Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 22. August 2025Haupt-Feeds

Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

Lire aussi :

L’article Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan est apparu en premier sur webdo.

Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

16. August 2025 um 06:47

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

L’article Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra est apparu en premier sur webdo.

Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

09. August 2025 um 09:48

La rencontre annoncée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévue le 15 août à Anchorage, en Alaska, intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu. Au cœur des discussions se trouve une proposition russe visant à instaurer un cessez-le-feu en Ukraine, mais à une condition majeure : l’acceptation par Kyiv de concessions territoriales significatives dans l’est du pays.

Le président russe a ainsi soumis aux États-Unis une offre claire : un arrêt immédiat des hostilités contre un retrait ukrainien des zones stratégiques du Donbass, région où les combats sont les plus intenses. Cette démarche traduit une stratégie russe de pression maximale, cherchant à transformer des gains militaires en reconnaissance diplomatique.

Une ligne rouge pour Kyiv et ses alliés

Pour l’Ukraine, cette proposition est inacceptable. Le président ukrainien a déjà fermement rejeté toute idée d’abandon territorial, rappelant que la souveraineté nationale est non négociable. La communauté internationale, notamment les alliés occidentaux, soutient cette ligne, craignant qu’une telle concession n’encourage d’autres agressions.

La rencontre Trump-Poutine sera donc suivie de près, tant elle pourrait redéfinir les contours du conflit et du processus diplomatique. Malgré son statut d’ancien président, Trump conserve une influence non négligeable et son rôle dans ces négociations pourrait peser sur la scène mondiale.

Dans ce contexte, la paix reste fragile, suspendue à des concessions territoriales que l’Ukraine refuse, creusant ainsi un fossé entre les ambitions russes et les exigences ukrainiennes. Le défi sera donc d’identifier une voie capable de mettre fin aux violences tout en respectant l’intégrité territoriale.

Lire aussi:

L’article Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales est apparu en premier sur webdo.

Ukraine : Poutine rejette l’ultimatum de Trump

La Russie a balayé, mercredi 16 juillet, l’ultimatum lancé par Donald Trump concernant un cessez-le-feu en Ukraine. Moscou dénonce une pression inacceptable et assure que son opération militaire se poursuivra en l’absence de solution diplomatique.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que la Russie rejetait l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine. Il a également qualifié d’inacceptables les menaces du président américain d’imposer des droits de douane sévères.

La position de Moscou inébranlable

Tout en affirmant que Moscou privilégiait la diplomatie, M. Riabkov a insisté : « Si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs par voie diplomatique, l’opération militaire spéciale se poursuivra. » Il a appelé Washington et l’OTAN à prendre la position russe « au sérieux ».

Mardi, Donald Trump a démenti avoir incité Kiev à frapper le territoire russe, assurant ne pas prendre parti dans le conflit. Il a même conseillé à l’Ukraine de « ne pas cibler Moscou » avec des armes de longue portée.

Pourtant, la veille, il avait affirmé que les États-Unis livreraient de nouveaux armements via l’OTAN, dont des missiles Patriot attendus « dans les prochains jours », et imposerait des sanctions douanières à la Russie si aucun accord n’était trouvé dans les 50 jours.

Réactions

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’annonce des livraisons d’armes, dénonçant une preuve supplémentaire que l’OTAN ne souhaite pas la paix.

De son côté, le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les « droits de douane secondaires » évoqués par Trump pourraient atteindre 100%, ce qui équivaudrait à de nouvelles sanctions économiques.

Diplomatie et pression militaire sur fond d’escalade économique

L’ultimatum de Donald Trump s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine cherche à accélérer une sortie diplomatique du conflit, tout en maintenant une pression économique et militaire sur Moscou.

L’article Ukraine : Poutine rejette l’ultimatum de Trump est apparu en premier sur webdo.

Donald fait du chantage au Kremlin : « Patriot ou tarifs ! »

14. Juli 2025 um 20:00

Fini la bromance ! Donald Trump, qui promettait de régler la guerre d’Ukraine en 24 heures chrono, sort maintenant l’artillerie lourde contre son ex-pote Vladimir. Lundi à la Maison-Blanche, le président américain a annoncé l’envoi de « milliards » de dollars d’armement à l’Ukraine, avec des systèmes Patriot et autres missiles dernier cri. Cadeau de l’OTAN, bien sûr.

« On va fabriquer des armes de première classe, et elles seront envoyées à l’OTAN », a déclaré Trump, visiblement agacé par les tergiversations du maître du Kremlin. Car Vladimir fait la sourde oreille aux propositions de cessez-le-feu, préférant pilonner les villes ukrainiennes plutôt que de signer un accord de paix.

Résultat : Trump menace de claquer des tarifs douaniers « très sévères » sur la Russie dans 50 jours, avec du 100% en prime pour les pays complices. De quoi faire réfléchir le tsar de toutes les Russies !

Le chef de l’OTAN Mark Rutte applaudit des deux mains : « Si j’étais Poutine aujourd’hui, je reconsidérerais sérieusement ma position. » Même son de cloche à Kiev, où on accueille avec prudence cette manne militaire, espérant enfin protéger le ciel ukrainien des bombardements nocturnes.

Côté russe, on fait grise mine. Exit les espoirs de réconciliation avec l’Amérique trumpienne. « On vous avait dit qu’il ne fallait pas faire confiance à ce Trump », grognent les faucons moscovites. Vladimir découvre que son « ami » Donald n’était pas si accommodant que ça.

La première dame Melania peut ranger ses sourires diplomatiques : les conversations « merveilleuses » entre les deux hommes, c’est du passé. Maintenant, Trump veut de l’action, pas du blabla. Message reçu cinq sur cinq au Kremlin ?

L’article Donald fait du chantage au Kremlin : « Patriot ou tarifs ! » est apparu en premier sur webdo.

Ukraine : Poutine menace de riposter, Trump minimise l’espoir d’une paix

Von: KJ
04. Juni 2025 um 20:56

Une nouvelle étape semble franchie dans l’escalade du conflit ukrainien. Vladimir Poutine a averti son homologue américain Donald Trump qu’il serait contraint de réagir aux dernières offensives ukrainiennes, notamment celles ciblant des bombardiers russes.

