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La GB met la Tunisie parmi les destinations pouvant être affectées par la guerre Israël-Iran

16. Juni 2025 um 13:41

Face à l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran, le ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO) a publié un nouvel avis aux voyageurs concernant plusieurs destinations du Moyen-Orient, dont les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et la Jordanie.

Cet avis, mis à jour le 13 juin 2025, fait suite à l’évolution rapide de la situation sécuritaire dans la région, fortement impactée par les opérations militaires entre Israël et l’Iran.

Le FCDO recommande aux voyageurs de redoubler de prudence en raison des risques accrus de violence, d’instabilité politique et de perturbations potentielles des infrastructures de transport. Cette mise à jour vise à informer les ressortissants britanniques et à garantir leur sécurité face à la montée des tensions dans ces pays.

Bien que la Jordanie demeure la plus touchée par le conflit en cours, le FCDO a étendu son avis aux pays voisins tels que les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Qatar, Oman et l’Égypte. En raison de leur proximité avec les zones de conflit, ces pays sont confrontés à des risques accrus d’instabilité régionale, qui pourraient s’étendre au-delà des frontières immédiates du conflit.

On remarquera, cependant, que le Maroc, pays touristique au sud de la Méditerranée, ne figure pas dans cette liste, peut-être parce que Rabat entretient des relations diplomatiques avec Israël, et est souvent ménagé, pour cette raison, par les décideurs occidentaux. Suivez mon regard !

I. B.

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Travel retail │ Avolta présente sa stratégie pour la Tunisie

16. Juni 2025 um 13:16

Comme annoncé en janvier, Avolta a confirmé avoir remporté un contrat pour l’exploitation de 15 boutiques dans cinq aéroports clés de Tunisie, marquant ainsi son entrée sur le marché du travel retail dans notre pays. Ces nouveaux points de vente ouvriront dans cinq des principales portes d’entrée internationales: Tunis-Carthage, Djerba-Zarzis, Sfax-Thyna, Tozeur-Nefta et Tabarka-Aïn Draham. Avolta y occupera ainsi sa première présence opérationnelle et remplacera l’opérateur précédent, Atu Duty Free.

Cette opération s’inscrit dans la stratégie Destination 2027 d’Avolta et permet à l’entreprise de servir près de 80% des voyageurs aériens en Tunisie, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’expérience client et le développement des expériences passagers dans ce hub méditerranéen et africain majeur.

Dans un entretien avec Global Travel Retail Magazine, le président-directeur général Emea d’Avolta, Luis Marin a parlé de la stratégie de l’entreprise derrière cette expansion majeure en Tunisie.

Le rebond du tourisme ancre le potentiel du marché

Forte d’opérations bien établies au Maroc et en Égypte voisins, et de plus de trois décennies d’expérience sur l’ensemble du continent, Avolta considère la Tunisie comme un atout stratégique pour sa présence régionale. «La Tunisie est l’un des marchés du travel retail les plus importants et les plus dynamiques du corridor méditerranéen et d’Afrique», souligne Marin.

Si le secteur touristique tunisien a connu des revers au cours de la dernière décennie, de la révolution du Printemps arabe de 2011 aux attentats de 2015 dans des destinations prisées comme Tunis et Sousse, les perspectives se sont considérablement améliorées ces dernières années, soutenues par un rebond mondial des voyages après la pandémie.

Marin souligne que la Stratégie nationale pour un tourisme durable 2035 du gouvernement est un moteur important du nouvel élan du secteur, qui vise à positionner la Tunisie comme l’une des destinations les plus compétitives et les plus respectueuses de l’environnement au monde. «Cette initiative devrait attirer de nouveaux segments de voyageurs à forte valeur ajoutée en Tunisie», affirme-t-il, soulignant que le tourisme reste au cœur de l’économie et de l’identité culturelle du pays.

Pour Avolta, la combinaison d’une économie stabilisée et d’une feuille de route touristique ambitieuse était idéale. «Nous renforçons notre présence dans l’une des principales destinations touristiques de la Méditerranée et souhaitons faire de la Tunisie l’une des destinations touristiques les plus prisées de la région», déclare Marin.

Des signes de progrès sont déjà visibles. L’année dernière, ces cinq aéroports gérés par l’Office de l’aviation civile et des aéroports (Oaca) ont accueilli environ 9 millions de passagers internationaux. Tunisair, la compagnie nationale, modernise actuellement sa flotte et étend son réseau de lignes, améliorant ainsi la connectivité entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest.

L’expansion d’Avolta en Tunisie vise également à renforcer les réseaux d’approvisionnement, à rationaliser les chaînes d’approvisionnement et à élargir l’accès aux données commerciales et à un vivier de talents qualifiés. «La Tunisie nous permet également de découvrir de nouveaux profils de clients en Afrique du Nord, ainsi que de nouvelles nationalités européennes», ajoute Marin.

Concevoir un parcours de vente unique en Tunisie

Dans le cadre de sa stratégie Destination 2027, Avolta s’attache à concevoir des magasins qui reflètent l’ADN de leurs aéroports et villes respectifs. Cela implique de combiner des concepts de vente internationaux avec des saveurs et spécialités locales, tout en intégrant les innovations numériques et les nouvelles technologies autant que possible.

Si les nouveaux magasins proposeront l’ensemble des catégories hors taxes, des parfums et cosmétiques aux spiritueux, en passant par le tabac et la confiserie, Avolta s’attache également à intégrer l’esprit et le caractère tunisiens au parcours d’achat.

«La Tunisie possède un patrimoine et une culture forts», explique Marin, soulignant la diversité des paysages du pays, allant de son littoral méditerranéen à ses vastes chaînes de montagnes et à l’immensité du désert du Sahara. «Avolta souhaite représenter tous ces éléments dans ses opérations. Nous souhaitons proposer aux voyageurs des produits qui rappellent la culture locale et offrir un service client reflétant l’hospitalité et la générosité des Tunisiens.»

Avolta proposera également des expériences de vente digitales et déploiera ses plateformes exclusives de bien-être et de beauté, Mind, Body & Soul et Haute Parfumerie, conçues pour répondre aux besoins des voyageurs d’aujourd’hui, de plus en plus à la recherche de produits de bien-être sophistiqués.

Comme pour toutes ses implantations mondiales, Avolta continuera de privilégier le client en Tunisie. «Nous continuerons à placer le client au cœur de toutes nos activités. Notre objectif principal est de satisfaire les voyageurs», conclut Marin.

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La Tunisie prend option pour l’achat de 75 000 tonnes de blé tendre

16. Juni 2025 um 12:38

L’Office des céréales tunisien a lancé, le 13 juin 2025, un appel d’offres pour l’achat de 75 000 tonnes de blé tendre toutes origines. L’agence Zerno On-Line a rapporté cette information en citant des négociants européens.

100 000 tonnes de blé ont été achetées en C&F auprès des entreprises suivantes : GrainStar – deux lots de 25 000 tonnes à 243 $ la tonne; Buildcom – 25 000 tonnes à 243,77 $ la tonne; Raya – 25 000 tonnes à 248,27 $ la tonne.

Dix-sept entreprises ont participé à l’appel d’offres et le prix du blé proposé variait de 243 $ à 276,03 $ la tonne, précise Ukragroconsult. Qui ajoute : «Selon les termes de l’appel d’offres, l’expédition se fera par lots de 25 000 tonnes entre le 1er juillet et le 10 août 2025».

