Recevant, vendredi 17 janvier 2025, au Palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, le président de la république Kaïs Saïed a mis l’accent sur la nécessité de soutenir le ministère du Commerce et du Développement des exportations dans ses efforts visant à assurer l’approvisionnement des nombreuses régions qui font face récemment à une pénurie de bouteilles de gaz, nécessaires au chauffage.
Le chef de l’Etat a en outre appelé à la nécessité de veiller à garantir un approvisionnement régulier et normal des marchés et à lutter vigoureusement contre les pratiques spéculatives ciblant nombre de produits agricoles dont les prix ont connu ces derniers jours une envolée sans précédent, en particulier les viandes blanches.
Le locataire du Palais de Carthage est visiblement bien informé des problèmes auxquels font face les Tunisiens dans leur vie quotidienne, notamment la hausse des prix de certains produits de première nécessité, les pénuries de bouteilles de gaz, mais pas seulement, qui accentuent le sentiment d’abandon que ressentent beaucoup de Tunisiens et de colère envers les autorités publiques, surtout en cette période difficile de grand froid. Reste que l’Etat semble parfois démuni face à l’ampleur des problèmes et à la faiblesse des moyens dont il dispose pour en venir à bout.
Aussi quand le chef de l’Etat, lors de la même rencontre, presse les autorités régionales concernées à déployer un surcroît d’efforts en vue de prendre en charge les citoyens face à la vague de froid et aux chutes de neige qui s’abattent sur nombre de régions du pays, comme l’indique un communiqué de la présidence de la république, on se demande si ces autorités ont vraiment les moyens humains et logistiques nécessaires à même de leur permettre d’alléger tant soit peu les difficultés quotidiennes des Tunisie.
Conscient sans doute de ce manque, le chef de l’Etat a appelé à «mobiliser les moyens disponibles dans les différentes administrations régionales afin d’épauler les efforts déployés par les forces de sécurité et les agents de la protection civile en vue de débloquer les routes enneigées», appelant à ce propos à prendre des «mesures proactives» pour protéger les citoyens.
A défaut de moyens conséquents, il faut au moins faire preuve de disponibilité, d’abnégation et de cœur, semble dire le président de la république, en rappelant les agents publics, et notamment les forces de sécurité, à leurs devoirs d’agents publics et à leurs engagements de citoyens.
La loi de finances 2025 a introduit plusieurs dispositions relatives à l’amnistie douanière ainsi que des avantages au profit des opérateurs économiques et des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), a indiqué le colonel Chokri Jabri, porte-parole de la Direction générale de la Douane tunisienne.
Dans un entretien avec l’agence Tap, le responsable a précisé que cette amnistie, accordée en vertu de l’article 75 de la LF 2025, «concerne deux volets; à savoir les affaires douanières relatives aux droits et taxes douaniers et les affaires de contrebande». Et d’expliquer qu’il s’agit d’une exonération (pour les affaires douanières) ou d’un abattement sur le montant des amendes douanières relatives aux infractions et au délits douaniers qui ont fait l’objet de procès-verbaux ou de jugements prononcés avant le 1er décembre 2024.
Le premier volet cible les affaires ou les contrevenants ayant échappé au paiement des taxes et des droits douaniers, soit en procédant à une fausse déclaration (origine ou la valeur des marchandises), soit en utilisant des documents falsifiés pendant une opération d’importation.
Pour ces affaires douanières, l’amnistie porte sur le paiement des droits et impôts requis, avec une exonération des pénalités dues, dont la valeur peut parfois atteindre le triple de la valeur des marchandises, a-t-il poursuivi.
Le second volet concerne les affaires de contrebande ou de la tenue des marchandises provenant de la contrebande (tenue de marchandises sans documents justificatifs et d’origine inconnue). Pour ces affaires, l’amnistie douanière prévoit le remboursement d’une pénalité de 10% de la valeur de la marchandise effectivement saisie (assurées auprès des receveurs de la douane).
Si les marchandises n’ont pas fait l’objet d’une saisie effective, une pénalité de 20% de leur valeur doit être payée, indique encore le responsable, annonçant que cette amnistie ne concerne pas les affaires de change, mais seulement les affaires douanières (infractions et délits douaniers) qui ont fait l’objet de procès-verbaux ou de jugements prononcés en matière douanière avant le 1er décembre 2024.
«Le contrevenant qui est parvenu à conclure une conciliation avec la douane et dont la procédure de recouvrement est en cours a le droit, lui aussi, d’adhérer à l’amnistie», a expliqué le colonel Chokri Jabri, ajoutant que pour y adhérer, il suffit de déposer une demande en ligne en accédant à l’application informatique destinée à cet effet, ou via le site web de la direction générale de la douane et de cliquer sur le bouton «nouvelle demande d’amnistie».
Pour une amnistie en un seul versement, la demande doit être déposée avant le 1er novembre 2025 et tous les montants dus doivent être payés avant janvier 2026, a souligné le responsable, ajoutant que la demande pour une amnistie en plusieurs versements doit être formulée et déposée avant le 20 juin 2025.
Des avantages aux TRE promoteurs de projets
L’article 80 de la LF 2025 offre aux TRE et ayant bénéficié, depuis au moins deux ans, du régime d’exonération totale au titre de retour définitif (FCR), la possibilité de régulariser la situation douanière de leurs véhicules immatriculés sous la série spéciale «RS», en payant 30% des droits et taxes dus à la date de régularisation.