Dans un message publié mercredi sur son réseau Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir eu une « bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate » avec le président russe. Cet échange téléphonique, d’une durée d’1h15, a porté sur la situation militaire en Ukraine, où les tensions s’intensifient.

Donald Trump a assuré à son interlocuteur qu’il n’avait pas été informé à l’avance des récentes frappes ukrainiennes sur des aérodromes militaires russes. Une version confirmée par Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine : « Le président Trump a souligné que la partie américaine n’avait pas été mise au courant préalablement. »

Malgré les appels de Kiev à renforcer les sanctions contre la Russie, le message de l’ancien président américain n’évoque aucune mesure supplémentaire, en dépit de ses déclarations passées sur le sujet.

Le Kremlin, de son côté, a qualifié l’échange de « productif » et « positif ». Selon Moscou, les deux dirigeants ont convenu de maintenir un contact régulier. Vladimir Poutine aurait détaillé à Donald Trump les résultats des récentes négociations russo-ukrainiennes tenues à Istanbul. Le deuxième round de discussions s’y est tenu lundi, mais Moscou accuse Kiev de saboter les pourparlers en ciblant des civils.

Des explosions non revendiquées sur le territoire russe ont récemment provoqué le déraillement de trois trains, faisant sept morts et plus d’une centaine de blessés. Une manière pour Moscou de mettre en cause l’Ukraine, qu’elle accuse de vouloir faire échouer toute issue diplomatique.

L’article Ukraine : Poutine menace de riposter, Trump minimise l’espoir d’une paix est apparu en premier sur webdo.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Deux poids, deux mesures | Tout pour l’Ukraine, rien pour la Palestine 

21. August 2025 um 09:40

Tous les spots de l’actualité sont braqués sur l’Ukraine. Tout le monde veut sauver Volodymyr Zelensky, dont une partie du pays est occupée par la Russie, alors que son ami israélien, Benjamin Netanyahu continue d’occuper Gaza et des pans entiers de Cisjordanie et de tuer en masse les Palestiniens… La mentalité coloniale occidentale a encore de beaux jours devant elle…

Abdelaziz Dahmani *

Ces derniers temps, toutes les lumières sont braquées sur la guerre d’Ukraine, et l’urgence de l’arrêter, pour empêcher un désastre, la chute de l’ami Zelensky, «Sauver le Soldat Zelensky» et  empêcher Vladimir Poutine d’affirmer plus de puissance et prétention… Les dernières images des principaux dirigeants européens assis docilement, à la Maison Blanche, à Washington, comme dans une salle d’attente d’un médecin, avant qu’ils ne soient reçus, sont humiliantes, mais que ne feraient-ils pas, pour sauver le régime du président ukrainien, après avoir admis que ses anciennes prétentions d’adhérer à l’Otan et à l’Union européenne, et devenir le poste le plus avancé de l’Occident face à Poutine et sa Sainte Russie sont irréalisables…

Toutes ces chimères se sont en effet fracassées sur le mur de ka réalité, et il ne s’agit plus que de sauver Zelensky et son régime… Il faut dire que ce régime fait pièce d’une cohérence européenne, américaine et pro-israélienne.

C’était avant le 7 Octobre 2023… La paix israélo-américaine roulait sur un boulevard dégagé. La cause palestinienne oubliée et même l’Arabie Saoudite était presque prête à adhérer aux Accords d’Abraham. Zelensky n’est qu’un pion dans tout cela. Et lui, l’ancien acteur professionnel était prêt à ce jeu. BHL est même devenu l’un de ses mentors, et il le couvait de mille grâces. Souvenons-nous de ses exaltations de la Place Maidan… Et des affirmations de Zelensky sur la grande démocratie israélienne de… Netanyahu.

Mais voilà, et cela s’est énormément aggravé avec Gaza, devenu le plus grand cimetière du monde, après en avoir été la plus grande prison, avec ses assassinats en masse, vieux, femmes et enfants, par dizaines et dizaines de milliers, et destructions de crèches, écoles et hôpitaux sauvagement bombardés …

Et voilà Zelensky, l’Européen, le pro-israélien, le fidèle ami de Netanyahu, l’assassin, l’occupant, le colon, le tueur sans état d’âme, condamne l’occupation de territoires ukrainiens par la Russie de Poutine. Mais ne condamne pas l’occupation de territoires Palestiniens par Israël. De la même façon, il reconnaît à Israël le droit de défendre sa sécurité contre le Hamas en allant occuper Gaza, tout en reniant ce même droit à la Russie, laquelle n’acceptera jamais de voir les fusées de l’Otan installés en Ukraine et s’approcher ainsi  dangereusement de Moscou ou de Saint-Pétersbourg, ex-Leningrad, ville d’élection de Poutine.

Trump, qui cherche à peaufiner sa vaniteuse gloire, veut trouver solution au drame ukrainien, sans désobliger… Poutine, et avant-hier, il l’a dit, ce règlement lui permettrait, peut-être, d’accéder au Paradis (sic !), comme il l’a déclaré à Fox News. Celui des chrétiens et des juifs, bien entendu.

Et les Palestiniens ? Quels Palestiniens ?

Regardez, la photo, ci-jointe… En janvier 2020, Zelensky, chemise blanche et cravate, kippa sur la tête, plein de dévotion, posant la main sur le Mur des Lamentations à Jérusalem. Il était venu, ce jour-là, pour exprimer son soutien et sa solidarité à Netanyahu, soutien et solidarité qu’il lui renouvelé en pleine occupation de Gaza et du génocide perpétré contre les Palestiniens… Et, en journalisme, une photo parle parfois mieux que dix mille mots.

* Journaliste.  

L’article Deux poids, deux mesures | Tout pour l’Ukraine, rien pour la Palestine  est apparu en premier sur Kapitalis.

Trump, l’Europe et le mythe de l’Occident

21. August 2025 um 07:02

Les humiliations que Trump ne cesse de faire subir aux Européens en négociant derrière leur dos, et à leurs dépens, avec la Russie, la Chine et l’Inde, c’est-à-dire avec ceux qui comptent, vont-elles réveiller l’Europe et l’inciter à accélérer sa construction politique pour ne plus être un appendice négligeable des politiques américaines ?  (Les Etats-Unis et l’Union européenne : Quand le «grand» parle, les «petits» n’ont qu’à bien se tenir.)

