n’est pas envisageable, d’un point de vue social, de supprimer cette reconduction.

Notre interlocuteur indique que les recettes annuelles issues de cette contribution oscillent entre quatre cents et cinq cents millions de dinars. Pour éviter une perte de recettes provenant des particuliers, les autorités ont compensé cette diminution en augmentant la contribution des entreprises à 3 %. Transférant ainsi la charge fiscale des ménages vers le secteur productif.

Cette redistribution dissimule difficilement la réalité embarrassante d’un système où l’essentiel des fonds collectés sert à garantir l’équilibre financier de caisses chroniquement déficitaires.

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Le Qatar propose à l’Égypte du gaz naturel « illimité »

08. Dezember 2025 um 14:43

Selon les médias égyptiens, le Qatar aurait proposé à l’Égypte des quantités illimitées de gaz naturel. Et ce, alors qu’Israël continue d’annuler un contrat colossal de 35 milliards de dollars.

L’accord, annoncé en août, devait quasiment tripler les importations de gaz naturel de l’Égypte en provenance du gisement de Leviathan. Mais il a depuis été retardé en raison de différends internes en Israël et de tensions politiques entre les deux pays. Face à cette impasse, le Qatar est intervenu en proposant de vendre à l’Égypte autant de gaz naturel qu’elle souhaite en acheter.

C’est ce qu’a déclaré dimanche 7 décembre une source au sein du ministère égyptien du Pétrole au média Cairo24.

Toutefois, il assure que le gouvernement souhaite diversifier ses fournisseurs et éviter de dépendre d’un seul pays.

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Matthieu Galais nommé Directeur Général de Roche Tunisie & Libye

08. Dezember 2025 um 13:43

Matthieu Galais a été nommé Directeur Général de Roche Tunisie & Libye, succédant à Imene Ben Abdallah. Il assurera la continuité des activités du laboratoire pharmaceutique dans la région. Fort de plus de 18 ans d’expérience au sein du groupe Roche, notamment en Afrique Centrale, il aura pour mission de poursuivre le développement de solutions de santé innovantes. Mais aussi de renforcer les partenariats stratégiques et de soutenir l’évolution des systèmes de santé en Tunisie et en Libye, au bénéfice des patients.

Dans ses fonctions précédentes, Matthieu Galais a piloté les activités de Roche Pharma et Diagnostics en Afrique Centrale, un environnement complexe, en mettant l’accent sur la collaboration avec les acteurs locaux, l’accompagnement patient, et l’intégration de nouveaux modèles de prise en charge, notamment en oncologie.
Cette nomination s’inscrit dans la stratégie régionale de Roche visant à accompagner les transformations des systèmes de santé. Et ce, tout en mettant l’accent sur l’accès durable à l’innovation médicale.

Présente depuis plus de 30 ans, Roche Tunisie compte une quarantaine de collaborateurs. L’entreprise intervient dans plusieurs domaines thérapeutiques clés, dont l’oncologie, la neurologie, les maladies rares, l’hématologie et l’ophtalmologie. Elle collabore étroitement avec les autorités sanitaires, les professionnels de santé et les associations pour améliorer l’accès aux innovations thérapeutiques et soutenir la recherche clinique en Tunisie.

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Macron menace la Chine de droits de douane

08. Dezember 2025 um 13:29

Le président français Emmanuel Macron a déclaré, dimanche 7 décembre, avoir averti la Chine d’un possible durcissement de droits de douane. Cela s’est déroulé lors de sa visite officielle à Pékin.

Au cours de son voyage à Pékin au début du mois de décembre, Macron a appelé la Chine à renforcer sa coopération avec l’UE sur les déséquilibres commerciaux mondiaux « non durables », la géopolitique et l’environnement. « J’ai essayé d’expliquer aux Chinois que leur excédent commercial n’est pas viable. Car, ils tuent leurs propres clients, notamment parce qu’ils n’importent plus d’Europe », a-t-il déclaré, dans une interview publiée dans Les Echos.

Par le passé, Macron a déjà tenté de projeter un front européen fort dans les relations avec la Chine. Et ce, en pressant Bruxelles de mettre en œuvre des contre-mesures protectionnistes pour ralentir la forte croissance des exportations chinoises qui pénalisent l’industrie européenne.

