Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Donald Trump Junior, au nom du père!

30. November 2024 um 09:42

C’est l’ombre de son père, son homme de confiance et son rôle pour sa réélection est unanimement reconnu comme déterminant. Donald Trump Junior est désormais une pièce maîtresse dans la galaxie Trump et son influence prend de l’ampleur.

Imed Bahri

Le précédent mandat de Donald Trump était marqué par l’omniprésence de sa fille Ivanka et de son genre Jared Kushner qui était conseiller et envoyé spécial pour le Moyen-Orient mais après la défaite de Trump en novembre 2020, les événements du Capitole en janvier 2021 et l’avalanche de procès qui l’ont secoué à sa sortie de la Maison-Blanche, Ivanka et son époux se sont éloignés contrairement à Donald Junior qui a le plus mouillé la chemise pour le retour au pouvoir de son père.

Le New York Times confirme que tous les fils et filles du président élu américain Donald Trump se sont depuis longtemps retirés du cercle restreint à l’exception de son fils aîné Donald Trump Junior communément appelé par les Américains Don Jr. 

Sa fille Ivanka, et son mari Jared Kushner se sont installés à Miami en Floride après avoir quitté la Maison-Blanche en 2021, son fils Eric a ensuite dirigé l’entreprise familiale, Tiffany s’est mariée et son plus jeune fils Barron, est étudiant à la Stern Business School, école de commerce de l’Université de New York.

Cependant, de tous les enfants de Trump, aucun n’était plus proche de son père que Donald Jr, 46 ans, qui tirait son pouvoir politique du mouvement Make America Great Again (Rendre à l’Amérique sa grandeur) connu sous le nom de Maga et y trouvait une gloire personnelle selon l’article que lui a consacré le NYT

Katie Rogers, correspondante du journal à la Maison Blanche, a rapporté que Donald Jr. possède un groupe d’entreprises qui adoptent une approche conservatrice. Le magazine Forbes a récemment estimé sa fortune à environ 50 millions de dollars. C’est pour cette raison que ses proches affirment qu’il n’a pas l’intention de rejoindre la nouvelle équipe de l’administration américaine. Il réalise également ce que ses frères et de nombreux responsables de l’administration ont appris par expérience au cours du précédent mandat présidentiel de Trump qu’essayer d’agir en tant que partisan de son père est une pratique politique risquée.

Neutralisation de Robert Kennedy Jr

Alors que le président élu a été occupé ces dernières semaines à former sa nouvelle administration, son fils Donald Jr s’est attaché à s’assurer que les candidats aux postes importants croient ce qu’ils disent et s’ils sont loyaux à la politique Maga et ne représentent pas une menace pour son application.

Donald Trump Jr a soutenu des personnes nommées et des candidats qui non seulement partagent les vues du président élu sur la politique, mais ont également passé le test de pureté le plus important : ils soutiennent le mensonge selon lequel il a remporté l’élection de 2020 et minimisent sa décision d’encourager une foule à prendre d’assaut le Capitole américain deux mois plus tard.

Lors de sa dernière apparition, Donald Trump Jr a clairement indiqué qu’il pensait que tout ce qui s’était passé depuis début 2021 était dû au fait que les véritables loyalistes de son père tenaient bon observant depuis les coulisses les représentants démocrates prendre une série de décisions stratégiques mortelles en matière de politiques économiques et sociales. 

Selon la correspondante du NYT à la Maison Blanche, c’est Trump Jr qui a vu très tôt la menace que la candidature de Robert Kennedy Jr, le fils de Bobby Kennedy, pourrait représenter pour la campagne de son père et c’est lui qui à œuvrer à son ralliement et à l’inclure dans la campagne. Aujourd’hui, Robert Kennedy Jr a été nommé par le président élu Donald Trump secrétaire à la Santé et aux Services sociaux. Depuis sa nomination à ce poste, Donald Trump Jr l’a gardé près de lui et les deux étaient avec Donald Trump et Elon Musk sur la célèbre photo qui a beaucoup circulé dans les médias et les réseaux sociaux où les quatre compères étaient en train de manger des hamburgers dans l’avion. 

Une nouvelle génération de politiciens Maga

Rogers affirme dans son rapport que cette approche basée sur la loyauté explique comment et pourquoi Matt Gaetz, le farouche défenseur de Trump, a été choisi comme candidat au poste de procureur général avant de se retirer de sa candidature jeudi dernier. Cela explique également pourquoi Sergio Gore, partenaire de Donald Trump Jr. chez Winning Team Publishing, a été choisi pour diriger le bureau du personnel de la Maison Blanche. Il en va de même pour la sélection de J.D. Vance comme vice-président lors de la Convention du Parti républicain l’été dernier à Milwaukee dans le Wisconsin et ce au grand dam des ténors du parti. 

