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Kairouan : L’union régionale du travail appel à une grève générale

Von: walid
14. November 2024 um 09:53
Kairouan : L’union régionale du travail appel à une grève générale

L’Union régionale du travail de Kairouan a publié un communiqué demandant la libération des détenus, l’arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre et l’ouverture de négociations sérieuses. Cette annonce fait suite à une réunion de la commission administrative régionale, tenue au siège de l’Union locale à Sbikha, sous la supervision de Sami Tahri, secrétaire général […]

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Crise au sein de l’UGTT : Un comité des sages en perspective

13. November 2024 um 18:00

Du côté de la place Mohamed-Ali, aussi bien chez les syndicalistes «dissidents» que chez certains membres du Bureau exécutif actuel, une idée est en train de germer : un comité des sages pour l’organisation d’un congrès extraordinaire

Ceux qui ont plus de 50 ans doivent se rappeler qu’à l’époque bourguibienne quand l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt) se trouvait  en conflit avec le gouvernement, on faisait appel du côté de la place Mohamed-Ali et aussi du côté de la Kasbah, voire du côté du Palais de Carthage, aux anciens dirigeants syndicalistes dans le but de trouver une solution consensuelle aux crises qui ont jalonné les rapports gouvernement-Ugtt.

Et l’intervention des anciens syndicalistes, considérés comme les «sages» du mouvement syndical tunisien, la plus importante ou symbolique est celle de la commission nationale de conciliation créée fin 1979 et présidée par Noureddine Hached, fils du grand leader syndicaliste Farhat Hached avec pour mission de résoudre la crise du 26 janvier 1978 ayant opposé le gouvernement de l’époque à l’Ugtt dirigée par feu Habib Achour.

La commission nationale de réconciliation qui comprenait l’un des illustres fondateurs de l’Ugtt, feu Habib Tliba, a réussi sa mission en supervisant le congrès extraordinaire de l’Ugtt tenu à Gafsa, en janvier 1981.

Ce congrès, faut-il le rappeler, (y compris à plusieurs jeunes syndicalistes qui donnent l’impression d’ignorer que les désaccords internes entre syndicalistes ne peuvent être résolus qu’à la condition de voir «les sages» rectifier le tir) a été couronné par l’élection d’un nouveau Bureau exécutif présidé par Taïeb Baccouche et ayant comme membres (SG adjoints) plusieurs parmi les têtes qui faisaient partie du Bureau exécutif le 26 janvier 1978.

Aujourd’hui, il paraît que les syndicalistes s’apprêtent à vivre une nouvelle expérience où les «sages» des années 2000 auront leur mot à dire dans le but de surmonter la crise qui oppose, cette fois, les membres du Bureau exécutif présidé par Noureddine Taboubi à des syndicalistes dits «dissidents» qui dénoncent toujours les décisions prises lors du congrès non électif consistant en l’annulation de l’article 20 du règlement intérieur de la centrale syndicale, lequel article interdisait à tout membre du Bureau exécutif (y compris le S.général) de cumuler trois mandats (soit 15 ans de présence au sein du BE).

Dans les milieux syndicaux, l’idée de créer un comité des sages est à l’ordre du jour, aussi bien du côté des syndicalistes dissidents que de celui de certains membres du Bureau exécutif actuel qui vont jusqu’à proposer une démission collective des membres du Bureau exécutif (présidé par Noureddine Taboubi qui n’a pas exprimé jusqu’ici de position bien qu’il ait déjà présenté ses excuses pour la dérive relative à l’amendement du fameux article 20) et l’organisation d’un congrès extraordinaire.

Ce congrès extraordinaire contre l’organisation duquel les dissidents sonnent la charge est censé réparer la dérive et revenir sur l’annulation de l’article 20 du règlement intérieur de l’organisation. Ce qui veut dire le plus clairement du monde: Noureddine Taboubi, Sami Tahri et Samir Cheffi n’auront plus droit de se porter candidats à un poste au prochain Bureau exécutif de l’Ugtt au cas où le tant attendu congrès extraordinaire serait organisé en 2025 comme le suggèrent plusieurs parmi les membres du Conseil national tenu à Hammamet.

