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Carthage, la «Tunisienne» ! (1-2)

05. Juli 2025 um 12:55

Un énorme manque d’intérêt pour l’histoire de notre pays, de la part d’une grande frange de nos concitoyens, est constaté par de nombreux observateurs. Une «distraction» qui serait due peut-être aux difficultés immenses que les Tunisiens endurent pendant des années. Cette apathie teintée de lassitude incite des parties étrangères à se permettre de retoucher des faits historiques et de s’arroger des figures emblématiques de notre patrimoine, dans l’indifférence générale. Ce sujet peut paraitre assez anodin à la base, mais il joue un rôle crucial dans la formation et la cohésion de la conscience nationale tunisienne, qui n’est certes pas figée, elle est à la fois ancrée à un héritage et représente un processus dynamique en constante évolution.

Ridha Ben Slama *

Chaque nation se définit tant par ses caractéristiques identitaires que par les territoires qui sont les siens. Il arrive que la toponymie doublée ou redondante, qui est un phénomène ordinaire lié à l’Histoire, survient et bouleverse la pertinence de ces déterminants. On pourrait évoquer à ce titre la problématique concernant l’emplacement de Cirta, pour le situer à l’actuelle El Kef ou bien à Constantine. Plusieurs chercheurs soutiennent que les descriptions de Cirta dans les textes anciens correspondent incontestablement à la topographie du Kef, au nord-ouest de la Tunisie actuelle. D’autres, guidés par une approche plutôt «sélective», considèrent que Cirta était située sur l’emplacement de l’actuelle ville de Constantine, au nord-est de l’Algérie actuelle. D’autres encore pensent que le site de Sicca, nom antique du Kef, pourrait être le même que celui de Cirta…

Fausses controverses toponymiques et géographiques

Somme toute, la plupart des historiens situent Cirta sur le site de l’actuelle ville du Kef, qui s’appellera d’ailleurs plus tard Sicca Veneria et Colonia Iulia Veneria Cirta Nova.

Ce débat autour de la localisation géographique de Sica (Sicca Veneria) et Cirta persiste encore. En d’autres termes, la controverse perdure pour préciser si elles sont deux villes distinctes ou si elles désignent la même cité à différentes époques ou sous différents noms dans l’Antiquité, ainsi que sur l’histoire de ces deux villes au temps de Carthage et de Rome. Les interactions entre Cirta et Sicca sont étudiées, ainsi que leur rôle dans un contexte plus large et sur l’histoire des deux. 

A. Berthier, J. Juillet et R. Charlier estimaient que ce qui est appelé «la Numidie de Jugurtha», reposait sur l’identification, par ces auteurs, du fleuve Mulucha à l’oued Mellègue, principal affluent de la Medjerda, et de Cirta à la ville que les Romains appellent Cirta nova Sicca (Le Kef). Dans une étude collective sur ‘‘Le Bellum Iugurthinum et le problème de Cirta’’, parue en 1950, A. Berthier revient à la charge et procède à une démonstration, faisant du Kef la Cirta de Salluste et non pas Constantine. Cette thèse a été approfondie dans son livre, paru en 1981, intitulé ‘‘La Numidie, Rome et le Maghreb’’ (1), qui se traduit essentiellement par une localisation du domaine du royaume massyle vers l’Est. Elle apporte de nouveaux éléments sur les controverses toponymiques de la géographie décrite par Salluste, relative à son époque.

Il est préconisé de considérer que l’archéologie fonde ses déductions sur un terrain variable et les données qu’on a aujourd’hui peuvent être demain contestée, surtout lorsque les sources historiques anciennes sont écrites majoritairement par des étrangers qui constituent par conséquent des témoins indirects.

Pour «agrémenter» encore les différentes démonstrations, le nom de «Sarim Batim» avait été évoqué aussi comme ancien nom de Constantine. C’est une hypothèse formulée et défendue par Ph. Berger lors du onzième congrès des Orientalistes tenu à Paris en 1897. Il s’était demandé si «l’expression Sarim Batim, que l’on trouve sur quelques inscriptions néo-puniques de Constantine, n’est pas un nom de lieu désignant Cirta», et aussi par André Berthier qui proposait la dénomination de Sarim Batim pour désigner Constantine.

La recherche dans les sources lexicales des langues anciennes affirme que Sarrim, signifie en akkadien «roi, prince, seigneur, maitre» et Batim, signifie «maison»(2). Il a été établi que la langue punique adopte un système consonantique, c’est-à-dire, qu’elle se base sur la transcription des «consonnes». D’où la difficulté d’avoir une seule et unique prononciation. Ainsi, il y a lieu de ne considérer que la racine des deux vocables à savoir SRM et BTM renvoient à «maison royale, maison du prince, ville royale…».

Il convient de souligner que les centaines de fragments trouvés à Constantine portent des inscriptions avec la décoration habituelle de stèles trouvées à Carthage. D’après M. Berthier, parmi les objets l’image de Tanit se rencontre très fréquemment.

Des atteintes au récit historique

Cette controverse, connue sous le nom de «problème de Cirta», fait l’objet de publications et de discussions continues, interminables. S’il ne s’agissait que d’une recherche académique sur la localisation de deux cités et sur leur dénomination, personne ne trouverait rien à en redire. Mais, cette démarche académique à l’origine a eu pour conséquence indirecte une posture équivoque de certains milieux, dont le dessein est de s’attribuer des figures historiques, de s’approprier ou d’utiliser leur image ou leur héritage indument, ce qui implique des atteintes à la conscience nationale et à la construction du récit historique.

