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Heute — 03. Juni 2025Haupt-Feeds

City Cars dévoile le Kia EV9, son SUV 100 % électrique

03. Juni 2025 um 13:09

La société City Cars franchit une nouvelle étape dans son engagement pour une mobilité durable en lançant le Kia EV9, un SUV 100% électrique, conçu pour conjuguer performance, confort et innovation.

AprÚs le succÚs du Kia EV6, lancé fin décembre 2023, ce nouveau modÚle vient renforcer la présence de la marque dans le segment des véhicules électriques premium.

Pensé pour les familles, les professionnels et les amateurs de technologies avancées, le Kia EV9 se distingue par son design audacieux, sa motorisation puissante et ses fonctionnalités de derniÚre génération, tout en restant fidÚle aux valeurs de durabilité de la marque.

Présence imposante et style affirmé

Avec ses lignes sculptĂ©es, sa silhouette imposante et ses finitions mĂ©ticuleuses, le Kia EV9 capte immĂ©diatement l’attention.

Construit sur la plateforme dédiée E-GMP, ce SUV réussit à allier esthétique contemporaine et performance aérodynamique. Sa face avant adopte la derniÚre évolution du concept «Digital Tiger Face», mettant en valeur la signature lumineuse «Star Map» intégrée à la calandre, qui évoque les constellations par son motif graphique distinctif.

En version GT-Line, cette signature est complĂ©tĂ©e par des blocs optiques composĂ©s de 12 cubes Led, renforçant l’identitĂ© visuelle futuriste du vĂ©hicule. Ce design distinctif affirme une ambition claire : Ă©tablir un nouveau standard parmi les grands SUV Ă©lectriques.

Performances et autonomie au service de la polyvalence

La version GT-Line du Kia EV9, dotĂ©e de la transmission intĂ©grale, embarque deux moteurs Ă©lectriques – un Ă  l’avant et un Ă  l’arriĂšre – dĂ©veloppant une puissance combinĂ©e de 385 ch (283 kW). Avec un couple impressionnant de 700 Nm, il passe de 0 Ă  100 km/h en seulement 5,3 secondes, offrant des performances dynamiques et parfaitement maĂźtrisĂ©es.

Sa batterie haute capacitĂ© assure une autonomie confortable allant jusqu’à 485 km. GrĂące Ă  la recharge ultra-rapide, il est possible de rĂ©cupĂ©rer jusqu’à 249 km en seulement 15 minutes. Conçu pour ĂȘtre polyvalent, le Kia EV9 peut Ă©galement remorquer jusqu’à 2 500 kg, rĂ©pondant ainsi aux attentes des conducteurs les plus exigeants.

Un habitacle intelligent et accueillant

À bord, tout a Ă©tĂ© pensĂ© pour offrir une expĂ©rience haut de gamme, modulable et connectĂ©e.

L’intĂ©rieur du Kia EV9 a Ă©tĂ© conçu pour maximiser l’espace et le confort. Disponible en version 6 ou 7 places, il s’adapte Ă  tous les modes de vie, que ce soit pour les dĂ©placements familiaux ou professionnels. Le coffre arriĂšre affiche jusqu’à 828 litres, et un coffre avant est Ă©galement disponible (jusqu’à 90 L).

L’interface conducteur est dotĂ©e de trois Ă©crans numĂ©riques panoramiques, tandis que les technologies embarquĂ©es assurent une expĂ©rience de conduite intuitive et immersive.

Technologies embarquées et innovations utiles

ConnectivitĂ©, sĂ©curitĂ©, assistance Ă  la conduite : le Kia EV9 intĂšgre les derniĂšres avancĂ©es technologiques de la marque. Il dispose notamment de l’affichage tĂȘte haute (HUD), d’une reconnaissance vocale amĂ©liorĂ©e et de la connectivitĂ© Apple CarPlay/Android Auto.

Le systĂšme V2L (Vehicle-to-Load) permet de recharger des appareils extĂ©rieurs (jusqu’à 3,6 kW), voire d’alimenter un logement (V2H) ou de rĂ©injecter de l’énergie dans le rĂ©seau Ă©lectrique (V2G), transformant ainsi le vĂ©hicule en vĂ©ritable source d’énergie mobile.

Une conception tournĂ©e vers l’environnement

Dans le cadre de sa vision durable, Kia a conçu le EV9 avec des matériaux écoresponsables, notamment des plastiques recyclés, du cuir bio-sourcé (cuir végan) et des peintures sans solvants nocifs. Ce modÚle incarne la volonté de la marque de réduire son empreinte carbone sans compromis sur la qualité ou le confort.

Un service premium Ă©tendu au Kia EV9   

Fort de son succĂšs auprĂšs des clients du Kia EV6, le Green Tie Program (GTP), service premium dĂ©diĂ© aux vĂ©hicules Ă©lectriques, s’étend aussi aux utilisateurs du nouveau Kia EV9.

Ce programme innovant, axĂ© sur l’expĂ©rience client, propose un suivi personnalisĂ© avant, pendant et aprĂšs l’acquisition, pour l’accompagner pleinement dans sa transition vers la mobilitĂ© Ă©lectrique.

Le GTP propose :

  • Des solutions de recharge adaptĂ©es avec 4 bornes de recharge rapide 60 kW dĂ©jĂ  installĂ©es dans le rĂ©seau Kia;
  • Une assistance 24h/24 et 7j/7;
  • Un service aprĂšs-vente rĂ©actif et prioritaire
  • Une communautĂ© exclusive dĂ©diĂ©e aux conducteurs EV;
  • Une connectivitĂ© avancĂ©e. 

Disponible dĂšs maintenant chez City Cars Kia

Le Kia EV9 est disponible en finition GT-Line, 6 ou 7 places, Ă  partir de 299.980 DT. Il est exposĂ© au showroom City Cars Ă  El Kram, oĂč les visiteurs pourront dĂ©couvrir tout le potentiel de ce modĂšle unique.

Les vĂ©hicules Ă©lectriques Kia bĂ©nĂ©ficient d’une garantie batterie de 8 ans ou 160 000 km, un gage de fiabilitĂ© qui reflĂšte l’engagement de la marque en matiĂšre de qualitĂ© et de durabilitĂ©.

Communiqué.

Site web de City Cars Kia.
Hotline dĂ©diĂ© aux vĂ©hicules Ă©lectriques : 46 801 802

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Lancement de la nouvelle application mobile Attijari UP

03. Juni 2025 um 12:47

Attijari bank renforce son engagement en matiùre d’inclusion financiùre avec le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari bank, fidùle à sa mission de rendre les services bancaires accessibles à toutes et à tous, annonce aujourd’hui le lancement de sa nouvelle application mobile Attijari UP.

Conçue autour des besoins rĂ©els des utilisateurs, cette solution digitale incarne une approche rĂ©solument centrĂ©e sur le client et l’inclusion.

Fruit de plusieurs mois de co-construction avec des clients issus de divers horizons, Attijari Up, marque une Ă©tape majeure dans sa stratĂ©gie d’innovation autour de l’expĂ©rience mobile banking. Elle s’appuie sur une technologie de pointe pour offrir une expĂ©rience fluide, sĂ©curisĂ©e et personnalisĂ©e, accessible Ă  l’ensemble des clientĂšles.

«Ce lancement traduit notre volontĂ© de bĂątir une banque plus proche, plus humaine et plus inclusive», dĂ©clare son directeur gĂ©nĂ©ral Said Sebti. Il ajoute : «Nous avons placĂ© nos clients au cƓur de chaque dĂ©cision de dĂ©veloppement, avec une attention particuliĂšre portĂ©e Ă  l’accessibilitĂ©, Ă  la clartĂ© des parcours et Ă  la diversitĂ© des usages».

Une application pensée pour tous

‱ Interface inclusive : navigation simplifiĂ©e, contrastes visuels renforcĂ©s, compatibilitĂ© avec les lecteurs d’écran.