Le dépôt et la régularisation du dossier ne doivent pas dépasser le 31 octobre 2025, rappelle le colonel Chokri Jabri.
Evoquant l’avantage destiné aux promoteurs de projets qui ont importé des camions ou des équipements, il a indiqué que ces derniers peuvent régulariser la situation de leurs véhicules, en payant 10% seulement de la valeur des droits et taxes en remplissant certaines conditions.
Il s’agit de déclarer, avant le 31 décembre 2024, auprès de l’administration fiscale une cessation ou un ajout d’activité ou un changement de vocation, a-t-il expliqué, ajoutant que la demande de dossier doit être déposée avant le mois d’août 2025.
Le dépôt du dossier, le paiement et la régularisation de la situation ne doivent pas dépasser le mois de septembre 2025, a conclu le responsable.
L’artiste figurative et sculptrice tuniso-italienne Monia Ben Hamouda est la lauréate de la quatrième édition du Prix Maxxi Bvlgari, avec son œuvre intitulée ‘‘Theology of Collapse (The Myth of Past) I-X (2024)’’ qui entre ainsi dans la collection permanente Maxxi.
Le jury international a choisi de récompenser cette artiste née à Milan en 1991, «pour sa capacité à intervenir sur l’espace muséal et à interagir avec les matériaux, en intégrant l’utilisation des technologies contemporaines et traditionnelles». Mais aussi «pour la détermination et la rigueur dans le travail qui marque une nette évolution dans sa recherche artistique» et «pour avoir profondément abordé l’effondrement de notre époque à travers une approche inhabituelle et évocatrice», lit-on dans un communiqué du Prix Maxxi Bvlgari.
L’œuvre primée, qui se distingue par un langage visuel plein de symbolisme culturel et rituel, est composée de dix panneaux de fer découpés au laser avec des motifs inspirés de la calligraphie islamique et des décors des mosquées. Les dalles, peintes avec des épices dont du paprika, de l’hibiscus et de la cannelle, sont installées sur le mur du fond de la galerie, créant un effet d’effondrement qui évoque la fragilité des identités contemporaines.
‘‘Theology of Collapse’’participeà l’exposition du Prix Maxxi Bvlgari, organisée par Giulia Ferracci, aux côtés des œuvres in situ spécialement conçues et créées pour cette occasion: ‘‘Juroom Naar’’ de Binta Diaw et ‘‘Assenzahah. Essenzahah (2024)’’ de Riccardo Benassi.
La grande nouveauté de cette quatrième édition du prix, souligne le communiqué, a été la mention spéciale du meilleur projet numérique décernée à Roberto Fassone (Savigliano, 1986) dans le cadre du Prix Maxxi Bvlgari pour l’art numérique, pour son projet artistique ‘‘Et We Thought (2021)’’, une production Sineglossa.
La cérémonie de remise des prix a eu lieu vendredi 17 janvier dans la salle Carlo Scarpa du Maxxi en présence d’Emanuela Bruni, conseillère régente de la Fondation Maxxi, Monia Trombetta, directrice par intérim de Maxxi Arte, Laura Burdese, directrice générale adjointe de Bvlgari, Aliza S. Wong, directeur de l’American Academy de Rome et Giulia Ferracci, commissaire de l’exposition et membres du jury international.
Né en 2001 sous le nom de Prix du Jeune Art, à partir de l’édition 2018, il est devenu le Prix Maxxi Bvlgari, renforcé grâce au précieux soutien de Bvlgari, une maison qui est un emblème de l’excellence italienne depuis plus de 140 ans. Le prix constitue le noyau fondateur de la collection d’art Maxxi et, au fil des années, a été une rampe de lancement importante pour de nombreux artistes, valorisant leurs expressions artistiques innovantes et expérimentales.
L’annonce du lauréat du Prix Maxxi Bvlgari a été l’occasion de présenter la nouvelle bourse Bvlgari American Academy in Rome, en collaboration avec Maxxi et le Whitney Museum.
Monia Ben Hamouda a en effet eu la précieuse opportunité de participer à une résidence artistique au siège de l’American Academy, aux côtés de l’artiste sélectionné par la prestigieuse Biennale de Whitney.
Recevant vendredi 17 janvier 2025, au palais de Carthage, le président du Sénat italien, Ignazio La Russa, le Président de la République, Kais Saïed, a de nouveau mis l’accent sur la nécessité de démanteler les réseaux criminels opérant dans la traite des personnes, tant au nord de la Méditerranée qu’en Afrique subsaharienne.
La Tunisie a beaucoup souffert du phénomène de la migration irrégulière, a rappelé Saïed, en pressant les pays du nord à redoubler d’efforts afin que les victimes de ces réseaux criminels puissent regagner leurs pays et mener une vie digne, indique un communiqué publié par la présidence de la république.
Le chef de l’Etat a saisi cette occasion pour rappeler la position de principe de notre pays sur le dossier migratoire, soulignant que la Tunisie refuse catégoriquement de devenir un pays de transit ou d’installation pour ces migrants irréguliers et que la stabilité dans la région est un objectif commun qui sert les intérêts de tous, ajoute le communique.
