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Sarra Zaafrani Zenzri, la voix de la Tunisie à la TICAD 9 au Japon

20. August 2025 um 20:11

La neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) a été inaugurée, mercredi 20 août, à Yokohama, au Japon, sous le thème « Co-création de solutions innovantes avec l’Afrique », en présence de la cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri.

Cette édition, qui réunit le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, ainsi que des chefs d’État et de gouvernement africains, vise à lancer de nouvelles initiatives dans une perspective de co-création par les jeunes, sous le slogan « Devenir amis », notamment à travers le programme de développement mutuel des ressources humaines « TOMONI Africa ».

Parmi les principaux sujets abordés figurent le partenariat économique africain, l’accord de libre-échange continental, le rôle des jeunes dans la construction, l’éducation et la formation, l’économie verte, ainsi que les perspectives d’une couverture sanitaire universelle à l’horizon 2030.

La TICAD 9 entend renforcer la coopération entre le Japon et les pays africains dans les domaines économique, social, culturel et du développement. Plus de 200 conférences et 300 expositions sont prévues, avec la participation de ministères japonais, d’organisations internationales, d’entreprises privées et de représentants de la société civile.

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Quels métiers verts créeront le plus d’emplois durables en Tunisie ?

12. August 2025 um 07:22

Economie VerteEn l’absence de stratégies dynamiques et crédibles pour aider les Tunisiens à s’adapter au dérèglement climatique auquel la Tunisie est sérieusement exposée, des ONG s’emploient, par de petites initiatives, à alerter sur l’enjeu de s’y préparer. Il s’agit, particulièrement, d’intensifier la formation des ressources humaines dans les métiers verts ou verdissants.

Le partenariat CCIT–EFE-Tunisie

C’est dans ce contexte que s’inscrit la conclusion, ces derniers jours, d’une convention de partenariat entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) et l’organisation EFE-Tunisie (Education For Employment Tunisie), organisation à but non lucratif faisant partie d’un réseau international dont le programme Challenge Fund for a Just Transition. Ce programme vise à contribuer à l’atténuation du changement climatique en soutenant les petites entreprises vertes en croissance (PEC).

Objectifs et limites du programme

Objectif du partenariat : accélérer l’intégration des jeunes dans les métiers verts et former 235 jeunes (dont au moins 50 % de femmes) dans des emplois verts au sein d’entreprises ayant engagé une transition écologique, en particulier dans le secteur industriel.

Le communiqué publié à cette occasion précise que ce rapprochement entre acteurs économiques et structures de formation « ambitionne à répondre à un double enjeu, renforcer les compétences vertes au sein des entreprises et offrir aux jeunes des débouchés professionnels dans des secteurs en mutation ».

« Les métiers écologiques sont désormais un prérequis essentiel pour une économie durable. »

 

Par-delà ces détails, cette initiative est certes louable, mais elle demeure fort limitée dans le temps (durée réduite du programme) et dans l’espace (Tunis), alors que les enjeux sont énormes.

Un retard face aux pays voisins

Est-il besoin de rappeler qu’au moment où des pays comme le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, également exposés au réchauffement climatique, investissent intensément dans la formation aux métiers verts et verdissants, la Tunisie est carrément à la traîne.

Pour une formation généralisée aux métiers verts et verdissants

D’où l’enjeu, pour les gouvernants qui veulent entendre, d’intensifier la formation dans les métiers verts et verdissants et de saisir cette précieuse opportunité qu’offrent la transition énergétique et l’adaptation au réchauffement climatique pour créer, partout dans le pays, des métiers spécialisés, utiles et surtout durables.

« Former aux métiers verts, c’est investir dans des compétences recherchées en Tunisie comme à l’étranger. »

 

On ne le répétera jamais assez : ces métiers écologiques dans l’industrie sont devenus, de nos jours, un prérequis essentiel pour la transition vers une économie plus durable. Ils offrent de nombreuses opportunités d’emploi et permettent de contribuer activement à la protection de l’environnement.

Les secteurs et les types de métiers écologiques

Ces métiers se retrouvent dans de nombreux secteurs d’activité, tels que le bâtiment, les transports, l’industrie, l’énergie, l’agriculture, la gestion des déchets, la protection de la nature.

On distingue deux types de métiers écologiques dans l’industrie :

  • Les métiers verts, directement liés à l’environnement : ingénieurs en énergies renouvelables, techniciens en génie climatique, responsables de station d’épuration, agents d’entretien des espaces verts, hydrobiologistes, techniciens de la qualité de l’eau, chargés de mission RSE, experts en développement durable, conseillers en rénovation énergétique, responsables de la gestion des déchets, techniciens de traitement des déchets…
  • Les métiers verdissants, métiers traditionnels intégrant des pratiques écologiques : acheteurs responsables, conducteurs d’engins de chantier à faible émission, carrossiers-peintres utilisant des produits écologiques, agents d’entretien utilisant des produits respectueux de l’environnement…
« Pendant que nos voisins accélèrent, la Tunisie reste à la traîne dans la formation verte. »

Un investissement rentable pour l’État

Tout investissement dans la formation aux métiers verts et verdissants est un bon placement pour l’État tunisien, car il permet de disposer de ressources humaines bien qualifiées et fortement demandées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Abou SARRA

EN BREF

  • La Tunisie reste en retard dans la formation aux métiers verts, malgré l’urgence climatique.
  • Un partenariat entre la CCIT et EFE-Tunisie vise à former 235 jeunes, dont 50 % de femmes, aux emplois verts.
  • Ces métiers concernent l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, l’eau, le bâtiment, l’agriculture, les transports…
  • On distingue les métiers verts (directement environnementaux) et verdissants (intégrant des pratiques écoresponsables).
  • Les experts appellent à un déploiement national, à l’image du Maroc et de l’Égypte, pour allier transition écologique et création d’emplois durables.

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