‱ Accompagnement humain renforcĂ© : messagerie sĂ©curisĂ©e avec conseillers, assistance tĂ©lĂ©phonique par le call centre, prise en charge par le Centre de Relation Clients, tutos et guides ludiques.

‱ Offres adaptĂ©es : alertes personnalisables, fonctionnalitĂ©s pensĂ©es pour prĂ©venir des dĂ©passements pour une gestion de comptes optimisĂ©e.

Une approche évolutive et participative

Cette premiĂšre version de l’application constitue un Minimum Viable Product (MVP), amenĂ©e Ă  s’enrichir progressivement de nouvelles fonctionnalitĂ©s et options de personnalisation.

Attijari bank encourage ses clients Ă  faire part de leurs retours et suggestions, dans une logique d’amĂ©lioration continue et de co-construction. Cette dĂ©marche vise Ă  consolider une relation durable fondĂ©e sur l’écoute, la confiance et l’innovation partagĂ©e.

Une innovation responsable

Avec cette application, Attijari bank rĂ©affirme son engagement en faveur de la banque pour tous. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de responsabilitĂ© sociale et technologique, alignĂ©e avec les objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) et les principes d’éthique numĂ©rique.

Avec cette nouvelle application, Attijari bank réaffirme sa volonté de proposer des solutions innovantes et concrÚtes, en phase avec les usages et attentes de ses clients.

DĂšs aujourd’hui, Attijari Up est disponible en tĂ©lĂ©chargement sur l’App Store, Google Play et AppGallery.

Communiqué.

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Football │ Vainqueurs des BurkinabĂš en amical et Ă  domicile, les Tunisiens font l’essentiel  

03. Juni 2025 um 12:19

En battant, hier soir, lundi 2 juin 2025, en match amical international disputĂ© au Stade Olympique Hamadi Agrebi de RadĂšs, les Étalons du Burkina Faso, par le score de 2-0, les Aigles de Carthage, ont rassurĂ© leurs supporters Ă  quelques mois de la Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra au Maroc du 21 dĂ©cembre 2025 et le 18 janvier 2026.

Le match Ă©tait trĂšs moyen et l’ouverture du score n’est intervenue qu’à l’heure du jeu sur un but contre son camp du dĂ©fenseur burkinabĂš Edmond Tapsoba, suite Ă  une excellente triangulation tunisienne et Ă  une passe vicieuse derriĂšre la dĂ©fense adverse, avant que Hazem Mastouri, aussitĂŽt entrĂ© en jeu, n’aggrave l’addition sur une erreur d’apprĂ©ciation du portier burkinabĂš, HervĂ© Koffi Kouakou dans les arrĂȘts de jeu.

Les Tunisiens n’ont pas sorti un grand match. Ils ont mĂȘme Ă©tĂ© dominĂ©s Ă  plusieurs moments de la rencontre par des Etalons trĂšs accrocheurs, virevoltants et techniques, mais ils ont rĂ©ussi Ă  garder leurs filets vierges grĂące Ă  un Aymen Dahmen intraitable dans les cages.

La prochaine sortie des poulains de Sami Trabelsi aura lieu vendredi 6 juin, à 21 heures (heure tunisienne, HT) à Fùs, au Maroc, contre les redoutables Lions de l’Atlas, actuellement chefs de file du football africain, demi-finalistes de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

Les Aigles de Carthage clĂŽtureront la sĂ©rie des 3 matches amicaux contre la Zambie, le 10 juin, Ă  20 heures (HT), Ă  Casablanca, au Maroc. EspĂ©rons qu’ils feront mieux face Ă  une opposition d’un autre calibre et Ă  un adversaire avec lequel ils ont toujours fait jeu Ă©gal.

I. B.

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Tunisie │ L’armĂ©e appelĂ©e Ă  assurer le bon dĂ©roulement de la campagne cĂ©rĂ©aliĂšre

03. Juni 2025 um 11:33

En recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, le ministre de la DĂ©fense nationale, Khaled Shili, le prĂ©sident de la rĂ©publique, KaĂŻs Saied, a rappelĂ© les missions confiĂ©es Ă  l’armĂ©e, et qui ne consistent pas seulement Ă  assurer la dĂ©fense nationale et sĂ©curiser les installations publiques en cas de besoin.

En effet, selon un communiquĂ© de la prĂ©sidence, la rĂ©union a portĂ© sur le renforcement des capacitĂ©s de l’armĂ©e pour qu’elle soutienne davantage les efforts de l’État dans tous les domaines.

Parmi les missions qui lui sont assignĂ©es, l’armĂ©e doit assurer le bon dĂ©roulement de la campagne agricole, fournir des infrastructures de stockage des cĂ©rĂ©ales, lutter contre les pandĂ©mies et de nombreuses autres tĂąches, qui ne sont pas directement liĂ©es Ă  la dĂ©fense, mais dont dĂ©pend la sĂ©curitĂ© nationale, notamment alimentaire.

«La discussion a Ă©galement mis en lumiĂšre le rĂŽle de l’armĂ©e nationale dans l’exĂ©cution et le suivi des projets de dĂ©veloppement», souligne le communiquĂ©.

Si l’armĂ©e est ainsi appelĂ©e Ă  la rescousse Ă  la veille de la saison des grandes rĂ©coltes, c’est pour Ă©viter qu’une partie de la production cĂ©rĂ©aliĂšre, qui promet d’ĂȘtre excellente cette annĂ©e, du fait d’une meilleure pluviomĂ©trie, ne soit perdue par manque d’équipements de collecte, de transport et de stockage des grains, comme ce fut le cas il y a quelques annĂ©es.

I. B.  

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Tunisie │ KaĂŻs SaĂŻed s’impatiente et menace !

03. Juni 2025 um 11:10

Les rencontres entre KaĂŻs SaĂŻed et Sara ZaĂąfrani Zenzeri se succĂšdent et se ressemblent. Le prĂ©sident de la rĂ©publique y dit pratiquement les mĂȘmes choses Ă  la PremiĂšre ministre, qui, elle, Ă©coute attentivement et ne dit rien, ni ne commente les reproches qui sont souvent faites au travail sinon du gouvernement, du moins de l’administration publique.

Ces redites qui, Ă  la longue, deviennent lassantes, donnent aussi la dĂ©sagrĂ©able impression que les choses ne bougent pas vraiment, que les dysfonctionnements dĂ©noncĂ©s par le chef de l’Etat persistent et que le locataire du palais de Carthage s’impatiente et commence Ă  perdre confiance dans un appareil Ă©tatique qui ne rĂ©pond pas Ă  ses exhortations, ou pas comme il l’aurait souhaitĂ©.

Recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, SaĂŻed a dĂ©clarĂ©, une nouvelle fois, que «la Tunisie a besoin d’une nouvelle lĂ©gislation dans tous les secteurs» et qu’elle a «également besoin de responsables qui soient rĂ©ellement responsables et dĂ©terminĂ©s Ă  surmonter tous les obstacles, contrairement Ă  ce qui se passe actuellement dans plusieurs Ă©tablissements publics», selon ses termes rapportĂ©s par un communiquĂ© officiel.

Le chef de l’État a ajoutĂ© que, dans de nombreux cas, les procĂ©dures servent de prĂ©texte pour perturber le fonctionnement normal des Ă©tablissements publics et harceler dĂ©libĂ©rĂ©ment les citoyens, reprenant des menaces dĂ©jĂ  faites Ă  plusieurs reprises au cours des derniers mois en dĂ©clarant que les cadres de l’administration publique «doivent ĂȘtre tenus responsables devant la loi de toute faute ou nĂ©gligence», ajoutant que «les salaires que [ces derniers] perçoivent sur les fonds publics sont destinĂ©s Ă  servir le peuple, et non les groupes d’intĂ©rĂȘt qui opĂšrent en catimini dans les coulisses de nombreuses administrations.»

Dans ce contexte, le président a affirmé que des travaux de restructuration de plusieurs établissements publics sont en cours, car seule la réalisation des objectifs pour lesquels ils ont été créés pourrait justifier leur existence.