I. B.

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Italian Screens│ Le nouveau cinéma italien présenté à Tunis  

16. Juni 2025 um 12:14

Avec l’événement «Italian Screens», le nouveau cinéma italien arrive à Tunis avec un cycle de projections dédié au meilleur du cinéma italien contemporain, programmé du 17 au 22 juin 2025 au cinéma L’Agora, à La Marsa, banlieue nord de Tunis.

L’initiative est promue par l’Institut culturel italien de Tunis dans le cadre de la huitième édition de «Fare Cinema», une manifestation organisée par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale pour promouvoir l’industrie cinématographique italienne dans le monde.

Le projet, conçu par Roberto Stabile, responsable de l’internationalisation à la Direction générale du cinéma et de l’audiovisuel de Cinecittà, vise à soutenir la diffusion internationale du cinéma italien et à valoriser des instruments de soutien tels que le crédit d’impôt et les fonds pour la coproduction et la distribution internationale.

Seront projetés à cette occasion des films récents qui reflètent la diversité des styles et des thématiques du nouveau cinéma d’auteur italien, avec un accent particulier sur les coproductions italo-tunisiennes, témoignage d’une solide collaboration entre les deux pays.

Le cycle s’ouvrira avec le film ‘‘FolleMente’’ de Paolo Genovese, projeté le 17 juin à 19h.

Une table ronde est également prévue le 18 juin à 10h dans la salle Tahar Chériaa (CNCI) à la Cité de la Culture de Tunis, modérée par le réalisateur Mourad Ben Cheikh, avec les interventions de Habib Attia (Cinetelefilms), Mohammed Challouf, Badi Chouka, Ilaria Congiu, Francesco Lattarulo, Roberto Stabile (en visioconférence) et Ginella Vocca, directrice du MedFilm Festival.

Parmi les projections au programme : Breath’’, en présence de la réalisatrice Ilaria Congiu (mercredi à 18h); Asfour Jenna’’, en présence du réalisateur Mourad Ben Cheikh (mercredi à 22h); ‘Sulla terra leggeri’’ de Sara Fgaier (jeudi à 18h30); Diamanti’’ de Ferzan Ozpetek (vendredi à 18h30); ‘Vermiglio’’ de Maura Delpero (samedi à 18h30); ‘Il tempo che ci vuole’’ de Francesca Comencini (dimanche à 18h30).

Tous les films seront projetés en version originale avec sous-titres en français.

L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.

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Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

16. Juni 2025 um 11:52

Les participants la Caravane de la résilience (Al-Soumoud) ont décidé de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libération de leurs camarades activistes arrêtés par des autorités libyennes près de l’entrée de Syrte.

C’est ce qu’a annoncé Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une déclaration aux médias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autorités tunisiennes à intervenir pour la libération des personnes arrêtées.

Les autorités tunisiennes sont restées silencieuse à propos de cette initiative lancée à Tunis par des organisations de la société civile et à laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’Algérie, de Mauritanie et de Libye. Le but était d’appeler à la levée du blocus infligé par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à Gaza, qui sont soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en émeuve outre mesure.

Cependant, à l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, région contrôlée par le Maréchal Khalifa Haftar, allié de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant noué des relations diplomatiques avec Israël, les problèmes ont commencé et les activistes ont subi des harcèlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidés audit Maréchal.

Les intérêts d’Israël sont bien défendus sous ces cieux…   A elle seule, l’Egypte a interpellé plus de 200 activistes venus le plus légalement du monde pour prendre part à la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquée depuis vendredi soir à l’entrée de Syrte par les autorités de l’Est libyen.

Elle dénonce un siège systématique qui empêche l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloqués, dont certains ont été arrêtés, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle à l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugé arbitraire.

I. B.  

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Football │ Face à Flamengo, l’Espérantisme fait figure d’outsider  

16. Juni 2025 um 09:26

Les pronostics vont bon train pour la rencontre de demain, mardi 17 juin 2025, à 2 heures, à Philadelphie, entre l’Espérance de Tunis et Flamengo FC, dans le cadre du groupe D de la Coupe du Monde des clubs de la Fifa ! Les Brésiliens sont donnés favoris, mais les Tunisiens n’ont pas dit leur dernier mot. Ils vont sans doute subir l’essentiel du jeu, mais s’ils parviennent à réaliser un nul blanc en première mi-temps, ils sont capables de renverser la vapeur en seconde mi-temps sur un contre foudroyant, une erreur adverse ou un éclair de génie de son buteur algérien Youcef Belaili.  

Imed Bahri

Dans une poule probablement dominée par Chelsea, il y aura trois équipes pour une place. Flamengo FC et l’Esperance Tunis vont lutter pendant 270 minutes afin de finir dans le top 2, synonyme de qualification en phase à élimination directe. D’ailleurs, deux formations en pleine forme croiseront le fer dans la nuit de lundi à mardi, sous les coups de 2h du matin.

Il s’agit de la troisième participation de Flamengo FC à la Coupe du Monde des Clubs, battu en finale par Liverpool en 2019, avant une campagne catastrophique au Maroc en février 2023, éliminé par Al-Hilal en demi-finale.

L’Espérance de Tunis participera à sa quatrième édition, après avoir été battue en quarts de finale lors des trois éditions précédentes, perdant quatre de ses six matches disputés jusqu’à présent.

Flamengo avec les faveurs des pronostics

La dernière défaite des Brésiliens remonte au 4 mai dernier, soit un enchaînement de huit parties sans la moindre défaite toutes compétitions confondues. Le groupe entraîné par Filipe Luis reste sur 4 succès de suite, avec un total de trois clean-sheets et un secteur offensif en réussite. Les Mengao ont inscrit 3 buts en moyenne lors de cette série, dont un superbe 5-0 face à Fortaleza peu avant le break international. Dans une spirale positive, les rouges et noirs comptent envoyer un message à leurs concurrents dès le premier match! 

L’Espérance rêve de créer la surprise  

Champion de Tunisie, l’Espérance de Tunis espère se mêler à la bataille d’une seconde place difficile d’accès. En effet, dans ce groupe à quatre équipes, les Tunisiens n’ont pas les faveurs des pronostiqueurs, qui les classent pour l’instant en dernière position pour une éventuelle qualification en huitième de finale.

La saison des Espérantistes a été très chaotique, passant par quatre entraîneurs différents, mais l’effectif dirigé par Maher Kanzari a parfaitement préparé son arrivée sur la scène mondiale, avec une invincibilité qui dure depuis onze parties !

Tout comme son adversaire du jour, la défaite n’est plus au rendez-vous depuis plusieurs semaines. Avec une défense en confiance (6 clean-sheets en 7 sorties), les «Sang et or» peuvent voyager n’importe où avec confiance. Si les secteurs défensif et offensif réalisent la meilleure prestation possible, une surprise est envisageable au terme du temps réglementaire. Les coéquipiers de Yann Sasse, le joueur le plus en forme du moment, y croient et semblent décidés à vendre très chèrement leur peau dans ces joutes mondiales.  

