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Heute — 28. Oktober 2025Haupt-Feeds

Tunisie : l’APIA obtient l’accréditation du Fonds Vert pour le Climat

28. Oktober 2025 um 13:27

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), relevant du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a obtenu l’accréditation du Fonds Vert pour le Climat (FVC).

Cette reconnaissance internationale vient d’être annoncée par le FVC à l’occasion de la 43ème réunion du Conseil du Fonds qui se tient, du 27 au 30 octobre 2025, à Songdo, en Corée du Sud.

Il convient de noter que le FVC mobilise le financement du climat en travaillant avec un large éventail d’organisations.

Les organisations ayant des capacités spécialisées dans la conduite de l’action climatique peuvent demander à devenir des entités accréditées du FVC. Ils peuvent être des organismes privés, publics, non gouvernementaux, sous-nationaux, nationaux, régionaux ou internationaux, lit-on sur le portail du FVC.

Ils devraient avoir des projets ou des programmes clairs, détaillés et actionnables pour le changement climatique pour présenter au FVC une atténuation et une adaptation progressives. Ils doivent également respecter les normes du FVC en fonction des normes financières, des garanties environnementales et sociales et du genre.

Les entités accréditées élaborent des propositions de financement pour être examinées par le Fonds et supervisent, gèrent et surveillent leurs projets et programmes approuvés par le FVC.

A la date du 28 octobre 2025, le nombre total des entités accréditées s’élève à 158, dont 106 entités à accès direct.

 

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 28 octobre 2025

28. Oktober 2025 um 13:18

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.905 2.983
Euro EUR 1 3.377 3.455
Yen Japonais JPY 1000 18.910 19.622
Livre Sterling GBP 13 3.840 3.984
Franc Suisse CHF 10 36.046 37.595

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Siliana : 200 000 ha dédiés aux grandes cultures pour la saison agricole 2025-2026

28. Oktober 2025 um 13:13

Les superficies consacrées aux grandes cultures au gouvernorat de Siliana, durant la saison agricole 2025-2026, ont atteint 200 mille ha réparties entre 155 mille ha de blé, 37 mille ha de fourrages, 5800 ha de légumineuses et 1000 ha de colza.

La cheffe de service de la production végétale au Commissariat régional au développement agricole, Noura Zouari a indiqué à l’Agence TAP que les opérations de semis dans les zones dédiées à la culture d’orge et de fourrage ont été entamées dans la région.

Elle a ajouté que 26 mille quintaux de semences sélectionnées sont disponibles, soit 35% du quota réservé à la région, et 25 mille de semences ordinaires dont 3 mille quintaux sont mises à disposition des agriculteurs.

Pour les engrais, 13 mille quintaux de super 45 et 9500 quintaux de DAP ont été fournis aux producteurs de la région, selon la même source.

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Creative Lab à Sidi Bou Ali : jeux vidéo, podcasts et création numérique pour les jeunes tunisiens

28. Oktober 2025 um 13:00

Sous l’égide du ministère des affaires culturelles et de la Délégation régionale des affaires culturelles de Sousse, la Maison de la Culture Sidi Bou Ali se dote d’un Creative Lab, un nouvel espace entièrement consacré à l’expérimentation artistique et à la créativité. Ce laboratoire dont le lancement est prévu le 29 octobre 2025 se veut un espace où passion, créativité et innovation se rencontrent en offrant aux jeunes une opportunité d’apprentissage, d’expression et d’innovation. Ainsi les jeunes passionnés y trouveront un cadre propice pour développer leurs talents et compétences dans la création de jeux vidéo, la production de contenus et le podcast, des secteurs en plein essor en Tunisie et dans le monde.

Ce projet a vu le jour dans le cadre d’un partenariat entre le ministère des affaires culturelles, représenté par la Direction Générale de l’Action Culturelle (DGAC), et Hilfswerk International en charge de la mise en œuvre du projet financé par l’Union européenne.

A cette occasion, et trois jours durant (29-31 octobre 2025), jeunes participants et experts partageront un espace d’expérimentation dédié aux nouvelles pratiques artistiques et numériques.

La journée du mercredi 29 octobre s’ouvrira à 10h00 avec la présentation du projet du Creative Lab, suivie à 10h30 par la projection du premier épisode de “Helma”, une production du podcast club. A 11h00, un exposé sera présenté sur les perspectives de l’industrie des jeux vidéo et son rôle dans le renforcement des compétences des jeunes, en particulier dans la lutte contre la migration irrégulière, avec la présentation du Hub mobile “Madad” du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE).

L’après-midi et les deux journées suivantes (30 et 31 octobre) seront réservées aux ateliers portant sur la création de podcasts, du storyboard, de la création musicale pour le podcast, ainsi que sur le développement de jeux vidéo. Le programme se clôturera vendredi à 17h00 par une présentation publique des productions réalisées au cours des différents ateliers.

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Tunisie : Mohamed Dahmani Fathallah explique comment l’innovation peut devenir un levier de richesse nationale

28. Oktober 2025 um 12:44

“Ecosystème de l’innovation et du transfert de technologie: le savoir comme levier de la souveraineté économique” est l’intitulé d’une conférence qui sera donnée par le professeur Mohamed Dahmani Fathallah le jeudi 30 octobre 2025 (15H00) à Beit al-Hikma.

La conférence s’adresse à un public large et diversifié notamment les chercheurs et universitaires qui souhaitent valoriser leurs travaux, les chefs d’entreprise et entrepreneurs intéressés par le transfert de technologies ou de partenariats R&D, les investisseurs intéressés par les start-up technologiques ainsi que les décideurs politiques et représentants des institutions qui façonnent l’environnement réglementaire et financier, sans oublier les étudiants et jeunes professionnels qui sont les innovateurs de demain.

Cette conférence, lit-on dans la note d’intention, devrait permettre au public de se familiariser avec les concepts de base de l’innovation et du transfert de technologie. Elle pourrait aussi servir de catalyseur pour sensibiliser ce public a l’importance du savoir comme levier de la souveraineté et de la richesse et accroitre son intérêt pour les métiers et les pratiques de l’innovation et du transfert de technologie.

La souveraineté économique est présentée comme un enjeu majeur qui ne peut plus être acquise uniquement par la puissance industrielle ou la richesse en ressources naturelles, mais de plus en plus par la capacité d’une nation à créer, maîtriser et exploiter son propre savoir et ses technologies. C’est ici que l’écosystème de l’innovation et du transfert de technologie prend tout son sens. La plupart des pays du monde ont développé leur propre écosystème que l’OCDE appelle le Système National d’innovation [SNI/NSI]. Ce système complexe repose généralement sur plusieurs structures différentes et fait intervenir des acteurs venus de différents horizons avec des compétences variées. Le défi pour la création d’un écosystème performant est de réussir à intégrer toutes ses structures dans une même logique et de créer une synergie entre les différents acteurs pour réussir à utiliser le savoir comme un levier de souveraineté et de richesse.