Sur le plan bilatéral, Saïed a mis en valeur les relations privilégiées entre les deux peuples amis et la volonté commune de la Tunisie et de l’Italie d’œuvrer de concert à promouvoir davantage ces relations dans tous les domaines, notamment politique et économique.
La réunion a également été l’occasion de discuter des préoccupations de la communauté tunisienne établie en Italie. A ce titre, les deux parties ont vivement salué l’accord conclu la veille, à Rome, sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire des deux pays.
A l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat, le responsable italien a déclaré lui avoir transmis les salutations des responsables italiens et des membres du Sénat, faisant part de sa grande fierté des relations d’amitié distinguées entre les deux pays et surtout des relations économiques et de la coopération en matière de lutte contre la traite des personnes. Il a, à ce propos, affirmé qu’il est persuadé que ces relations sont, actuellement, sur la bonne voie dans le cadre du «Plan Mattei pour l’Afrique», ajoutant qu’il a invité le Président de la République à le rencontrer en Italie. Ce plan, rappelons-le, prévoit un vaste programme d’investissements et de partenariats dans le secteur de l’énergie afin de garantir l’approvisionnement de l’Union européenne (UE) en produits énergétiques et d’accélérer le développement des pays africains dans la perspective de réduire les flux migratoires vers l’Europe.
A l’occasion de la Journée nationale pour l’abolition de l’esclavage et de la servitude, une rencontre de solidarité avec les victimes des politiques de criminalisation du travail civil en Tunisie se tiendra le mercredi 22 janvier 2025, à la salle Le Rio, au centre-ville de Tunis, de 17h00 à 19h00.
Prendront part à cette rencontre les familles des militants de la société civile arrêtés et détenus, à savoir Shrerifa Riahi, Saadia Mesbah, Mohamed Jouu, Yadh Bousselmi, Imen Werdani, Abderrazek Krimi, Mustapha El Jemmali, Abdallah Said, et Salwa Ghrissa, qui font toujours l’objet d’une enquête pour leur travail humanitaire dans la prise en charge des migrants, en particulier les groupes les plus vulnérables de femmes et d’enfants.
En effet, l’Etat tunisien, dans ses rapports aux instances internationales, a loué leur rôle, leur travail et leurs efforts, alors qu’ils sont en prison pour ces activités.
La réunion sera l’occasion d’exprimer directement la solidarité avec les familles des détenus. Votre présence soutiendra les détenus, leurs familles et le travail civil et humanitaire.
«Il ne reste plus aux prisonniers politiques et d’opinion en Tunisie que le sacrifice de leurs corps», a titré le CRLDHT le communiqué ci-dessous publié samedi 18 janvier 2025 et où il appelle à la libération de la présidente du Parti destourien libre et de tous les prisonniers politiques et d’opinion.
Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a été informé que Mme Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, a entamé une grève de la faim sauvage le 17 janvier 2025. Par cet acte, elle proteste une nouvelle fois contre les restrictions croissantes dont elle est victime et les graves atteintes à ses droits fondamentaux, en particulier la violation de son droit à communiquer librement avec son avocat. Ce droit, essentiel pour tout détenu, est garanti par la législation tunisienne ainsi que par les traités internationaux. Il convient de rappeler que Mme Moussi avait déjà entamé une grève de la faim le 28 novembre 2023. Toutefois, la détérioration rapide de son état de santé l’avait contrainte à y mettre fin.
Rappelons que Mme Abir Moussi a été arrêtée le 3 octobre 2023 devant le bureau d’ordre de la présidence de la République à Carthage, alors qu’elle tentait de déposer un recours contestant plusieurs décrets présidentiels. Elle fait face à de graves accusations, notamment «incitation à l’émeute sur le territoire tunisien», «agression dans le but de provoquer le désordre» (en vertu de l’article 72 du Code pénal) «traitement de données personnelles sans autorisation» et «entrave au bon déroulement du travail». Ces charges, qui pourraient entraîner la peine de mort, illustrent la répression exercée contre l’exercice des droits fondamentaux tels que la liberté d’expression et de réunion pacifique.
Le 5 août 2024, Mme Abir Moussi a été condamnée à deux ans d’emprisonnement par le Tribunal de Première Instance de Tunis, sur la base du sinistre décret-loi n°54, à la suite d’une plainte déposée par l’Instance électorale. Cette condamnation arbitraire vise ses critiques du processus électoral, une expression qui relève pourtant de son droit légitime à la liberté d’expression.
De nombreux prisonniers d’opinion en Tunisie – politiciens, défenseurs des droits humains et journalistes – ont auparavant mené des grèves de la faim pour dénoncer les injustices qu’ils subissent en détention. Ces injustices vont bien au-delà de la violation du droit à un procès équitable et de l’invention d’accusations graves. Elles incluent également le non-respect de la détention provisoire, des peines de prison excessives, des traitements cruels, le refus de soins médicaux et des conditions de détention inhumaines. Le dernier exemple en date est celui de Mme Sihem Ben Sedrine, militante des droits humains et présidente de l’Instance Vérité et Dignité, qui a entamé une grève de la faim le 14 janvier 2025, à l’occasion de l’anniversaire de la révolution tunisienne, en raison des injustices qu’elle subit.
Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie, ayant déjà exprimé son soutien à Mme Sihem Ben Sedrine et à tous les prisonniers d’opinion en Tunisie, déclare également sa solidarité absolue avec Mme Abir Moussi et exige sa libération immédiate. Le Comité tient le président Kaïs Saïed, la ministre de la Justice, les juges soumis au pouvoir et les autorités pénitentiaires pour responsables de toutes les complications pouvant survenir.
Enfin, le Comité appelle toutes les forces politiques et les acteurs des droits humains en Tunisie à faire preuve de solidarité et à unir leurs efforts pour faire pression en vue de la libération de tous les prisonniers d’opinion, pour mettre fin à l’injustice et pour atteindre la justice à laquelle aspirent les Tunisiens.
Le 9 janvier 2025, un ouvrage documenté et percutant voit le jour, apportant un éclairage inédit sur l’une des affaires les plus complexes de la diplomatie franco-libyenne : ‘‘L’assassin qu’il fallait sauver – Au cœur de l’affaire Sarkozy-Kadhafi’’ (éditions Robert Laffont). Écrit par Vincent Nouzille, Samir Shegwara et Karl Laske, avec une préface de Fabrice Arfi, ce livre explore les coulisses de l’un des plus grands scandales politiques contemporains, impliquant l’ex-président français Nicolas Sarkozy à la Libye de Mouammar Kadhafi.
Djamal Guettala
Au cœur de l’intrigue se trouve une figure clé : Abdallah Senoussi, l’ancien maître espion du régime de Kadhafi. Condamné en 1999 pour son rôle dans les attentats de Lockerbie et de l’UTA, cet homme a longtemps échappé à la justice. Cependant, de nouvelles révélations issues d’archives récemment découvertes mettent en lumière des pratiques de manipulation politique qui se sont étendues bien au-delà des frontières libyennes.
Les auteurs du livre décrivent comment les services secrets libyens, sous la direction de Senoussi, ont orchestré des attaques terroristes dévastatrices dans les années 1980 et 1990, notamment l’attentat de Lockerbie en 1988, qui fit 270 morts, et celui de l’UTA en 1989, où 170 personnes périrent dans le désert du Ténéré. Ces tragédies étaient rendues possibles grâce à un réseau complexe de manipulations d’explosifs et de livraisons d’armes clandestines.
Le rôle de Senoussi dans les relations franco-libyennes
Après que la Libye a été reconnue comme responsable de ces attentats, le pays, frappé par un embargo sévère, a cherché à rétablir ses relations diplomatiques avec l’Occident. Dans ce contexte, Senoussi s’est retrouvé dans une position stratégique, devenant un acteur clé des négociations entre la Libye et la France.
Le livre révèle comment, dans l’ombre, des discussions ont eu lieu pour permettre à la Libye de réintégrer la communauté internationale. L’un des enjeux majeurs était la révision du procès de Senoussi et la levée de son mandat d’arrêt en France.
Selon les archives dévoilées, l’entourage de Nicolas Sarkozy aurait plaidé en faveur de Senoussi, malgré son passé criminel, en échange d’un soutien économique et diplomatique de la Libye, ouvrant ainsi la voie à un rapprochement entre les deux pays au début des années 2000.
L’ombre des financements libyens
Mais l’intrigue ne s’arrête pas là. L’assassin qu’il fallait sauver relie ces révélations à l’affaire des financements libyens de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Les auteurs suggèrent qu’une partie des fonds de cette campagne aurait pu provenir de la Libye, via des intermédiaires et des réseaux occultes, avec l’implication directe de figures du régime de Kadhafi.
En retraçant les événements ayant conduit à l’élection de Nicolas Sarkozy, le livre soulève des questions troublantes sur l’influence libyenne dans la politique française et sur les liens ambigus entre l’ancien président et des responsables libyens comme Senoussi.
Aujourd’hui, Abdallah Senoussi, incarcéré en Libye depuis 2012, est au centre du procès sur les financements libyens de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. L’ouvrage suggère que ces relations secrètes et compromettantes auraient non seulement facilité la réconciliation diplomatique entre la France et la Libye, mais également nourri des pratiques financières illégales en vue d’une élection présidentielle.
Les auteurs éclairent une période marquée par des zones d’ombre dans l’histoire politique contemporaine. ‘‘L’assassin qu’il fallait sauver’’ est une plongée captivante dans une affaire toujours en cours, mêlant diplomatie internationale et intrigues d’État.
La famille littéraire tunisienne est en deuil après l’annonce du décès de Karim Gammoudy, traducteur et libre penseur, survenue soudainement. C’est l’écrivaine Nesrine Meddeb qui a partagé la triste nouvelle sur sa page Facebook, exprimant sa profonde douleur.
Karim Gammoudy, qui vivait aux Pays-Bas, a marqué les esprits par son travail exceptionnel de traduction, notamment de ‘‘Zerîet Iblis’’, le roman de Nesrine Meddeb. Il n’était pas seulement un traducteur talentueux, mais aussi un homme qui se revendiquait comme libre penseur, un terme qu’il aimait utiliser pour décrire son approche de la vie et du monde. Il incarnait une quête constante de vérité, de liberté intellectuelle et une profonde indépendance de pensée. Ses travaux littéraires, ainsi que sa personnalité, étaient guidés par des principes de rigueur et d’ouverture.
