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L’Afrique se divise en deux : une fracture géologique majeure est en cours

27. Juni 2025 um 18:55
L’Afrique se divise en deux : une fracture géologique majeure est en cours

Des scientifiques ont récemment révélé une découverte fascinante : la croûte terrestre est en train de se déchirer lentement au cœur du continent africain. Selon une étude relayée par le Daily Mail, un gigantesque rift traverse actuellement l’Afrique de part en part, du nord-est vers le sud, annonçant à très long terme une possible scission […]

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Dr Kgothatso Motumi : L’Afrique affiche les taux de mortalité, par cancer du sein, les plus élevés au monde

27. Juni 2025 um 17:07

Le Conseil africain du cancer du sein (ABCC), créé en 2024, œuvre en faveur des objectifs de l’OMS.

Il élabore et défend des politiques concrètes et évolutives qui améliorent la lutte contre le cancer du sein. En se connectant et en réunissant des dirigeant.e.s, des décideurs politiques et des expert.e.s du continent, le Conseil soutient les efforts des gouvernements pour faire du cancer du sein une priorité nationale de santé et s’efforce de soutenir la collaboration entre les parties prenantes.

Dr Kgothatso Motumi, Coprésidente de ce Conseil africain et directrice générale de Roche Products, expose ici la situation alarmante en Afrique et les perspectives de la lutte.

D’après l’analyse scientifique des données actuelles, quelles sont les principales causes du cancer du sein dans le monde ?

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent dans le monde. Il est la principale cause de décès par cancer chez les femmes, touchant de manière disproportionnée les pays à revenu faible et intermédiaire. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), certains facteurs augmentent le risque de cancer du sein, notamment l’âge avancé, l’obésité, la consommation nocive d’alcool, les antécédents familiaux, l’exposition aux radiations, le tabagisme et les aspects reproductifs (comme l’âge du début des règles et l’âge de la première grossesse). Environ la moitié des cancers du sein se développent chez des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque identifiable autre que le sexe (féminin) et l’âge (plus de 40 ans).

Pourquoi l’Afrique enregistre-t-elle des taux élevés de cancer du sein ?

L’Afrique détient le taux le plus élevé du cancer de sein dans le monde. En Afrique Subsaharienne, par exemple, l’incidence a augmenté de 247% entre 1990 et 2019. D’ici 2045, l’OMS prévoit que le nombre de cas doublera dans cette région pour atteindre 400 000. Cette tendance est due à l’augmentation de l’espérance de vie sur le continent, combinée à des changements de mode de vie, dont nous citons cinq facteurs principaux de risques : le tabagisme, la consommation d’alcool, un poids corporel élevé, une glycémie élevée et le manque d’exercice physique.

Comment expliquez-vous les faibles taux de survie des patientes en Afrique ?

 Le continent africain affiche aussi les taux de mortalité par cancer du sein les plus élevés au monde : seulement 50 % des femmes devraient survivre cinq ans après le diagnostic, contre 90% dans les pays à revenu élevé. Ces faibles taux de survie sont dus à un diagnostic tardif : 77 % des femmes ne sont diagnostiquées qu’au stade 3 ou 4 de la maladie, alors que le traitement est beaucoup plus difficile. Les systèmes de santé africains doivent investir davantage pour offrir à toutes les femmes une prise en charge complète du cancer du sein qui permettra d’enrayer cette hausse des taux. Nous devons mettre en place des programmes de sensibilisation de grande envergure pour apprendre aux femmes à identifier les symptômes du cancer du sein et à prendre les mesures nécessaires. Ensuite, nous devons bien sûr garantir l’accès à des soins de meilleure qualité là où elles se trouvent, afin qu’elles puissent être diagnostiquées rapidement et orientées vers les traitements appropriés. Les pays africains doivent donner la priorité au renforcement du personnel de santé spécialisé dans la cancérologie et au développement des infrastructures pour offrir les soins que toutes les femmes méritent.

Pourquoi le Conseil africain du cancer du sein a-t-il été créé ?

