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Heute — 24. Dezember 2025Haupt-Feeds

Tunisie : l’ARP renforce les capacités des parlementaires sur la convention africaine contre la violence faite aux femmes

24. Dezember 2025 um 15:46

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a tenu, mardi 23 décembre à Tunis, un atelier consacré à la Convention de l’Union africaine sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, dans le but de renforcer les capacités des parlementaires sur ce traité pionnier.

Organisé par la Direction de la coopération internationale de l’ARP avec le soutien d’ONU Femmes, cet atelier a permis une analyse approfondie des dispositions de la convention, premier instrument juridique africain entièrement dédié à l’éradication de toutes les formes de violence fondée sur le genre. Les débats ont notamment porté sur les trois axes fondamentaux du texte : la prévention, la protection des victimes et la mise en œuvre de politiques publiques adaptées.

Les participants ont également examiné les obligations des États membres, insistant sur la nécessité d’harmoniser les législations nationales avec les normes régionales et internationales. Ils ont souligné l’importance de prendre en compte des problématiques émergentes, telles que la violence numérique et la violence liée au milieu professionnel.

L’ARP a rappelé, via ses réseaux sociaux, le rôle déterminant joué par la Tunisie dans l’élaboration de cette convention, notamment à travers la présidence tunisienne du Comité technique et des réunions d’experts au sein de l’Union africaine. Les intervenants ont par ailleurs mis en lumière la mission centrale de l’ARP dans le processus de ratification du texte ainsi que dans son suivi législatif.

Cet atelier réaffirme l’engagement de l’institution parlementaire tunisienne à œuvrer pour l’éradication de la violence fondée sur le genre, tout en renforçant la coopération avec les partenaires internationaux et régionaux, et en consolidant la place de la Tunisie dans les efforts africains et mondiaux visant à protéger les droits fondamentaux des femmes et des filles.

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Mobilité électrique : une borne de recharge 22 kW inaugurée à l’ISGI de Sfax dans le cadre d’un programme pilote

24. Dezember 2025 um 15:12

Le premier établissement universitaire public tunisien, l’Institut supérieur de gestion industrielle de Sfax, a installé une borne de recharge de 22 kW pour véhicules électriques, alimentée par une unité de production d’énergie solaire.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote supervisé par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), qui vise à installer 60 bornes dans les différentes régions du pays. Elle renforce l’ancrage de l’établissement dans une logique de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Cette initiative, estime l’ANME sur sa page Facebook, marque une avancée significative dans la promotion de la mobilité propre au sein des campus universitaires et illustre l’engagement croissant des institutions publiques en faveur de la transition énergétique.

Le programme pilote, qui implique plusieurs municipalités et institutions publiques, a pour objectif d’établir un réseau national de recharge capable de soutenir l’adoption croissante des véhicules électriques en Tunisie. Les travaux se poursuivent pour installer les bornes restantes, en cohérence avec la stratégie nationale en faveur d’une économie verte et d’une mobilité durable.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 24 décembre 2025

24. Dezember 2025 um 13:46

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.883 2.934
Euro EUR 1 3.389 3.461
Yen Japonais JPY 1000 18.312 19.002
Livre Sterling GBP 13 3.854 3.999
Franc Suisse CHF 10 36.059 37.608

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Crise au sein de l’UGTT : le secrétaire général démissionne sur fond de désaccord sur la date du congrès

24. Dezember 2025 um 10:50

Un vif différend a eu lieu, il y’a une semaine, autour d’une suggestion visant à reporter le congrès électif de l’Union Générale Tunisienne du Travail à 2027. Cette démarche a été défendue par neuf membres du bureau exécutif, tandis que le secrétaire général a insisté pour que le congrès se tienne à la date prévue (fixée pour mars 2026).

Face à la persistance des membres précités dans leur position, contraire aux orientations de la majorité des syndicalistes, le secrétaire général a quitté la réunion. Depuis, il suit les évolutions depuis le siège de l’Union maghrébine, sans regagner son bureau, jusqu’à ce qu’il dépose officiellement sa démission auprès du bureau d’ordre.

Cette démission demeure toutefois en suspens, en attendant son passage par les procédures structurelles prévues par le règlement intérieur, à savoir sa présentation devant la commission de discipline et son examen par le bureau exécutif ou le conseil administratif.

Source syndicale 

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ESET Research analyse une faille critique qui s’appuie sur des images

24. Dezember 2025 um 10:19
  • La CVE-2025-50165 est une vulnérabilité qui affecte le mécanisme d’encodage et de compression des images JPG, sans effet sur leur décodage.
  • ESET Research fournit une analyse technique détaillée de la faille, incluant une méthode de reproduction du crash à partir d’images JPG en 12 ou 16 bits, ainsi qu’une étude du correctif initial.
  • Selon ESET, le risque d’exploitation à grande échelle de cette vulnérabilité demeure faible.

Les chercheurs d’ESET ont analysé la CVE202550165, une vulnérabilité critique affectant Windows et susceptible, en théorie, de permettre l’exécution de code à distance via l’ouverture d’un fichier JPG spécialement forgé. Un format d’image parmi les plus courants. L’analyse approfondie menée par ESET a permis d’identifier précisément le code en cause et de reproduire le crash. Néanmoins, les chercheurs estiment que le scénario d’exploitation réel est nettement plus complexe qu’il n’y paraît. La vulnérabilité a été initialement signalée par Zscaler ThreatLabz et corrigée par Microsoft dans sa mise à jour de sécurité d’août.

« WindowsCodecs.dll se retrouve en erreur lorsqu’une image JPG, encodée avec une précision de 12 ou 16 bits, est soumise au processus d’encodage. Bien que Microsoft ait classé cette vulnérabilité comme critique, notre analyse détaillée montre qu’une exploitation à grande échelle est très peu probable », explique Romain Dumont, chercheur chez ESET qui a étudié la faille. « Le simple fait d’ouvrir, et donc de décoder ou d’afficher, une image malveillante ne suffit pas à déclencher la vulnérabilité. En revanche, la fonction vulnérable jpeg_finish_compress peut être appelée lors de l’enregistrement de l’image ou lorsque certaines applications hôtes, comme Microsoft Photos, génèrent des vignettes », précise-t-il.

