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Heute — 30. Januar 2025Haupt-Feeds

Saïed : «Le peuple tunisien a amorcé une nouvelle phase de son histoire»

30. Januar 2025 um 10:24

«Le peuple tunisien a choisi sa propre voie et amorcé une nouvelle phase de son histoire, en contribuant en toute souveraineté à l’instauration de ses propres institutions».

C’est ce qu’a fait savoir le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa rencontre mercredi 29 janvier 2025, au Palais de Carthage, avec le chef du gouvernement Kamel Maddouri, faisant ainsi allusion au processus politique qu’il avait lui-même initié par la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, la dissolution de l’assemblée élue en 2019, l’abolition de la constitution de 2014, l’adoption d’une nouvelle constitution en 2022, la mise en place d’une assemblée bicamérale avec un focus spécial sur les régions, et l’inauguration d’une nouvelle ère marquée par son empreinte personnelle.

Selon un communiqué de la présidence de la république, le chef de l’Etat a souligné une nouvelle fois le devoir qui incombe à chaque responsable en poste de suivre l’esprit et les objectifs qui sous-tendent le texte de la Constitution ainsi que ses dispositions claires et explicites, tout en appelant à ce que l’action gouvernementale soit menée dans esprit de parfaite harmonie.

«Chaque responsable en poste doit prendre conscience de cet enjeu et œuvrer à satisfaire les attentes légitimes de son peuple», a-t-il souligné.

I. B.

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Le Président de la république reçoit le Chef du gouvernement : Une parfaite cohésion dans l’action gouvernementale est nécessaire

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 08:05

Le Chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a affirmé, lors de sa rencontre hier, mercredi, au Palais de Carthage avec M. Kamel Maddouri, Chef du gouvernement, la nécessité pour chaque responsable d’intégrer pleinement l’esprit et les objectifs de la Constitution, tout en respectant ses dispositions claires et explicites.

Il a également insisté de nouveau sur l’importance d’une parfaite cohésion dans l’action gouvernementale, soulignant que le peuple tunisien a tracé lui-même son chemin pour bâtir une nouvelle histoire et a établi ses institutions selon sa propre volonté. Ainsi, chaque responsable doit avancer avec détermination pour répondre aux attentes légitimes du peuple.

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Kaïs Saïed insiste sur l’harmonie de l’action gouvernementale

30. Januar 2025 um 08:06

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, dans l’après-midi du mercredi 29 janvier au Palais de Carthage, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

Cité dans un communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a tenu à souligner le devoir qui incombe à chaque responsable en poste de s’attacher viscéralement à l’esprit et aux objectifs sous-tendant le texte de la Constitution ainsi qu’à ses dispositions claires et explicites. Il réaffirme à ce titre son appel incessant à ce que l’action gouvernementale soit menée dans le cadre d’un esprit de parfaite harmonie.

« Le peuple tunisien a consciencieusement frayé son propre chemin et a amorcé un nouvel épisode de son histoire. Une histoire à travers laquelle il a contribué souverainement à instaurer ses propres institutions », a souligné le président Saïed, appelant à ce propos chaque responsable en poste à prendre conscience de cet enjeu et à œuvrer sans relâche à répondre aux attentes légitimes de son peuple.

Avec TAP

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Gestern — 29. Januar 2025Haupt-Feeds

Kaïs Saïed réaffirme son attachement à «l’indépendance de la décision nationale»     

29. Januar 2025 um 10:56

Kaïs Saïed a réaffirmé les constantes de la politique étrangères tunisienne, «y compris et avant tout l’indépendance de la décision nationale et le soutien indéfectible au peuple palestinien jusqu’à ce qu’il recouvre ses droits légitimes dont l’établissement d’un Etat indépendant sur tout le territoire palestinien avec Al-Qods comme capitale».

Le président de la République a rappelé cette position en recevant, mardi 28 janvier 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Selon le communiqué diffusé par le Palais de Carthage, cette rencontre a été consacrée à l’examen des résultats de la participation de la Tunisie à diverses conférences internationales ainsi que des visites échangées au niveau bilatéral.

Le chef de l’Etat a, par la même occasion, souligné la nécessité d’apporter un soutien accru aux Tunisiens établis à l’étranger et de leur fournir les services nécessaires à distance.

A cet égard, le président de la République a salué les efforts déployés par un grand nombre de Tunisiens et de Tunisiennes, notamment dans les secteurs de la santé et du transport, ainsi que leurs initiatives pour lancer des projets en Tunisie, en appelant toutes les structures de l’État à œuvrer à aplanir les obstacles que ces derniers rencontrent, «afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et à l’édification du pays et renforcer davantage le rayonnement de la Tunisie à l’échelle internationale».

Le ministre des Affaires étrangères avait participé du 20 au 25 janvier courant, en Suisse, à la 55e édition de la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos.

Il avait, également, effectué, le 27 janvier courant, une visite de travail en Algérie, au cours de laquelle il a été reçu par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et a tenu une séance de travail avec son homologue Ahmed Attaf.

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Diplomatie tunisienne : Kaïs Saïed réaffirme les principes clés de la politique étrangère

29. Januar 2025 um 09:59

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mardi, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Cette rencontre a été consacrée à l’examen des résultats de la participation de la Tunisie à diverses conférences internationales ainsi que des visites échangées au niveau bilatéral, indique un communiqué de la présidence de la République.

A cette occasion, le président Saïed a affirmé les constantes de la politique étrangères tunisienne, « y compris et avant tout l’indépendance de la décision nationale et le soutien indéfectible au peuple palestinien jusqu’à ce qu’il recouvre ses droits légitimes dont l’établissement d’un Etat indépendant sur tout le territoire palestinien avec al-Qods comme capitale ».

Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’apporter plus de soutien accru aux Tunisiens établis à l’étranger et de concevoir de nouvelles approches pour leur fournir les services nécessaires à distance.