Cherif Ferjani *

En adepte du néolibéralisme et de la révolution conservatrice, Trump mène une politique identitaire –America First, voire Only America ! – appliquant la conception politique du conservateur Carl Schmitt fondée sur l’opposition «ami/ennemi», les rapports de force et la loi du plus fort – ou de la jungle –, et nullement sur le droit, la délibération, la concertation rejetés comme entraves à l’exercice de la «souveraineté» de celui qui a le pouvoir. 

L’Etat de droit, la démocratie, le respect des institutions sont balayés aussi bien au niveau de la politique intérieure que sur le plan des relations internationales.

Trump, depuis sa réélection, se comporte comme les cowboys qui ne tiennent compte que de ceux qui ont la force de se faire respecter et de rendre coup pour coup. On l’a vu, à titre d’exemple, aussi bien à travers sa politique douanière, concernant les taxes, que dans ses rencontres au sujet la guerre en Ukraine. Volodymyr Zelensky a été humilié ouvertement lors de sa première rencontre avec Trump, retransmise en direct, contrairement à Poutine pour qui le tapis rouge fut déroulé et avec qui l’échange se déroula à huis clos, pour ménager les susceptibilités des protagonistes.

Les «petits» n’ont qu’à bien se tenir

Lors de la dernière réunion à la Maison Blanche avec Volodymyr Zelensky, à laquelle les dirigeants européens se sont invités pour ne pas laisser celui-ci tout seul face au cowboy, les entretiens étaient entrecoupés de coups de fil entre le patron de la Maison Blanche et le Maître du Kremlin, comme pour lui dire que tout se passait conformément à leurs accords en Alaska et que les «petits» ont été bien roulés dans la farine. Il en est de même pour les taxes : avec les puissants, Trump négocie et cherche des compromis; avec les «petits» – dont l’Europe paralysée par ses divisions, son incapacité à parler d’une seule voix, et sa difficulté à rompre les liens de soumission aux Etats-Unis – Trump passe en force et impose ses décisions.

L’Europe n’a pas compris que pour Trump et les isolationnistes américains de l’AFC (America First Comittee) qui l’ont porté au pouvoir, l’Occident ne veut rien dire, sinon un moyen pour imposer l’hégémonie des Etats-Unis à ceux qu’ils ont maintenus, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, dans la peur d’un Orient à géométrie variable, selon l’ennemi du moment.

L’Occident devenu un fardeau pour les Etats-Unis

Pour l’AFC inspirant la politique de Trump, l’Occident est devenu un fardeau pour les Etats-Unis qui ne leur apporte plus rien, ou pas autant qu’ils le souhaitent.

Les Européens n’ont pas encore compris que l’Occident, comme l’a bien montré Georges Corm (‘‘L’Europe et le mythe de l’Occident’’, Paris, La Découverte, 2009), n’est qu’un mythe battu en brèche par l’évolution du monde à l’ombre du triomphe de la mondialisation du néolibéralisme et de la révolution conservatrice. Seules les victimes de cette mondialisation, au Nord, dont l’Europe, et au Sud, croient encore en cette chimère. L’Europe a encore du mal à réaliser que ce mythe ne correspond plus à aucune réalité; c’est cette illusion qui la fait encore courir derrière les Etats-Unis, malgré toutes les humiliations qu’ils lui font subir, en croyant qu’ils peuvent la protéger dans le cadre d’un Otan qui n’a plus aucune raison d’être depuis la disparition du Pacte de Varsovie et l’implosion de l’Union Soviétique. 

Les humiliations que Trump ne cesse de faire subir aux Européens en négociant derrière leur dos, et à leurs dépens, avec Poutine, la Chine et l’Inde, c’est-à-dire avec ceux qui comptent, vont-elles réveiller l’Europe et l’inciter à accélérer sa construction politique pour ne plus être un appendice négligeable des politiques américaines ?  Pour cela, il faut beaucoup de conditions dont la première est de renoncer au dollar comme monnaie d’échange internationale à l’instar du choix des pays du Brics; car le dollar était le principal moyen de domination des Etats-Unis depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale et, surtout, depuis 1971, suite à la décision unilatérale de la Maison Blanche mettant fin à sa convertibilité en or, condition de son adoption comme monnaie internationale à Bretton Woods, en 1944. Les dirigeants qui continuent à se faire humilier par la Maison Blanche auront-ils le courage de prendre une telle décision ? Espérons-le, pour l’intérêt de leur pays et, surtout, pour renforcer la lutte contre l’hégémonisme et l’arrogance des Etats-Unis.  

* Professeur honoraire de l’Université Lyon2.

L’article Trump, l’Europe et le mythe de l’Occident est apparu en premier sur Kapitalis.

L’Europe mise à l’écart: quand Trump rebat les cartes du dossier ukrainien

19. August 2025 um 14:35

Amel Adouani, analyste en communication, revient sur les récents événements lors de la rencontre entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens. Elle s’interroge : ces images ne traduisent-elles pas une humiliation pour les dirigeants du Vieux Continent ? Lorsque Trump a accueilli Poutine, il lui a déroulé le tapis rouge et l’a personnellement reçu devant la passerelle de l’avion, tandis que les présidents européens étaient reçus uniquement par une représentante de la Maison Blanche.

Sur les deux premières images, on voit Trump assis à son bureau, avec les représentants européens face à lui, comme des élèves devant un professeur dans le bureau ovale. Cette mise en scène apparaît très humiliante pour l’Union européenne dans son ensemble, d’autant plus qu’elle a été diffusée intentionnellement. Elle relégitime ainsi l’Europe à une position secondaire, loin de son rôle principal dans le dossier ukrainien.

Les images suivantes montrent une réunion avec les dirigeants venus soutenir Zelenski. On remarque que la table est rectangulaire, alors qu’un format rond est généralement privilégié dans les négociations de paix, symbolisant l’amitié, la compréhension et la volonté de conciliation — un principe respecté lors des pourparlers de paix après la Seconde Guerre mondiale entre l’Amérique et l’Union soviétique.

Trump ne s’est pas arrêté là : il a quitté la réunion pour passer un appel d’une heure à Poutine, laissant les dirigeants européens attendre.

Aujourd’hui, l’Europe apparaît en bien mauvaise posture, alors que la résolution du dossier ukrainien semble s’être jouée principalement entre Trump et Poutine.

