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Gestern — 24. Januar 2025Haupt-Feeds

Ooredoo Tunisie s’apprête à lancer son réseau 5G

24. Januar 2025 um 13:10

Suite à la publication officielle au Jort du décret-loi 2025-38 du 21 janvier 2025, Ooredoo Tunisie annonce qu’elle est reconnue en tant opérateur officiel de la 5G en Tunisie et s’apprête dans les jours à venir à lancer son Réseau 5G, sur tout le territoire tunisien, marquant une nouvelle étape dans la connectivité dans le pays.

Dans un communiqué publié ce vendredi 24 janvier 2025 à Tunis, l’opérateur annonce qu’il «s’engage à offrir la meilleure expérience réseau 5G avec une couverture complète et une technologie de pointe dans toutes les régions.»

Ooredoo Tunisie réaffirme son engagement à offrir un réseau 5G qui répond aux besoins de ses divers clients : entreprises, entrepreneurs, créateurs de contenu, gamers, développeurs IT, étudiants, etc.

«Avec une vitesse, une fiabilité et une innovation inégalées, Ooredoo Tunisie promet à tous ces utilisateurs de libérer leur plein potentiel dans ce nouveau monde hyperconnecté», ajoute l’opérateur qui a toujours promu une meilleure expérience client en combinant une connectivité supérieure avec des solutions innovantes conçues pour répondre aux modes de vie digitales modernes. Du jeu et du streaming sans interruption aux outils avancés pour les entreprises, il c herche à propulser la satisfaction client à de nouveaux sommets.

L’avenir de la connectivité

Mansoor Rashid Al-Khater, Pdg de Ooredoo Tunisie, a déclaré : «Notre préparation au lancement de la 5G reflète l’engagement indéfectible de Ooredoo à offrir une connectivité et une innovation inégalées en Tunisie. Nous sommes fiers de mener cette transformation, en garantissant une expérience réseau de classe mondiale à nos clients tout en stimulant la croissance économique et technologique de notre chère Tunisie.»

Tout en réaffirmant son engagement à fournir à la Tunisie un réseau qui représente l’avenir de la connectivité et alors que les dernières retouches pour le lancement de la 5G touchent à leur fin, Ooredoo Tunisie se dit «concentré sur la construction d’une infrastructure robuste et la création de solutions impactantes qui répondent aux exigences de demain.» Il conclut en lançant à ses clients : «Restez connectés sur nos différents canaux pour suivre l’actualité afin d’accéder, très prochainement, à notre réseau et profiter pleinement de la meilleure expérience 5G.»

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La librairie Le Gai Savoir tire le diable par la queue

24. Januar 2025 um 12:52

La librairie Le Gai Savoir, qui appartient au patrimoine culturel de la Tunisie moderne, lance un cri de détresse, appelant ses clients et tous les passionnés de lecture à venir acheter un livre pour que cette librairie recommence à respirer financièrement et ne mette pas la clef sous la porte. Mohamed Sadok Lejri, grand lecteur et cinéphile devant l’Eternel, a publié à ce sujet le post suivant sur sin compte Facebook.  

La librairie 𝐿𝑒 𝐺𝑎𝑖 𝑆𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 se trouve dans une situation financière très difficile. En réalité, cela ne date pas d’hier puisque son patron actuel Badreddine Daboussi, fils du fondateur de la librairie Moncef Daboussi, tire le diable par la queue depuis plusieurs années. Et la nouvelle réglementation sur les chèques n’a fait qu’empirer les choses ! Cette librairie, sise en plein centre-ville de Tunis, juste en face de la gare de la place de Barcelone, dégage beaucoup d’authenticité et fait partie du paysage patrimonial de la ville de Tunis. Elle est également très riche en ouvrages littéraires et philosophiques.

Aujourd’hui, 𝐿𝑒 𝐺𝑎𝑖 𝑆𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 lance un cri de détresse, appelant ses clients et tous les passionnés de lecture à venir acheter un livre pour que cette librairie recommence à respirer financièrement et ne mette pas la clef sous la porte. Il faut dire que dans un pays comme la Tunisie, on n’ouvre pas une librairie pour faire fortune, mais par conviction. En effet, les libraires ne sont pas des commerçants comme les autres. Ils sont, avant toutes choses, des résistants qui se battent pour une cause noble : la survie du livre.

En effet, le fait d’investir une partie de son patrimoine, voire tout son patrimoine financier, dans une librairie est économiquement suicidaire dans un pays majoritairement composé de conformistes ignares qui aiment bien traînasser dans les cafés – certainement pas pour y rédiger des livres comme le faisait Sartre au 𝐶𝑎𝑓𝑒́ 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑜𝑟𝑒 –, de bigots qui se contentent d’un seul livre et de diplômés universitaires qui ne lisent pas.

Les quelques téméraires qui sautent le pas en ouvrant une librairie en Tunisie, ceux-là partent d’un sentiment très noble. Mine de rien, ils font preuve d’une certaine grandeur en créant des ilots de résistance à la médiocrité générale.

Pour toutes les raisons précitées, 𝐿𝑒 𝐺𝑎𝑖 𝑆𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 mérite votre soutien.

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Dr Wahid Koubaa décède à Paris  

24. Januar 2025 um 12:27

Dr Wahid Koubaa, médecin psychiatre d’enfants et d’adolescents, est décédé aujourd’hui, vendredi 24 janvier 2025, à Paris, France, a annoncé son collègue Dr Samir Ayadi sur les réseaux sociaux.

Le défunt, qui exerce à Tunis, était membre de l’Association de recherche et d’études en santé mentale (Aresm).

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Trump mettra-t-il fin à l’alignement aveugle de l’Occident sur les intérêts d’Israël?  

24. Januar 2025 um 12:05

Les premiers indices du début du nouveau règne du président Trump confirment ses promesses électorales et son indépendance de plus en plus prononcée vis-à-vis de l’État profond et, à un degré moindre, du lobby pro-israélien, car il reste lui-même entouré d’éléments sionistes notoires, dont certains ont ouvertement appelé au rattachement de la Cisjordanie à Israël.

Elyes Kasri *

Dès les premiers jours du deuxième mandat du président Trump, Israël ne cesse pas d’accumuler les revers.

Après l’ultimatum délivré par l’envoyé spécial du président élu Trump au chef de gouvernement Netanyahu convoqué dans son bureau en plein Sabbath pour avaliser sans broncher le plan de cessez-le-feu à Gaza, une déclaration du nouveau président américain a signalé un revirement de taille dans la politique étrangère des Etats-Unis d’Amérique en confessant son incertitude que les parties en présence respecteront les clauses de la première phase du cessez-le-feu pour passer à une deuxième phase plus permanente, en adressant un avertissement subtil aux responsables israéliens en ajoutant : «après tout, c’est leur guerre», rompant ainsi une assimilation historique des guerres israéliennes de conquête à la défense des intérêts vitaux des Etats-Unis et de l’Occident.

Par ailleurs, les campagnes de déstabilisation par procuration des principaux alliés européens d’Israël commencent à porter leurs fruits. Ainsi, le Parti social démocrate allemand est en perte de vitesse et en voie d’être laminé lors des prochaines élections anticipées grâce aux coups de butoir d’une extrême droite renforcée par la verve de l’archi-techno-milliardaire Elon Musk. Tandis que le président Macron, principal allié d’Israël en Europe, est sérieusement déstabilisé par l’influenceuse américaine Candace Owens, protégée du président Trump et d’Elon Musk, qui promet de déballer le 30 janvier les dessous de l’histoire sordide de la première dame française.

