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De l’exil à la révolution : le cinéma tunisien au cœur du Festival du film franco-arabe 2025

06. November 2025 um 16:09

La Tunisie sera à l’honneur lors de la quatorzième édition du Festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec, qui se déroule du 7 au 16 novembre 2025 en banlieue parisienne (Noisy-le-Sec et Romainville).

Lancé pour faire connaître et promouvoir les cinéastes et les cinématographies des pays arabes ainsi que les cultures franco-arabes, le festival propose cette année, dans le cadre du “Focus Tunisie”, plus d’une dizaine de films témoignant de la vitalité du cinéma tunisien contemporain, de sa capacité à interroger l’exil, la jeunesse, la mémoire et les marges, tout en inventant de nouvelles formes narratives.

Dans le programme intitulé “Le cinéma tunisien : de l’exil à la révolution et à la diaspora”, une dizaine de films donnera à voir et à découvrir des expériences aussi riches que variées. “Les Ambassadeurs” (1975) de Naceur Ktari livre un regard sur l’expérience des immigrés tunisiens en France, explorant l’exil et les fractures sociales, affirmant que filmer, c’est déjà résister. Et il n’est pas le seul à défendre cette idée. Après 2011, la Révolution libère la parole : « Tunisia Clash » (2015) de Hind Meddeb capte l’énergie contestataire des jeunes rappeurs, figures d’une jeunesse en quête de visibilité et de liberté.

Ailleurs, le cinéma tunisien explore la diaspora et l’enfance exilée : Kaouther Ben Hania suit dans “Zaineb n’aime pas la neige ” (2016) la jeune Zaineb entre la Tunisie et le Canada, tandis que la réalisatrice et scénariste belgo-tuniso-danoise Maja-Ajmia Yde Zellama, évoque dans son film “Têtes brûlées” (2025), le deuil et la résilience d’Eya, jeune fille diasporique, révélant les tensions entre identité et appartenance. Khedija Lemkecher, avec Belles de Nuit (2024), interroge le rapport entre réalité et représentation pour explorer les désirs et les contraintes des jeunes des quartiers populaires. Alaeddine Slim, avec Agora (2024), s’intéresse quant à lui à la temporalité et à la mémoire collective, transformant l’image en un espace à la fois critique et poétique.

La Tunisie, une terre de création et un écran de projection en soutien à la Palestine
Né d’un désir de dialogue entre les rives de la Méditerranée et célébrant la pluralité des voix et des regards, le festival a choisi de mettre les projecteurs sur un cinéma tunisien “en plein essor”. En 2024, la Tunisie, lit-on dans le dossier de presse du festival, a connu une effervescence sans précédent : une trentaine de longs métrages, autant de documentaires et une centaine de courts ont vu le jour. Porté par une génération de cinéastes audacieux, souvent récompensés dans les plus grands festivals internationaux, ce cinéma reflète l’énergie d’un pays au carrefour de la mémoire révolutionnaire, de l’élan artistique et des défis politiques.

“Terre de création foisonnante et de résistance historique”, la Tunisie incarne les aspirations universelles à la liberté, à la dignité et à la justice”, écrit Wiam Berhouma, maire adjointe déléguée à la culture, à l’éducation populaire et à la transmission de la mémoire de Noisy-le-Sec.

“Devant une actualité asphyxiante, saturée par les bombes israéliennes qui tombent sur Gaza, l’histoire de la Tunisie est liée de longue date à celle de la résistance palestinienne” lit-on dans l’édito de Mathilde Rouxel Directrice artistique du festival. La Tunisie a-t-elle noté, est devenue “un écran de projection en soutien à la Palestine, un lieu où où l’on pense et où l’on montre un cinéma engagé”.

Dans ce contexte, les films de cette programmation accompagnent ce mouvement des cinéastes tunisiens qui croient en l’image comme forme de résistance contre la simplification et la banalisation des horreurs du monde”, ajoute la directrice artistique du festival. Grâce à ce focus, leurs films, documentaires et fictions, dialogueront avec ceux venus d’autres pays.

Dans ce registre, sera organisée une table ronde “Tunisie/Palestine : mémoire commune et luttes contemporaines” qui sera accompagnée  de la projection de trois courts métrages :” Where Can I Start a Film About Palestine?” un documentaire de Maxime Naudet Anoudou (France/Tunisie, 2025), et deux films témoignant de l’engagement de ceux qui veulent faire des images en solidarité avec la Palestine pour combattre l’oubli en l’occurrence “Silence” de Fares Ben Khalifa (Tunisie, 2016) et “Home”, film d’animation d’Ines Ben Halima (Tunisie, 2016).

Hind Meddeb, marraine de l’édition 2025

Hind Meddeb, marraine de cette 14ème édition, porte en elle l’héritage d’un père poète, Abdelwahab, et d’une mère linguiste, Amina : un amour des mots et une exigence de vérité. Son terrain, pourtant, reste la rue, la jeunesse insurgée, les marges où l’Histoire s’écrit à voix haute. Depuis ses premiers films, elle fait du cinéma un espace de résistance : “Electro Chaâbi” explore la révolution musicale des faubourgs du Caire, “Tunisia Clash” suit des rappeurs tunisiens défiant la censure, et “Soudan, souviens-toi” recueille la mémoire des jeunes révolutionnaires soudanais. Trois œuvres que le festival met à l’honneur dans ce focus sur la Tunisie, pays d’origine d’une partie de son histoire et de son cinéma

Le Cinéma tunisien au programme “hors les murs”

L’année 2024 a vu émerger une génération de jeunes cinéastes venus de régions éloignées de Tunis et des écoles de cinéma. Les films de cette sélection portent la fougue des premiers gestes et la liberté du regard neuf. Dans ces zones où le cinéma se fait rare, chaque image tournée devient une découverte, une expérience à partager. Au programme “Bamssi”, un documentaire de Mourad Ben Amor (Tunisie/Belgique),  “The Image of Ants”, poème visuel de Mohamed Rachdi et “Epouvantails de la zone rouge”, un documentaire de Jalel Faizi.

