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City Cars dévoile le Kia EV9, son SUV 100 % électrique

03. Juni 2025 um 13:09

La société City Cars franchit une nouvelle étape dans son engagement pour une mobilité durable en lançant le Kia EV9, un SUV 100% électrique, conçu pour conjuguer performance, confort et innovation.

Après le succès du Kia EV6, lancé fin décembre 2023, ce nouveau modèle vient renforcer la présence de la marque dans le segment des véhicules électriques premium.

Pensé pour les familles, les professionnels et les amateurs de technologies avancées, le Kia EV9 se distingue par son design audacieux, sa motorisation puissante et ses fonctionnalités de dernière génération, tout en restant fidèle aux valeurs de durabilité de la marque.

Présence imposante et style affirmé

Avec ses lignes sculptées, sa silhouette imposante et ses finitions méticuleuses, le Kia EV9 capte immédiatement l’attention.

Construit sur la plateforme dédiée E-GMP, ce SUV réussit à allier esthétique contemporaine et performance aérodynamique. Sa face avant adopte la dernière évolution du concept «Digital Tiger Face», mettant en valeur la signature lumineuse «Star Map» intégrée à la calandre, qui évoque les constellations par son motif graphique distinctif.

En version GT-Line, cette signature est complétée par des blocs optiques composés de 12 cubes Led, renforçant l’identité visuelle futuriste du véhicule. Ce design distinctif affirme une ambition claire : établir un nouveau standard parmi les grands SUV électriques.

Performances et autonomie au service de la polyvalence

La version GT-Line du Kia EV9, dotée de la transmission intégrale, embarque deux moteurs électriques – un à l’avant et un à l’arrière – développant une puissance combinée de 385 ch (283 kW). Avec un couple impressionnant de 700 Nm, il passe de 0 à 100 km/h en seulement 5,3 secondes, offrant des performances dynamiques et parfaitement maîtrisées.

Sa batterie haute capacité assure une autonomie confortable allant jusqu’à 485 km. Grâce à la recharge ultra-rapide, il est possible de récupérer jusqu’à 249 km en seulement 15 minutes. Conçu pour être polyvalent, le Kia EV9 peut également remorquer jusqu’à 2 500 kg, répondant ainsi aux attentes des conducteurs les plus exigeants.

Un habitacle intelligent et accueillant

À bord, tout a été pensé pour offrir une expérience haut de gamme, modulable et connectée.

L’intérieur du Kia EV9 a été conçu pour maximiser l’espace et le confort. Disponible en version 6 ou 7 places, il s’adapte à tous les modes de vie, que ce soit pour les déplacements familiaux ou professionnels. Le coffre arrière affiche jusqu’à 828 litres, et un coffre avant est également disponible (jusqu’à 90 L).

L’interface conducteur est dotée de trois écrans numériques panoramiques, tandis que les technologies embarquées assurent une expérience de conduite intuitive et immersive.

Technologies embarquées et innovations utiles

Connectivité, sécurité, assistance à la conduite : le Kia EV9 intègre les dernières avancées technologiques de la marque. Il dispose notamment de l’affichage tête haute (HUD), d’une reconnaissance vocale améliorée et de la connectivité Apple CarPlay/Android Auto.

Le système V2L (Vehicle-to-Load) permet de recharger des appareils extérieurs (jusqu’à 3,6 kW), voire d’alimenter un logement (V2H) ou de réinjecter de l’énergie dans le réseau électrique (V2G), transformant ainsi le véhicule en véritable source d’énergie mobile.

Une conception tournée vers l’environnement

Dans le cadre de sa vision durable, Kia a conçu le EV9 avec des matériaux écoresponsables, notamment des plastiques recyclés, du cuir bio-sourcé (cuir végan) et des peintures sans solvants nocifs. Ce modèle incarne la volonté de la marque de réduire son empreinte carbone sans compromis sur la qualité ou le confort.

Un service premium étendu au Kia EV9   

Fort de son succès auprès des clients du Kia EV6, le Green Tie Program (GTP), service premium dédié aux véhicules électriques, s’étend aussi aux utilisateurs du nouveau Kia EV9.

Ce programme innovant, axé sur l’expérience client, propose un suivi personnalisé avant, pendant et après l’acquisition, pour l’accompagner pleinement dans sa transition vers la mobilité électrique.

Le GTP propose :

  • Des solutions de recharge adaptées avec 4 bornes de recharge rapide 60 kW déjà installées dans le réseau Kia;
  • Une assistance 24h/24 et 7j/7;
  • Un service après-vente réactif et prioritaire
  • Une communauté exclusive dédiée aux conducteurs EV;
  • Une connectivité avancée. 

Disponible dès maintenant chez City Cars Kia

Le Kia EV9 est disponible en finition GT-Line, 6 ou 7 places, à partir de 299.980 DT. Il est exposé au showroom City Cars à El Kram, où les visiteurs pourront découvrir tout le potentiel de ce modèle unique.

Les véhicules électriques Kia bénéficient d’une garantie batterie de 8 ans ou 160 000 km, un gage de fiabilité qui reflète l’engagement de la marque en matière de qualité et de durabilité.

Communiqué.

Site web de City Cars Kia.
Hotline dédié aux véhicules électriques : 46 801 802

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Lancement de la nouvelle application mobile Attijari UP

03. Juni 2025 um 12:47

Attijari bank renforce son engagement en matière d’inclusion financière avec le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari bank, fidèle à sa mission de rendre les services bancaires accessibles à toutes et à tous, annonce aujourd’hui le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari UP.

Conçue autour des besoins réels des utilisateurs, cette solution digitale incarne une approche résolument centrée sur le client et l’inclusion.

Fruit de plusieurs mois de co-construction avec des clients issus de divers horizons, Attijari Up, marque une étape majeure dans sa stratégie d’innovation autour de l’expérience mobile banking. Elle s’appuie sur une technologie de pointe pour offrir une expérience fluide, sécurisée et personnalisée, accessible à l’ensemble des clientèles.

«Ce lancement traduit notre volonté de bâtir une banque plus proche, plus humaine et plus inclusive», déclare son directeur général Said Sebti. Il ajoute : «Nous avons placé nos clients au cœur de chaque décision de développement, avec une attention particulière portée à l’accessibilité, à la clarté des parcours et à la diversité des usages».

Une application pensée pour tous

• Interface inclusive : navigation simplifiée, contrastes visuels renforcés, compatibilité avec les lecteurs d’écran.