L’article L’Europe mise à l’écart: quand Trump rebat les cartes du dossier ukrainien est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Pourquoi Poutine fait-il une fixation sur le Donbass ?

19. August 2025 um 13:28

Ressources naturelles, promiscuité géographique, héritage soviétique, la région du Donbass est devenue l’obsession de Vladimir Poutine qui estime que ce territoire fait partie intégrante de la Russie.

 

Quelle était la teneur des entretiens entre Donald Trump et Vladimir Poutine lors du Sommet d’Anchorage en Alaska sur l’Ukraine, vendredi 15 août 2025 ? Selon les bribes d’informations corroborées par des médias britanniques et américains, il apparaît que le premier aurait donné le feu vert au plan territorial proposé par le maître du Kremlin ; lequel impliquerait le contrôle total par la Russie de deux régions ukrainiennes dont le Donbass, un territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Et ce, en échange de la « promesse » du gel du front dans les régions de Kherson et Zaporijia que Moscou ne contrôle que partiellement.

Selon le quotidien britannique Financial Times, Donald Trump aurait en effet affirmé par téléphone à Volodymyr Zelensky que Vladimir Poutine était prêt à « geler le reste du front si ses principales demandes sont acceptées ». Une proposition inacceptable pour le président ukrainien qui aurait aussitôt refusé que la région du Donbass lui soit amputée, arguant que la Constitution ukrainienne l’en empêchait.

Rappelons à cet égard qu’après l’invasion de l’Ukraine, la Russie avait annexé en septembre 2022 les quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia. Actuellement, l’armée russe occupe la quasi-totalité de la région de Louhansk et une grande partie de la région de Donetsk. Toutefois, les principaux centres urbains de Zaporijjia et de Kherson sont toujours sous contrôle ukrainien.

Une histoire mouvementée

Mais pourquoi l’homme fort de la Russie tient-il tant à « récupérer » cette région stratégique, quitte à en faire une monnaie d’échange ? A la fois pour des raisons émotionnelles, historiques, politiques, stratégiques et surtout économiques.

En effet, le Donbass, un territoire de 55 000 kilomètres carrés, à l’est de l’Ukraine et frontalier de la Russie, faisait autrefois partie de l’Union soviétique. A l’époque, ce grand bassin industriel, qui regorge de charbon et de minerais, permettait à Staline de relancer sa machine de guerre contre l’envahisseur allemand. Les ouvriers russes sont venus s’y installer en plusieurs vagues, ce qui fait que cette région reste, encore, majoritairement russophone.

Historiquement, sous domination des Tatars de Crimée et des cosaques du Don, la région est rattachée à la « Nouvelle Russie » lors des conquêtes russes dans les années 1770.

Lors de l’avènement de l’URSS, au début du XXe siècle, le Donbass est rattaché ainsi à la République socialiste soviétique d’Ukraine.

Russification forcée

Dans les années 1930 qui correspondent à la grande famine organisée par Staline, la langue ukrainienne est même interdite dans l’enseignement supérieur. Au fil des décennies, l’ethnie russe finit par constituer une importante part de la population de cette partie de l’Ukraine. Au début des années 2000, les Russophones représentent 40 % de la population des oblasts, les régions administratives, de Donetsk et Louhansk.

Au fil de son histoire, cette russification a été menée à marche forcée, y compris après la Seconde Guerre mondiale et le repeuplement mené par les Soviétiques qui a suivi.

Avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, le Donbass devient officiellement partie prenante de l’Ukraine, devenue indépendante. C’est donc sur la forte proportion de Russophones que s’appuie Vladimir Poutine pour accuser l’armée ukrainienne de génocide sur cette population spécifique et justifier ses velléités d’annexion.

En 2014, des séparatistes pro-russes prirent les armes proclamant les Républiques de Donetsk et de Louhansk, reconnues par Vladimir Poutine trois jours avant de lancer l’invasion.

Aussitôt Poutine – un « stato-impérial » qui met l’accent sur la puissance de l’État, qui se compose d’une population russe composite en termes de culture et d’ethnicité, doublé d’un « ethnonationaliste » qui prône la primauté du groupe ethnique russe sur l’État, groupe qui constitue aujourd’hui 80 % de la population – en profita pour intervenir militairement sous prétexte de « défendre les Russophones ».

Le 21 février 2022, Vladimir Poutine annonce la reconnaissance russe de l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et Louhansk. Les forces armées russes envahissent l’est de l’Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses, avant que la Russie ne finisse par tenter d’envahir totalement le territoire ukrainien.

Une mine d’or

Rappelons enfin que le Donbass, qui représente la moitié des richesses de l’Ukraine, se distingue par ses ressources souterraines dont une grande variété de métaux et minéraux (calcaire, dolomie, grès, quartzites, craie, ardoises…).

Outre les richesses minières, le sol de cette région tant convoitée regorge de métaux rares, comme le lithium, essentiel pour les batteries, de gaz de schiste et de gisements de gaz naturel.

Sans oublier que la région compte près de 2,8 millions d’hectares de terres arables, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Rien d’étonnant que le Donbass soit considéré comme l’un des poumons économiques de l’Union soviétique.

Dimension stratégique

Cela étant et au-delà de l’aspect économique, le Donbass possède une dimension stratégique indéniable. Car, d’une part, contrôler cette zone permet à la Russie de maintenir une profondeur géopolitique face à l’OTAN, en plus, d’autre part, de consolider un corridor reliant la Crimée – annexée en 2014 – à la frontière russe. Ainsi, le Donbass devient une pièce maîtresse dans la vision sécuritaire du Kremlin ; lequel considère l’Ukraine comme un « État tampon » indispensable à sa sphère d’influence.

L’article Pourquoi Poutine fait-il une fixation sur le Donbass ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ECLAIRAGE – USA-Russie et USA-UE, un équilibre diplomatique fragile aux répercussions globales

19. August 2025 um 12:18

Le sommet Trump-Poutine du 15 août 2025, puis celui ayant réuni, lundi 18 août, le présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky, dans une première phase, puis dans une seconde Trump et plusieurs dirigeants européens, ont mis en lumière les fragilités de l’ordre international. Derrière les discours sur une désescalade en Ukraine, ces rendez-vous révèlent les tensions persistantes entre Washington, Bruxelles et Moscou, mais aussi les conséquences indirectes pour les économies dépendantes des équilibres géopolitiques, comme celles du Maghreb et de la Tunisie en particulier.