En plus, compte tenu de l’emprise de la communauté juive sur le système politique et les médias français, en faisant le principal relais de l’extrême droite israélienne en Europe et au sein de l’Otan, Trump a désigné le père de son gendre Jared Kushner comme ambassadeur à Paris. Fort de sa confession juive et de ses antécédents pro-israéliens, Charles Kushner ne pourra difficilement être taxé d’antisémitisme lorsqu’il défendra la politique de désescalade du président Trump au Moyen Orient.

Quant au Premier ministre britannique, Keir Starmer qui a fait faire au parti travailliste un revirement à 180 degrés au sujet du conflit du Moyen-Orient et pousse à l’escalade dans cette région et sur le front russo-ukrainien, ses jours semblent comptés et les proches du président Trump s’activent à accélérer sa chute.

Ainsi, les premiers indices du début du nouveau règne du président Trump confirment ses promesses électorales et son indépendance de plus en plus prononcée vis-à-vis de l’État profond et du lobby pro-israélien.

Jusqu’à quel point et jusqu’à quand? Nul ne peut honnêtement prédire combien de temps le président Trump pourra tenir tête aux forces qui ont façonné la politique étrangère américaine depuis près d’un siècle.

* Ancien ambassadeur.

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Atelier à Tunis sur le financement des systèmes agroalimentaires

24. Januar 2025 um 11:35

Le bureau régional de la FAO pour la région Mena (Middle East and North Africa) a organisé du 20 au 23 janvier 2025 à Tunis un atelier pour relever les défis des financements pour la transformation des systèmes agroalimentaires dans les pays de la région.

L’atelier s’est axé sur la réduction des écarts de financement en vue de favoriser une agriculture durable et une meilleure résilience au changement climatique.

Malgré son rôle essentiel dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’agriculture reste largement sous-financée. Les investissements publics existants ne sont souvent pas alignés sur les objectifs d’une alimentation saine et de pratiques durables. Pour combler ce fossé, il est essentiel d’attirer des investissements inclusifs et efficaces des secteurs public et privé. Le financement durable peut avoir des effets transformateurs, en s’attaquant au changement climatique, à la perte de biodiversité et à l’accès équitable à une alimentation saine, tout en favorisant les emplois verts, en particulier pour les femmes et les jeunes.

Conduit dans un objectif de renforcement des capacités des délégations d’experts représentants les pays de la région, l’atelier a compris des ateliers interactifs qui ont exploré les défis des financements en se concentrant sur la réaffectation du soutien public existant aux systèmes agroalimentaires et comment rendre les systèmes réglementaires plus propices aux mécanismes de financement novateurs et renforcer les partenariats public-privé.

Les participants ont acquis des connaissances sur la manière de développer des projets durables et investissables, notamment en utilisant des logiciels et des outils innovants tels que Rural Invest, ExAct et Gleam.

Au terme de cet atelier la plateforme Tip a été lancée, qui fournira des mécanismes de financement pour faciliter les investissements stratégiques, les subventions et les instruments de financement mixte pour la transformation des systèmes agroalimentaires régionaux.

Cette plateforme émane de la Déclaration du Caire de 2024 qui propose de lancer un mécanisme de financement collaboratif avec l’appropriation des gouvernements bénéficiaires, et en collaboration avec les partenaires de développement et de financement.

La plateforme Tip fournira un consortium d’assistance technique qui aidera les États membres à structurer et à déployer des instruments de financement. Celle-ci permettra d’accorder des subventions et des capitaux d’investissement pour soutenir le déploiement d’instruments de financement innovants afin d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition, de protéger ou d’améliorer les moyens de subsistance des populations rurales et de promouvoir l’engagement de l’initiative en faveur de l’équité entre les sexes, de l’inclusion et de la viabilité environnementale.

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In memoriam : Jean-François Kahn contre le conformisme intellectuel

24. Januar 2025 um 11:20

Jean-François Kahn, journaliste et intellectuel engagé, est décédé  le 23 janvier 2025 à l’âge de 86 ans, laissant derrière lui un héritage marqué par sa vision audacieuse et non-conformiste du journalisme.

Fils du philosophe Jean Kahn, Jean-François a grandi dans un environnement intellectuel stimulant qui a largement influencé son parcours professionnel et ses idées. Tout au long de sa carrière, il a défendu l’indépendance de la presse et a constamment refusé les pressions politiques et économiques qui tentent de modeler la pensée dominante.

Sa carrière débute dans les années 1960, alors qu’il est témoin de grandes révolutions mondiales et d’événements marquants comme la guerre d’Algérie, la guerre du Vietnam, l’affaire Ben Barka, ou encore le printemps de Prague et la chute de Salvador Allende. Très tôt, il s’engage dans des combats intellectuels qui le mènent à écrire pour de grands titres comme Paris-PresseLe MondeL’Express, et Le Nouvel Observateur où il s’illustre par sa rigueur et son esprit critique.

En 1984, il fonde L’Événement du Jeudi, une publication qui se distingue par son ton engagé et sa volonté de rompre avec les idées reçues. Cependant, c’est en 1997 qu’il marque véritablement l’histoire des médias français en cofondant l’hebdomadaire Marianne. Sous sa direction jusqu’en 2007, Marianne devient un symbole de journalisme indépendant, connu pour son regard acéré sur la politique, la société et les grands enjeux contemporains. Kahn y a prôné une ligne éditoriale qui ne se laisse jamais contraindre par les logiques du pouvoir ou de l’argent.

Au-delà de sa carrière de journaliste, Kahn était un homme de convictions, fermement opposé au libéralisme économique. Il a été un critique acerbe des interventions militaires de l’Otan, notamment en Serbie en 1999 et en Irak en 2003. Il s’est également opposé à la mondialisation économique et a toujours défendu des idées en marge des discours dominants.

En 2007, il soutient la candidature de François Bayrou à la présidentielle, un choix politique qui illustre une nouvelle fois sa volonté de faire entendre des voix dissidentes dans un paysage politique souvent réducteur. Sa position contre le rachat de Marianne par Pierre-Edouard Stérin en 2024 témoigne de son engagement à défendre les valeurs qui ont guidé toute sa carrière.

Kahn a aussi publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels La guerre civile (1982), Les Français sont formidables (1987), La pensée unique (2000) et Comme deux frères : mémoire et visions croisées (2006), coécrit avec son frère Axel Kahn. Ces livres, qui abordent des questions de société, d’économie et de politique, illustrent sa volonté de remettre en question les dogmes et de promouvoir une pensée critique.

À travers ses écrits et ses engagements, Kahn a laissé une empreinte indélébile sur le journalisme français. Il restera une figure de proue de l’indépendance intellectuelle, refusant de se soumettre aux attentes ou aux pressions du système, et un défenseur infatigable de la liberté de la presse. Son décès marque la fin d’une époque, mais son héritage continue de nourrir les débats intellectuels et journalistiques d’aujourd’hui.

Djamal G.  