Ainsi, on observe depuis quelques temps que les explorations fondées en vue d’établir la véracité historique a ouvert le champ à des tentatives de déformation et de falsifications des faits historiques, d’une manière inqualifiable, qui témoignent d’une vision fantasmée de l’Histoire.

Ces assertions anachroniques qui circulent dans certains médias et réseaux sociaux trahissent une volonté de présenter un récit construit, sélectif et qui sert les visées de ceux qui les promeuvent.

L’idéologie, dans son orientation péjorative, se glisse pour déformer l’histoire en présentant une version biaisée du passé, souvent pour servir des agendas politiques et des arrière-pensées suprématistes. Cette déviation peut prendre la forme d’omissions, de distorsions, de simplifications excessives ou de reconstructions idéologiques du passé. Il faut bien le préciser, il s’agit tout simplement d’une forme de spoliation, à l’instar du transfert illicite d’objets d’art et de biens historiques. Cette action est récupérée par des milieux allogènes qui l’instrumentalisent, elle peut avoir des conséquences graves pour l’affirmation de notre conscience nationale et la mémoire de notre pays.

Il est donc essentiel de «remettre les pendules à l’heure» comme on dit, de clarifier et de mettre fin à toute ambigüité à ce sujet, en se référant à la rigueur scientifique autant que faire se peut.

Au commencement était Carthage…   

Il convient tout d’abord de rappeler ce que représentait Carthage sur le continent et pour toute la Méditerranée.

Dès l’antiquité, Aristote (384-322 av. J.-C) inclut l’exemple de Carthage parmi ceux des meilleures constitutions dans son livre II et au livre V de sa Politique (335 av. J.-C. environ). Le mérite de cette constitution aurait été, d’après Socrate, celui de l’équilibre entre les pouvoirs. D’autres auteurs anciens font également allusion à son organisation(3).

L’État carthaginois était une puissance maritime, il étendit sa prééminence en établissant des comptoirs et en exerçant un contrôle commercial le long des côtes, maintenant une influence politique souvent indirecte dans l’intérieur des terres, notamment en s’appuyant sur ses relations avec les chefs tribaux. Vers 510Av. J-C, Rome reconnaissait par traité le monopole commercial de Carthage dans la Méditerranée occidentale. Le caractère maritime et commercial de la puissance carthaginoise n’a pas pour autant atténué son assise terrienne. La ville continentale prise par les troupes carthaginoises (Général Hannon, IIIe siècle av. J.-C.) est l’ancienne Theveste (Tebessa) qui appartenait aux Gétules.

À Carthage, différentes populations ont non seulement cohabité, mais un véritable brassage humain s’était effectué : carthaginois évidemment, tribus autochtones (massyle, gétule, musulame…), grecs, italiens et ibères, ce qui a contribué au rayonnement de la civilisation punique. Elle est renommée notamment par son navigateur-explorateur Hannon, par son agronome Magon et par ses grands militaires et stratèges de génie Hamilcar Barca et son fils Hannibal. Elle est connue par l’écrivain Apulée, fondateur de la littérature latine africaine, par Saint-Cyprien et par Saint-Augustin qui y fit sa formation et de fréquents séjours.

Grâce à sa résonance historique et littéraire, la civilisation de Carthage a toujours nourri l’imaginaire universel. En substance, l’État tunisien est sans conteste le prolongement historique et culturel de l’État carthaginois, alors que d’autres entités étatiques régionales n’ont vu le jour que très récemment.

* Écrivain.

A suivre…

Notes :

1- Préface d’André Wartelle; Paris: Picard, 1981; in-8°, 224 pages, 12 figures, 8 cartes.

2- Hein Bernd et All. Les langues africaines. Ed. Karthala. 2004. en p.110.

3- Diodore de Sicile, Trogue Pompée/Justin, dont la source est encore une fois Timée, Polybe, Appien, et Tite-Live surtout.

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Agri-business : IFFCO ambitionne d’élargir ses activités en Tunisie dans l’huile d’olive et la transformation alimentaire

04. Juli 2025 um 13:11

Les opportunités d’élargir les investissements de l’IFFCO dans les secteurs de l’huile d’olive et de l’Agri-Business, ont été au centre d’une réunion tenue au siège de la Tunisia Investment Authority, a Tunis, a fait savoir, vendredi, la TIA.

Fondé en 1975, IFFCO est un groupe multinational dont le siège social est aux Émirats arabes unis et qui propose des marques de produits de grande consommation de premier plan, ainsi qu’un portefeuille de solutions industrielles.

Le groupe était représenté, lors de cette réunion, par son directeur des affaires corporatives et du développement commercial, Abdelghani Abdullah. L’accent a été mis sur l’impératif d’améliorer les opérations dans les installations existantes en Tunisie (Cogia SA, SDA Zitouna, L’Appétissante) et d’explorer de nouvelles opportunités dans l’industrie tunisienne de transformation des aliments.

La présidente de TIA, Namia Ayadi, a saisi cette opportunité pour présenter « les mécanismes de facilitation des investisseurs de TIA, le support sur mesure pour les plans d’expansion de l’IFFCO et les avantages compétitifs de la Tunisie pour les investissements dans l’agro-industrie».