Dans son message de condoléances, Nesrine Meddeb a écrit : «Karim n’était pas seulement un collègue ou un traducteur, il était un ami très cher, un homme dont l’esprit libre et critique a laissé une marque indélébile sur tous ceux qui l’ont connu. Sa passion pour la culture tunisienne et pour la liberté de pensée étaient omniprésentes dans son travail et dans sa vie.»
Diplômé en droit et en en langue et littérature française de la Vrije Universiteit Amsterdam (1980-1991), Karim Gammoudy a dirigé le département de français du Milton Peter College (2006 – 2008), avant de fonder sa propre société Gammoudy Language Services aux Pays-Bads en 2008.
Les témoignages affluent de toutes parts, rendant hommage à un homme profondément humain, engagé et passionné. Pour ses proches et collègues, Karim était un être exceptionnel, dont la bienveillance, l’intelligence et l’indépendance d’esprit ont marqué chacun de ses projets.
À travers ses traductions, Karim Gammoudy a non seulement enrichi la littérature tunisienne, mais il a également offert à un public international l’accès à des voix tunisiennes précieuses. Son travail continuera de vivre et d’inspirer les générations futures, tout comme son exemple d’engagement envers la pensée libre et la recherche de sens.
En ces moments de deuil, nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, ses proches et à tous ceux qui ont eu l’honneur de croiser son chemin.
Qu’Allah l’accueille dans Sa miséricorde infinie et accorde patience et réconfort à ses proches. إنا لله وإنا إليه راجعون.
Ceux qui pensent encore que tous les cardiologues sont des enfants de chœur, ou de cœur, se bercent d’illusions. Car, chez eux aussi, la cupidité peut dépasser la prudence, et l’imprudence peut naître d’un faux sentiment de sécurité, ainsi qu’on le constate tous les jours.
Dr Mounir Hanablia *
Il y a évidemment tous ces collègues qu’on n’a plus revus, et dont on a choisi de ne plus entendre parler, pendant des années, parce que, par respect pour l’illusion que quelque part au fond de son âme on continue d’entretenir sur sa profession ou sur soi-même, il valait mieux éviter de le faire; ceux là mêmes qui ne manquent pas inévitablement de venir cogner au heurtoir de la mémoire, comme un tortionnaire s’acharnant sur les rides du temps pour en extraire douleur et amertume. Et une simple carte de visite suffit parfois à ressusciter ses vieux démons.
Envoyer un membre de sa famille se faire faire un électrocardiogramme dans les urgences d’une clinique ne devrait à priori pas poser problème, tant que l’examen est facturé et que le patient s’acquitte de son dû sans contestation. C’est oublier que nous sommes ici, et plus précisément, dans une clinique. Le patient qui a souvent d’autres chats à fouetter, peut se voir refuser sans protester l’examen demandé, sinon ordonner par l’infirmier de service, ou l’ouvrier, ou le surveillant, ou le Dictateur Médical, ou on ne sait trop qui, d’aller le réaliser à la consultation du «grand» cardiologue de l’immeuble médical d’à côté. Et bien évidemment, comme celle-ci est généralement, comment en serait-il autrement, et c’est un euphémisme, pleine à craquer, un simple électrocardiogramme de dix minutes peut nécessiter pour sa réalisation le retour une semaine ou dix jours plus tard au moment que la secrétaire du cardiologue estime le plus adéquat, en général après plusieurs heures d’attente. Mais ce n’est pas dans l’évocation de la manière avec laquelle les réputations se font et se défont dans la profession que se situe l’intérêt de la réflexion. Et après tout, le bénéfice vient du bon Dieu, ainsi que partout dans le monde ceux qui tirent un avantage souvent indu d’une situation déterminée ne cessent de le répéter, pour éviter d’aborder une question qui étant issue de l’imperfection humaine n’a pas de réponse. Peut-être l’Intelligence Artificielle arrivera-t-elle à la résoudre.
Le cardiologue demandeur peut donc, en étudiant l’électrocardiogramme, se retrouver avec entre les mains la carte de visite du collègue en question dont nul n’avait sollicité l’intervention. Et être intrigué par le titre pompeux qu’elle puisse porter, celui d’Assistant des hôpitaux de Paris.
Un titre d’autant plus pompeux qu’il est faux
En général, pour tous ceux qui sont un peu au fait des études médicales en France, l’internat y correspond au résidanat de notre pays, et la chefferie de clinique se rapporte à ce que nous nommons assistanat hospitalo-universitaire. Il y a bien un assistanat des hôpitaux, mais il faut pour cela postuler et être en possession d’un diplôme d’Etat français de spécialiste en médecine. Aussi le titre porté sur la carte de visite ne peut pas correspondre à la réalité, d’autant moins quand le diplôme est tunisien, et qu’on ne justifie pas d’un Certificat d’études spécialisées français. Tout au plus dans les services bienveillants, le stagiaire étranger apprécié non détenteur de l’équivalence peut-il bénéficier d’un titre de faisant fonction d’interne; et encore, c’était avant que le Rassemblement National n’occupe le tiers du parlement en France.
Et donc, oui, une simple carte de visite peut constituer une preuve irréfutable d’usurpation de qualité; pour peu qu’elle ne soit pas considérée par le juge comme un faux, que les Anglo-saxons nomment Forgery.