L’un des objectifs de cette conférence est d’expliquer comment créer la synergie indispensable entre les différents acteurs : chercheurs, entrepreneurs, investisseurs, décideurs politiques et favoriser de nouvelles collaborations et le partage d’expériences et de définir ce qu’est une bonne stratégie pour réussir une innovation ou un transfert de technologie et formuler des recommandations concrètes pour que le savoir devienne une source de richesse durable et un pilier de souveraineté économique.

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Tunisie : vers une plateforme électronique pour digitaliser les certificats d’origine ZLECAf

28. Oktober 2025 um 12:39

Le ministère du Commerce et du développement des exportations œuvre à la mise en place d’une plateforme électronique pour digitaliser la délivrance des certificats d’origine pour l’exportation de produits locaux vers plusieurs pays africains, dans le cadre de l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a fait savoir le ministre du Commerce, Samir Abid.

Intervenant lors de la Journée des exportateurs tunisiens ZLECAF, organisée lundi 27 octobre 2025 à Tunis, le ministre a souligné que 350 opérations commerciales certifiées dans le cadre de la ZLECAf ont été réalisées. Il a rappelé dans ce cadre que le premier certificat d’origine ZLECAf a été délivré le 17 mai 2023.

Par ailleurs, le ministre a fait savoir, que des comités de réflexion seront créés au sein du ministère, avec la participation des Chambres de Commerce et d’Industrie, afin de tirer parti du potentiel, des initiatives et des propositions aux niveaux régional et des districts pour soutenir davantage le processus de complémentarité et d’intégration en Afrique.

Et d’ajouter que toutes les parties intervenantes doivent être une force de proposition pour donner à la coopération africaine la place qu’elle mérite et faire de ces partenariats un véritable levier de développement commun.

Abid a souligné, à cette occasion, que le continent africain constitue une orientation stratégique pour l’État, compte tenu de la place importante qu’occupe l’Afrique dans les politiques économiques et la stratégie nationale d’exportation.

L’Afrique constitue également un marché prometteur contribuant à la prospérité économique et favorisant des perspectives importantes aux entreprises tunisiennes.

Cette journée s’est tenue en présence du directeur général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), des directeurs généraux des Chambres de Commerce et d’Industrie, des représentants de structures publiques et des ministères concernés, du secteur privé, de l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) et des entreprises tunisiennes exportatrices dans le cadre de la ZLECAf.

Elle se veut une occasion permettant aux entreprises exportatrices dans le cadre de la ZLECAf d’exposer leurs préoccupations et les difficultés auxquelles font face, afin de favoriser leur résolution à travers le débat et l’échange de vues entre les différentes parties prenantes et les institutions publiques et privées, a encore précisé Abid.

L’objectif est d’aider les entreprises en question à s’implanter d’une manière efficace en Afrique, à développer les échanges commerciaux entre la Tunisie et le continent, à conquérir de nouveaux marchés et à renforcer la présence de leurs produits et services sur ce marché prometteur, a-t-il avancé.

La rencontre se veut aussi une occasion pour prendre connaissance de l’expérience de ces entreprises et de savoir dans quelle mesure elles bénéficient des avantages accordés par l’accord, outre des mécanismes et programmes développés mis en place par le ministère, a-t-il ajouté.

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Le Centre africain d’excellence pour les marchés inclusifs lance ses activités en Tunisie

28. Oktober 2025 um 10:59

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, lundi à Tunis, le Directeur exécutif du Centre africain d’excellence pour les marchés inclusifs (AIMEC), Youssef Ahmed Al-Kurdfani, à l’occasion du lancement des activités de cette institution en Tunisie.

Le Chef de la diplomatie tunisienne a réaffirmé le soutien de la Tunisie à cette institution émergente, considérant le Centre comme un “atout majeur pour le continent” pour promouvoir le commerce intra-africain, renforcer le secteur privé et accélérer l’intégration régionale. Il a exprimé la détermination de la Tunisie à lui offrir “toutes les facilités nécessaires” pour démarrer ses activités et mettre en œuvre ses programmes.

Cette installation en Tunisie s’inscrit dans le “choix stratégique” du pays d’établir un partenariat solide avec l’Union africaine et de renforcer ses liens avec les institutions régionales, conformément aux objectifs de l’Agenda 2063.

De son côté, Al-Kurdfani a exprimé sa gratitude pour la coopération des autorités tunisiennes, estimant que le choix de la Tunisie pour abriter le siège était “judicieux” en raison de sa position géographique stratégique et de la qualité de ses ressources humaines.

Les deux parties ont examiné les missions, les programmes et les projets futurs du Centre.

Plusieurs institutions financières se sont, par ailleurs, dites disposées à financer ses programmes pour favoriser l’intégration économique africaine.

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Tunisie–Nigéria : vers un partenariat renforcé dans le domaine culturel et artistique

28. Oktober 2025 um 09:59

La Tunisie et le Nigéria ont entamé des discussions en vue renforcer leur coopération bilatérale dans le secteur culturel et artistique, a indiqué lundi, le ministère des Affaires culturelles.

Une réunion préparatoire s’est tenue au siège du ministère, en présence de la chargée d’affaires à l’ambassade du Nigéria en Tunisie, Belinda Elfo Lawrence, et du directeur général du Corps d’aide technique nigérian (Nigerian Technical Aid Corps – NTAC), Yusuf Buba Yakub.

Créée en 1987, la NTAC est une organisation gouvernementale nigériane qui œuvre à la promotion de la coopération Sud-Sud.

La rencontre a notamment porté sur les perspectives de coopération dans les domaines de l’audiovisuel, de la restauration et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.

Selon le ministère, la partie nigériane a notamment proposé la mise en place d’un programme de coopération technique et culturelle entre les deux pays dont les détails seront définis ultérieurement par les services de la coopération internationale.

Le Nigeria, pays anglophone d’Afrique de l’ouest, est connu pour sa diversité linguistique et culturelle ainsi que la vitalité de son industrie culturelle, notamment la musique et le cinéma.

Souvent appelé « Nollywood », le cinéma nigérian est l’une des plus grandes industries cinématographiques du monde- aux côtés de Hollywood, aux Etats unis, et Bollywood, en Inde.

Né en 1990, Nollywood produit des œuvres cinématographiques contemporaines avec des récits enracinés dans la culture et la société nigérianes.

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Tunisie – ARP : ouverture prochaine des débats sur le budget 2026 et de nouveaux projets de loi

28. Oktober 2025 um 09:51

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, a indiqué, lundi, que le Parlement se penchera, prochainement,  sur l’examen de plusieurs nouveaux projets de loi ainsi que sur les débats relatifs au budget de l’Etat pour l’exercice 2026 avant son adoption.

Présidant, lundi, la Conférence des présidents, Bouderbala  a précisé que les travaux des commissions chargées de l’examen du budget de l’Etat seront ouverts aux médias, indique un communiqué de l’ARP.