En effet, il estime que l’industrie européenne se trouve dans une situation difficile. Car prise en étau entre les politiques protectionnistes du président américain Donald Trump et la concurrence de la Chine, qui « touche au cœur même du modèle industriel et d’innovation européen ».

En outre, Macron a déclaré avoir proposé une approche plus conciliante envers la Chine. Et notamment, en levant les restrictions sur les importations de machines européennes pour semi-conducteurs et sur les exportations de terres rares.

Enfin, le président français a appelé les entreprises chinoises à investir en Europe et à « créer de la valeur et des opportunités pour l’Europe ».

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Un Tunisien sur cinq diabétique : l’ennemi numéro 1 à combattre

08. Dezember 2025 um 13:16

En Tunisie, un adulte sur cinq âgé de plus de 20 ans est diabétique. Tandis que 63,3 % des consultants en médecine générale présentent un prédiabète. C’est ce que révèle l’étude nationale TUN-PREDIAB de la Société Tunisienne de Médecine Générale et de Médecine de Famille (STMGF).

Sans interventions individuelles ou collectives, 70 % des prédiabétiques risquent d’évoluer vers un diabète de type 2. Ce qui présage d’une explosion épidémique d’ici 20 ans, avec une prévalence projetée à 17,7 % en 2050.​

Menace du sucre ajouté

L’environnement alimentaire regorge de produits sucrés à éviter dès l’enfance : sodas (équivalent à 6-8 morceaux de sucre par canette), boissons énergisantes, jus industriels, biscuits, gâteaux, barres chocolatées, yaourts aromatisés et pain blanc riche en sucre et sel. 

Alors, aujourd’hui, il est d’autant plus important de privilégier les sucres naturels des fruits et légumes fibreux. Cependant, pour les fruits à index glycémique élevé comme les raisins, pastèques ou les dattes, il est nécessaire de limiter les portions, de les éviter à jeun ou encore de les associer à des amandes ou noix pour moduler la glycémie.​

Par ailleurs, il convient de noter que le matin à jeun et le soir avant le coucher sont les pires périodes pour consommer du sucre. Car les pics glycémiques endommagent alors le foie, les artères et le métabolisme.​

Au final, l’exercice reste le traitement préventif le plus efficace contre le diabète et l’obésité. Et ce, alors que la Tunisie voit grimper les cas d’infarctus, d’AVC et de morts subites, liés à hypertension, l’obésité et les dyslipidémies. A cet égard, notons que près de 80 % des accidents cardiovasculaires sont évitables par une mobilisation générale. Laquelle inclut une lutte renforcée contre le tabagisme, destructeur du cœur, des poumons et cause de cancer.​

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L’hebdo du vendredi 7 décembre 2025 – Le dinar tunisien dans la tourmente internationale

08. Dezember 2025 um 12:53

L’économie mondiale aborde la fin de 2025 avec une tonalité incertaine. La détente récente autour du dollar, affaibli par les anticipations d’un assouplissement monétaire américain en 2026, offre un répit momentané aux devises émergentes, dont le dinar.

Parallèlement, l’euro profite d’indicateurs européens mieux orientés et d’un discours plus rassurant de la BCE, retrouvant une dynamique haussière. Cette amélioration internationale demeure pourtant fragile, prise en étau entre les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient, un ralentissement chinois qui pèse sur les matières premières et une volatilité continue sur les marchés obligataires. Dans cet environnement, les économies ouvertes et structurellement dépendantes de financements extérieurs, comme la Tunisie, restent particulièrement exposées.

Tunisie — Une liquidité sous pression : la BCT arbitre entre stabilité et vulnérabilités internes

Les indicateurs monétaires du 5 décembre 2025 confirment un contexte bancaire toujours tendu. Le solde du compte courant ordinaire des banques reste faible, bien en-deçà des niveaux de 2024. Ce qui traduit la persistance d’une liquidité structurellement déficitaire. Le volume global de refinancement, légèrement supérieur à 11 milliards de dinars, montre combien le secteur bancaire dépend encore des interventions quotidiennes de la Banque centrale.