La CVE202550165 provient d’un défaut dans le processus d’encodage et de compression des images JPG, et non dans leur décodage. ESET Research propose à la fois une méthode interne pour reproduire le crash à partir d’une image JPG en 12 ou 16 bits, ainsi qu’une analyse du correctif initial publié par Microsoft. L’enquête révèle également que le composant vulnérable repose sur la bibliothèque open source libjpeg-turbo, dans laquelle des failles similaires avaient déjà été identifiées et corrigées en décembre 2024.

Bien que le format JPG soit ancien, omniprésent et largement utilisé dans les tests automatisés, certaines implémentations de codecs peuvent encore révéler des failles. Cette recherche menée par ESET autour de la CVE202550165 rappelle l’importance de maintenir à jour les bibliothèques tierces intégrées aux applications. Comme WindowsCodecs.dll est une bibliothèque partagée, une application hôte devient vulnérable dès lors qu’elle autorise l’encodage ou le réencodage d’images JPG, et ce uniquement si un attaquant dispose d’un contrôle suffisant sur l’environnement d’exécution (fuite d’adresses, etc.).

Pour l’analyse complète et approfondie de la CVE202550165, consultez l’article d’ESET Research,

« Revisiting CVE-2025-50165 : A critical fail in Windows Imaging Component » sur WeLiveSecurity.com.

À propos d’ESET

ESET® entreprise européenne de cybersécurité reconnue mondialement, se positionne comme un acteur majeur dans la protection numérique grâce à une approche technologique innovante et complète. Fondée en Europe et disposant de bureaux internationaux, ESET combine la puissance de l’intelligence artificielle et l’expertise humaine pour développer des solutions de sécurité avancées, capables de prévenir et contrer efficacement les cybermenaces émergentes, connues et inconnues. Ses technologies, entièrement conçues dans l’UE, couvrent la protection des terminaux, du cloud et des systèmes mobiles, et se distinguent par leur robustesse, leur efficacité et leur facilité d’utilisation, offrant ainsi une défense en temps réel 24/7 aux entreprises, infrastructures critiques et utilisateurs individuels. Grâce à ses centres de recherche et développement et son réseau mondial de partenaires, ESET propose des solutions de cybersécurité intégrant un chiffrement ultra-sécurisé, une authentification multifactorielle et des renseignements approfondis sur les menaces, s’adaptant constamment à l’évolution rapide du paysage numérique.   

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Gestern — 23. Dezember 2025Haupt-Feeds

Brïve : Yasmina Reza adaptée au théâtre tunisien par Ghassen Hafisa à El Teatro

23. Dezember 2025 um 17:23

“Brïve”, tel est le titre de la pièce de théâtre adaptée et mise en scène par Ghassen Hafsia, puisée des “Trois versions de la vie” de Yasmina Reza, que le public pourra découvrir du 25 au 27 décembre 2025 à l’espace El Teatro à la capitale.

Les interprètes principaux de cette représentation théâtrale sont Ghassen Hafsia, Abdelkrim Bennani, Leila Youssfi, Mehdi El Kamel et Yosr Galaï pour une scénographie de Walid Hassir et Leila Youssfi.

Le public pourra voir cette adaptation à travers “une soirée tranquille chez Hanan et son mari Ramzi, immunologue de renom, mais totalement dépourvu d’immunité face aux cris incessants de leur petit garçon, farouchement opposé à l’idée de dormir…

“Au milieu d’un débat animé sur la meilleure façon d’imposer l’autorité parentale, la sonnette retentit : surprise ! Voilà Hichem, collègue de Ramzi, et son épouse Amira, deux invités charmants… avec un léger décalage temporel : ils sont venus dîner en toute convivialité… mais un jour d’avance !”.

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Huawei s’associe à VIPKID pour renforcer l’éducation numérique en Arabie saoudite

22. Dezember 2025 um 23:31

Riyad, Arabie Saoudite – 22 décembre 2025 – Huawei a annoncé aujourd’hui un partenariat stratégique avec VIPKID, plateforme mondiale d’éducation en ligne, visant à enrichir l’expérience d’apprentissage numérique des élèves en Arabie saoudite. L’alliance combinera l’écosystème d’appareils intelligents de Huawei avec les ressources pédagogiques de haute qualité de VIPKID, pour créer un environnement éducatif plus intelligent et personnalisé pour les jeunes apprenants du royaume.

Un soutien aux objectifs de la Vision 2030
Cette collaboration s’inscrit dans l’engagement de Huawei à soutenir les ambitions de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, en dotant la prochaine génération de compétences linguistiques renforcées, d’une ouverture internationale et de capacités numériques compétitives à l’échelle mondiale. Grâce à l’intégration de la technologie et de l’éducation, Huawei et VIPKID visent à améliorer les résultats d’apprentissage et à favoriser le développement de talents préparés pour un futur numérique avancé. Les deux partenaires prévoient également de développer des offres de produits et services spécifiquement adaptées aux clients de Huawei et VIPKID.

Des déclarations des dirigeants
William Hu, directeur exécutif des opérations et du développement de l’écosystème chez Huawei Consumer Business Group pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a déclaré : « Ce partenariat constitue une étape clé dans la mission de Huawei de soutenir le développement des talents en Arabie saoudite grâce à des technologies innovantes accessibles à tous. En associant l’écosystème intelligent de Huawei au contenu éducatif fiable de VIPKID, nous souhaitons offrir une expérience d’apprentissage plus riche et personnalisée, préparant les enfants à acquérir des compétences mondiales et à réussir dans le futur. »

David Wu, président des opérations mondiales de VIPKID, a ajouté : « Nous sommes fiers de collaborer avec Huawei pour offrir des opportunités d’apprentissage innovantes et personnalisées aux étudiants saoudiens. Ce partenariat reflète notre conviction commune dans le pouvoir de la technologie pour transformer l’éducation et soutenir la prochaine génération d’apprenants à pensée globale. Nous sommes impatients de créer ensemble des expériences éducatives numériques ayant un impact tangible pour les enfants à travers le royaume. »

Vers un apprentissage numérique de pointe
Huawei et VIPKID ambitionnent, à travers cette coopération, de fusionner technologie intelligente et enseignement en ligne de niveau mondial, afin de soutenir le développement de l’apprentissage numérique en Arabie saoudite et de contribuer à former une jeunesse plus innovante et compétitive sur le plan international.