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La fin du rêve américain ou le cauchemar de la Statue de la Liberté

24. Januar 2025 um 11:01

L’avènement de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis annonce le triomphe du repli identitaire, de l’isolationnisme et de l’abandon des idéaux qui jadis faisaient la grandeur de l’Amérique : liberté, égalité et dignité.

Khémaïs Gharbi *

Sous un ciel lourd, oppressant, chargé de nuages sombres qui semblent presser l’horizon, elle marche. Elle a déjà quitté les rivages de Manhattan. La Statue de la Liberté, ce monument d’espoir et de grandeur, avance lentement, une valise dans chaque main, symbole muet d’un exil qu’on n’aurait jamais cru possible. Elle s’éloigne de ce qui fut son royaume, son sanctuaire, ce port où tant d’hommes, de femmes et d’enfants ont cru voir leur salut. Aujourd’hui, pourtant, elle part. Cette image attribuée à Banksy est une déchirure. Elle n’est pas seulement une allégorie, elle est un avertissement brûlant.

Une valeur universelle abandonnée

Son visage, bien que figé dans le bronze, semble chargé d’une mélancolie insoutenable. Car cette liberté-là n’a jamais appartenu à une seule nation. Elle parlait à tous : aux sans-papiers, aux sans-patrie, aux sans-voix, aux sans-avenir. À ceux qui, à bout de force, levaient les yeux vers elle et y trouvaient une promesse. «Donnez-moi vos pauvres, vos exténués, vos masses accablées aspirant à respirer libres», disait-elle depuis le port de New York. «Envoyez-les-moi, les sans-abri, les rejetés par la tempête. Je lève ma lampe près de la porte dorée.»

Ces mots gravés à son pied sont devenus un cri universel d’accueil et d’espoir. Mais aujourd’hui, ces promesses résonnent comme un écho lointain, fragilisé par les vents contraires : ceux de l’indifférence, de l’isolationnisme, et de l’abandon des idéaux qui jadis faisaient la grandeur de l’Amérique.

Quand la liberté se monnaie en bitcoins

Elle s’éloigne donc, et son départ résonne comme une gifle. Elle marche, non pas parce qu’elle a renoncé, mais parce qu’elle ne se reconnaît plus ici. Les valeurs qu’elle portait – liberté, égalité, dignité – sont devenues des slogans vidés de leur sens, des mots que l’on agite pour mieux les ignorer. Pire encore, des penseurs à courte vue s’efforcent de remplacer ces grandes valeurs spirituelles, fondées sur l’humanité et la solidarité, par des valeurs bassement mercantiles. Et lorsque même celles-ci semblent insuffisantes, on les réduit à des abstractions numériques, des libertés en bitcoins qui n’ont plus de chair ni d’âme. Son piédestal, laissé vide, n’est plus qu’un vestige. Un symbole creux, perdu dans le tumulte d’une société déchirée par ses propres contradictions.

La liberté qui s’éloigne des rivages américains, jadis accueillants et hospitaliers, n’est pas en colère. Elle n’est pas là pour juger. Son départ est un acte de désespoir, mais aussi de lucidité. Elle sait qu’elle n’a jamais été acquise. Elle était une promesse, un idéal fragile qu’il fallait protéger, nourrir, réinventer sans cesse. Mais nous l’avons oubliée. Nous l’avons réduite à une icône statique, alors qu’elle était vivante. Nous avons cessé d’écouter son message.

Un signal pour réinventer la liberté

Et pourtant, je persiste à croire que son départ n’est pas une fin. Il est un avertissement, mais aussi une invitation à réinventer ce qu’elle symbolise. En quittant son socle, elle ne fait pas que dénoncer nos échecs: elle nous pousse à imaginer un nouvel avenir, une nouvelle manière d’incarner la liberté. Peut-être son message n’est-il pas destiné à l’Amérique seule. Peut-être est-il un appel adressé à toutes les nations, à toutes les consciences, pour construire un monde où ces idéaux ne sont plus enfermés dans le bronze, mais vécus au quotidien.

La liberté ne demande pas de revenir à un passé idéalisé. Elle nous rappelle qu’elle est vivante, qu’elle évolue, qu’elle se réinvente sans cesse. Les défis d’aujourd’hui – inégalités criantes, menaces climatiques, révolutions numériques, repli identitaire – ne peuvent être surmontés qu’en redéfinissant ce que la liberté signifie. Elle n’est pas un privilège individuel, mais une responsabilité collective.

Son départ, au fond, n’est pas une fuite mais un passage de relais. En laissant derrière elle son piédestal vide, elle nous confie la tâche de prendre sa place, de porter son flambeau. Être libre ne se limite pas à proclamer des droits; c’est aussi accepter les devoirs qui en découlent: protéger les plus vulnérables, bâtir des ponts là où d’autres érigent des murs, et ne jamais cesser de croire en la possibilité d’un avenir meilleur. Ainsi, son exil n’est pas un adieu, mais une prière silencieuse : que nous trouvions en nous la force de raviver la flamme qu’elle portait. Le rêve américain, comme tous les rêves, ne peut survivre que si nous le faisons vivre. Et la Liberté, où qu’elle aille, continuera de nous appeler, jusqu’à ce que nous répondions.

* Ecrivain et traducteur.

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Israël veut entraîner Donald Trump dans son conflit avec l’Iran

24. Januar 2025 um 10:21

Alors que Donald Trump est accaparé par sa priorité absolue, en l’occurrence le dossier migratoire, en annonçant l’expulsion de 20 millions de migrants, et la lutte contre le wokisme, les Israéliens, obsédés pour leur part par l’Iran et son programme nucléaire, considèrent que telle doit être la priorité et veulent pousser le président américain dans ce sens. Ce dernier ne se montre pas pressé et laisse les deux parties, Israël et l’Iran, dans l’expectative. Il a d’autres chats à fouetter, et c’est le cas de le dire…

Imed Bahri

Pour le Jerusalem Post, la première question, la plus importante et la plus sensible après le retour du président Trump à la Maison Blanche doit être la lutte commune et déterminée des États-Unis et d’Israël contre le programme nucléaire iranien mais également contre le comportement régional de Téhéran et son soutien pour ce que le journal décrit comme des organisations terroristes dans toute la région. 

L’auteur de l’article, l’universitaire Jacob Nagel, écrit : «Jusqu’à ce que toutes les installations et capacités nucléaires soient démantelées volontairement par l’Iran ou forcées par des puissances extérieures, l’administration Trump doit revenir à une politique de pression maximale et de menaces d’action militaire réelle de la part des États-Unis et leurs alliés.»

Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a abordé la possibilité de l’attaque des installations nucléaires iraniennes et a déclaré que l’Iran doit parvenir à des accords avec l’administration Trump concernant ses activités nucléaires afin d’éviter une nouvelle confrontation militaire dans le Moyen-Orient, a rappelé l’auteur, ajoutant que, lorsque l’ancien président américain Joe Biden a été élu il y a environ quatre ans, il a annoncé son intention de reprendre les négociations avec l’Iran sur un retour rapide à «l’accord nucléaire défectueux» en référence au Plan d’action global commun de 2015 duquel Trump s’est retiré en 2018.

Israël doit expliquer au monde pourquoi il est si dangereux d’envisager d’entamer des négociations avec l’Iran afin de convaincre ses partenaires du Moyen-Orient et signataires des accords d’Abraham ainsi que l’Arabie saoudite qui partagent les mêmes préoccupations concernant l’Iran et ses intentions nucléaires, a aussi indiqué Nagel.  