Le taux du marché monétaire demeure solidement arrimé à 7,5 %, en ligne avec un taux directeur maintenu sans changement. Ce choix reflète l’équilibre délicat recherché par la BCT : éviter d’alimenter les tensions inflationnistes; tout en préservant la fluidité minimale du crédit. Mais les signaux envoyés par l’économie réelle invitent à la prudence. La demande de cash continue de s’amplifier et les billets en circulation dépassent désormais 26 milliards de dinars, un record. Cette explosion de la circulation fiduciaire révèle une défiance persistante vis-à-vis du système bancaire; mais aussi l’emprise croissante de l’économie parallèle, difficile à contenir sans réformes structurelles audacieuses.

Des réserves de change sous tension : un coussin qui s’érode malgré la résilience des flux extérieurs

Les avoirs nets en devises reculent à 24,6 milliards de dinars, équivalents à 104 jours d’importation, contre 112 jours un an auparavant. L’érosion est notable et s’explique en grande partie par un service de la dette extérieure particulièrement lourd en 2025. Les paiements cumulés atteignent en effet près de 11,5 milliards de dinars à fin novembre.

Malgré cette pression, les recettes en devises montrent une résilience appréciable. Le tourisme progresse et dépasse 7,5 milliards de dinars, bénéficiant d’une fréquentation européenne soutenue. Les revenus des Tunisiens à l’étranger suivent la même trajectoire ascendante et apportent près de 8 milliards de dinars à fin novembre. Ces flux constituent aujourd’hui la première ligne de défense du dinar. Mais ils ne suffisent pas à eux seuls à compenser le poids du service de la dette et les besoins croissants en importations essentielles.

Un dinar en équilibre instable : respiration face au dollar, glissement contrôlé face à l’euro

Sur le marché des changes, le dinar évolue dans un mouvement à double vitesse. Le recul mondial du dollar permet au dinar de reprendre de la vigueur, avec un taux passant de 3,16 à 2,93. Cette amélioration allège temporairement la facture des importations libellées en dollars, notamment pour l’énergie et certaines matières premières stratégiques.

Face à l’euro, la situation est plus nuancée. Le dinar glisse légèrement, passant de 3,32 à 3,42. Cette dépréciation modérée, mais persistante, traduit une tendance structurelle liée aux déséquilibres externes, à la dépendance des entreprises tunisiennes aux intrants importés et à un différentiel d’inflation qui continue d’éroder la compétitivité interne. La Banque centrale (BCT) semble maintenir une stratégie de flottement géré, évitant tout mouvement brusque, mais acceptant une correction graduelle du taux de change.

Un horizon proche sous surveillance : une stabilisation relative mais conditionnelle

À court terme, le dinar devrait bénéficier de conditions relativement favorables. Le repli du dollar, la stabilité du taux directeur, la hausse saisonnière des transferts des résidents à l’étranger et la bonne tenue du tourisme européen devraient contribuer à contenir les pressions immédiates. Mais cette stabilisation reste précaire. Les réserves en devises demeurent sous tension et le moindre choc externe pourrait modifier le paysage en quelques jours, surtout dans un environnement global volatil.

Une équation plus complexe en 2026 : dette, croissance et inflation comme lignes de fracture

À moyen terme, la situation s’annonce plus exigeante. Les obligations extérieures de 2026 imposeront des sorties de devises importantes, au moment même où la croissance intérieure peine à générer des excédents exportables. L’inflation sous-jacente, installée à 5 % fin novembre, réduit les marges de manœuvre monétaires et renchérit les importations. La progression constante de l’économie informelle absorbe une part croissante de la liquidité bancaire, accentuant les tensions sur le marché monétaire.

La capacité du gouvernement à sécuriser de nouveaux financements extérieurs, qu’ils soient bilatéraux ou multilatéraux, jouera un rôle décisif dans la stabilité du dinar. Faute de ces apports, la dépréciation graduelle resterait le scénario le plus probable.