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Israël continue de bomber le torse, fort du soutien aveugle de l’Occident

16. Juni 2025 um 08:37

Après les frappes iraniennes de la nuit du dimanche 15 au lundi 16 juin 2025, le bilan du côté israélien est de 5 morts et 92 blessés, selon les secours locaux. Ce nouveau bilan porte à 18 le nombre total de personnes tuées en Israël depuis les premiers tirs iraniens, vendredi, en riposte à l’attaque massive israélienne contre différentes cibles en Iran. (Ph. Incendie dans les dépôts pétroliers de Shahran, au nord-ouest de Téhéran, suite à des frappes israéliennes).

En Iran, les frappes israéliennes ont fait, en trois jours, au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, selon des chiffres annoncés dimanche le ministère de la santé iranien.

Par ailleurs,l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a fait savoir ce lundi sur son compte X qu’un bâtiment de sa représentation diplomatique à Tel-Aviv avait été légèrement endommagé à la suite des frappes iraniennes sur le pays, survenues pendant la nuit.

Les habitants de Tel Aviv avaient été appelés à plusieurs reprises dans la nuit à se mettre à l’abri à la demande de l’armée.

Malgré l’aggravation des pertes humaines, et le risque d’élargissement du champ de la guerre qu’il livre à l’Iran, Israël continue de bomber le torse. Son ministre de la défense, Israël Katz, a averti lundi, dans un message publié sur ses réseaux sociaux, que les habitants de Téhéran «paieront le prix» des frappes iraniennes sur des civils israéliens, comme si Israël, qui a lancé les hostilités, n’est pas en train de tuer, lui aussi, des civils iraniens, à moins que M. Katz estime que ce qui est permis à Israël ne l’est pas pour ses ennemis.   

Fort du soutien inconditionnel et aveugle des pays occidentaux, qui l’aident par les armes sophistiquées et les renseignements utiles, Israël croit bénéficier d’une totale impunité pour poursuivre ses attaques contre ses voisins, même les plus lointains, comme les Iraniens.    

En soutenant Israël, leur maléfique créature, véritable nid de guêpes planté au cœur du Moyen-Orient, les pays occidentaux jouent avec le feu. S’ils ne se ravisent pas à temps et ne retrouvent pas la raison, ce feu risque de les atteindre eux aussi. D’une manière ou d’une autre. Qui sème le vent récolte la tempête !  

I. B.

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Edition │ Cinq romans pour dire le Maghreb 

16. Juni 2025 um 08:22

Les Éditions Barzakh continuent d’affirmer leur place comme l’un des piliers de la littérature algérienne contemporaine, en langue française. Pour cet été, la maison d’édition nous offre une sélection de cinq romans puissants, audacieux, souvent subversifs, qui bousculent les formes et les récits habituels.

Djamal Guettala 

Ces œuvres ne racontent pas seulement des histoires, elles explorent l’Algérie dans toute sa complexité, entre mémoire, politique, vie quotidienne et aspirations. Une invitation à plonger dans un pays en tension, qui cherche à se comprendre à travers ses contradictions et ses rêves.

‘‘Bientôt les vivants’’ d’Amina Damerdji (Prix Transfuge 2024) ouvre le bal. Nous sommes dans l’Alger des années 1990, au cœur des violences et des incertitudes, à travers le regard de Selma, jeune cavalière passionnée. Son attachement à Sheïtane, un étalon rebelle, et sa relation avec Adel, un palefrenier réservé, dressent le portrait pudique d’une jeunesse qui cherche la lumière malgré les déchirures.

Avec ‘‘Amin. Une fiction algérienne’’, Samir Toumi propose un thriller politique nourri d’introspection, dans lequel un écrivain se voit confier les secrets d’un système qu’il va décortiquer. Un roman coup de poing qui questionne le pouvoir et ses manipulations à l’ère de la modernité.

‘‘Terminus Babel’’, de Mustapha Benfodil, est une fable brûlante sur la censure et l’exil, portée par une écriture foisonnante et une verve jubilatoire. L’écrivain exilé y défend avec passion le droit à la liberté d’expression, un manifeste pour une littérature sans frontières.

Dans ‘‘Taxis’’, Aïmen Laïhem, lauréat du prix Mohammed Dib 2025, prête sa voix à un chauffeur de taxi d’Alger. Chaque course devient une fenêtre sur la ville, ses habitants, ses secrets. Ce premier roman choral, tendre et discret, rend hommage aux invisibles et à une capitale vibrante.

Enfin, ‘‘Le désastre de la maison des notables’’ d’Amira Ghenim, traduit de l’arabe et finaliste du prix Médicis étranger 2024, explore l’histoire politique de la Tunisie, de la colonisation à la révolution. À travers le destin de deux familles patriarcales, ce roman choral donne surtout voix aux femmes qui brisent le silence dans une société encore largement dominée par les hommes.

Ces cinq romans sont autant de fenêtres ouvertes sur une littérature algérienne plurielle, audacieuse et en pleine métamorphose. Ils offrent une lecture exigeante mais accessible, indispensable pour qui veut comprendre les mutations profondes d’un pays toujours en quête de son identité.

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Guerre Israël-Iran │ Le Moyen-Orient brûle et la loi du plus fort règne!

16. Juni 2025 um 07:58

Les États-Unis ont autrefois freiné Benjamin Netanyahu et l’ont empêché pendant quinze ans d’attaquer l’Iran. Avec Donald Trump, les choses ont changé. Et au-delà de la guerre actuelle au Moyen-Orient, c’est l’ordre international qui est bousculé et plus que jamais c’est la loi du plus fort qui prévaut. Plus aucun pays ne pourra être à l’abri de l’hégémonie des pays plus puissants que lui et cela donne lieu à un monde multicrises et très instable. (Des secouristes devant un bâtiment à Téhéran, l’une des quelque 100 cibles touchées par une frappe israélienne le 13 juin 2025. Ph. Meghdad Madadi/Tasnim News).

Imed Bahri

Une enquête de Steve Bloomfield paru dans The Observer indique que le général Amir Hajizadeh, commandant de l’armée de l’air au sein des Gardiens de la révolution, a tenu une réunion jeudi soir au quartier général du commandement ignorant les conseils d’éviter de se rassembler dans un même endroit. Lui et ses collègues pensaient que la menace d’une attaque israélienne n’allait pas se concrétiser. Ils avaient tort. Le bunker souterrain était l’un des 20 sites frappés par l’aviation israélienne en 15 minutes.

D’autres chefs militaires à l’instar de Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution, ont été tués à leurs domiciles. Eux aussi avaient été avertis de se réfugier dans des maisons sûres, eux aussi ont ignoré l’avertissement

Des éminents dignitaires militaires iraniens et des chercheurs nucléaires ont été tués (14 à ce jour selon des sources israéliennes). Des radars et des systèmes de défense aérienne ont été détruits ainsi que des parties d’une installation d’enrichissement d’uranium.

Une guerre régionale

Ces attaques, qui ont déclenché une guerre régionale, révèlent les faiblesses du régime iranien, les capacités de renseignement d’Israël et la manière dont le Premier ministre israélien agit sans crainte de rendre des comptes ni de sanctions.

L’auteur ajoute que ces trois facteurs sont au cœur de la nouvelle guerre et soulignent l’instabilité des semaines à venir. Personne en dehors du régime iranien n’est conscient de la faiblesse de son guide suprême Ali Khameneï et de son gouvernement. Khameneï lui-même l’ignore peut-être. Un coup d’État, un effondrement ou un soulèvement sont autant de possibilités.