A l’ouverture des travaux de cette Conférence Bouderbala a affirmé que cette décision s’inscrit dans le cadre  de la volonté du Parlement d’informer l’opinion publique des débats constructifs qui se tiennent à l’hémicycle du Bardo.

Il a, par ailleurs, souligné  que la concrétisation du slogan de « révolution législative » nécessite d’aller de l’avant dans l’élaboration de textes essentiels portant sur des questions lancinantes,  telles que le Code de l’investissement, le Code des changes, le Code forestier et le Code des eaux.

Cité dans le communiqué, le président du Parlement a précisé que l’Assemblée attend que le gouvernement soumette des projets de loi relatifs à ces domaines vitaux, ajoute le communiqué.

Bouderbala a, par ailleurs, appelé à la création de « Think Tank » chargés d’étudier les grands dossiers et de proposer des solutions adaptées dans le cadre des prérogatives législatives et de contrôle du Parlement, et ce durant les deux mois restants de l’année en cours, afin que cette période constitue « un point de départ qualitatif » pour l’action parlementaire à venir.

Il a, dans ce contexte, souligné que l’Assemblée « a accompli des réalisations importantes » dans le domaine législatif au cours de la période écoulée, notamment à travers l’adoption de lois majeures telles que la loi modifiant l’article 96 du Code pénal, la loi sur les bâtiments menaçant ruine et la loi sur la responsabilité médicale.

Pour Bouderbala, le Parlement a réussi à regagner une partie de la confiance des citoyens. Il a, toutefois, fait noter que la voie reste ouverte pour davantage de réalisations au service de l’intérêt supérieur du pays, appelant tous les élus du peuple à poursuivre leur action dans un esprit de responsabilité et de sagesse.

Bouderbala a, en outre, fait savoir que l’Assemblée a œuvré, durant la période écoulée, à maintenir la cohérence et l’harmonie avec les pouvoirs exécutif et judiciaire, dans le cadre d’une vision visant à servir l’intérêt supérieur de la Nation et à préserver l’équilibre entre les institutions de l’État.

De leur côté, les participants à la Conférence des présidents ont mis l’accent sur  l’importance de la phase actuelle de l’activité parlementaire, marquée par l’examen du projet de budget de l’État pour 2026, dans le cadre d’un travail conjoint avec le Conseil national des régions et des districts.

Ils ont insisté sur la nécessité de rationaliser la présentation des propositions d’articles additionnels au projet de loi de Finances, de manière à garantir leur pertinence, leur efficacité et leur conformité avec les équilibres financiers de l’État.

Concernant les travaux des commissions, les participants  ont plaidé pour présence des membres du gouvernement et leur interaction avec les préoccupations et questions des députés, tout en les appelant à tenir compte de leurs propositions, issues des attentes des citoyens.

Par ailleurs, ils ont affirmé l’importance des initiatives législatives présentées par les députés, soulignant la nécessité de renforcer cette pratique et de garantir l’efficacité des propositions de loi, afin qu’elles constituent « une contribution concrète du Parlement à la révolution législative espérée ».

Ils ont, en outre, évoqué les questions écrites adressées par les députés aux membres du gouvernement, appelant ces derniers à leur accorder davantage d’attention, ainsi que les visites de terrain, qui nécessitent, selon eux, une meilleure coordination avec les autorités gouvernementales concernées pour en assurer la réussite.

Il est à rappeler que la Conférence des présidents est un organe consultatif et de coordination regroupant le président de l’Assemblée, ses deux vice-présidents, les assesseurs du président, les présidents des commissions permanentes, les présidents des groupes parlementaires et des représentants des hors groupe.

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Omra : l’OTIC alerte sur les abus des intermédiaires non agréés et appelle à renforcer le contrôle

28. Oktober 2025 um 09:47

L’Organisation Tunisienne pour Informer le Consommateur (OTIC) a exprimé, lundi, sa profonde préoccupation face aux manquements et abus des intermédiaires non agréés dans le secteur de la Omra (petit pèlerinage).

D’après l’organisation, ces intermédiaires non agréés font de fausses promesses conduisant souvent à des litiges liés à l’hébergement, au transport et à la qualité des services. L’absence de contrats écrits affaiblit les garanties des pèlerins en cas de litige et ouvre la voie à l’absence de reddition de comptes.

Les principales réclamations recueillies par l’OTIC, au cours des saisons écoulées, concernent le changement de logement ou sa mauvaise qualité, l’augmentation non autorisée des prix, la mauvaise coordination en matière de transports et de déplacements, l’absence d’assurance ou la couverture insuffisante, le mauvais traitement et le retard de la restitution des passeports.

L’OTIC a, également, souligné qu’une grande partie de ces plaintes concernent des agences auxquelles des avertissements ont déjà été adressées, ce qui impose un renforcement des mécanismes de contrôle.

L’organisation a, ainsi, appelé à respecter les lois en vigueur et les obligations légales des agences de voyages à travers la rédaction de contrats clairs et détaillés, indiquant le prix final et tous les services, le respect du contenu du contrat, en particulier en matière d’hébergement, de transport, d’assurance et de délais et l’information écrite du pèlerin de tout changement, avec garantie du droit de refus et de remboursement.

Ces obligations concernent également la garantie d’une couverture d’assurance complète par une institution agréée, la garantie d’un accompagnement qualifié tout au long du voyage, l’enregistrement des plaintes et la réponse écrite à celles-ci dans des délais raisonnables et la responsabilité juridique totale en cas de manquement avéré.

L’organisation a, aussi, recommandé de mettre en place des clauses pénales explicites afin de garantir les droits des pèlerins et invité les structures de contrôle à mettre en place une plateforme numérique unique pour le signalement et le suivi immédiat des réclamations, et la communication des résolutions dans des délais transparents et connus.

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L’Institut Supérieur de Biotechnologie de Béja obtient la certification ISO 14001:2015

28. Oktober 2025 um 09:42

L’Institut Supérieur de Biotechnologie de Béja (ISBB) est devenu le premier établissement d’enseignement supérieur en Tunisie à obtenir la certification ISO 14001:2015 pour son système de management environnemental (SME).

Cette accréditation nationale couronne les efforts continus de l’institut pour intégrer les principes de durabilité environnementale dans ses activités d’enseignement et de recherche.

Fondé en 2012 et placé sous la tutelle de l’Université de Jendouba, l’ISBB, qui accueille environ 550 étudiants, renforce ainsi son engagement en faveur de l’excellence et de l’innovation scientifique.

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Transition verte : Greenov’i lance l’AMI « GreenAssist » pour accompagner les PME tunisiennes

28. Oktober 2025 um 09:37

Le projet Greenov’i, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, lance son deuxième Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « GreenAssist », destiné à offrir gratuitement un diagnostic environnemental approfondi à 50 Petites et moyennes entreprises (PME) et artisans tunisiens éligibles. Ce dispositif vise à les accompagner dans leur transition écologique et constitue une étape obligatoire pour accéder au programme « GreenBoost », qui propose des subventions allant jusqu’à vingt mille euros (68496 dinars).