À propos de Huawei Consumer Business Group
Huawei Consumer Business Group est un leader mondial dans le domaine des appareils intelligents, offrant une gamme complète de produits incluant smartphones, wearables, tablettes, ordinateurs personnels, appareils audio et services cloud. Basée sur une stratégie d’intelligence artificielle intégrale, Huawei s’engage à fournir les technologies les plus avancées pour enrichir la vie numérique des consommateurs et soutenir les ambitions de transformation numérique nationale.

À propos de VIPKID
VIPKID est une plateforme mondiale d’éducation en ligne, dédiée à fournir des expériences d’apprentissage interactives et de haute qualité aux étudiants du monde entier. Grâce à son modèle innovant, VIPKID met en relation les apprenants avec des enseignants certifiés et propose un contenu éducatif engageant visant à renforcer les compétences linguistiques, la conscience globale et la réussite académique. Présente dans plusieurs pays et au service de millions d’élèves, VIPKID continue de redéfinir l’avenir de l’éducation en ligne grâce à des solutions personnalisées et soutenues par la technologie.

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Bourse de Tunis : le TUNINDEX ouvre la semaine en légère hausse, BIAT en tête des échanges

22. Dezember 2025 um 17:31

Le marché boursier a entamé, lundi, la semaine sur une note d’optimisme. L’indice de référence a progressé de 0,1 %, à 13265 points, dans un modeste volume de 5,6 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs. Notons qu’aucune transaction de bloc n’a été réalisée sur la séance.

Le titre STAR s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la compagnie d’assurance n°1 en Tunisie s’est bonifiée de 4,5 % à 58,450 D, dans un maigre volume de 9 mille dinars.

Le titre ATB a affiché un beau parcours sur la séance. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a signé une avancée de 2,8 % à 3,700 D, dans un flux relativement soutenu de 937 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Sans faire l’objet de transactions, l’action du promoteur immobilier adossé au groupe SIMPAR a lâché –4,3 % à 3,150 D.

Le titre OFFICEPLAST n’a pas fait bonne figure sur le marché. L’action du spécialiste des fournitures bureautiques et scolaires a abandonné –3,7 % à 1,840 D. La valeur a amassé des échanges réduits de 43 mille dinars sur la séance.

BIAT a été la valeur la plus convoitée par les investisseurs sur la séance. L’action de la banque s’est appréciée de 1,4 % à 107,490 D, en alimentant le marché avec des capitaux bien garnis de 1,9 MD.

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Tunisie : la “Journée de la diplomatie pour l’huile d’olive” pour booster les exportations et les labels nationaux

22. Dezember 2025 um 17:03

Le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti, a appelé, lundi, au siège de l’Académie diplomatique internationale à Tunis, les ambassadeurs ainsi que les représentants des missions diplomatiques et des organisations régionales et internationales accrédités en Tunisie, à soutenir les efforts nationaux visant à promouvoir l‘huile d’olive tunisienne, dans le cadre d’un partenariat fructueux.

Dans un mot prononcé à l’occasion de la Journée de la diplomatie pour l’huile d’olive tunisienne, le ministre a souligné que les représentations diplomatiques de la Tunisie à l’étranger sont mobilisées dans le but de mieux faire connaître l’huile d’olive tunisienne, de consolider sa présence sur les marchés traditionnels et de faciliter son accès à de nouveaux marchés.

Dans ce contexte, Nafti a mis en avant le rôle de la communauté tunisienne à l’étranger, considérée comme un véritable vecteur de soutien et de promotion des labels tunisiens de l’huile d’olive, hors des frontières.

Le ministre a dit espérer que la “Journée de la diplomatie pour l’huile d’olive”, organisée pour la première fois cette année au sein de l’Académie, devienne un rendez-vous annuel célébrant ce produit dans toutes ses dimensions, en tant que pilier de l’identité tunisienne et symbole de la conjugaison des efforts nationaux.

Exportée vers plus de 60 pays, l’huile d’olive tunisienne continue de rafler les médailles d’or dans les prestigieuses compétitions internationales, s’est-il félicité.

Mohamed Ali Nafti a indiqué que la Tunisie occupe aujourd’hui les premières places mondiales en nombre d’oliviers, avec plus de 100 millions d’arbres répartis sur près de deux millions d’hectares. Elle figure également parmi les premiers producteurs mondiaux en termes de volumes et de qualité.

Il a ajouté que la Tunisie, qui a offert à l’humanité la première encyclopédie agricole rédigée par Magon le Carthaginois, preuve de l’excellence des Tunisiens depuis l’Antiquité dans l’agriculture et ses sciences, a également donné le nom de « Zitouna » à sa grande mosquée, à son minaret scientifique et culturel, symbole de modération.

La Journée de la diplomatie pour l’huile d’olive tunisienne, a comporté des interventions de chercheurs et d’universitaires spécialisés dans les domaines agricole et culturel, notamment autour de l’olivier. La manifestation a également été marquée par une exposition de peintures en lien avec l’olivier.

La manifestation a par ailleurs inclus des expositions miniatures dans la cour de l’Académie, consacrées à l’artisanat lié à l’olivier et à ses dérivés, ainsi qu’une exposition d’entreprises tunisiennes exportatrices d’huile d’olive, primées au niveau national et international.

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PRCA : plus de 50 millions de dinars pour la réhabilitation des centres anciens à partir de 2026

22. Dezember 2025 um 16:48

Les travaux programmés dans le cadre du Programme de Régénération des Centres Anciens (PRCA) dans sept municipalités (Sousse, Médenine, Monastir, Radès, Kélibia, Ras jebel et Ousja), devront être lancés au cours du deuxième et du troisième trimestre 2026, a annoncé le ministre de l’Equipement et de l’habitat, Slah Zouari.

Intervenant au cours d’une rencontre nationale sur la Régénération des Centres Anciens organisée, lundi à Tunis, le ministre a fait savoir que les travaux en question s’étaleront sur une période d’environ 18 mois.

Ces municipalités ont atteint un stade avancé au niveau des études techniques et seront en mesure de lancer les travaux, et ce, à l’issue des phases de finalisation de ces études, d’élaboration des cahiers des charges, de lancement des appels d’offres et de sélection des entreprises, a-t-il expliqué.