Cependant, ni M. SaĂŻed ni Mme Zenzeri n’ont cru devoir nous indiquer de quels Ă©tablissements publics il s’agit, ni nous Ă©clairer sur la mĂ©thode suivie pour Ă©valuer leur rendement et rĂ©orienter leur travail. «Il existe des Ă©tablissements censĂ©s prĂ©venir la corruption, laquelle est visiblement endĂ©mique», a dĂ©clarĂ© le chef de l’Etat, «comme quelqu’un qui essaie de prĂ©venir une maladie alors que ses symptĂŽmes sont clairement visibles sur son visage», a ironisĂ© le prĂ©sident qui recourt au style imagĂ© pour ne pas aller directement au but, en appelant les choses par leurs noms et en dĂ©signant nommĂ©ment les responsables des dĂ©faillances qu’il n’a de cesse de dĂ©noncer. C’est Ă  se demander si les mots du prĂ©sident vont bientĂŽt ĂȘtre suivis de dĂ©cisions et d’actions, et si une rĂ©forme radicale des services publics est dĂ©jĂ  en gestation. Auquel cas, nous autres citoyens avons le droit d’en savoir davantage, puisque nous en sommes les premiers concernĂ©s, que nous soyons des agents de l’Etat ou pas.

. I. B.

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La Tunisie doit encourager le tourisme individuel et de découverte

03. Juni 2025 um 10:25

A la veille d’une saison touristique que nous espĂ©rons prometteuse, il importe de procĂ©der Ă  un Ă©tat des lieux serein et objectif pour faire des choix Ă  court et long termes en vue de prĂ©server et amĂ©liorer l’attractivitĂ© et la compĂ©titivitĂ© de la destination Tunisie. (Ph. MosquĂ©e Ă  Djerba).

Elyes Kasri *

Alors que de nombreux intervenants se plaignent du faible apport Ă  l’économie de la formule all inclusive qui cantonne les touristes dans des ghettos hĂŽteliers aseptisĂ©s en limitant les opportunitĂ©s de dĂ©placement et de rencontre avec la culture locale et le citoyen, il faut se rendre Ă  l’évidence que trĂšs peu est fait pour encourager le tourisme individuel et de dĂ©couverte de la Tunisie profonde.

Des marges d’amĂ©lioration

Outre l’absence d’accord Open Sky pour rendre la destination Tunisie moins onĂ©reuse pour les touristes individuels notamment et en l’absence de transports publics dans les villes et entre les rĂ©gions se rapprochant des standards internationaux, il urge de crĂ©er un corps de taxis touristiques avec les standards de confort, de sĂ©curitĂ© et qualitĂ© des services requis avec notamment des taxistes parlant au moins deux langues Ă©trangĂšres.

Une simple constatation des moyens de transport dans les ports, aĂ©roports et zones touristiques de Tunisie, permettra d’identifier de nombreuses marges d’amĂ©lioration surtout qu’il y va de l’image de marque de la Tunisie et de la forte impression laissĂ©e auprĂšs des Ă©trangers dont certains sont des dĂ©cideurs politiques ou Ă©conomiques ou des faiseurs d’opinion, sur l’Etat de droit en Tunisie.

La qualité se paie

De nombreux diplĂŽmĂ©s au chĂŽmage et des jeunes tunisiens ayant vĂ©cu pendant des annĂ©es en Europe, pourraient fournir une pĂ©piniĂšre de candidats auprĂšs desquels un tri et un suivi continu pourraient rendre un grand service au tourisme et Ă  l’économie nationale.

D’autre part, l’équivalent du rĂ©gime FCR pourrait ĂȘtre accordĂ© Ă  cette catĂ©gorie professionnelle qui pourrait contribuer significativement Ă  l’amĂ©lioration du produit touristique tunisien avec une exigence de tenue et de comportement irrĂ©prochables et des tarifs rĂ©munĂ©rateurs et encourageants car il faut se rendre Ă  l’évidence que la qualitĂ© se paie.

* Ancien ambassadeur.

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Entre exil et silence │ Ces jeunes Tunisiens qu’on ne veut pas voir 

03. Juni 2025 um 09:22

Ils fuient un pays oĂč ils ne trouvent plus leur place. En 2023, plus de 17 000 mineurs non accompagnĂ©s ont quittĂ© la Tunisie, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). DerriĂšre ces dĂ©parts, il y a un vide. Agressif, muet. Un vide affectif, symbolique, institutionnel. Et un mal qu’on ne veut pas nommer : la blessure du lien. 

Manel Albouchi *

La Tunisie vit une hĂ©morragie silencieuse. Pas seulement Ă©conomique. Affectivement, socialement, symboliquement, nous perdons nos jeunes. Ils partent sans diplĂŽme, sans soutien, sans rĂ©cit pour se raconter. Ils partent parce qu’ils ont cessĂ© d’espĂ©rer ici.  

Et quand ils arrivent ailleurs Ă  Lampedusa, Ă  Lyon, Ă  Berlin
 que trouvent-ils ? 

Des centres fermĂ©s, des numĂ©ros de dossier, des regards froids. Rarement une oreille. Rarement une main. 

Ils fuient l’indiffĂ©rence et trouvent une autre forme d’oubli. L’anonymat administratif, impersonnel, glacĂ©. 

Nos Ă©coles, nos universitĂ©s, nos institutions sont rarement pensĂ©es comme des espaces symboliques. Ce sont des lieux de tri, pas de reliance. De compĂ©tences, pas de contenance. 

Et pourtant, ces jeunes ne demandent pas qu’on les sauve. Ils demandent un espace, une reconnaissance, un cadre psychique et symbolique. 

L’histoire d’une famille
 et d’un pays 

Je les connais bien. Ils viennent me consulter. Ils parlent peu ou crient en silence.  

Il y a ce pĂšre. Un homme sec, nerveux, enfermĂ© dans une masculinitĂ© dĂ©fensive. Il ne parle pas, il s’échappe. Il serpente les rues de Tunis, au volant de son taxi. Toute la journĂ©e. Toute la nuit. Comme s’il fuyait un foyer qui ne le reconnaĂźt plus. 

La mĂšre, elle, est prisonniĂšre du regard social. TĂ©tanisĂ©e par la peur du jugement. Elle vit au rythme des non-dits. Une femme qu’on n’a jamais autorisĂ©e Ă  ĂȘtre sujet. 

L’aĂźnĂ©e, elle, a fui. Vers les pays du Golfe. Elle envoie de l’argent. Elle tend la main et se retrouve Ă  osciller entre sauveuse et victime. 

Le garçon, lui, s’est noyĂ© ailleurs : dans la drogue, dans les trottoirs d’Europe. Ses messages sont espacĂ©s. Sa voix, hachĂ©e par la honte. 

La petite derniĂšre, enfin, a choisi l’ordre : blouse blanche, Allemagne. Elle soigne des corps Ă©trangers dans une langue Ă©trangĂšre. Mais dans ses valises, elle a ramenĂ© avec elle l’anxiĂ©tĂ©, dont elle a hĂ©ritĂ©. Pas seulement sociale, mais gĂ©nĂ©ralisĂ©e. MĂȘme Ă  des milliers de kilomĂštres, la peur ne l’a jamais quittĂ©e. 

Et moi, je les regarde. J’écoute les fragments. J’essaie de tisser quelque chose. 

Ce n’est pas qu’une famille, c’est un miroir, une matrice, une mĂ©moire collective Ă©clatĂ©e. 

Ce que les chiffres ne disent pas  

En 2023, plus de 23 000 Tunisiens ont tentĂ© la traversĂ©e de la MĂ©diterranĂ©e (Frontex). Parmi eux, prĂšs de 30% sont des mineurs non accompagnĂ©s. 

Une Ă©tude d’Al Forum (2024) rĂ©vĂšle l’ampleur des ruptures identitaires chez ces jeunes et le manque cruel d’écoute institutionnelle. 

En aoĂ»t 2024, un sondage TRT indiquait que 71% des jeunes Tunisiens (18–29 ans) veulent quitter le pays. 