La programmation de la 14ème édition du FFFA comporte des films inédits, des avant-premières, des projections pour la jeunesse, des rencontres avec cinéastes etc. Pluridisciplinaire, le festival, dont le cinéaste Costa-Gavras est parrain d’honneur,  s’ouvre aussi à la musique, au théâtre, aux arts plastiques et à la littérature, dans les lieux culturels de Noisy-le-Sec et au-delà, dans le cadre du programme hors les murs.

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Ghar El Melh : les cultures « Ramli » menacées par le changement climatique et l’urbanisation

06. November 2025 um 15:47

Dans une frange du littoral tunisien, relevant de la belle région de Bizerte (Nord de la Tunisie), un système agricole ingénieux, unique au monde et adapté à une zone humide riche en biodiversité, risque de disparaître. Il s’agit de pratiques agricoles ancestrales dans le sable, qui ont façonné non seulement les paysages de la ville côtière de Ghar El Melh, mais aussi les traditions, les rites et le rapport des natifs de cette ville avec la terre et la mer. C’est pour cela que beaucoup d’exploitants agricoles militent aujourd’hui pour sauver un héritage national et mondial.

Bien qu’elles soient encore pratiquées par environ 180 agriculteurs et reconnus (certifiés), depuis le 15 juin 2020, par la FAO en tant que patrimoine mondial “SIPAM”, Système Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial, ces pratiques sont désormais, menacées par l’urbanisation sauvage, le changement climatique et le retard d’intervention pour le déblocage d’une conduite d’eau entre la lagune et la mer, sur laquelle est basé tout un système d’irrigation naturelle. L’absence de relève, en raison de la désaffection des jeunes pour l’agriculture artisanale, est aussi une menace pour ces cultures originales et écologiques

“Les potagers périurbains dites “Ramli”, sont cultivés dans des parcelles de sable irriguées, grâce à un phénomène osmotique. Les pommes de terre, l’oignon, les laitues, les aubergines, l’haricot et autres cultures maraîchères, poussent dans des sols sablonneux et sont irrigués en utilisant l’eau de mer qui s’infiltre et remonte à la surface”, explique Mohamed Blanco, guide sur les lieux, de l’ONG, Tunisian Campers.

Il s’adressait à des journalistes en visite à Ghar el Melh, dans le cadre d’une formation de six mois en journalisme environnemental, organisée par le PAMT2 (Programme d’Appui aux Médias Tunisiens 2 (PAMT2), financé par l’UE, en partenariat avec le Projet d’Appui à la Gouvernance Environnementale et Climatique pour une Transition Ecologique en Tunisie (PAGECTE), la Start-up Tunisian Campers et le ministère de l’Environnement.

“L’eau salée, humidifiée par la marée, irrigue les racines des plantes après son dessalement grâce au phénomène de migration des sels vers le haut et la capacité des plantes à filtrer l’eau. La remontée de la nappe phréatique grâce à la marée permet d’alimenter les cultures en eau douce, tout en limitant le recours à l’irrigation artificielle”, enchaîne le jeune guide de randonnées éco-responsables.

Ali Garsi, agriculteur pratiquant les cultures Ramli milite pour préserver et perdurer les cultures en sable et n’arrête pas d’alerter sur les dangers qui planent sur ce système naturel qui n’existe qu’en Tunisie.

” En l’absence de relève, c’est à nous de faire perdurer ces cultures de plus en plus menacées par plusieurs facteurs”, a-t-il dit. “Le vrai problème aujourd’hui est le blocage de la conduite d’eau entre la lagune et la mer, une conduite sur laquelle se base tout le système d’irrigation cent pour cent naturel. La mouvance du grau, dite en dialecte local “boughaz”, qui fait communiquer la lagune avec la mer et permet l’échange avec la lagune de Sidi Ali El Mekki, se bloque désormais chaque 48 heures alors qu’elle se bloquait chaque 2 ou 3 ans avant, et ce en raison de l’ensablement accru”.

“L’élévation attendue du niveau de la mer devrait, aussi, impacter la zone et submerger les zones humides. De même, le changement climatique pourrait entrainer un déficit hydrique et une carence en eau douce et pousser les exploitants agricoles à abandonner ou à recourir à une irrigation d’appoint surtout durant les périodes sèches”, a développé Garsi.

La solution pour préserver la zone humide consiste, d’après lui, en l’aménagement d’une conduite d’eau durable entre la lagune de Ghar El Melh et la Sebkha de Sidi Ali El Mekki et non entre la sebkha et la mer, pour résoudre définitivement la question de l’accumulation du sable et le blocage des échanges et des mouvements de l’eau.

De son côté, Zohra Ennafef, membre du bureau exécutif de l’UTAP et présidente de la Fédération de la femme agricole milite pour assurer l’écoulement des produits agricoles de Ghar El Melh et se révolte contre les atteintes au domaine public maritime.