Il convient de noter que le PRCA, doté d’un budget de 15 millions d’euros (plus de 50 millions de dinars), est cofinancé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le programme vise à améliorer les conditions de vie des habitants, l’intégration socio-économique des centres anciens, la valorisation de leurs spécificités et le renforcement de leur attrait culturel et touristique à travers une approche globale qui tient compte non seulement du volet urbain et architectural mais aussi des aspects socioéconomiques et institutionnels, a rappelé le directeur général de l’habitat, Néjib Snoussi.

Et de préciser que le PRCA porte sur cinq composantes; à savoir la réhabilitation des infrastructures de base, l’amélioration des espaces publics, la valorisation du patrimoine culturel, la rénovation et la réutilisation de bâtiments historiques, la promotion et la revitalisation des activités économiques, touristiques et artisanales et l’amélioration du logement.

Il a, par ailleurs, rappelé que les dix municipalités bénéficiaires du PRCA ont été sélectionnées à travers un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) organisé en deux phases, faisant savoir que 53 communes ont participé avec 55 dossiers. Il s’agit des municipalités de Sousse, Nefta, Kairouan, Nabeul, Monastir, Radès, Médenine, Kélibia, Ras Jebel et Aousja.

Les études techniques ont été lancées dans les municipalités de Sousse, Médenine, Monastir, Radès, Kélibia, Ras jebel et Ousja, a souligné le responsable, ajoutant que les préparatifs sont actuellement en cours pour lancer les études techniques des municipalités de Nefta, Kairouan et Nabeul.

Pour le ministre de l’équipement, cet important nombre de municipalités (53 municipalités avec 55 dossiers) qui ont participé à l’Appel à Manifestation d’Intérêt constitue un indicateur fort de la prise de conscience croissante quant à l’importance stratégique de ce type d’interventions.

La régénération des centres anciens s’impose comme une priorité nationale, a-t-il encore souligné. Et d’ajouter que cette régénération repose sur une approche globale visant la valorisation du patrimoine matériel et immatériel, la préservation du tissu social, le renforcement des infrastructures, l’amélioration des conditions d’habitation, ainsi que la création d’une dynamique économique et culturelle durable, à même d’assurer la pérennité de ces espaces et leur pleine intégration dans leur environnement urbain.

Le ministre a, dans ce cadre, souligné que les mutations sociales et économiques enregistrées, au cours des dernières décennies, ont contribué à l’affaiblissement du rôle de plusieurs centres anciens, à la dégradation de certaines composantes de leur tissu urbain, à la complexité des situations foncières et au recul de certaines activités traditionnelles.

Il fait savoir dans ce sens que les études techniques et architecturales ont notamment porté sur les relevés architecturaux, le diagnostic et l’évaluation des réseaux d’infrastructure, ainsi que sur l’élaboration de propositions d’intervention conformes aux exigences de préservation du patrimoine, aux normes urbanistiques en vigueur et aux traditions locales.

La conception et la mise en œuvre des opérations du PRCA, a-t-il expliqué, reposent sur une approche participative et une méthodologie progressive, associant l’ensemble des acteurs et des bénéficiaires.

Cette démarche a impliqué les habitants, les usagers de ces centres, la société civile et les associations, tout en assurant la coordination avec les différents intervenants publics et établissements concernés par le programme, a-t-il avancé.

À l’horizon 2028, les habitants et les usagers des centres urbains anciens pourront constater les retombées concrètes de ces interventions, à travers une amélioration notable de la qualité de vie, une relance de l’activité économique et culturelle et le rétablissement de la dynamique urbaine et sociale de ces espaces, appelés à redevenir des pôles vivants et attractifs, a conclu Zouari.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 22 décembre 2025

22. Dezember 2025 um 12:57

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.899 2.950
Euro EUR 1 3.388 3.460
Yen Japonais JPY 1000 18.228 18.915
Livre Sterling GBP 13 3.848 3.993
Franc Suisse CHF 10 35.917 37.460

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Ooredoo Tunisie célèbre la CAN avec son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT »

22. Dezember 2025 um 11:41

À l’occasion de la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, Ooredoo Tunisie donne rendez-vous aux passionnés de football pour vivre pleinement cet événement continental majeur à travers son Fan Zone Festival « DAR EL FOOT », à La Plaza -La Marsa.

Pensé comme un véritable lieu de vie, de fête et de partage, « DAR EL FOOT » accompagnera les supporters tout au long de la CAN en proposant une expérience immersive qui va bien au-delà de la simple retransmission des matchs. À chaque rencontre, l’espace se transformera en un point de ralliement incontournable pour vibrer au rythme de la compétition et soutenir la sélection nationale dans une ambiance conviviale et festive.

Une CAN à vivre intensément, match après match

Tout au long de la phase de groupes et des étapes clés de la Coupe d’Afrique des Nations, Ooredoo promet une programmation riche en animations, surprises et temps forts, permettant au public de ressentir la ferveur des grands rendez-vous africains. Jeux interactifs, quiz football, challenges ludiques, expériences digitales, gaming zones, photobooth 360°, animations pour enfants et familles, ainsi que de nombreux cadeaux viendront rythmer les soirées de match.

Un espace partenaires permettra également aux visiteurs de découvrir des offres exclusives et des expériences inédites réservées aux fans présents dans la Fan Zone.

Un temps fort attendu : le match du 23 décembre

Parmi les rencontres les plus attendues de cette phase de groupes figure le match opposant la Tunisie à l’Ouganda, prévu le mardi 23 décembre à 21h, un rendez-vous clé que Ooredoo souhaite transformer en véritable soirée événement.

Pour cette date, des animations spéciales et des surprises exclusives sont prévues afin d’offrir aux supporters une expérience encore plus intense et mémorable.

Une organisation fluide et un accès gratuit sur inscription

Soucieuse d’offrir une expérience optimale à tous les visiteurs et d’assurer une organisation fluide, Ooredoo propose un accès gratuit au Fan Zone Festival « DAR EL FOOT » sur inscription, avec réservation préalable des places.

Les supporters sont invités à s’inscrire via le lien suivant : https://ijaapp.com/link/dMLgQ

À travers cette initiative, Ooredoo Tunisie réaffirme son engagement à accompagner les grands moments de passion collective, à renforcer sa proximité avec ses clients et à faire de la Coupe d’Afrique des Nations une fête populaire, fédératrice et inoubliable.