Selon le site dédié à cette initiative, les candidatures doivent être déposées en ligne sur www.greenovi.tn avant le 17 novembre 2025. Le diagnostic, réalisé par des bureaux d’études spécialisés, couvrira trois domaines : gestion des déchets (Lot 1), gestion de l’énergie (Lot 2) et gestion de l’eau (Lot 3).

Pour être éligibles, les entreprises doivent être inscrites au Registre National des Entreprises, opérer dans un secteur industriel (agroalimentaire, textile, matériaux, etc.), compter entre 1 et 199 employés, être en activité depuis au moins trois ans, justifier d’une conformité fiscale et sociale, et s’engager à cofinancer un futur projet de transition. Sont exclues les entreprises de services, du secteur chimique ou pharmaceutique, ainsi que les filiales de groupes internationaux.

Dans le cadre de cette initiative, des sessions d’information gratuites sont organisées en ligne et dans cinq villes tunisiennes (Tunis, Monastir, Manouba, Sousse, Sfax) du 23 octobre au 7 novembre 2025. Elles permettront aux participants de découvrir les modalités du dispositif et les avantages du programme Vouchers Verts. Les questions peuvent être adressées par e-mail à contact@greenovi.tn jusqu’au 10 novembre.

Doté de 12 millions d’euros sur cinq ans, le projet Greenov’i soutient la création d’éco-entreprises et l’adoption de modes de production durables en Tunisie. Il s’inscrit dans le programme « Tunisie Verte & Durable » de l’Union européenne et est mis en œuvre en collaboration avec le CITET Tunisia, le Ministère de l’Environnement et le Ministère de l’Économie et de la Planification.

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Gestern — 27. Oktober 2025Haupt-Feeds

Au lieu d’augmenter, le pouvoir d’achat réel des Tunisiens a baissé de 11% depuis 2019, selon Fitch

27. Oktober 2025 um 18:48

Énorme perte en temps et en effort en 6 ans durant. C’est Fitch-Solutions qui le confirme, preuve à l’appui, dans son plus récent rapport sur la Consommation et revenus des ménages tunisiens (22 octobre 2025). L’arbre se juge à ses fruits…

L’Agence londonienne annonce que le pouvoir d’achat moyen des Tunisiennes et Tunisiens a fortement reculé depuis 2019, malgré toutes les annonces et promesses gouvernementales voulant axer ses politiques sur le social et le bien-être des « laissés pour compte » ces couches défavorisées, illettrées et habitées par la confiance aveugle.

Que disent les chiffres de Fitch Solutions…

Dans ce Rapport de 44 pages (réservé aux abonnés et publié uniquement en anglais), l’année de 2019, année d’élection de Kais Saied, est utilisée comme année de référence. Pas de hasard de calendrier, tout est calculé, et soupeser à la virgule près.

Et cela permet de livrer plusieurs indicateurs de rendement sur les impacts des politiques des 6 gouvernements constitués, et qui ont tous gouverné la Tunisie, sous les directives indicatives de son excellence le président Kais Saied, démocratiquement élu et réélu.

On fait la synthèse de ce rapport en 5 points complémentaires :

1- Pouvoir d’achat : Comparativement à 2019, le pouvoir d’achat réel (hors inflation) de 2025 est de 11,1% de moins. Fitch n’est optimiste quand au réalisme des promesses présidentielle relative à la mise ne place de politiques publiques axées sur le social et les couches vulnérables en Tunisie.

Pis, Fitch prévoit, que si rien ne change, à la fin du deuxième mandat présidentiel de Kais Saied (2028), la Tunisie ne retrouverait pas la moyenne du pouvoir d’achat réel de 2019 (base 100 en 2019). Un constat qui appelle à des actions concrètes et urgentes sur ce front.

2- Consommation versus croissance : Un autre constat majeur apporté par ce Rapport soutient une anomalie économique structurelle : un taux de croissance moyen global (du PIB) qui croit aux alentours de 2%, alors que le taux de croissance de la consommation des ménages croit annuellement de 3,8%.

C’est dire que le pays vit au-dessus de ses moyens. Et qu’au final, la propension moyenne de la consommation (rapporté au revenu) évolue plus vite et plus fort que la propension moyenne à épargner.

3- Chômage : Les niveaux de chômage, sept ans après l’élection présidentielle de 2019, le taux de chômage est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’était avant 2019. C’est un autre constat sans appel quant aux prétentions des politiques publiques voulant mettre le social au cœur de ses préoccupations.

Ce constat en dit long sur l’absence de vision stratégique dans les processus budgétaires, la faiblesse des incitations fiscales pour la création d’entreprises et d’emploi. Le projet des entreprises communautaires prôné par le président Kais Saied est à l’évidence inapproprié, ou mal conçu et mal réfléchi depuis sa mise en chantier en 2021.

4- Dépenses non essentielles : Le rapport de Fitch décrit la structure des dépenses des ménages tunisiens, et arrive des résultats différents de ceux de l’Institut national de la Statistique en Tunisie (INS). On apprend que les dépenses non essentielles (tabac, alcool, restaurant et internet) frôlent ensemble les 9% des dépenses des ménage.

A titre comparatif, Fitch estime les dépenses des ménages en éducation ne dépassent les 1,2% du total des dépenses. Dans les dépenses des ménages, le tabagisme engloutit 4,9 milliards de dinars tunisiens en 2025. Ce post de dépenses croit à 11% par an.

Poste de dépenses atypique est celui des chaussures, Fitch trouve trop élevée les dépenses en chaussure per capita est de 463 dinars par an. Une famille de 4 personnes dépenserait presque 2000 dinars par an en chaussure. Il faut le faire, surtout quand on connait les autres urgences et priorités.

5- Pauvreté : Les auteurs du rapport ont aussi décrit le revenu disponible des ménages selon 3 intervalles. Ils ont recensé un total de 3334 ménages en Tunisie, avec 2,5 actifs occupés par ménage.

Le revenu moyen par ménage est de 30 765 dinars par an en moyenne. En revanche, le revenu disponible (après imposition et prélèvements estimés à 7%) tombe à 10 092 dinars per capita en 2025.

La classe ayant un revenu disponible annuel moyen par ménage (inférieur à 10.000$ par an) a grimpé jusqu’à 95% du total des ménages. Les plus riches, avec un revenu annuel disponible supérieur à 50000$ par an constituent 2% du total des ménages.

Les plus pauvres (revenu inférieur à 5000 dollars par ménage et par an) constituent presque 20% du total des ménages (666 000 ménages, ou 2400 000 personnes).

A se demander si les politiques sociales prônées par le président Kais Saied arrivent à cibler et à lister de manière crédible et efficace ces populations indigentes et précaires pour les sortir de leur indigence.