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La Turquie veut renforcer ses liens avec l’Algérie

04. Juli 2025 um 04:50
Le vice-ministre turc des Affaires étrangères  a effectué une visite en Algérie, alors que les deux pays méditerranéens cherchent à renforcer leurs liens bilatéraux.Les discussions ont porté sur des questions bilatérales et régionales, y compris les développements dans la région du Sahel et les mesures visant à développer le commerce bilatéral et à atteindre l’objectif […]

Tunisie : Un maillon stratégique dans l’exportation d’électricité vers l’Europe

Le projet Elmed, reliant la Tunisie au sud de l’Italie, positionne la Tunisie comme un acteur clé de l’intégration énergétique euro-africaine. Ce câble sous-marin ouvre la voie à une coopération énergétique renforcée entre l’Algérie, la Tunisie et l’Europe.

Le projet Elmed, en phase de finalisation, pourrait bien faire de la Tunisie un acteur central de la nouvelle carte énergétique du bassin méditerranéen. Ce câble électrique sous-marin, qui reliera le réseau tunisien au sud de l’Italie, permettra non seulement de renforcer l’interconnexion entre l’Afrique du Nord et l’Europe, mais aussi de positionner la Tunisie comme hub régional de transit énergétique.

Selon les déclarations de Fayçal Trifa, directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), reprises par l’agence italienne Nova, Elmed vise à intégrer les réseaux algérien et tunisien pour faciliter l’exportation de l’électricité vers l’Europe et appuyer la création d’un futur marché énergétique euro-africain.

Ce projet d’envergure, d’une capacité de 600 MW et d’un coût total de 850 millions d’euros, bénéficie d’un financement conséquent : 300 millions d’euros de la Commission européenne et 260 millions de dollars de la Banque mondiale, avec l’implication de la Banque européenne d’investissement (BEI), la KfW allemande et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Pour la Tunisie, les retombées sont multiples. D’un point de vue stratégique, ce projet permettrait de renforcer la sécurité énergétique du pays, tout en l’intégrant pleinement dans les grandes dynamiques de transition énergétique en Méditerranée. Il ouvre également des perspectives commerciales, puisque la Tunisie pourrait bénéficier de droits de transit ou, à terme, exporter elle-même de l’électricité, notamment issue des énergies renouvelables.

En parallèle, l’Algérie mise sur ce couloir tuniso-italien pour renforcer ses exportations électriques, notamment après l’abandon du projet d’interconnexion directe avec la Libye jugé techniquement infaisable. Elle modernise à cet effet ses lignes haute tension vers la Tunisie, tout en développant un ambitieux programme de production électrique, avec des objectifs dépassant les 50.000 MW d’ici dix ans, en partie grâce aux énergies solaire et éolienne.

La Tunisie, en se positionnant comme trait d’union énergétique entre l’Afrique et l’Europe, voit ainsi s’ouvrir de nouvelles perspectives en matière de diplomatie énergétique, d’investissement et d’intégration régionale.

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Arrêté à l’aéroport de Roissy, Youcef Belaïli relâché

Von: Yusra NY
02. Juli 2025 um 20:36

L’international algérien Youcef Belaïli, qui évolue à l’Espérance sportive de Tunis, a été arrêté ce mercredi 2 juillet 2025 à l’aéroport de Roissy à Paris, avant d’être relâché.

L’information a été confirmée par le Parquet de Bobigny, cité par l’AFP, en précisant que Youcef Belaïli a été arrêté après une altercation avec du personnel d’Air France au sujet du port de la ceinture de sécurité de son fils, lors d’un vol Air France entre New York (où il vient de disputer la Coupe du monde des clubs avec son club de Tunis) et Paris.

Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent Belaïli quittant l’avion visiblement contrarié, encadré par les forces de l’ordre. Le club tunisien de l’Espérance Sportive, pour lequel il joue, n’a pas commenté l’affaire.

L’attaquant de 33 ans avait été arrêté à sa descente d’avion à Paris, avant une correspondance pour l’Algérie et sa garde à vue a été levée en fin d’après-midi pour « infraction insuffisamment caractérisée », selon le ministère public, indique l’AFP.

Une tempête dans un verre d’eau…

Y. N.

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Algerien – Air Algérie meldet über 500.000 verkaufte Tickets aus Sonderaktionen

Von: maghreb
02. Juli 2025 um 09:58

Air AlgérieRabattoffensiven zeigen Wirkung – Mit Rabattangeboten zielt die Fluggesellschaft auf die algerische Diaspora und bereitet internationale Expansion vor Algier – Die algerische Fluggesellschaft Air Algérie hat seit Jahresbeginn 2025 mehr als eine halbe Million Flugtickets verkauft. Laut einem Bericht des Nachrichtenportals TSA vom 23. Juni 2025 wurde dieser Rekord insbesondere durch gezielte Sonderangebote für die […]

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Algérie : Perspectives économiques positives malgré les incertitudes mondiales

02. Juli 2025 um 10:18
Les perspectives économiques de l’Algérie, à court terme, restent positives, malgré les incertitudes mondiales, a affirmé à Alger le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie, Charalambos Tsangarides, au terme d’une mission effectuée au titre de l’article IV des statuts du Fonds.Notant que la croissance économique de l’Algérie s’est établie à […]

Quelles solutions pour le déficit énergétique de la Tunisie ?

01. Juli 2025 um 12:01

La Tunisie fait face à un déficit énergétique important, estimé à près de 10,8 milliards de dinars en 2024. Ce déficit est principalement dû à la baisse de la production d’hydrocarbures, combinée à une forte dépendance aux importations énergétiques, notamment de pétrole et de gaz. 

Imed Bahri

Le coût financier important de ce déficit énergétique contribue largement au déficit de la balance commerciale du pays, qui continue de se creuser inéluctablement. Et bien que des efforts soient faits pour développer les énergies renouvelables, leur part dans le mix énergétique reste faible, moins de 5%, et ne permet pas de combler le déficit. 