In fine : une stabilité apparente qui ne masque pas les vulnérabilités profondes

La Tunisie termine 2025 dans une posture délicate. Les signaux positifs existent, notamment dans les revenus extérieurs et la relative stabilité du dinar face au dollar. Mais les vulnérabilités structurelles persistent : liquidité bancaire fragile, dette extérieure lourde, érosion des réserves, montée du cash et dépendance aux chocs exogènes.

Le dinar bénéficie aujourd’hui d’une accalmie conjoncturelle. Mais cette stabilité demeure conditionnelle et pourrait être rapidement remise en question. L’année 2026 s’ouvrira sous le signe d’un équilibre fragile, où la moindre secousse internationale pourrait suffire à rebattre les cartes du marché tunisien.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Kerim Bouzouita : « Soyez la nature qui se défend »

08. Dezember 2025 um 12:53

Si vous pensiez que les récifs coralliens étaient juste de jolis décors sous-marins, L’anthropologue Kerim Bouzouita nous  invite à revoir cela. Car, ils produisent 60 % de l’oxygène qu’on respire et piègent plus de CO2 que nos forêts chéries. Mais attention, le corail, ce n’est pas un animal qu’on peut greffer quand cela ne va plus.  C’est fragile et quand il meurt, c’est souvent pour de bon. Alors pour protéger cette merveille qu’on connaît mal, Kerim Bouzouita et Mayssa Sandli  ont plongé en Papouasie, caméra à la main, pour montrer qu’aimer vraiment, c’est déjà commencer à sauver. C’est ce qu’il ressort des différents extraits de documentaires proposés par le cofondateur de Blue.tn accompagné par son équipe dans l’après midi du samedi 6 décembre 2025, au théâtre Dar Masrahi, au Bardo. 

Kerim Bouzouita évoque également la fragilité des récifs coralliens, en rappelant qu’ils produisent environ 60% de l’oxygène que nous respirons et absorbent beaucoup plus de CO2 que les forêts. Mais, contrairement aux forêts, le corail qui meurt ne peut pas être simplement replanté. Puisque les conditions pour sa survie disparaissent rapidement. Ils ont donc filmé le corail en Papouasie pour sensibiliser à cette beauté fragile. Car aimer une chose est le premier pas pour la protéger.

Les conditions de tournage sont extrêmement difficiles, que ce soit à cause des courants forts sous-marins, que des dangers que courent les journalistes lorsqu’ils travaillent dans des zones de conflits environnementaux.

Il explique que leur approche documentaire est originale : pas de préparation du film à l’avance, car le travail se fait dans une urgence climatique. L’équipe part avec son matériel, sans sujet défini, laissant chaque environnement et rencontre imposer le thème. Par exemple, en Amazonie équatorienne, elle a été intégrée à une tribu qui lutte contre la déforestation et l’exploitation pétrolière. Vivre avec les membres de la tribu a permis de filmer leur combat à travers une véritable immersion.

Kerim Bouzouita souligne l’importance du climat de confiance. En effet, relève-t-il, cela a pris plusieurs jours, avec un rituel d’accueil dans la tribu : après un feu et une infusion, la tribu décide si l’équipe peut rester ou devenir membre. Progressivement, les membres oublient la présence de la caméra. Ce qui est essentiel pour capturer la vérité et l’intimité humaine de leur lutte.

Ainsi, Kerim Bouzouita met en lumière le lien global entre la protection de l’Amazonie et la Tunisie : préserver la forêt amazonienne revient aussi à protéger la souveraineté alimentaire et les ressources en eau locales. Il explique que les écosystèmes sont connectés, comme une horloge bien ficelée où chaque partie dépend des autres.

Kerim Bouzouita avertit que détruire sa base écologique, comme l’ont fait les Incas (Les Incas étaient une civilisation précolombienne qui a construit le plus grand empire d’Amérique du Sud, centré à Cuzco (Pérou) et s’étendant le long des Andes, de l’Équateur au Chili, au XVe et XVIe siècles) mène à la disparition. Or, à grande échelle, l’humanité est en train de détruire cette base pour des raisons futiles comme la surconsommation technologique.

Il cite aussi l’exemple du streaming vidéo, bientôt la troisième source mondiale de pollution, montrant combien nos habitudes numériques ont un impact énergétique énorme.