Le Conseil africain du cancer du sein Africa Breast Cancer Council a été créé l’année dernière (2024) en réponse à cette tendance alarmante et à l’aggravation des taux de mortalité due au cancer du sein. Ce Conseil rassemble des femmes africaines de premier plan – notamment des économistes, des professionnelles de la santé, des oncologues, des Premières dames et d’anciennes ministres – qui s’engagent à faire progresser la prise en charge du cancer du sein en Afrique. S’appuyant sur l’expérience et les connaissances de ses membres, le Conseil partage des données probantes avec les gouvernements africains et plaide en faveur de changements systémiques susceptibles d’accroître les taux de survie des femmes.

Quelles sont les principales initiatives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Conseil africain du cancer du sein (ABCC) pour lutter contre le phénomène actuel des infections par le cancer du sein ?

L’Organisation mondiale de la Santé a lancé son Initiative mondiale contre le cancer du sein en 2021, qui a défini trois piliers pour la lutte ainsi que des objectifs régionaux à atteindre par les pays d’ici 2040.

Ces objectifs sont axés sur :

  • Le dépistage précoce : augmenter la proportion de cancers du sein détectés aux stades précoces (I et II) de 30% à 60%.
  • L’accélération du diagnostic : réduire le délai moyen entre la reconnaissance des symptômes et le traitement de 183 jours à 60 jours.
  • L’amélioration des résultats thérapeutiques : améliorer les taux de survie afin que huit femmes sur dix diagnostiquées avec un cancer du sein survivent, contre cinq sur dix actuellement.

Le Conseil africain du cancer du sein (ABCC) œuvre en faveur des objectifs de l’OMS en élaborant et en défendant des politiques concrètes et évolutives qui améliorent les résultats de lutte. En se connectant et en réunissant des dirigeant.e.s, des décideurs politiques et des expert.e.s, le Conseil soutient les efforts des gouvernements pour faire du cancer du sein une priorité nationale de santé et s’efforce de soutenir la collaboration entre les différentes parties prenantes.

Comment le Conseil africain du cancer du sein compte-t-il collaborer avec les institutions de santé publique des pays africains pour lutter contre le cancer du sein ?

Un aspect essentiel du travail du Conseil africain du cancer du sein consiste à réunir des acteurs des secteurs public et privé. Notre rôle n’est pas de mettre en œuvre la lutte, mais de servir de canal de collecte et de partage d’idées et de données probantes sur les solutions efficaces sur le continent. Les institutions de santé publique ont un rôle essentiel à jouer dans ces discussions, et les partenariats public-privé s’avèrent précieux dans de nombreux pays africains, où ils ont permis la création de centres de cancérologie plus spécialisés.

Comment le Conseil travaille-t-il pour développer et promouvoir des initiatives visant à atteindre les objectifs fixés ?

Le Conseil (ABCC) s’efforce d’identifier et de mettre en lumière les lacunes critiques que les pays africains doivent combler pour accélérer le diagnostic et le traitement efficace du cancer du sein, en sensibilisant à cette maladie en tant que priorité nationale de santé. Nous œuvrons à favoriser le dialogue politique et à soutenir les changements de politiques dans les pays prioritaires, en mettant l’accent sur le financement public et l’allocation de ressources pour l’éducation, le traitement et les soins liés au cancer du sein. Nous plaidons également en faveur des ressources nécessaires pour améliorer l’accès aux soins et explorer des solutions innovantes pour la lutte, en mettant l’accent sur la création de partenariats stratégiques et en facilitant la collaboration entre les secteurs public et privé.

Qui sont les personnes et les partenaires clés du Conseil africain du cancer du sein ?

Je suis très fière de coprésider un groupe de femmes pionnières venues de tout le continent africain. Au Ghana, nous accueillons Dr Verna Vanderpuye, consultante principale au Centre national ghanéen de radiothérapie, d’oncologie et de médecine nucléaire. Verna a reçu le Prix international de mentorat « Femmes qui conquièrent le cancer » en 2019 et est également trésorière de l’Organisation africaine pour la recherche et le traitement du cancer. Parmi nos autres membres ouest-africains, on compte, du Nigéria, S.E. Dr Zainab Shinkafi-Bagudu, présidente de l’Initiative des Premières dames contre le cancer et présidente élue de l’Union internationale contre le cancer (UICC). De Guinée-Bissau, nous accueillons Dr Magda Robalo, ancienne ministre de la Santé, actuellement présidente et cofondatrice de l’Institut pour la santé mondiale et le développement.