Outre le déclin de la production de pétrole et de gaz naturel, principales sources d’énergie en Tunisie, ce déficit est aggravé par l’augmentation de la demande en énergie, notamment dans les secteurs de l’industrie, du transport et résidentiel.

Si la transition énergétique piétine, c’est parce que le passage aux énergies renouvelables se heurte à des difficultés techniques et financières complexes. 

Face à cette situation, les solutions envisagées sont le développement des énergies renouvelables, notammentsolaire et éolien, dans le mix énergétique. Mais aussi l’amélioration de l’efficacité énergétique en réduisant la consommation d’énergie dans tous les secteurs. Il s’agit aussi de diversification les sources d’approvisionnement, par l’explorationd’autres sources d’énergie, y compris le nucléaire, envisagée depuis le milieu des années 1990, mais qui tarde à être mise en œuvre, eu égard les difficultés financières du pays.

Le développement de partenariats stratégiques avec des pays producteurs d’énergie pourrait garantir un approvisionnement stable et diversifié, mais là encore seule l’Algérie et la Libye, ses voisins de l’ouest et de l’est, du reste pays producteurs de pétrole et de gaz, ont accepté de développer de tels partenariats mais qui restent insuffisants et aggravent la dépendance énergétique du pays. Le projet de production d’hydrogène vert dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Union européenne pourrait constituer, à moyen terme, une solution pour réduire le déficit énergétique du pays et assurer sa sécurité énergétique à long terme.

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FfD4 à Séville : Tunisie et Algérie renforcent leur partenariat en vue de la commission mixte

Von: walid
01. Juli 2025 um 11:08

Les préparatifs pour l’organisation de la Haute commission mixte tuniso-algérienne qui se tiendra cette année en Tunisie, ont été au centre de la rencontre qui a eu lieu, lundi à Séville (Espagne), entre la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri et le premier ministre algérien Nadir Larbaoui, en présence des ministres des Finances des deux pays.

Cette réunion, qui fait partie d’une série de rencontres avec des chefs de gouvernement et des responsables d’institutions financières a été tenue en marge de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025

La Cheffe du gouvernement a mis en exergue les relations de coopération historiques et distinguées entre les deux pays, ainsi que la volonté continue de renforcer la coopération bilatérale dans l’intérêt des deux peuples.

De son côté, le Premier ministre algérien a souligné l’importance de renforcer davantage les relations pour faire face aux défis et aux changements actuels enregistrés sur la scène internationale.

Le sommet de Séville marquera la quatrième grande conférence onusienne sur le financement du développement, après celles de Monterrey en 2002, qui a adopté le consensus de Monterrey qui définissait les priorités du financement pour le développement, de Doha en 2008 qui a adopté la Déclaration de Doha sur le financement du développement, et d’Addis-Abeba en 2015, qui a adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba.

L’Espagne accueille la FfD4, 10 ans après la troisième conférence, tenue à Addis-Abeba (Éthiopie) en 2015. Le Compromis de Sevilla, qui en sera le fruit, prendra le relais du Programme d’action d’Addis-Abeba pour les 10 prochaines années, selon l’Organisation des nations unies

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Algérie – Carte professionnelle pour le commerce du cabas

01. Juli 2025 um 08:04

Le gouvernement algérien a publié le décret n° 25-170 du 28 juin 2025 réglementant les activités des petits importateurs, surnommées « commerce du cabas » opérant illégalement, en tant qu’« entrepreneurs indépendants », afin de les intégrer à l’économie formelle en échange d’une fiscalité simplifiée.

La nouvelle législation accorde le statut d’« entrepreneurs indépendants » aux petits importateurs et définit la micro-importation comme des opérations effectuées individuellement par des personnes physiques lors de leurs déplacements à l’étranger afin d’importer pour la vente, dans leur état d’origine, une quantité limitée de marchandises. La nouvelle loi fixe la valeur d’importation à 1,8 million de dinars algériens, soit l’équivalent de 12 000 dollars, par voyage, à condition que le nombre de voyages ne dépasse pas deux par mois, et à condition que cette activité soit exercée à titre personnel et non sous une raison sociale.

La même loi prévoit que les micro-importateurs bénéficient d’une exemption de l’obligation d’inscription au registre du commerce, d’une exemption de licences d’importation préalables, d’un droit de douane de 5 %, d’un régime fiscal spécial et d’une comptabilité d’activité simplifiée par les autorités fiscales compétentes au niveau régional.

La loi stipule que toute personne souhaitant exercer une activité de micro-importation ne doit exercer aucune autre activité lucrative, que ce soit en tant que salarié, commerçant ou travailleur indépendant.

De plus, elle doit être titulaire d’une carte de travailleur indépendant incluant une activité de « micro-importation », obtenir une licence générale d’exercice délivrée par le ministère du Commerce extérieur, être affiliée à la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs indépendants et ouvrir un compte bancaire en devises à la Banque d’Algérie.

Le 19 mai, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé d’intégrer les commerçants à la valise dans l’économie formelle en leur permettant d’importer des quantités limitées de marchandises et en leur accordant le statut d’« entrepreneurs indépendants ». Il a chargé le gouvernement de « régler de manière globale et définitive la situation des jeunes travaillant dans des microentreprises auto-importatrices et de les protéger en les intégrant dans le commerce extérieur formel, en leur accordant les avantages prévus par la loi sur les entrepreneurs indépendants », dans le contexte de ce que le communiqué décrit comme « une préoccupation concernant la situation de divers groupes de jeunes ».