Enfin, le message phare à retenir d’un chef de tribu amazonien est puissant : « Nous ne protégeons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend.  Cela recentre l’humain à sa juste place, non plus comme dominant mais comme un maillon essentiel. »

En conclusion, son appel est simple et fort : « Soyez la nature qui se défend. »

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Ooredoo Tunisie collabore avec Oredata et Google Cloud

08. Dezember 2025 um 12:36

Lors du Mobile World Congress Doha 2025, Ooredoo Tunisie a annoncé une collaboration stratégique avec Oredata et Google Cloud. Et ce, afin d’accélérer la transformation de son marketing et de son engagement client grâce aux technologies avancées d’intelligence artificielle (IA) de Google Cloud.

Cette collaboration combine certaines des dernières innovations en matière d’IA générative, telles que la plateforme Vertex AI de Google Cloud et les modèles Gemini et Veo de Google. Avec des technologies de communication client de pointe qui permettront à Ooredoo Tunisie d’offrir à ses abonnés des campagnes et des expériences plus personnalisées, opportunes et pertinentes.

Grâce à cette initiative, Ooredoo Tunisie améliorera sa manière d’interagir avec ses clients. Et ce, de la création de contenu marketing à la diffusion de messages et d’offres. Permettant ainsi à ses équipes de travailler avec davantage de créativité, de précision et d’efficacité.

Oredata, fournisseur de services gérés Google Cloud, pilotera la mise en œuvre et l’intégration de ces solutions basées sur l’IA au sein de l’écosystème marketing de Ooredoo.

« Chez Ooredoo, nos clients sont au cœur de tout ce que nous faisons », a déclaré Mansoor Rashid Alkhater, CEO de la filiale tunisienne. « Grâce aux capacités d’IA de Google Cloud et à l’expertise de Oredata dans la mise en œuvre, nous réinventons notre manière de communiquer et d’interagir. Et ce, pour rendre chaque échange plus personnalisé, plus pertinent et plus significatif. »

« Cette collaboration marque une nouvelle ère pour l’innovation marketing dans le secteur des télécommunications », a déclaré pour sa part Ömer Faruk Kurt, CEO de Oredata. « En associant les technologies avancées d’IA de Google Cloud à l’excellence opérationnelle de Oredata, Ooredoo Tunisie établira de nouvelles normes en matière d’engagement client et d’efficacité créative. »

« La vision de Ooredoo Tunisie démontre comment l’IA peut renforcer à la fois la créativité et la connexion », a déclaré de son côté Ghassan Kosta, Directeur Général Régional, Google Cloud Moyen-Orient & Afrique. « À travers cette collaboration, nous aidons Ooredoo Tunisie à engager ses clients de manière plus intelligente et dynamique. Transformant ainsi chaque campagne en une expérience personnalisée à grande échelle. »

Cette collaboration met en lumière l’engagement de Ooredoo Tunisie envers l’innovation, l’excellence digitale et l’orientation client. La positionnant comme pionnière régionale de la transformation pilotée par l’IA au sein du groupe Ooredoo.

D’après communiqué

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A Tunis, l’UE et l’Allemagne lancent un programme pour booster le commerce digital dans la région MENA

08. Dezember 2025 um 12:29

La Tunisie accueille le programme “Digital Trade and E-Commerce in the MENA Region”. Il vise à renforcer le commerce numérique et l’intégration économique régionale. Pour l’occasion, une cérémonie se tenait à l’hôtel Mövenpick du Lac, sous le haut patronage du ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid.

Ce programme est cofinancé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). La GIZ et le Centre du commerce international (ITC) le mettent en œuvre. Et ce, en collaboration avec le ministère du Commerce et du Développement des exportations. Il couvre huit pays de la région MENA : Tunisie, Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Libye, Maroc et Palestine.

L’événement a réuni des personnalités clés, notamment : Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie; et Jacqueline Groth, cheffe de la coopération internationale à l’ambassade d’Allemagne. Il souligne l’importance stratégique de ce programme pour moderniser l’économie tunisienne et renforcer son intégration dans les marchés régionaux et mondiaux.

L’initiative vise et cherche surtout à stimuler le commerce électronique et numérique, créer de nouvelles opportunités économiques, encourager la participation des jeunes et des femmes et favoriser l’emploi décent dans la région.