“Les cultures Ramli risquent de disparaître, non seulement à cause des changements climatiques, mais aussi à cause de l’abandon des terres, le manque de circuits de distribution spécifiques aux produits agricoles des potagers et les tentatives de convaincre les agriculteurs de vendre leurs terres”.

Ennafef œuvre, à cet effet, pour la labellisation des produits de terroir de Ghar El Melh, en tant que patrimoine immatériel unique. “Nos produits sont vendus à des tarifs équivalents aux produits conventionnels, alors qu’ils sont originaux, issus d’un système naturel et écologique et sont d’un goût unique”.

Des labels pour les produits des parcelles “RAMLI” permettront de leur assurer une meilleure plus-value, estime la responsable, soulignant la nécessité d’insérer des Gataayas (parcelles dans les zones humides) dans un circuit éco-culturel local. Déjà, la région n’arrête pas d’accueillir des groupes de touristes locaux et étrangers et ses produits agricoles sont prisés par les visiteurs.

Il y a lieu de rappeler que la ville de Ghar El Melh, qui abrite une zone humide d’environ 15 000 ha, a obtenu le “label Ville des zones humides- Ville RAMSAR” en octobre 2018. Grâce à ce label, elle est devenue la première ville arabe et nord-africaine sur la liste de Ramsar des villes accréditées.

Valoriser sa richesse écologique, ses valeurs sociales et culturelles et sa biodiversité, devient ainsi non seulement un devoir national, mais, aussi, une responsabilité à assumer pour sauvegarder un héritage mondial.

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Journée nationale de l’Arbre : une opération de reboisement à El Menzah 9 ce dimanche

06. November 2025 um 15:32

Une journée de reboisement sera organisée, dimanche, au Jardin de l’avenue Tahar Ben Ammar, à El Menzah 9, à l’initiative de l’Association de la Zone Verte, en partenariat avec la Municipalité de la Ville de Tunis et ce à l’occasion de la célébration de la journée nationale de l’Arbre, le 9 novembre courant.

Cette initiative de plantation participative s’inscrit dans les efforts collectifs visant à embellir les espaces verts de la capitale et à améliorer le cadre de vie des habitants. Au programme de cette journée, des ateliers de plantation participative, un aménagement collectif du jardin et un nettoyage et embellissement de l’espace.

Les participants souhaitant prendre part à cette journée sont appelés à apporter leurs outils de jardinage personnels, ainsi que des petites plantes adaptées aux jardins urbains. Des campagnes de reboisement à grande échelle, seront organisées, dans plusieurs régions du pays, à l’occasion de la journée nationale de l’Arbre.

L’objectif étant de renforcer la couverture végétale, de sensibiliser les citoyens notamment les jeunes – à l’importance de la plantation d’arbres, et de lutter contre les changements climatiques.

Les forêts tunisiennes s’étendent sur environ 1,2 million d’hectares, soit près de 8,5 % du territoire national, selon les estimations du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Elles abritent une grande diversité végétale comprenant notamment le pin d’Alep, le chêne-liège, le genévrier et l’acacia, ainsi que des zones d’arbres fruitiers plantés dans le cadre des programmes de reboisement rural.

Malgré leur importance pour la protection des sols, la lutte contre la désertification et la régulation des ressources hydriques, les forêts tunisiennes font face à de nombreux défis : incendies, pâturage excessif, expansion urbaine et agricole, ainsi que les effets du changement climatique et de la sécheresse récurrente.

Selon des données officielles, la Tunisie a perdu environ 56 000 hectares de forêts entre 2016 et 2023, en raison des incendies et de la dégradation naturelle. Cette situation a fait de la réhabilitation du système forestier une priorité nationale.

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B7L9 lance un appel à candidatures pour des projets musicaux au sein de Delia Studio

06. November 2025 um 15:25

Le Centre d’art B7L9 à Bhar Lazreg (La Marsa) a annoncé l’ouverture du premier appel à candidatures pour des projets musicaux dans le cadre de Delia Studio. Le dernier délai de dépôt des candidatures est fixé au 18 novembre 2025.

Installé au sein du centre d’art B7L9, le studio est ouvert aux artistes et entièrement équipé pour les accompagner dans des séances d’enregistrement, de répétition et de développement de leurs projets.

En dépit de la vitalité de la scène musicale tunisienne qui regorge de talents, de nombreux artistes émergents se heurtent encore à d’importants obstacles : un accès limité aux studios professionnels et au matériel d’enregistrement, ainsi qu’un manque d’espaces où ils peuvent expérimenter librement et développer leurs projets musicaux.

Cette initiative vise à dynamiser la scène musicale locale et à offrir un véritable tremplin aux jeunes artistes émergents, qu’ils travaillent sur leur premier morceau, l’enregistrement d’un EP ou la mise au point d’un set live. Les projets sélectionnés bénéficieront d’un accès à Delia Studio durant les mois de décembre 2025 et janvier 2026, permettant aux candidats retenus de concrétiser leurs idées et de tisser des liens avec d’autres artistes au fil de cette expérience artistique.

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Huile d’olive : Ben Arous table sur 20 000 tonnes d’olives pour la saison 2025

06. November 2025 um 15:17

Le coup d’envoi des opérations de cueillette des olives a été donné mercredi au gouvernorat de Ben Arous où la récolte est estimée cette année à 20 mille tonnes, soit l’équivalent de 4217 tonnes d’huile d’olive, en hausse de 56% par rapport à la saison précédente.