Le Conseil bénéficie aussi du soutien de Roche. Pour plus d’informations, visitez le site : https://africa.roche.com/stories/africa-breast-cancer-council.

La dernière conférence du Conseil africain du cancer du sein à Kigali en mars 2025 a été un succès. Comment de tels événements peuvent rassembler les meilleur.e.s expert.e.s pour trouver des solutions au problème en Afrique ?

L’événement que nous avons organisé à Kigali (Rwanda), en mars 2025, portait sur le thème « Combler les disparités : faire progresser la prise en charge du cancer du sein chez les femmes africaines ». Il s’est tenu dans le cadre de la Conférence internationale de l’Agenda africain pour la santé, un important rassemblement biennal de leaders de la santé. Nous avons eu le plaisir d’accueillir des ministres et de hauts fonctionnaires de plusieurs pays africains qui ont échangé des idées, des témoignages et des expériences réussies. Nous avons aussi l’intention d’organiser davantage d’événements de ce type en partageant des preuves d’impact et en amplifiant les exemples de réussite.

Quelles sont les principales attentes du Conseil africain en matière de prévention et de prise en charge du cancer du sein au cours de la prochaine décennie ?

Les membres du Conseil africain du cancer du sein sont animé.e.s par une vision commune : un avenir où chaque femme africaine aura accès à des soins rapides, équitables et vitaux. Dans un premier temps, nous intervenons dans dix pays identifiés comme étant à l’origine de progrès transformateurs dans la prise en charge du cancer du sein et inspirant des actions sur tout le continent. Ces pays prioritaires sont : l’Algérie, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Nigéria, le Rwanda, l’Afrique du Sud et la Tunisie. Le Conseil ne met pas en œuvre ni ne finance les soins contre le cancer. Mais en nous réunissant, en nous connectant, en recueillant des informations et en les partageant, nous offrons des orientations politiques pour soutenir les gouvernements dans leur démarche visant à transformer la prise en charge du cancer du sein pour les femmes. En travaillant à la réalisation des objectifs de l’OMS, nous sommes convaincus que le Conseil peut impulser des changements politiques significatifs et coordonnés, alignés sur les objectifs régionaux existants.

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Escrime – Championnats d’Afrique : Ahmed Ferjani décroche le bronze au sabre individuel à Lagos

27. Juni 2025 um 11:44

Le Tunisien Ahmed Ferjani a remporté la médaille de bronze de l’épreuve du sabre individuel, lors des championnats d’Afrique organisés du 26 au 29 juin à Lagos, au Nigeria, après sa défaite en demi-finale face à l’Egyptien Ahmed Nacham (11-15).

En huitièmes de finale, Ferjani a battu l’Algérien Youssef Abdelaziz (15-7), avant d’éliminer le Nigérian Akinyosoye Oluwafolaye (15-8) en quarts de finale.

La médaille d’or est revenue à l’Egyptien Ahmed Nacham, vainqueur en finale de son compatriote Moataz Adham (15-7).

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Maroc: Sound Energy et Getech explorent l’hydrogène et l’hélium

27. Juni 2025 um 10:51
La société britannique de géosciences Getech et l’entreprise spécialisée dans la transition énergétique, Sound Energy, ont uni leurs forces pour créer une nouvelle coentreprise enregistrée au Maroc, baptisée HyMaroc Limited. Cette initiative vise à explorer et, potentiellement, exploiter les réserves naturelles d’hydrogène et d’hélium du pays. Ce lancement intervient après la finalisation d’une étude de […]

Libye: Saddam Haftar reçu en Egypte pour renforcer les relations bilatérales

27. Juni 2025 um 10:03
Le chef d’état-major des forces armées égyptiennes a reçu, au Caire, mardi 24 juin, le militaire libyen Saddam Khalifa Haftar, commandant des forces terrestres de l’Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par l’homme fort de l’est libyen, son père, Khalifa Haftar. Cette visite clôt une période de tension et de conflit latent entre les deux parties, […]

Gestern — 26. Juni 2025Haupt-Feeds

Sommet Afrique-Espagne 2025, du 6 au juillet

26. Juni 2025 um 08:29
Du 6 au 8 juillet, Madrid sera le centre névralgique du dialogue politique et économique euro-africain avec la tenue du Sommet Afrique Espagne 2025, dans un monde marqué par l’incertitude, les flux migratoires, les tensions géopolitiques et l’urgence climatique.Cet événement, promu par le gouvernement espagnol avec le soutien de l’Union européenne et organisé par One […]