Structuré autour de cinq axes principaux, le programme mise sur :

  • L’harmonisation des cadres juridiques entre pays;
  • Le développement d’outils numériques (solutions de paiement, signatures électroniques, plateformes dédiées);
  • La modernisation des procédures douanières et logistiques;
  • Le renforcement des capacités des PME et BSOs via le dialogue public-privé.
  • Et la promotion de la coopération régionale, notamment à travers l’Union pour la Méditerranée.

Les témoignages d’entreprises tunisiennes ayant réussi à s’internationaliser grâce au e-commerce ont montré le potentiel considérable du pays et l’importance d’un écosystème digital performant, de solutions logistiques adaptées et d’un cadre réglementaire facilitateur.

Selon les organisateurs, le programme devrait renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes, fluidifier les échanges transfrontaliers. De même qu’il positionnerait la Tunisie comme un acteur clé du commerce digital dans la région MENA. Tout en soutenant l’innovation et l’intégration économique régionale.

Avec communiqué

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Union européenne : les moteurs thermiques ne seront pas interdits en 2035

08. Dezember 2025 um 12:16

La Commission européenne prévoit d’annoncer un ensemble de mesures de soutien à l’industrie automobile européenne. Lequel comprendra un « assouplissement » de la décision d’éliminer progressivement les moteurs à combustion interne d’ici 2035. C’est ce qu’a indiqué, dimanche 7 décembre à Reuters, une source industrielle au fait du dossier.

Bruxelles avait initialement prévu d’annoncer le plan le 10 décembre. Mais le commissaire européen aux Transports, Apostolos Tzitzikostas, a déclaré la semaine dernière que son annonce pourrait être reportée à janvier.

En outre, la source a indiqué que la date cible était le 16 décembre, mais que cela pourrait changer.

De son côté, un porte-parole de la Commission européenne a refusé de commenter l’information concernant la nouvelle date, rapportée dans un article du journal allemand Tagesspiegel.

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Tunisie : le fossé entre défis climatiques et action publique

08. Dezember 2025 um 11:26

Dans son dernier rapport sur le climat et le développement intitulé « Jobs in a Changing Climate », la Banque mondiale souligne la menace que représente le climat pour le développement et l’emploi. Les prévisions indiquent que le changement climatique menace potentiellement jusqu’à 260 millions d’emplois et que sans adaptation, les pertes en termes de PIB pourraient atteindre entre 1 et 20 % selon les pays d’ici 2050.

Bien que la Tunisie intègre progressivement les enjeux climatiques dans ses stratégies nationales par l’adoption de contributions déterminées au niveau national (CDN) et une planification du développement sur les objectifs de transition bas carbone, ces progrès restent insuffisants. Le changement climatique continue d’accentuer les fragilités structurelles du pays.

L’agriculture souffre de sécheresses répétées et de la salinisation des terres. Les zones côtières, où sont implantés des pôles touristiques et industriels majeurs, font face à l’érosion accélérée du littoral. La Tunisie voit son écosystème se dégrader, aggravé par la pollution industrielle et urbaine.

Le cas de Gabès l’illustre parfaitement : le Groupe chimique tunisien a profondément altéré la qualité de l’air, de l’eau, affectant la biodiversité marine et la santé des habitants.

Le rapport de la Banque mondiale vient rappeler l’importance de mettre en place des politiques d’adaptation et de transition bas carbone. Et ce, afin de s’inscrire dans une trajectoire de croissance plus inclusive, créatrice de nouveaux emplois dans des secteurs compatibles avec la transition énergétique.

Il insiste également sur l’importance de renforcer les compétences et la requalification à travers des formations adaptées aux métiers verts. De même qu’il recommande de consolider les mécanismes de protection sociale et d’améliorer l’environnement des affaires, par la mise en place d’un cadre de régulation plus favorable à l’investissement privé.

Même si le projet de loi de finances 2026 affiche des signes de prise de conscience environnementale, par des réductions des droits de douane sur les panneaux solaires, des exonérations fiscales sur les véhicules hybrides rechargeables, des incitations pour la filière lithium, la prise en charge partielle des intérêts pour certains projets d’efficacité énergétique…, le « green package » demeure largement en deçà des attentes, compte tenu de l’ampleur des risques climatiques.