Les personnes âgées, les personnes en perte de mobilité, les femmes et surtout celles de la GenZ sont les plus impactées par ces inégalités et déséquilibres socio-économiques. Des enjeux qu’on ne peut pas gérer par la répression, ni par les discours ou autres juridismes caduques et inefficaces.

Moktar Lamari – E4T, 22 octobre 2025

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Crédits à la Poste ? La Poste Tunisienne met fin aux rumeurs

27. Oktober 2025 um 17:21

La Poste Tunisienne a précisé, lundi, dans un communiqué, qu’elle n’est pas autorisée à octroyer quelque type de crédit que ce soit et qu’elle n’offre pas ce service.

Le communiqué de la Poste intervient suite à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, concernant l’octroi, par la Poste, de microcrédits.

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Rallye Fenix 2025 : la Tunisie accueille une aventure motorisée de 1 894 km à travers le désert

27. Oktober 2025 um 17:14

La Tunisie accueillera, du 31 octobre au 6 novembre prochain, la cinquième édition du Rallye Fenix International, sous l’égide de la Fédération tunisienne de l’automobile (FTA).

Quelque 37 voitures de type SSV, 28 véhicules tout-terrain, 6 camions et 13 motos participeront à cet événement sportif.

Le départ du Rallye Phénix sera donné le 31 octobre courant depuis Monastir en direction de Tozeur. Les concurrents y entameront, à partir du 1er novembre, 6 étapes, dont 5 se dérouleront dans le désert tunisien, pour une distance totale de 1894 km.

Voici les étapes du rallye :

1er novembre – étape 1 : Tozeur > Nefta > Douz (292 km)
2 novembre – étape 2 : Douz > Douz (362 km)
3 novembre – étape 3 : Douz > Ksar Ghilane > Douz (520 km)
4 novembre – étape 4 : Douz > Sabria > Douz (316 km)
5 novembre – étape 5 : Douz > Kébili > Kairouan > Monastir (404 km)
6 novembre – étape 6 : Monastir > Makthar > Zaghouan > Nefidha > Monastir, suivie de la cérémonie de clôture.

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Théâtre de l’Opéra de Tunis : 140 artistes réunis pour “La Traviata – Version tunisienne”

27. Oktober 2025 um 17:05

La création “La Traviata – Version Tunisienne” puisée du chef-d’œuvre de Giuseppe Verdi sera de nouveau à l’affiche à la Salle de l’Opéra de Tunis de la Cité de la Culture Chedly Klibi le vendredi 31 octobre 2025 à 19h30. Sous la baguette de Nicoletta Conti avec les solistes, les chœurs et les danseurs du Ballet de l’Opéra de Tunis, le baryton Haytem Hdhiri incarnera le rôle de Giorgio Germont, père d’Alfredos, et la soprano Lilia Ben Chikha celui de Violetta Valéry, une production du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Ce spectacle est destiné aux amateurs d’opéra et à toutes les personnes en quête d’un spectacle et d’une distribution exceptionnels avec la participation des plus belles et plus inspirantes voix lyriques tunisiennes.

Avec cette nouvelle représentation de l’opéra de Verdi qui mobilise 140 artistes pour le plaisir du public, le Théâtre de l’Opéra invite à vivre et partager une expérience artistique unique par son intensité émotionnelle et sa qualité artistique.

Lors de sa création et de sa première donnée au mois de mai de cette année, le spectacle a été chaleureusement accueilli et applaudi par un public, manifestement connaisseur en la matière et depuis, il a eu le temps de murir et de se bonifier afin de déployer pleinement son pouvoir d’enchantement indiquent les organisateurs.

Dans une démarche ambitieuse de renforcer son potentiel créatif et d’étendre son rayonnement à l’international , le Théâtre de l’Opéra de Tunis s’est emparé de chefs d’œuvre du répertoire opératique universel pour en livrer une version originale, à la fois conforme aux codes en usage, mais aussi chargée de couleurs, de parfums et de sensibilité bien de chez nous.

Après Carmen de Georges Bizet, c’est au tour de la Traviata de Giuseppe Verdi d’être à l’affiche. Avec une distribution artistique qui réunit les plus belles voix lyriques du pays, une orchestration fougueuse et passionnée, des danseurs au mieux de leur forme et enthousiastes, des décors et des costumes inspirants, des lumières et des projections dont l’effet amplifie l’espace de la scène et en approfondit la perspective, la Traviata qui vous est proposée a de quoi satisfaire toutes les attentes ajoute la même source.

Haythem Hadhiri est un chanteur d’opéra, chef de chœur, comédien, directeur du chœur de l’opéra de Tunis puis responsable de la formation lyrique et scénique de 2021 jusqu’à 2024. Professeur de chant lyrique à l’institut supérieur de musique de Tunis de 2019 jusqu’à 2023 et actuellement professeur à l’école du comédien au théâtre national Haythem Hadhiri est l’un des artistes les plus remarquables de la scène tunisienne.

Né en 1986, il a eu ses premiers contacts avec la musique dès son enfance en grandissant dans une famille mélomane. Il a intégré le conservatoire national à l’âge de 7 ans dans le but d’étudier le Oûd et le chant arabe avec Abdelkarim S’habou. Il réussit son diplôme de musique arabe à l’âge de 16 ans, et obtient sa carte professionnelle à l’âge de 17 ans.

À l’âge de 22 ans, il obtient sa maîtrise en chant lyrique et arts de la scène de l’institut supérieur de musique de Tunis après quatre ans d’études des théories de la musique arabe et occidentale avec des professeurs de renommée tels que Hristina Hadjieva. Après deux ans d’études à l’école normale de Paris “Alfred Cortot”, il commence sa carrière de baryton en interprétant des rôles majeurs dans des productions de Verdi, de Mozart, de Pergolesi et d’autres grands compositeurs en Tunisie, en France, en Italie, en Espagne, en Géorgie, en Allemagne et au Qatar.

L’une des ses distinctions les plus remarquables et son obtention du premier prix de la compétition “Clef d’Or” à Paris en 2010. Sa passion pour la chorale s’est manifestée depuis ses premiers pas dans la musique classique, en 2019, il a monté sur scène un spectacle remarquable avec le chœur du théâtre NoNo à Marseille, cette réussite à donné naissance à une tournée en France, en Finlande et en Russie.

Il a notamment marqué la scène tunisienne par de nombreuses productions comme le spectacle Mahaba , la Hadhra (sous la direction de Fadhel Jaziri) , El Mahfel à l’ouverture du festival de Carthage , La Traviata une coproduction tuniso-italienne, et récemment l’opéra Carmen d’abord en sa version originale puis en version Tunisienne présentée pour la première fois au festival de Carthage le 21 juillet 2024.