Les services de renseignement israéliens, critiqués au lendemain du 7 octobre 2023 pour leur incapacité à détecter les préparatifs de guerre du Hamas, avaient obtenu des résultats bien plus importants au cours de l’année écoulée depuis les attaques par bipeurs contre le Hezbollah et les assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah en Iran et au Liban jusqu’aux attaques de la semaine dernière. Non seulement Israël savait où se trouvaient les scientifiques et les hauts dirigeants nucléaires iraniens mais ils étaient également au courant des progrès du programme nucléaire du pays.

Bloomfield estime que le troisième facteur inquiète le plus: l’impunité. Quant à Netanyahu, il estime se battre pour préserver le peuple juif et empêcher ce qu’il appelle «un holocauste nucléaire». Alors que, ces quinze dernières années, les présidents américains successifs ont rejeté son idée d’une telle attaque contre l’Iran, Netanyahu ne ressent plus cette contrainte aujourd’hui.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane ont appelé samedi à la désescalade mais Israël n’a guère réagi, son ministre de la Défense avertissant que «Téhéran brûlera» si l’Iran continue de tirer des missiles.

L’Iran, de son côté, a averti les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France qu’il attaquerait leurs bases militaires et leurs navires s’ils aidaient Israël à intercepter des missiles et des drones iraniens. Le Premier ministre britannique a annoncé samedi soir l’envoi de nouveaux avions de la Royal Air Force dans la région «pour soutenir la sécurité régionale», faisant fi des avertissements iraniens et affichant ainsi clairement son soutien total à l’expansionnisme d’Israël, Etat belliqueux que la Grande-Bretagne (on l’oublie parfois) avait beaucoup aidé à implanter au Moyen-Orient comme un nid de guêpes au cœur de la région.

Bloomfield estime qu’à la lumière de l’attaque contre l’Iran, la pression internationale sur Israël pour qu’il assouplisse le blocus de Gaza s’est atténuée tandis qu’une conférence sur la création d’un État palestinien a été reportée.

Les germes des conflits futurs

Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en 2017, on craint un effondrement de l’ordre international fondé sur des règles en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce sentiment s’est intensifié en février 2022 lorsque la Russie a envahi l’Ukraine et il est devenu plus difficile à ignorer avec le retour de Trump cette année. L’attaque de Netanyahu semble marquer le moment où il est désormais impossible de le nier.

«Nous vivons désormais dans un monde où les États puissants peuvent faire ce qu’ils veulent», a déclaré Bronwyn Maddox, directrice de Chatham House à Londres, avant d’ajouter: «Ce ne sont pas seulement les États qui déclenchent ces conflits, ils ne les arrêtent pas. Les conflits se poursuivent sans relâche».

Non seulement cela entraîne davantage de morts et de destructions aujourd’hui mais cela engendre également des problèmes pour l’avenir. «De nombreuses personnes voient leur vie brisée, cela sème les germes des conflits futurs», explique Maddox.

Peter Ricketts, ancien directeur au ministère britannique des Affaires étrangères et premier conseiller à la sécurité nationale du Royaume-Uni, considère que la période actuelle est la plus inquiétante depuis la Guerre froide. Selon lui, l’approche musclée des États-Unis, de la Russie et de la Chine dans les affaires internationales, conjuguée à la faiblesse des Nations Unies, est une combinaison inédite. Il ajoute: «Même pendant la Guerre froide, la situation était relativement stable entre les puissances et aujourd’hui, toutes les garanties sont tombées. La situation au Moyen-Orient échappe totalement à tout contrôle international».

Bloomfield estime qu’il existe une tendance à idéaliser la puissance américaine et la morale occidentale lorsqu’on évoque la période de la Guerre froide. Cela revient à ignorer son incapacité à intervenir au Rwanda et à empêcher le génocide, la décision des États-Unis et du Royaume-Uni d’envahir et d’occuper l’Irak sur la base de renseignements erronés et d’une idéologie aveugle et sa gestion désastreuse de la Syrie.

Il est clair cependant que l’utilisation de la puissance économique et diplomatique contre Israël et l’Iran a eu un effet. Non seulement elle a freiné pendant des années Netanyahu mais l’Iran était prêt à accepter un accord qui lui aurait permis de développer un programme nucléaire civil. Le précédent accord de Vienne signé en 2015 était certes imparfait, chaotique et fréquemment violé mais il a fonctionné.

Ricketts estime que les attaques actuelles renforceront à terme la détermination de l’Iran à se doter de l’arme nucléaire. «À court terme, elles retarderont considérablement le programme mais à long terme, les Iraniens redoubleront d’efforts. Israël ne peut pas voler le savoir des ingénieurs iraniens», estime le diplomate britannique. 

Selon Maddox, la décision de Trump d’abandonner le traité iranien d’Obama, sous la pression de Netanyahu, a conduit au scénario qu’ils prétendaient tous deux vouloir éviter. Ils ont poussé l’Iran au bord de la bombe nucléaire et c’était évitable.

Un monde où tout est permis

Si la situation au Moyen-Orient est terrifiante, les conséquences de ces derniers jours se répercuteront également ailleurs dans le monde. La Russie a déjà clairement indiqué que les frontières internationales n’avaient aucune importance, et ses voisins membres de l’Otan –l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie– doutent que l’alliance leur vienne en aide si la Russie envoie des troupes pour occuper leurs territoires. Maddox affirme que la Chine ne tentera peut-être pas de prendre Taïwan par la force mais «cela peut rendre la vie de Taïwan très difficile» sans grande menace de réaction de la part de Trump.

«Les pays prennent les choses en main», déclare Ivo Daalder, ancien conseiller en politique étrangère de Bill Clinton et Barack Obama, avant d’ajouter: «La Corée du Nord pourrait décider que le moment est venu de s’emparer d’une partie de la Corée du Sud. Je ne suis pas tout à fait certain que les États-Unis interviendraient»

Dans les prochaines 24 heures, des avions transportant des dirigeants du «monde libre» atterriront en Alberta, au Canada, pour la 51e réunion du G7. Cette réunion des plus grandes puissances occidentales, quelques jours seulement après une guerre potentiellement catastrophique au Moyen-Orient, devrait être le signe que l’ordre mondial fondé sur des règles, aussi imparfait soit-il, peut encore tenir et freiner les activités militaires inconsidérées dans une région instable.

Toutefois, nous sommes désormais dans un monde nouveau. Les dirigeants s’exprimeront et pourraient publier une déclaration appelant au calme mais rien de ce qui se dira en Alberta ne devrait empêcher Israël et l’Iran d’intensifier le conflit. «Partout où l’on regarde, des puissances plus fortes tentent de dominer des voisins plus faibles. Nous sommes désormais dans un monde où tout est permis», affirme Ricketts.

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La Tunisie parmi les 20 premiers écosystèmes mondiaux des startups

16. Juni 2025 um 06:59

Startup Genome, en partenariat avec le Global Entrepreneurship Network, a publié, le 12 juin 2025, à VivaTech Paris la 13e édition de son ‘‘Global Startup Ecosystem Report 2025’’ (GSER), qui classe la Tunisie parmi les 20 premiers écosystèmes mondiaux et n°3 dans la région Mena en matière de «talent abordable».