Les activités de l’Iran ont considérablement augmenté depuis l’élection de Biden, enrichissant des centaines de kilogrammes d’uranium à des niveaux élevés (60%), développant, produisant et installant des centrifugeuses avancées dans des installations souterraines, construisant de nouvelles installations et prenant d’autres mesures même dans le cadre d’activités de programmes d’armement sous prétexte de double usage.

Trump laisse tout le monde dans l’expectative  

Pour le Jerusalem Post, l’état actuel du programme nucléaire iranien ne permet pas un nouvel accord qui pourrait être durable car tout le monde veut un bon accord qui ne permette pas à l’Iran de poursuivre ses activités nucléaires, qui ne soit pas similaire au précédent et qui n’accepte pas un programme nucléaire prétendument civil dans des installations souterraines.

Après avoir passé en revue toutes les conditions que tout nouvel accord doit inclure, Nagel conclut que l’Iran ne les acceptera pas et estime que l’administration Trump doit faire comprendre aux Iraniens que ce sont ses exigences si elle veut éviter un autre type de solution.

Etant donné que la république islamique, malgré sa situation difficile due aux attaques israéliennes et à l’effondrement de la plupart de ses mandataires constituant jusqu’à récemment sa ceinture de feu, ne coopérera pas volontairement à la destruction convenue de ses capacités nucléaires, Israël doit se préparer à une confrontation avec l’Iran avec en ligne de mire ses installations nucléaires, et de préférence en coopération avec les États-Unis, estime Jerusalem Post.

Pour sa part Donald Trump n’est pas connu pour sa sympathie pour le régime iranien. C’est d’ailleurs lui qui avait donné l’ordre de tuer Qassem Soleimani, commandant de l’unité d’élite des Gardiens de la révolution iraniens appelée la Force Al Qods, le 2 janvier 2020 à Bagdad, entraînant des représailles contre le président américain qui a accusé l’Iran d’être derrière trois tentatives visant à l’assassiner.

Aujourd’hui fraîchement retourné aux affaires, M. Trump laisse tout le monde dans l’expectative et ne dévoile pas ses véritables intentions et ce qu’il entend vraiment faire. Il a dit qu’il intensifiera les sanctions contre l’Iran et une autre fois, il déclare qu’il n’écarte pas une intervention militaire. Cette méthode trumpienne consiste avant tout à mettre sous pression l’adversaire surtout qu’il sait pertinemment qu’aujourd’hui Téhéran est plus fébrile que jamais après l’annus horribilis 2024 qui a vu son influence au Moyen-Orient se réduire comme peau de chagrin.

L’Iran joue l’apaisement et cherche le dialogue

Côté iranien, l’actuel équipe réformiste au pouvoir joue l’apaisement et cherche le dialogue. Une semaine avant l’investiture de M. Trump, le président Masoud Pezeshkian a accordé un entretien à la chaîne de la télévision américaine NBC où il a affirmé que l’Iran n’avait jamais tenté d’assassiner le président américain. Il a envoyé ensuite un message de paix et de dialogue en affirmant que l’Iran était prêt à entamer des négociations avec les États-Unis sur son dossier nucléaire. «Nous ne craignons pas la guerre mais nous cherchons la paix», avait-il déclaré.

Pour l’instant, la main tendue iranienne n’a pas été encore saisie par Trump. Durant les premiers jours de son nouveau mandat, il est accaparé par les dossiers internes en premier lieu desquels celui de l’immigration qui est sa priorité absolue. Les Iraniens qui cherchent l’apaisement et les Israéliens qui veulent en découdre doivent attendre ce que fera l’homme fort de l’Amérique et du monde.

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Tunisie : les banques appelées à réduire les taux d’intérêt fixes

24. Januar 2025 um 09:33

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié une note, jeudi 23 janvier 2025, indiquant que les dispositions de l’article 412 du Code du commerce, relatives aux nouvelles mesures concernant la réduction des taux d’intérêt fixes appliquées aux crédits, sont entrées en vigueur et ne nécessitent aucun texte d’application de sa part.

Il est à noter que d’après l’article 412 Ter du Code de commerce, toutes les banques doivent réduire les taux d’intérêts fixes appliqués aux crédits en cours de remboursement, ou à ceux qui ont une durée de paiement initiale dépassant les sept ans.

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Tunisie : baisser les taux d’intérêt sans baisser le taux directeur

24. Januar 2025 um 09:17

Est-ce de bon aloi ? La note communiquée, jeudi 23 janvier 2025, par la Banque centrale de Tunisie (BCE) à la trentaine de banques opérant dans le pays est peu conventionnelle, atypique et inattendue.

Moktar Lamari *

De facto, on demande aux banques de baisser leur taux d’intérêt fixe, rapidement et de manière consistante, sans dire plus. Une telle démarche est appuyée sur des arguments et références juridiques et non pas financiers et encore moins monétaires dénote par son timing et sa procédure.

La politique monétaire adoptée en Tunisie n’est pas à sa première «innovation» monétaire. On se rappelle du feu Chedli Ayari, en 2018, quand, en sa qualité de gouverneur de la BCT, a ouvert les coffres de la BCT et du système bancaire pour recevoir tacitement des centaines de millions de dollars en devises étrangères venant de la Libye, du Moyen Orient et de L’Europe, de l’argent jugé sale, en quête de blanchiment et de paradis fiscaux.

Une démarche implicite et incertaine

Dans notre cas, au lieu de baisser le taux directeur, la BCT demande de manière plutôt discrète aux banques de baisser le niveau du taux fixe, sans préciser la fourchette de la baisse, les secteurs concernés, les durées couvertes ou encore, les modalités de mise en œuvre.

Dans ce cas, la BCT ne procède pas par circulaire comme d’habitude. Elle n’implique pas explicitement l’avis des membres de son conseil d’administration. A l’évidence on ne veut pas trop inquiéter des opérateurs et partenaires internationaux. On ne veut pas laisser des traces tangibles.

Dans les rouages de la BCT et du gouvernement, tout indique qu’on ne veut pas baisser le taux d ‘intérêt directeur (8% depuis plus de deux ans). Et pour cause, on ne veut pas ameuter les agences de notation et subir leur foudre.

On ne veut pas non plus déplaire au FMI ni faire faux pas à ses exigences restrictives et anti-inflation. Le FMI tient à un taux d’intérêt réel positif et rémunérateur pour les banques, les épargnants notamment. Il privilégie les mécanismes du marché et prône l’indépendance de la banque centrale de l’Etat.

Actuellement, le taux d’intérêt réel en Tunisie est légèrement inférieur à 2% (8% en taux – 6,2% d’inflation).

Ne pas froisser le FMI

Quoi qu’on en dise, on ne désespère pas et on souhaite arriver à un accord avec le FMI pour un prêt de quelques 1,9 milliard $ d’ ici l’été prochain.

L’avènement de l’ère Trump change la donne et entre-ouvre des fenêtres dans cette dérégulation globale initiée depuis l’investiture de ce dernier. Plusieurs pays amis vont plaider la cause tunisienne auprès de Washington.