En 2021-2022, Haythem Hahdiri entame une nouvelle expérience de musique électroacoustique avec le producteur et Dj Benjemy dans le projet Sinouj (un projet de musique populaire / soufi ) des dates importantes qui ont marqué le projet dont Munich en 2024 et 2025 , Festival international de Hammamet 2025 .

Il participe notamment avec Benjemy au festival international de Hammamet dans son projet Sueurs chaudes en 2022.

Haythem Hadhiri continue en ce moment à se produire dans divers projets dont Sinouj qui continue à se produire, un duo exclusif avec Benjemy, des projets d’opéra, de musique soufi, son spectacle Arboun qui apparaîtra dans sa nouvelle version et bien d’autres projets a l’échelle nationale et internationale.

Connue pour être la voix la plus polyvalente de sa génération, Lilia Ben Chikha, pour sa part, est une chanteuse tunisienne à la voix exceptionnelle alliant avec virtuosité l’Opéra, le Jazz/Pop et la musique Arabe. Diplômée de l’Institut Supérieur de Musique de Tunis et de l’Académie de Musique de Ruse (Bulgarie), elle s’impose comme une soprano colorature d’une grande sensibilité et d’une maîtrise technique remarquable. Finaliste du concours international Ghena Dimitrova, elle a illuminé plus de 160 scènes à travers le monde (Olympia à Paris, El Jem, Carthage, New York, Alexandrie…).

Son rôle signature, Violetta dans La Traviata de Verdi, révèle toute l’étendue de son talent, de sa puissance dramatique et de son intensité émotionnelle. Elle l’a incarné avec succès création du théâtre de l’opéra de Tunis (2025) et au Metro Opera Tech de New York (2022).

Lilia a également brillé dans les rôles de Rosina, Olympia, Lakmé, Lucia et La Reine de la Nuit, alliant virtuosité, émotion et élégance entre lyrisme occidental et influences orientales.

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Nouveau Code du travail : entre stabilité, mobilité et paradoxes

27. Oktober 2025 um 16:55

Les Journées de l’emploi organisées par Keejob à l’UTICA les 2 et 3 octobre 2025 ont donné lieu à des échanges nourris autour du futur Code du travail. L’un des moments forts fut l’intervention de Hédi Dahmen, expert en politiques sociales et consultant auprès de l’UGTT, qui a livré un éclairage approfondi sur les fondements juridiques, les enjeux économiques et les implications sociales de cette réforme.

Des fondements juridiques encore flous

L’exposé de motifs présenté par le gouvernement le 24 mars 2025 reste, à ce jour, le seul document explicitant les raisons de la refonte du Code du travail. Or, souligne Dahmen, ce texte « ne s’inscrit pas clairement dans le cadre des conventions internationales » relatives à la législation du travail.

Le gouvernement avance un second motif, d’ordre social : doter la Tunisie d’un cadre favorisant l’accès à un travail décent, pour sortir d’un système marqué par la précarité et des conditions d’emploi dégradées.

« Le texte présenté par le gouvernement ne s’aligne pas pleinement sur les conventions internationales du travail, ce qui fragilise ses fondements juridiques. »

Le concept de travail décent fait son entrée

C’est une première dans le droit tunisien : la distinction entre travail décent et travail indécent est désormais introduite. Inspiré des normes de l’Organisation internationale du travail (OIT), le travail décent dépasse les simples conditions matérielles. Il repose sur quatre piliers : un salaire équitable, la sécurité de l’emploi, la santé au travail et le respect des droits fondamentaux.

Pour Hédi Dahmen, il s’agit d’une évolution nécessaire :

« Il est temps de réconcilier le peuple avec des formes de travail nouvelles, adaptées à un monde en mutation. »

Une réforme structurelle de 22 articles

Le projet touche 22 dispositions du Code du travail, dont la définition même du contrat. La réforme tend à favoriser le passage des CDD aux CDI, afin de renforcer la stabilité dans le secteur privé. Le secteur public, lui, est encadré par un texte complémentaire.

Cette mesure vise à régulariser près de 60 000 travailleurs en situation précaire. Mais elle soulève aussi des interrogations : quel impact pour les entreprises, déjà confrontées à des marges réduites ? Quelles conséquences budgétaires pour l’État et les contractuels ?

« Il faut réconcilier le peuple avec des formes de travail nouvelles, adaptées à un monde en mutation. »

Entre stabilité et flexibilité

Le texte cherche à concilier stabilité de l’emploi et mobilité professionnelle. Le contrat deviendrait plus souple, pouvant être rompu sous conditions de préavis, sans que le salarié perde ses droits fondamentaux.

Mais ce modèle, inspiré d’une logique de flexibilité économique, pose plusieurs paradoxes. D’une part, il n’a pas fait l’objet d’une concertation tripartite entre l’État, le patronat et l’UGTT. D’autre part, sa mise en œuvre risque de provoquer des tensions dans la sous-traitance et le transfert d’emplois du public vers le privé.

« C’est à partir de l’année prochaine que l’impact réel de la réforme sera mesurable, notamment sur la formation et l’investissement. »

Des effets à surveiller dès 2026

Selon Dahmen, l’impact réel de cette réforme se mesurera à partir de l’année prochaine. Les effets pourraient se traduire sur les budgets de formation, les ressources humaines et les investissements des entreprises.

Pour lui, la réussite de ce nouveau cadre dépendra moins du texte lui-même que de sa capacité à garantir un équilibre durable entre compétitivité, justice sociale et protection des travailleurs.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Le gouvernement a présenté en mars 2025 un projet de réforme du Code du travail.
  • La notion de travail décent est introduite pour la première fois en Tunisie.
  • 22 articles sont modifiés, dont la définition du contrat de travail.
  • L’objectif est de favoriser la stabilité et régulariser 60 000 emplois précaires.
  • Les experts alertent sur les risques de déséquilibre et de manque de concertation.
  • Les effets concrets sont attendus dès 2026.

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Gaza aux yeux de la Tunisie : appel aux artistes tunisiens pour documenter la souffrance palestinienne

27. Oktober 2025 um 16:40

La Fondation palestinienne “Sayidatou Al Ardh” (La dame de la terre, ndlr) a annoncé l’ouverture d’un appel à la participation d’artistes plasticiens tunisiens à l’initiative « Gaza aux yeux de la Tunisie » en vue de renforcer le rôle de l’art comme moyen de résistance en documentant les souffrances du peuple palestinien face au génocide et à la famine.

La Fondation, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, que cette initiative visuelle réunira des œuvres qui “expriment la douleur, transmettent la vérité et incarnent l’espoir inhérent à la volonté de vivre de notre peuple à Ghaza, dans un message créatif affirmant que Ghaza est un projet de vie, et non un projet de mort”.

Cette initiative comprend un événement artistique majeur en Tunisie, au cours duquel sera inaugurée une exposition internationale intitulée “Ghaza aux yeux de la Tunisie”. Cette exposition sera présentée dans plusieurs capitales du monde.