La rencontre de vendredi 15 août a permis à Vladimir Poutine de réaffirmer ses exigences : gel des lignes de front, reconnaissance implicite de la Crimée et engagement de non-élargissement de l’OTAN à l’Ukraine. Donald Trump, sans céder explicitement, a laissé entendre qu’un compromis reposait désormais sur Kiev, fragilisant ainsi la cohérence du front occidental. Ce jeu d’équilibriste a offert à la Russie une visibilité diplomatique précieuse, sans pour autant apporter une avancée concrète vers la paix.

L’Europe en posture de vigilance

Face à une approche américaine jugée ambivalente, l’Union européenne s’est repositionnée en partenaire central du processus. Emmanuel Macron, Friedrich Merz et d’autres dirigeants ont insisté sur l’indivisibilité de la sécurité européenne et celle de l’Ukraine. Cette fermeté répond à une inquiétude profonde : tout compromis territorial acté avec Moscou risquerait de fragiliser le principe de souveraineté des États, un fondement de l’ordre international qui concerne directement les régions instables comme le Maghreb.

Les implications pour le Maghreb et la Tunisie

Pour la Tunisie et ses voisins, les enjeux de ces sommets dépassent la seule question géopolitique. Ils se traduisent par des impacts économiques concrets. Une prolongation des tensions entre l’Occident et la Russie maintiendrait la volatilité des marchés énergétiques et céréaliers, dont le Maghreb est fortement dépendant.

La Tunisie, importatrice nette de blé et soumise à une forte pression sur sa balance des paiements, reste particulièrement vulnérable à la moindre flambée des prix internationaux.

Par ailleurs, la recomposition des alliances stratégiques entre Washington, Bruxelles et Moscou pourrait redéfinir les rapports de force sur la rive sud de la Méditerranée. Une Russie moins isolée chercherait à se réinvestir diplomatiquement en Afrique du Nord, renforçant sa présence dans des zones où la compétition d’influence avec l’Europe est déjà visible, notamment dans l’énergie, les infrastructures et la coopération sécuritaire.

Perspectives régionales

Le Maghreb se retrouve dans une position d’observateur vigilant, mais aussi d’acteur indirectement exposé. L’Europe, soucieuse de sécuriser son voisinage sud, pourrait intensifier sa coopération économique et énergétique avec la région pour compenser sa dépendance au gaz russe. Pour la Tunisie, cette configuration peut ouvrir des opportunités — diversification des partenariats, attractivité accrue dans le cadre de projets euro-méditerranéens —, mais elle implique également de naviguer avec prudence dans un environnement international marqué par l’incertitude.

In fine, les sommets USA–Russie et USA-UE n’ont pas seulement dessiné les contours incertains d’une paix en Ukraine. Ils ont aussi rappelé combien les rivalités des grandes puissances rejaillissent sur des régions éloignées, mais économiquement interdépendantes comme le Maghreb.

Pour la Tunisie, le message est clair : la stabilité de son avenir économique et financier ne peut être dissociée des grandes lignes de fracture géopolitique, et exige une diplomatie agile capable de transformer les contraintes en opportunités.

 

===============================

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

L’article ECLAIRAGE – USA-Russie et USA-UE, un équilibre diplomatique fragile aux répercussions globales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’après-Alaska : Trump a-t-il la force et le courage d’aller jusqu’au bout ?

18. August 2025 um 12:34

Le surprenant sommet de l’Alaska a donc eu lieu et Trump n’a pas eu droit à la moindre concession de la part de son invité qui a pourtant bénéficié d’un accueil des plus chaleureux. Le mainstream media de part et d’autre de l’Atlantique a descendu en flammes le président américain non seulement pour n’avoir rien obtenu de Poutine, mais aussi pour avoir décidé tout seul du sommet et tenu à l’écart Zelensky, « le principal intéressé », et les alliés européens.

En dehors du mainstream media, plusieurs commentateurs américains, à l’instar des professeurs Jeffrey Sacks, John Mearcheimer, Michael Wolff, du colonel à la retraite Douglas Mc Gregor, du juge Andrew Napolitano et bien d’autres, ont donné raison à Poutine d’avoir refusé la demande occidentale de cessez-le-feu. Car, soutiennent-ils, « le conflit russo-ukrainien ne sera pas résolu par un cessez-le-feu de quelques semaines, mais en se penchant sur les causes réelles du conflit ».

Ces causes réelles, il faut bien le rappeler, ont été accumulées sur une durée de 30 ans par les présidents américains successifs qui ont contribué, chacun à sa manière, à instiller leur dose de venin dans la relation entre la Russie, d’une part, et les États-Unis et leurs alliés européens, d’autre part, jusqu’à la rendre explosive.

C’est Bill Clinton qui entama la course au désastre en 1994, en ouvrant les portes de l’Otan à la République tchèque, la Hongrie et la Pologne, en dépit de l’engagement pris trois ans plus tôt par Bush père et son secrétaire d’État James Baker que « l’Otan n’avancera pas d’un iota en direction de l’Est ». Et quand des journalistes ont rappelé cet engagement à Bill Clinton, il a eu cette réponse indigne d’un président d’une grande puissance : « Les États-Unis tiennent leurs engagements, à moins qu’ils changent d’avis et ne veulent plus les tenir ».

La course au désastre a continué avec George W. Bush qui, non seulement a accueilli plus d’anciens membres du Pacte de Varsovie à l’Otan, mais au sommet de Budapest de cette organisation, il a eu l’infernale idée d’inviter l’Ukraine et la Géorgie à se préparer à adhérer à l’Otan, ignorant la sévère mise en garde de Poutine, présent à ce sommet.

Barack Obama a accéléré radicalement la course au désastre en donnant son feu vert en février 2014 à la CIA de renverser le gouvernement légitime du président Ianoukovitch qui œuvrait pour le développement de l’Ukraine sur la base de la neutralité et des bonnes relations à la fois avec l’Occident et avec la Russie. En réaction, la Russie a repris la Crimée que la Grande Catherine a achetée en offrant un bon prix aux Turcs ottomans, mais que Khrouchtchev a offerte à la République soviétique d’Ukraine en 1954, à l’occasion… du 200e anniversaire de l’intégration de cette dernière à la Russie.