Cette mesure devrait mettre fin à la crise à laquelle sont confrontés les petits commerçants de bagages, après une période de durcissement important des mesures douanières contre leurs activités. Au cours des derniers mois, d’importantes quantités de marchandises fournies par ces petits commerçants et fournisseurs ont été saisies.

Durant la même période, le ministère du Commerce a lancé une campagne d’inspection stricte dans les magasins afin de saisir tous les biens et équipements entrant sur le marché par sacs (valises), avec destruction immédiate des denrées alimentaires comme le chocolat et autres, au motif qu’ils n’étaient pas dédouanés, d’origine inconnue et qu’ils pouvaient concurrencer la production nationale.

Cette campagne a conduit les commerçants et les prestataires de services à dissimuler les marchandises achetées aux vendeurs de sacs, ce qui a entraîné une pénurie de certains articles, notamment de cosmétiques importés.

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Robotique et IA : les jeunes Tunisiens brillent avec 4 médailles d’or à Alger

30. Juni 2025 um 18:13

La Tunisie a remporté les premiers prix des quatre compétitions « SumoRobot » au Championnat Arabe de Robotique et d’Intelligence Artificiel tenu, les 28 et 29 juin, au complexe olympique Mohamed Boudhiaf à Alger.

Outre ces prix décrochés en “sumo Junior”, “sumo classic”, “sumo unlimited” et “time trial junior”, la participation tunisienne a été marquée par l’obtention de la deuxième place dans deux compétitions supplémentaires et du prix du meilleur projet d’innovation.

Huit équipes issues du « Junior Robotics Club », regroupant 20 enfants âgés de 9 à 18 ans, ont représenté la Tunisie à cette compétition.

Le fondateur du club, Slim Makhlouf, s’est félicité de ces performances, rappelant que deux membres du club avaient déjà obtenu une deuxième place lors d’une compétition internationale tenue aux États-Unis en avril 2025.

Fondé en 2018, le « Junior Robotics Club » compte aujourd’hui 50 jeunes membres et œuvre au développement des compétences en robotique et en programmation chez les enfants et adolescents.

 

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Transport maritime : Louis Dreyfus Armateurs confie son gouvernail à une Algérienne

30. Juni 2025 um 09:20

La nomination de Samira Draoua à la tête de LDA symbolise une avancée majeure pour les femmes dans l’industrie maritime, mais aussi une fierté pour l’Algérie, dont elle est issue. Avec sa vision moderne et son expérience internationale, elle s’apprête à marquer de son empreinte l’avenir de l’une des entreprises les plus emblématiques du pavillon français.

L’Algéro-Française Samira Draoua va prendre dans quelques jours les commandes de l’une des plus grandes entreprises françaises du secteur, en l’occurrence LDA – pour Louis Dreyfus Armateurs. Et si l’on en parle, c’est parce que c’est une première dans l’histoire de la navigation maritime en France.

Dès le début du mois de juillet prochain elle entrera officiellement en fonction, « marquant ainsi un tournant stratégique pour ce géant historique du transport maritime », comme le rappelle avec fierté le site algerie360.com.

Un brillant parcours

Car, il faut le rappeler, cette nomination intervient dans un contexte de transformation profonde de l’entreprise, mais aussi de tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France. Et pour ce qui est de la transformation de LDA, on note que 80 % de son capital a récemment été racheté par le fonds d’investissement InfraVia pour un montant d’un milliard d’euros, « afin d’accompagner la transition vers des services maritimes à haute valeur ajoutée et renforcer la compétitivité du groupe sur la scène internationale ». Seul 20% du capital reste donc la propriété de la famille fondatrice Louis Dreyfus. Tandis que la gestion opérationnelle passe entièrement aux mains du nouvel actionnaire. Samira Draoua aura donc la charge de piloter cette transition ambitieuse.

Inutile de s’étendre sur les tensions entre Paris et Alger. Revenons simplement sur Mme Draoua pour dire qu’elle est née à Alger en 1968, a commencé ses études à l’Université des sciences et des technologies d’Alger, avant de poursuivre un brillant parcours académique en France.

Diplômée et experte

Diplômée de grandes écoles, dont le prestigieux INSEAD, elle a occupé des postes stratégiques dans de grandes entreprises européennes.

En effet, Samira Draoua entame sa carrière au sein de BNP Paribas, où elle fonde le département des comptes internationaux, puis rejoint Cisco Capital, qu’elle propulse au rang de leader européen, rapporte le site algérien. « En 2012, elle entre dans le groupe Econocom, où elle grimpe les échelons jusqu’à diriger la filiale française – la plus importante du groupe avec plus de 6 500 salariés ». Rien que ça. « Son talent reconnu dans la restructuration d’organisations complexes lui vaut de mener en 2020 l’acquisition de la société maritime Abeilles International, avant de superviser sa revente stratégique au groupe Boluda en 2024 ».

Son arrivée à la tête de Louis Dreyfus Armateurs, qui exploite une flotte diversifiée allant des vraquiers aux navires câbliers, intervient dans un contexte de mutation technologique et économique de grande ampleur.

Sa tâche ne sera pas de tout repos par ces temps d’incertitudes que rencontre le secteur maritime mondial. Mais peut-être qu’impossible n’est pas algérien!