Les superficies consacrées à la culture des olives dans la région s’élèvent à 7937 hectares, dont 73% des oliveraies se trouvent à Mornaguia, 18% à El M’hamdia et le reste à Fouchena.

Ezzeddine Karoui, chef de service au Commissariat régional au développement agricole(CRDA) a indiqué à l’Agence TAP que le gouvernorat de Ben Arous compte 9 huileries avec une capacité de transformation de 1180 tonnes par jour et de stockage de 8400 tonnes, soulignant que plusieurs visites d’inspection ont été effectuées au niveau de ces structures pour contrôler leur conformité aux normes.

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Santé scolaire : la Tunisie célèbre la 2e Journée nationale de la santé visuelle et bucco-dentaire

06. November 2025 um 15:03

Le ministère de la Santé organise le 8 novembre prochain, la deuxième journée nationale de la santé visuelle et bucco-dentaire en milieu scolaire, dans le cadre de la prise en charge de la santé des enfants en bas âge.

Le ministère a indiqué jeudi dans un communiqué que cette manifestation, organisée en partenariat avec le ministère de l’Éducation et l’association One Day One Dream, cible en particulier les élèves de première année primaire dans 58 écoles prioritaires, dans différentes régions du pays.

Le ministère de la Santé a précisé qu’à cette occasion, des consultations ophtalmologiques seront effectuées et des lunettes seront fournies gratuitement aux enfants souffrant d’une déficience visuelle.

Des consultations bucco-dentaires seront également organisées, ainsi que des séances de sensibilisation et d’éducation à la santé bucco-dentaire.

Cette journée nationale vise à garantir une rentrée scolaire saine pour les élèves et à promouvoir l’égalité des chances en matière d’éducation et de santé dès le plus jeune âge.

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Bourses universitaires : l’OOUN prolonge exceptionnellement les délais jusqu’au 25 novembre

06. November 2025 um 14:59

L’office des œuvres universitaires du Nord (OOUN) a annoncé, la prolongation, à titre exceptionnel, des délais de dépôt des demandes de bourses universitaires jusqu’au 25 novembre courant, selon un communiqué publié jeudi.

L’Office précise que cette mesure concerne en particulier les étudiants qui n’ont pas encore déposé de demande de bourse universitaire (bourses pour les nouveaux étudiants, renouvellement de bourse et bourses pour les anciens étudiants qui n’en ont pas bénéficié auparavant).

L’Office a invité tous les étudiants concernés par cette annonce à enregistrer leur demande sur le site web du bureau www.ooun.rnu.tn avant la date limite fixée.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 06 novembre 2025

06. November 2025 um 12:55

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.934 2.986
Euro EUR 1 3.367 3.438
Yen Japonais JPY 1000 18.874 19.585
Livre Sterling GBP 13 3.792 3.935
Franc Suisse CHF 10 35.718 37.252

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Gabès accueille la première édition du salon Innov Agri Water Expo 2025

06. November 2025 um 12:48

Le palais des expositions de Gabès accueillera, du 12 au 15 novembre, la première édition du salon des technologies modernes en agriculture et en eau  “Innov agri water expo 2025”.

Au programme de ce salon, auquel participeront de nombreux experts et spécialistes du domaine agricole, des séminaires scientifiques et des ateliers spécialisés notamment sur les technologies de stockage de l’eau, l’exploitation de l’énergie solaire en agriculture, la production de la grenade, de la figue et des olives.

La salon comprend également des interventions  sur les dernières technologies dans les domaines de l’agriculture, des ressources en eau et de l’élevage.

Le président de l’Union régionale de l’agriculture à Gabès Habib Thiyab a indiqué à l’Agence TAP que ce salon constituera une opportunité importante pour les professionnels et les investisseurs pour s’informer sur  les lignes de financement du secteur agricole ainsi que des dernières innovations dans le domaine.

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Mobile World Congress 2026 : innovations, 5G et IA à découvrir pour les startups tunisiennes

06. November 2025 um 12:44

Le Centre de Promotion des Exportations (Cepex) organise, du 2 au 5 mars 2026, la participation des entreprises tunisiennes au salon Mobile World Congress, qui se tiendra à Barcelone (Espagne).

Le salon Mobile World Congress se présente comme une plateforme unique où les plus grandes startups du monde présentent leurs dernières innovations aux principaux investisseurs et spécialistes en capital-risque. Il devra accueillir plus de 110 000 visiteurs venant d’environ 204 pays, d’après le Cepex.

En fait, ce rendez-vous constitue un événement incontournable pour les professionnels tunisiens, notamment les PME, TPE et startups opérant dans la filière de la téléphonie mobile, dans la mesure où il leur permettra d’accélérer leur transformation digitale, de rencontrer les leaders du secteur et de faire rayonner leurs marques à l’international.

Il se présente, aussi, comme une excellente opportunité pour découvrir les dernières technologies, les tendances et les innovations de la filière, ainsi que de nouer des relations de partenariat d’avenir dans les domaines de la 5G, de l’IA, de l’IoT, de la cybersécurité…

Partant, les entreprises tunisiennes peuvent s’inscrire à cette manifestation sur le lien suivant : https://www.e-cepex.tn/c/foires-et-salons/details/406 , au plus tard le 28 novembre 2025.

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Deplike lève des fonds : quelles perspectives pour l’apprentissage musical ?