Avec « DAR EL FOOT », la CAN ne se regarde pas seulement… elle se vit.

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La Banque de Tunisie distinguée par Euromoney : “Best Transaction Bank Award 2025” Tunis – le 22 dé

22. Dezember 2025 um 11:01

Tunis – le 22 décembre 2025 – La Banque de Tunisie a été honorée par le prestigieux magazine financier international Euromoney, en remportant le “ Tunisia’s Best Transaction Bank Award 2025”, une distinction majeure qui consacre l’excellence de ses performances en matière de transactions financières et de services bancaires spécialisés.

Décerné par Euromoney, référence mondiale dans l’analyse et l’évaluation du secteur financier, ce prix récompense les institutions qui se distinguent par leur expertise technique, leur capacité d’innovation, la qualité de leur exécution ainsi que leur contribution au développement des marchés financiers et du commerce international.

Cette reconnaissance vient saluer l’engagement constant de la Banque de Tunisie en faveur de l’excellence opérationnelle, de la fiabilité des transactions et de l’accompagnement sur mesure de sa clientèle, tant au niveau national qu’international. Elle reflète également la montée en compétence de ses équipes, la pertinence de ses solutions financières et son alignement avec les meilleures pratiques internationales.

À travers cette distinction, Euromoney souligne notamment la capacité de la Banque de Tunisie à structurer et exécuter des opérations complexes, à sécuriser les flux financiers et à soutenir efficacement les acteurs économiques dans leurs projets de développement et d’expansion.

Pour la Banque de Tunisie, ce prix constitue une reconnaissance de la stratégie menée ces dernières années, axée sur l’innovation, la proximité, la qualité de services, la conformité réglementaire et le renforcement des partenariats internationaux.

Cette distinction conforte la position de la Banque de Tunisie comme un acteur bancaire de premier plan et renforce sa visibilité sur la scène financière internationale, tout en réaffirmant sa volonté de continuer à offrir des services à forte valeur ajoutée à ses clients et partenaires.

Site web : BT

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LA TUNISIE QUI GAGNE | Compétences tunisiennes : Amine Hafsi Jeddi, le stratège du changement

21. Dezember 2025 um 09:05

Consultant senior et stratège en gestion du changement, Amine Hafsi Jeddi s’est spécialisé dans la transformation organisationnelle et digitale après plus de onze ans d’expérience entre le Canada, la Tunisie et le Moyen-Orient. Formé à l’HEC Carthage, puis à Montréal et dans des institutions prestigieuses comme Harvard Business School et le MIT, il a développé une expertise reconnue en gestion de projet, agilité et conduite du changement.

 Entre la création d’une culture organisationnelle et l’adoption de nouvelles pratiques, Amine Hafsi Jeddi défend une approche où l’accompagnement, la communication et l’espoir sont les clés de la réussite. Il revient sur les défis de la digitalisation des services publics. Pour lui, la sécurité ne dépend pas uniquement des outils technologiques, mais aussi du comportement des citoyens et de la stratégie de communication des institutions.

Il insiste sur la nécessité de donner du sens et de la cohérence à la technologie en Tunisie. Pour lui, la transformation numérique et organisationnelle ne peut réussir sans conviction, leadership positif et une approche humaine capable de vaincre les résistances.

L’empathie comme compétence essentielle

Aujourd’hui, Amine affirme que la qualité la plus déterminante dans son domaine est l’empathie. Derrière les discours sur la transformation technologique, explique-t-il, le véritable enjeu reste l’humain.

La technologie existe déjà, mais c’est la manière dont les individus adoptent et vivent le changement qui conditionne la réussite des projets. Ce qu’il a retenu de ses formations internationales est clair : on ne peut pas changer l’être humain, mais on peut rendre le changement humain.

Une vision centrée sur l’humain

Dans ses interventions auprès de grands ministères et organismes publics au Canada, Hafsi insiste sur l’importance d’une communication transparente et à impact. Pour lui, la transformation numérique ne se réduit pas à l’implantation d’outils : elle doit être accompagnée d’une écoute active et d’une orientation résolument humaine. Sans adoption par les citoyens et les employés, aucune digitalisation ne peut réussir.

Gouvernance et éthique

Amine rappelle enfin que tout projet de transformation doit s’appuyer sur un cadre de gouvernance et d’éthique solide. L’exemple d’un projet de gestion électronique des données mené pour un organisme gouvernemental canadien illustre cette exigence : avec 37 000 employés concernés, la protection des données sensibles et la sensibilisation des utilisateurs étaient des conditions indispensables à la réussite.

A.B.A

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LA TUNISIE QUI GAGNE | Amine Hafsi Jeddi : Leadership et changement organisationnel, retours d’expérience

20. Dezember 2025 um 09:20

Formé entre Carthage, Montréal et Harvard, Amine Hafsi Jeddi a construit un parcours académique riche et international. Son orientation professionnelle s’est progressivement affirmée autour des enjeux de transformation organisationnelle et technologique. Pour lui, la dimension humaine dans la conduite du changement est plus qu’importante.

Entretien avec une jeune compétence pleine de promesses :

Comment sécuriser le processus des formalités administratives par le digital ? Est-ce suffisant ?

Le problème n’est pas uniquement technique. Un simple citoyen ne peut pas investir dans des antivirus sophistiqués. Ce qui compte, c’est le comportement. Si on sensibilise les citoyens, il y a un minimum à faire. Par exemple, la double authentification : pour une transaction, il faut un code reçu sur le téléphone et un autre par e-mail. Si ce n’est pas toi qui fais l’opération, tu reçois une alerte. Cela réduit les attaques. Mais ce n’est pas au citoyen de s’auto-sensibiliser. C’est à nous de transmettre cet apprentissage, à travers des canaux de communication efficaces et une stratégie claire.

Vous avez structuré la pratique de gestion du changement chez Idexia. Quelle leçon majeure retenez-vous de cette expérience ?

Quand j’ai commencé, il n’y avait pas de pratiques de gestion du changement. Idexia vendait des produits Microsoft, mais sans accompagnement. J’ai identifié un besoin clair : il ne suffit pas d’installer la technologie, il faut accompagner les utilisateurs, transformer leurs comportements et leurs façons de travailler.