On le sait, les intérêts bancaires en soi ne constituent pas une création de richesse (c’est du transfert de valeur), mais une façon de rémunérer le loyer de l’argent. Et quand ce loyer de l’argent devient très élevé par rapport au rendement économique des entreprises et de l’économie, l’investissement dégringole et c’est ce qui est arrivé en Tunisie.

Le président de la République l’a fait signifier récemment plusieurs fois, en demandant aux banques de financer à moindres coûts davantage de secteurs de l’économie et surtout les sociétés communautaires (charikat ahliya).

En effet, le marché est plutôt asséché, il manque de liquidité et les entreprises notamment les PME vivent mal cet assèchement des liquidités causé à la fois par la hausse des taux et par la stagflation qui sévit depuis quelques années en Tunisie post-2011.

Un miroir aux alouettes

Les banques vont certainement faire des gestes pour baisser leur taux pour certains projets, mais on ne peut pas anticiper l’ampleur de ces baisses et leur portée sectorielle, régionale ou temporelle. Et cela crée de l’incertitude chez les opérateurs économiques nationaux et internationaux.

Et dans une démarche désordonnée et peu concertée, les banques risquent de créer des biais qui favorisent des secteurs, en pénalisant d’autres. De facto, les baisses des taux peuvent devenir discriminatoires, instables et pas neutre économiquement parlant.

En privilégiant, par exemple, les secteurs rentables à court terme, ou des projets sans risques et donc en sacrifiant les autres, qui requierent de la durée pour devenir rentables et viables.

Aujourd’hui, la baisse des taux d’intérêt est nécessaire et incontournable pour l’économie tunisienne. Mais, on peut questionner l’approche adoptée par la BCT, et on craint des fonctions de réaction bancaire, marquées par leur imprévisibilité, leur caractère discriminatoire ou discrétionnaire, au cas par cas.

La démarche initiée hier par la BCT a besoin d’un cadre normatif, et de balises opérationnelles qui tiennent compte des fondamentaux économiques, des paramètres de l’efficience du marché, pour ne pas revivre les échecs que la Tunisie a connus pendant l’ère de Ben Ali ou encore la période des coopératives des années 1960, quand les banques ont ouvert les vannes du financement et baissé artificiellement les taux d’intérêts… à la demande des milieux politiques, sans études préalables ni de communication convaincante.

* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

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Miss Tunisie : 17 candidates dans les starting-blocks pour l’édition 2025

24. Januar 2025 um 08:39

La soirée finale Miss Tunisie aura lieu le samedi 22 février 2025, à la Cité de la Culture de Tunis, au terme d’un mois de festivités et de compétitions, sous le signe de «Beauty With A Purpose».

L’édition 2025 de Mis Tunisie vient d’être dévoilée lors d’une conférence de presse organisée, mardi 21 janvier à Tunis, en présence du comité d’organisation, des jurys, des coachs ainsi que des 17 miss candidates représentant les diverses régions du pays, y compris deux candidates basées à l’étranger (en Allemagne et en France).

«Nous fêtons cette année, le 30e anniversaire du concours national Miss Tunisie. Lancée en 1995, l’élection de Miss Tunisie et de ses deux dauphines n’est pas seulement un événement ponctuel ou une soirée de couronnement, mais c’est aussi un vrai marathon qui s’étend sur plusieurs mois de préparation, de compétition et d’actions engagées dans les diverses régions», a déclaréAida Antar, présidente de l’association Tej, organisatrice exclusive du concours Miss Tunisie. «Ce concours prend, en effet, la forme d’une école ou académie spécialisée, destinée aux jeunes femmes tunisiennes de différents horizons, où des entretiens de sélection, des compétitions régionales et des séances de casting sont effectuées durant toute l’année, avant de passer à un cycle de formation et de coaching puis à la grande finale nationale et aux participations internationales au nom de la Tunisie», a-t-elle ajouté.

La soirée finale de l’élection de Miss Tunisie 2025 et de ses deux dauphines sera organisée sous forme d’un show, où la beauté et l’élégance sont alliées à l’image positive de la femme moderne, engagée, mûre, épanouie par ses acquis et responsable de ses devoirs envers son pays.

Les 17 candidates, qui représentent diverses régions de la Tunisie, devront ainsi être vouées aux principes de bénévolat et du travail social et humanitaire et s’engager à devenir des ambassadrices des bonnes causes à l’échelle nationale et internationale.  

«Nos miss ont toujours réussi à hisser le drapeau national et à promouvoir la Tunisie lors d’événements aussi prestigieux comme : Miss World, Miss International, Miss Earth, Miss Intercontinental, Miss Globe, Miss Planète et Miss Méditerranée», a indiqué Aida Antar, en rappelant la participation très honorable de Miss World Tunisia, Imen Mehrzi, à la 71e édition de Miss World à Mumbai (Inde), en février et mars 2024, où elle a gagné le trophée du Meilleur Talent à cette compétition mondiale. Miss Tunisie 2019, Sabrine Khalifa Mansour, a été aussi classée au Top 10 “Beauty With A Purpose” au concours Miss World 2019 et

Miss International Tunisia, Mariam Ben Abroug, a honoré le pays au 61e concours Miss International Beauty 2023 à Tokyo (le 3e plus grand concours dans le monde), alors que Alaa Tabbel a bien représenté la Tunisie à Napoli (Italie) en novembre 2023 en tant que Miss Europe Continentale Tunisie.

L’année 2025 verra aussi des participations à des concours sur le plan mondial, alors que l’association Tej est en train de mobiliser toutes ses ressources, partenaires et sponsors, pour soutenir ses activités, campagnes promotionnelles et événements divers.

Il est à noter qu’à partir de début février 2025, plusieurs concours thématiques auront lieu, avec les candidates, Miss régionales, afin d’élire les meilleures d’entre elles selon les spécialités, dont nous citons Head To Head, le 1er février ; Miss Action Environnementale, le 2; Miss Fitness, le 3; Miss Action humanitaire, le 4; Miss Tourisme, le 5, Miss Talent, le 6, et Miss Patrimoine, le 15. Miss Tunisie est la franchise exclusive de Miss World depuis 2013, Miss International depuis 1996, Miss Earth depuis 2022, Miss Intercontinental depuis 2015, Miss Globe depuis 2022, Miss Planet depuis 2022 et Miss Méditerranée depuis 2010.                                                   

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La Biat engagée pour la réussite des sociétés communautaires

24. Januar 2025 um 08:08

La Biat, acteur clé de l’écosystème économique national, va bien au-delà du rôle traditionnel de financement. Elle se distingue comme un véritable partenaire d’accompagnement, de formation et de conseil, offrant aux entrepreneurs des sociétés communautaires un soutien global pour la réussite des projets.

Dans le cadre de la stratégie nationale visant à promouvoir un développement inclusif et durable, les sociétés communautaires occupent une place centrale. Ces structures encouragent une gestion équitable des ressources locales et renforcent l’autonomie économique des régions, tout en répondant aux défis socio-économiques.

La Biat, acteur clé de l’écosystème économique national, va bien au-delà du rôle traditionnel de financement. Elle se distingue comme un véritable partenaire d’accompagnement, de formation et de conseil, offrant aux entrepreneurs des sociétés communautaires un soutien global.

Accompagnement et formation pour la réussite des projets

Dans le cadre de cet engagement, la Biat a pris part au programme de formation organisé par le Conseil Bancaire et Financier (CBF). Réparti sur deux sessions, ce programme a couvert des thématiques essentielles telles que la gouvernance, la gestion administrative et financière, la stratégie de projet et le développement durable.