A cet égard, le président de la République a salué les efforts déployés par un grand nombre de Tunisiens et de Tunisiennes, notamment dans les secteurs de la santé et du transport, ainsi que leurs initiatives pour lancer des projets en Tunisie.

Il a appelé toutes les structures de l’État à œuvrer à aplanir les obstacles devant eux, « afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et à l’édification du pays et renforce davantage le rayonnement de la Tunisie à l’échelle internationale ».

Le ministre des Affaires étrangères avait participé du 20 au 25 janvier courant, en Suisse, à la 55ème édition de la réunion annuelle du Forum Economique Mondial de Davos.

Il avait, également, effectué, le 27 janvier courant, une visite de travail en Algérie, au cours de laquelle il a été reçu par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et a tenu une séance de travail avec son homologue Ahmed Attaf.

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Tebboune veut renforcer les relations tuniso-algériennes dans divers domaines

29. Januar 2025 um 09:57
L’Algérie et la Tunisie réaffirment leur volonté de renforcer leurs relations bilatérales. Cet engagement est réitéré à l’occasion de la visite, hier à Alger, du ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de la diplomatie tunisienne qui a […]

Les leçons de la crise tunisienne selon DeepSeek

29. Januar 2025 um 09:27

Interrogé sur la crise en Tunisie, ses causes, ses conséquences et les leçons qu’on peut en tirer, DeepSeek, un modèle d’intelligence artificielle (IA), l’équivalent chinois de ChatGPT, a donné sa réponse en 3 secondes. Nous la reproduisons ci-dessous telle que publiée par l’ancien ministre de l’Emploi  et de la Formation professionnelle, Faouzi Ben Abderrahman, sur sa page Facebook. Edifiant, sauf que pour gouverner, l’IA ne peut rien… pour nous.

La transition démocratique tunisienne, bien que souvent citée comme un succès relatif dans le monde arabe, a également rencontré des échecs et des défis importants. Ces échecs et difficultés offrent des leçons tout aussi importantes que les succès. Voici quelques-uns des principaux points d’échec ou de stagnation de la transition tunisienne :

1. Crise économique persistante :

Problème : La Tunisie n’a pas réussi à résoudre ses problèmes économiques structurels, notamment le chômage élevé (en particulier chez les jeunes et les diplômés), les inégalités régionales et la corruption.

Conséquences : Le mécontentement social a persisté, avec des grèves, des manifestations et une frustration croissante envers les gouvernements successifs. La pandémie de Covid-19 a exacerbé ces problèmes.

Leçon: Une transition démocratique ne peut être durable sans amélioration tangible des conditions économiques pour la population.

2. Corruption endémique :

Problème: Malgré les efforts pour lutter contre la corruption, celle-ci reste profondément enracinée dans les institutions tunisiennes. Les élites politiques et économiques ont souvent été accusées de perpétuer un système clientéliste.

Conséquences : La corruption a miné la confiance des citoyens dans les institutions et a contribué à la désillusion à l’égard du processus démocratique.

Leçon: La lutte contre la corruption doit être une priorité absolue et nécessite des réformes institutionnelles profondes et une volonté politique forte.

3. Fragmentation politique :

Problème : La scène politique tunisienne est devenue très fragmentée, avec de nombreux partis et une incapacité à former des coalitions stables. Cela a conduit à une paralysie politique et à une inefficacité gouvernementale.

Conséquences : Les gouvernements successifs ont eu du mal à mettre en œuvre des réformes significatives, ce qui a alimenté la frustration populaire.

Leçon : Une transition démocratique nécessite une certaine stabilité politique et une capacité à construire des consensus entre les différents acteurs.

4. Désillusion populaire :

Problème : Beaucoup de Tunisiens se sont sentis trahis par la transition, estimant que les promesses de la Révolution de 2011 (dignité, emploi, justice sociale) n’ont pas été tenues.

Conséquences : Le taux de participation aux élections a diminué au fil du temps, reflétant une perte de confiance dans le processus démocratique.

Leçon : Une transition démocratique doit être inclusive et répondre aux attentes concrètes de la population, notamment en matière de justice sociale et économique.

5. Crise de légitimité et retour à l’autoritarisme (2021) :

Problème: En juillet 2021, le président Kaïs Saïed a suspendu le Parlement, renvoyé le gouvernement et assumé des pouvoirs exceptionnels, marquant un retour à des pratiques autoritaires.

Conséquences : Cette décision a divisé la population et les élites politiques, certains y voyant une nécessité pour sortir de l’impasse politique, tandis que d’autres l’ont dénoncée comme un coup d’État contre la démocratie.

Leçon : Les institutions démocratiques doivent être renforcées pour éviter les abus de pouvoir et garantir des contre-pouvoirs efficaces.

6. Défis sécuritaires :

Problème: La Tunisie a été confrontée à des attaques terroristes et à une instabilité régionale, notamment en raison de la situation en Libye voisine.

Conséquences : Ces défis ont détourné l’attention et les ressources des réformes démocratiques et économiques.

Leçon : La stabilité sécuritaire est essentielle pour une transition réussie, mais elle ne doit pas se faire au détriment des libertés civiles.

7. Manque de réformes structurelles :

Problème : Les gouvernements successifs ont souvent évité de mettre en œuvre des réformes structurelles difficiles mais nécessaires, comme la réforme de l’administration publique, du système éducatif ou du secteur économique.

Conséquences : Cela a limité la capacité de la Tunisie à créer une croissance inclusive et à répondre aux attentes de la population.

Leçon: Les réformes structurelles sont essentielles pour assurer la durabilité d’une transition démocratique.

8. Dépendance à l’aide internationale :

Problème : La Tunisie a largement dépendu de l’aide internationale pour soutenir son économie et sa transition, ce qui l’a rendue vulnérable aux pressions extérieures.

Conséquences : Cette dépendance a parfois limité la marge de manœuvre politique du pays et a exposé des faiblesses dans la gestion des finances publiques.

Leçon : Une transition démocratique doit s’appuyer sur une base économique solide et une autonomie financière.