06. November 2025 um 12:26

Le marché mondial de l’éducation musicale en ligne poursuit sa croissance fulgurante, stimulé par l’essor de l’IA et de la gamification. Dans ce contexte, 216 Capital annonce son entrée au capital de Deplike, une startup EdTech musicale à l’origine de Chordie AI, une application qui réinvente la manière d’apprendre la guitare.

L’IA au service de l’apprentissage musical

Deplike est à l’origine de Chordie AI, un véritable « Duolingo pour guitare » : l’application combine des retours intelligents en temps réel, des tuteurs 3D immersifs et des mécaniques de jeu pour rendre l’apprentissage plus ludique et engageant. Résultats : plus de 250 000 utilisateurs actifs, 3 000 nouvelles inscriptions quotidiennes et un chiffre d’affaires triplé au dernier trimestre, une croissance portée notamment par les marchés américain et britannique.

Une croissance soutenue par une équipe solide : Deplike a été fondée en Turquie  par Ufuk Polat, Mehmet Süleyman Sağlam et Mustafa Demir, trois ingénieurs passionnés de musique et de technologie, réunis autour d’une même ambition, rendre l’apprentissage instrumental plus accessible et engageant grâce à l’IA.

“Travailler avec 216 Capital a été une véritable opportunité. Leur connaissance de l’apprentissage musical et de l’edtech, et leur façon de s’impliquer concrètement dans notre développement, en font de vrais partenaires. Ils agissent moins comme des investisseurs “classiques” que comme des partenaires de travail, en apportant une perspective utile sur des sujets essentiels comme le produit et la stratégie marketing” affirme Ufuk Polat, CEO de Deplike.

Un engagement fort pour l’innovation éducative

En rejoignant le tour de table aux côtés d’investisseurs de renom tels qu’Eren Bali (Udemy), Mehmet Ecevit (Gram Games), Melih Ödemiş (Yemeksepeti), Ali Akgün (VP Microsoft AI), et MagicLab, 216 Capital apporte son soutien à une entreprise qui allie innovation technologique, impact éducatif et ambition mondiale.

«Deplike incarne la convergence entre éducation, créativité et technologie. Son approche gamifiée et centrée sur l’utilisateur fait évoluer l’apprentissage musical vers une expérience accessible, engageante et universelle. Cet investissement reflète notre volonté d’accompagner des fondateurs visionnaires capables de transformer des marchés globaux depuis la région MENA. » précise Dhekra Khelifi, Partner chez 216 Capital.

Une mission : rendre la musique accessible à tous

Grâce à la puissance de l’IA, Deplike démocratise l’apprentissage musical à grande échelle. L’entreprise se donne pour mission de rendre l’éducation musicale plus interactive, inclusive et efficace, afin que chacun, où qu’il soit, puisse apprendre à jouer d’un instrument.

Cette levée de fonds marque une nouvelle étape dans le parcours de Deplike, qui prépare actuellement sa série A pour poursuivre son expansion à l’international et consolider sa position de référence mondiale en éducation musicale augmentée.

A propos de 216 Capital :

Fondée à Tunis en 2021 par une équipe d’entrepreneurs, d’investisseurs et de créateurs d’entreprises, 216 Capital est une société de capital-risque en seed et pre-seed spécialisée dans les entreprises technologiques. 216 Capital investit auprès d’entrepreneurs déterminés et créatifs qui construisent des entreprises disruptives.

Pour en savoir plus : www.216capital.vc

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Tunisie-Budget 2026: objectifs et investissements dans les énergies propres

06. November 2025 um 12:01

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné mercredi que l’État tunisien œuvre à développer le secteur des hydrocarbures et à renforcer la souveraineté énergétique à travers des législations incitatives et l’amendement du code des hydrocarbures.

Lors de la présentation du projet du budget de l’État et du budget économique 2026, devant une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), Zenzri a relevé que la production d’hydrocarbures a enregistré une régression de près de 30% entre 2021 et 2025.

Déficit énergétique et baisse de l’indépendance

La Cheffe du gouvernement a expliqué cette baisse par la réduction de la rentabilité des champs producteurs, notamment El Borma et Achtrat, et par la réticence des grandes sociétés à investir. Cette situation a entraîné un déficit énergétique et fait chuter le taux d’indépendance énergétique de 93 % en 2010 à environ 41 % en 2024.

Pour 2026, l’État prévoit de relancer la recherche, l’exploration et le développement des gisements, en commercialisant sélectivement les parcelles rentables et en réduisant les délais d’octroi des autorisations pour renforcer la confiance des investisseurs.

Transition énergétique et énergies renouvelables

Zenzri a rappelé que l’action gouvernementale se concentre également sur l’accélération de la transition énergétique, avec un objectif de production électrique à partir d’énergies renouvelables de 35 %. Plusieurs projets de centrales solaires ont été attribués au premier semestre 2025 pour une capacité totale de 800 mégawatts, dont trois projets de 200 MW entreront en exploitation d’ici fin 2025.

Les projets incluent une centrale photovoltaïque de 100 MW à Matbasta (Kairouan) et deux stations de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur. Quatre nouvelles unités pour produire de l’électricité solaire ont également reçu des licences, tandis que deux centrales combinées fonctionnent actuellement à Sfax.