Tant que les finances publiques demeurent sous pression, l’urgence du bouclage budgétaire éclipsera la vision stratégique. Une réalité qui tient moins du choix que de l’impasse.

Par Noura Harboub-Labidi

Cet article est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 933 du 3 au 17 décembre 2025.

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Déchets et installations sauvages : l’État veut reprendre la main sur les abords routiers

08. Dezember 2025 um 11:38

Alors que les nuisances sur le réseau routier se multiplient, les autorités haussent le ton. L’Etat, à travers le ministère de l’Équipement a annoncé qu’il durcirait les contrôles visant les dépôts sauvages, l’occupation illégale du domaine public ou encore les véhicules abandonnés, et qu’il appliquerait désormais plus systématiquement les amendes.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Zina Dkhil, directrice adjointe à la Direction de la maintenance et de l’exploitation des routes, a détaillé l’effort financier que son département engage. A savoir que cette année, l’Etat réserve 21,6 millions de dinars aux opérations de nettoyage et d’entretien des abords routiers.

Un budget conséquent, mais que Mme Dkhil juge « encore en deçà des besoins » au regard de l’étendue du réseau. A cet égard, les propres équipes du ministère réalisent les travaux. Et diverses entreprises privées spécialisées dans la maintenance routière les épaulent.

Par ailleurs, Mme Dkhil a rappelé que la grille des sanctions fixe les pénalités pour les atteintes au domaine public routier, désormais au cœur des priorités gouvernementales. Les montants varient selon la nature de l’infraction :

  • 1 100 dinars : dépôt de gravats, de déchets végétaux ou de résidus de jardin sur la voie publique ou ses dépendances.

  • 660 dinars : rejet d’huiles ou de liquides nocifs sur les chaussées, les ouvrages de drainage ou les espaces verts.

  • 550 dinars : abandon ou stationnement d’un véhicule, ou de sa carcasse, sur le domaine public routier ou dans ses zones de servitude.

  • 110 dinars : installation non autorisée de kiosques ou de constructions sur l’espace routier.

Pour assurer l’application de ces mesures, le ministère de l’Équipement travaille en étroite coordination avec le ministère de l’Intérieur. Le recours accru à la vidéosurveillance constitue, selon lui, un levier essentiel pour repérer les infractions, dissuader les contrevenants et mieux protéger les infrastructures publiques.

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La Chine dépasse le cap des 1 000 milliards de dollars d’excédent commercial 

08. Dezember 2025 um 11:25

L’excédent commercial annuel de la Chine a dépassé pour la première fois le cap des 1 000 milliards de dollars. Malgré une forte baisse de ses exportations vers les États-Unis. Ce qui risque de provoquer une réaction négative des marchés inondés de produits en provenance du plus grand pays industrialisé du monde.

Les exportations chinoises ont renoué avec la croissance en novembre 2025 après un recul en octobre. Elles enregistrent une hausse de 5,9 % sur un an; contre 1,9 % des importations. C’est ce qu’il ressort des données publiées ce lundi par l’Administration générale des douanes chinoises. L’excédent commercial de novembre s’est élevé à 112 milliards de dollars. Soit le troisième plus important jamais enregistré par la Chine en un seul mois. Et il est bien supérieur aux prévisions des économistes, rapporte Bloomberg.

La Chine, qui fait face à une guerre commerciale et une montée du protectionnisme économique à travers le monde, a réussi à dégager un excédent de 1 100 milliards de dollars. Si les expéditions vers les États-Unis ont chuté de 29 % en novembre – soit le huitième mois consécutif de pertes à deux chiffres et la plus forte baisse depuis août –, la forte croissance des ventes dans des régions comme l’Union européenne et l’Afrique a plus que compensé ce recul.

Toutefois, cette démonstration de suprématie à l’exportation suscite un mécontentement croissant à l’étranger. Ainsi, Emmanuel Macron, en visite officielle en Chine la semaine du 1er décembre, a averti que l’UE pourrait prendre des « mesures strictes », y compris des droits de douane, si Pékin ne remédiait pas à ce déséquilibre.