• Accompagnement humain renforcé : messagerie sécurisée avec conseillers, assistance téléphonique par le call centre, prise en charge par le Centre de Relation Clients, tutos et guides ludiques.

• Offres adaptées : alertes personnalisables, fonctionnalités pensées pour prévenir des dépassements pour une gestion de comptes optimisée.

Une approche évolutive et participative

Cette première version de l’application constitue un Minimum Viable Product (MVP), amenée à s’enrichir progressivement de nouvelles fonctionnalités et options de personnalisation.

Attijari bank encourage ses clients à faire part de leurs retours et suggestions, dans une logique d’amélioration continue et de co-construction. Cette démarche vise à consolider une relation durable fondée sur l’écoute, la confiance et l’innovation partagée.

Une innovation responsable

Avec cette application, Attijari bank réaffirme son engagement en faveur de la banque pour tous. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de responsabilité sociale et technologique, alignée avec les objectifs de développement durable (ODD) et les principes d’éthique numérique.

Avec cette nouvelle application, Attijari bank réaffirme sa volonté de proposer des solutions innovantes et concrètes, en phase avec les usages et attentes de ses clients.

Dès aujourd’hui, Attijari Up est disponible en téléchargement sur l’App Store, Google Play et AppGallery.

Communiqué.

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Football │ Vainqueurs des Burkinabè en amical et à domicile, les Tunisiens font l’essentiel  

03. Juni 2025 um 12:19

En battant, hier soir, lundi 2 juin 2025, en match amical international disputé au Stade Olympique Hamadi Agrebi de Radès, les Étalons du Burkina Faso, par le score de 2-0, les Aigles de Carthage, ont rassuré leurs supporters à quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc du 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.

Le match était très moyen et l’ouverture du score n’est intervenue qu’à l’heure du jeu sur un but contre son camp du défenseur burkinabè Edmond Tapsoba, suite à une excellente triangulation tunisienne et à une passe vicieuse derrière la défense adverse, avant que Hazem Mastouri, aussitôt entré en jeu, n’aggrave l’addition sur une erreur d’appréciation du portier burkinabè, Hervé Koffi Kouakou dans les arrêts de jeu.

Les Tunisiens n’ont pas sorti un grand match. Ils ont même été dominés à plusieurs moments de la rencontre par des Etalons très accrocheurs, virevoltants et techniques, mais ils ont réussi à garder leurs filets vierges grâce à un Aymen Dahmen intraitable dans les cages.

La prochaine sortie des poulains de Sami Trabelsi aura lieu vendredi 6 juin, à 21 heures (heure tunisienne, HT) à Fès, au Maroc, contre les redoutables Lions de l’Atlas, actuellement chefs de file du football africain, demi-finalistes de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

Les Aigles de Carthage clôtureront la série des 3 matches amicaux contre la Zambie, le 10 juin, à 20 heures (HT), à Casablanca, au Maroc. Espérons qu’ils feront mieux face à une opposition d’un autre calibre et à un adversaire avec lequel ils ont toujours fait jeu égal.

I. B.

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Tunisie │ L’armée appelée à assurer le bon déroulement de la campagne céréalière

03. Juni 2025 um 11:33

En recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, le président de la république, Kaïs Saied, a rappelé les missions confiées à l’armée, et qui ne consistent pas seulement à assurer la défense nationale et sécuriser les installations publiques en cas de besoin.

En effet, selon un communiqué de la présidence, la réunion a porté sur le renforcement des capacités de l’armée pour qu’elle soutienne davantage les efforts de l’État dans tous les domaines.

Parmi les missions qui lui sont assignées, l’armée doit assurer le bon déroulement de la campagne agricole, fournir des infrastructures de stockage des céréales, lutter contre les pandémies et de nombreuses autres tâches, qui ne sont pas directement liées à la défense, mais dont dépend la sécurité nationale, notamment alimentaire.

«La discussion a également mis en lumière le rôle de l’armée nationale dans l’exécution et le suivi des projets de développement», souligne le communiqué.

Si l’armée est ainsi appelée à la rescousse à la veille de la saison des grandes récoltes, c’est pour éviter qu’une partie de la production céréalière, qui promet d’être excellente cette année, du fait d’une meilleure pluviométrie, ne soit perdue par manque d’équipements de collecte, de transport et de stockage des grains, comme ce fut le cas il y a quelques années.

I. B.  

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Tunisie │ Kaïs Saïed s’impatiente et menace !

03. Juni 2025 um 11:10

Les rencontres entre Kaïs Saïed et Sara Zaâfrani Zenzeri se succèdent et se ressemblent. Le président de la république y dit pratiquement les mêmes choses à la Première ministre, qui, elle, écoute attentivement et ne dit rien, ni ne commente les reproches qui sont souvent faites au travail sinon du gouvernement, du moins de l’administration publique.

Ces redites qui, à la longue, deviennent lassantes, donnent aussi la désagréable impression que les choses ne bougent pas vraiment, que les dysfonctionnements dénoncés par le chef de l’Etat persistent et que le locataire du palais de Carthage s’impatiente et commence à perdre confiance dans un appareil étatique qui ne répond pas à ses exhortations, ou pas comme il l’aurait souhaité.

Recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Saïed a déclaré, une nouvelle fois, que «la Tunisie a besoin d’une nouvelle législation dans tous les secteurs» et qu’elle a «également besoin de responsables qui soient réellement responsables et déterminés à surmonter tous les obstacles, contrairement à ce qui se passe actuellement dans plusieurs établissements publics», selon ses termes rapportés par un communiqué officiel.

Le chef de l’État a ajouté que, dans de nombreux cas, les procédures servent de prétexte pour perturber le fonctionnement normal des établissements publics et harceler délibérément les citoyens, reprenant des menaces déjà faites à plusieurs reprises au cours des derniers mois en déclarant que les cadres de l’administration publique «doivent être tenus responsables devant la loi de toute faute ou négligence», ajoutant que «les salaires que [ces derniers] perçoivent sur les fonds publics sont destinés à servir le peuple, et non les groupes d’intérêt qui opèrent en catimini dans les coulisses de nombreuses administrations.»

Dans ce contexte, le président a affirmé que des travaux de restructuration de plusieurs établissements publics sont en cours, car seule la réalisation des objectifs pour lesquels ils ont été créés pourrait justifier leur existence.

