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Patrimoine de Sousse : L’UNESCO lance une exposition sur les métiers vivants et le développement durable

Von: walid
25. November 2025 um 22:19

La Première exposition sur les “Métiers vivants, patrimoine durable” qui fait partie d’un projet de l’UNESCO visant l’intégration des stratégies de conservation, de tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial après la pandémie de COVID-19″ aura lieu 24 novembre au 24 décembre 2025 à Dar El Bey à Sousse.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’Institut national du patrimoine (INP), depuis novembre 2023, en collaboration avec Le bureau régional de l’UNESCO pour le Maghreb et avec le soutien de la municipalité de Sousse et de l’Office national de l’artisanat, de la mise en œuvre d’un projet financé par le Fonds japonais pour le développement visant à intégrer les stratégies de conservation, de tourisme et de moyens de subsistance locaux dans la gestion du site du patrimoine mondial « la Médina de Sousse », à travers le soutien du secteur de l’artisanat, considéré comme un pilier essentiel pour la revitalisation de la médina et le renforcement des fondements de son développement durable.

Le projet œuvre à appuyer une sélection de métiers artisanaux locaux et à les revaloriser de manière créative et attractive, afin d’en assurer la pérennité et de contribuer à créer une dynamique économique et culturelle au cœur du centre historique, en attirant les visiteurs à le découvrir et en renforçant sa valeur patrimoniale.

La première phase du projet, constituée de l’organisation d’une série d’ateliers théoriques et pratiques, étant désormais achevée, les travaux se poursuivent actuellement, en coordination entre les différents partenaires, pour valoriser les résultats de cette étape à travers l’organisation d’une série d’expositions présentant le projet et les artisans participants qui démarre par celle organisée au Centre culturel Dar El Bey à Sousse dont le but est aussi de dynamiser culturellement le site et à mettre en lumière l’importance de préserver les activités économiques et sociales existantes pour garantir la durabilité de sa valeur patrimoniale.

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Tunis | Vernissage de l’exposition Nabta le 19 novembre à l’IFT

Von: Yusra NY
13. November 2025 um 23:05

L’Institut français de Tunis (IFT) accueille le vernissage de l’exposition Nabta le mercredi 19 novembre 2025 à partir de 19h.

Cet évènement prévoit des rencontres et des échanges autour de l’art et de la nature alliant développement de projet et biodiversité

Née du programme NABTA, cette exposition bilingue propose une expérience artistique et sensorielle autour du vivant, à travers trois étapes : Prise de conscience, redécouverte du vivant, ouverture vers d’autres possibles.

Le programme Nabta est opéré par INCO et soutenu par la Campus AFD.

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Exposition « Mer de Sicile et Tunisie » : Pêcheurs de Trapani et lumières de Mahdia

20. September 2025 um 12:44

Le rideau tombe aujourd’hui sur l’exposition « Mer de Sicile et Tunisie d’une côte à l’autre ». Organisée par les associations Didon & Énée et I Colori della Vita, cette exposition vit son dernier jour au Centre culturel Sainte-Croix et mettra prochainement le cap sur d’autres destinations en Tunisie et en Sicile. Soutenue par l’Institut culturel italien de Tunis et par les villes de Tunis et de Trapani, cette rencontre de dix photographes permet de découvrir des sensations méditerranéennes ainsi que des paysages et des visages des deux rives, entre la Sicile et la Tunisie qui sont si proches par l’histoire et la géographie.

Au-delà de la production de cette exposition majeure qui a également impliqué plusieurs mécènes, il importe de relever les nuances de chaque série de photographies qui se veulent des trames narratives, de véritables récits qui racontent la fluidité de la mer et aussi les reflets des deux rives.

Sept photographes italiens entre deux rives et l’éternité

Arturo Safina parvient en six clichés en noir et blanc, à saisir les travaux et les jours de pêcheurs qui à Trapani reviennent au port avec leurs prises et chaque jour reproduisent des gestes immémoriaux. Entre tendresse du regard et précision des cadrages, Safina restitue la vérité profonde d’instants où la fatigue le dispute à la joie, sur le fond immuable du port.

Maria Luisa Faraci promène pour sa part son objectif sur les rivages de Trapani et ses alentours. Entre pénombre et plein soleil, elle capture le grain ocre des forteresses et des phares et sait s’attarder sur les chapelets de barques amarrées au port et les lumières de la ville qui scintillent au loin.

Paolo Rizzo avoue un lien ancestral avec la Tunisie dont il longe les côtes et observe attentivement plages et rochers. Ses récits photographiques sont aussi suggestifs qu’une nouvelle ou un poème et laissent la voie ouverte à des lectures ouvertes. L’une des images les plus iconiques de cette exposition représente des barques en papier voguant sur les rainures d’un rocher, entre les replis de la pierre qui deviennent des vagues. En couleurs et toutes en contrastes entre le bleu, le sable et le couchant, les photos de Rizzo recèlent un peu de l’âme du paysage et aussi la mémoire d’un enfant qui a choisi depuis dix ans le retour en Tunisie.

Franco Scalia propose quant à lui une série de phares parsemés sur la côte de Trapani. Certes, il s’agit de photos d’architecture mais elles rendent à merveille les impressions de hauteur, de solitude et de permanence dans le paysage. Profil élancé des phares, entourés de toutes parts par la mer et dessinant le lointain sont au cœur de cette série où le noir et blanc sublime le béton et la pierre.