« La technologie seule ne suffit pas. Sans adoption et sans comportement adapté, le changement reste incomplet. »

Quel projet illustre le mieux la complexité d’un changement réussi ?

Je citerai un projet mené avec une municipalité canadienne. Il s’agissait de moderniser une plateforme gouvernementale pour les citoyens, mais elle concernait aussi plusieurs niveaux d’administration. La complexité venait de la multiplicité des parties prenantes. Nous avons travaillé en mode agile, expérimenté des solutions sur mesure, corrigé nos erreurs.

Résultat : une plateforme sécurisée où les citoyens obtiennent des documents en quelques secondes. La confiance et la transparence sont essentielles : les citoyens veulent des retombées positives, pas des complications.

Quelles différences majeures observez vous entre le Canada, la Tunisie et le Moyen-Orient dans leur approche de la transformation digitale ?

Dans les pays développés, les projets s’inscrivent dans des visions stratégiques claires, comme “Vision 2025” ou “Plan 2030”. En Tunisie, je constate un manque de stratégie globale, même si des initiatives existent. J’ai été impressionné récemment par la prise de rendez-vous en ligne pour la visite technique des véhicules : un projet simple, mais efficace.

Ce type de “quick wins” est essentiel. Ils instaurent la confiance et préparent les citoyens à des changements plus ambitieux. Mais il faut une vision stratégique, un plan d’action et une orientation claire pour les dix prochaines années.

« Installer un outil sans accompagner les utilisateurs réduit fortement les bénéfices attendus. »

Est-ce que la difficulté, dans l’industrie, vient de la pression que les employés croient subir ? Est-ce lié à la dimension comportementale que vous mettez en avant ?

Oui, la difficulté est de faire en sorte que les employés adhèrent à l’idée, s’intègrent dans une dynamique de croissance et comprennent que cela peut être bénéfique pour eux.

Il existe un paradoxe : des organisations très modernes mais un niveau social décalé, et c’est là que naît le chaos. Beaucoup de personnes ne sont pas habituées à certaines valeurs de travail.

Avec Silver Polymer, nous avons instauré une nouvelle culture organisationnelle, et cela a eu un impact positif. Les gens adhèrent lorsqu’on les accompagne, qu’on communique et qu’on leur montre le sens de ce qu’ils font.

Silver Polymer est une entreprise tunisienne. En quoi cette expérience est-elle particulière pour vous ?

C’est une fierté tunisienne pour moi et ma famille. Cela n’a rien à voir avec mon domaine d’expertise initial, mais c’est un atout : cela m’a permis de voir comment la théorie et les idées s’appliquent dans une réalité industrielle tunisienne.

Chaque organisation et chaque pays ont leurs croyances et leurs valeurs. Ici, il s’agit de changer le paradigme, et la transformation numérique est justement un changement de paradigme.

Sur le plan pratique, comment conduisez vous le changement ?

La conduite du changement ne se limite pas à la digitalisation. Elle existe dans plusieurs secteurs et industries. Je suis outillé avec mes Framework et mes certifications, notamment Harvard.

J’applique la méthodologie ADKAR : sensibilisation, désir, connaissances, aptitude et renforcement. On ne termine pas un projet en livrant simplement une technologie : on construit une maturité organisationnelle et on laisse les employés autonomes et confiants.

« Les projets simples et efficaces instaurent la confiance et préparent des réformes plus ambitieuses. »

Vous insistez sur la psychologie positive s’agissant des audits et de l’évaluation de la qualité et de la justesse du management dans une entreprise. Pourquoi ?

Je n’aime pas le mot “audit”, trop négatif. Je préfère parler de diagnostic organisationnel avec une approche positive. L’être humain vit avec l’espoir.

En Tunisie, nous avons des compétences et des jeunes, mais il leur manque parfois cet espoir. Ce sont eux qui seront les ambassadeurs et les leaders du changement demain.

Quels avantages la transformation numérique peut-elle apporter à l’économie tunisienne ?

Elle peut séduire les investisseurs et faciliter la vie des employés comme des citoyens. Il ne s’agit pas de devenir un pays “digital 3.0” du jour au lendemain, mais de commencer par des initiatives prioritaires et des projets simples. Ces quick wins donnent confiance et préparent le terrain pour des changements plus ambitieux.

Est-ce que la numérisation en Tunisie repose sur une conviction profonde de changement, ou plutôt sur un argument de compétitivité internationale ?

Honnêtement, je pense que nous sommes encore très loin au niveau technologique. J’aime le mot “conviction” que vous avez utilisée : le changement doit être porté par des convictions. Sans elles, les politiques numériques risquent de rester des outils pour attirer des investisseurs, sans réelle transformation des pratiques et des habitudes.

« La résistance au changement provient davantage des structures que des employés eux-mêmes. »

Faut-il s’inspirer des autres pays pour avancer dans la transformation numérique ?

Non. Il ne faut pas simplement essayer de faire comme un autre pays. Il faut commencer par identifier nos besoins et comprendre pourquoi nous avons besoin de la technologie.

La conviction, c’est aller chercher la raison d’être. En Tunisie, il faut donner du sens et de la cohérence à la technologie.

Vous avez pris la parole à Las Vegas, Montréal, New York et Tunis. Quelles différences avez-vous observées dans les perceptions du leadership dans un contexte d’incertitudes à l’international ?

À Las Vegas, j’ai parlé de la posture du leader dans le changement. On ne peut pas mener un mouvement sans leadership positif. Les leaders donnent l’influence, l’image et l’exemple.

J’ai été impressionné par le niveau de leadership des étudiants en Tunisie : curieux, attentifs, capables de poser des questions pertinentes. Ils sont les ambassadeurs naturels du changement.

Vous avez reçu un Leadership Award à Las Vegas. Que représente cette reconnaissance pour vous ?

C’était une très belle reconnaissance de Marketing 2.0, un organisme mondial. J’avais mené de nombreux projets de changement, souvent confrontés à la résistance humaine.

Ce prix était ma première reconnaissance professionnelle, et un honneur car je représentais la Tunisie. Cela montre que les jeunes tunisiens peuvent réussir et être reconnus à l’international.