Cependant, ni M. Saïed ni Mme Zenzeri n’ont cru devoir nous indiquer de quels établissements publics il s’agit, ni nous éclairer sur la méthode suivie pour évaluer leur rendement et réorienter leur travail. «Il existe des établissements censés prévenir la corruption, laquelle est visiblement endémique», a déclaré le chef de l’Etat, «comme quelqu’un qui essaie de prévenir une maladie alors que ses symptômes sont clairement visibles sur son visage», a ironisé le président qui recourt au style imagé pour ne pas aller directement au but, en appelant les choses par leurs noms et en désignant nommément les responsables des défaillances qu’il n’a de cesse de dénoncer. C’est à se demander si les mots du président vont bientôt être suivis de décisions et d’actions, et si une réforme radicale des services publics est déjà en gestation. Auquel cas, nous autres citoyens avons le droit d’en savoir davantage, puisque nous en sommes les premiers concernés, que nous soyons des agents de l’Etat ou pas.

. I. B.

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La Tunisie doit encourager le tourisme individuel et de découverte

03. Juni 2025 um 10:25

A la veille d’une saison touristique que nous espérons prometteuse, il importe de procéder à un état des lieux serein et objectif pour faire des choix à court et long termes en vue de préserver et améliorer l’attractivité et la compétitivité de la destination Tunisie. (Ph. Mosquée à Djerba).

Elyes Kasri *

Alors que de nombreux intervenants se plaignent du faible apport à l’économie de la formule all inclusive qui cantonne les touristes dans des ghettos hôteliers aseptisés en limitant les opportunités de déplacement et de rencontre avec la culture locale et le citoyen, il faut se rendre à l’évidence que très peu est fait pour encourager le tourisme individuel et de découverte de la Tunisie profonde.

Des marges d’amélioration

Outre l’absence d’accord Open Sky pour rendre la destination Tunisie moins onéreuse pour les touristes individuels notamment et en l’absence de transports publics dans les villes et entre les régions se rapprochant des standards internationaux, il urge de créer un corps de taxis touristiques avec les standards de confort, de sécurité et qualité des services requis avec notamment des taxistes parlant au moins deux langues étrangères.

Une simple constatation des moyens de transport dans les ports, aéroports et zones touristiques de Tunisie, permettra d’identifier de nombreuses marges d’amélioration surtout qu’il y va de l’image de marque de la Tunisie et de la forte impression laissée auprès des étrangers dont certains sont des décideurs politiques ou économiques ou des faiseurs d’opinion, sur l’Etat de droit en Tunisie.

La qualité se paie

De nombreux diplômés au chômage et des jeunes tunisiens ayant vécu pendant des années en Europe, pourraient fournir une pépinière de candidats auprès desquels un tri et un suivi continu pourraient rendre un grand service au tourisme et à l’économie nationale.

D’autre part, l’équivalent du régime FCR pourrait être accordé à cette catégorie professionnelle qui pourrait contribuer significativement à l’amélioration du produit touristique tunisien avec une exigence de tenue et de comportement irréprochables et des tarifs rémunérateurs et encourageants car il faut se rendre à l’évidence que la qualité se paie.

* Ancien ambassadeur.

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Entre exil et silence │ Ces jeunes Tunisiens qu’on ne veut pas voir 

03. Juni 2025 um 09:22

Ils fuient un pays où ils ne trouvent plus leur place. En 2023, plus de 17 000 mineurs non accompagnés ont quitté la Tunisie, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Derrière ces départs, il y a un vide. Agressif, muet. Un vide affectif, symbolique, institutionnel. Et un mal qu’on ne veut pas nommer : la blessure du lien. 

Manel Albouchi *

La Tunisie vit une hémorragie silencieuse. Pas seulement économique. Affectivement, socialement, symboliquement, nous perdons nos jeunes. Ils partent sans diplôme, sans soutien, sans récit pour se raconter. Ils partent parce qu’ils ont cessé d’espérer ici.  

Et quand ils arrivent ailleurs à Lampedusa, à Lyon, à Berlin… que trouvent-ils ? 

Des centres fermés, des numéros de dossier, des regards froids. Rarement une oreille. Rarement une main. 

Ils fuient l’indifférence et trouvent une autre forme d’oubli. L’anonymat administratif, impersonnel, glacé. 

Nos écoles, nos universités, nos institutions sont rarement pensées comme des espaces symboliques. Ce sont des lieux de tri, pas de reliance. De compétences, pas de contenance. 

Et pourtant, ces jeunes ne demandent pas qu’on les sauve. Ils demandent un espace, une reconnaissance, un cadre psychique et symbolique. 

L’histoire d’une famille… et d’un pays 

Je les connais bien. Ils viennent me consulter. Ils parlent peu ou crient en silence.  

Il y a ce père. Un homme sec, nerveux, enfermé dans une masculinité défensive. Il ne parle pas, il s’échappe. Il serpente les rues de Tunis, au volant de son taxi. Toute la journée. Toute la nuit. Comme s’il fuyait un foyer qui ne le reconnaît plus. 

La mère, elle, est prisonnière du regard social. Tétanisée par la peur du jugement. Elle vit au rythme des non-dits. Une femme qu’on n’a jamais autorisée à être sujet. 

L’aînée, elle, a fui. Vers les pays du Golfe. Elle envoie de l’argent. Elle tend la main et se retrouve à osciller entre sauveuse et victime. 

Le garçon, lui, s’est noyé ailleurs : dans la drogue, dans les trottoirs d’Europe. Ses messages sont espacés. Sa voix, hachée par la honte. 

La petite dernière, enfin, a choisi l’ordre : blouse blanche, Allemagne. Elle soigne des corps étrangers dans une langue étrangère. Mais dans ses valises, elle a ramené avec elle l’anxiété, dont elle a hérité. Pas seulement sociale, mais généralisée. Même à des milliers de kilomètres, la peur ne l’a jamais quittée. 

Et moi, je les regarde. J’écoute les fragments. J’essaie de tisser quelque chose. 

Ce n’est pas qu’une famille, c’est un miroir, une matrice, une mémoire collective éclatée. 

Ce que les chiffres ne disent pas  

En 2023, plus de 23 000 Tunisiens ont tenté la traversée de la Méditerranée (Frontex). Parmi eux, près de 30% sont des mineurs non accompagnés. 

Une étude d’Al Forum (2024) révèle l’ampleur des ruptures identitaires chez ces jeunes et le manque cruel d’écoute institutionnelle. 

En août 2024, un sondage TRT indiquait que 71% des jeunes Tunisiens (18–29 ans) veulent quitter le pays. 