Le Soudan accuse le Kenya d’équiper les paramilitaires des FSR

26. Juni 2025 um 08:29
Khartoum accuse le Kenya de « promouvoir la division » au Soudan et de fournir des armes aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Le ministère soudanais des Affaires étrangères affirme qu’à plusieurs reprises, des lots d’armes et de munitions étiquetés au Kenya ont été découverts depuis le début de la guerre en avril […]

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Naissance du Tunisia Nigeria Business Council à Abuja

25. Juni 2025 um 12:52

En marge des Assemblées annuelles d’Afreximbank, organisées du 25 au 28 juin 2025 à Abuja (Nigeria), le Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC) a été officiellement lancé, a annoncé mercredi le Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC).

Cette nouvelle instance bilatérale, pilotée par le TABC, s’inscrit dans la stratégie globale de renforcement des partenariats économiques entre la Tunisie et les pays d’Afrique subsaharienne. Elle vise à établir une plateforme structurée pour favoriser les échanges commerciaux, industriels et financiers entre Tunis et Abuja.

À cette occasion, Chris Eruba a été désigné président du TNBC. Son rôle sera de piloter les actions du Conseil, avec pour mission de dynamiser les relations économiques bilatérales et de soutenir les initiatives d’investissement de part et d’autre.

Le TABC a souligné l’importance stratégique du Nigeria, première puissance économique d’Afrique et marché de plus de 220 millions d’habitants, dans les efforts tunisiens de diversification des débouchés africains. Il a également réaffirmé son engagement à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur expansion vers ce marché à fort potentiel.

Les résultats déjà enregistrés illustrent cette dynamique : les exportations tunisiennes vers le Nigeria ont été multipliées par plus de 11 en un an, passant de 7 millions de dinars entre janvier et avril 2024 à 82 millions de dinars à fin avril 2025.

Grâce à cette performance, le Nigeria figure désormais parmi les principales destinations des exportations tunisiennes en Afrique subsaharienne, marquant ainsi une étape significative dans la réorientation africaine de la stratégie commerciale tunisienne.

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Marché nigérian : la Tunisie intensifie ses liens économiques avec le lancement du TNBC

25. Juni 2025 um 12:49

Lors des Assemblées annuelles d’Afreximbank (AAM) qui se tiennent du 25 au 28 juin 2025, à Abuja(Nigeria), le Tunisia–Nigeria Business Council (TNBC), a été lancé officiellement, a annoncé mercredi, le Conseil d’affaires tuniso-africain (TABC).

Il s’agit d’une initiative stratégique pilotée par le TABC dans le cadre de sa politique de consolidation des liens économiques avec les marchés d’Afrique subsaharienne.

À cette occasion, Chris Eruba a été officiellement présenté en tant que président du TNBC.

Le TNBC ambitionne de devenir une plateforme bilatérale de référence, dédiée à la structuration, à l’intensification et à la promotion des partenariats économiques, industriels, commerciaux et financiers entre la Tunisie et le Nigeria.

Le TABC a réaffirmé, à cette occasion, son engagement à accompagner les entreprises tunisiennes dans leur stratégie d’expansion en Afrique subsaharienne, en particulier au Nigeria, pays de plus de 220 millions d’habitants et aux perspectives économiques prometteuses.

Et de préciser que les exportations tunisiennes vers le Nigeria ont été multipliées par quatre en un an, passant de 7 millions de dinars entre janvier et avril 2024 à 82 millions de dinars à fin avril 2025.

Le Nigeria se positionne désormais parmi les premières destinations subsahariennes des exportations tunisiennes.