La Biat a spécifiquement animé deux journées axées sur la comptabilité et la finance, renforçant les capacités des gestionnaires des sociétés communautaires. Cet accompagnement technique vise à structurer ces entités et à maximiser leur impact économique et social, tout en leur facilitant l’accès aux financements.

Une vision inclusive et durable

La Biat a récemment signé une convention de partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour financer les sociétés communautaires. Ce partenariat met en lumière sin engagement envers un développement économique durable et inclusif.

La banque propose également un accompagnement personnalisé pour guider les entrepreneurs dans la mise en œuvre et la pérennisation de leurs projets. Grâce à une expertise pointue, les équipes de la Biat accompagnent ces structures dans le montage financier de leurs projets et les aident à relever les défis opérationnels et à saisir les opportunités de croissance.

Une équipe dédiée au siège de la banque centralise l’ensemble du processus d’accompagnement des sociétés communautaires. Elle accompagne les entrepreneurs à chaque étape, en leur offrant des conseils personnalisés, un suivi et un soutien spécifiques à leurs besoins. Par ailleurs, le réseau des 205 agences de la Biat est mobilisé pour fournir les informations pratiques et pour recevoir les dossiers dans les meilleures conditions.

Un partenaire engagé pour un impact durable

Forte de son rôle d’acteur de référence, la Biat se positionne comme un catalyseur de transformation pour les sociétés communautaires. En combinant conseils stratégiques, formations sur mesure et solutions financières adaptées, elle soutient les entrepreneurs locaux dans leur ambition de bâtir des projets pérennes pour contribuer durablement au développement des régions.

Banque responsable, elle contribue activement au développement économique et social, en favorisant l’émergence d’initiatives locales et en renforçant les dynamiques communautaires. Cet engagement illustre la volonté de la banque de participer à une croissance inclusive, durable et responsable, en mettant son expertise et ses ressources au service de projets à fort impact.

Des initiatives d’économie sociale et solidaire

Les sociétés communautaires sont des initiatives d’économie sociale et solidaire basées sur une gouvernance collégiale, où les actionnaires se partagent équitablement les bénéfices.

En Tunisie, le décret n°15-2022 régit ces sociétés, visant une répartition équitable des richesses et le développement régional.

Les sociétés communautaires doivent avoir un capital minimum de 10 000 DT pour les sociétés communautaires locales ou 20 000 DT pour celles qui exercent à l’échelle régionale, et au moins 50 membres. Chaque membre détient une seule action avec une voix égale, et un conseil d’administration gère la société. Jusqu’à 35% des bénéfices peuvent être partagés entre les membres.

Ces sociétés sont prioritaires dans la politique nationale de développement économique et social, visant à promouvoir une gestion participative et équitable des ressources locales et à renforcer l’autonomie économique des régions.

Une banque attentive à sa responsabilité sociétale

Banque universelle, acteur de référence en Tunisie, la Biat constitue aujourd’hui un groupe bancaire solide avec ses filiales dans les domaines de l’assurance, de la gestion d’actifs, du capital-investissement, de l’intermédiation boursière et du conseil.

Implantée sur tout le territoire, la Biat compte aujourd’hui 206 agences à travers toute la Tunisie. Près de 2000 collaborateurs travaillent au service de tous ses clients : particuliers, professionnels, PME, grandes entreprises et institutionnels. Très attentive à sa responsabilité sociétale, la Biat a traduit son positionnement citoyen par de nombreux engagements. La création de la Fondation Biat pour la jeunesse tunisienne, au printemps 2014, en est emblématique et ancre cet engagement de façon pérenne.

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Le phénomène Trump : analyse psychanalytique des fractures contemporaines

23. Januar 2025 um 13:10

Le discours d’investiture de Donald Trump, retransmis aux quatre coins du monde, résonne comme une manifestation troublante de l’inconscient collectif. Une rhétorique simpliste, opposant les «bons» aux «méchants», a enflammé une foule avide de certitudes, cherchant refuge dans un récit manichéen.

Manel Albouchi *

Ce moment, bien qu’inscrit dans une réalité spécifique, dépasse les limites d’un territoire pour révéler des mécanismes psychiques et symboliques profondément enracinés dans l’humanité.

Sous les acclamations et l’ardeur manifeste, se cache une aspiration universelle à donner du sens au chaos, un appel archaïque à rétablir un ordre rassurant dans un monde perçu comme menaçant.

Ce qui frappe ici, ce n’est pas uniquement la figure du leader populiste, mais l’engouement massif pour un discours qui semble tout droit sorti des méandres de l’histoire médiévale. Une telle ferveur, à première vue incompréhensible, s’enracine dans des mécanismes psychiques archaïques.

Le clivage, cette défense primitive qui oppose le «tout bon» au «tout mauvais», réactive une régression collective dans laquelle la complexité est effacée au profit de la polarisation. Cette dynamique traduit une peur profonde de l’incertitude, exacerbée par l’effondrement des structures éducatives et culturelles, qui auraient dû offrir les outils nécessaires pour penser avec nuance et gérer l’ambiguïté.

L’effacement progressif des figures intellectuelles au profit des icônes de la Silicon Valley témoigne d’un appauvrissement alarmant de l’inconscient collectif.

Récits réducteurs et idéologies vides

Les géants de la pensée et de la création, autrefois capables de révéler et d’explorer la profondeur et la complexité de l’âme humaine, se voient désormais éclipsés par des récits réducteurs et des idéologies vides, laissant un vide symbolique que les algorithmes peinent à combler. Leur disparition symbolique laisse un vide immense, un espace que des figures populistes, avec leurs promesses grandiloquentes et leur rejet de l’autre, viennent occuper.

Ce vide révèle un abandon de la quête de sens au profit d’une frénésie consumériste, où l’être humain n’est plus qu’un rouage aliéné, coupé de ses racines symboliques.

En tant que psychanalyste, il est impossible d’ignorer les traumatismes collectifs qui hantent une société et se répercutent sur les individus. Les blessures historiques, qu’il s’agisse d’esclavage, de colonisation ou de révolutions avortées, laissent des marques profondes dans l’inconscient collectif. Lorsque ces blessures ne sont pas reconnues ni travaillées, elles se reproduisent sous forme de cycles de violence psychique et de crises sociales.

Le racisme systémique, l’adhésion aux théories du complot ou encore la montée de mouvements extrêmes traduisent cette souffrance diffuse, inavouée, qui cherche un exutoire à travers des figures de rejet et des récits clivants.

Sauveur ou destructeur

Dans ce contexte, la figure du leader populiste, qu’il soit perçu comme sauveur ou destructeur, devient le réceptacle des projections collectives. Il incarne une autorité ambivalente, à la fois protectrice et excluante. Cette dynamique, où le leader prend la place d’un parent idéalisé ou persécuteur, reflète une quête désespérée d’ordre et de stabilité. Mais cette autorité repose sur une transmission symbolique défaillante, un affaiblissement de ce que Lacan appelle la «fonction paternelle» : la capacité à structurer et à transmettre des valeurs qui permettent de dépasser les oppositions binaires. Là où cette transmission échoue, l’autorité devient brute, non élaborée, et souvent violente.