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Mohamed Boudiaf │ Un espoir brisé, une mémoire ravivée

29. Juni 2025 um 13:18

‘‘Boudiaf, un espoir brisé’’ est le titre du premier roman de Saida Abouba, une œuvre forte et émouvante qui revient sur l’assassinat tragique de l’ancien président Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992, événement marquant et douloureux de l’histoire algérienne récente, dont on commémore aujourd’hui le 33e anniversaire.

Djamal Guettala

Loin du simple récit historique, l’autrice fait le choix de la fiction romanesque pour porter la voix d’un peuple meurtri et exprimer les déchirements intimes et collectifs suscités par cette disparition brutale.

Par une écriture directe, sincère et souvent très intense, Saida Abouba donne vie à des personnages profondément humains, ancrés dans le quotidien d’une Algérie en crise. Ces figures incarnent à la fois la douleur, la colère, la résilience et la quête de justice. Elles sont le reflet d’une société fracturée, qui peine à panser ses blessures et à retrouver confiance en l’avenir.

Un moment charnière

Le roman ne se focalise pas sur la reconstitution biographique de Mohamed Boudiaf, mais plutôt sur l’impact moral et psychologique que son assassinat a eu sur la nation algérienne. Il restitue avec force et pudeur le choc collectif, la désillusion, et la peur d’un avenir incertain.

À travers la fiction, Saida Abouba interroge ce moment charnière qui a ouvert la décennie noire, avec ses violences et ses silences pesants.

Ce récit est aussi un message adressé aux jeunes générations, souvent éloignées des drames passés mais néanmoins héritières de leurs conséquences.

L’autrice invite à une prise de conscience, à une transmission de la mémoire comme une responsabilité sacrée, un devoir de vigilance face aux dangers de l’oubli. Ce roman se présente ainsi comme un pont entre passé et présent, entre mémoire et espoir.

‘‘Boudiaf, un espoir brisé’’ est donc plus qu’un simple hommage. C’est une œuvre de littérature engagée, qui mêle émotion, témoignage et dénonciation. Par la force de son écriture, Saida Abouba affirme la nécessité de raconter ce qui ne doit jamais se taire, et ouvre une nouvelle voix dans la littérature algérienne contemporaine.

Pour rappel

Au retour d’un long exil au Maroc (1962-1992), suite à un désaccord avec Ahmed Ben Bella, Boudiaf débarque à Alger, le 16 janvier 1992, après la démission du président Chadly Bendjedid cinq jours plus tôt. Il est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État, en charge provisoire des pouvoirs de chef de l’État. Il apparait alors comme un homme nouveau sans lien avec l’establishment politique et militaire.

Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, Boudiaf dit vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l’État. En juin de la même année, il lance un nouveau parti politique, le Rassemblement patriotique national. Au même moment, il envisage de limoger le général Mohamed Mediène, le chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et de lancer une purge anticorruption. La suite on la connaît : l’Algérie plonge dans une «décennie noire»… En est-elle vraiment sortie ?

L’erreur fatale de Boudiaf : il s’est pris au sérieux, un peu trop au regard de son ou de ses assassins.

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Nocturnes d’El Jem │ Symphonie méditerranéenne entre histoire, mémoire et partage

29. Juni 2025 um 07:36

Du 12 juillet au 16 août 2025, l’amphithéâtre d’El Jem, monument millénaire au cœur de la Tunisie, s’apprête à vibrer à nouveau sous les notes des Nocturnes d’El Jem, à l’occasion de leur 38e édition. Plus qu’un simple festival, ce rendez-vous est une célébration enivrante où la musique classique se mêle aux pierres chargées d’histoire, dessinant un pont entre passé et présent, entre les rives de la Méditerranée.

Au fil des soirs d’été, l’espace grandiose résonnera des harmonies de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, invité d’honneur le 9 août. Cette présence, chargée de symboles, incarne une fraternité artistique entre la Tunisie et l’Algérie, deux pays aux destins croisés et aux cultures riches, où la musique devient un langage commun, un souffle partagé d’émotion et d’espoir.

La clôture du festival, le 16 août, offrira un écrin somptueux à l’Orchestre symphonique tunisien, porté par le talent exceptionnel du violoniste Yury Revich. Ensemble, ils composeront une fresque sonore où virtuosité et sensibilité dialogueront avec l’âme même des pierres antiques d’El Jem.

Le festival invite également des formations venues d’Italie, de Belgique, d’Espagne et d’Autriche, ainsi que des artistes tunisiens tels que Mohamed Ali Kammoun et Hassen Doss. L’Oriental Heritage Choir du Canada apportera, quant à lui, une touche d’ouverture et de métissage, reflet d’un monde en mouvement.

Les Nocturnes d’El Jem, par leur alliance singulière de patrimoine et d’excellence musicale, continuent de tisser une toile où l’art devient un vecteur d’unité méditerranéenne, un hymne vibrant aux mémoires croisées, à la beauté et au partage.

Djamal Guettala

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La guerre israélo-iranienne │ Trump jette le masque et frappe l’Iran

22. Juni 2025 um 08:28

L’aviation américaine a donc bombardé **, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025, trois sites nucléaires iraniens. On aurait dû le savoir depuis que le président américain avait exigé une reddition sans conditions de l’Iran, et qu’Israël avait attaqué ce pays qui pourtant poursuivait des négociations directes avec l’administration américaine sur son programme nucléaire. (Ph. Le site nucléaire iranien de Fordo, bombardé par l’US Army).

Dr Mounir Hanablia *

Le fait qu’à la suite de ces bombardements, il n’y ait pas eu d’émanations radioactives laisse raisonnablement supposer que ces sites étaient hors service.