Les entreprises intéressées peuvent s’inscrire via le lien suivant : httpss://acp.com.tn/events/TNBC

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Guerre au Soudan: Le risque de génocide est «très élevé», prévient l’ONU

25. Juni 2025 um 10:03
Le risque de génocide durant la guerre au Soudan reste « très élevé », a averti lundi une haute responsable de l’ONU, inquiète face aux attaques fondées sur l’appartenance ethnique menées par les Forces de soutien rapide (FSR).Face au Conseil des droits de l’homme à Genève, elle a exprimé son inquiétude concernant le Sahel, la […]

Algérie : Un ex ministre de la Justice poursuivi pour enrichissement illicite

24. Juni 2025 um 15:51
L’ancien ministre algérien de la justice, Tayeb Louh, a comparu devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger le 16 juin pour répondre de faits d’enrichissement illicite et de fausses déclarations de patrimoine. Le procès a toutefois été reporté en raison de l’absence de parties civiles. Le prévenu  s’est présenté sur le banc des accusés […]

Les banques centrales africaines augmentent leurs réserves d’or pour faire face à la volatilité monétaire

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 13:03

Les dernières données du Conseil mondial de l’or pour le premier trimestre 2025 révèlent que les pays d’Afrique du Nord dominent le classement des plus grands détenteurs d’or sur le continent. Cette tendance s’inscrit dans un contexte où de nombreux pays cherchent à renforcer leur souveraineté monétaire et à réduire leur dépendance vis-à-vis des devises étrangères.

L’Afrique du Nord domine

L’Algérie arrive en tête du classement avec des réserves s’élevant à environ 173,6 tonnes, suivie par la Libye avec 146,7 tonnes, puis l’Égypte avec 128 tonnes. Ce classement met en évidence une nette domination des pays d’Afrique du Nord dans le paysage aurifère du continent, motivée par la volonté de renforcer la confiance économique tant au niveau interne qu’externe.

Malgré un écart significatif, des pays comme le Ghana (31 tonnes), Maurice, la Tunisie et le Kenya figurent parmi les sept premiers, ce qui témoigne d’un intérêt croissant pour l’or comme outil de couverture contre les fluctuations des taux de change et pour le renforcement de l’indépendance monétaire.

Parallèlement, des pays comme le Soudan du Sud, le Zimbabwe et le Nigeria suivent les traces des grandes puissances économiques en renforçant leurs réserves d’or afin de bâtir des systèmes monétaires plus flexibles et autonomes.

L’or atteint son apogée

L’or a toujours été considéré comme un actif fiable en raison de sa stabilité, de sa liquidité et de ses rendements constants, ce qui explique pourquoi les banques centrales du monde entier, y compris celles d’Afrique, cherchent à augmenter leurs réserves.

Selon le Conseil mondial de l’or, les banques centrales détiennent aujourd’hui près d’un cinquième de l’or total extrait dans le monde, ce qui reflète sa position en tant que pilier de la stabilité monétaire.

Il est à noter que le prix de l’or a atteint un niveau record en avril dernier, dépassant les 3 500 dollars l’once, poussé par les inquiétudes des investisseurs concernant les tensions géopolitiques et les critiques du président américain Donald Trump à l’encontre du président de la Réserve fédérale.

Cela s’inscrit dans un contexte général où les banques centrales ont acheté plus de mille tonnes d’or, soit le double de la moyenne de la dernière décennie.

Les touristes britanniques privilégient de plus en plus le Maroc

24. Juni 2025 um 09:37
À l’approche des vacances d’été, un nombre croissant de touristes britanniques délaissent les destinations européennes classiques telles que la France, l’Espagne et le Portugal au profit de l’Afrique du Nord, notamment le Maroc. Les experts de l’aviation rapportent une hausse significative des vols en provenance du Royaume-Uni vers cette région, attirés par des options de […]

Gabon: Le président Brice Oligui Nguema annonce le lancement de son propre parti politique

24. Juni 2025 um 08:26
Le chef de l’État gabonais a annoncé dans une vidéo publiée dimanche 22 juin le lancement officiel de sa formation politique, samedi prochain 28 juin, lors d’un grand rassemblement au Palais des sports de Libreville. Brice Oligui Nguema s’était présenté en candidat indépendant à la présidentielle du 12 avril dernier, qu’il avait largement remportée.« Le […]

Niger: Au moins 71 morts lors d’une attaque

24. Juni 2025 um 08:23
L’attaque sur Manda, au Niger, s’est produite dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin dans ce village du département de Téra, région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays.  Le bilan s’élève désormais à 71 morts et une vingtaine de blessés, tous civils. Une attaque dont le mode opératoire rappelle celle de […]

