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Giorgia Meloni renvoyée devant la CPI pour complicité de génocide à Gaza

07. Oktober 2025 um 20:47
Giorgia Meloni renvoyée devant la CPI pour complicité de génocide à Gaza

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a annoncé ce mardi qu’elle avait été officiellement renvoyée, aux côtés de deux membres de son gouvernement, devant la Cour pénale internationale (CPI) pour complicité présumée dans un génocide lié à l’offensive israélienne sur Gaza. Selon ses déclarations à la chaîne publique RAI, les ministres de la Défense, Guido […]

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Tunisie – Italie : La diplomatie du câble et de l’eau usée

01. August 2025 um 11:24

Sous couvert de coopération énergétique et agricole, la visite express de Giorgia Meloni à Tunis confirme une chose : la Tunisie est devenue un enjeu stratégique majeur pour l’Italie, au croisement de ses préoccupations migratoires, sécuritaires et économiques.

Derrière les deux projets mis en avant — ELMED, future ligne électrique sous-marine, et Tanit, programme de réutilisation des eaux usées à des fins agricolesse dessine une tentative italienne de stabilisation douce de son voisin du sud, via le levier du développement.

Une coopération technique à haute valeur politique

Sur le papier, les projets ELMED et Tanit relèvent d’une coopération classique : infrastructure énergétique, adaptation agricole, transfert de savoir-faire. Mais leur mise en avant conjointe par les deux chefs d’État — Giorgia Meloni et Kaïs Saïed — souligne un enchaînement plus stratégique : renforcer les capacités internes de la Tunisie pour endiguer l’instabilité et les départs.

  • ELMED est un projet d’interconnexion électrique sous-marine entre Kélibia (Tunisie) et Partanna (Sicile), long de 220 km, d’une capacité de 600 MW. Cofinancé à hauteur de 307 millions d’euros par l’Union européenne, il ambitionne de relier les marchés énergétiques européens et nord-africains, tout en favorisant l’intégration des énergies renouvelables tunisiennes.
  • Tanit, de son côté, vise à irriguer 11 500 hectares de terres domaniales en utilisant les eaux usées traitées de cinq stations d’épuration (El Attar, Melyan, Sfax, Enfidha, Agareb). Lancé officiellement en janvier 2025, il bénéficie d’un financement d’environ 2 millions de dinars et s’inscrit dans un objectif plus large : améliorer la résilience agricole tunisienne face à la sécheresse.

Le spectre de la migration irrégulière

En filigrane, c’est bien la question migratoire qui obsède Rome. Depuis son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni a fait de la réduction des flux migratoires en Méditerranée un pilier de son action extérieure. La Tunisie, à la fois pays de départ et de transit, cristallise cette inquiétude.

Le Plan Mattei — doctrine de politique africaine élaborée par l’Italie — entend conditionner l’aide au développement à la coopération migratoire. En clair : aider, mais à condition que les frontières soient tenues. La Tunisie, fragilisée économiquement, s’est vue proposer des soutiens sectoriels en échange d’un renforcement du contrôle des côtes. Le récent soutien au projet ELMED — qui n’a rien à voir avec la migration en apparence — s’inscrit aussi dans cette logique de contreparties implicites.

Un partenariat asymétrique mais indispensable

Ce renforcement de la coopération ne masque pas l’asymétrie des intérêts. Pour l’Italie, la Tunisie est un verrou. Pour la Tunisie, l’Italie est un canal d’accès — à l’Europe, aux financements, à la stabilité. Si les projets comme ELMED et Tanit dessinent une perspective de co-développement, ils n’en restent pas moins pilotés par les priorités européennes : sécuriser les approvisionnements, freiner les mobilités, exporter la transition énergétique.

La Tunisie, elle, tente de tirer parti de cet intérêt renouvelé, sans renoncer à une souveraineté politique de plus en plus affirmée. Selon la présidence tunisienne, Kaïs Saïed a notamment insisté sur la nécessité d’organiser des retours volontaires des migrants en situation irrégulière, dénonçant le poids croissant supporté par son pays et refusant que la Tunisie devienne un “couloir ou un lieu d’installation”. Il a également pointé l’inaction d’un système international “injuste”, dont les migrants — comme la Tunisie — seraient les victimes.

Une position qui réaffirme le refus de voir la coopération réduite à un simple outil de gestion migratoire, au détriment des priorités nationales tunisiennes.

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Migration et Palestine : Meloni, éclaireuse européenne en Tunisie

01. August 2025 um 11:23

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, s’est rendue discrètement à Tunis jeudi 31 juillet 2025. Selon l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, cette visite express s’inscrit dans une dynamique de consultations européennes en amont de décisions cruciales sur la migration et la Palestine.

Invitée surprise du jeudi 31 juillet à Tunis, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, aurait porté des messages européens sensibles.

Meloni, intermédiaire européen

D’après Ahmed Ounaies, ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, cette visite « semble inopinée, mais a été planifiée dans le cadre de consultations diplomatiques non annoncées ».

Interviewé sur Jawhara FM vendredi 1er août, il a expliqué que Rome agit ici comme un intermédiaire européen, notamment sur les dossiers migratoires et la reconnaissance d’un État palestinien.

Le rôle clé de la Tunisie

Pour Ahmed Ounaies, cette démarche est stratégique : « L’Europe veut réguler légalement le flux de main-d’œuvre nord-africaine. Il y a un besoin urgent de travailleurs, et une volonté de les former en Italie avant de les intégrer au marché européen ». La Tunisie jouerait donc un rôle clé dans ce dispositif.