« En période d’incertitude, le leadership positif donne le cap et l’exemple. »

Comment adaptez vous les modèles internationaux de gestion du changement, comme ADKAR ou Prosci, aux réalités locales ?

Chaque organisation a sa propre culture et ses besoins. La gestion du changement consiste à réduire le décalage entre l’état actuel et l’état souhaité. J’identifie le problème, je fais un diagnostic organisationnel et j’évalue la capacité d’absorption du changement.

En Tunisie, il y a beaucoup de résistance, mais ce n’est pas la faute des employés : c’est un problème organisationnel.

Comment surmonter cette résistance au changement ?

Le changement fait peur car il implique de quitter une situation contrôlée pour une autre incertaine. L’approche doit être sécurisante, pas menaçante. Il faut montrer aux employés qu’ils garderont le contrôle et qu’ils gagneront en performance.

Le changement organisationnel est collectif, mais il ne peut réussir sans changement individuel. C’est l’art de transformer l’être humain le poussant à aller de sa zone de confort à sa zone de performance. Les résultats sont tangibles et intangibles : comportements, attitudes et ouverture au changement.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Parcours académique international centré sur la transformation organisationnelle
  • Sécurisation numérique axée sur les comportements et la sensibilisation
  • Importance de l’accompagnement dans les projets digitaux
  • Rôle clé des « quick wins » pour instaurer la confiance
  • Leadership positif et reconnaissance internationale.

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Orange Tunisie fait vibrer la Tunisie au rythme de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025

19. Dezember 2025 um 23:35

À l’occasion de la TotalEnergies CAF Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, Orange Tunisie déploie un dispositif national d’envergure pour accompagner la ferveur des supporters et faire de cet événement un moment de partage, d’émotions et d’unité populaires. Partenaire télécoms exclusif mondial de la Confédération Africaine de Football (CAF) , Orange réaffirme son engagement pour le football africain et la proximité avec tous les publics.

Le dispositif s’articule autour de trois axes : installer l’esprit du football, permettre à chacun de vivre la compétition et faire vibrer la ferveur sur le terrain.

Installer l’esprit du football

Avant le coup d’envoi, Orange Tunisie lance une Digital Fan Zone sur Max it, proposant contenus exclusifs et expériences interactives pour plonger les supporters dans l’univers de cette belle compétition. Les boutiques Orange se parent également des couleurs de l’événement, créant une ambiance festive et fédératrice à l’échelle nationale.

Vivre pleinement la compétition

Pour accompagner les usages pendant la CAN, Orange Tunisie met en avant ses solutions illimitées à la maison – avec ses offres 5G et Fibre Très Haut Débit – pour suivre les matchs en qualité supérieure, partager les émotions en temps réel et rester connectés tout au long de la compétition.

Faire vibrer la ferveur sur le terrain

Une tournée régionale dans plusieurs villes – Djerba, Gafsa, Sfax, Tunis, Bizerte et Sousse – permettra aux Tunisiens de vivre l’émotion du football de près. Animations, jeux, expériences immersives et moments de convivialité rythmeront cette tournée pour fédérer les supporters et laisser une empreinte durable.

Orange Tunisie invite le public à suivre ses plateformes sociales pour découvrir toutes les activations, temps forts et surprises tout au long de la compétition.

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JCC 2025 : Cotton Queen de Suzannah Mirghani, le coton comme mémoire et résistance au Soudan

19. Dezember 2025 um 23:25

De Venise à Chicago, de Doha à Tunis, « Cotton Queen » circule comme une mémoire en mouvement, porté par la musique d’Amine Bouhafa et par le regard sensible de la réalisatrice soudano-russe Suzannah Mirghani, dont l’œuvre interroge les identités plurielles et les héritages coloniaux du Soudan.

Projeté en première tunisienne jeudi soir au Théâtre de l’Opéra de Tunis, dans une salle attentive, traversée d’un silence dense, le film en compétition officielle des 36e Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), a trouvé à Tunis un écho rare. Cette écoute collective semblait prolonger la respiration lente du récit, comme si la salle s’harmonisait au rythme du Nil et aux gestes répétitifs du coton.

Réalisatrice, scénariste et chercheuse, née d’un père soudanais et d’une mère russe, Suzannah Mirghani, basée à Doha, explore depuis ses débuts les tensions entre tradition, modernité et domination héritée. Cotton Queen prolonge et déploie l’univers de son court métrage Al-Sit (2020), portrait d’une grand-mère toute-puissante au sein d’un village soudanais, film multi-primé à travers le monde et qualifié pour les Oscars. Le long métrage s’inscrit ainsi dans une continuité narrative et politique, élargissant une figure intime en fresque collective.

Dans le village que recompose « Cotton Queen », le coton n’est pas un simple produit agricole : il est un langage transmis de mère en fille, une économie domestique et un espace de pouvoir féminin.

Le film suit Nafisa, adolescente de 15 ans, dont le destin se confond avec celui de sa communauté, structurée autour d’une solidarité où l’individu n’existe qu’au sein du groupe. La grand-mère « Al-Sit », déjà au cœur du court métrage éponyme, demeure la matrice symbolique de cette mémoire féminine longtemps tenue hors champ.

À travers le coton, les femmes ont bâti une autonomie fragile : filer, vendre, épargner, résister.

Mirghani filme ces gestes avec retenue, leur conférant une portée politique implicite. Face à cet équilibre surgissent les semences génétiquement modifiées, importées au nom du progrès. Derrière la promesse de rendement se dessine un néocolonialisme agricole, fait de dépendance économique, d’effacement des savoirs locaux et de blessures coloniales prolongées. Introduites depuis plus d’une décennie, ces semences ont progressivement remplacé le coton national, transformant la terre en espace de convoitise.

Le film refuse le discours frontal. Ces rapports de domination s’incarnent de manière tangible, dans le regard de Nafisa, prise entre héritage et mutation imposée. La musique d’Amine Bouhafa agit comme un fil invisible : oud, percussions et textures épurées accompagnent les images sans les contraindre. La voix de la chanteuse soudanaise Alsarah, installée à Brooklyn, revisitant un chant traditionnel, inscrit le film dans une continuité diasporique où la culture circule sans se dissoudre.