Abstraction faite du devenir du stock d’uranium enrichi déjà constitué, rien ne prouve donc que l’Iran ait perdu ses capacités nucléaires, et il est tout à fait plausible qu’il en ait sauvegardé au moins une partie. Mais le plus important n’est pas ce nouvel épisode du contentieux américano-iranien. Si on peut le qualifier de guerre, ainsi que le font les néo-sionistes américains, elle aurait débuté en 1953 avec le renversement par la CIA du gouvernement, démocratiquement élu il faut le rappeler, du Premier ministre Mohammad Mossadegh qui avait chassé le Chah et nationalisé le pétrole iranien au détriment des Britanniques. Elle se serait poursuivie avec le rétablissement du Chah, et le soutien militaire à son régime, l’un des plus répressifs et des plus sanglants au monde.

Après l’Irak, l’Iran. A qui le tour ?

L’invasion de l’Iran par l’armée de Saddam Hussein en 1981 soutenue par l’Occident, l’usage des armes chimiques contre sa population, la destruction de ses villes, et de ses installations pétrolières, durant huit années de guerre, les millions de morts, l’Airbus civil iranien abattu «par erreur» par l’armée américaine, le gel des avoirs iraniens entreposés dans les banques américaines, tout cela n’avait fait qu’ajouter à l’exaspération des Iraniens qui avaient trouvé l’occasion de riposter au cours les années 80 et 90 au Liban dans des attaques contre les armées américaine, française, israélienne, puis dans des attentats à Paris.

C’est bien au début de la guerre Irak-Iran que, rappelons-le, l’armée de l’air israélienne avait attaqué et détruit le réacteur nucléaire irakien Osirak, du moins selon la version officielle. Ce réacteur avait été prévu pour ne pas permettre l’enrichissement du combustible nucléaire, démontrant ainsi que le but poursuivi par les Israéliens, et les Américains, était moins d’empêcher les Irakiens d’avoir la bombe, que d’acquérir le savoir-faire pour le faire.

Le sort des savants atomiques irakiens après l’invasion américaine de 2003 demeure inconnu. Ils ont probablement pour la plupart été pris et liquidés, selon un modus operandi qui vient d’être récemment appliqué en Iran avec l’élimination des spécialistes en nucléaire.

Ainsi pour en revenir au dernier bombardement américain contre les trois sites nucléaires iraniens, ils démontrent une fois de plus que les Américano-sionistes ne permettront à aucun pays du Moyen-Orient ou du Maghreb l’usage de l’énergie atomique, même à des fins civiles, en dehors de leur contrôle.

Il reste l’exception pakistanaise, mais il faut désormais s’attendre à ce qu’il y soit mis bon ordre, à l’emporte-pièce.

Cette intervention américaine était-elle programmée dès le début? Certainement ! Et même depuis le 7 octobre 2023, on peut affirmer que tout ce qui s’est passé ensuite était programmé. Mais il fallait laisser les villes israéliennes souffrir des dommages de la riposte iranienne afin de convaincre l’opinion américaine de son opportunité. Si c’est bien le cas, force est de constater que plusieurs voix se sont élevées en Amérique même pour dénoncer le caractère illégal d’un acte qui engage leur pays dans une guerre non approuvée préalablement par le Congrès Américain en exposant les vies américaines à des représailles.

Soumission arabe au diktat américano-sioniste

Naturellement, les Sionistes n’ont pas manqué d’applaudir, mais le fait est là: au Moyen-Orient, ce sont une nouvelle fois les thèses favorables au gouvernement israélien qui ont prévalu, et le président américain préfère une guerre de soutien à un pays qui ne cesse de coûter des sommes astronomiques au contribuable américain, du fait d’une politique colonialiste et belliciste, plutôt qu’un accord avec le pays le plus important de la région.

Malgré leur silence et leur soumission au diktat américano-sioniste, les pays arabes se retrouvent bel et bien dans l’œil du cyclone. D’aucuns ont même annoncé la prochaine cible: l’Algérie!

Quoi qu’il en soit, dans le monde actuel, le tandem israélo américain avec sa politique impérialiste démontre une nouvelle fois que le rêve d’indépendance et d’intégrité territoriale des Etats arabes et musulmans, et même de tous les pays, demeurera vain tant qu’ils n’auront pas acquis l’arme nucléaire et le savoir nécessaire pour le faire. 

* Médecin de libre pratique.  

** Donald Trump a annoncé tôt ce dimanche 22 juin sur X que les États-Unis ont mené une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, Fordo, Natanz, et Ispahan, larguant une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo. Les bombardiers B-2 qui ont mené l’opération avaient décollé d’une base américaine au-dessus du Pacifique.

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La situation acridienne stabilisée en Tunisie

21. Juni 2025 um 10:54

La situation acridienne est considérée comme stable dans le sud tunisien, après la réalisation des traitements nécessaires contre les criquets pèlerins. Le dessèchement de la végétation, la faible humidité des sols sableux et les précipitations au Sahel africain ont, également, favorisé la stabilisation de la situation. Toutefois, la vigilance et la surveillance continue, restent de mise.

C’est ce qu’a déclaré à l’agence Tap, Mouna Mhafdhi, représentante de la direction générale de la Santé végétale et du Contrôle des intrants agricoles, au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Jusqu’au 16 juin courant, environ 21 500 hectares de terres ont été traités contre les criquets pèlerins dans les gouvernorats de Tataouine, Médenine, Kébili, Tozeur et Gabès. Parmi les superficies traitées, 5770 hectares l’ont été par hélicoptère.