De 2014 à 2022, les gouvernements de Porochenko et de son successeur Zelensky ont mené une véritable guerre contre les populations russophones du Donbass, en lâchant contre elles les milices bandéristes nazies, dont l’idole Stépan Bandera fut l’auxiliaire ukrainien de Hitler pendant l’attaque de l’armée nazie contre l’Union soviétique en 1942…

De janvier 2021 (arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche) à février 2022 (déclenchement de la guerre), le Kremlin a tout fait pour obtenir l’accord de Biden sur un arrangement sécuritaire en Europe qui prendrait en considération les soucis sécuritaires de la Russie et qui fermerait la porte de l’Otan à l’Ukraine. Mépris total des demandes de la Russie avec cette réponse répétée ad nauseum par Biden et ses collaborateurs : « Ce n’est pas à la Russie de décider qui sera ou non membre de l’Otan ».

Sans parler bien sûr des accords de Minsk 1 et 2 utilisés, selon François Hollande et Angela Merkel, « pour détourner l’attention de la Russie et armer l’Ukraine pour la préparer à la guerre »…

Sans parler aussi de l’accord d’Istanbul de mars 2022 entre Russes et Ukrainiens qui aurait pu mettre fin au conflit trois semaines après son déclenchement, n’eût été l’interférence de Joe Biden et de Boris Johnson qui ont forcé Zelensky à ignorer l’accord et à poursuivre la guerre.

Et malgré tout cela, jusqu’à ce jour, hommes politiques et médias de part et d’autre de l’Atlantique continuent de parler de « guerre non provoquée menée par le dictateur Poutine contre la démocratie ukrainienne ».

C’est en ayant en tête toutes ces données que les commentateurs indépendants aux États-Unis et en Europe, par objectivité et honnêteté, donnent raison à Poutine de refuser le cessez-le-feu et d’insister sur sa condition principale : traiter les causes réelles du conflit.

Maintenant, comme on dit, les carottes sont cuites. L’Ukraine et ses alliés ont perdu la guerre. L’insistance des élites occidentales au pouvoir sur l’obtention d’un cessez-le-feu n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée de cacher une défaite gravement embarrassante pour elles vis-à-vis de leurs populations. Celles-ci ne manqueront pas de leur demander des comptes sur les centaines de milliards d’euros du contribuable européen qui ont été détournés pour financer la guerre au lieu de négocier des arrangements sécuritaires avec la Russie.

Le déni de la défaite ne peut pas durer indéfiniment. Des voix commencent à se faire entendre dans le mainstream media occidental pour dire que rien ne va plus. L’une de ces voix est celle du quotidien londonien The Daily Telegraph qui a écrit dans son édition du 14 août : « L’Ukraine a perdu. Il n’y a plus d’espoir. Il est temps de mettre de côté les indignations passionnées et les vœux pieux et faire face à ce qui sera inscrit dans l’histoire comme le plus grand échec de la politique étrangère occidentale du XXIème siècle. L’Ukraine a perdu la guerre contre la Russie ».

Trump ne peut ignorer cela. Mais a-t-il la force et le courage d’agir en conséquence face à des néoconservateurs fanatiques, un complexe militaro-industriel vorace et des élites gouvernantes européennes terrorisées à l’idée de devoir rendre des comptes à leurs populations ?

L’article L’après-Alaska : Trump a-t-il la force et le courage d’aller jusqu’au bout ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sommet de l’Alaska : quand Donald Trump s’aligne sur la position de Moscou

18. August 2025 um 10:44

Au lendemain de sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska, Donald Trump a tourné le dos aux engagements pris avec les Européens : il renonce de facto à exiger un cessez-le-feu en Ukraine avant toute négociation d’un accord de paix. Pour des raisons électorales ? 

 

Echec total de la diplomatie américaine, selon la presse internationale. Lors du Sommet de l’Alaska sur l’Ukraine censé être crucial pour la stabilité de l’Europe, Donald Trump aura fini par s’aligner totalement sur la position de son homologue russe : il a permis un retour spectaculaire de Vladimir Poutine sur la scène diplomatique, sans toutefois déboucher ni sur l’annonce d’une prochaine réunion tripartite incluant le président ukrainien, ni sur une pause dans les hostilités, ni sur de nouvelles sanctions visant la Russie.

En abandonnant « sa menace de sanctions immédiates contre la Russie si la réunion de vendredi ne produisait aucune avancée » et en passant « de la recherche d’un cessez-le-feu immédiat à un accord global, Donald Trump adopte un langage proche de celui de Poutine pour parler de la fin des combats », écrivait Politico, le média américain ; alors que le Washington Post juge pour sa part que la nouvelle tactique adoptée par le président américain constitue « une rupture avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et ses alliés européens et aligne les États-Unis sur Poutine » et pourrait en outre « faire des conditions russes le point de départ des négociations ».

Lire aussi : Sommet Poutine-Trump : un vainqueur et deux vaincus !

Revirement brutal

En effet, après avoir déclaré avant le Sommet qu’il souhaitait un cessez-le-feu « rapidement », sous peine de « graves conséquences », le locataire de la Maison Blanche aura opéré un changement radical dans sa position sur la manière de mettre fin à la guerre. Et ce, en assurant que « la meilleure façon de mettre fin à la terrible guerre entre la Russie et l’Ukraine est de conclure directement un accord de paix… et non un simple accord de cessez-le-feu, souvent rompu ».

Et c’est sans surprise que Vladimir Poutine a qualifié samedi dernier son entretien avec son homologue américain de « très utile » en vue d’une résolution du conflit « sur une base équitable », plus de trois ans et demi après l’invasion de l’armée russe en Ukraine !

Selon les observateurs, l’abandon du cessez-le-feu préalable semble favoriser Vladimir Poutine, qui défend depuis longtemps l’idée de négocier directement un accord « global et définitif ». En revanche, Kiev et ses alliés européens y voient, au contraire, une façon pour le maître du Kremlin de gagner du temps afin de poursuivre son offensive militaire et d’étendre ses prises territoriales. « La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt », a jugé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Monnaie de singe

De quel accord de paix s’agit-il au juste ? Même si Trump n’avait communiqué aucun détail sur cet accord qu’il appelle de ses vœux, il aurait toutefois assuré que Poutine serait prêt à faire des concessions, sans toutefois préciser lesquelles.