Rogers estime que chacun de ces choix découlait non pas dans la loyauté des candidats uniquement envers le président élu mais également envers un fils prêt à mettre en œuvre les exigences de son père.

Quant au fils qui s’est efforcé de se distinguer du président élu dans le style sinon dans le fond, il a déclaré à ses proches qu’il ressemblait peut-être plus à son père qu’il ne le pensait initialement.

Le journal américain ajoute que Donald Jr a adopté depuis longtemps l’identité politique de son père. Il est présent partout lors des rassemblements Trump, sur les réseaux sociaux et dans les podcasts conservateurs et sert de porte-parole pour transmettre des messages à la base populaire du président élu plutôt que d’essayer de diriger discrètement de l’intérieur.

Le NYT a considéré qu’il s’agissait d’une évolution étonnante dans la relation du père avec son fils parfois caractérisée par la distance et la tension ajoutant que Donald Jr n’a pas parlé à son père pendant un an après son divorce avec sa mère Ivana à la suite de sa liaison avec Marla Maples qui deviendra plus tard sa deuxième épouse.

Selon une demi-douzaine de ses associés, il prend toujours garde à ne jamais essayer d’éclipser son père mais il a depuis prouvé sa valeur aux yeux de M. Trump. Il a concentré ses efforts sur l’identification et la formation d’une nouvelle génération de politiciens fidèles au mouvement Maga dont M. Vance et plusieurs nouveaux sénateurs républicains au prochain Congrès comme Bernie Moreno de l’Ohio, Tim Sheehy du Montana et Jim Banks de l’Indiana.

Le journal américain rapporte également la grande passion de Donald Jr pour la chasse jusqu’à créer un magazine dédié à cette activité. Il est aussi engagé dans la création d’une plateforme médiatique conservatrice appelée MXM. Il fréquente également les donateurs et a annoncé lors d’un récent sommet qu’il rejoignait la société de capital-risque 1789 Capital, une société dirigée par Omeed Malik, un financier qui promeut depuis longtemps l’idée d’une «économie parallèle» alimentée par les consommateurs conservateurs américains.

Pour le moment, Donald Jr reste au service de son père et ronge les freins de son ambition mais dans un pays qui aime les dynasties et avec un Donald Trump qui a n’a jamais caché sa fascination pour les dynasties et sa volonté d’en fonder une, Donald Jr pourrait un jour emboîter le pas à son père et se lancer dans la course à la Maison-Blanche surtout qu’il pourra incarner la continuité du trumpisme étant donné qu’il est l’une des figures de proue du mouvement Maga.

L’article Donald Trump Junior, au nom du père! est apparu en premier sur Kapitalis.

Steve Witkoff, des greens de golf de Floride au bourbier du Moyen-Orient

19. November 2024 um 11:06

Un envoyé spécial pour le Moyen-Orient qui ne connaît rien au Moyen-Orient. À l’heure où cette région bouillonne avec la guerre à Gaza qui s’éternise, où le Liban est à feu et à sang et où l’Iran et Israël sont désormais dans un conflit direct, le président élu Donald Trump a nommé son partenaire de golf Steve Witkoff comme envoyé spécial pour le Moyen-Orient.

Imed Bahri

En piochant un peu, on découvre que cette nomination a pour objectif de récompenser un ami dont la loyauté n’a jamais fait défaut pour qu’il étoffe son carnet adresses dans les pays du Golfe et en fasse profiter son business comme son prédécesseur à ce poste lors du premier mandat de Trump, Jared Kushner, qui aujourd’hui a fondé un fonds d’investissement financé par les pétromonarchies du Golfe.

Le Wall Street Journal a indiqué dans une enquête menée par Joshua Chaffin et Deborah Acosta que l’envoyé spécial du président élu américain pour le Moyen-Orient, le magnat de l’immobilier Steve Witkoff, n’a aucune expérience en diplomatie et a été choisi parce qu’il est proche de Donald Trump et qu’il est censé faire face à la crise au Moyen-Orient comme dans la négociation d’une transaction immobilière difficile. 

Les auteurs de l’enquête ont déclaré que Witkoff avait fait un long chemin dans la construction d’un empire immobilier depuis son enfance dans le Bronx à New York et son ascension dans le commerce immobilier à New York et en Floride.