Considéré comme la recherche la plus exhaustive au monde sur les écosystèmes de startups, le GSER s’appuie sur la plus grande base de données contrôlée du secteur, analysant des données de plus de 5 millions d’entreprises dans plus de 350 écosystèmes d’innovation entrepreneuriale à travers le monde.

Grâce à la collaboration avec le Projet Startups & PME Innovantes, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Smart Capital, la Tunisie figure dans le GSER2025.

Faits saillants concernant la Tunisie

113 milliards de dollars de valeur générée par l’écosystème tunisien entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2024. La «Valeur Écosystème» mesure l’impact économique basé sur les sorties (exits) et les valorisations de startups;

– Top 20 mondial et n°3 dans la région Mena pour le Talent abordable — reflétant la capacité à recruter des talents tech de qualité à coût compétitif;

– N°2 Mena en Rapport qualité/prix — mesurant la durée de financement moyenne qu’une startup technologique peut tirer d’un tour de table en capital-risque;

– Top 10 Mena pour le Financement — reflétant la dynamique de financement en amorçage et l’activité des investisseurs;

– Top 15 Mena pour Talent & Expérience — mesurant la capacité à attirer, former et retenir les talents dans le temps;

– Top 15 Mena pour la Connaissance — mesurant l’innovation par la recherche et l’activité en matière de brevets.

Les moteurs sectoriels

Les secteurs de la Green Economy, de la Healthtech et de l’IA représentent les forces majeures de l’écosystème tunisien. Ils sont soutenus par des projets d’énergie propre d’envergure, des programmes ciblés de financement pour les startups, et le développement d’infrastructures deeptech.

En 2024–2025, la Tunisie a avancé sur les projets d’hydrogène vert, a lancé le AI Innovation Hub en partenariat avec NVIDIA, et a élargi l’entrepreneuriat en santé à travers des initiatives comme Flywheel.

Des startups choisissent la Tunisie

La Tunisie offre des avantages structurels uniques : un accès stratégique aux marchés internationaux, un fort soutien gouvernemental avec le Startup Act, et des talents qualifiés à coût compétitif.

En 2024–2025, plusieurs initiatives ont consolidé cette position, dont le Fonds de Fonds Anava de 113,6 millions USD, le futur Visa Digital Nomad, et la prise en charge des cotisations CNSS pour les fondateurs.

«L’écosystème tunisien des startups et du capital-risque est dynamique, porté par un vivier de talents, une réglementation progressiste, et des incitations à l’investissement attractives, faisant de la Tunisie une porte d’entrée stratégique pour l’innovation et la croissance en Afrique et au-delà», a déclaré Nejia Gharbi, directrice générale de la CDC.

Le rapport 2025 propose une lecture inédite des écosystèmes d’innovation à travers le monde, mettant en lumière les tendances clés, les flux d’investissement et les politiques qui soutiennent la réussite entrepreneuriale. Il présente le classement des 40 meilleurs écosystèmes mondiaux et des 100 écosystèmes émergents, ainsi que des classements régionaux.

Fruit de plus d’une décennie de recherche indépendante de Startup Genome, le rapport repose sur un consortium international de représentants de plus de 65 pays. Il fournit une analyse riche en données pour éclairer les décisions des décideurs, des leaders d’écosystèmes et des entrepreneurs.

Consulter le rapport complet.

 

 

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‘‘Le Rêve d’Hannibal’’ │ Un voyage identitaire entre passé et présent

16. Juni 2025 um 06:22

Le samedi 21 juin 2025 à 19h, le Théâtre El Hamra, à la rue Al-Jazira, au centre-ville de Tunis, accueille la pièce ‘‘Le Rêve d’Hannibal’’, écrite et interprétée par Sofiene El Bahi, dans une mise en scène signée Maher Msaddek.

Ce spectacle en arabe tunisien propose une plongée intime et politique dans l’histoire.

Un expert-comptable, invité par un ami expatrié, réalise à quel point il ignore l’histoire de son propre pays. Ce constat déclenche une quête personnelle et historique, jusqu’à sa rencontre symbolique avec la figure d’Hannibal Barca, célèbre stratège carthaginois. À travers ce face-à-face, l’Histoire se fait miroir, interrogeant les mémoires enfouies et les fractures contemporaines.

La pièce, d’une durée de 1h15, mêle narration, introspection et évocation historique dans une langue vivante, ancrée dans le quotidien tunisien. Une création à la fois sensible et engagée.

Djamal Guettala

Les billets sont disponibles sur la plateforme Teskerti.tn.

Lien localisation : Théâtre El Hamra

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Gestern — 15. Juni 2025Haupt-Feeds

A L’Aire Libre │ Souhir Hosni et le saut de l’ange

15. Juni 2025 um 14:20

Je conseille vivement d’aller voir l’exposition «100 ans d’amertume et un poisson d’espoir» de Souhir Hosni qui se tient jusqu’au 21 juin à l’espace L’Aire-libre à El Teatro. On y apprend l’essentiel, à savoir quil ne suffit pas de maîtriser les formes : il faut habiter les fractures.

Manel Albouchi *

J’ai regardé… longtemps même. J’ai écouté même le silence d’une atmosphère comme on aime voir plus dans le monde culturel : calme, civilisée, respectueuse. Et ce que j’ai ressenti, je vais tenter ici de le dire. 

Quand l’intellect maîtrise la main  

Les tableaux sont dans un surréalisme contenu, où les figures flottent entre le réel et le rêve dans un monde intérieur codifié; mais sans le débordement. 

Une peinture qui est belle, trop belle. Mais qui n’est pas à cent pour cent habitée, et qui malgré le bruit des couleurs… reste un peu silencieuse. 

L’artiste n’est pas descendu dans ses entrailles, elle peint encore avec la tête, l’œil, la technique. Elle effleure la surface du symbole. L’œil, le poisson, la spirale, le féminin sacré… sont là et c’est bien noble. Mais ces archétypes sont plus dans un symbolisme moderne, esthétique.  On dirait qu’ils servent à protéger, à maîtriser, à séduire l’intellect au risque de faire de l’œuvre un papier peint de sens. 

J’ai vu un travail techniquement excellent. Une belle maîtrise des formes, une composition cohérente, une esthétique très klimtienne. 

Un goût sans doute du détail, du motif, du sacré. Mais quelque chose manquait. Et ce n’était pas l’intelligence. Non plus le message. Ce quelque chose qui clochait, c’est peut-être les tripes qui n’étaient pas au rendez-vous. 

On ne peut pas tricher avec l’ombre 

Ce n’est qu’on entrant en contact avec sa propre souffrance que l’on est capable de comprendre celle des autres. 

Et non, on ne peut pas tricher avec l’ombre. Car l’ombre sait quand tu dis vrai et quand tu fais semblant. 

Elle sait quand tu racontes un trauma et quand tu utilises le symbole comme un bouclier. Elle sait où se trouve la faille puisque c’est de la faille que pénètre la lumière. 

L’artiste semble été dans une phase d’apprivoisement. Durant laquelle, elle n’a pas désigné pas sur l’effort. Un effort qui lui a valu une technicité que certains pseudo «artistes» ne possèdent pas. 