Investissements et partenariats stratégiques

Selon Zenzri, le secteur des énergies renouvelables est devenu particulièrement attractif pour les investisseurs, avec un volume de 1 660 millions de dinars déclarés entre janvier et septembre 2025, soit 28 % des investissements totaux. La réalisation de la stratégie nationale de transition énergétique repose sur ces investissements et sur des partenariats avec des opérateurs expérimentés, notamment via des mécanismes législatifs tels que le système de concession.

Projets phares et coopération régionale

Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale, incluant le projet d’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), visant à positionner la Tunisie comme hub régional pour les énergies propres, et le Programme de transition énergétique, évalué à 343 millions de dinars pour soutenir la production à partir de ressources renouvelables.

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Publicité médicale : que dit le Conseil National de l’Ordre des Médecins ?

06. November 2025 um 11:45

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a rappelé avec fermeté, mardi soir, que toute forme de publicité, directe ou indirecte, est interdite pour les médecins tunisiens, conformément au Code de déontologie médicale.

Des procédures disciplinaires en cours

Le CNOM a indiqué que des procédures disciplinaires ont déjà été engagées contre certains praticiens ayant enfreint ces règles. D’autres dossiers sont en cours d’instruction. Le Conseil avertit que toute nouvelle infraction sera sanctionnée, avec des mesures pouvant aller jusqu’à la radiation du Tableau de l’Ordre.

Application stricte du Code de déontologie

« Tous les médecins sont tenus de se conformer rigoureusement aux dispositions du Code de déontologie médicale ainsi qu’à la Charte de déontologie relative à l’usage du web, des médias et des supports numériques », précise le communiqué. Cette obligation concerne toutes les formes de diffusion, qu’il s’agisse de textes, images, vidéos, témoignages, sponsoring ou recours à des influenceurs.

Retrait immédiat des contenus publicitaires

Les médecins concernés doivent retirer sans délai toute publication en ligne à caractère publicitaire. Le CNOM souligne que cette mesure vise à protéger l’intérêt des patients et à préserver la crédibilité de la profession médicale. Le respect strict de ces règles est présenté comme une condition essentielle pour maintenir la confiance entre praticiens et patients.

Une démarche de protection de la profession

Le Conseil réaffirme sa détermination à faire respecter la déontologie médicale, à sauvegarder la dignité de la profession et à protéger l’intérêt supérieur de la société. Cette position reflète l’engagement du CNOM à encadrer l’usage des outils numériques par les médecins et à prévenir toute dérive pouvant nuire à la pratique médicale ou à l’image de la profession.

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Avec Kia, roulez plus, dépensez moins.

06. November 2025 um 10:21

Kia s’associe à CiL Leasing pour lancer une offre exceptionnelle destinée à rendre l’acquisition de ses SUV encore plus accessible et attractive.

Cette campagne met en avant deux modèles emblématiques de la marque — le Kia Seltos et le Kia Sonet — reconnus pour leur design moderne, leur performance et leur polyvalence au quotidien.

Sous le slogan « Avec Kia, roulez plus, dépensez moins », cette initiative illustre la volonté de Kia d’offrir à ses clients des solutions de mobilité avantageuses.

Grâce à cette offre, les acquéreurs peuvent désormais bénéficier d’avantages exclusifs* :

• Jusqu’à 750 DT de carburant offerts*
• 20 000 km d’entretien gratuit
• Et un financement avantageux pour faciliter leur achat

Kia Seltos : la puissance maîtrisée

Avec son moteur 1.4 T-GDi et son design affirmé, le Kia Seltos incarne parfaitement l’équilibre entre robustesse et raffinement.

Son intérieur spacieux et ses finitions haut de gamme en font un SUV compact à la fois confortable, connecté et élégant.

C’est le compagnon idéal pour les conducteurs qui veulent conjuguer polyvalence et plaisir de conduite au quotidien.

Disponible à 120 980 DT.

Kia Sonet : l’esprit urbain, sans compromis

Plus compact mais tout aussi séduisant, le Kia Sonet mise sur un design moderne et audacieux, parfait pour la ville comme pour vos escapades du weekend.

Pratique, bien équipé et économique, il représente le SUV urbain par excellence : agile, stylé et intelligent.

Disponible à partir de 89 480 DT.

Avec cette campagne, Kia et CiL Leasing réaffirment leur volonté d’offrir aux conducteurs tunisiens plus de liberté, plus d’avantages et plus de confiance dans leur choix automobile.

Cette offre s’inscrit dans la vision globale de Kia : faire de chaque trajet une expérience
inspirante.

Pour plus d’informations :
https://www.kia.tn/landingpage/landing-page-kia-seltossonet

*Offre soumise à conditions, sur acceptation du dossier auprès de “CiL Leasing” et dans
la limite du stock disponible.

www.kia.tn

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🎬 Festival du Bardo 2025 : prêts à révéler les nouveaux talents ?

06. November 2025 um 09:47

La direction du Festival du Court Métrage du Bardo a annoncé l’ouverture des inscriptions pour participer aux différentes sections de la sélection officielle de sa deuxième édition, qui se tiendra du 3 au 7 décembre 2025  au centre culturel “Dar Masrahi” au Bardo. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 9 novembre 2025 (à minuit).

La sélection officielle comporte deux compétitions, l’une dédiée aux courts métrages et l’autre aux films des écoles de cinéma. Le programme prévoit  des courts métrages tunisiens et étrangers, des films d’écoles de cinéma, ainsi qu’une sélection d’œuvres primées au Festival international du film amateur de Kélibia (FIFAK) et au Festival du film de la jeunesse d’Hurghada en Egypte.