Selon Médecins du Monde, seul 1 mineur migrant sur 5 bénéficie d’un accompagnement psychosocial structuré. 

Ces jeunes ne fuient pas que la pauvreté. Ils fuient l’indifférence, l’incohérence, l’absence de regard. Et ce qu’ils savent, même sans mots, c’est qu’ils ne comptaient déjà plus avant de partir. 

Un enfant, même silencieux, sent ce qu’on ne dit pas. Il sait s’il est vu… ou simplement surveillé. Il devine si sa douleur peut exister, ou si elle doit se taire. 

Le retour forcé : une violence sourde  

Pour ceux qui sont expulsés, le retour est souvent vécu comme une chute brutale : 

  • Dépression, honte, perte de sens ; 
  • Rupture avec la famille ou la communauté ; 
  • Difficulté à se réinsérer dans un pays qui, lui, n’a pas changé ; 
  • Risque de re-migration clandestine, parfois par des voies encore plus dangereuses. 

En tant que psychologue, je le constate : sans cadre d’accompagnement post-expulsion, on rejoue la même blessure d’abandon. La même perte de visage. 

Il faut des lieux, des relais, des humains qui savent contenir sans sauver. Accueillir sans juger. 

Et ici, que reste-t-il ?  

Les psychologues ont déserté. Les médecins aussi. Les enseignants, fatigués, baissent les bras. Les penseurs se taisent. Beaucoup sont partis.  

Et ici ? Souvent, ceux qui restent sont ceux à qui il ne reste plus rien. Ceux qu’on appelle les sans-espoir. Ceux pour qui l’espoir est devenu un luxe. 

Quand les ressources économiques, affectives, éthiques s’effondrent, Monsieur, c’est la loi de la jungle qui s’installe. 

Les plus rapides s’adaptent; les plus rusés fuient; les autres… sautent, parfois dans la mer. Pas par folie, par instinct. Parce que rester ici, c’est parfois mourir à petit feu dans un pays qui ne sait plus prendre soin de ses enfants. 

Et moi, Monsieur, je l’écris. Parce que le silence est aussi une forme de violence. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Avec l’aide d’Israël, le Liban démantèle l’arsenal militaire du Hezbollah

03. Juni 2025 um 07:40

L’étoile du Hezbollah continue de pâlir. Après l’épuisement enduré lors de la guerre destructrice de l’automne 2024, son infiltration par le Mossad, la chute de son allié Bachar Al-Assad et l’affaiblissement de l’Iran, le gouvernement libanais est déterminé à désarmer le groupe chiite pro-iranien. Chose complètement impensable il y a moins d’une année.

Imed Bahri

Pis encore, c’est avec des informations israéliennes fournies par les Américains que l’armée libanaise localise et détruit les dépôts d’armes du Hezbollah. Le gouvernement entend étendre ce processus aux factions armées palestiniennes présentes sur le territoire libanais. Le chef du gouvernement Nawaf Salam invoque le monopole de la force légitime ce qui veut dire que seul l’État est habilité à détenir des armes. 

Le Wall Street Journal a publié une enquête d’Omar Abdel Baqi et d’Adam Shamseddine indiquant que l’armée libanaise, avec l’aide des services de renseignement israéliens, s’emploie à démanteler la force militaire du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces progrès, selon le journal américain, contribuent à la préservation du fragile accord de cessez-le-feu entre le Liban et l’État hébreu. 

Le Hezbollah désarmé dans le sud Liban

L’armée libanaise a largement réussi à désarmer le Hezbollah dans ses bastions du sud du pays. Pour le WSJ mentionne, «ce succès a été obtenu en partie grâce aux services de renseignement israéliens alors que le nouveau gouvernement libanais cherche à mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à une vague de violents combats avec Israël l’année dernière»

Le journal cite des responsables américains et israéliens qui se disent surpris par l’ampleur des progrès réalisés et les considèrent comme une avancée importante pour la préservation de la fragile trêve conclue en novembre dernier. Cependant ils se posent la question suivante : le gouvernement libanais sera-t-il en mesure de mener à bien cette tâche jusqu’au dans le sud et d’étendre ses efforts au reste du pays ?

Dans une déclaration au WSJ, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré: «Dans tout le pays, les armes doivent être entre les mains de l’État», ajoutant que le gouvernement libanais avait atteint environ 80% de ses objectifs en matière de désarmement des milices dans l’extrême sud.

L’armée libanaise consolide son autorité

De hauts responsables arabes ont déclaré que les renseignements israéliens ont transmis à l’armée libanaise via des canaux américains les informations qui ont permis de localiser et de détruire les derniers dépôts d’armes et positions militaires du Hezbollah dans le sud. L’armée libanaise a expliqué qu’elle détruisait une partie des armes confisquées au Hezbollah tout en conservant celles en état de marche pour renforcer son arsenal limité.

Le journal ajoute que ces efforts ont permis à l’armée libanaise de consolider son autorité au sud de la rivière Litani où elle contrôle désormais les points d’entrée et de sortie auparavant sous contrôle du Hezbollah.

«Nous constatons déjà que l’armée libanaise est plus efficace que prévu dans de nombreuses zones», a déclaré un responsable militaire israélien ajoutant que «Tsahal se félicite globalement de cette tendance et s’attend à ce qu’elle se poursuive».

Par ailleurs, le gouvernement libanais promeut un plan en plusieurs phases pour désarmer les groupes armés palestiniens à l’intérieur du pays. Ces groupes sont souvent basés dans des camps de réfugiés surpeuplés. En avril, les responsables de la sécurité libanaise ont lancé une campagne contre une cellule armée palestinienne soupçonnée d’être impliquée dans des tirs de roquettes vers Israël, ce qui a donné lieu à de rares arrestations.

L’accord de cessez-le-feu stipule que les efforts de désarmement doivent commencer au sud du fleuve Litani, à peu près parallèlement à la frontière avec Israël. Nawaf Salam, de concert avec les États-Unis, a appelé au désarmement de ces groupes. De hauts responsables de la sécurité libanaise ont confirmé que le Hezbollah avait partiellement coopéré aux efforts de désarmement dans le sud et, en même temps, avait été contraint d’abandonner le contrôle sécuritaire dans d’autres zones.

Ceux qui connaissent bien le Hezbollah affirment qu’il cherche à marquer des points en politique intérieure en gagnant du temps alors que le Liban sollicite une aide à la reconstruction auprès des pays occidentaux et ceux du Golfe, hostiles au Hezbollah, qui imposent des conditions à leur soutien financier.