Selon MĂ©decins du Monde, seul 1 mineur migrant sur 5 bĂ©nĂ©ficie d’un accompagnement psychosocial structurĂ©. 

Ces jeunes ne fuient pas que la pauvretĂ©. Ils fuient l’indiffĂ©rence, l’incohĂ©rence, l’absence de regard. Et ce qu’ils savent, mĂȘme sans mots, c’est qu’ils ne comptaient dĂ©jĂ  plus avant de partir. 

Un enfant, mĂȘme silencieux, sent ce qu’on ne dit pas. Il sait s’il est vu
 ou simplement surveillĂ©. Il devine si sa douleur peut exister, ou si elle doit se taire. 

Le retour forcĂ© : une violence sourde  

Pour ceux qui sont expulsĂ©s, le retour est souvent vĂ©cu comme une chute brutale : 

  • DĂ©pression, honte, perte de sens ; 
  • Rupture avec la famille ou la communautĂ© ; 
  • DifficultĂ© Ă  se rĂ©insĂ©rer dans un pays qui, lui, n’a pas changĂ© ; 
  • Risque de re-migration clandestine, parfois par des voies encore plus dangereuses. 

En tant que psychologue, je le constate : sans cadre d’accompagnement post-expulsion, on rejoue la mĂȘme blessure d’abandon. La mĂȘme perte de visage. 

Il faut des lieux, des relais, des humains qui savent contenir sans sauver. Accueillir sans juger. 

Et ici, que reste-t-il ?  

Les psychologues ont dĂ©sertĂ©. Les mĂ©decins aussi. Les enseignants, fatiguĂ©s, baissent les bras. Les penseurs se taisent. Beaucoup sont partis.  

Et ici ? Souvent, ceux qui restent sont ceux Ă  qui il ne reste plus rien. Ceux qu’on appelle les sans-espoir. Ceux pour qui l’espoir est devenu un luxe. 

Quand les ressources Ă©conomiques, affectives, Ă©thiques s’effondrent, Monsieur, c’est la loi de la jungle qui s’installe. 

Les plus rapides s’adaptent; les plus rusĂ©s fuient; les autres
 sautent, parfois dans la mer. Pas par folie, par instinct. Parce que rester ici, c’est parfois mourir Ă  petit feu dans un pays qui ne sait plus prendre soin de ses enfants. 

Et moi, Monsieur, je l’écris. Parce que le silence est aussi une forme de violence. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Avec l’aide d’IsraĂ«l, le Liban dĂ©mantĂšle l’arsenal militaire du Hezbollah

03. Juni 2025 um 07:40

L’étoile du Hezbollah continue de pĂąlir. AprĂšs l’épuisement endurĂ© lors de la guerre destructrice de l’automne 2024, son infiltration par le Mossad, la chute de son alliĂ© Bachar Al-Assad et l’affaiblissement de l’Iran, le gouvernement libanais est dĂ©terminĂ© Ă  dĂ©sarmer le groupe chiite pro-iranien. Chose complĂštement impensable il y a moins d’une annĂ©e.

Imed Bahri

Pis encore, c’est avec des informations israĂ©liennes fournies par les AmĂ©ricains que l’armĂ©e libanaise localise et dĂ©truit les dĂ©pĂŽts d’armes du Hezbollah. Le gouvernement entend Ă©tendre ce processus aux factions armĂ©es palestiniennes prĂ©sentes sur le territoire libanais. Le chef du gouvernement Nawaf Salam invoque le monopole de la force lĂ©gitime ce qui veut dire que seul l’État est habilitĂ© Ă  dĂ©tenir des armes. 

Le Wall Street Journal a publiĂ© une enquĂȘte d’Omar Abdel Baqi et d’Adam Shamseddine indiquant que l’armĂ©e libanaise, avec l’aide des services de renseignement israĂ©liens, s’emploie Ă  dĂ©manteler la force militaire du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces progrĂšs, selon le journal amĂ©ricain, contribuent Ă  la prĂ©servation du fragile accord de cessez-le-feu entre le Liban et l’État hĂ©breu. 

Le Hezbollah désarmé dans le sud Liban

L’armĂ©e libanaise a largement rĂ©ussi Ă  dĂ©sarmer le Hezbollah dans ses bastions du sud du pays. Pour le WSJ mentionne, «ce succĂšs a Ă©tĂ© obtenu en partie grĂące aux services de renseignement israĂ©liens alors que le nouveau gouvernement libanais cherche Ă  mettre en Ɠuvre l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin Ă  une vague de violents combats avec IsraĂ«l l’annĂ©e derniĂšre»

Le journal cite des responsables amĂ©ricains et israĂ©liens qui se disent surpris par l’ampleur des progrĂšs rĂ©alisĂ©s et les considĂšrent comme une avancĂ©e importante pour la prĂ©servation de la fragile trĂȘve conclue en novembre dernier. Cependant ils se posent la question suivante : le gouvernement libanais sera-t-il en mesure de mener Ă  bien cette tĂąche jusqu’au dans le sud et d’étendre ses efforts au reste du pays ?

Dans une dĂ©claration au WSJ, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dĂ©clarĂ©: «Dans tout le pays, les armes doivent ĂȘtre entre les mains de l’État», ajoutant que le gouvernement libanais avait atteint environ 80% de ses objectifs en matiĂšre de dĂ©sarmement des milices dans l’extrĂȘme sud.

L’armĂ©e libanaise consolide son autoritĂ©

De hauts responsables arabes ont dĂ©clarĂ© que les renseignements israĂ©liens ont transmis Ă  l’armĂ©e libanaise via des canaux amĂ©ricains les informations qui ont permis de localiser et de dĂ©truire les derniers dĂ©pĂŽts d’armes et positions militaires du Hezbollah dans le sud. L’armĂ©e libanaise a expliquĂ© qu’elle dĂ©truisait une partie des armes confisquĂ©es au Hezbollah tout en conservant celles en Ă©tat de marche pour renforcer son arsenal limitĂ©.

Le journal ajoute que ces efforts ont permis Ă  l’armĂ©e libanaise de consolider son autoritĂ© au sud de la riviĂšre Litani oĂč elle contrĂŽle dĂ©sormais les points d’entrĂ©e et de sortie auparavant sous contrĂŽle du Hezbollah.

«Nous constatons dĂ©jĂ  que l’armĂ©e libanaise est plus efficace que prĂ©vu dans de nombreuses zones», a dĂ©clarĂ© un responsable militaire israĂ©lien ajoutant que «Tsahal se fĂ©licite globalement de cette tendance et s’attend Ă  ce qu’elle se poursuive».

Par ailleurs, le gouvernement libanais promeut un plan en plusieurs phases pour dĂ©sarmer les groupes armĂ©s palestiniens Ă  l’intĂ©rieur du pays. Ces groupes sont souvent basĂ©s dans des camps de rĂ©fugiĂ©s surpeuplĂ©s. En avril, les responsables de la sĂ©curitĂ© libanaise ont lancĂ© une campagne contre une cellule armĂ©e palestinienne soupçonnĂ©e d’ĂȘtre impliquĂ©e dans des tirs de roquettes vers IsraĂ«l, ce qui a donnĂ© lieu Ă  de rares arrestations.

L’accord de cessez-le-feu stipule que les efforts de dĂ©sarmement doivent commencer au sud du fleuve Litani, Ă  peu prĂšs parallĂšlement Ă  la frontiĂšre avec IsraĂ«l. Nawaf Salam, de concert avec les États-Unis, a appelĂ© au dĂ©sarmement de ces groupes. De hauts responsables de la sĂ©curitĂ© libanaise ont confirmĂ© que le Hezbollah avait partiellement coopĂ©rĂ© aux efforts de dĂ©sarmement dans le sud et, en mĂȘme temps, avait Ă©tĂ© contraint d’abandonner le contrĂŽle sĂ©curitaire dans d’autres zones.

