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Gestern — 10. November 2025Haupt-Feeds

IA générative : une consommation énergétique équivalente à celle de 1,5 million de foyers par jour

10. November 2025 um 16:18

Aïe … 1,5 million de litres d’eau. C’est notre chiffre du jour. Et c’est la quantité d’eau qu’utilise, par jour, un centre de données moyen. Une consommation énergétique qui donne le tournis.

Chaque jour, l’intelligence artificielle générative engloutit autant d’énergie que 1,5 million de foyers américains. À mesure que ChatGPT, Gemini ou Claude gagnent en puissance et en popularité, leur appétit en électricité, en eau et en ressources matérielles explose. Un modèle de développement par la consommation énergétique qui interroge directement notre capacité à concilier innovation technologique et urgence climatique, s’indigne le site français humanite.fr.

Des besoins énergétiques qui s’emballent

En effet, selon une étude conjointe des universités du Rhode Island et de Tunis*, une requête à ChatGPT-5 consomme entre 18 et 20 wattheures (Wh); contre 3 Wh pour ChatGPT-3 et 0,2 Wh pour une simple recherche Google. Or, avec 2,5 milliards de requêtes quotidiennes, l’empreinte énergétique du chatbot équivaut à la consommation journalière de 1,5 million de foyers américains – des ménages déjà deux fois plus énergivores que les foyers français.

Résultat : en France, les centres de données représentent désormais 10 % de la consommation nationale d’électricité, contre 2 % il y a trois ans.

Une soif d’eau tout aussi préoccupante

L’électricité n’est qu’une partie du problème. Le refroidissement des serveurs, désormais réalisé à l’eau plutôt qu’à l’air, fait exploser la consommation hydrique. Un centre de données moyen utilise jusqu’à 1,5 million de litres d’eau par jour, soit l’équivalent de 13 000 foyers. Avec plus de 300 data centers en France et 5 000 aux États-Unis, le calcul donne le vertige.

La fabrication des puces aggrave encore le bilan. Le géant taïwanais TSMC, principal fournisseur mondial de semi-conducteurs, consomme 150 000 tonnes d’eau par jour, soit plus de 10 % de la ressource de l’île. Et chaque puce mobilise près de 80 métaux différents, en concurrence directe avec d’autres filières de la transition énergétique, comme la production d’éoliennes.

Une logique incompatible avec les objectifs climatiques

« L’IA demande toujours plus de tout : de données, de puissance de calcul, d’énergie. C’est une logique incompatible avec les exigences climatiques », résume Alex de Vries, chercheur à l’université d’Amsterdam et auteur du site Digiconomist.

Le constat est partagé par de nombreuses institutions, du MIT à l’université de Tunis. Tous pointent le manque de transparence des géants du numérique, qui minimisent dans leurs rapports officiels leur véritable empreinte carbone. Selon The Guardian, les émissions réelles des data centers des Big Tech seraient jusqu’à 662 % supérieures aux chiffres déclarés.

Vers une crise énergétique du numérique ?

La course aux processeurs de plus en plus puissants, menée notamment par Nvidia, alimente une spirale difficile à freiner. « Avec l’IA générative, on touche du doigt les limites planétaires », alerte une source syndicale chez Microsoft. Aux Pays-Bas, faute d’énergie disponible, de nouveaux centres de données ne peuvent plus être construits.

Malgré les investissements massifs des GAFAM (Google, Apple, Amazone, Facebook et Microsoft) dans le nucléaire, la production d’énergie ne suit plus leurs besoins. D’où l’appel lancé par le think tank The Shift Project à un grand débat démocratique sur la planification numérique :

« Faut-il vraiment mettre de l’IA partout ? Cela en vaut-il le coup ? »

« Nous devons collectivement choisir : veut-on des puces pour entraîner ChatGPT ou pour construire des éoliennes ? De l’électricité pour les data centers ou pour électrifier les transports ? »

Le débat est lancé, mais il est difficile d’imaginer un seul instant que les géants technologiques vont arrêter leur course folle à la puissance des puces électroniques. Mais qui sait!

 

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Nous avons cherché en vain à contacter l’Université de Tunis pour en savoir davantage sur cette étude à laquelle elle collaboré avec l’Université de Rhode Island.

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Tunisie-Budget 2026: objectifs et investissements dans les énergies propres

06. November 2025 um 12:01

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné mercredi que l’État tunisien œuvre à développer le secteur des hydrocarbures et à renforcer la souveraineté énergétique à travers des législations incitatives et l’amendement du code des hydrocarbures.

Lors de la présentation du projet du budget de l’État et du budget économique 2026, devant une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), Zenzri a relevé que la production d’hydrocarbures a enregistré une régression de près de 30% entre 2021 et 2025.

Déficit énergétique et baisse de l’indépendance

La Cheffe du gouvernement a expliqué cette baisse par la réduction de la rentabilité des champs producteurs, notamment El Borma et Achtrat, et par la réticence des grandes sociétés à investir. Cette situation a entraîné un déficit énergétique et fait chuter le taux d’indépendance énergétique de 93 % en 2010 à environ 41 % en 2024.