Cependant, il est difficile de savoir si le Hezbollah continuera de coopérer aux efforts de désarmement dans d’autres régions du pays. «À moins que le Hezbollah ne soit disposé à se désarmer, je ne peux imaginer un scénario dans lequel le gouvernement déciderait de recourir à la force pour le désarmer. Il devrait plutôt utiliser son refus comme un levier et le lier au processus de reconstruction dans les zones chiites», a déclaré au journal Randa Slim, chercheuse à l’Institut du service extérieur de l’Université Johns Hopkins. 

D’un autre côté, le désarmement du Hezbollah représente un risque politique important pour le gouvernement de Salam, compte tenu du large soutien populaire dont bénéficie le parti au sein de la communauté chiite libanaise. Toutefois, le parti se trouve actuellement dans une position de faiblesse suite à la guerre destructrice de l’automne dernier avec les multiples frappes aériennes et la campagne d’assassinats visant la plupart de ses dirigeants.

Les responsables du Hezbollah ont souligné l’importance de maintenir son arsenal militaire compte tenu de la faiblesse de l’armée libanaise, de la supériorité militaire d’Israël et de la présence de menaces provenant d’autres groupes armés. Ibrahim Al-Moussawi, député du Hezbollah au Parlement libanais, a déclaré: «Les armes du Hezbollah, toujours présentes dans certaines zones, représentent une force pour le Liban». Des paroles qui ne convainquent pas grand monde. 

Dans les faits, le parti rencontre d’importantes difficultés pour reconstituer son arsenal militaire notamment après la chute du régime de Bachar Al-Assad, la fermeture des routes de contrebande en provenance d’Iran via la Syrie et surtout la perte de contrôle de l’aéroport de Beyrouth.

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La FTCR dénonce le meurtre raciste du Tunisien Hichem Miraoui en France

03. Juni 2025 um 07:29

La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) a publié, le 2 juin 2025, le communiqué suivant où elle «exprime sa plus vive indignation» et adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 35 ans, tué froidement à Puget-sur-Argens dans une attaque raciste, ainsi que du ressortissant turc également blessé lors de cette même attaque.

Un crime raciste clairement revendiqué dans des vidéos publiées par l’assassin, où il exprimait sa volonté de «tuer des étrangers» tout en se réclamant de l’idéologie d’extrême droite.

Le Parquet national anti terroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire, en raison du caractère politique de l’acte. 

Ce drame n’est ni un fait divers ni un acte isolé. Il s’inscrit dans une escalade préoccupante, à l’image de l’assassinat d’Aboubakar Cissé en avril à La Grand-Combe (Gard), et dans la continuité tragique de celui de Brahim Bouarram, assassiné en 1995 après un défilé du Front National, poussé dans la Seine parce qu’il était étranger.

Ces actes sont le résultat direct et tragique de la banalisation des discours de haine. Certains partis d’extrême droite, figures politiques et relais médiatiques alimentent sans relâche un climat de stigmatisation. Des propos racistes, xénophobes et islamophobes sont relayés et normalisés, jusqu’à devenir un bruit de fond quotidien. Et quand la parole haineuse devient la norme, elle prépare le passage à l’acte.

Nous rendons hommage à Hichem, unanimement décrit par les habitants de Puget comme un homme respectueux, généreux, et aimé de tous. Sa mémoire nous engage.

Face à ce crime odieux, la FTCR appelle à un sursaut politique, citoyen et institutionnel. Nous demandons :

  • la condamnation publique claire et sans équivoque de ce crime raciste par toutes les autorités;
  • des poursuites judiciaires exemplaires à l’encontre du meurtrier;
  • la mise en œuvre d’un plan national de lutte contre les violences racistes, intégrant la prévention, la protection des victimes et la sanction des discours de haine;
  • la promotion, dans les écoles, les médias et les institutions publiques, des valeurs de fraternité, d’égalité, de tolérance et de respect, indispensables à une société réellement plurielle et solidaire.

Hichem Miraoui ne sera pas oublié.
Le racisme tue. La République doit réagir.

Communiqué.

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Tunis │Sortie en salles de ‘‘To a land unknown’’ de Mahdi Fleifel

03. Juni 2025 um 06:29

Le long-métrage de fiction du cinéaste palestinien ‘‘To a land unknown’’ (1h45min) Mahdi Fleifel sort dans les salles de cinéma tunisienne à partir du 4 juin 2025. Au casting : Mahmood Bakri, Aram Sabbah et Angeliki Papoulia.

Synopsis : Chatila et Reda sont deux cousins palestiniens réfugiés à Athènes. Ensemble, ils multiplient les combines pour rassembler une importante somme qui leur permettra d’acquérir de faux passeports, sésame vers l’Allemagne où ils rêvent de pouvoir enfin construire leur vie. Mais cette quête les pousse à franchir des limites, laissant derrière eux une part d’eux-mêmes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Mahdi Fleifel est diplômé de la National Film & Television School à Londres, où il reçut l’enseignement de Stephen Frears et Pawel Pawlikowski.

En 2010, il fonde avec son associé Patrick Campbell, producteur irlandais, la société de production Nakba FilmWorks.

En 2012, son premier long métrage documentaire ‘‘A world not ours’’ fait sa première mondiale au Festival international du film de Toronto.

Le film a reçu de nombreux prix, notamment à la Berlinale, à Edimbourg, au Nordisk Panorama. Il participe à la Cinéfondation en 2013.

Par la suite, Mahdi réalise plusieurs courts métrages : ‘‘A man retourned’’ (Ours d’argent 2016), ‘‘A drowning man’’ (en compétition officielle à Cannes et nommé pour un Bafta), ‘‘I signed a petition’’ (prix du meilleur court métrage à l’IDFA et nommé aux European Film Awards 2018), ‘‘3 logical exists’’ (Festival de Rotterdam).

‘‘To a land unkown’’ est son premier long métrage de fiction.

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Gestern — 02. Juni 2025Haupt-Feeds

Football │ L’Espérance de Tunis sur la piste des étoiles

02. Juni 2025 um 13:38

L’Espérance de Tunis, qui vient de remporter le doublé en Tunisie, Coupe et Championnat, espère tirer le meilleur parti du tirage au sort qui met sur son chemin Flamengo, Los Angeles FC et Chelsea et tenter de passer au second tour lors de la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025, qui se tiendra du 14 juin au 13 juillet 2025. (Ph. Les coéquipiers de Rodrigo Rodrigues espèrent faire bonne figure avant de rentrer à Tunis).