Et elle a tout pour aller plus loin : l’intuition, la main, la mémoire du corps. 

De mon point de vue (un point de vue psychanalytique), le cadre est trop serré. Le moi créatif a encore peur : peur d’être jugé, peur de décevoir, peur de perdre le contrôle. 

Le regard est présent. Mais est-ce un regard de discernement ou de défense? Un regard qui libère ou un regard qui enferme? 

Un art qui séduit mais qui ne saigne pas 

Alors, oui, les œuvres sont belles. Mais un chouia figées pour provoquer le frisson. Elles parlent, certes, mais ne crient pas. Elles montrent, mais ne se dénudent pas. Elles séduisent le regard cultivé, mais pas le ventre. 

La persona est indemne.

L’enfant blessé n’est pas mis en miettes.  

On n’entend pas le cri. 

Et pourtant, le potentiel est immense.  

L’artiste travaille des thèmes puissants : le féminin, la censure, la mémoire du corps, la fragmentation de l’âme, le couple sacré qui a besoin de thérapie. 

Mais le mental tient encore le pinceau en laisse. Et la douleur est apprivoisée. 

Créer c’est trembler 

L’artiste créateur est plus qu’un simple producteur d’objets esthétiques. C’est un sujet en tension, engagé dans une marche faite de désidentification et de rencontre. 

L’artiste est arrivée au sommet de la première pyramide, celle de Maslow. Celle qui est dans le visible et qu’on enseigne dans les manuels de psychologie.

Et viendra un temps pour le dépassement de soi. Car créer, c’est faire vaciller ses fondations, abandonner ses protections, laisser le chaos envahir la forme. Car il ne suffit pas de maîtriser les formes : il faut habiter les fractures.  

L’artiste sincère, déjoue tous les automatismes, perturbe toutes les catégories, et fait surgir du vertige là où l’on exige de la cohérence. 

Il refuse d’être simplement décoratif, car il sait que tout art qui ne dérange pas devient complice. 

L’art vivant ? 

Dans une société qui fige les symboles sous vernis et les douleurs sous silence, l’art est insurrection. 

Mais peut-on créer sans offrir son cœur en offrande? Peut-on parler d’art si on ne tremble pas en créant? Si on ne traverse pas la honte, la perte, la peur de devenir fou… et la solitude? 

Là est le seuil. Et c’est à ce seuil que commence l’art vivant. Celui qui ne veut plus rien prouver. Celui qui ose échouer, qui ose déranger, qui ose s’exposer. Pas pour faire seulement beau. Mais pour être plus authentique. 

Le beau est un passage… nécessaire  

Oui, c’était peu trop beau pour être vrai. Mais peut-être que c’est nécessaire, au début. Comme un passage obligé. Comme un «pourquoi pas» avant le saut de l’ange. 

Oui je salue le courage de l’artiste, et tout l’effort qu’elle a fourni durant des années pour arriver à cette technicité. Et, je crois en sa ténacité pour dire qu’il viendra le jour, si Dieu le veut, que ça lui prendra encore plus d’effort de l’«unlearning» ou désapprendre ce qu’elle a appris. 

Alors là, oui. L’art retrouvera sa fonction la plus noble: résister au mensonge social, et réenchanter le monde. 

Là, l’œuvre n’aura plus besoin d’être expliquée. Elle parlera toute seule. Et nous, on en sortira changés. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

Pour ceux qui veulent aller plus loin : 

‘‘Psychologie de l’artiste créateur’’ de Nourredine Kridis.

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L’hommage du Pr Kais Harzallah au Pr Abdoulaye Niang

15. Juni 2025 um 13:40

«Le monde universitaire africain vient de perdre une grande figure, le Professeur Abdoulaye Nian, intellectuel engagé, cadre chevronné et homme de vision, qui est décédé en Tunisie», a rapporté, le 13 juin 2025, Barmadanet. Le Pr Kais Harzallah qui l’a suivi à Tunis rend hommage à l’ancien directeur exécutif du Centre Sènè d’études stratégiques sur le co-entrepreneuriat. Nous reproduisons ci-dessous son poste Facebook.   

Le Professeur Abdoulaye Niang s’est éteint à Tunis, dans notre clinique, après des années au cours desquelles j’ai eu l’honneur de le suivre médicalement. Bien au-delà de son impressionnant parcours académique et institutionnel, je garderai de lui le souvenir d’un homme d’une grande humilité, d’une élégance rare, et d’un calme profondément apaisant. Un homme de valeur, fidèle, discret, et toujours digne, même dans l’épreuve. Son départ me touche profondément.

C’était un grand homme que le Mali et l’Afrique perdent, et un patient que je n’oublierai jamais. Toutes mes pensées vont à sa famille, à ses proches et à tous ceux qu’il a inspirés par son savoir et son humanité.

Reposez en paix, Professeur.

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L’homme qui veut verdir le désert tunisien

15. Juni 2025 um 11:30

Abdelkader Slama, producteur de dattes (Slama Dattes) basé à Souk Lahad, gouvernorat Kébili, se présente sur son profil LinkedIn comme «global deal maker». Il veut «transformer les opportunités en transactions commerciales rentables», et pour cela, il cherche à entrer en contact avec des organisations ou associations en quête d’idées de projets à but non lucratif, dans le domaine de l’économie verte.

Les projets qu’ils porte, et qu’il aimerait pouvoir y associer des structures ou des acteurs civils capables de mobiliser des financements importants auprès de bailleurs internationaux, visent «améliorer les conditions de vie des habitants des zones touchées par l’avancée des dunes de sable» et à «promouvoir une agriculture oasienne écologique et équitable.»

Dans une partie de la région de Kébili où M. Slama vit, des habitants souffrent de l’avancée des dunes de sable qui envahissent les maisons et les oasis, causant ainsi d’importants dégâts et des problèmes environnementaux et sociaux, explique-t-il. «Dans les terres de Nefzaoua, toujours à Kébili, des agriculteurs ont, au contraire, besoin de sable pour régénérer les sols des anciennes oasis, comme à Souk Lahad et dans d’autres localités, et ils en recherchent activement», ajoute-t-il.

Pour résoudre cette équation et soulager les deux parties, des associations environnementales pourraient mobiliser des financements extérieurs auprès d’organismes soutenant la protection de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie, estime M. Slama.

L’objectif serait de retirer les dunes de sable et les dépôts accumulés sur les toits et les routes dans les zones touchées, puis de les transporter et les distribuer gratuitement aux agriculteurs dans les régions où ce sable est nécessaire, propose-t-il, en formant le souhait de pouvoir partager cette solution pratique et efficace au problème souligné, tout en attirant l’attention sur les opportunités existantes dans ces régions du sud-ouest tunisien qui ne manquent pas de potentialités agricoles, touristiques et autres.

«Ce projet est réalisable si des financements sont mobilisés à cet effet. Et il serait même possible d’éliminer toutes les dunes en un an si le travail est mené avec sérieux», estime M. Slama. Qui conclut un brin rêveur : «Nous évoluons dans un monde riche en opportunités; notre mission est de les reconnaître et de les saisir à temps.»