Ils ont évoqué le mariage de son fils Zach Witkoff avec l’actrice Sophia Knight qui a eu lieu à la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago en 2022. Parmi les personnes présentes se trouvaient Trump et son épouse Melania, le gouverneur de Floride Ron DeSantis et des familles investies dans l’immobilier bien connues telles que Barry Strengchelt et le joueur de baseball Alex Rodriguez.

Le WSJ affirme qu’Elon Musk était peut-être l’un des nouveaux meilleurs amis de Trump mais Steve Witkoff est un ami de longue date qui est toujours resté proche du président élu. Witkoff a accompagné Trump tout au long de sa campagne électorale et jouait au golf avec lui lorsqu’il a été victime d’une seconde tentative d’assassinat en septembre.

Aujourd’hui, Trump l’a choisi pour mener à bien une mission majeure, celle de déterminer la politique étrangère américaine et comme son envoyé au Moyen-Orient. C’est une tâche qu’il a confiée lors de son premier mandat à son gendre, Jared Kushner, qui a également travaillé dans le domaine immobilier.

Une négociation complexe pour l’achat d’une propriété

Le journal ajoute que le choix par Trump d’un autre entrepreneur immobilier a renforcé le sentiment que le président élu traite la crise du Moyen-Orient comme une négociation complexe pour l’achat d’une propriété.

Witkoff partage ce point de vue, considérant la région comme une énorme transaction immobilière selon une personne familière avec la pensée du prochain envoyé. Choisir un proche de la famille signifie également que Witkoff poursuit l’approche de Kushner.

Comme Trump, Witkoff, 67 ans, est de New-York où il a grandi, y a fait fortune puis a déménagé dans le sud de la Floride, et comme Trump, il adore jouer au golf. Ses pairs le décrivent comme une personnalité avec un talent particulier dans les négociations.

Le célèbre promoteur immobilier Don Peebles qui a assisté au mariage de Mar-a-Lago a déclaré que: «Witkoff a sa propre façon de négocier et il n’est pas agressif. Il n’est pas le genre de personne qui veut voir du sang avant de signer un accord. Qu’il soit capable de connaître l’histoire complexe du Moyen-Orient est une autre affaire»

Witkoff qui est juif est considéré comme un fervent partisan d’Israël et n’a aucune expérience diplomatique bien que ses amis soulignent les relations commerciales qu’il a nouées dans la région. L’année dernière, Witkoff a vendu l’hôtel Park Lane à Manhattan à la Qatar Investment Authority pour 623 millions de dollars et l’Abu Dhabi Investment Authority a également participé à la transaction.

«Il est conscient de ce qu’il sait et de ce qu’il ne sait pas», a déclaré son ami l’avocat Paul Edelman de la compagnie Paul Hastings. Il a décrit Witkoff comme «quelqu’un qui  comprend le Rubik’s Cube et les personnes qui le déplacent».

Cependant un gestionnaire immobilier a exprimé son scepticisme quant aux qualifications de Witkoff tout en louant son intelligence. Cette personne a déclaré que le rétablissement de la paix au Moyen-Orient n’était pas le monde de Witkoff.

Outre les sensibilités de la région, Witkoff devra peut-être bien entretenir ses relations en Amérique d’autant plus que Kushner a laissé entendre qu’il continuerait à participer à la prochaine administration bien que sans position officielle. Dans une interview accordée il y a quelque temps au WSJ, il a déclaré: «Je leur donnerai mes conseils et je les aiderai de toutes les manières dont ils auront besoin.»

Witkoff espère parler, coopérer et consulter Kushner, qui, selon lui, possède une «connaissance extraordinaire de la dynamique de la région», et surtout, ce qui ne gâche rien, sur le double plan de l’investissement et de l’immobilier.

Vers la relance des accords d’Abraham

Lorsque Kushner a été nommé conseiller de Trump et chargé de la mission au Moyen-Orient, de nombreux experts de la région ont été choqués mais le gendre de Trump a réussi à parvenir aux accords d’Abraham qui ont conduit un certain nombre de pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël. L’élan de cet accord s’est depuis arrêté en raison de l’opération Déluge d’Al-Aqsa  et de la guerre à Gaza qui en a résulté.

Kushner a également révélé le potentiel commercial de ce poste. Après avoir quitté ses fonctions, il a reçu deux milliards de dollars de soutien de l’Arabie Saoudite pour son nouveau fonds de capital-investissement. Un autre milliard de dollars provenait des Émirats arabes unis et du Qatar.