Imed Bahri

Les poids lourds de la Ligue Professionnelle 1 tunisienne, souvent champions nationaux, ont été éliminés cette année de la Champions League de la CAF au niveau des 8e de finale face au Mamelodi Soundowns. Cela ne les empêche pas de participer pour la quatrième fois à la Coupe du Monde des Clubs dans son nouveau format.

Les Espérantistes espèrent créer quelques surprises lors de leur parcours aux États-Unis. Mais comment ont-ils réussi à se qualifier pour cette compétition internationale ?

L’Espérance de Tunis est l’une des quatre équipes de la CAF participant à la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 avec Al-Ahly FC, Mamelodi Sundowns et Wydad AC, et est la mieux positionnée au classement quadriennal.

Bien qu’elle n’ait pas remporté la Ligue des Champions de la CAF pendant la période intermédiaire des qualifications, ses excellentes performances lui ont permis d’accéder à cette compétition de prestige.

L’Espérance de Tunis est placée dans le Groupe D, aux côtés de Chelsea (Angleterre), Flamengo (Brésil) et LAFC (États-Unis).

Pour atteindre la phase à élimination directe, elle doit d’abord réussir cette première phase, où les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront. Mais si les Britanniques semblent inaccessibles aux Tunisiens, les Brésiliens et les Etats-uniens restent relativement à leur portée. Encore faut-il qu’ils se montrent efficaces en attaque et rigoureux en défense.

La Coupe du Monde des Clubs de la Fiafa 2025 débutera le samedi 14 juin avec la rencontre entre l’Inter Miami et Al Ahly FC au Hard Rock Stadium. La finale aura lieu le dimanche 13 juillet au MetLife Stadium.

Programme des matches du club de Bab Souika.

Le 17 juin à 02H00 (heure tunisienne, HT) au Lincoln Financial Field, Philadelphia : Espérance – Flamengo (Brésil).  

Le 20 juin à 11 heures (HT) au Geodis Park, Nashville : Espérance – Los Angeles FC.

Le 25 juin à 02h00 (HT) au Lincoln Financial Field, Philadelphia : Espérance – Chelsea.

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Football │En amical, un palpitant Maroc-Tunisie  

02. Juni 2025 um 12:08

Un véritable derby nord-africain se déroule ce week-end, avec deux des meilleures équipes du continent, le Maroc et la Tunisie, qui s’affrontent au stade de Fès. Le coup d’envoi est prévu pour le vendredi 6 juin 2025, à 22 heures.

Entraîné par Walid Regragui, le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du Monde de la Fifa 2022, dispose d’une équipe talentueuse pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, dont il sera le grand favori, écrit le site The Stats Zone, ne rappelant que les Lions de l’Atlas ont récemment facilement battu la Tanzanie par deux buts à zéro, portant leur invincibilité à 11 matchs.

La Tunisie, sous la férule de son nouvel entraîneur, Sami Trabelsi, elle aussi qualifiée pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, ne part pas avec les faveurs du pronostic, mais les derbys maghrébins ont toujours été assez équilibrés, malgré les écarts pouvant apparaître dans les capacités intrinsèques des joueurs du moment, le talent et l’efficacité étant, depuis quelques années, clairement, du côté des Marocains.

Sur le plan statistique, les deux équipes ont disputé 10 matchs depuis 2004. La Tunisie en a remporté 2 (total des buts 12, buts par match 1,2), le Maroc (total des buts 13, buts par match 1,3), et ont fait 5 matchs nuls. Autant dire que les force en présence sont quasi-égales. Les coéquipiers d’Achraf Hakimi, l’excentré droit qui vient de remporter l’UEFA Champions League avec le Paris-Saint-Germain, ont beau être plus forts sur le papier, ils devront le prouver sur le terrain face aux coéquipiers de Aïssa Laïdouni, le milieu de terrain du club qatari Al-Wakrah.

I. B.

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Le petit-déjeuner turc dégusté à Tunis

02. Juni 2025 um 11:28

La Journée mondiale du petit-déjeuner, célébrée chaque année le premier dimanche de juin, a été marquée en Tunisie par une dégustation de spécialités turques au Centre culturel Yunus Emre (YEE) de Tunis, qui a permis aux Turcs et aux Tunisiens de se retrouver autour d’une même table, s’est félicité le chef Adem Çelik. (Photos Anadolu Agency).  

A travers cet événement culinaire, organisé hier, dimanche 1er juin 2025, le YEE a mis à l’honneur les spécialités du petit-déjeuner traditionnel de la Turquie, en présence de l’ambassadeur Ahmet Misbah Demircan, des représentants de missions diplomatiques, des employés d’institutions turques, des étudiants du centre ainsi que des membres de la communauté turque vivant en Tunisie.

Lors de l’événement, où une variété de produits phares du petit-déjeuner turc – tels que fromages, olives, confitures, börek et simit – ont été proposés aux invités, l’ambassadeur Demircan a souligné l’importance de ce repas dans la culture turque, rappelant qu’il constitue souvent le moment central dans de nombreux restaurants en Turquie.

Un esprit de partage

Le chef Ayhan Mersin, qui a élaboré les préparations pour l’occasion, a déclaré à l’Agence Anadolu : «Nous avons composé un menu riche en saveurs régionales pour faire découvrir le petit-déjeuner turc à nos frères tunisiens».

Le chef Adem Çelik, cuisinier à l’ambassade de la Turquie à Tunis, a également exprimé sa joie et sa fierté d’avoir pu faire découvrir les douceurs et préparations boulangères de la Turquie à des amis turcs et tunisiens, dans un esprit de partage.

. À cette occasion, de nombreux événements sont organisés en Türkiye et dans ses représentations à l’étranger pour faire découvrir la richesse et la convivialité du petit-déjeuner turc.

Avec Anadolu Agency.

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La Fondation Al Owais décerne le Prix des sciences humaines à Abdeljelil Temimi

02. Juni 2025 um 10:47

L’historien tunisien Abdeljelil Temimi s’est vu attribuer, le 1er juin 2025, le Prix des sciences humaines et des études prospectives décerné par la Fondation culturelle Sultan Bin Ali Al Owais, dans a 19e session 2024-2025.  Le montant du prix est fixé cette année à 150 000 dollars US.

Né le 21 juillet 1938 à Kairouan, Abdeljelil Temimi est un historien et universitaire tunisien spécialiste de l’époque moderne et contemporaine.