Le festival offrira par ailleurs un espace dédié aux jeunes talents, avec l’organisation d’ateliers autour de l’écriture de scénario, de la musique de film, des effets sonores et de la production.

La clôture sera marquée par la remise de quatre prix. Dans la catégorie du court métrage, un premier prix d’une valeur de 3 000 DT et un deuxième prix d’un montant de 2 000 DT seront décernés. Dans la catégorie des films d’école, le premier prix est doté de 2 000 DT et le deuxième de 1 000 DT.

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ECOMONDO 2025 | ♻️ Recyclage plastique : pourquoi 80 % de nos déchets échappent encore au tri ?

06. November 2025 um 09:22

Structurer le process de collecte des déchets plastiques avec des solutions technologiques.

En quels termes présenter la problématique actuelle du recyclage ?

Nous nous installons dans une logique de réactivité. La problématique actuelle nous pousse à trouver les moyens d’aller plus vite. Nous considérons que le taux de recyclage global est bas en soi et certainement en dessous de nos attentes. Il serait de l’ordre de 20 %. Il y a donc 80 % qui nous échappent. C’est autant de déchets qui vont encombrer l’environnement. Et c’est à la fois autant de business qui échappe à la filière.

Quelle parade à cette situation ?

On est en train de travailler sur la collecte des déchets. On initie le tri sélectif. Il s’agit là du principal affluent de notre approvisionnement en la matière.

Quelle stratégie utilisez-vous ?

Nous avons recours, en priorité, à la sensibilisation des ménages pour le tri des déchets domestiques. Plus tard nous envisageons un partenariat avec les industriels.

Quel soutien des pouvoirs publics à vos initiatives ?

À l’heure actuelle un projet de partenariat entre le ministère de l’environnement et le ministère de l’intérieur impliquant les collectivités locales, les municipalités notamment, est à l’étude. il pourrait déboucher sur un plan d’action concret.

Qu’est-ce qui motive votre participation à Ecomondo ?

Nous sommes naturellement à l’affût des nouvelles technologies en la matière et notamment les machines de tri optique. Et Ecomondo est un grand carrefour technologique.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon Ecomondo-Rimini 2025

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Le Hayek de Kairouan, entre tradition, identité et héritage féminin

06. November 2025 um 09:00

Dans les ruelles anciennes de Kairouan, quand le soleil verse sa lueur sur les murs des demeures authentique de la vieille ville, une silhouette blanche glisse, silencieuse et fière.

Drapée dans son Hayek, la femme kairouanaise semble porter sur ses épaules tout un pan de l’histoire tunisienne.

« Jadis, chaque matin, les femmes de Kairouan s’enveloppaient de cette étoffe de laine fine avant de franchir le seuil de leur maison ».

Le Hayek n’était pas seulement un habit : c’était une frontière subtile entre l’intime et le public », confie Mohamed Baklouti, 84 ans, installé dans son petit atelier de tissage traditionnel à Souk Jraba à Kairouan.

« Cela fait plus de soixante ans que mes mains tissent le Hayek  « Chaque pièce demande patience et respect du fil, parce que le Hayek n’est pas un simple tissu, c’est une part de notre histoire et des traditions nobles de la femme à Kairouan», dit-il.

Spécialisé dans le tissage traditionnel, Mohamed Baklouti  propose encore des Hayek bordés à la main, comme autrefois.

« Un vrai Hayek kairouanais doit mesurer six mètres vingt-cinq de long et deux mètres quinze de large, pas moins, » explique-t-il fièrement.

En se penchant sur son vieux métier en bois pour entrecroiser les fils, l’artisan a, mis en valeur le rôle de la femme dans la création de cet habit traditionnel.

« Le filage de la laine, est un geste ancestral transmis de mère en fille, ce sont les femmes qui filent la laine, leur savoir-faire donne au fil sa douceur et sa solidité. Sans elles, le Hayek ne serait pas ce qu’il est», affirme-t-il.

Revenant sur les premières étapes précédant le tissage, l’artisan remarque qu’autrefois, la laine est tondue à partir de la toison des moutons.

Le secret, raconte-t-il réside dans la laine, on la tond à la main, on la lave dans plusieurs bains d’eau chaude pour enlever la graisse du mouton et les impuretés.

Aujourd’hui, dans un monde où les tissus changent au rythme de la mode,  on voit moins les habits traditionnels dans les rues.

Le Hayek n’a pas disparu

Toutefois, à Kairouan, le Hayek n’a pas disparu. Il refait surface lors des mariages traditionnels, des manifestations culturelles, ou encore des journées du patrimoine.

Aïcha, 68 ans, habitante du quartier de Bir Barouta, fidèle, encore, aux habits de ces ancêtres ne cache pas son attachement au Hayek kairouanais.

« Quand je le porte, j’ai l’impression de marcher dans les pas de ma mère et de ma grand-mère » dit-elle.

Son regard s’illumine au souvenir des cérémonies d’autrefois. « Nous sortions toutes, couvertes de nos Hayek dont la blancheur d’un éclat d’ivoire, disait la pureté et le tombé fluide dessinait l’authenticité.

Aïcha poursuit sa description de son habit, de sa couleur et de sa mise en plis.

« Certaines femmes le fixaient d’une épingle au niveau du menton, d’autres le tiennent d’une main comme on tiendrait un secret », détaille-t-elle.