Il est certain que Witkoff recevra l’attention et le soutien de Trump puisqu’ils se sont rencontrés pour la première fois en 1986 alors que Witkoff était un jeune avocat au sein du cabinet Dreyer&Traub avec lequel Trump faisait affaire. La relation a commencé, dit Witkoff, avec un sandwich, selon le témoignage qu’il a soumis l’année dernière au nom de Trump dans le cadre d’un procès pour fraude intenté par le procureur général de New York. Ils se sont rencontrés dans un restaurant après avoir travaillé ensemble sur un accord. «Trump n’avait pas d’argent alors je lui ai commandé du jambon et du fromage suisse», a témoigné Witkoff.

Selon le fils de Witkoff, Alex, Trump a été l’une des grandes inspirations qui a poussé son père à passer du droit à l’immobilier.

L’amitié entre eux s’est approfondie lorsque Witkoff a fait l’éloge de Trump et de sa position le soutenant lorsque son fils Andrew est décédé d’une overdose d’opioïdes en 2011.

Dans un discours prononcé à la Convention nationale républicaine cette année, il a déclaré à propos de Trump que sa présence apportait du réconfort dans une heure sombre. Il a ajouté: «Trump est gentil et émotif et je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme lui de ma vie».

Après leur arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump et son épouse Melania ont invité Steeve Witkoff à parler des dangers de l’opium mais les relations du magnat de l’immobilier avec Trump sont loin des projecteurs. Il a été le premier à se précipiter au secours de son ami et témoigner dans une affaire de fraude à Manhattan et il l’a fait lorsque ses anciens donateurs et partisans se sont éloignés de lui. Il est resté avec Trump tout au long de la campagne électorale et quand un partenaire immobilier lui a demandé quand il le verrait, il lui a répondu: «Je resterai avec le président pendant cette période» et il était l’une des personnes invitées par Trump sur scène le soir des élections pour célébrer la victoire.

Un précieux missi dominici pour Trump

Witkoff a été l’un des plus grands collecteurs de fonds de Trump ayant des liens avec des donateurs juifs très influents dont Miriam Adelson, une fervente partisane d’Israël, qui a finalement donné 100 millions de dollars à la campagne. Il a également joué le rôle de résolveur de problèmes. Après que Trump ait insulté le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, lors d’un rassemblement, Witkoff s’est envolé pour Atlanta pour calmer la situation. Quelques jours plus tard, Kemp est apparu sur Fox News pour déclarer sa loyauté envers Trump.

Lorsque le gouverneur de Floride DeSantis s’est retiré de la course, Witkoff a négocié une percée entre Trump et Santis, le candidat devenu rival. En avril, Witkoff les a réunis pour un petit-déjeuner au Shell Bay Club à Hallandale, en Floride, où les adhésions au golf coûtent plus d’un million de dollars. Une personne a décrit son complexe comme étant comme Mar-a-Lago mais en plus joli. Witkoff a également réussi à convaincre la candidate qui défiait Trump Nikki Haley de négocier une trêve et elle a raconté comment il s’est rendu chez elle en Caroline du Sud. Il lui a demandé ce qu’elle attendait de Trump et elle a répondu: «Rien». Elle a soutenu sa candidature mais ne croyait pas en lui.

Qu’il semble loin le temps de ses débuts lorsque Witkoff, le fils d’un vendeur de manteaux, et un autre avocat de Dreyer & Traub, Lawrence Glack, ont passé au peigne fin Harlem et le Bronx dans les années 1980 à la recherche d’immeubles d’habitation comme activité secondaire dans l’immobilier et nommé leur entreprise Stellar, contraction de Steve et Larry (diminutif de Lawrence). Ils travaillaient dans la location de propriétés à bas prix. À cette époque, il quittait souvent les événements familiaux pour effectuer des travaux d’entretien dans des maisons de location et portait une arme à feu pour se protéger dans ces deux quartiers difficiles.

On l’aura compris, la nomination de M. Witkoff n’aura pas pour objectif de résoudre les conflits du Moyen-Orient car les dés sont jetés et Israël aura tout ce qu’il veut avec une administration ultra-sioniste mais que ce poste lui servira pour étoffer son carnet d’adresses avec les investisseurs de la région et en faire profiter son business comme M. Kushner avant lui. Un renvoi d’ascenseur de Trump à son fidèle ami et partenaire de golf Steve qui ne l’a jamais laissé tomber et sur lequel il a pu compter pour revenir au pouvoir.

L’article Steve Witkoff, des greens de golf de Floride au bourbier du Moyen-Orient est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