Selon Abdul Hamid Ahmad, secrétaire général de la Fondation Al Owais, portant le nom du célèbre poète des Emirats arabes unis, né en 1925 à Al-Heera, dans l’émirat de Sharjah, le comité a attribué le Prix des sciences humaines et des études prospectives au chercheur tunisien, «l’un des plus éminents historiens arabes contemporains».

«Ses travaux illustrent la recherche historique telle qu’elle a été développée dans la pensée contemporaine, en plus de la diversité de ses domaines d’intérêt historiques. Ses travaux portent sur l’étude de l’histoire des Morisques en Andalousie, de l’histoire des États arabes à l’époque ottomane et de l’histoire de la Tunisie contemporaine. Ses œuvres sont considérées comme un modèle de documentation fondée sur les nouvelles règles de l’écriture historique», ajoute-t-il.

Les autres prix ont été décerné à Hamid Said (poésie), Inaam Kachachi (nouvelle, roman et théâtre) et Hamid Lahmadi (études littéraires et critique).

I. B.

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Un Tunisien victime d’un crime raciste en France

02. Juni 2025 um 09:54

A Puget-sur-Argens, dans le Var, en France, un homme, de nationalité française, a tué de cinq balles, samedi soir, 31 mai 2025, son voisin de nationalité tunisienne et blessé sa voisine de nationalité turque, tout en postant, avant et après son passage à l’acte, des vidéos «au contenu raciste et haineux», selon l’enquête.

Le mis en cause, qui avait pris la fuite à bord de son véhicule, a été arrêté par des brigades spéciales et placé en garde à vue. Plusieurs armes ont été retrouvées dans son véhicule, «de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing», selon le procureur de Draguignan, Pierre Couttenier.

Alerté par la compagne du suspect de 53 ans, les militaires de la gendarmerie nationale ont fait appel à l’antenne GIGN d’Orange pour interpeller, non loin des lieux. 

«L’identité de la victime mortellement blessée, possiblement âgée de 35 ans, de nationalité tunisienne, reste à confirmer. Quant à la victime blessée à la main, âgée de 25 ans, elle est de nationalité turque», a précisé le magistrat.

«Une procédure d’enquête de flagrance des chefs de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée de la victime à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion déterminée commis en concomitance», a été ouverte, a précisé le magistrat. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan.

I. B. (agences).

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Le corps bleu crie │ L’inconscient à vif dans l’art contemporain tunisien 

02. Juni 2025 um 09:09

Dans un paysage artistique saturé de filtres, de selfies et d’objets «instagrammables», l’œuvre de Salma Mbarek surgit comme une déflagration silencieuse. Elle ne cherche pas à plaire. Elle ne cherche même pas à choquer; elle hurle… en bleu. Et ce hurlement, personne ne l’entend, mais tout le monde le sent. 

Manel Albouchi *

Un cri sans son.

Un corps sans voix. 

Une vérité sans fard. 

Ce que propose Salma Mbarek avec son œuvre exposée depuis le 27 mai et jusqu’au 9 juin 2025, dans le cadre de l’exposition collective « Narration immersive », à la galerie Aire Libre à l’espace El Teatro, à Tunis, ce n’est pas un simple tableau, c’est un corps figé sous tension. Une scène primitive. Sur une toile noire, une forme humanoïde bleue, doigts crispés, semble jaillir, ou plutôt se débattre, s’agripper désespérément à la surface de l’existence. Le bras tendu, les doigts trempés de paillettes bleues, tentent d’émerger, comme si le corps voulait s’extraire d’un enfermement invisible, mais insupportable.

Les paillettes brillent. Mais ce n’est pas glamour. C’est tragique. Comme les dernières illusions d’un moi fracturé entre désir de lumière et besoin de disparition. C’est un appel à l’aide gelé dans la matière. 

Un écho à Edvard Munch : «Je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature.» 

Le cri est de retour, mais il a changé de forme. Il n’est plus une bouche béante. Il est un corps entier : bleu, tendu, muet. 

Le bleu de Van Gogh : entre angoisse et lucidité 

Ce bleu-là n’est pas décoratif, il est psychique. Il rappelle celui de Van Gogh, le bleu des nuits sans sommeil, des pensées qui tournent, des émotions sans abri. C’est le bleu de l’âme quand elle n’a plus d’endroit où se poser. Le bleu de l’intensité, de la solitude, du refus de tricher. 

Et dans ce corps en tension, chacun reconnaît une part de lui-même : ce que l’on a voulu cacher, oublier, taire. Mais que le corps, lui, n’a jamais oublié. 

«Le corps n’oublie rien», écrivait Bessel van der Kolk. Cette œuvre en est la preuve vivante. Ce que la parole ne dit pas, le corps le crie. Et ce cri, chez Salma Mbarek, prend forme, devient matière, pèse, dérange, bouleverse. Ce n’est plus une toile : c’est un symptôme. Une scène psychique mise à nu. 

Le bras tendu n’est pas un simple geste : c’est l’archétype jungien du moi qui tente d’émerger de l’inconscient collectif. La toile noire devient la matrice, le ventre sombre d’un monde trop lourd.  

Le bleu est l’âme.  

Le geste est le souvenir.  

Le corps est le cri. 

Quand le showbiz se tait… l’inconscient parle 

Dans un monde artistique dominé par la tendance, la rentabilité et l’image «bankable», cette œuvre est une révolution silencieuse. Salma Mbarek refuse les conventions. Elle ne vend pas un style : elle offre un choc. 

Et ce choc, c’est peut-être ce qu’il manquait à la scène tunisienne, trop sage, trop lisse, trop calculée. Elle ne fait pas de l’art. Elle fait un acte psychanalytique. Elle extériorise l’intime. Elle montre l’envers du décor. Elle fait sauter les filtres. Et dans ce geste brut, viscéral, elle nous rappelle que l’art peut être une thérapie collective, un miroir de l’inconscient d’un pays. 

Une étoile bleue dans la nuit tunisienne 

Salma Mbarek ne cherche pas la lumière médiatique. Elle crée de l’ombre pour faire émerger le vrai. Elle ne peint pas le monde : elle dissèque les blessures invisibles. Elle ne décore pas : elle dévoile. 

Avec ce corps bleu qui crie, elle entre dans la lignée des artistes qui ne mentent pas. Ceux qui mettent le doigt là où ça fait mal. Ceux qui parlent pour ceux qui ne peuvent plus parler. Ceux qui réveillent ce que la société voudrait anesthésier. 