Conclusion :

La transition démocratique tunisienne montre que même dans un contexte relativement favorable (une société civile active, une armée apolitique et un soutien international), les défis économiques, sociaux et politiques peuvent entraver les progrès. Les échecs de la transition tunisienne soulignent l’importance de :

– Répondre aux attentes économiques et sociales de la population.

– Renforcer les institutions démocratiques et lutter contre la corruption.

– Éviter la fragmentation politique et construire des consensus.

– Garantir que les réformes structurelles soient mises en œuvre pour assurer une croissance inclusive et durable. Ces leçons sont cruciales non seulement pour la Tunisie, mais aussi pour d’autres pays en transition.

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Imed Hazgui remet au chef de l’Etat le 29e rapport de l’Instance de contrôle administratif

29. Januar 2025 um 08:51

Kais Saïed, le président de la République, a reçu dans l’après-midi de mardi 28 janvier au Palais de Carthage, le président de l’Instance supérieure de contrôle administratif et financier, Imed Hazgui. Celui-ci lui a remis le vingt-neuvième rapport annuel de ladite instance.

Le président de la République a souligné, lors de cet entretien, la nécessité de concrétiser les recommandations contenues dans ce rapport dans les plus brefs délais, insistant sur la nécessité d’œuvrer à l’élaboration de nouvelles conceptions. Et ce, afin que les missions de contrôle et d’audit soient plus efficaces dans la préservation des fonds publics.

Avec TAP

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De retour d’Alger, Nafti reçu par Saïed

29. Januar 2025 um 07:56

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mardi 28 janvier 2025, au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.

Cette rencontre a été consacrée à l’examen des résultats de la participation de la Tunisie à diverses conférences internationales ainsi que des visites échangées au niveau bilatéral, indique un communiqué de la présidence de la République.

A cette occasion, le président Saïed a affirmé les constantes de la politique étrangères tunisienne, « y compris et avant tout l’indépendance de la décision nationale et le soutien indéfectible au peuple palestinien jusqu’à ce qu’il recouvre ses droits légitimes dont l’établissement d’un Etat indépendant sur tout le territoire palestinien avec al-Qods comme capitale ».

Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’apporter un soutien plus accru aux Tunisiens établis à l’étranger et de concevoir de nouvelles approches pour leur fournir les services nécessaires à distance.

A cet égard, le président de la République a salué les efforts déployés par un grand nombre de Tunisiens et de Tunisiennes, notamment dans les secteurs de la santé et du transport, ainsi que leurs initiatives pour lancer des projets en Tunisie.

Il a appelé toutes les structures de l’État à œuvrer à aplanir les obstacles devant eux, « afin qu’ils puissent contribuer à la reconstruction et à l’édification du pays et renforce davantage le rayonnement de la Tunisie à l’échelle internationale ».

Le ministre des Affaires étrangères avait participé du 20 au 25 janvier courant, en Suisse, à la 55ème édition de la réunion annuelle du Forum Economique Mondial de Davos.

Il avait, également, effectué, le 27 janvier courant, une visite de travail en Algérie, au cours de laquelle il a été reçu par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et a tenu une séance de travail avec son homologue Ahmed Attaf.

Avec TAP

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La Tunisie soumet le dossier de candidature de Sidi Bou Saïd au patrimoine mondial de l’UNESCO

Von: walid
28. Januar 2025 um 22:40

La ministre des Affaires Cullturelles, Amina Srarfi, a signé, ce mardi 28 janvier 2025, au nom de l’Etat Tunisien, le dossier de candidature en vue d’inscrire Sidi Bou Saïd sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, en prévision de son dépôt auprès du Comité du patrimoine mondial.

Une fois déposé auprès de l’Unesco, le dossier “Village de Sidi Bou Saïd Hub d’inspiration Culturelle et spirituelle en Méditerranée” fera l’objet d’ “une évaluation couvrant tous les aspects se rapportant au patrimoine architectural et technique du bien à inscrire, peut-on lire dans un communiqué du ministère des Affaires Culturelles.

L’examen du dossier par l’instance onusienne s’étalera “sur une période de 18 mois alors que les résultats seront annoncés au cours du deuxième semestre de l’année 2026”, indique la même source.

Les dossiers du patrimoine, matériel et immatériel, sont habituellement déposés auprès du Comité du patrimoine mondial qui établit chaque année la liste des nouveaux sites inscrits au patrimoine mondial. Ils sont déposés par une délégation officielle composée de représentants du ministère des Affaires Culturelles et des institutions en charge du patrimoine, à savoir l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, en plus d’un représentant de la société civile. La délégation est conduite par le Représentant Permanent de la Tunisie auprès de l’UNESCO, à Paris.

La future inscription de Sidi Bou Saïd au patrimoine de mondial de l’UNESCO constituera une étape importante pour ce village touristique et son rayonnement, sur le double plan national et international, en tant que destination culturelle et touristique.

Aujourd’hui, la Tunisie compte neuf sites classés au patrimoine mondial dont 8 sites culturels et un site naturel, à savoir le Parc National d’Ichkeul (1980), le dernier grand lac d’eau douce d’une chaîne qui s’étendait autrefois le long de l’Afrique du Nord. La Médina de Tunis, le Site de Carthage et l’Amphithéâtre d’EL Jem (1979), le Site de Kerkouane (1986), la Médina de Sousse et la Médina de Kairouan (1988), le Site de Dougga (1997) et l’Ile de Djerba (2023) sont les sites culturels classés.

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Tunisie : Kaïs Saïed met en avant la coopération avec l’ICESCO pour contrer l’extrémisme et promouvoir le savoir

28. Januar 2025 um 10:41

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi, au palais de Carthage, le directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Salem Ben Mohammed Al-Malek.

A cette occasion, le chef de l’Etat a souligné l’importance des secteurs de l’éducation, des sciences et de la culture, qui sont des domaines stratégiques permettant de mesurer le progrès des peuples et des nations, indique un communiqué de la présidence de la République.