Face à ce constat, il devient impératif de réinvestir les espaces de création, de pensée et de transmission symbolique. Les penseurs et les artistes jouent ici un rôle crucial. L’art, dans sa capacité à capter et à sublimer les tensions humaines, est un outil thérapeutique collectif. Il permet de réintroduire la nuance, d’embrasser la complexité, et de réconcilier les oppositions apparentes. Il nous rappelle que l’humanité ne se réduit pas à des slogans, mais qu’elle est une danse infinie entre l’ombre et la lumière, entre l’un et l’autre.

Le salut par l’art, la création, la pensée  

Dans un monde où les visages disparaissent derrière des écrans, où les récits se réduisent à des algorithmes et des données, il est essentiel de redonner une place centrale à l’éducation, à l’art et à la mémoire collective. Une éducation qui enseigne le discernement et la pensée critique est la meilleure arme contre les manipulations populistes. Une société qui soigne ses blessures historiques, qui reconnaît ses ombres, peut transcender ses traumas et éviter de les reproduire.

Enfin, il faut rappeler que ce qui fait de nous des êtres humains, c’est notre capacité à rêver, à créer et à transmettre des récits porteurs de sens. Là où les discours populistes prospèrent, c’est l’absence de ces récits qui se fait sentir. Mais là où l’art, la pensée et la transmission symbolique renaissent, les ombres du passé peuvent enfin s’intégrer, et les sociétés peuvent commencer à se reconstruire sur des bases plus saines et plus lumineuses.

* Psychologue, psychanalyste.

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La Tunisie a rapatrié 7 250 migrants d’Afrique subsaharienne en 2024

23. Januar 2025 um 12:35

La Tunisie, en coordination avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les pays voisins (Algérie et Libye), a assuré le rapatriement librement consenti de 7 250 migrants irréguliers d’Afrique subsaharienne en 2024.

C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’Etat du ministre des Affaires étrangères de Tunis, Mohamed Ben Ayed, lors d’une journée d’étude organisée par l’Assemblée des représentants du peuple au Bardo sur le thème de la migration irrégulière en Tunisie, expliquant que cela était également possible grâce aux efforts diplomatiques et à la coopération avec les pays africains pour faciliter le rapatriement librement consenti de leurs citoyens.

La Tunisie, a poursuivi Ben Ayed, est dans une phase de construction et l’augmentation significative du nombre de migrants irréguliers représente un lourd fardeau pour les efforts nationaux, non seulement au niveau sécuritaire, mais à tous les niveaux.

«Se concentrer uniquement sur l’approche sécuritaire s’est révélé inefficace ces dernières années, dans la mesure où cela a transformé les pays de transit en quasi-plateformes d’attraction de migrants irréguliers», a-t-il souligné. Dans ce contexte, il a rappelé que la Tunisie a communiqué sa position sur le phénomène de la migration irrégulière à tous les niveaux bilatéral et multilatéral, réitérant que le pays refuse d’être un point de transit ou d’installation pour ces migrants.

Ben Ayed a rappelé, à ce propos, l’importance pour les pays riches de respecter leurs engagements de développement, notamment dans leurs pays d’origine, afin de renforcer les raisons de leur stabilité.

Une réunion consultative entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie en avril 2024 a abouti à l’annonce d’un accord tripartite dont les principales dispositions comprennent la lutte contre les risques de migration irrégulière, de criminalité organisée, de traite des êtres humains et la sécurisation des frontières communales.

La déclaration commune finale avait souligné «l’adhésion des trois pays à l’indépendance des choix nationaux découlant de la volonté de leurs peuples et leur désir d’établir des relations avec d’autres pays et groupements régionaux et internationaux dans un cadre de respect mutuel et de non-ingérence  dans les affaires intérieures».

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Rassemblement de solidarité avec Sihem Ben Sedrine vendredi à Paris  

23. Januar 2025 um 12:10

Dans le communiqué reproduit ci-dessous, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a lancé un appel à un rassemblement de solidarité avec Sihem Ben Sedrine, le vendredi 24 janvier 2025 à Paris, France.

Le 14 janvier 2025, Sihem Ben Sedrine, 75 ans, ancienne présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), a entamé une grève de la faim illimitée depuis la prison de Manouba pour dénoncer son incarcération arbitraire et les pressions politiques visant à discréditer la justice transitionnelle en Tunisie.

Le CRLDHT) appelle à :

– la libération immédiate de Sihem Ben Sedrine et des prisonnier.e.s politiques et d’opinion;

– la fin de l’instrumentalisation judiciaire à des fins répressives;

– une mobilisation nationale et internationale pour défendre les droits humains et la démocratie en Tunisie.

En ce moment crucial, nous invitons tous les citoyen .n.e.s, défenseur.e.s des droits humains et organisations à rejoindre le rassemblement de solidarité, le vendredi 24 janvier 2025 – 18h-20h – Fontaine des Innocents – Place Joachim du Bellay, Paris 75001 (Métro les Halles).

Pour soutenir Sihem Ben Sedrine et tous ceux qui luttent pour la dignité, la liberté et la justice.

L’histoire nous appelle à défendre les acquis de la révolution.

Ensemble, montrons que l’injustice ne triomphera pas.

Soyons nombreux-ses et solidaires

Communiqué.

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Plus de 20 000 migrants à Sfax, point d’embarquement pour l’Europe

23. Januar 2025 um 11:45

Selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en 2024, plus de 20 000 migrants irréguliers ont été dénombrés à El Amra, dans le gouvernorat de Sfax, l’une des zones d’où partent de nombreux bateaux pour tenter d’atteindre l’Europe.

C’est ce qu’a communiqué, mercredi 22 janvier 2025, le général de brigade Khaled Ben Jerad, directeur central à la Garde nationale, chargé des migrations irrégulières, soulignant qu’il n’est pas possible actuellement d’établir le nombre exact de migrants irréguliers en provenance des pays d’Afrique subsaharienne en Tunisie, en raison de l’évolution constante des données à l’entrée et à la sortie de Tunisie, selon les données de l’OIM.

Dans un discours prononcé dans le cadre d’une journée d’étude organisée par l’Assemblée des représentants du peuple au Bardo sur la migration irrégulière en Tunisie, et rapporté par l’agence Tap, Ben Jerad a observé que les migrants irréguliers en provenance des pays d’Afrique subsaharienne entrent souvent en Tunisie par l’Algérie, soulignant qu’il existe plus de 22 nationalités de migrants irréguliers.

Le nombre d’irréguliers en Libye est d’un million, tandis que l’Algérie en compte 250 000, selon les statistiques de l’agence européenne des frontières Frontex, a-t-il indiqué, ajoutant que les efforts sécuritaires ont réduit le flux de ces migrants vers la Tunisie à 64% en septembre 2024, et réduit le taux d’entrées foncières de 84% au cours des trois derniers mois de 2024.

L’année dernière, les autorités tunisiennes ont arrêté 80 000 migrants, démantelé 96 camps de fortune et arrêté 15 migrants irréguliers soupçonnés de terrorisme, a ajouté Ben Jerad, précisant que le nombre de cas de traite des êtres humains a atteint 64 l’année dernière, avec l’arrestation de 88 personnes. Par ailleurs, 40 procédures ont été ouvertes contre des chantiers illégaux de construction de bateaux et plus de 2 080 personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles des organisateurs et des intermédiaires d’opérations de migration irrégulière.