La cérémonie d’ouverture sera marquée par la participation de nombreux artistes tunisiens et arabes, ainsi qu’une retransmission en direct depuis Ghaza, “afin que le moment du vernissage de l’exposition soit un vibrant pont d’amour, de persévérance et de communication vivante entre les peuples”, selon la même source.

S’agissant du choix de la Tunisie comme pays de lancement de cette initiative, le communiqué précise qu’il émane de la « positionnement historique, culturel et pionnier de la Tunisie dans le soutien aux causes de la libération », qui a conduit l’initiative à s’adresser aux artistes plasticiens tunisiens afin qu’ils puissent porter à travers leurs pinceaux “la voix de Ghaza et la souffrance de son peuple”.

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Théâtre tunisien : entre identité, altérité et quête d’un modèle national

27. Oktober 2025 um 16:33

Les participants au colloque intitulé “Le théâtre tunisien : questions d’identité, d’altérité et de représentations de la subjectivité-Vers une école théâtrale tunisienne ?” ont à l’unanimité souligné que l’identité théâtrale tunisienne n’est pas une question purement théorique, mais un acte vivant et continu dans le temps et l’espace, reflétant la Tunisie dans sa pluralité, sa richesse et son esprit créatif.

Organisé à Tozeur les 25 et 26 octobre 2025 dans le cadre de la troisième édition du Festival national du théâtre tunisien “Saisons de la création” (du 24 octobre au 8 novembre 2025), le colloque a été une occasion pour mettre l’accent notamment sur l’importance de mettre en place un projet intellectuel collectif visant à bâtir une école tunisienne de théâtre capable d’intégrer les transformations esthétiques et philosophiques contemporaines sans renier ses racines.

La rencontre, organisée par le Théâtre National Tunisien (TNT) en partenariat avec l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts -Beit al-Hikma-,  a réuni une pléiade d’universitaires, de critiques et de créateurs venant de toutes les régions du pays et de toutes disciplines confondues.

Moez Mrabet : l’alliance entre art, science et esthétique

Dans son mot d’ouverture, Moez Mrabet, directeur général du Théâtre National Tunisien et du festival, a souligné que cet événement est dans son essence un projet qui allie la réflexion et la pratique, l’art et la connaissance. Il a dans ce contexte souligné l’importance du partenariat entre les institutions culturelles, notamment avec Beit al-Hikma, afin d’élaborer des projets communs qui s’inscrivent dans la durée et ouvrent de nouvelles perspectives à la culture et à l’art en Tunisie.

Moncef Ben Abdeljelil : le théâtre fait son entrée à Beit al-Hikma

Moncef Ben Abdeljelil, président du comité consultatif de la Revue de l’Académie tunisienne, a annoncé que le prochain numéro de la revue sera consacré au théâtre tunisien et qu’un “Guide complet du théâtre tunisien” est en préparation, réunissant les contributions des chercheurs et différents intervenants.

Abdelwahed Mabrouk : le Sud, un espace de création

Le directeur du Centre des arts dramatiques et scéniques de Tozeur, Abdelwahed Mabrouk, a affirmé que l’organisation de ce colloque dans la région de Tozeur vient couronner les efforts du centre pour dynamiser la vie culturelle dans le Sud. Il a à cet égard présenté le projet des “Rencontres du Sud pour le théâtre”. Placées sous le thème “La ville et le théâtre”, ces rencontres visent à reconnecter la scène avec le public et à créer un véritable mouvement théâtral dans le sud.

Abderraouf Basti : l’identité, une quête permanente

Dans sa conférence inaugurale, Abderraouf Basti, ancien ministre de la Culture, est revenu sur l’histoire du théâtre tunisien depuis ses origines au début du XXème siècle, soulignant que la question de l’identité a toujours accompagné son évolution. De la résistance coloniale à l’ère postindépendance, en passant par les expériences du nouveau théâtre et du théâtre de Taoufik Jebali, il a montré que le théâtre tunisien est une création hybride, à la fois enracinée et ouverte sur le monde. Selon lui, “l’identité n’est pas une question figée, mais un processus vivant de transformation et de dialogue”.

Mohamed Mediouni : entre enracinement et acculturation

Dans son intervention intitulée “Représentations de l’identité et de l’altérité dans le théâtre tunisien : entre enracinement et acculturation”, Mohamed Mediouni a rappelé que le théâtre tunisien est né d’initiatives citoyennes et non de décisions administratives. Il a retracé les débuts des associations théâtrales au tournant du XXème siècle, soulignant le rôle des intellectuels réformistes dans la reconnaissance du théâtre comme un droit culturel et un instrument de modernité.

Houssem Messaadi : Taoufik Jebali et l’esthétique de la différence

Houssem Messaadi a consacré son intervention à Taoufik Jebali, analysant son parcours à travers le prisme de l’identité et de la différence. De « Klem Ellil » à « Le Sultan », Taoufik Jebali a construit une écriture scénique expérimentale, fondée sur la déconstruction du récit et l’utilisation poétique de la langue tunisienne. Selon Houssem Messaadi, « l’œuvre de Jebali incarne une identité tunisienne ouverte, où la singularité locale devient un moyen d’accéder à l’universel ».

Mohamed Moumen : le théâtre comme expérience existentielle

Dans son intervention « La rencontre et l’identité : approche sémiologique et phénoménologique », Mohamed Moumen a proposé une réflexion sur le rapport entre l’acteur et le spectateur. Pour lui, le véritable théâtre est une expérience de présence et de transformation réciproque : « le théâtre qui ne change pas celui qui regarde n’est qu’un spectacle, non un acte de vie », a-t-il affirmé.
Nizar Saidi : la marionnette, mémoire vivante du théâtre tunisien.

Dans une intervention à dimension anthropologique, Nizar Saïdi a réhabilité le rôle des arts de la marionnette dans l’histoire du théâtre tunisien. Il a montré que la marionnette, héritière des rituels et des fêtes populaires, représente un corps symbolique et une mémoire collective souvent effacée du récit officiel. Aujourd’hui, a-t-il conclu, « redonner place au théâtre de marionnettes, c’est réactiver la mémoire esthétique du peuple tunisien ».

Abdeljelil Bouguerra : le théâtre radiophonique et l’Etat national

Abdeljelil Bouguerra a, dans son intervention « Le théâtre radiophonique et la construction de l’Etat national », montré que, dès les années 1950, la radio tunisienne a joué un rôle central dans la diffusion d’un imaginaire collectif à travers de nombreuses créations qui, a-t-il expliqué, ont accompagné le projet moderniste de la jeune République, en contribuant à forger une conscience nationale et culturelle.

Faouzia Mezzi : du centre vers l’intérieur

La chercheuse Faouzia Mezzi a examiné le rapport entre le centre et les régions dans le développement du théâtre tunisien depuis les années 1960. Elle a montré que les troupes régionales ont joué un rôle essentiel dans la démocratisation de la pratique théâtrale et dans l’émergence d’un discours scénique populaire et critique. Elle a plaidé pour une politique culturelle équitable qui reconnaisse la contribution des régions à la vitalité du théâtre national.