Il a estimé que l’importance de ces secteurs requiert un travail continu pour suivre les évolutions rapides qui se produisent dans le monde et pour adapter les programmes éducatifs, pédagogiques et les concepts scientifiques, tout en accompagnant le rythme des progrès réalisés dans tous les domaines scientifiques.

Dans ce contexte, le président Saïed a mis en avant l’importance que la Tunisie a toujours accordé à l’éducation, la culture et les sciences, rappelant que la Constitution de 2022 prévoit la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, un choix qui reflète la place importante de l’éducation dans le pays.

Kaïs Saïed a affirmé l’ampleur des responsabilités de l’ICESCO, soulignant que les secteurs de l’éducation, la culture et les sciences constituent la première ligne de défense contre toutes les formes d’extrémisme, d’obscurantisme et de terrorisme.

Il a ajouté qu’une action conjointe entre tous les États membres de cette organisation est essentielle pour relever les défis imposés par les évolutions technologiques, scientifiques et intellectuelles, ajoute le communiqué.

Pour le président Saïed, tous les Etats membres doivent conjuguer leurs efforts pour développer les capacités humaines et intellectuelles de ses peuples, afin qu’ils soient en phase avec les progrès scientifiques et technologiques, tout en restant attachés à leurs valeur humaines.

“L’avenir des sociétés repose sur l’évolution de leurs cultures et la modernisation de leurs systèmes éducatifs dans toutes les disciplines scientifiques, afin de garantir un avenir rayonnant pour l’humanité tout entière”, a-t-il soutenu, cité par le communiqué.

Il a salué la coopération entre la Tunisie et l’ICESCO, citant en particulier des projets majeurs auxquels l’organisation pourrait participer, comme le Centre mondial des arts de la calligraphie “Iqraa”, une initiative lancée par le président Saïed en 2020.

À l’issue de la rencontre, le directeur général de l’ICESCO, Salem Ben Mohammed Al-Malek, a déclaré avoir demandé que la réunion du Conseil exécutif de son organisation, prévue en février 2025, à Tunis, soit placée sous le patronage du président Kaïs Saïed.

Il a ajouté que la Tunisie “restera, comme elle l’a toujours été, un minaret de savoir, de rayonnement culturel, de littérature, de patrimoine et d’histoire”.

Le Directeur Général de l’ICESCO, Salem Ben Mohammed Al-Malik, est actuellement en visite de travail, en Tunisie à la tête d’une délégation de haut niveau, axée sur la coopération bilatérale entre la Tunisie et l’Organisation islamique.

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Saïed se félicite de la coopération entre la Tunisie et l’ISESCO

28. Januar 2025 um 08:08

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 janvier 2025 au palais de Carthage, le directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), Salem Ben Mohammed Al-Malek.

A cette occasion, le chef de l’Etat a souligné l’importance des secteurs de l’éducation, des sciences et de la culture, qui sont des domaines stratégiques permettant de mesurer le progrès des peuples et des nations, indique un communiqué de la présidence de la République.

Il estime que l’importance de ces secteurs requiert un travail continu pour suivre les évolutions rapides qui se produisent dans le monde et pour adapter les programmes éducatifs, pédagogiques et les concepts scientifiques, tout en accompagnant le rythme des progrès réalisés dans tous les domaines scientifiques.

Dans ce contexte, le président Saïed a mis en avant l’importance que la Tunisie a toujours accordé à l’éducation, la culture et les sciences, rappelant que la Constitution de 2022 prévoit la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, un choix qui reflète la place importante de l’éducation dans le pays.

Kaïs Saïed a affirmé l’ampleur des responsabilités de l’ICESCO, soulignant que les secteurs de l’éducation, la culture et les sciences constituent la première ligne de défense contre toutes les formes d’extrémisme, d’obscurantisme et de terrorisme.

Il a ajouté qu’une action conjointe entre tous les États membres de cette organisation est essentielle pour relever les défis imposés par les évolutions technologiques, scientifiques et intellectuelles, ajoute le communiqué.

Pour le président Saïed, tous les Etats membres doivent conjuguer leurs efforts pour développer les capacités humaines et intellectuelles de ses peuples, afin qu’ils soient en phase avec les progrès scientifiques et technologiques, tout en restant attachés à leurs valeur humaines.

« L’avenir des sociétés repose sur l’évolution de leurs cultures et la modernisation de leurs systèmes éducatifs dans toutes les disciplines scientifiques, afin de garantir un avenir rayonnant pour l’humanité tout entière », a-t-il soutenu, cité par le communiqué.

Il a salué la coopération entre la Tunisie et l’ICESCO, relevant en particulier des projets majeurs auxquels l’organisation pourrait participer, comme le Centre mondial des arts de la calligraphie « Iqraa« , une initiative lancée par le président Saïed en 2020.

À l’issue de la rencontre, le directeur général de l’ICESCO, Salem Ben Mohammed Al-Malek, a déclaré avoir demandé que la réunion du Conseil exécutif de son organisation, prévue en février 2025, à Tunis, soit placée sous le patronage du président Kaïs Saïed.

Il a ajouté que la Tunisie « restera, comme elle l’a toujours été, un minaret de savoir, de rayonnement culturel, de littérature, de patrimoine et d’histoire ».

Le Directeur Général de l’ICESCO, Salem Ben Mohammed Al-Malik, est actuellement en visite de travail, en Tunisie à la tête d’une délégation de haut niveau, axée sur la coopération bilatérale entre la Tunisie et l’Organisation islamique.

Avec TAP

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Décès de l’ancien ministre des Finances Houssine Dimassi  

27. Januar 2025 um 11:54

Houssine Dimassi, l’ancien ministre des Finances (24 décembre 2011 – 27 juillet 2012), est décédé ce lundi 27 janvier 2025 à l’âge de 77 ans.

Né le 18 novembre 1948 à Ksar Hellal, gouvernorat de Monastir, le défunt était titulaire d’un doctorat en sciences économiques (1983) et d’une agrégation en sciences économiques (1984) et avait occupé le poste de doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques et de Tunis (1988-1989).   