Après avoir salué les efforts sécuritaires pour faire face à ce phénomène, les parlementaires ayant participé à cette journée d’étude ont mis en garde contre ses dangers, qui menacent la sécurité nationale en raison de nombreuses considérations.

Les députés de Sfax ont notamment exprimé leur «grande indignation» face à la situation qu’ils ont qualifiée de «dangereuse et misérable» dans les différentes communes du gouvernorat, soulignant que les habitants de ces zones «vivent dans un état de terreur et colère parce qu’ils ne peuvent pas quitter leur foyer de peur que leurs filles et leurs femmes soient victimes de crimes qui pourraient être commis par des migrants africains».

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Journée d’information à Sousse sur la migration circulaire pour le travail

23. Januar 2025 um 11:14

Les voies et mécanismes légaux de migration circulaire à des fins professionnelles ont été le thème d’une journée régionale d’information organisée à Sousse, en Tunisie, à l’initiative de la Direction régionale de la formation professionnelle et de l’emploi.

La réunion, qui s’est tenue le 21 janvier 2025 et a regroupé toutes les parties prenantes, dont le ministère tunisien du Travail et de la Formation professionnelle et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), s’inscrit dans le cadre d’un effort de sensibilisation à l’importance de la coopération et de la responsabilité partagée dans la gestion et la gouvernance des migrations.

C’est ce qu’a affirmé le directeur régional de l’Emploi et de la Formation professionnelle à Sousse, Tarek Mahjoub, dans une déclaration à l’agence Tap, précisant que cet événement était l’occasion d’expliquer les notions de migration, de présenter les accords bilatéraux entre la Tunisie et la France dans ce domaine et faire connaître les mécanismes disponibles pour les programmes de migration circulaire de main-d’œuvre.

Mahjoub a expliqué que le concept de migration circulaire consiste à créer un mouvement circulaire de main-d’œuvre migrante entre le pays d’origine et le pays d’accueil, dans les deux sens, offrant des conditions de travail adaptées qui protègent les droits des travailleurs tout au long de la période de migration.

Ce mécanisme juridique touche particulièrement les travailleurs saisonniers et les jeunes professionnels dans diverses professions en demande, a-t-il ajouté. Il a également mentionné que l’accord franco-tunisien de gestion concertée des migrations et de développement solidaire entre le gouvernement tunisien et le gouvernement français, signé à Tunis le 28 avril 2008, constitue un cadre important pour la gestion de la migration de travail tunisienne et pour développer la concept d’avantage mutuel trilatéral entre le pays d’origine, le pays d’accueil et le migrant.

Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Ofii, ce projet vise à renforcer la mobilité professionnelle et circulaire entre la Tunisie et les pays européens, notamment la France, à travers des contrats de travail pour les jeunes et des contrats de travail saisonnier, notamment dans les secteurs agricole et touristique, a indiqué Ghada Hadhbaoui, responsable de la communication du programme Thamm Ofii «Vers une approche holistique de la gouvernance des migrations et de la mobilité du travail en Afrique du Nord ».

Hadhbaoui a déclaré que 75% des jeunes d’Afrique du Nord expriment le désir de migrer, selon une enquête menée auprès de 750 participants par le projet Thamm Ofii.

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Tunisie : un septuagénaire italien tué à son domicile à Sousse

23. Januar 2025 um 10:54

Un Italien a été tué à son domicile à Sousse, en Tunisie, ont indiqué l’agence Ansa, mercredi 22 janvier 2025. L’homme a été agressé et sa voiture et son téléphone portable ont été volés, selon des sources qui connaissaient la victime.

L’homme de 73 ans, un ancien professeur de latin et de grec, originaire de la région des Marches, réside en Italie mais possède une propriété de vacances en Tunisie.

Les circonstances du meurtre n’ont pas encore été clarifiées.

L’ambassade d’Italie à Tunis suit le dossier et apporte son aide à la famille de la victime, souligne des sources au ministère italien des Affaires étrangères.

I. B.

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Tunisie : Saïed pointe des «recrutements injustifiés» et en recommande d’autres

23. Januar 2025 um 10:14

 «Alors que le budget de l’Etat a été surchargé par un certain nombre de recrutements injustifiés, de nombreuses institutions vitales ont été privées de cadres et de personnel et ne sont plus en mesure de fournir les services nécessaires aux citoyens», a estimé le président Kaïs Saïed.

Cette déclaration a été faite lors de la rencontre du chef de l’Etat, mercredi 22 janvier 2025 au Palais de Carthage, avec le Premier ministre Kamel Maddouri, et l’on se demande à qui cette critique – car c’en est une – est-elle adressée. Au gouvernement qui a élaboré le budget de l’Etat pour l’exercice 2025? Au parlement qui l’a adopté? Ou même au président de la république qui l’a ratifié? Et d’ailleurs, on aimerait avoir une idée plus précise sur ces «recrutements injustifiés», qui les a inscrits dans le budget de l’Etat et si l’on va en établir la liste pour les supprimer.

Lors de la même rencontre, le président de la république a «donné des instructions pour trouver les moyens de financer les fonds sociaux», dont les besoins en ressources financières vont exploser avec la mise en œuvre des politiques sociales de l’Etat. Il a aussi demandé de «rouvrir le processus de recrutement dans un certain nombre d’établissements publics», indique un communiqué de la présidence.

Saïed, a également souligné la nécessité pour toutes les institutions de l’Etat de travailler en harmonie, ajoutant que chaque responsable doit œuvrer pour surmonter les difficultés, proposer des solutions et œuvrer à leur mise en œuvre dans les plus brefs délais.

«Le peuple tunisien a choisi d’écrire une nouvelle histoire et d’avancer, et non de reculer», a encore indiqué le chef de l’Etat, ajoutant que les politiques intérieures et extérieures du pays sont gérées par ses institutions, qui sont le fruit de la volonté du peuple tunisien souverain.

L’entretien a également porté sur les grands projets que le chef de l’Etat a ordonné de réaliser dans les plus brefs délais, notamment ceux liés aux transports et à la santé, ainsi que la reconstruction d’un certain nombre d’infrastructures sportives, dont le stade olympique d’El Menzah.

Tout cela, on l’imagine, exige des financements supplémentaires dont on se demande où l’Etat va-t-il les chercher, étant donné ses difficultés financières actuelles.

C’est en pensant à ces difficultés que le président Saïed a demandé au gouvernement de «redoubler d’efforts dans divers secteurs, notamment dans le domaine social, afin de répondre aux demandes des victimes de décennies d’exclusion et de paupérisation», par allusion aux laissés-pour-compte des politiques de développement des 70 dernières années.

«L’approche doit être globale, en phase avec une nouvelle réflexion et de nouveaux concepts», a souligné Saïed, qui n’arrive visiblement pas à faite fonctionner autrement une administration publique prisonnière de ses méthodes et de ses habitudes. D’autant que les «nouvelles idées» et les «nouveaux concepts», quand bien même on parvient à en trouver, exigent aussi de nouveaux financements pour être mis en œuvre. Or, la volonté politique – et gouvernement en a sans doute à en revendre – ne suffit pas quand la machine de production ne suit pas. Et la marge de manœuvre financière s’avère étriquée.

Bon courage Mme Sihem Nemsia !

I. B.

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