Présente à Tunis, la réalisatrice a rappelé les conditions de fabrication du film : « Le film a été réalisé dans une conjoncture difficile, ce qui nous a contraints à tourner en Égypte, dans des décors similaires au Soudan. » Le village reconstitué, le long du Nil, est devenu un espace provisoire mais habité, peuplé d’acteurs souvent déplacés eux-mêmes, arrivés peu avant le tournage. L’équipe n’a pas pu faire le déplacement à Tunis en raison de la situation actuelle au Soudan.

Coproduit notamment par le Doha Film Institute en tant que co-producteur principal, aux côtés de plusieurs autres partenaires dont ARTE, MAD Solutions et le Fonds de la Mer Rouge, « Cotton Queen » a remporté l’Alexandre d’Or au Festival du film de Thessalonique après sa première mondiale à la Mostra de Venise (Semaine de la Critique).

Dans un paysage où le cinéma soudanais demeure rare, malgré des œuvres marquantes comme Goodbye Julia ou You Will Die at Twenty dont la bande originale portait déjà la signature d’Amine Bouhafa, la projection de « Cotton Queen » aux JCC a fait l’évènement. Né d’un court et approfondi par l’expérience de l’exil, ce film sur la culture du coton s’est imposé comme un moment suspendu, tissé de musique et de mémoire.

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Double Je : Mondher Shelby et Taoufik Behi en dialogue artistique à la Galerie A.Gorgi

19. Dezember 2025 um 23:15

Le vernissage de l’exposition  “Double Je…” qui met en dialogue les œuvres de Mondher Shelby et Taoufik Behaura, aura lieu dimanche 21 décembre 2025 à 11h à la Galerie A.Gorgi à Sidi Bou Saïd.

L’exposition se construit comme un autoportrait de Mondher Shelby, pensé non pas comme une représentation figée de soi, mais comme un dialogue intérieur continu avec l’enfance. Celle-ci n’est pas convoquée comme un souvenir lointain ou idéalisé, mais comme une présence active, un double silencieux qui accompagne et observe les métamorphoses de l’artiste, soulignent les organisateurs de rendez-vous.

Entre jeu et mémoire, légèreté et gravité, les œuvres traduisent cette oscillation permanente entre ce que l’on a été et ce que l’on devient indiquent les organisateurs de ce rendez-vous atypique avec les arts.

À travers la couleur, le geste et la mise en scène du corps, Shelby rejoue l’apprentissage du monde. L’avatar qu’il déploie dans ses peintures agit comme un alter ego, un espace de projection où le « je » se dédouble. La main guide, protège ou retient.

Les postures suggèrent une relation de tension et de proximité entre l’enfant et l’adulte.

L’enfance apparaît ainsi comme une matrice d’émotions premières, un territoire fondateur qui persiste et se manifeste dans les gestes de l’artiste adulte.

En résonance avec cette démarche introspective, Taoufik Behi, cinéaste de formation, développe un travail sculptural fondé sur l’assemblage d’objets de récupération. Par un processus proche du montage cinématographique, il compose des figures animales et des arbres de vie, où chaque élément conserve la trace de son usage antérieur. Le jeu devient ici un principe de construction et de transformation, faisant écho à la dynamique de recomposition identitaire à l’œuvre dans la peinture de Shelby.

Double Je interroge ainsi la notion d’autoportrait élargi : une image de soi fragmentée, traversée par le temps, où le « je » et le « jeu » se confondent pour révéler la part d’enfance qui continue de structurer le regard et le rapport au monde.

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Architecture : un colloque international sur les cours et patios en Méditerranée à Dar Lasram

19. Dezember 2025 um 22:56

La première édition du colloque international sur les “Cours et Patios en Méditerranée” aura du 12 au 14 février 2026, à Dar Lasram à la Médina de Tunis.

Cet évènement est organisé par L’École Nationale d’architecture et d’Urbanisme (ENAU), avec le Laboratoire d’Archéologie et d’Architecture Maghrébine (LAAM)-Université de la Manouba (UMA), le Laboratoire Ville Durable et Environnement construit (VDEC)-Université de Carthage (UCAR) et le Laboratoire de Recherche en Patrimoine et Architecturologie (LarPA)-Université de Carthage (UCAR).
En partenariat avec l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM) et l’Association Villes Historiques de la Tunisie et de la Méditerranée, ces journées proposent d’interroger cet archétype architectural à travers une approche pluridisciplinaire croisant les perspectives architecturales, anthropologiques, philosophiques, ethnographiques, bioclimatiques.

Les quatre axes thématiques prévus sont “La cour et le patio comme éléments structurants de l’habitat méditerranéen : Formes, pratiques socio-spatiales et identités culturelles”, les “Cours et patios, histoire bioclimatique et dispositifs ambiant aux”, les “Cours et patios, expérimentation(s) phénoménologique(s)” et les “Cours et patios réinventés : expérimentations architecturales du XXe siècle et résonnances actuelles”.

Ce colloque permettra notamment d’aborder les Cours et Patios en Méditerranée comme une forme universelle et récurrente, révélatrice d’une intelligence de l’espace et d’une ontologie de l’habiter, enracinées dans la longue durée des civilisations méditerranéennes et source permanente de renouvellement pour la pensée comme pour la pratique architecturale.

Il s’agit également de réfléchir, de révéler par l’analyse et de matérialiser, par des productions iconographiques, textuelles et narratives, audiovisuelles ou scénographiques, les réalités tangibles ou immatérielles de ces types bâtis individuels ou collectifs, savants ou populaires, modestes ou appartenant aux classes aisées, et qui constituent les archétypes de l’habiter et de l’habitat en Méditerranée dans un arc temporel s’étendant de l’Antiquité au monde contemporain soulignent les organisateurs.

Dans le cadre d’une réflexion plurielle qui met en réseau des chercheurs de différentes disciplines et de plusieurs villes méditerranéennes, mais également des architectes praticiens qui ont eu l’occasion de réactiver le patio dans leur(s) projet(s) sous une forme ou une autre, ainsi que des artistes que le patio inspire, le colloque propose d’explorer les quatre thèmes complémentaires et transversaux au menu de ces journées.

En parallèle, il s’agira d’interroger l’actualité de cette figure, à travers les problématiques qui lui sont rattachées et les approches par lesquelles elle continue d’alimenter la pratique architecturale contemporaine, à la croisée des enjeux et défis contemporains.

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