Elu secrétaire général du syndicat de l’enseignement supérieur à la Faculté de gestion de Tunis, poste qu’il a occupé pendant cinq ans, Houssine Dimassi s’est frotté à l’action syndicale et s’est rapproché de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dont il était devenu l’un des experts économiques. Et c’est via l’activité syndicale qu’il est venu à la politique.

Le défunt a été membre du Parti de l’Unité populaire (PUP), avant d’être appelé, au lendemain de la chute de Ben Ali, le 14 janvier 2011, pour occuper le poste de ministre de l’Emploi dans le second gouvernement Mohamed Ghannouchi.

Au lendemain  des élections d’octobre de la même année, Houssine Dimassi a été nommé ministre des Finances dans le gouvernement Hamadi Jebali, issu du parti islamiste Ennahdha, vainqueur de ces élections. Mais il n’est resté à son poste que sept mois durant lesquels il a souvent montré son désaccord avec le gouvernement.

Il a aussi su, durant la même période, résister aux assauts de l’UGTT et à ses exigences d’augmentations salariales, se montrant soucieux des équilibres financiers de l’Etat qui commençaient déjà à vaciller. Sa démission de son poste était également un moyen de souligner ses divergences avec les orientations du parti Ennahdha, qu’il a combattu d’ailleurs jusqu’à son exclusion du pouvoir au lendemain du coup de force de Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021.

Le défunt, grand patriote devant l’Eternel dont la fibre sociale était très accentuée, était réputé pour son franc-parler, sa rigueur morale et son intransigeance dès qu’il s’agit de gestion des affaires publiques. Il est l’un des derniers représentants d’une génération qui ne transigeait pas avec l’intérêt supérieur de la nation.

I. B.

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Débat à Paris : Les Tunisiens de l’étranger au chevet de leur pays

27. Januar 2025 um 08:35

Espérance. Un mot qui résonne particulièrement en Tunisie. Au temps de l’espoir a succédé le temps de l’espérance. Espérance rime avec tempérance. Le mot «espoir» a un impact sonore plus violent, plus bref, comme la soudaineté révolutionnaire. Les espoirs de la révolution, l’espérance d’une issue à la situation difficile actuelle du pays prédomine dans les esprits.

Jean-Guillaume Lozato, à Paris *

Pour demeurer dans le pragmatisme, les Tunisiens devront d’urgence analyser la situation aussi bien à partir d’une focalisation interne que d’un point de vue plus externe. Et ce samedi 25 janvier 2025, Paris a été une fois de plus le lieu de convergence de débatteurs issus de la diaspora. Après les habituelles initiatives de l’Atuge (Association des Tunisiens des grandes écoles), c’est au tour cette fois-ci d’un groupe  plus hétéroclite composé de politiciens, commerçants, ouvriers, intellectuels, d’ébaucher le débat.

Vers où se dirige la Tunisie ?

La révolution dite du Jasmin a éclaté, s’était propagée tel l’éclair. Elle avait agi en thuriféraire de la contestation formée dans la rue arabe. Une contre-culture s’est mise en place. Puis une culture à part entière par l’intermédiaire de la scène médiatique ou musicale. Avec la notion de dégagisme générateur de changement. Puis d’impatience.

Quatorze ans après, la ligne politique et institutionnelle présente un encéphalogramme plat tandis que l’électrocardiogramme populaire a voyagé l’euphorie à l’insatisfaction grandissante.

Oui, à l’origine la Tunisie qui était apparue réformiste, progressiste et en avance grâce à des résultats plus qu’encourageants en matière d’alphabétisation sous l’impulsion du courant bourguibiste. Sous la gouvernance Ben Ali, l’étendue de son appareil sécuritaire et l’efficience de ses services secrets étaient apparues au grand jour en sachant répondre sur le champ aux intimidations terroristes. Avec le revers de la médaille de la violence policière. Puis l’accord de privilèges exagérés et répétés à une caste minoritaire composée de personnes très proches des acteurs du régime. Aussi, lorsqu’eut lieu un fléchissement du niveau de vie et une diminution de l’accès au crédit sur lesquels le président Ben Ali  reposait sa légitimité pour calmer les esprits locaux comme internationaux, l’impensable se produisit suite à l’auto-immolation de Mohamed Bouazizi.

Depuis ce mois de janvier 2011, des nouveaux partis politiques se sont créés. Des dirigeants se sont succédé. L’actuel président de la République Kaïs Saïed n’est ni politologue ni encore moins politicien de formation. Une chose, qui le différencie, pourrait néanmoins l’avantager et sauver le pays : en tant que constitutionnaliste réputé, cet universitaire de formation détient les capacités pour proposer une accélération des méthodes bureaucratiques marquées tantôt par l’immobilisme, tantôt par la complication menant à la subdivision arbitraire disharmonieuses des tâches puis à la division entre partenaires. Pour qu’après le gouvernement et les économistes aient tout le temps de mettre en œuvre des stratégies destinées à autre chose qu’à simplement limiter la casse.

Les opportunités offertes par le pays

La nation tunisienne compte parmi les destinations touristiques classiques. Un ensoleillement qui n’est pas à démontrer, des plages belles et variées, des étendues désertiques. Sans compter les possibilités de randonnée pédestre. Attention, le pays ne doit pas se résumer uniquement à l’image de cette Tunisie estivale et festive qui attend les nouveaux arrivants débarqués à l’aéroport et en route pour les clubs de Djerba, Hammamet ou Monastir. D’autant plus qu’elle dispose de sites moins mis en valeur à faire découvrir, qui redynamiserait l’image commerciale adaptée à un public en quête de nouveautés autres que le prélassement en bord de mer.