Selon le Washington Post, outre les territoires pris par la Russie pendant la guerre, le plan de paix suggère que l’Ukraine cède l’intégralité du Donbass en échange d’une « promesse » de geler les autres lignes de front. De plus, elle ne devra en aucun cas intégrer l’Otan, une ligne rouge pour Moscou.

En contrepartie, Donald Trump, qui est opposé à la demande de l’Ukraine de joindre l’Otan, proposerait à Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Alliance. Lequel prévoit une défense mutuelle entre ses membres en cas d’attaque.

Un plan de paix dont les contours restent flous et qui a pris tout le monde à contre-pied. Du côté de Kiev, la prudence domine : le gouvernement ukrainien craint qu’un plan négocié directement par Washington et Moscou ne conduise à des concessions territoriales forcées. À Moscou, certains responsables saluent l’idée, espérant qu’elle ouvrira la voie à une reconnaissance de fait des zones occupées. Les alliés européens, eux, oscillent entre scepticisme et attente, redoutant que la paix “version Trump“ n’affaiblisse la cohésion occidentale face à l’ours russe.

Calculs politiques

Cela étant, n’est-il pas légitime de penser que la proposition américaine soit mue pour des raisons électorales ? En effet, à l’approche du mi-mandat, le milliardaire républicain mise sur l’argument de l’efficacité et de la rupture avec la diplomatie traditionnelle. Il veut séduire un électorat fatigué par un conflit lointain et coûteux tout en se démarquant de Joe Biden, partisan d’un soutien militaire continu à Kiev.

Sans oublier sa volonté affichée de se présenter comme l’homme capable de mettre fin à la guerre en Ukraine et qui se rêve en lauréat du prestigieux prix Nobel de la paix, lui qui se décrit comme un homme de paix. N’avait-il pas insisté sur le fait d’être le premier président à ne pas avoir déployé de soldats américains dans un conflit hors des États-Unis depuis Jimmy Carter ? De l’art de prendre ses désirs pour des réalités.

L’article Sommet de l’Alaska : quand Donald Trump s’aligne sur la position de Moscou est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sommet USA-Russie : la Chine, l’autre gagnante en coulisses

17. August 2025 um 12:00

La Russie a entraîné, dans sa nouvelle “victoire“ face aux Etats-Unis, un autre allié, la Chine.

On vous explique comment. Poutine et Trump se rencontrés, vendredi 15 août en Alaska dont l’objectif était de trouver une issue à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Sur ce point, c’est le fiasco total pour Trump qui, rappelons-le, avait clamé lors de la campagne des élections présidentielles américaines de novembre, s’il est élu, allait régler le conflit russo-ukrainien en 24 heures. Or plus de sept mois après son installation à la Maison Blanche, c’est l’impasse, pardon c’est pire pour les Ukrainiens, étant donné qu’entre temps, Trump a réduit l’aide militaire américaine, ce qui a permis aux Russes de renforcer leurs positions sur le terrain.

Revenons maintenant sur les résultats du sommet de l’Alaska du vendredi 15 août 2025. Pas de cessez-le-feu, pas d’accord sur la fin de la guerre, et par-dessus tout pas de sanctions américaines contre Poutine et son armée. Il s’y ajoute un autre cadeau qui risque de faire mal à l’Ukraine : Trump donne quitus à la Chine d’acheter à volonté le pétrole et l’énergie russes. Il est même possible que l’Inde – qui s’est vu imposée d’importantes taxes douanières (50 %) à cause de la Russie – en profite.

Selon plusieurs médias, Donald Trump dit avoir renoncé à surtaxer la Chine « en raison de ses achats de pétrole russe », et ce suite aux « progrès qu’il déclare avoir réalisés avec Vladimir Poutine afin de mettre fin à la guerre en Ukraine ».

Connu pour ses pirouettes, le président américain a pour le moment déclaré qu’il s’abstiendrait de faire de taxer la Chine comme il l’a fait avec l’Inde. « J’y réfléchirai peut-être dans deux ou trois semaines, mais nous n’avons pas à y penser maintenant ». Ajoutant que « la rencontre avec Poutine s’est bien passée ».

Rappelons également qu’au début du mois d’août, le président américain avait menacé de « droits de douane supplémentaires les pays qui achetaient du pétrole et du gaz russes ». On aura compris qu’il s’agissait d’un moyen de mettre la pression sur Poutine afin qu’il participe à des négociations sur l’Ukraine.

L’article Sommet USA-Russie : la Chine, l’autre gagnante en coulisses est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Revue de Presse : Tapis rouge, controverses et symboles du sommet Trump-Poutine

Von: hechmi
16. August 2025 um 18:41
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

Le 15 août 2025, Donald Trump, président des États-Unis, a reçu Vladimir Poutine, président de la Russie, à Anchorage, dans une ville choisie pour sa symbolique géopolitique (proximité, usage militaire, lien historique russo‑américain).

L’objectif affiché : obtenir un cessez‑le‑feu en Ukraine et amorcer un rapprochement diplomatique. Mais l’absence de l’Ukraine dans les négociations, le contexte militaire et les éléments visuels – tapis rouge, fly‑over de bombardier B‑2 – ont rapidement plongé cette rencontre dans la controverse.

Dans la Presse Internationale

The Guardian souligne l’urgence affichée par Trump : il souhaite un cessez‑le‑feu “aujourd’hui”, sous peine de sanctions sévères, tout en proposant des garanties de sécurité américaines hors OTAN. L’absence de Zelenskyy est vivement critiquée, et la symbolique (vestiaires soviétiques, accoutrement, sourires sur le tapis rouge) atténue la gravité de la situation ukrainienne.

Reuters insiste sur le fait qu’il n’y a eu aucun accord concret : Trump a nié négocier des concessions territoriales pour l’Ukraine, mais l’avenir reste flou. Zelenskyy, écarté, appelle à une “paix juste” et veut participer aux discussions.

Times of India : le réel gagnant paraît être Poutine, qui gagne en visibilité diplomatique sans rien céder.

The Sun et d’autres réclament un ton plus incisif : Lavrov est affiché avec un sweat “CCCP” tandis qu’on sert ironiquement du “Chicken Kyiv” : des provocations brandies comme des messages symboliques contre l’Ukraine.