Ceux qui connaissent bien le Hezbollah affirment qu’il cherche Ă  marquer des points en politique intĂ©rieure en gagnant du temps alors que le Liban sollicite une aide Ă  la reconstruction auprĂšs des pays occidentaux et ceux du Golfe, hostiles au Hezbollah, qui imposent des conditions Ă  leur soutien financier.

Cependant, il est difficile de savoir si le Hezbollah continuera de coopĂ©rer aux efforts de dĂ©sarmement dans d’autres rĂ©gions du pays. «À moins que le Hezbollah ne soit disposĂ© Ă  se dĂ©sarmer, je ne peux imaginer un scĂ©nario dans lequel le gouvernement dĂ©ciderait de recourir Ă  la force pour le dĂ©sarmer. Il devrait plutĂŽt utiliser son refus comme un levier et le lier au processus de reconstruction dans les zones chiites», a dĂ©clarĂ© au journal Randa Slim, chercheuse Ă  l’Institut du service extĂ©rieur de l’UniversitĂ© Johns Hopkins. 

D’un autre cĂŽtĂ©, le dĂ©sarmement du Hezbollah reprĂ©sente un risque politique important pour le gouvernement de Salam, compte tenu du large soutien populaire dont bĂ©nĂ©ficie le parti au sein de la communautĂ© chiite libanaise. Toutefois, le parti se trouve actuellement dans une position de faiblesse suite Ă  la guerre destructrice de l’automne dernier avec les multiples frappes aĂ©riennes et la campagne d’assassinats visant la plupart de ses dirigeants.

Les responsables du Hezbollah ont soulignĂ© l’importance de maintenir son arsenal militaire compte tenu de la faiblesse de l’armĂ©e libanaise, de la supĂ©rioritĂ© militaire d’IsraĂ«l et de la prĂ©sence de menaces provenant d’autres groupes armĂ©s. Ibrahim Al-Moussawi, dĂ©putĂ© du Hezbollah au Parlement libanais, a dĂ©clarĂ©: «Les armes du Hezbollah, toujours prĂ©sentes dans certaines zones, reprĂ©sentent une force pour le Liban». Des paroles qui ne convainquent pas grand monde. 

Dans les faits, le parti rencontre d’importantes difficultĂ©s pour reconstituer son arsenal militaire notamment aprĂšs la chute du rĂ©gime de Bachar Al-Assad, la fermeture des routes de contrebande en provenance d’Iran via la Syrie et surtout la perte de contrĂŽle de l’aĂ©roport de Beyrouth.

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La FTCR dénonce le meurtre raciste du Tunisien Hichem Miraoui en France

03. Juni 2025 um 07:29

La FĂ©dĂ©ration des Tunisiens pour une citoyennetĂ© des deux rives (FTCR) a publiĂ©, le 2 juin 2025, le communiquĂ© suivant oĂč elle «exprime sa plus vive indignation» et adresse ses sincĂšres condolĂ©ances Ă  la famille et aux proches de Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 35 ans, tuĂ© froidement Ă  Puget-sur-Argens dans une attaque raciste, ainsi que du ressortissant turc Ă©galement blessĂ© lors de cette mĂȘme attaque.

Un crime raciste clairement revendiquĂ© dans des vidĂ©os publiĂ©es par l’assassin, oĂč il exprimait sa volontĂ© de «tuer des Ă©trangers» tout en se rĂ©clamant de l’idĂ©ologie d’extrĂȘme droite.

Le Parquet national anti terroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire, en raison du caractĂšre politique de l’acte. 

Ce drame n’est ni un fait divers ni un acte isolĂ©. Il s’inscrit dans une escalade prĂ©occupante, Ă  l’image de l’assassinat d’Aboubakar CissĂ© en avril Ă  La Grand-Combe (Gard), et dans la continuitĂ© tragique de celui de Brahim Bouarram, assassinĂ© en 1995 aprĂšs un dĂ©filĂ© du Front National, poussĂ© dans la Seine parce qu’il Ă©tait Ă©tranger.

Ces actes sont le rĂ©sultat direct et tragique de la banalisation des discours de haine. Certains partis d’extrĂȘme droite, figures politiques et relais mĂ©diatiques alimentent sans relĂąche un climat de stigmatisation. Des propos racistes, xĂ©nophobes et islamophobes sont relayĂ©s et normalisĂ©s, jusqu’à devenir un bruit de fond quotidien. Et quand la parole haineuse devient la norme, elle prĂ©pare le passage Ă  l’acte.

Nous rendons hommage à Hichem, unanimement décrit par les habitants de Puget comme un homme respectueux, généreux, et aimé de tous. Sa mémoire nous engage.

Face Ă  ce crime odieux, la FTCR appelle Ă  un sursaut politique, citoyen et institutionnel. Nous demandons :

  • la condamnation publique claire et sans Ă©quivoque de ce crime raciste par toutes les autoritĂ©s;
  • des poursuites judiciaires exemplaires Ă  l’encontre du meurtrier;
  • la mise en Ɠuvre d’un plan national de lutte contre les violences racistes, intĂ©grant la prĂ©vention, la protection des victimes et la sanction des discours de haine;
  • la promotion, dans les Ă©coles, les mĂ©dias et les institutions publiques, des valeurs de fraternitĂ©, d’égalitĂ©, de tolĂ©rance et de respect, indispensables Ă  une sociĂ©tĂ© rĂ©ellement plurielle et solidaire.

Hichem Miraoui ne sera pas oublié.
Le racisme tue. La République doit réagir.

Communiqué.

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Tunis │Sortie en salles de ‘‘To a land unknown’’ de Mahdi Fleifel

03. Juni 2025 um 06:29

Le long-mĂ©trage de fiction du cinĂ©aste palestinien ‘‘To a land unknown’’ (1h45min) Mahdi Fleifel sort dans les salles de cinĂ©ma tunisienne Ă  partir du 4 juin 2025. Au casting : Mahmood Bakri, Aram Sabbah et Angeliki Papoulia.

Synopsis : Chatila et Reda sont deux cousins palestiniens rĂ©fugiĂ©s Ă  AthĂšnes. Ensemble, ils multiplient les combines pour rassembler une importante somme qui leur permettra d’acquĂ©rir de faux passeports, sĂ©same vers l’Allemagne oĂč ils rĂȘvent de pouvoir enfin construire leur vie. Mais cette quĂȘte les pousse Ă  franchir des limites, laissant derriĂšre eux une part d’eux-mĂȘmes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Mahdi Fleifel est diplĂŽmĂ© de la National Film & Television School Ă  Londres, oĂč il reçut l’enseignement de Stephen Frears et Pawel Pawlikowski.

En 2010, il fonde avec son associé Patrick Campbell, producteur irlandais, la société de production Nakba FilmWorks.

En 2012, son premier long mĂ©trage documentaire ‘‘A world not ours’’ fait sa premiĂšre mondiale au Festival international du film de Toronto.

Le film a reçu de nombreux prix, notamment à la Berlinale, à Edimbourg, au Nordisk Panorama. Il participe à la Cinéfondation en 2013.

Par la suite, Mahdi rĂ©alise plusieurs courts mĂ©trages : ‘‘A man retourned’’ (Ours d’argent 2016), ‘‘A drowning man’’ (en compĂ©tition officielle Ă  Cannes et nommĂ© pour un Bafta), ‘‘I signed a petition’’ (prix du meilleur court mĂ©trage Ă  l’IDFA et nommĂ© aux European Film Awards 2018), ‘‘3 logical exists’’ (Festival de Rotterdam).

‘‘To a land unkown’’ est son premier long mĂ©trage de fiction.

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Gestern — 02. Juni 2025Haupt-Feeds

Football │ L’EspĂ©rance de Tunis sur la piste des Ă©toiles

02. Juni 2025 um 13:38

L’EspĂ©rance de Tunis, qui vient de remporter le doublĂ© en Tunisie, Coupe et Championnat, espĂšre tirer le meilleur parti du tirage au sort qui met sur son chemin Flamengo, Los Angeles FC et Chelsea et tenter de passer au second tour lors de la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025, qui se tiendra du 14 juin au 13 juillet 2025. (Ph. Les coĂ©quipiers de Rodrigo Rodrigues espĂšrent faire bonne figure avant de rentrer Ă  Tunis).