La superficie du territoire, alliée à un nombre peu élevé d’habitants, en fait un lieu plus facile à analyser et plus propice à une étude de marché pour les investisseurs étrangers. Les acteurs économiques et politiques tunisiens doivent prendre l’initiative d’informer tout en se faisant informer. De savoir se vendre comme l’on dit chez les commerciaux ou les publicitaires. Et pour qu’il y ait symbiose, il faut que s’opère une synergie des forces en présence.

Certes, le sol n’offre pas d’immenses richesses hydrocarbures. Et puis une population atteignant péniblement 13 millions d’habitants à la masse salariale peu élevée ne représente pas un marché de consommation à courtiser en priorité étant donné l’attentisme ambiant régissant l’import-export dont les acteurs sont conscients de l’importance de l’économie informelle.

Toutefois, des alternatives existent et l’intensification de la diversification est possible. L’économie est affaire d’argent mais aussi de vitesse de l’information. D’où la nécessité de repenser le rapport au temps par rapport à la productivité. D’où la nécessité de mieux diffuser les éléments contribuant à une meilleure connaissance du marché tunisien et de l’offre des exportateurs (par exemple le secteur de la bonneterie demeuré quasiment confidentiel avec l’Italie). Puis repenser la compétitivité s’impose. Le potentiel culturel intervient aussi pour compléter ce listing non exhaustif.

C’est ça la Tunisie. Un territoire non dénué de nationalisme, tout en étant ouvert vers l’international, en lui proposant des produits locaux variés, un artisanat de premier plan y compris dans des domaines réservés comme la sparterie. Un aperçu qui donne à voir plusieurs facettes en terre tunisienne. Une déclinaison qui a tout pour inciter les politiciens ou simples citoyens à repenser l’aménagement du territoire, non plus en fonction de la région du Sahel trop longtemps privilégiée, mais à partir de Tunis. La capitale aura par la suite le devoir d’indiquer la marche à suivre. Mais ses décideurs devront se montrer conscients de l’importance de toutes les wilayas, même si les directives seront lancées depuis la première ville du pays. L’occasion de décongestionner le centre-ville en délocalisant certaines missions. Puis de transposer cette échelle de raisonnement à tout le pays en contrôlant plus précisément les municipalités. Un monde marqué par le flou dans le recensement des intermédiaires ainsi que par des lourdeurs administratives justifiées ou non. Une réalité développée et dénoncée par les intervenants, ainsi que l’assistance, lors d’une récente réunion parisienne, samedi 25 janvier 2025.

Des opportunités avec la diaspora

Grâce à l’organisation déployée par Fouad Hammadi, Kamel Lourimi, Mokhtar Chaïbi et la collaboration de Najet-Najwa Guezzani, l’Assemblée du Peuple s’est vue représentée par le député Badreddine Gammoudi, secondé par quelques collaborateurs installés en France ou venus de Tunisie pour l’occasion. Allocutions et séance de questions/réponses autour du rôle des Tunisiens de l’étranger ont rapidement introduit des réclamations à propos des tarifs exorbitants pour les transferts d’argent, les billets vendus par l’avionneur Tunisair, la corruption nocive tant pour les immigrés que pour les résidents permanents. Une ambiance d’assemblée plénière s’y est substituée au fur et à mesure, tombant à la fin dans un capharnaüm démocratique à l’image des tâtonnements de l’espace politicien national apparu immédiatement après la fuite de Ben Ali.

En faisant abstraction de ce samedi parisien, on peut penser que c’est par l’entremise de ses représentants à l’étranger que le rebond est envisageable pour la Tunisie. Une éventualité forte reposant sur le triptyque suivant : des actifs tunisiens, une matière grise en mouvement, un regard pouvant passer de double à périphérique de la part des travailleurs installés en France, en Belgique, en Angleterre, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, en Italie, au Canada, aux Etats-Unis, en Arabie Saoudite…

Le Tunisien standard a pour particularité un certain ethnocentrisme auquel il tient comme un banquier tient à une valeur refuge. En parallèle, il sait faire preuve de curiosité, d’ouverture en partie grâce au contact avec les touristes, à la moyenne d’instruction des citoyens, au commerce ancestral.

Prenons le cas d’une localité comme Kairouan. Ville historique, elle s’est spécialisée dans la confection et la vente de tapis renommés. On peut la définir comme un exemple alliant traditionalisme, conservatisme mais aussi faculté d’échange en raison du talent de ses artisans et de son emplacement à l’intérieur des terres sans non plus se situer trop vers l’ouest si souvent délaissé du territoire national, c’est-à-dire dans une position éloignée du littoral mais pas exagérément non plus.

Le travailleur tunisien, salarié ou auto-entrepreneur, officiant à l’extérieur des frontières reprend ces codes. D’une époque où la plupart des expatriés travaillaient dans le secteur primaire ou dans le bâtiment, nous sommes passés à un moment-clé où le Tunisien émigré peut se présenter aussi bien comme chef d’entreprise, que comme restaurateur ou comme informaticien.

Désormais, les natifs du Grand Tunis, celui du Kef, de Bizerte, de Sousse, de Gafsa, de Gabès ou de Ghomrassen peuvent se croiser aussi bien à la City qu’à Wall Street ou Bruxelles. Paris ou Nice n’en ont plus l’exclusivité. La raison d’un tel phénomène est à chercher auprès de l’extension des compétences comprenant le savoir en économie, en finance, en gestion de patrimoine et en high-tech. Sans compter que le flux de Tunisiens partis travailler à l’étranger comprend plus de femmes qu’auparavant.

Les expatriés mais aussi les descendants des premiers Tunisiens installés en Occident forment un vivier utile dont il faut sonder les avis et les aspirations afin de les coordonner avec les idées et les attentes de leurs compatriotes restés dans la mère patrie.

Une autre catégorie à laquelle peu de spécialistes font référence intéresserait les chercheurs, politiciens, hommes d’affaires tunisiens .Ce sont les membres de la communauté euromaghrébine qui sont de parfaits intermédiaires entre Européens de souche et populations arabo-musulmanes. Ces derniers matérialisent un moyen d’effectuer des transversalités en matière de compréhension des autres pays arabes, de leur façon de s’insérer dans l’interface méditerranéenne.