J’ai la chance et l’honneur de connaître un cardiologue tunisien des hôpitaux de Paris, un ancien chef de clinique, un vrai de vrai, que j’éviterai de qualifier d’ami pour ne pas le gêner. Il faisait la navette entre la Tunisie où il disposait d’une clientèle enviable, et la France, où il passe toujours le plus clair de son temps et y dispose d’une clientèle importante. Un jour notre «usurpateur» au moment où il s’installait, est venu le voir à son cabinet pour lui demander l’autorisation d’ouvrir dans le même immeuble que lui. Ce qu’il lui accorda volontiers, d’autant qu’étant la plupart du temps en France, il pensait ainsi assurer une alternative à ses patients en cas d’urgence. Il finit par s’apercevoir que, en fait, sa propre secrétaire était plus soucieuse d’envoyer les patients vers le cabinet du nouveau voisin, et il finit par mettre la clé sous le paillasson, ce qui est dommage autant pour ses patients que pour la cardiologie en Tunisie ou pour l’esprit de la profession. En fait, il fut bien mal payé en retour, d’autant qu’il avait dissuadé un de ses patients de porter plainte, suite à une complication survenue après une procédure réalisée par l’usurpateur, à ses débuts, à un moment où sa carrière en eût été irrémédiablement marquée.
Mais c’était le temps où avec l’un, plus tard trois, de ses collègues, l’usurpateur essayait d’accaparer l’activité dans plusieurs établissements à la fois dans le cadre d’une équipe que d’aucuns non dénués de mordant surnommeront l’Etat Islamique de l’Irak et du Cham et dont les membres naturellement se signaleront par leur rôle «d’avant-garde» dans l’affaire des Stents périmés. Et pour cause: ils se plaignaient aux Dictateurs Médicaux qui ont du détournement du malade une interprétation plutôt restrictive, que les patients qui débarquaient de pays voisins avec des infarctus du myocarde pour les attendre pendant des heures, dans les urgences des cliniques où ils étaient censés être de garde pendant qu’ils s’activaient ailleurs, soient pris en charge par d’autres qu’eux, plus disponibles; ils prétendaient éliminer toute concurrence, y compris par la calomnie, et naturellement, à grand renfort de prosternations et de courbettes, au besoin en se faisant l’instrument du Cerbère bien connu dans la profession, qui ne voyant aucun inconvénient à manipuler des blancs becs aux dents longues pour arriver à ses fins, se livrait par ailleurs à des rituels bizarres et solitaires sur les recettes faramineuses que tous les jours durant des décennies le destin plaçait entre ses mains.
Plus on est riche, plus on risque de tout perdre
Si ce personnage digne du film Mephisto Waltz avait vécu au temps de la chasse aux sorcières, on n’aurait sans doute pas manqué de l’accuser d’avoir vendu son âme au Diable. Il avait d’ailleurs l’habitude de se vanter d’avoir assuré l’avenir de ses petits-enfants. C’est oublier que plus on est riche, plus les risques de tout perdre un jour ou l’autre sont grands. Aujourd’hui, souffrant d’une longue maladie dont il n’y a évidemment pas lieu de se réjouir, il avait appris l’angioplastie coronaire sur le tas de patients étrangers chez qui il s’était fait une renommée (???) par force dîners et mondanités et avait contribué d’une manière décisive à la déchéance (provisoire) de son initiateur. Il prétendait «cintrer» la concurrence et canaliser la clientèle vers son tout nouveau cabinet près de l’établissement qu’il avait dirigé pendant des années. Sa gestion à sa tête avait suscité quelque contestation sur des factures confondant bénéfices personnels et frais de la société, au point d’être écarté de sa direction, sans coup férir pourrait on dire.
Pour en revenir à l’imposteur, il était rentré dans la salle de cathétérisme durant l’un de mes actes et s’était mis à parler au téléphone d’une voix haute en évoquant la conversion de milliers d’euros et les taux de change en cours.
Durant un autre acte qui avait pris plus de temps que prévu, étant donné sa difficulté, un autre de ses coéquipiers, fort de ses accointances régionalistes lui ayant mis le pied à l’étrier, m’avait un jour amené en salle de cathétérisme le directeur médical et le cerbère qui, au lieu de me proposer leur aide, m’avaient demandé d’y mettre fin. Le cerbère? Un jour j’avais demandé à l’un de mes collègues, son coéquipier, de ne pas faire de bruit pendant la procédure. Quelques jours plus tard, le cerbère a rappliqué alors que j’étais habillé en salle avec un collègue et s’est mis à parler à voix haute, afin de bien marquer son territoire, pourrait-on dire.
Usurpation de titre, faux et usage de faux
Pour ne pas en dire plus sur des choses auxquelles j’ai ou n’ai pas assisté, ceux qui pensent encore que tous les cardiologues sont des enfants de chœur, ou de cœur, se bercent d’illusions. Certes, hormis le Code de déontologie médicale dont à l’ère du facebook l’évocation fait désormais passer pour ringard, pour autant que la corruption soit un délit dont on ne peut jamais établir la réalité, et qu’aucun texte de loi pénale n’interdise spécifiquement d’être insupportable quand un collègue exerce son activité professionnelle, et il faut être doté de qualités (dans le sens substantif) rares pour faire le coup de poing et la minute d’après enfiler un stent sur un guide coronaire, il y a quand même d’autres lois qui condamnent l’usurpation du titre et le faux qui sont des réalités matérielles.