Et comme les choses commencent à prendre forme et que Noureddine Taboubi et ses principaux lieutenants semblent vivre leurs derniers mois ou même leurs dernières semaines à la tête de l’Ugtt, on est passé à la suggestion des noms des syndicalistes qui composeront le futur comité des sages. Ainsi, l’on avance trois noms qui pourraient avoir l’aval tant des «dissidents»que des «légalistes». Il s’agit du grand Houcine Abbassi qui présidera le comité en question et qui sera secondé par Mouldi Jendoubi et Abdessalem Jerad.

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Impôt progressif sur le revenu – IRPP : Une menace pour le pouvoir d’achat des employés des institutions financières ?

13. November 2024 um 09:30

impôts TaxesLa Fédération générale des banques, des institutions financières et des compagnies d’assurance relevant de l’UGTT a exprimé, dans un communiqué, publié ces derniers jours, son refus du contenu de l’article 31 du projet de loi de finances pour 2025. Cet article propose l’instauration du taux d’imposition progressifs sur les revenus annuels des salariés et retraités. Cet article sera applicable à partir du mois de janvier 2025.

La fédération redoute, par l’effet de cette augmentation des impôts sur le revenu, une réduction des salaires de ses adhérents qui seraient dans la catégorie ciblée, c’est –à dire la catégorie des salariés ayant des revenus annuels entre 40 et 50 mille dinars.

La fédération s’oppose à toute réduction des salaires de ses adhérents et menace de réagir en conséquence. Elle estime au contraire que ces salaires devraient être augmentés et non le contraire, surtout dans un contexte d’inflation et de hausse des prix.

« Leur revenu annuel, classé dans le projet de loi de finances et atteignant 40 000 dinars et plus, ne garantit pas la richesse, comme on le prétend, mais représente plutôt le niveau de la classe moyenne, qui risquerait de basculer dans la pauvreté si cet article était appliqué et maintenu », lit-on dans le communiqué.

La fédération ajoute que « l’idée répandue concernant la situation financière des employés de banque est erronée en raison de leur diabolisation. En réalité, ils représentent aujourd’hui la classe moyenne au niveau de vie minimal ».

A noter qu’un universitaire qui a vingt ans de métier et qui exerce encore, a un revenu annuel entre 20 mille et 30 mille dinars.

ABS

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Où est passée l’Union générale tunisienne du travail?

29. Oktober 2024 um 07:27

Cette question mise en titre est posée par beaucoup de Tunisiens, notamment parmi l’opposition, comme pour insinuer que la puissante centrale syndicale est rentrée dans les rangs ou qu’elle a passé un pacte de non agression avec le au régime en place. La réponse est enfin venue de son secrétaire général adjoint et porte-parole.

Dans un poste publié lundi 28 octobre 2024 et intitulé «Précision», Sami Tahri a écrit ceci :

«Beaucoup se sont demandés où est passé l’UGTT, où est son secrétaire général et où est son porte-parole? Une question qui cache souvent une volonté consciente et responsable chez certains de demander à l’Union de jouer son rôle historique. Mais certains autres cherchent, à travers cette question, à semer le doute, à porter atteinte à la crédibilité et à alimenter la rumeur». Et le porte-parole d’en venir à l’explication que tout le monde attend, et qui consiste, comme souvent, à jeter la pierre aux autorités.

«Nous apportons à la connaissance du public qu’en plus de l’autocensure qu’exercent certaines entreprises médiatiques, il y a eu des instructions de la part du pouvoir pour cesser d’inviter les responsables syndicaux, sinon pour inviter quelques plumes vendues à s’attaquer à l’UGTT, comme ce la a été le cas cette semaine dans un journal connu», note Sami Tahri, en ajoutant que les responsables syndicaux vont continuer à utiliser leurs propres moyens pour faire parvenir leurs voix. Il appelle aussi tous les syndicalistes «à utiliser tous les supports pour desserrer l’étau, résister aux pressions et dépasser le chantage des médias privés, qui sont eux-mêmes soumis au chantage [du pouvoir]».

«Nous réitérons notre refus de la transformation des médias publics en médias gouvernementaux voire présidentiels», insiste Tahri, qui conclut : «Nous ne sommes pas absents. Nous avons été mis sous l’éteignoir». En précisant : «Cette politique est appliquée à l’encontre de toute voix opposée au pouvoir en place».

I. B.

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