En rentrant encore plus dans le détail, l’observateur s’aperçoit que le Grand Maghreb revêt une importance stratégique peu exploitée commercialement entre ses membres.

Un partenariat avec le Maroc

Entretemps, le Maroc s’est affirmé comme la révélation arabe et africaine de cette décennie. Et ceci a fait partie des sujets de discussion lancés en cette soirée pluvieuse.

L’ex-Empire Chérifien est passé d’un poste émergent à une position de confirmation. Dans l’image et dans les faits. Y compris dans des domaines jugés plus légers comme le divertissement, le sport comme l’ont démontré les Lions de l’Atlas à Qatar 2022 et actuellement son équipe de football féminine.

Ce pays arabo-berbère dont l’étymologie-même de sa désignation le rapproche directement du Grand Maghreb a su attirer des acteurs économiques de premier plan comme le constructeur automobile Renault, et leur permettre de faire fructifier leurs affaires. La recette? Une stabilité politique, un espace de vie nettement mieux sécurisé qu’il y a une vingtaine d’années, une autocritique sereine alliée à l’objectivité et dans le même temps à la fierté nationale comme lors du dernier séisme qui secoua la patrie de Mohammed VI.

Ce pays placé à l’extrémité occidentale de l’aire arabophone a le point commun, avec le pays du jasmin, de se baser sur une économie non centrée sur la rente pétrolière. Sans vraiment être concurrents, Maroc et Tunisie se présenteraient davantage comme complémentaires donc comme partenaires. Des différences (l’un est gouverné selon le système d’une royauté, tandis que l’autre suit le système républicain) se voient compensés par des similitudes ou au moins intérêts communs comme l’avantage de fournir des denrées agrumicoles de qualité, de posséder des richesses halieutiques, de réserves de phosphates… Un partenariat plus poussé détient les capacités pour avantager les deux parties. Le Maroc verrait son aura internationale encore plus renforcée tout en consolidant ses bases arabes. La Tunisie aurait la possibilité de bénéficier du carnet d’adresse d’un Etat caractérisé par une ouverture atlantique non négligeable, à tel point que le groupe danois de transport maritime Maersk a décidé de faire de Tanger Med son étape principale, au lieu du port espagnol d’Algesiras, pour ses itinéraires entre Moyen-Orient et Etats-Unis.

Malchance peut rimer avec chance. Espérance rime avec persévérance. C’est ce que se doit de penser le Palais de Carthage en misant sur les avis experts des compatriotes installés à l’étranger. Kaïs Saied doit les prendre en compte en tant que conseillers et non simplement comme des contestataires vivant seulement pour la critique.

En 2022, le Palais de Carthage a eu la mésaventure de découvrir que le déficit commercial s’était élevé à 58%. En 2023, le taux de couverture des importations par les exportations a progressé de 7,9%, permettant au déficit de reculer à 32,4%. Mais nous nous plaçons ici dans l’ambivalence. Ces signes de reprise restent timides ou ciblés, obligeant le PIB à subir une contraction de 1,5%. Quelques consolations sont arrivées, avec une reprise de la fréquentation touristique dont le danger serait de faire croire que parier sur l’extérieur serait seulement parier sur les visiteurs étrangers. Alors qu’une diaspora de plus en plus titrée et influente se tient à l’écoute.  Après les appels à la formation et à la prise en compte de la high-tech lancés par l’Atuge avant Noël, cette fois-ci ce fut le mot «rassemblement» qui a été scandé plusieurs fois par le député Badreddine Gammoudi et ses compagnons d’un soir.

L’ordre du jour s’apparente à une longue liste de perfectionnements ou de consolidations à souhaiter. En dehors des vigilances classiques prônées par les économistes, la Tunisie doit se concentrer sur les observations de sa diaspora, et tenter d’innover en développant une passerelle sous la forme d’une économie de niche, où le recours régulier à l’économétrie anticiperait mieux une demande coudée et ses conséquences .Tout en se renforçant diplomatiquement autour de cette nouvelle configuration qu’est la stratification sociale globalisée.

* Universitaire.

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Tunisie : le CRLDHT dénonce un «complot contre l’opposition» 

25. Januar 2025 um 11:13

Dans le communiqué rendu public hier, vendredi 24 janvier 2024, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) considère que l’affaire dite de «complot contre la sûreté de l’Etat» dans laquelle sont poursuivis de nombreux opposants serait, selon ses termes, un «complot contre l’opposition».     

Ce procès, initialement prévu pour le 7 février 2025, et qui a été reporté au 4 mars prochain sans explication, «reflète les dérives autoritaires du régime de Kaïs Saïed et l’instrumentalisation de la justice pour anéantir l’opposition», estime le CRDHT. Ce report, estime-t-il, vise à «limiter les mobilisations populaires en programmant l’audience au début du mois de Ramadan, une période généralement marquée par un repli vers les pratiques religieuses et sociales».

Rappelons qu’une quarantaine de personnes dans cette affaire. Il s’agit d’acteurs politiques, de journalistes, d’avocats et de militants de la société civile, qui sont «accusés sur la base d’un dossier vide», souligne ledit Comité, qui cite, parmi les charges retenues contre ces derniers, «des réunions secrètes, des contacts avec des parties étrangères et des tentatives présumées de déstabilisation du régime».

«Sept accusés, dont des figures publiques comme Kamel Letaief, Khayem Turki, Issam Chebbi, Jaouhar Ben Mbarek, Ghazi Chaouachi, Abdelhamid Jelassi et Ridha Belhaj, sont en détention arbitraire, tandis que d’autres opposants, comme Noureddine Bhiri, Sahbi Atig et Saïd Ferjani, sont incarcérés pour des affaires distinctes», indique le CRLDHT, en soulignant que «parmi les accusés figurent d’anciens ministres, des dirigeants de partis politiques et des figures publiques connues pour leur opposition à Kaïs Saïed».