Angola : Sommet des affaires États-Unis-Afrique 2025 

24. Juni 2025 um 08:20
Le XVIIe sommet des affaires États-Unis-Afrique se déroule du 22 au 25 juin 2025 en Angola, en présence de plusieurs chefs d’État du continent et de représentants de l’administration américaine. Au menu des discussions : minerais, pétrole, infrastructures et accords commerciaux.Cette édition s’est ouverte,  dimanche 22 juin, à Luanda, avec plus de 1 500 participants […]

ZOOM – Dédollarisation – l’Afrique redéfinit ses règles du jeu — Une voie stratégique pour le Maghreb

24. Juni 2025 um 06:17

Alors que l’Afrique s’emploie à réduire sa dépendance au dollar par des mécanismes de paiement régionaux innovants, le Maghreb peut transformer cette dynamique en levier stratégique. Moins exposé aux secousses monétaires mondiales, plus ancré dans l’espace continental, il a l’occasion de repositionner sa politique économique à l’échelle africaine.

Le déclin silencieux d’un monopole

Le dollar a longtemps été la clef de voûte du système monétaire mondial. Depuis les accords de Bretton Woods, il s’est imposé comme l’étalon de référence, régissant les flux commerciaux, les réserves internationales et les prix des matières premières. Mais cette domination, à la fois politique et technique, s’effrite à mesure que les déséquilibres se creusent et que les acteurs émergents contestent la centralité américaine. Si la Chine, la Russie ou le Brésil ont déjà engagé des stratégies alternatives, c’est désormais l’Afrique qui, dans une discrétion stratégique, avance ses propres pions.

 Une infrastructure de souveraineté : le PAPSS

Le Système panafricain de paiements et de règlements (PAPSS) constitue la réponse africaine à l’hyper-dépendance monétaire. Développé par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ce système permet des transactions en monnaies locales entre pays africains, sans passer par des devises fortes comme le dollar ou l’euro. Déjà opérationnel dans une quinzaine de pays, et soutenu par plus de 150 banques commerciales, le PAPSS incarne une volonté nouvelle : celle de repenser les échanges sur une base endogène, libérée des frictions imposées par l’extérieur.

En permettant à une entreprise sénégalaise de payer un fournisseur ghanéen en franc CFA pendant que celui-ci reçoit du cedi (la monnaie ghanéenne), sans conversion en dollar, le PAPSS réduit les délais, les coûts, et surtout la dépendance aux circuits bancaires occidentaux. C’est un acte de souveraineté monétaire autant qu’une rationalisation économique.

 Lire aussi: Nizar Yaïche à HEC Paris : « Pourquoi l’Afrique a besoin d’une monnaie numérique commune »

Une transition soutenue, mais non idéologique

Il serait réducteur de voir dans cette évolution une opposition frontale à l’ordre monétaire mondial. La démarche africaine est d’abord pragmatique. Il ne s’agit pas de boycotter le dollar, mais d’en faire un usage mesuré, contextuel, lorsqu’il est nécessaire. En supprimant les circuits longs et coûteux qui transitent par des banques correspondantes étrangères, l’Afrique cherche avant tout à gagner en efficience.

Cette rationalité est soutenue par des institutions internationales comme la SFI, qui accorde désormais des prêts en monnaies locales pour protéger les acteurs économiques du risque de change.

Derrière cette mutation, ce sont les fondations d’une économie africaine plus autonome qui se dessinent.

 Le Maghreb à la croisée des chemins

Pour les pays du Maghreb, cette dynamique continentale constitue une opportunité décisive. Longtemps arrimés à l’Europe, ils disposent désormais d’un levier concret pour rééquilibrer leur stratégie économique vers le sud. Intégrer le PAPSS, c’est s’ouvrir à une nouvelle zone d’échanges plus fluide, plus sécurisée, où les contraintes liées aux devises fortes sont réduites.

Dans un contexte où les réserves en devises se contractent, où les dettes extérieures pèsent lourdement sur les équilibres budgétaires, la possibilité de commercer et d’investir en monnaies africaines constitue une voie de résilience stratégique. Cela concerne autant les flux commerciaux que les expansions bancaires, les investissements directs ou les partenariats industriels.