Pour 2026, l’État prévoit de relancer la recherche, l’exploration et le développement des gisements, en commercialisant sélectivement les parcelles rentables et en réduisant les délais d’octroi des autorisations pour renforcer la confiance des investisseurs.

Transition énergétique et énergies renouvelables

Zenzri a rappelé que l’action gouvernementale se concentre également sur l’accélération de la transition énergétique, avec un objectif de production électrique à partir d’énergies renouvelables de 35 %. Plusieurs projets de centrales solaires ont été attribués au premier semestre 2025 pour une capacité totale de 800 mégawatts, dont trois projets de 200 MW entreront en exploitation d’ici fin 2025.

Les projets incluent une centrale photovoltaïque de 100 MW à Matbasta (Kairouan) et deux stations de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur. Quatre nouvelles unités pour produire de l’électricité solaire ont également reçu des licences, tandis que deux centrales combinées fonctionnent actuellement à Sfax.

Investissements et partenariats stratégiques

Selon Zenzri, le secteur des énergies renouvelables est devenu particulièrement attractif pour les investisseurs, avec un volume de 1 660 millions de dinars déclarés entre janvier et septembre 2025, soit 28 % des investissements totaux. La réalisation de la stratégie nationale de transition énergétique repose sur ces investissements et sur des partenariats avec des opérateurs expérimentés, notamment via des mécanismes législatifs tels que le système de concession.

Projets phares et coopération régionale

Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale, incluant le projet d’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), visant à positionner la Tunisie comme hub régional pour les énergies propres, et le Programme de transition énergétique, évalué à 343 millions de dinars pour soutenir la production à partir de ressources renouvelables.

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Tunisie – Italie : Elmed, « première liaison en courant continu entre l’Europe et l’Afrique »

23. September 2025 um 14:49

Lors du Sommet mondial sur les énergies renouvelables, Ursula von der Leyen a annoncé que l’interconnexion électrique Elmed entre la Tunisie et l’Italie sera la première liaison en courant continu reliant l’Europe à l’Afrique. La présidente de la Commission européenne a mis en avant l’importance stratégique de ce projet pour la transition énergétique, la création d’emplois et la sécurité énergétique des deux continents.

300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027

L’interconnexion Elmed s’inscrit dans le cadre du « Global Gateway » de l’Union européenne, qui prévoit 300 milliards d’euros d’investissements d’ici 2027. Selon von der Leyen, ce projet contribuera à créer un « couloir vert » en Afrique du Nord, facilitant le développement de l’industrie propre et de l’hydrogène, tout en renforçant la coopération énergétique entre l’Europe et l’Afrique.

La présidente de la Commission a rappelé qu’après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne a intensifié ses investissements dans les énergies renouvelables, devenues « l’option la plus sûre et la plus économique à long terme ».

Aujourd’hui, près de la moitié de l’électricité européenne provient de sources renouvelables, principalement l’éolien et le solaire, en forte croissance. Grâce au Pacte pour une industrie propre, plus de 100 milliards d’euros sont mobilisés pour accompagner les industries dans cette transition.

Von der Leyen a cité plusieurs initiatives soutenues par l’UE : investissements de 3,4 milliards d’euros au Kenya pour atteindre 100% d’énergie propre d’ici 2030, projets hydrogène dans les Caraïbes, ou encore le rôle croissant de l’Afrique du Nord dans la production d’hydrogène vert. Elle a appelé les industriels et investisseurs à « déployer leurs capitaux et innovations dans les régions où ils auront le plus d’impact ».

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Tunisie : Recul de 9% des ressources en gaz naturel

19. August 2025 um 19:55

Les ressources en gaz naturel de la Tunisie (production nationale + forfait fiscal) se sont établies à 1000 ktep à fin juin 2025, en baisse de 9% par rapport à la même période de 2024. Cette contraction est liée à la baisse de la production locale et du forfait fiscal sur le transit du gaz algérien, selon le rapport mensuel de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production de gaz commercial sec a diminué de 5% sur un an, tandis que la redevance sur le passage du gaz algérien a chuté de 14%, pour s’établir à 424 ktep.

Les achats de gaz algérien en hausse

Les principaux champs en recul sont Hasdrubal (-11%), Nawara (-31%), Miskar (-2%). En revanche, la production du gaz commercial du Sud a progressé de 9%.

L’Observatoire a insisté sur la baisse du forfait fiscal lié au transit du gaz algérien, dont la totalité de la redevance a été cédée à la STEG en juin 2025. Un dépassement de prélèvements par la STEG, estimé à 76 millions de m³, a par ailleurs été signalé et reste en cours de régularisation.

Face à cette baisse des ressources, la Tunisie a accru ses achats de gaz algérien, en hausse de 23% sur un an, pour atteindre 1290 ktep. Ainsi, l’approvisionnement national a progressé de 10%, à 2302 ktep, afin de répondre à une demande intérieure également en forte hausse.

Hausse de 10% de la demande de gaz naturel

La demande totale de gaz naturel a atteint 2293 ktep-pci (+10%). La consommation pour la production électrique a augmenté de 13%, représentant 69% de la demande totale. La production électrique tunisienne repose à 94% sur le gaz naturel.

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