Les exportations chinoises vers l’UE ont progressé de près de 15 % le mois dernier, la plus forte hausse depuis juillet 2022. Les ventes à la France, à l’Allemagne et à l’Italie affichant des croissances à deux chiffres.

« Si l’UE emboîte effectivement le pas en imposant des droits de douane, cela constituera un risque important pour les perspectives de la demande extérieure de la Chine ». C’est ce qu’a déclaré Lynn Song, économiste en chef pour la Grande Chine chez ING Bank NV.

« Il semble que la compétitivité des exportations chinoises demeure solide face aux droits de douane américains », a affirmé de son côté Michelle Lam, lui aussi économiste spécialiste de la Grande Chine chez Société Générale. Tout en faisant référence aux fortes exportations vers les marchés autres que le continent américain.

Par ailleurs, notons que la croissance annuelle des exportations de produits électroniques et de machines a rebondi à près de 10 % le mois dernier; contre un peu plus de 1 % en octobre. Ainsi révèlent les calculs de Bloomberg basés sur les données douanières chinoises. Le recul des expéditions de biens de consommation a ralenti.

En outre, les exportations vers l’Afrique ont bondi de près de 28 % en novembre. Tandis que celles vers l’Asie du Sud-Est n’ont progressé que de 8,4 %, soit leur plus faible croissance depuis février. Malgré l’escalade des tensions autour de Taïwan, les importations en provenance du Japon ont crû plus rapidement que les exportations vers ce pays. Creusant ainsi un déficit de 1,3 milliard de dollars pour la Chine.

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Entrepreneuriat : RIYEDA 2026 se tiendra les 28 et 29 janvier 2026 à la Cité de la Culture

08. Dezember 2025 um 08:16

La 13ᵉ édition de RIYEDA, plateforme nationale de l’entrepreneuriat et de l’innovation, aura lieu les 28 et 29 janvier 2026 à la Cité de la Culture de Tunis.

Dédié à l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation, RIYEDA rassemble les acteurs du secteur public, privé, de la société civile, les universitaires, les décideurs publics, les financiers, les experts, mentors et coachs, avec les PME, les startups, les jeunes entrepreneurs, les étudiants et les diplômés passionnés par l’initiative privée.

Au programme, des panels thématiques, des workshops, des rencontres B2B, ainsi qu’un espace d’exposition regroupant des pavillons thématiques, des stands corporate et institutionnels, des espaces startups …

Plus de 10 000 visiteurs, plus de 40 sessions, ainsi que 100 speakers, 100 intervenants et 60 activités figurent au programme. Parmi les thématiques clés de RIYEDA 2026, on note l’entrepreneuriat et l’inclusion, l’écologie et la résilience, l’entrepreneuriat féminin, la jeunesse et les nouveaux métiers, l’innovation et le financement.

Depuis plus d’une décennie, le forum agit comme un catalyseur national, rapprochant les entrepreneurs, investisseurs, institutions publiques et acteurs privés pour faire émerger des partenariats porteurs d’avenir.

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Gestern — 07. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Loi de finances 2026 : une commission paritaire s’attaque aux articles litigieux

07. Dezember 2025 um 22:38

À l’initiative des présidents de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), une commission paritaire s’est formée pour examiner les articles contestés du projet de loi de finances 2026, après que le CNRD a adopté le texte dans sa version amendée.

Dans un communiqué, l’ARP indique que la commission paritaire pour la discussion des articles contestés de la loi de finances 2023 s’est réunie dimanche et qu’elle a fixé la composition de son bureau : Dhafer Sghiri en prend la présidence, Slim Salem devient vice-président et Oussama Sahnoun assume la fonction de rapporteur.

La commission a commencé à étudier les amendements afin d’élaborer un texte unifié des dispositions litigieuses, qu’elle présentera ensuite lors d’une séance plénière conjointe.

Créée conformément au décret-loi n°2024-1 du 13 septembre 2024 sur l’organisation des relations entre l’ARP et le CNRD, la commission réunit cinq membres issus de chaque chambre.

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