Le plus dramatique n’est pas la propension de certains cardiologues à faire ce que bon leur semble envers et contre tout, pour tout dire à se comporter comme des voyous, mais leur obstination à ignorer les leçons du passé.
C’est là le signe indéniable d’un manque d’intelligence, parce que rien n’est plus facile que d’avoir un procès en pénal sur les bras pour usurpation de titre, faux et usage de faux, par les temps qui courent, et le médecin déjà suffisamment soumis au risque de l’erreur médicale et de l’issue fatale sans erreur, n’a nullement besoin de cela. Mais la cupidité peut dépasser la prudence, et l’imprudence peut naître d’un faux sentiment de sécurité, ainsi qu’on le constate tous les jours. Et que deviendrait donc l’industrie médicale si tous les médecins se mettaient à respecter les guidelines et les indications? Certes ces collègues là peuvent se prévaloir d’avoir obtenu les meilleurs scores dans les concours les plus difficiles. Aurait-on ainsi réussi leur instruction et raté leur éducation?
Asian Auto, concessionnaire de la marque Gac Motor en Tunisie, lance officiellement la nouvelle gamme Gac Motor, à travers la commercialisation de deux SUV inédits : le Gac Emzoom et Gac Emkoo, consolidant ainsi la présence dans notre pays d’un constructeur automobile mondialement reconnu pour sa vision novatrice et son excellence industrielle.
Fondée en 1949 à Guangzhou, capitale de la province du même nom, Gac Motor a émergé dans un contexte de reconstruction nationale à la fin des années 1940, au lendemain de la fondation de la République populaire de Chine. Dès ses débuts, Gac a contribué à la modernisation des infrastructures de transport en Chine, en fabriquant d’abord des locomotives à vapeur puis des bus, des camions et des utilitaires.
Une histoire riche, bâtie sur des partenariats stratégiques
Au fil des décennies, l’entreprise a franchi des étapes majeures :
1950s : production artisanale de bus et locomotives, symboles de la reconstruction industrielle chinoise.
1960s : fabrication de bus sous la marque Yuexiu, marquant une avancée technologique majeure.
1970s : diversification avec la production du premier camion utilitaire sous la marque Hongwei.
1980s : collaboration stratégique avec Peugeot, permettant à Gac de produire des modèles comme la Peugeot 505 SW8, et ouverture aux Européens pour l’introduction en Asie.
1990s : expansion internationale et diversification avec des bus touristiques, des camions légers et des partenariats stratégiques avec Honda puis Toyota, Hino et Mitsubishi.
2000s : lancement de véhicules sous sa propre marque, affirmant son indépendance industrielle.
En 2019, Gac a été classé 189ᵉ au Fortune Global 500, un exploit rendu possible grâce à ses collaborations avec des marques prestigieuses. À ce jour, l’entreprise a produit environ 18,3 millions de voitures et 16,8 millions de motos, tout en poursuivant une stratégie d’expansion mondiale.
2021 a été aussi l’année où les premiers modèles GA4, GS3 et GS4 sont vendues en Tunisie à travers Asian Auto et son réseau constitué d’agences présentes à Tunis, Sousse, Sfax et Gabes.
Une présence internationale et une vision ambitieuse
GAC s’est implanté sur les marchés globaux en établissant des centres de recherche et de design dans des hubs stratégiques, en Californie avec un centre de recherche et développement dans la Silicon Valley, axé sur les technologies de pointe, et à Milan avec un centre de design, combinant créativité italienne et innovation technologique.
Le slogan de Gac, «When Craftsmanship Meets Technology» (Quand le savoir-faire rencontre la technologie), reflète son engagement à marier tradition artisanale et innovation.
Gac en Tunisie : un nouveau chapitre
Introduit en 2021 avec les modèles GA4, GS3, et GS4, Gac a immédiatement séduit le public tunisien grâce à la robustesse, à la modernité et à la faible consommation de ses véhicules. Ces modèles ont également attiré l’intérêt des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont commencé à les importer pour leurs retours définitifs.
Pour répondre à cette demande, Asian Auto a mis en place un réseau moderne comprenant un showroom principal au Kram; un réseau initial formé d’agences 3S à Sousse, Sfax et Gabes, qui sera étendu dans le futur; des ateliers ultra-modernes dans la banlieue sud et un approvisionnement constant en pièces de rechange, soutenu par une équipe formée à Guangzhou.
Une soirée de lancement remarquable
Asian Auto a créé un véritable événement original pour le lancement de la nouvelle gamme Gac Motor en Tunisie : une approche centrée sur le client – l’expérience utilisateur au cœur du concept.
Pour la première fois en Tunisie, les deux modèles phares de Gac Motor n’ont pas été présentés par des représentants de la marque ou du concessionnaire, mais par leurs clients eux-mêmes. Cette approche unique s’inscrit dans une logique d’authenticité et de transparence.