Imed Bahri

Les poids lourds de la Ligue Professionnelle 1 tunisienne, souvent champions nationaux, ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s cette annĂ©e de la Champions League de la CAF au niveau des 8e de finale face au Mamelodi Soundowns. Cela ne les empĂȘche pas de participer pour la quatriĂšme fois Ă  la Coupe du Monde des Clubs dans son nouveau format.

Les EspĂ©rantistes espĂšrent crĂ©er quelques surprises lors de leur parcours aux États-Unis. Mais comment ont-ils rĂ©ussi Ă  se qualifier pour cette compĂ©tition internationale ?

L’EspĂ©rance de Tunis est l’une des quatre Ă©quipes de la CAF participant Ă  la Coupe du Monde des Clubs de la Fifa 2025 avec Al-Ahly FC, Mamelodi Sundowns et Wydad AC, et est la mieux positionnĂ©e au classement quadriennal.

Bien qu’elle n’ait pas remportĂ© la Ligue des Champions de la CAF pendant la pĂ©riode intermĂ©diaire des qualifications, ses excellentes performances lui ont permis d’accĂ©der Ă  cette compĂ©tition de prestige.

L’EspĂ©rance de Tunis est placĂ©e dans le Groupe D, aux cĂŽtĂ©s de Chelsea (Angleterre), Flamengo (BrĂ©sil) et LAFC (États-Unis).

Pour atteindre la phase Ă  Ă©limination directe, elle doit d’abord rĂ©ussir cette premiĂšre phase, oĂč les deux meilleures Ă©quipes de chaque groupe se qualifieront. Mais si les Britanniques semblent inaccessibles aux Tunisiens, les BrĂ©siliens et les Etats-uniens restent relativement Ă  leur portĂ©e. Encore faut-il qu’ils se montrent efficaces en attaque et rigoureux en dĂ©fense.

La Coupe du Monde des Clubs de la Fiafa 2025 dĂ©butera le samedi 14 juin avec la rencontre entre l’Inter Miami et Al Ahly FC au Hard Rock Stadium. La finale aura lieu le dimanche 13 juillet au MetLife Stadium.

Programme des matches du club de Bab Souika.

Le 17 juin Ă  02H00 (heure tunisienne, HT) au Lincoln Financial Field, Philadelphia : EspĂ©rance – Flamengo (BrĂ©sil).  

Le 20 juin Ă  11 heures (HT) au Geodis Park, Nashville : EspĂ©rance – Los Angeles FC.

Le 25 juin Ă  02h00 (HT) au Lincoln Financial Field, Philadelphia : EspĂ©rance – Chelsea.

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Football │En amical, un palpitant Maroc-Tunisie  

02. Juni 2025 um 12:08

Un vĂ©ritable derby nord-africain se dĂ©roule ce week-end, avec deux des meilleures Ă©quipes du continent, le Maroc et la Tunisie, qui s’affrontent au stade de FĂšs. Le coup d’envoi est prĂ©vu pour le vendredi 6 juin 2025, Ă  22 heures.

EntraĂźnĂ© par Walid Regragui, le Maroc, demi-finaliste de la Coupe du Monde de la Fifa 2022, dispose d’une Ă©quipe talentueuse pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, dont il sera le grand favori, Ă©crit le site The Stats Zone, ne rappelant que les Lions de l’Atlas ont rĂ©cemment facilement battu la Tanzanie par deux buts Ă  zĂ©ro, portant leur invincibilitĂ© Ă  11 matchs.

La Tunisie, sous la fĂ©rule de son nouvel entraĂźneur, Sami Trabelsi, elle aussi qualifiĂ©e pour la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF, ne part pas avec les faveurs du pronostic, mais les derbys maghrĂ©bins ont toujours Ă©tĂ© assez Ă©quilibrĂ©s, malgrĂ© les Ă©carts pouvant apparaĂźtre dans les capacitĂ©s intrinsĂšques des joueurs du moment, le talent et l’efficacitĂ© Ă©tant, depuis quelques annĂ©es, clairement, du cĂŽtĂ© des Marocains.

Sur le plan statistique, les deux Ă©quipes ont disputĂ© 10 matchs depuis 2004. La Tunisie en a remportĂ© 2 (total des buts 12, buts par match 1,2), le Maroc (total des buts 13, buts par match 1,3), et ont fait 5 matchs nuls. Autant dire que les force en prĂ©sence sont quasi-Ă©gales. Les coĂ©quipiers d’Achraf Hakimi, l’excentrĂ© droit qui vient de remporter l’UEFA Champions League avec le Paris-Saint-Germain, ont beau ĂȘtre plus forts sur le papier, ils devront le prouver sur le terrain face aux coĂ©quipiers de AĂŻssa LaĂŻdouni, le milieu de terrain du club qatari Al-Wakrah.

I. B.

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Le petit-déjeuner turc dégusté à Tunis

02. Juni 2025 um 11:28

La JournĂ©e mondiale du petit-dĂ©jeuner, cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le premier dimanche de juin, a Ă©tĂ© marquĂ©e en Tunisie par une dĂ©gustation de spĂ©cialitĂ©s turques au Centre culturel Yunus Emre (YEE) de Tunis, qui a permis aux Turcs et aux Tunisiens de se retrouver autour d’une mĂȘme table, s’est fĂ©licitĂ© le chef Adem Çelik. (Photos Anadolu Agency).  

A travers cet Ă©vĂ©nement culinaire, organisĂ© hier, dimanche 1er juin 2025, le YEE a mis Ă  l’honneur les spĂ©cialitĂ©s du petit-dĂ©jeuner traditionnel de la Turquie, en prĂ©sence de l’ambassadeur Ahmet Misbah Demircan, des reprĂ©sentants de missions diplomatiques, des employĂ©s d’institutions turques, des Ă©tudiants du centre ainsi que des membres de la communautĂ© turque vivant en Tunisie.

Lors de l’évĂ©nement, oĂč une variĂ©tĂ© de produits phares du petit-dĂ©jeuner turc – tels que fromages, olives, confitures, börek et simit – ont Ă©tĂ© proposĂ©s aux invitĂ©s, l’ambassadeur Demircan a soulignĂ© l’importance de ce repas dans la culture turque, rappelant qu’il constitue souvent le moment central dans de nombreux restaurants en Turquie.

Un esprit de partage

Le chef Ayhan Mersin, qui a Ă©laborĂ© les prĂ©parations pour l’occasion, a dĂ©clarĂ© Ă  l’Agence Anadolu : «Nous avons composĂ© un menu riche en saveurs rĂ©gionales pour faire dĂ©couvrir le petit-dĂ©jeuner turc Ă  nos frĂšres tunisiens».

Le chef Adem Çelik, cuisinier Ă  l’ambassade de la Turquie Ă  Tunis, a Ă©galement exprimĂ© sa joie et sa fiertĂ© d’avoir pu faire dĂ©couvrir les douceurs et prĂ©parations boulangĂšres de la Turquie Ă  des amis turcs et tunisiens, dans un esprit de partage.

. À cette occasion, de nombreux Ă©vĂ©nements sont organisĂ©s en TĂŒrkiye et dans ses reprĂ©sentations Ă  l’étranger pour faire dĂ©couvrir la richesse et la convivialitĂ© du petit-dĂ©jeuner turc.

Avec Anadolu Agency.

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La Fondation Al Owais décerne le Prix des sciences humaines à Abdeljelil Temimi

02. Juni 2025 um 10:47

L’historien tunisien Abdeljelil Temimi s’est vu attribuer, le 1er juin 2025, le Prix des sciences humaines et des Ă©tudes prospectives dĂ©cernĂ© par la Fondation culturelle Sultan Bin Ali Al Owais, dans a 19e session 2024-2025.  Le montant du prix est fixĂ© cette annĂ©e Ă  150 000 dollars US.