Au-delà du tissu, cet habit immaculé, à la fois vêtement, symbole et mémoire incarne tout un art de vie : la lenteur du geste, la fierté du port, la douceur du regard qui se devine derrière le voile et raconte une identité enracinée et pudique, celle d’une ville qui était jadis capitale spirituelle.

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Gestern — 05. November 2025Haupt-Feeds

Rencontre-débat à l’IRMC : Jocelyne Dakhlia présente “Harems et Sultans”, une œuvre majeure sur le genre et le pouvoir

05. November 2025 um 22:17

L’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC) accueillera le jeudi 6 novembre 2025 à 17h30 une rencontre-débat autour de l’ouvrage “Harems et Sultans. Genre et despotisme au Maroc et ailleurs, XIVè-XXè siècle” (Editions Anacharsis, 2024), en présence de son autrice Jocelyne Dakhlia, historienne et anthropologue franco-tunisienne, directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris). Spécialiste de l’histoire politique du Maghreb et plus largement de la Méditerranée, elle sera en discussion à cette occasion avec l’historienne Fatma Ben Slimane, professeure à la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis (FSHS).

Considéré comme une œuvre magistrale par son ampleur -plus de deux mille pages- et par la richesse de sa réflexion, l’ouvrage constitue un vaste travail de déconstruction et de recadrage des représentations du harem et de l’exercice du pouvoir dit oriental, à rebours des stéréotypes.

L’autrice y montre comment, de la fin du Moyen Age au XXème siècle, les pouvoirs en islam, notamment au sein du sultanat du Maroc, ont été façonnés par une pluralité d’acteurs, parmi lesquels les femmes ont joué un rôle essentiel. Elle invite ainsi à repenser les rapports entre politique et genre dans les sociétés islamiques.

Articulé en trois volumes et sept chapitres, le livre explore les stéréotypes associés au harem et au sultanat, leur influence sur la perception du monde islamique, l’émergence du concept de harem et sa construction orientaliste et coloniale. Il met également en lumière le rôle politique des femmes dans les sérails et s’appuie sur un riche corpus de sources picturales et textuelles pour proposer une histoire renouvelée du genre et du politique en islam.

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ECOMONDO 2025 | Alessandra Astolfi, Présidente du Salon : La croissance verte a tracé sa voie

05. November 2025 um 21:10

ECOMONDOLa dynamique économique générée par le développement durable est bien lancée. L’espoir vient de ce que les pays en développement peuvent embrayer sur l’écologie pour concrétiser, de manière vertueuse, leur décollage.

Ecomondo tient sa 28ème édition. Quel bilan pour le salon ?

À l’origine nous avons démarré avec un concept de recyclage en format national. A l’heure actuelle nous sommes la deuxième foire d’Europe et peut être même du monde. Nous attirons des exposants qui détiennent des technologies avancées dans le domaine de la collecte et du recyclage de tous les types de déchets ainsi que de l’eau.

Vous êtes présent sur les trois segments de l’économie bleue verte et circulaire. Le développement durable est-il devenu une chaîne de valeur ?

En réalité l’économie verte est à large spectre. Elle englobe les technologies d’énergies renouvelables, également. Nous avons développé à cette 28e édition tous les thèmes relatifs à l’économie circulaire et l’économie verte et bleue. Nous pensons qu’il s’agit d’un modèle alternatif à l’économie linéaire.

Cependant, l’économie renouvelable n’est pas abordée à Ecomondo?

C’est exact. Un salon dédié aux énergies renouvelables s’est développé de manière autonome et nous en assurons la présidence.

La croissance verte est-elle une voie pour la création de richesse, demain ?

J’en suis totalement persuadée. C’est la voix la plus noble et la plus salutaire pour la création de richesse à l’avenir. C’est ce qui nous permettra de ne pas épuiser les ressources de la planète.

Eprouvez vous une certaine filiation avec le club de Rome lequel appelait à la croissance zéro ?

À l’évidence c’est le Think Tank, qui a initié la pensée économique à la nécessité de reconsidérer le moteur de la croissance. Apparu dans les années 70 il lui a manqué le langage conceptuel dont nous disposons actuellement. Par ailleurs j’observe qu’il n’a pas non plus su rallier les pouvoirs publics, à son courant de pensée. Il faut dire qu’aujourd’hui le changement climatique a précipité la notion d’urgence salutaire que nous vivons actuellement.

Ecomondo célèbre, également, le cinquième anniversaire de l’initiative Mattei à l’adresse du continent africain. Quel bilan pour ce ‘’Plan Mattei ‘’?

Ecomondo depuis 5 ans réunit les pays du pourtour de la Méditerranée ainsi que les pays d’Afrique subsaharienne autour de la perspective de la croissance verte. Beaucoup de ces pays partenaires sont ouverts à cette orientation. Dans leur grande majorité ils manquent de moyens pour acquérir les technologies avancées dans ce domaine. Le plan Mattei vient, grâce à une aide qui pourrait être appelée à se développer à l’avenir, favoriser ce transfert de technologie Eco Friendly.

Le financement vert avance-t-il de manière satisfaisante ?

En réalité les chantiers de transition écologique nécessitent des financements considérables. Il est certain que l’aide internationale en la matière doit être reconsidérée, notamment pour l’économie circulaire.

Les sceptiques du changement climatique vous dérangent-ils ?

Ils ne peuvent plus entamer le crédit scientifique ni même la dynamique lancée par la croissance verte. Ils peuvent retarder le basculement vert mais pas l’enrayer.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon Ecomondo-Rimini 2025

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