Karim Thlibi : langue et identité dans le texte dramatique tunisien

Karim Thlibi a exploré la relation entre la langue et l’identité dans le théâtre tunisien contemporain. Il a souligné comment la langue populaire, longtemps marginalisée, s’est transformée en un vecteur de poésie dramatique et de vérité sociale, donnant au texte théâtral tunisien une voix singulière enracinée dans le quotidien

Om Ezzine Ben Chikha: Le théâtre et la « décolonialité » de l’imaginaire

Dans une intervention intitulée « Le théâtre et la décolonialité de l’imaginaire : corps, discours, imaginaire », la chercheuse Om Ezzine Ben Chikha a relevé que le théâtre tunisien est aujourd’hui appelé à s’engager dans de nouveaux paradigmes philosophiques et esthétiques enracinés dans la mémoire et l’imaginaire local.

Elle a proposé une lecture critique de la pièce « Jacaranda », texte d’Abdelhalim Messaoudi mis en scène par Nizar Saïdi, qu’elle considère comme un modèle de libération de la langue de son étrangeté et de l’emprise du récit occidental. Selon elle, la décolonialité permet au théâtre tunisien d’inventer sa propre langue et de remodeler son imaginaire culturel, en dehors de toute forme de dépendance esthétique occidentale.

Omar Aloui : La cloche du théâtre et la géographie du soi

Le chercheur Omar Aloui a choisi d’aborder dans sa communication « La cloche du théâtre et la géographie du soi » l’acte théâtral sous un angle philosophique et ontologique. Il considère que le son de la cloche constitue un appel au passage entre le temps terrestre et le temps spirituel.

Le spectacle « Cloche » de Assem Bettouhami devient ainsi, selon lui, une méditation sur l’être, sur l’espace et sur le vide. Pour lui, le théâtre permet à la subjectivité de se découvrir dans sa légèreté existentielle, en repensant les frontières entre soi et l’autre.

Tahar Ben Guiza : Esthétiques de la libération et dépassement du modèle

Dans sa présentation intitulée « A la recherche d’esthétiques de la libération et du dépassement du modèle : vers l’ouverture des références et le renouvellement des visions créatives », le chercheur Tahar Ben Guiza a analysé les expériences de Mohamed Driss dans « Haddatha Abou Houraira qal » et de Wafa Taboubi dans « La dernière ». Il a montré comment le théâtre tunisien, à travers ces œuvres, se libère des modèles occidentaux et du texte comme centre unique, au profit d’une vision scénique où la mise en scène devient langage. Selon lui, le théâtre de Wafa Taboubi incarne une esthétique post-dramatique et une libération de la parole féminine dans une perspective humaine et universelle.

Abdelhalim Messaoudi : Le théâtre tunisien à la recherche de sa langue

Dans son intervention « Le théâtre tunisien à la recherche de sa langue », Abdelhalim Messaoudi a affirmé que la langue constitue l’essence même de l’expérience théâtrale tunisienne, car c’est en elle que se forme la conscience esthétique et politique.

Il a retracé le parcours de l’écriture dramatique tunisienne depuis Mohamed  Aroussi El Metoui et Ezzedine Madani jusqu’au théâtre contemporain, soulignant que la coexistence entre arabe classique et dialectal a enrichi l’identité théâtrale nationale. Le véritable enjeu aujourd’hui, selon lui, réside dans la création d’une langue poétique capable d’exprimer la complexité du « soi tunisien » sans tomber dans la simple imitation.

Hatem Tlili Mahmoudi : Le théâtre tunisien et la post-modernité

Le critique Hatem Tlili Mahmoudi a évoqué dans son intervention sur « Le théâtre tunisien et la post-modernité » les relations entre le théâtre tunisien et les mutations intellectuelles et esthétiques du post-modernisme. Il a souligné que les expériences tunisiennes ne se sont pas constituées en écoles fermées mais dans une dynamique d’interaction libre avec les modèles occidentaux et locaux.

Certaines créations récentes, a-t-il expliqué, traduisent de nouveaux glissements esthétiques mêlant déconstruction, intertextualité et réflexion sur l’identité, plaçant ainsi le théâtre tunisien au cœur d’un dialogue mondial sur le sens de la création à l’ère du vide.

Faiza Messaoudi : L’école théâtrale tunisienne entre localité et universalité

La chercheuse Faiza Messaoudi a présenté une communication intitulée « L’école théâtrale tunisienne entre localité et universalité ». Elle est revenue sur l’évolution du théâtre tunisien depuis les années 1970, saluant la génération des pionniers formés en Occident qui ont su insuffler l’esprit de renouveau sur la scène tunisienne. Selon elle, parler d’une « école tunisienne » ne signifie pas uniformité, mais pluralité d’approches et de visions, où la modernité s’articule à la singularité culturelle tunisienne au sein de la mosaïque mondiale du théâtre.

Hiba Messaoudi : Les esthétiques de la subjectivité dans les expériences théâtrales tunisiennes
Dans sa communication « Les esthétiques de la subjectivité dans les expériences théâtrales tunisiennes », Hiba Messaoudi a introduit le concept de « sécurité culturelle » qu’elle relie aux problématiques d’identité et de subjectivité dans la pratique artistique.

Elle considère le théâtre comme un espace de reconstruction du soi et de libération de l’aliénation et de la répétition. Pour elle, la subjectivité n’est pas un donné mais un acte continu qui se crée dans la pensée et la performance.

Certaines expériences scéniques tunisiennes récentes illustrent, selon elle, cette « sécurité culturelle », c’est-à-dire la capacité de l’art à transformer le trouble intérieur en énergie esthétique. Le théâtre, lorsqu’il écoute ses voix intérieures, devient ainsi un acte de libération et une affirmation de l’existence dans ses dimensions spirituelles, corporelles et intellectuelles.

Hassan Mouadhen : Quel théâtre tunisien voulons-nous ?

Le metteur en scène Hassan Mouadhen a conclu le colloque par une intervention intitulée « Quel théâtre tunisien voulons-nous ? ». Il a appelé à l’élaboration d’un projet national du théâtre conciliant liberté créatrice et responsabilité intellectuelle.

Selon lui, le théâtre tunisien doit aujourd’hui renouveler ses outils critiques et rétablir le lien entre le créateur et le public afin d’éviter que l’acte théâtral ne devienne un luxe réservé à une élite.

Il a estimé que le théâtre rêvé est celui qui puise son sens dans la réalité tunisienne avec toutes ses contradictions, tout en s’ouvrant à l’humain universel. La force du théâtre tunisien réside, conclut-il, dans son ouverture et dans sa capacité à interroger le pouvoir, la mémoire et le sens à travers une langue scénique vivante et en perpétuelle mutation.

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