NĂ© le 21 juillet 1938 Ă  Kairouan, Abdeljelil Temimi est un historien et universitaire tunisien spĂ©cialiste de l’époque moderne et contemporaine.

Selon Abdul Hamid Ahmad, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Fondation Al Owais, portant le nom du cĂ©lĂšbre poĂšte des Emirats arabes unis, nĂ© en 1925 Ă  Al-Heera, dans l’émirat de Sharjah, le comitĂ© a attribuĂ© le Prix des sciences humaines et des Ă©tudes prospectives au chercheur tunisien, «l’un des plus Ă©minents historiens arabes contemporains».

«Ses travaux illustrent la recherche historique telle qu’elle a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e dans la pensĂ©e contemporaine, en plus de la diversitĂ© de ses domaines d’intĂ©rĂȘt historiques. Ses travaux portent sur l’étude de l’histoire des Morisques en Andalousie, de l’histoire des États arabes Ă  l’époque ottomane et de l’histoire de la Tunisie contemporaine. Ses Ɠuvres sont considĂ©rĂ©es comme un modĂšle de documentation fondĂ©e sur les nouvelles rĂšgles de l’écriture historique», ajoute-t-il.

Les autres prix ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  Hamid Said (poĂ©sie), Inaam Kachachi (nouvelle, roman et théùtre) et Hamid Lahmadi (Ă©tudes littĂ©raires et critique).

I. B.

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Un Tunisien victime d’un crime raciste en France

02. Juni 2025 um 09:54

A Puget-sur-Argens, dans le Var, en France, un homme, de nationalitĂ© française, a tuĂ© de cinq balles, samedi soir, 31 mai 2025, son voisin de nationalitĂ© tunisienne et blessĂ© sa voisine de nationalitĂ© turque, tout en postant, avant et aprĂšs son passage Ă  l’acte, des vidĂ©os «au contenu raciste et haineux», selon l’enquĂȘte.

Le mis en cause, qui avait pris la fuite Ă  bord de son vĂ©hicule, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par des brigades spĂ©ciales et placĂ© en garde Ă  vue. Plusieurs armes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es dans son vĂ©hicule, «de type pistolet automatique, fusil Ă  pompe et arme de poing», selon le procureur de Draguignan, Pierre Couttenier.

AlertĂ© par la compagne du suspect de 53 ans, les militaires de la gendarmerie nationale ont fait appel Ă  l’antenne GIGN d’Orange pour interpeller, non loin des lieux. 

«L’identitĂ© de la victime mortellement blessĂ©e, possiblement ĂągĂ©e de 35 ans, de nationalitĂ© tunisienne, reste Ă  confirmer. Quant Ă  la victime blessĂ©e Ă  la main, ĂągĂ©e de 25 ans, elle est de nationalitĂ© turque», a prĂ©cisĂ© le magistrat.

«Une procĂ©dure d’enquĂȘte de flagrance des chefs de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposĂ©e de la victime Ă  une ethnie, une nation, une prĂ©tendue race ou religion dĂ©terminĂ©e commis en concomitance avec un autre crime et de tentative de meurtre commis en raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposĂ©e de la victime Ă  une ethnie, une nation, une prĂ©tendue race ou religion dĂ©terminĂ©e commis en concomitance», a Ă©tĂ© ouverte, a prĂ©cisĂ© le magistrat. L’enquĂȘte a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  la brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan.

I. B. (agences).

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Le corps bleu crie │ L’inconscient Ă  vif dans l’art contemporain tunisien 

02. Juni 2025 um 09:09

Dans un paysage artistique saturĂ© de filtres, de selfies et d’objets «instagrammables», l’Ɠuvre de Salma Mbarek surgit comme une dĂ©flagration silencieuse. Elle ne cherche pas Ă  plaire. Elle ne cherche mĂȘme pas Ă  choquer; elle hurle
 en bleu. Et ce hurlement, personne ne l’entend, mais tout le monde le sent. 

Manel Albouchi *

Un cri sans son.

Un corps sans voix. 

Une vĂ©ritĂ© sans fard. 

Ce que propose Salma Mbarek avec son Ɠuvre exposĂ©e depuis le 27 mai et jusqu’au 9 juin 2025, dans le cadre de l’exposition collective « Narration immersive Â», Ă  la galerie Aire Libre Ă  l’espace El Teatro, Ă  Tunis, ce n’est pas un simple tableau, c’est un corps figĂ© sous tension. Une scĂšne primitive. Sur une toile noire, une forme humanoĂŻde bleue, doigts crispĂ©s, semble jaillir, ou plutĂŽt se dĂ©battre, s’agripper dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  la surface de l’existence. Le bras tendu, les doigts trempĂ©s de paillettes bleues, tentent d’émerger, comme si le corps voulait s’extraire d’un enfermement invisible, mais insupportable.

Les paillettes brillent. Mais ce n’est pas glamour. C’est tragique. Comme les derniĂšres illusions d’un moi fracturĂ© entre dĂ©sir de lumiĂšre et besoin de disparition. C’est un appel Ă  l’aide gelĂ© dans la matiĂšre. 

Un Ă©cho Ă  Edvard Munch : «Je sentais un cri infini qui passait Ă  travers l’univers et qui dĂ©chirait la nature.» 

Le cri est de retour, mais il a changĂ© de forme. Il n’est plus une bouche bĂ©ante. Il est un corps entier : bleu, tendu, muet. 

Le bleu de Van Gogh : entre angoisse et luciditĂ© 

Ce bleu-lĂ  n’est pas dĂ©coratif, il est psychique. Il rappelle celui de Van Gogh, le bleu des nuits sans sommeil, des pensĂ©es qui tournent, des Ă©motions sans abri. C’est le bleu de l’ñme quand elle n’a plus d’endroit oĂč se poser. Le bleu de l’intensitĂ©, de la solitude, du refus de tricher. 

Et dans ce corps en tension, chacun reconnaĂźt une part de lui-mĂȘme : ce que l’on a voulu cacher, oublier, taire. Mais que le corps, lui, n’a jamais oubliĂ©. 

«Le corps n’oublie rien», Ă©crivait Bessel van der Kolk. Cette Ɠuvre en est la preuve vivante. Ce que la parole ne dit pas, le corps le crie. Et ce cri, chez Salma Mbarek, prend forme, devient matiĂšre, pĂšse, dĂ©range, bouleverse. Ce n’est plus une toile : c’est un symptĂŽme. Une scĂšne psychique mise Ă  nu. 

Le bras tendu n’est pas un simple geste : c’est l’archĂ©type jungien du moi qui tente d’émerger de l’inconscient collectif. La toile noire devient la matrice, le ventre sombre d’un monde trop lourd.  

Le bleu est l’ñme.  

Le geste est le souvenir.  

Le corps est le cri. 

Quand le showbiz se tait
 l’inconscient parle 

Dans un monde artistique dominĂ© par la tendance, la rentabilitĂ© et l’image «bankable», cette Ɠuvre est une rĂ©volution silencieuse. Salma Mbarek refuse les conventions. Elle ne vend pas un style : elle offre un choc. 

Et ce choc, c’est peut-ĂȘtre ce qu’il manquait Ă  la scĂšne tunisienne, trop sage, trop lisse, trop calculĂ©e. Elle ne fait pas de l’art. Elle fait un acte psychanalytique. Elle extĂ©riorise l’intime. Elle montre l’envers du dĂ©cor. Elle fait sauter les filtres. Et dans ce geste brut, viscĂ©ral, elle nous rappelle que l’art peut ĂȘtre une thĂ©rapie collective, un miroir de l’inconscient d’un pays. 

Une Ă©toile bleue dans la nuit tunisienne 

Salma Mbarek ne cherche pas la lumiĂšre mĂ©diatique. Elle crĂ©e de l’ombre pour faire Ă©merger le vrai. Elle ne peint pas le monde : elle dissĂšque les blessures invisibles. Elle ne dĂ©core pas : elle dĂ©voile. 