Et ce bleu, ce bleu si fort qu’il semble vivant, devient un code couleur de l’âme tunisienne contemporaine : entre douleur contenue, fatigue de lutter, et désir incandescent d’exister autrement. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Le nationaliste Karol Nawrocki, nouveau président de la Pologne

02. Juni 2025 um 08:15

Le nationaliste conservateur Karol Nawrocki a remporté l’élection présidentielle en Pologne avec 50,89 % des suffrages, selon les résultats officiels publiés ce lundi 2 juin 2025. Ce résultat, extrêmement serré, déjoue les premières estimations qui donnaient l’avantage à son rival libéral, Rafal Trzaskowski, maire de Varsovie, jusqu’à tard dans la soirée de dimanche.

Proche des cercles identitaires et soutenu par une frange radicale de la droite européenne, Karol Nawrocki s’est présenté comme le défenseur d’une Pologne «forte, souveraine et fidèle à ses valeurs traditionnelles». Inspiré par la rhétorique de Donald Trump, il a mené une campagne marquée par un discours très conservateur sur les questions sociétales, une critique virulente de l’Union européenne, et une volonté affichée de «restaurer la fierté nationale».

Face à lui, Trzaskowski, figure modérée et pro-européenne, incarnait une alternative libérale centrée sur l’État de droit, la défense des minorités et le renforcement des liens avec Bruxelles. S’il a pu compter sur un large soutien dans les grandes villes et parmi les jeunes, la mobilisation dans les zones rurales et les régions de l’Est a joué en faveur de Nawrocki.

Cette élection confirme la polarisation croissante de la société polonaise. Elle intervient dans un contexte européen tendu, marqué par la montée des mouvements nationalistes et populistes.

Avec Karol Nawrocki à la tête de l’État, la Pologne risque d’adopter une ligne encore plus dure vis-à-vis des institutions européennes, et de renforcer son alignement avec les courants illibéraux qui gagnent du terrain en Europe centrale.

La victoire de Nawrocki, acquise sur le fil, aura des conséquences importantes non seulement pour l’équilibre intérieur en Pologne, mais aussi pour les dynamiques géopolitiques au sein de l’Union européenne.

D. G.

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À Paris, la littérature algérienne célébrée… sans Boualem Sansal

02. Juni 2025 um 08:00

Paris accueillera les 28 et 29 juin 2025 le 31e Maghreb des livres, dans les majestueux salons de l’Hôtel de Ville. Cette édition, organisée par l’association Coup de soleil, mettra à l’honneur les lettres algériennes dans toute leur diversité. Mais un grand absent pèsera sur l’événement : l’écrivain Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre dernier à Alger.

Djamal Guettala

Ils seront plus de cent auteurs algériens à répondre présents, parmi lesquels Maïssa Bey, Leïla Sebbar, Kamel Daoud, Akli Tadjer, Mohamed Kacimi, ou encore Lamis Saïdi. Une scène littéraire algérienne bouillonnante, portée par des plumes confirmées mais aussi de jeunes voix comme Sabrina Kassa, Dima Abdallah ou Fatiha Saïd.

Les visiteurs auront accès à des milliers d’ouvrages — romans, essais, BD, beaux livres — proposés par plusieurs librairies partenaires, dont une invitée de marque cette année : la librairie Le Tiers-Monde d’Alger.

Une édition marquée par une absence politique

L’un des auteurs les plus emblématiques de la littérature algérienne contemporaine, Boualem Sansal, ne pourra être présent. Arrêté fin 2024 pour «atteinte à l’unité nationale» et «propos subversifs», il est aujourd’hui détenu à la prison d’El Harrach. Ce silence imposé résonnera au cœur du salon, où un hommage symbolique lui sera rendu.

«Son absence est une présence», confie un des organisateurs. En ces temps de crispations politiques, la littérature algérienne reste un espace de résistance autant que de mémoire.

Le Maghreb des livres ne se résume pas aux dédicaces. Ce sont 34 entretiens d’auteurs, 16 débats, deux cartes blanches (dont l’une à la revue Awal pour ses 40 ans), et plusieurs hommages. Parmi les thèmes abordés : les femmes remarquables du Maghreb, la traduction littéraire, la place des journalistes, et les héritages postcoloniaux.

Une agora maghrébine, entre exil et engagement

Les cafés littéraires, moment fort du salon, réuniront cinq auteurs autour de thématiques communes : immigration, polar, écriture féminine, racines, poésie, fiction comme levier de transformation…

Enfin, quatre grandes tables rondes concluront le week-end, dont une sur la littérature algérienne de la guerre d’indépendance à nos jours, et une autre sur «L’Algérie en résistance, d’Abd el-Kader à Fanon».

Dans un climat tendu sur les deux rives, cette manifestation gratuite et ouverte à tous s’affirme comme une agora pour penser le monde d’hier et d’aujourd’hui, entre engagement, transmission, dialogue et exil.

Le Maghreb des livres ne célèbre pas seulement les écrivains. Il donne corps à une mémoire plurielle et à une parole souvent empêchée.

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Tunisie-Football │ L’Espérance remporte son 6e doublé

02. Juni 2025 um 07:28

L’Espérance de Tunis a remporté la Coupe de Tunisie de football (2024-2025), en battant le Stade Tunisien, tenant du titre, par 1 but à 0, en finale disputée dimanche 1er juin 2025 au stade Hammadi Agrebi de Radès. Il remporte aussi, par la même occasion, son 6e doublé.

L’unique but de la victoire a été inscrit par l’infatigable milieu Nigérian Eunuche Ogbelu à la 67e d’un bolide tendu des 35 mètres que le brave gardien Sami Hlel, gêné par la trajectoire fuyante de la balle, n’a pas su renvoyer.

Grâce à cette victoire, le club sang et or, déjà sacré champion de Tunisie, remporte son 16e sacre, un record, et s’adjuge son 6e doublé après 1989, 1991, 1999, 2006 et 2011.

Après avoir fait ainsi oublier leur défaite en huitième de finale de la Ligue des Champions de la CAF face au Mamelodi Soundowns, les coéquipiers de Mohamed Amine Ben Hamida peuvent aller le cœur léger aux Etats-Unis pour prendre part au Championnat du monde des clubs de la Fifa (15 juin 2025 – 13 juil. 2025). Ils ont tout à gagner et rien à perdre…

I. B.

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