Mais ce repositionnement ne va pas de soi. Il suppose une volonté politique claire, des réformes monétaires internes, et une redéfinition du rôle du Maghreb dans l’économie continentale. Il implique aussi une diplomatie économique active dans les instances panafricaines, notamment au sein de la ZLECAf, dont le succès dépend en partie de la fluidité monétaire et du bon fonctionnement du PAPSS.

Lire aussi: Trump menace d’imposer de 100 % de droits de douane les produits des BRICS si…  

De la périphérie à l’interface stratégique

Ce qui se joue, au fond, dépasse les seules considérations techniques. L’Afrique est en train de bâtir une architecture économique plus cohérente avec ses besoins, ses priorités et ses réalités. En intégrant cette dynamique, le Maghreb peut passer du statut de périphérie euro-méditerranéenne à celui de plateforme charnière entre Afrique du Nord et Afrique subsaharienne.

La dédollarisation n’est pas une fin en soi. C’est un outil de transformation, un moyen de réduire les vulnérabilités structurelles tout en stimulant l’innovation institutionnelle. C’est également une invitation à repenser les modèles d’intégration régionale à l’aune d’une autonomie mieux maîtrisée.

In fine, saisir le moment africain

Le PAPSS n’est pas qu’un système de paiement. C’est le signal d’un continent qui prend en main ses leviers monétaires, qui cherche à commercer selon ses propres règles et à orienter ses flux financiers vers des circuits plus adaptés. Le Maghreb, s’il en comprend l’enjeu, a tout à gagner à s’y insérer pleinement.

Dans un monde fragmenté et incertain, construire sa souveraineté ne se résume plus à défendre ses frontières ou ses institutions. C’est aussi savoir maîtriser ses instruments monétaires, orienter ses partenariats, et, surtout, choisir les espaces dans lesquels projeter son avenir. Pour le Maghreb, le moment est venu d’ancrer sa stratégie dans le « moment africain ».

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG).

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Santé en Afrique : La Tunisie prend les rênes du Centre régional de l’Africa CDC pour l’Afrique du Nord

23. Juni 2025 um 17:54

Le ministère de la Santé a annoncé lundi que la Tunisie a été choisie pour présider le Centre régional pour l’Afrique du Nord, du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) dont le siège sera établi dans la capitale égyptienne, Le Caire.

Cela a été décidé lors de la réunion du Comité directeur régional de l’Africa CDC, tenue ce lundi au Caire, avec la participation d’une délégation tunisienne dirigée par le ministre de la Santé, Moustapha Ferjani.

La Tunisie a été choisie à l’unanimité par les ministres et les chefs de délégation, ce qui témoigne de la confiance des pays africains dans le rôle de la Tunisie et sa capacité à faire avancer l’agenda de la santé publique vers plus d’intégration et de préparation.

À cette occasion, Ferjani a affirmé que ce choix constitue une reconnaissance du statut de la Tunisie et de ses efforts continus pour renforcer la sécurité sanitaire, notamment après près de dix années de blocage dans l’activation de ce centre. Cette étape marque ainsi le début d’une nouvelle phase pour l’élaboration de stratégies sanitaires unifiées et plus influentes en Afrique du Nord.

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Tunisie–Afrique : Plus de 1000 rencontres B2B au cœur des Africa Business Partnership Days 2025

23. Juni 2025 um 17:46

“La Tunisie croit profondément en une Afrique intégrée, forte et connectée”, a indiqué le Président directeur général du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine , estimant que les “échanges interafricains ne sont plus un choix mais une nécessite stratégique “.

Intervenant lors de l’ouverture de la 1ère édition des journées “Africa business partnership days 2025 “, qui se tiennent du 23 au 25 juin 2025, Ben Hassine a souligné que la Tunisie peut avancer avec ses partenaires africains pour saisir les opportunités et le potentiel du continent africain.

L’objectif, a -t-il dit, est de jouer ensemble un rôle clé dans l’économie mondiale et créer des passerelles avec l’Asie et l’Europe, afin d’attirer des investissements au bénéficie du continent africain.

Ben Hassine a, dans ce cadre rappelle, que les échanges commerciaux intra africains ont enregistre une légère baisse.