Concernant la Palestine, il affirme : « Les développements actuels sont graves. L’Europe a chargé Giorgia Meloni de consulter, d’adoucir les positions et de désamorcer les tensions. La reconnaissance de l’État de Palestine serait une réponse politique majeure face à l’opération israélienne à Gaza. »

Cette visite intervient alors que plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et le Portugal, envisagent de reconnaître l’État palestinien à l’ONU en septembre. Dans le même temps, la pression migratoire et les besoins démographiques des pays du Sud de l’Europe poussent à une nouvelle stratégie de coopération avec l’Afrique du Nord, centrée sur la main-d’œuvre légale et formée.

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Tunisie-Italie : migration, énergie, agriculture… les axes clés de la visite de Meloni

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni s’est rendue ce jeudi 31 juillet 2025 à Tunis, où elle a été reçue par le président Kaïs Saïed.

Selon un communiqué officiel de la présidence du Conseil italien, cette mission s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations tuniso-italiennes, avec un accent particulier sur la mise en œuvre du Plan Mattei pour l’Afrique, les enjeux migratoires et la coopération énergétique.

Coopération au développement : eau, agriculture et formation au cœur des échanges

La rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement des projets conjoints lancés dans le sillage de la déclaration de coopération signée en janvier dernier. Un accent particulier a été mis sur le projet TANIT, qui vise à réutiliser les eaux usées dans l’agriculture, ainsi que sur la création prochaine d’un centre régional de formation agricole.

Ces initiatives témoignent de la volonté commune d’inscrire la coopération dans une approche durable et inclusive, notamment dans les secteurs sensibles de l’eau et de la sécurité alimentaire.

Migration : convergence sur la lutte contre les réseaux de traite

Meloni et Saïed ont également abordé la question migratoire, réaffirmant leur engagement à lutter contre les réseaux criminels de traite des êtres humains, tout en encourageant les voies légales de migration, en lien avec le Processus de Rome.

Cette convergence de vues conforte le rôle de la Tunisie comme partenaire clé dans la gestion des flux migratoires en Méditerranée centrale.

Énergie : Elmed, pilier stratégique du lien Afrique-Europe

La coopération énergétique a été un autre axe majeur des discussions. La Première ministre italienne a souligné l’importance stratégique du projet ELMED, une ligne électrique devant relier la Tunisie à l’Italie, et par extension à l’Europe.

Rome voit en Tunis un hub régional pour l’énergie renouvelable, en capacité d’acheminer l’énergie verte produite en Afrique vers le marché européen. Le projet mobilise également des investissements privés italiens dans les infrastructures tunisiennes.

Retour sur la visite d’avril 2024

La précédente visite de Giorgia Meloni à Tunis remonte à avril 2024, accompagnée de trois membres de son gouvernement : le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi, la ministre des Universités Anna Maria Bernini, et le vice-ministre des Affaires étrangères Edmondo Cirielli.

À l’issue de son entretien avec le président Saïed, Meloni avait réaffirmé que la Tunisie constitue l’une des « principales priorités stratégiques » de l’Italie. Trois accords avaient alors été signés dans le cadre du Plan Mattei :

  • Un appui budgétaire direct de 50 millions d’euros pour la transition énergétique ;
  • Une ligne de crédit de 55 millions d’euros pour soutenir les PME tunisiennes ;
  • Un protocole d’accord universitaire entre les ministères de la Recherche des deux pays.

A lire aussi: Giorgia Meloni promet 105 millions d’euros à la Tunisie

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Giorgia Meloni aujourd’hui en Tunisie

31. Juli 2025 um 09:44

La Présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, effectue ce jeudi 31 juillet 2025 une visite de travail en Tunisie, a annoncé la présidence de la République tunisienne, annonce la présidence de la République.

Cette visite, bien que brève, s’inscrit dans la continuité d’un dialogue régulier et stratégique entre Tunis et Rome, deux partenaires liés par des enjeux communs : migration, énergie, coopération économique et stabilité en Méditerranée.

Elle intervient quelques mois après les déplacements successifs de hauts responsables italiens en Tunisie, dont celui de Giorgia Meloni elle-même en juin 2023 dans le cadre du « Processus de Matignon » pour la stabilité régionale.

Cette visite intervient aussi dans le cadre du Plan Mattei qui est une initiative du gouvernement italien, dirigée par Giorgia Meloni, visant à redéfinir et renforcer la présence et l’influence de l’Italie en Afrique. Il tire son nom d’Enrico Mattei, fondateur d’Eni, et se concentre sur un partenariat renouvelé avec les pays africains, en particulier dans les domaines de l’énergie, de l’éducation, de l’agriculture, de la santé et de l’eau.

La cheffe du gouvernement italien s’était alors engagée, aux côtés de la Commission européenne, pour soutenir un accord de coopération global avec Tunis, notamment sur le volet migratoire et le soutien économique à court terme. La Tunisie avait, de son côté, salué « une approche respectueuse » et « non conditionnée » de l’Italie, contrastant avec certaines réticences d’autres partenaires européens.

Cette nouvelle visite intervient dans un contexte où les flux migratoires en provenance des côtes tunisiennes vers l’Italie restent un sujet de tension, et où Rome cherche à renforcer une stratégie de prévention par le développement économique et le soutien institutionnel à ses partenaires sud-méditerranéens.

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