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Quatre «patriotes» chez Kaïs Saïed

15. Juni 2025 um 10:38

Quatre citoyens tunisiens résidant en Suisse ont conjugué leurs efforts avec d’autres compatriotes dans le pays d’accueil pour acquérir plus de 200 bus de transport en commun et les envoyer au pays pour aider à la reconstruction des services publics de transport aujourd’hui en piteux état.

Il s’agit de Lilia Dridi, Chawki Deraoui, Lassaad Limam et Fadi Bettaieb, qui ont été reçus par le président de la république, Kais Saïed, samedi 14 juin 2025, au Palais de Carthage.

Selon un communiqué officiel, le chef de l’Etat a remercié les quatre citoyens pour les efforts bénévoles qu’ils ont déployés depuis 2023 afin de faciliter l’acquisition de ce nombre important de bus ainsi que les pièces de rechange nécessaires à leur entretien, rappelant que ces bus sont encore en service en Suisse et en bon état.

La rencontre a été l’occasion de discuter du rôle des Tunisiens de l’étranger dans le soutien des efforts de l’État dans tous les domaines ainsi que des moyens visant à simplifier autant que possible les procédures afin de leur permettre de contribuer activement à la construction de l’économie nationale, souligne le communiqué. Il ajoute que la réunion a également permis de passer en revue les difficultés ainsi que les «obstacles factices» auxquels fait face les Tunisiens établis à l’étranger ou à leur retour au pays, mettant l’accent à ce propos sur la nécessité de les aplanir au plus vite.

Dans ce contexte, Saïed a appelé à la nécessité de redoubler d’efforts en vue d’écourter les délais afin que ces bus soient livrés dans les plus brefs délais.

Le président a saisi l’occasion pour le saluer l’engagement de ses hôtes qui leur permis, selon les termes du communiqué, de mettre en échec des arrangements sciemment opérés par certaines parties dans le but de mettre en échec leur initiative, selon le communiqué, qui ne donne pas plus de précision sur la nature de ces «arrangements» et sur leurs auteurs présumés.

Ces parties n’ont de souci que de faire du courtage et de servir les lobbies à l’intérieur et à l’extérieur du pays, a déploré le président Saïed, dénonçant les manœuvres de certains qui ont œuvré durant les derniers mois afin de détourner ces bus vers un autre pays, profitant du soutien qu’ils ont eu à l’étranger et en Tunisie.

Il a, à ce propos, mis en garde ces fauteurs et ceux qui ont emprunté le même chemin qu’ils n’auront plus leur place au sein de l’administration tunisienne dans un proche avenir, laissant ainsi entendre qu’une purge va être menée prochainement dans les services publics.

Le président de la république a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement inflexible à aller de l’avant sur la voie de la construction du projet d’une nouvelle Tunisie, dont l’appareil administratif est géré par des responsables patriotes, libres et consciencieux.

I. B.

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La musique symphonique à l’honneur des «Nocturnes d’El Jem»

15. Juni 2025 um 08:45

L’Orchestre de la Caméra Fiorentina, dirigé par le maestro Giuseppe Lanzetta, ouvrira le 38e Festival international de musique symphonique d’El  Jem, gouvernorat de Mahdia, prévu du 12 juillet au 16 août 2025 dans l’amphithéâtre romain classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le festival, organisé par la Fondation Arts et Culture et rebaptisé cette année encore «Les Nocturnes d’El Jem», proposera 11 soirées avec des orchestres et solistes venus d’Italie, de Belgique, d’Espagne, d’Algérie, de Tunisie, du Canada et d’Autriche.

Le concert inaugural du 12 juillet, intitulé «Légendes italiennes sous les étoiles», présentera un hommage symphonique et cinématographique à Morricone, Puccini et Rota, sublimé par les voix de la soprano cubaine Evelyn Saavedra et du ténor italien Antonio Salis.

Fondé en 1986, le Festival d’El Jem est considéré comme le plus ancien et le plus prestigieux événement de musique symphonique du Maghreb. Son évocateur amphithéâtre romain, d’une capacité de plus de 20 000 spectateurs, offre un cadre unique qui attire chaque été des passionnés de toute la région et un nombre croissant de touristes culturels.

Après l’ouverture italienne, le 17 juillet, «24 Parfums de Tunisie» du compositeur Mohamed Ali Kammoun sera interprété par l’Orchestre symphonique de Mégrine. Le 19 juillet, ce sera au tour de «La Notte dei Maestri», un programme organisé par l’Opéra de Tunis, tandis que le 24, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie enchaînera avec le programme «Alors on danse !». Le 26 juillet, ce sera au tour de l’Orchestre espagnol de Cámara Villa de Madrid; le 2 août, les grandes valses résonneront avec l’Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne.

Un concert crossover du ténor tunisien Hassen Doss est prévu le 6 août. L’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger se produira le 9 août, suivi du Chœur du patrimoine oriental canadien le 10. L’Orchestre symphonique de Carthage interprétera un hommage à Oum Kalthoum le 12 août, tandis que le grand final, le 16 août, mettra en vedette le violoniste autrichien Yury Revich avec l’Orchestre symphonique tunisien.

Les billets sont déjà en vente sur la plateforme officielle du festival, précisent les organisateurs, qui ont prévu des navettes depuis Tunis, Sousse et Monastir, ainsi que des forfaits touristiques dédiés incluant des visites guidées du site archéologique.

Avec une programmation mêlant classique, cinéma et musiques méditerranéennes, le Festival d’El Jem s’affirme comme un pont culturel entre les deux rives de la Méditerranée, confiant à l’Italie l’ouverture d’une édition qui promet d’être parmi les plus internationales et les plus fréquentées de son histoire.

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La Tunisie pour la 1ère fois à la London Tech Week

15. Juni 2025 um 08:21

La Tunisie a participé pour la première fois par un pavillon national à la London Tech Week 2025, l’un des plus grands rendez-vous mondiaux dédiés à la tech, à l’innovation et à l’entrepreneuriat, qui s’est déroulé du 9 au 13 juin à Londres, au Royaume-Uni.

«La Tunisie n’est plus un simple visiteur, elle est désormais un acteur qui fait rayonner les talents et les compétences de son écosystème technologique», a affirmé Nejia Gharbi, directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), soulignant le caractère structurant de cette première participation à un événement qui a rassemblé plus de 400 intervenants issus de 90 pays et des milliers de participants autour de thématiques de pointe telles que l’intelligence artificielle, la santé digitale, le cloud computing et les technologies durables.

La délégation tunisienne, composée d’une trentaine de startups et entreprises innovantes, a su mettre en valeur la diversité et la maturité de l’écosystème national dans des secteurs stratégiques comme la cybersécurité, la healthtech et l’IA.

Le pavillon Tunisie a été pensé comme une vitrine de l’innovation nationale. Il a permis aux startups de pitcher leurs solutions devant un public international composé d’investisseurs, de bailleurs de fonds et de décideurs politiques.

Aux côtés des startups, des fonds d’investissement, des accélérateurs, ainsi que des membres actifs de la diaspora tunisienne au Royaume-Uni ont répondu présents pour renforcer les échanges et créer des opportunités concrètes.

Dès l’ouverture de l’événement, la Tunisie a été au centre d’une session spéciale sur la scène Startup Stage, saluée comme un modèle africain à suivre. Le Startup Act tunisien, reconnu pour avoir instauré un cadre légal innovant et propice au développement des startups, a été mis en lumière comme un outil structurant ayant stimulé l’investissement privé, favorisé les synergies public-privé et renforcé l’attractivité du pays.