Pour Simona de Togni, une journée en mer est le prétexte idéal pour instaurer un univers marin où les pêcheurs, leurs mains remontant des filets, leur silhouette se détachant sur le large et leurs visages plongés dans le frétillement de l’eau vive. Entre Trapani et Favignana, ces photos de pêcheurs sont des hymnes muets et subtils au courage, à l’effort et à la patience légendaire des hommes qui se vouent à la mer.

Tonino Corso est à la recherche de l’héritage du photographe Luigi Ghirri. Il en abstrait des scènes à première vue banales, on ne peut plus ordinaires. Toutefois, chaque photo porte un récit, chaque reflet de lumière transcende un détail et représente la mer dans son immensité fluide ou peuplée de personnages assis qui scrutent le lointain ou avancent prudemment entre les rochers. Ce sont des noces lumineuses avec la mer, en contrepoint d’une mouette rieuse, qui instaurent à la perfection ce monde de Ghirri relu par Corso.

Matteo Garone raconte enfin en six photos sa rencontre avec Beji, un Robinson des plages qui dès son plus jeune âge, construit des barrages contre l’érosion. Ce jeune homme face au littoral, construisant des murs de pierres sèches, récupérant les rejets de la marée, respectueux de l’environnement, suscite l’admiration et exprime notre devoir collectif.

Exemplaire, Beji n’est physiquement présent que sur deux photos. Garone observe dans les autres clichés la bicoque où vit cet écologiste face à l’île Pilau et la marée plastique assassine qu’il jugule de ses mains.

Trois photographes tunisiens face à la mer et ses symboles

Mona Fkih Khouaja participe à l’exposition collective avec deux séries de photos. La première destinée à la technique ancestrale de la pêche du mulet sauteur et la deuxième à la charfia des pêcheurs de Kerkennah. Ces deux séries en noir et blanc documentent et esthétisent à la fois. C’est là le tour de force de Mona Fkih Khouaja qui donne à voir la beauté et la vérité, la mer souveraine et ses laboureurs. Dans la première série, portant blouses et chapeaux, seuls ou en groupe, sans visage et parfois comme une ombre, les pêcheurs sont aux prises avec la mer et leurs filets.

Dans la deuxième série, les claies de palmes semblent surgies du clair-obscur de l’aurore, comme baignant dans une mer de lait que traverse une barque solitaire. Entre plans larges et contre-plongée, la photographe récite une partition de lumière et sait isoler chaque syllabe volontairement floutée ou absolument précise.

Skander Zarrad instaure un dialogue symbolique admirablement illustré par une photo aérienne de Mahdia et du mythique Cap Africa. Ce dialogue entre Sicile et Tunisie est amplifié par la puissance des paysages saisis par le photographe et aussi grâce à des scènes intemporelles. L’envol d’une nuée de flamants au-dessus de la mer ou encore un pêcheur entouré de barques, assis devant des filets à démêler alors que l’enchevêtrement des mâts et des coques semble répondre à la complexité de la tâche du pêcheur : ce sont ces scènes complexes que Zarrad restitue dans de surprenants équilibres.

Enfin, Kaouther Khedija Khouini propose deux séries en couleurs et surtout en noir et blanc, à hauteur d’écume, entre mémoire salée et quotidien de Ghar El Melh et de Djerba. Véritable inventaire de l’embrassement du réel, la série conjugue le visage émouvant d’un pêcheur, une barque portant un prénom féminin, deux poissons et un couffin, une épave oubliée, des mains qui s’activent sur un établi improvisé ou encore une motocyclette devant un mur qu’on dirait corrodé par les embruns. Autant d’instants qui par le récit de la photographe deviennent des bribes d’éternité.

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Onze artistes de Serbie, Monténégro et Macédoine du nord exposent à Sousse

16. September 2025 um 11:02

Depuis lundi 15 septembre, un collectif d’artistes de Serbie, du Monténégro et de Macédoine du nord expose à Sousse, une collection d’œuvres vives sous l’intitulé « Mediteraneo ».

Ce collectif est issu d’une colonie d’artistes nommée  » Kolut Mandic  » et fondée en 2000, il y a vingt-cinq ans, par Branka et Miloš Mandić, un couple serbe passionné d’art.

Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 15 septembre en présence de Son Excellence Dijana Ivancic, ambassadeur de Serbie en Tunisie.

Prenant la parole, l’ambassadrice serbe a d’abord souligné la coïncidence de l’exposition avec la Journée de l’unité, de la liberté et du drapeau national, célébrée en Serbie en commémoration de la lutte de l’armée serbe pour l’indépendance lors de la Première Guerre mondiale.

Madame Ivancic a saisi cette opportunité pour saluer la Tunisie et rappeller que notre pays avait alors accueilli 62.000 soldats et civils serbes qui ont été installés à Bizerte et ses environs avant de se rendre au front.

L’ambassadrice serbe a ensuite, tout en mentionnant l’amitié entre nos deux pays, mis en exergue leur volonté mutuelle de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine des arts et de la culture.

Saluant les onze artistes participants, Dijana Ivancic a enfin remercié les organisateurs de cette exposition, notamment Miloš Mandić et Iyadh Amara, directeur d’El Mouradi Palace.

Les œuvres exposées sont d’une grande diversité et reflètent des couleurs et des imaginaires singuliers. Pour mémoire, c’est la première fois que la colonie artistique Kolut Mandic expose en Tunisie, après un rendez-vous en Espagne et deux autres en Égypte. Il s’agit de la quarante-deuxième exposition de la Kolut Mandic à laquelle se sont joint trois artistes tunisiens.

Notons que l’exposition sera visible jusqu’au 23 septembre à El Mouradi Palace de Sousse.

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