«Depuis les arrestations spectaculaires de février 2023, les accusés dénoncent de graves violations de leurs droits fondamentaux, telles que le non-respect de la présomption d’innocence, le dépassement des délais légaux de détention et des restrictions arbitraires aux droits de défense», ajoute le communiqué, en rappelant que des avocats des détenus, tels que Me Essid Abdelaziz, Me Islam Hamza et Me Dalila Mssadek, «ont eux-mêmes été pris pour cible par des poursuites judiciaires, démontrant une volonté d’intimider les défenseurs des droits humains et de restreindre l’exercice de la profession d’avocat.» «Le procès symbolise la dérive autoritaire d’un régime qui, au nom de la sûreté de l’État qu’il fragilise lui-même, bafoue les principes fondamentaux des droits humains, muselle l’opposition et instrumentalise les institutions pour asseoir son contrôle», conclut le CRLDHT.

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Samir Saïed libéré après une audition dans une affaire de fraudes douanières

25. Januar 2025 um 10:01

Le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce vendredi 24 janvier 2025, de libérer Samir Saïed, ancien ministre de l’Économie et ex-directeur général de la STB Bank. Cette décision intervient après son audition et l’examen des résultats préliminaires de l’enquête, selon des sources judiciaires citées par Mosaïque FM.

Samir Saïed avait été convoqué jeudi 23 janvier 2025 par la quatrième unité centrale de la Garde nationale, spécialisée dans la lutte contre les crimes financiers et économiques, basée à El Aouina. L’ancien ministre a été entendu dans le cadre d’une enquête liée à des infractions douanières, en sa qualité d’ancien directeur général de la STB Bank.

À l’issue de son audition, il avait été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, conformément à la procédure judiciaire en vigueur.

Une libération après examen des éléments de l’enquête

Présenté ce vendredi devant le ministère public, Samir Saïed a été libéré après que les autorités judiciaires ont examiné les premiers résultats de l’enquête. Aucun détail supplémentaire n’a été divulgué sur les charges potentielles ou les éléments spécifiques de l’affaire.

Parcours professionnel de Samir Saïed

Samir Saïed a occupé le poste de directeur général de la STB Bank de janvier 2016 à mars 2019. Par la suite, il a été nommé ministre de l’Économie d’octobre 2021 à octobre 2023, jouant un rôle clé dans la gestion économique du pays durant cette période.

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Affaire Taoufik Mekacher : l’ancien ministre Samir Saïed maintenu en liberté

25. Januar 2025 um 10:14

Samir Saïed, ancien ministre de l’Economie et de la Planification  (11 octobre 2021 – devant le ministère public auprès du Tribunal de première instance de Tunis qui a ordonné sa mise en liberté.

Saïed avait été entendu par la quatrième brigade centrale de lutte contre les crimes financiers et économiques de la Garde nationale de l’Aouina pour des soupçons de violation de la législation douanière dans le cadre de l’enquête sur l’homme d’affaire Taoufik Mekacher. Ce dernier, également président du Croissant sportif de Chebba, avait été condamné, en juillet 2021, à 5 ans de prison ferme, par le tribunal de première instance de Tunis, pour émission de chèques sans provision et pour falsification.

Saïed avait eu affaire avec ce dernier lorsqu’il était Pdg de la Société tunisienne de banque (STB) entre 2016 et 2019.

Après sa présentation hier devant le ministère public et l’examen des résultats de l’enquête, il a été décidé de le maintenir en liberté.

Diplômé en 1982 de l’École centrale Paris, ce brillant financier à dirigé, depuis 1986, de nombreuses entreprises en Tunisie (Arab Tunisian Bank, Tunisie Telecom) et dans les pays du Golfe, avant d’intégrer le gouvernement de Najla Bouden, le 11 octobre 2021, en tant que ministre de l’Économie et de la Planification. Le président Kaïs Saïed le limogera de ses fonctions, le 17 octobre 2023, pour avoir affiché publiquement ses divergences avec le chef de l’Etat à propos de la conduite des politiques économiques et financières, et notamment à propos des relations de la Tunisie avec le Fonds monétaire internationale (FMI). En l’absence d’explication officielle des raisons de ce limogeage, c’est cette thèse qui été avancée, à l’époque, par les médias.

I. B.

 

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Tunisie : Saïed appelle à l’unité et à l’action pour répondre aux attentes du peuple

Von: La Presse
25. Januar 2025 um 08:06

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé vendredi après-midi, au Palais de Carthage, une réunion avec les membres du gouvernement.

Dans un communiqué de la présidence, le chef de l’État a réaffirmé son attachement à l’unité de l’État et à la nécessité pour les différents organes et institutions de travailler en pleine cohésion et harmonie.

« L’État dispose d’une seule et unique politique, menée dans le cadre de sa Constitution et de ses lois », a-t-il déclaré.

Lors de cette réunion, le président Saïed a également exhorté les responsables en poste à faire preuve de responsabilité, de dévouement et d’efforts soutenus pour répondre aux aspirations légitimes du peuple tunisien, notamment dans les domaines économique et social.

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Kaïs Saïed réaffirme l’harmonie entre les institutions de la République

25. Januar 2025 um 07:50

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, vendredi 24 janvier, au Palais de Carthage, une réunion avec les membres du gouvernement.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’État a réaffirmé son attachement à « l’unité de l’État » et à l’impératif que les différents organes et institutions y relevant œuvrent dans le cadre de la pleine et entière cohésion et harmonie.

« Plus besoin de rappeler que l’État dispose d’une seule et unique politique. Une politique qu’il mène dans le cadre de sa propre Constitution et en vertu de ses législations, toutes catégories confondues », a-t-il fait savoir.

Lors de cette réunion, le président Saïed a réitéré son appel incessant à ce que chaque responsable en poste fasse preuve de responsabilité, d’abnégation et de labeur et œuvre sans relâche à concrétiser les aspirations et attentes légitimes du peuple tunisien dans les meilleurs délais, notamment dans les domaines économique et social.

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