Avec ce corps bleu qui crie, elle entre dans la lignĂ©e des artistes qui ne mentent pas. Ceux qui mettent le doigt lĂ  oĂč ça fait mal. Ceux qui parlent pour ceux qui ne peuvent plus parler. Ceux qui rĂ©veillent ce que la sociĂ©tĂ© voudrait anesthĂ©sier. 

Et ce bleu, ce bleu si fort qu’il semble vivant, devient un code couleur de l’ñme tunisienne contemporaine : entre douleur contenue, fatigue de lutter, et dĂ©sir incandescent d’exister autrement. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Le nationaliste Karol Nawrocki, nouveau président de la Pologne

02. Juni 2025 um 08:15

Le nationaliste conservateur Karol Nawrocki a remportĂ© l’élection prĂ©sidentielle en Pologne avec 50,89 % des suffrages, selon les rĂ©sultats officiels publiĂ©s ce lundi 2 juin 2025. Ce rĂ©sultat, extrĂȘmement serrĂ©, dĂ©joue les premiĂšres estimations qui donnaient l’avantage Ă  son rival libĂ©ral, Rafal Trzaskowski, maire de Varsovie, jusqu’à tard dans la soirĂ©e de dimanche.

Proche des cercles identitaires et soutenu par une frange radicale de la droite europĂ©enne, Karol Nawrocki s’est prĂ©sentĂ© comme le dĂ©fenseur d’une Pologne «forte, souveraine et fidĂšle Ă  ses valeurs traditionnelles». InspirĂ© par la rhĂ©torique de Donald Trump, il a menĂ© une campagne marquĂ©e par un discours trĂšs conservateur sur les questions sociĂ©tales, une critique virulente de l’Union europĂ©enne, et une volontĂ© affichĂ©e de «restaurer la fiertĂ© nationale».

Face Ă  lui, Trzaskowski, figure modĂ©rĂ©e et pro-europĂ©enne, incarnait une alternative libĂ©rale centrĂ©e sur l’État de droit, la dĂ©fense des minoritĂ©s et le renforcement des liens avec Bruxelles. S’il a pu compter sur un large soutien dans les grandes villes et parmi les jeunes, la mobilisation dans les zones rurales et les rĂ©gions de l’Est a jouĂ© en faveur de Nawrocki.

Cette élection confirme la polarisation croissante de la société polonaise. Elle intervient dans un contexte européen tendu, marqué par la montée des mouvements nationalistes et populistes.

Avec Karol Nawrocki Ă  la tĂȘte de l’État, la Pologne risque d’adopter une ligne encore plus dure vis-Ă -vis des institutions europĂ©ennes, et de renforcer son alignement avec les courants illibĂ©raux qui gagnent du terrain en Europe centrale.

La victoire de Nawrocki, acquise sur le fil, aura des consĂ©quences importantes non seulement pour l’équilibre intĂ©rieur en Pologne, mais aussi pour les dynamiques gĂ©opolitiques au sein de l’Union europĂ©enne.

D. G.

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À Paris, la littĂ©rature algĂ©rienne cĂ©lĂ©brĂ©e
 sans Boualem Sansal

02. Juni 2025 um 08:00

Paris accueillera les 28 et 29 juin 2025 le 31e Maghreb des livres, dans les majestueux salons de l’HĂŽtel de Ville. Cette Ă©dition, organisĂ©e par l’association Coup de soleil, mettra Ă  l’honneur les lettres algĂ©riennes dans toute leur diversitĂ©. Mais un grand absent pĂšsera sur l’évĂ©nement : l’écrivain Boualem Sansal, incarcĂ©rĂ© depuis novembre dernier Ă  Alger.

Djamal Guettala

Ils seront plus de cent auteurs algériens à répondre présents, parmi lesquels Maïssa Bey, Leïla Sebbar, Kamel Daoud, Akli Tadjer, Mohamed Kacimi, ou encore Lamis Saïdi. Une scÚne littéraire algérienne bouillonnante, portée par des plumes confirmées mais aussi de jeunes voix comme Sabrina Kassa, Dima Abdallah ou Fatiha Saïd.

Les visiteurs auront accĂšs Ă  des milliers d’ouvrages — romans, essais, BD, beaux livres — proposĂ©s par plusieurs librairies partenaires, dont une invitĂ©e de marque cette annĂ©e : la librairie Le Tiers-Monde d’Alger.

Une édition marquée par une absence politique

L’un des auteurs les plus emblĂ©matiques de la littĂ©rature algĂ©rienne contemporaine, Boualem Sansal, ne pourra ĂȘtre prĂ©sent. ArrĂȘtĂ© fin 2024 pour «atteinte Ă  l’unitĂ© nationale» et «propos subversifs», il est aujourd’hui dĂ©tenu Ă  la prison d’El Harrach. Ce silence imposĂ© rĂ©sonnera au cƓur du salon, oĂč un hommage symbolique lui sera rendu.

«Son absence est une présence», confie un des organisateurs. En ces temps de crispations politiques, la littérature algérienne reste un espace de résistance autant que de mémoire.

Le Maghreb des livres ne se rĂ©sume pas aux dĂ©dicaces. Ce sont 34 entretiens d’auteurs, 16 dĂ©bats, deux cartes blanches (dont l’une Ă  la revue Awal pour ses 40 ans), et plusieurs hommages. Parmi les thĂšmes abordĂ©s : les femmes remarquables du Maghreb, la traduction littĂ©raire, la place des journalistes, et les hĂ©ritages postcoloniaux.

Une agora maghrébine, entre exil et engagement

Les cafés littéraires, moment fort du salon, réuniront cinq auteurs autour de thématiques communes : immigration, polar, écriture féminine, racines, poésie, fiction comme levier de transformation


Enfin, quatre grandes tables rondes concluront le week-end, dont une sur la littĂ©rature algĂ©rienne de la guerre d’indĂ©pendance Ă  nos jours, et une autre sur «L’AlgĂ©rie en rĂ©sistance, d’Abd el-Kader Ă  Fanon».

Dans un climat tendu sur les deux rives, cette manifestation gratuite et ouverte à tous s’affirme comme une agora pour penser le monde d’hier et d’aujourd’hui, entre engagement, transmission, dialogue et exil.

Le Maghreb des livres ne cĂ©lĂšbre pas seulement les Ă©crivains. Il donne corps Ă  une mĂ©moire plurielle et Ă  une parole souvent empĂȘchĂ©e.

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 sans Boualem Sansal est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie-Football │ L’EspĂ©rance remporte son 6e doublĂ©

02. Juni 2025 um 07:28

L’EspĂ©rance de Tunis a remportĂ© la Coupe de Tunisie de football (2024-2025), en battant le Stade Tunisien, tenant du titre, par 1 but Ă  0, en finale disputĂ©e dimanche 1er juin 2025 au stade Hammadi Agrebi de RadĂšs. Il remporte aussi, par la mĂȘme occasion, son 6e doublĂ©.

L’unique but de la victoire a Ă©tĂ© inscrit par l’infatigable milieu NigĂ©rian Eunuche Ogbelu Ă  la 67e d’un bolide tendu des 35 mĂštres que le brave gardien Sami Hlel, gĂȘnĂ© par la trajectoire fuyante de la balle, n’a pas su renvoyer.

GrĂące Ă  cette victoire, le club sang et or, dĂ©jĂ  sacrĂ© champion de Tunisie, remporte son 16e sacre, un record, et s’adjuge son 6e doublĂ© aprĂšs 1989, 1991, 1999, 2006 et 2011.

AprĂšs avoir fait ainsi oublier leur dĂ©faite en huitiĂšme de finale de la Ligue des Champions de la CAF face au Mamelodi Soundowns, les coĂ©quipiers de Mohamed Amine Ben Hamida peuvent aller le cƓur lĂ©ger aux Etats-Unis pour prendre part au Championnat du monde des clubs de la Fifa (15 juin 2025 – 13 juil. 2025). Ils ont tout Ă  gagner et rien Ă  perdre


I. B.

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