El País rapporte des manifestations massives à Anchorage : drapeaux français, girasoles et protestations contre l’exclusion de l’Ukraine et une rencontre perçue comme délirante dans une ville déjà fragilisée par les pressions logistiques et sociales.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés à Anchorage le 15 août 2025 pour discuter d’un cessez-le-feu en Ukraine, sans la participation de Zelenskyy.
  • Aucune décision majeure n’a été prise ; Poutine ressort renforcé diplomatiquement.
  • Controverses visuelles : tapis rouge, bomber B-2, t-shirts “CCCP”, “Chicken Kyiv”… symboles provocateurs.
  • Réactions contrastées : applaudissements chez certains Républicains, indignation chez les pro-Ukraine et Démocrates.
  • Manifestations locales : drapeaux ukrainiens, girasoles et critiques virulentes à Anchorage.
  • Médias américains, européens et russes soulignent soit l’importance du dialogue, soit l’absence de résultats tangibles.
  • Perspective diplomatique : un suivi trilatéral impliquant Zelenskyy semble nécessaire pour une vraie avancée.

L’article Revue de Presse : Tapis rouge, controverses et symboles du sommet Trump-Poutine est apparu en premier sur WMC.

Sommet d’Alaska : Symboles et enjeux des échanges entre Trump et Poutine

16. August 2025 um 13:12

Amel Adouani, analyste en communication, a commenté sur sa page Facebook le sommet d’Alaska et les messages symboliques qu’il a véhiculés.

Elle note que, contrairement aux protocoles habituels lors de la réception des chefs d’État,  protocoles que le président Trump avait déjà enfreints en accueillant lui-même Poutine à l’aéroport et malgré le fait que Poutine ait fait attendre Trump une demi-heure à bord de son avion avant d’atterrir, le choix de l’Alaska pour ce sommet n’est pas anodin. En effet, ces terres avaient appartenu à la Russie avant leur vente aux États-Unis par le tsar Alexandre II en 1867.

Un élément qui a particulièrement retenu son attention est l’arrivée du ministre russe des Affaires étrangères vêtu d’un tee-shirt portant l’inscription « СССР » (URSS), symbolisant un message clair.

Selon elle, ce symbole pourrait suggérer que la Russie considère l’Ukraine comme une partie de son territoire, que l’Union soviétique reste présente dans l’imaginaire russe, et que les négociations se font dans ce contexte.

 

Concernant les résultats du sommet, elle invite à prendre en compte les réactions du Parti démocrate ainsi que la conférence de presse entre Trump et Poutine, qui montrent que la Russie pourrait faire valoir ses positions.

L’article Sommet d’Alaska : Symboles et enjeux des échanges entre Trump et Poutine est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu imposé à Zelensky ?

Von: hechmi
16. August 2025 um 09:58
Trump Poutine Alaska Ukraine
Trump Poutine en Alaska

ANCHORAGE (États-Unis), 16 août — La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska, marque un tournant diplomatique. Après près de trois heures d’entretien sur la base militaire Elmendorf-Richardson, le président américain a affirmé que la responsabilité d’un accord de cessez-le-feu revenait désormais au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans une interview à Fox News, Trump a annoncé qu’une réunion trilatérale entre lui-même, Poutine et Zelensky devrait se tenir prochainement, sans préciser ni lieu ni date. «Nous avons de bonnes chances d’y parvenir», a-t-il assuré, tout en pressant l’Ukraine de « faire avancer les choses ».

Le locataire de la Maison-Blanche a également exhorté les pays européens à « s’impliquer davantage », tout en insistant sur le rôle central de Kiev dans la recherche d’une issue.

Cette rencontre, la première entre Trump et Poutine depuis 2021, survient dans un climat international tendu où les pressions pour mettre fin au conflit ukrainien se multiplient.

EN BREF

  • Trump et Poutine se sont rencontrés trois heures en Alaska, première entrevue depuis 2021.
  • Trump affirme que la responsabilité d’un cessez-le-feu repose sur Zelensky.
  • Une réunion trilatérale Trump-Poutine-Zelensky est annoncée, sans détails.
  • Les Européens sont invités à « s’impliquer davantage » dans la résolution du conflit.
  • Le président américain se dit confiant sur les chances d’un accord.

L’article Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu imposé à Zelensky ? est apparu en premier sur WMC.

Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine

16. August 2025 um 09:49
Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine

La rencontre tant attendue entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, tenue vendredi en Alaska, n’a débouché sur aucun accord concernant la guerre en Ukraine. Malgré des échanges qualifiés de « constructifs » par les deux dirigeants et une réunion de près de trois heures, aucune avancée concrète n’a été […]

The post Sommet Trump-Poutine : aucun accord trouvé sur la guerre en Ukraine first appeared on Directinfo.

Poutine à Trump : « La prochaine fois à Moscou »

16. August 2025 um 09:22

Le président russe a parlé en anglais pour présenter l’idée à son homologue américain lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet d’Anchorage en Alaska.

Vladimir Poutine a fait un rare pas en avant en anglais pour inviter le président américain Donald Trump à Moscou pour la prochaine série de négociations de paix, après leur sommet d’Anchorage, en Alaska, vendredi 15 août. Trump a déclaré qu’il envisageait la tenue de cette rencontre, même si elle se heurterait probablement à une résistance politique.

Lors de la conférence de presse d’après sommet, Trump a qualifié la réunion d’« extrêmement productive » et a déclaré : « Nous n’y sommes pas parvenus, mais nous avons de très bonnes chances d’y parvenir », sous-entendant qu’aucun accord n’avait encore été conclu.

À la fin de la conférence de presse, Trump a remercié Poutine et a déclaré qu’il espérait lui parler à nouveau bientôt.

« La prochaine fois à Moscou », a déclaré Poutine en anglais. « C’est intéressant », a répondu Trump. « Je vais être un peu critiqué pour ça. Mais je vois bien que ça pourrait arriver ».

Poutine a remercié Trump pour ce qu’il a qualifié de ton « amical » et d’approche « axée sur les résultats », affirmant que cela pourrait « nous mettre sur la voie d’une résolution en Ukraine ». Il a qualifié les discussions de « constructives » et a réitéré son point de vue selon lequel il n’y aurait pas eu de guerre en Ukraine si Trump avait été président lorsque le conflit a éclaté…

L’article Poutine à Trump : « La prochaine fois à Moscou » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