Selon la responsable, les services centraux et régionaux du ministère de l’Agriculture ont mobilisé tous les moyens de lutte contre les criquets pèlerins, et ce, depuis le 12 mars dernier, date de leur apparition en Tunisie. Et de préciser que les différentes interventions menées ont ciblé tous les criquets dans leurs différents stades de développement, incluant ainsi les larves et les jeunes ailés.

Pour endiguer la propagation de ces acridiens, Mhafdhi a fait savoir que le ministère a collaboré avec des organisations régionales et internationales, ainsi qu’avec les pays voisins comme l’Algérie et la Mauritanie qui ont fourni à la Tunisie une aide logistique.

Habituellement présents dans les déserts semi-arides et arides d’Afrique de l’Est, du Proche-Orient et d’Asie du sud-ouest, les criquets pèlerins sont voraces. Ils peuvent former de grands essaims et font peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).

Chaque nouvelle génération peut compter jusqu’à 20 fois plus d’individus que la précédente, ce qui constitue une croissance exponentielle, indique la même source.

En avril dernier, la Fao avait lancé un appel urgent aux pays d’Afrique du Nord-Ouest dont la Tunisie afin de renforcer la surveillance et mettre en œuvre des mesures de lutte précoce contre les criquets pèlerins.

D’après Tap.

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Marché algérien: le salon Siyaha 2025 change de date

Ce rendez-vous primordial pour les professionnels du tourisme tunisien aura lieu en avril.

Siyaha change de date. Le salon international du tourisme, du voyage et des transports qui se déroule dans la ville d’Oran n’aura pas lieu cette année en février comme de coutume.

Les nouvelles dates pour l’édition 2025 annoncées par l’organisateur sont du 23 au 26 avril 2025.

Le salon Siyaha aura lieu cependant toujours au même endroit, au Centre des Conventions CCO et se tiendra en parallèle avec le Siaha Equipements, salon des services et équipements pour les hôtels.

Ce changement de date a été dicté par la proximité du mois de Ramadan qui aura lieu cette année tout au long du mois de mars.

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A l’hôtel Itropika Beach Tabarka : une soirée festive pour les partenaires agents de voyages

A l’issue de l’année touristique 2024, l’hôtel Itropika Beach Tabarka, établissement de catégorie 4 étoiles, vient d’organiser une soirée mémorable en l’honneur de ses meilleurs partenaires agents de voyages.

Cet événement, placé sous le signe de la convivialité et de la célébration, a permis de renforcer les liens entre les acteurs du secteur tout en offrant une expérience festive inoubliable qui a réuni les agences de voyages à la fois tunisiennes et algériennes partenaires de l’hôtel.

L’Itropika Beach Tabarka est en effet un établissement qui a bâti sa notoriété sur une offre-produit qui répond tout particulièrement à la clientèle tunisienne mais aussi algérienne, constituée pour l’essentiel de familles durant la haute saison estivale.

L’emplacement de l’hôtel, directement en bord de mer de cette ville surnommée la Cité du Corail, et première escale après la frontière, constitue un atout considérable qui s’ajoute à la panoplie de services proposés.

Remise de trophées

La direction de l’hôtel Itropika Beach Tabarka au grand complet a accueilli ses partenaires venus spécialement pour la cérémonie. Dès leur arrivée, les invités ont été plongés dans une atmosphère soigneusement orchestrée avec accueil personnalisé.

La soirée a débuté par un cocktail de bienvenue, offrant aux participants l’occasion de se rencontrer et d’échanger dans un cadre détendu. Le discours d’ouverture prononcé par Dhiaeddine Yaacoubi, directeur commercial de l’établissement, a mis en lumière l’importance des partenariats et a remercié, au nom du promoteur de l’établissement, Hatem Ben Néji, chacun des invités pour leur contribution au succès collectif. « Nous tenons à remercier chaleureusement tous nos partenaires pour leur présence et leur engagement au cours de la saison qui s’achève. Nous voulons leur témoigner toute notre reconnaissance et notre gratitude », a-t-il déclaré lors de la cérémonie.

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Le management de l’hôtel Itropika Beach Tabarka.

Des activités interactives ont également été au cœur de la soirée. Des jeux de networking ont permis aux participants de mieux se connaître tandis qu’un spectacle artistique varié a ajouté une touche divertissante à l’événement, captivant l’audience tout au long de la soirée. Le dîner proposé par le chef de l’hôtel a été un véritable festin. Chaque plat, élaboré avec soin, a ravi les papilles des convives.

Des partenaires de haut niveau

L’hôtel Itropika Beach Tabarka a attribué un certain nombre de trophées à ses partenaires pour leur réalisations commerciales au cours de l’année 2024, à la fois en termes de chiffre d’affaires réalisé, de nuitées totalisées, mais également pour les meilleures progressions par rapport à l’exercice 2023.

A ce titre, les agences MyGo en B2B et Tunisie Booking en B2C ont été distinguées pour leurs réalisations, en formulant le vœu que l’année 2025 soit au moins aussi bonne, sinon meilleure que celle de 2024.

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L’année écoulée a en effet été marquée par l’augmentation de la capacité de l’hôtel qui est passée de 145 à 155 chambres et suites, permettant ainsi d’offrir une qualité d’hébergement en nette amélioration dans une démarche de quête continue de consolidation de son offre. Les 10 nouvelles chambres inaugurées cette année sont des chambres familiales pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes. Par ailleurs, l’Itropika Beach Tabarka se dote également d’un nouveau centre ultra-moderne de bien-être constitué d’un hammam et d’un spa afin de répondre à l’attente de sa clientèle.

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