La présence tunisienne a bénéficié d’un soutien institutionnel fort, marqué notamment par la visite de Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, ainsi que celles de l’ambassadeur de Tunisie à Londres et de l’envoyée commerciale du Premier ministrebritannique pour la Tunisie et l’Afrique du Nord. Sarah Olney a salué cette initiative comme le reflet d’une coopération bilatérale renforcée, rappelant que la technologie est un vecteur clé de croissance partagée et de prospérité.

Cette première participation nationale a été rendue possible grâce à une mobilisation conjointe de la Chambre de commerce tuniso-britannique (TBCC), de Conect International, des ambassades de Tunisie et du Royaume-Uni, et du projet «Startups et PME Innovantes», financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par la CDC avec Smart Capital.

Ce projet, qui joue un rôle central dans la transformation de l’écosystème entrepreneurial tunisien, combine financement en fonds propres ou quasi-fonds propres et appui aux structures d’accompagnement comme les incubateurs et accélérateurs, en mettant un accent particulier sur les projets portés par des femmes ou situés dans les régions de l’intérieur.

Jed Mrabet, président de la TBCC, a déclaré : «Cette participation dépasse le simple rayonnement technologique : elle consolide une relation économique bilatérale en pleine croissance».

En 2023, les échanges commerciaux entre la Tunisie et le Royaume-Uni ont atteint 1,7 milliard de dinars tunisiens, avec un excédent favorable à la Tunisie (taux de couverture de 127,8%). Depuis l’accord de partenariat post-Brexit signé en 2019, les deux pays ne cessent d’intensifier leur coopération.

Aslan Ben Rejb, président de la Conect, y voit une affirmation de l’ambition tunisienne de devenir un hub technologique panafricain, portée par une jeunesse dynamique, un cadre législatif exemplaire et une volonté claire de conquérir les marchés internationaux.

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Guerre Israël-Iran │ Netanyahu plutôt maussade

15. Juni 2025 um 07:45

Le gouvernement israélien actuel, ambitieux, partisan et fanatique, qui ne comprend le monde qu’à travers sa frénésie, selon la fameuse expression du Général De Gaulle, a jugé bon de bombarder par surprise les installations nucléaires et militaires situées sur le territoire iranien, en pensant riposter aux douloureuses piqûres de moustiques des Houthis. Une réussite du Mossad? Il se confirme que c’est quand il est acculé que le Premier ministre israélien tente ses coups les plus risqués.  (Ph.  Bâtiments détruits par des missiles iraniens, à Ramat Gan, en Israël, le 14 juin 2025. © Reuters/Ronen Zvulun).

Dr Mounir Hanablia *

L’Iran a riposté par ses missiles balistiques et ses drones qui ont frappé Tel Aviv et Haïfa. Désormais, c’est la guerre ouverte entre les deux pays. Naturellement, l’état sioniste bénéficie de l’aide militaire et médiatique inconditionnelle de l’Occident et le résultat de la guerre ne fait pas de doute, même si elle se prolonge.

Finis les morts de Gaza; oubliés et enterrés !  Cependant c’est l’ampleur des dégâts que l’Iran infligera à l’agresseur qui risque d’être déterminante lors des discussions qui fatalement mettront un terme au conflit. Les Iraniens seront-ils ou non capables, à défaut d’éliminer les dirigeants ennemis, d’atteindre la centrale nucléaire Dimona et les installations gazières israéliennes en Méditerranée? 

Un pion dans le jeu américain

Il existe néanmoins une certitude. Le rêve israélien de devenir une grande puissance dont les tentacules s’étendent du golfe d’Oman jusqu’à la Méditerranée avec un Moyen-Orient à sa botte a vécu. Et Israël demeurera un pion dans le jeu américain, certes important, mais un pion tout de même dont la dépendance vis-à-vis de son puissant parrain ne cesse de croître. Et en fin de compte c’est avec Téhéran que les Américains finiront par discuter, parce que l’Iran est un pays qui n’est pas arabe, parce qu’il est chiite, parce qu’il est bien plus important géopolitiquement, et parce qu’il est rompu aux subtilités de la négociation.

Quant aux F 35 de fabrication américaine que Téhéran affirme avoir abattus, le plus plausible est que ce type d’appareil n’a pas besoin d’être atteint pour s’écraser. Il est notoire que son avionique est tellement sophistiquée que son utilisation nécessite un environnement météo particulier que les conditions prévalant au-dessus du désert iranien ne favorisent certainement pas. La plupart du temps, le F 35 est immobilisé au sol pour des nécessités d’entretien.

Alliances régionales

Les difficultés israéliennes, prévisibles après les performances de l’armée à Gaza, semblent se confirmer puisque Netanyahu, maussade, demande désormais au peuple iranien, autrement dit les minorités kurde, baloutche, et azerbaidjanaise, de se soulever pour recouvrir sa liberté, et de faire le travail à sa place,  puisqu’il est douteux qu’il soit entendu par les Persans. L’avenir dira si ceux qui ont déjà été abandonnés dans le jeu des alliances régionales, feront confiance au moins fiable des alliés de la région.  

* Médecin de libre pratique.

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Le poème du dimanche | ‘‘Poèmes brefs’’ de Mansour M’henni

15. Juni 2025 um 07:30

Mansour M’henni est poète, écrivain, essayiste et traducteur tunisien. Professeur d’Université émérite, spécialiste des littératures françaises et francophones.

Né en 1950 à Sayada, il a dirigé un établissement universitaire ainsi que des médias publics de l’audiovisuel et de la presse écrite.

Auteur bilingue, il a publié des études, essais, recueils de poèmes, de nouvelles, un récit et un roman. Il est le fondateur de trois revues académiques et culturelles et initiateur du concept de «Nouvelle Brachylogie», qui aborde la forme brève, s’inspirant d’une idée de Socrate et actuellement étudié dans une vingtaine de pays des cinq continents.

Tahar Bekri

Condition

Nul avenir ne sied

S’il me faut m’y inscrire

De manière isolée

Du sens de mes désirs

Nuls plaisirs ne conviennent

Si dans l’art de partir

Leur odeur ne revienne

Loin d’un faux repentir

Ouard-Anine

Gémissement la Rose

Dans sa petite prose

Quand son nom est emblème

Des douleurs du poème

De verdure dorée

Face au ciel timoré

Elle dit le défi

Qui dure et qui perdure

Violon

La mer s’étire doucement

Telle une mère qui caresse

Puis se retire brusquement

Telle une amante emplie de stress

Entre la rose et ses épines

Entre la mort et la gésine

Entre son flux et son reflux

La vie séduit puis n’en veut plus

Kerkouane

Dis-moi Cité de mes aïeux

Le long récit de tes épreuves

Dis-moi que faire en temps d’adieu

Quand la vie perd ses justes preuves

Je vois une immense prison

Qui veut mimer l’éternité

Dans un poème d’oraison

Comme une aumône de pitié

Mais un air frais me vient au nez

Avec l’odeur d’un chuchotis

Qui dans tes creux luit et renaît

Et donne un nouveau sang de vie

Poèmes inédits (Remerciements à l’auteur)

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