Ainsi, en comparaison aux années 2022 et 2023, les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays de l’Afrique subsaharienne ont enregistré une légère baisse, passant de 2 milliards de dinars, à 1, 650 milliard de dinars, en 2024, avec des recettes d’ exportations de plus de 1,2 milliard de dinars, contre des importations de moins de 400 millions de dinars (MD).

Ben Hassine a souligné que le CEPEX dispose d’un programme ciblant plusieurs marchés africains afin de promouvoir les échanges commerciaux de la Tunisie avec les pays de l’Afrique subsaharienne qui sont de seulement 15%, contre des échanges représentant 60% avec les pays de l’Europe, 50% avec les pays d’Asie, et 40% avec les pays d’Amérique du Nord.

Il a rappelé que cette 1ére édition a ciblé 13 marchés africains, à avoir la Tunisie, l’Ouganda, le Congo-Brazzaville, le Ghana, le Gabon, la Guinée, le Burkina Faso, le Kenya, la République démocratique du Congo, la Mauritanie, le Sénégal, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Ben Hassine a fait savoir qu’un nouveau partenariat sera signé entre le CEPEX et le centre Côte d’Ivoire Export. Ce partenariat cible l’échange des informations, la réalisation des rencontres professionnelles bilatérales directes entre les deux pays, quelques projets pilotes ciblés, à travers le développement des plateformes numériques d’échange d’information sur les produits et services échangés.

Pour sa part, le ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir ABID a mis l’accent sur l’importance de cette manifestation qui renforce l’échange intra-africaine et concrétise la vision vers la complémentarité africaine.

Le ministre a également rappelé que le tissu économique des pays africains est constitué principalement de très petites et de moyennes entreprises, appelant à l’importance d’échanger l’expertise et l’expérience des grandes entreprises avec les TPE et les PME pour garantir leur pérennité, notamment à travers ce genre de manifestations qui doivent être périodiques et intensifiées.

De son côté, le Président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul a souligné que la valeur des échanges tuniso-africains est encourageante, mais reste, toutefois, très en-deçà du potentiel réel.

“La tendance est clairement à la hausse. Mais il nous faut aller plus loin, plus vite, et plus fort. Nous devons lever les obstacles logistiques, améliorer nos infrastructures de transport, faciliter la mobilité des hommes d’affaires, harmoniser nos réglementations, digitaliser nos procédures, et investir ensemble dans des projets structurants, intégrateurs, portés par des synergies régionales”, a -t-il poursuivi.

Selon Majoul, l’avenir de l’Afrique qui est un terrain de co création, un espace de valeur ajoutée, un pôle d’innovation et de savoir-faire, se construira à travers des partenariats équilibrés entre les secteurs public et privé.

Le président de l’organisation patronale a également rappelé que l’UTICA agit aux fins de multiplier les rencontres B2B, les forums économiques et les missions croisées, de promouvoir le transfert de compétences et de technologies, soutenir la montée en qualité et la résilience des PME, notamment dans les chaînes de valeur régionales, et d’accompagner les femmes et les jeunes entrepreneurs, qui seront les leaders de demain.

Pour sa part, la Présidente de la Fédération des femmes entrepreneures et femme d’affaires de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), Candile Leguede a souligné l’importance du rôle des femmes entrepreneures dans l’économie mondiale et notamment en Afrique, car ces sont les femmes qui inaugurent de nouveaux créneaux et qui investissent, d’où l’importance de les intégrer dans le processus d’exportation.

Toutefois, le problème est que la plupart des femmes en Afrique opèrent dans l’informel, d’où l’importance d’essayer de les introduire dans le circuit formel ou de les préparer à l’exportation, même si elles ne peuvent pas exporter en tant que grandes entreprises, a-t-elle encore fait savoir.

Selon Leguede, l’idée est de faire participer les femmes entrepreneures à la chaine de valeur d’exportation, à travers la fourniture des intrants et de produits de qualité aux grandes entreprises exportatrices.

La 1ère édition de « Africa business partnership days 2025 », a enregistré la participation de plus de 90 entreprises tunisiennes représentées par plus de 100 participants, et 30 opérateurs économiques venus de tous ces pays, en plus de 5 institutions d’appui dans l’Afrique subsaharienne, lesquels sont venus pour tisser un réseau de partenariat, avec au programme comprenant plus de 1000 rencontres B to B entre les entreprises tunisiennes et africaines.

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