Dans une démarche novatrice, Asian Auto a orchestré une prévente avant le lancement officiel, permettant à des clients réels de partager leurs témoignages. Deux parmi eux ont raconté leur expérience de conduite, illustrant naturellement les atouts des véhicules. Sur scène, les modèles immatriculés témoignaient de cette réalité, renforçant le lien émotionnel entre la marque et ses futurs clients.
Un concept artistique inédit et spectaculaire
Le lancement a été sublimé par une mise en scène artistique originale. Parmi les moments forts, un flashmob, où une cantatrice tunisienne est apparue par surprise au milieu de la foule pour interpréter un morceau de musique tunisienne réarrangée, mêlant tradition et modernité.
Un tableau musical original : d’un côté, un DJ moderne, symbole de la technologie avancée, du rythme sportif et du design futuriste; de l’autre, un orchestre symphonique d’une vingtaine de musiciens, symbole de l’élégance, de la sécurité et de la sérénité. Ensemble, ils ont créé un dialogue musical synchronisé dans un cadre féérique, transportant les invités dans une expérience sonore et visuelle immersive.
Des échanges en musique live : chaque étape de la soirée a été accompagnée de fonds sonores joués en direct, renforçant l’impact émotionnel de l’événement.
Une finale magistrale avec Dhafer El Abidine
La soirée a atteint son apogée avec l’apparition surprise de Dhafer El Abidine. La star internationale a captivé l’audience par son charisme et sa présence, incarnant parfaitement les valeurs d’excellence, d’élégance et de modernité portées par la marque.
Lancement des modèles Gac Emkoo et Emzoom en Tunisie
Connu comme un SUV Pionnier Technologique, l’Emkoo illustre parfaitement l’engagement de Gac Motor envers l’innovation et le design futuriste. Ce SUV 5 places est, à la fois, familial, intemporel et à la pointe de la technologie. Il présente des caractéristiques impressionnantes.
Technologie avancée : écran tactile intelligent de 10,1 pouces proposée sous un OS de dernière génération et le système Adas d’assistance à la conduite avancés niveau 2, permettant une sécurité optimale pour les occupants et les piétons :
Caméra HD dynamique à vision 360°
6 Airbags
Assistance hydraulique au freinage (HBA)
Renforcement hydraulique du freinage (HBB)
Compensation de défaillance du booster hydraulique (HBC)
Frein de stationnement électronique (avec fonction Autohold)
Contrôle de maintien en côte (HHC)
Contrôle de descente (HDC)
Système de reconnaissance des panneaux de signalisation (TSR)
Régulateur de vitesse adaptatif (ACC) avec assistant de croisière intégré (ICA)
Freinage d’urgence autonome (AEB)
Freinage automatique d’urgence avec protection des usagers vulnérables de la route (AEB-VRU)
Avertissement de collision frontale (FCW)
Assistant de circulation en embouteillage (TJA)
Assistance au maintien de la trajectoire (LKA) et avertissement de sortie de voie (LDW)
Assistance aux feux de route (HMA)
Ces options confirment que le modèle Emkoo met l’accent sur la sécurité active et passive pour garantir une expérience de conduite sereine et sécurisée.
Performances remarquables : moteur 1.5L turbo délivrant 170 chevaux et 250 Nm de couple pour 9 CV fiscaux, associé à la technologie GMC2.0 pour une conduite puissante et économique.
Design audacieux : des lignes aérodynamiques dynamiques, des feux arrière en forme de sabre laser, des jantes en 19’’et un intérieur spacieux doté d’un éclairage d’ambiance LED RGB. L’ouverture intuitive des portes (poignées de porte escamotables) ainsi que celle du coffre permettent une facilité d’accès.
Récompenses internationales : lauréat des prix « Best Bodywork » et « Best Workmanship » décernés par le China Automotive Technology Research Center.
Le Emkoo est proposé au prix de 118 900 DT TTC.
L’Emzoom est un Suv sportif, audacieux et ultra sûr. Il incarne une puissance brute associée à une élégance futuriste. Avec ses lignes affûtées et ses courbes sculptées, il attire immédiatement le regard et impose sa présence sur la route.
Design extérieur : agressivité et modernité dans ses deux versions
Face avant audacieuse : Une calandre imposante et des phares LED acérés en forme de flèches confèrent au véhicule une allure agressive et résolument sportive. Le kit R de la version R Style le rend encore plus musclé
Profil dynamique : Des lignes aérodynamiques accentuées par des arches de roues musclées et des jantes alliage de grand diamètre, qui renforcent son caractère racé : 18’’ sur la version GL , 19’’ sur la R Style
Détails sportifs : Spoilers, diffuseurs et extracteurs d’air parfaitement intégrés soulignent son esprit de performance.
Performances sportives
Sous son capot, un moteur turbo 1.5 produisant 170 CV , 9 Cv déchaîne toute sa fougue, délivrant une accélération fulgurante et une conduite précise grâce à des suspensions réglées pour offrir une tenue de route exceptionnelle. Intérieur : Ambiance futuriste : Sièges sports enveloppants, tableau de bord numérique haute résolution et éclairage d’ambiance personnalisable pour une expérience immersive.
Technologie avancée : systèmes d’infotainment ultra-connectés, commandes vocales, et fonctionnalités axées sur la performance telles que des modes de conduite personnalisables. En plus des 3 modes de conduite sur la version GL, Normale, Eco et Sport, le mode Sport+ sur la version R style permet de changer le son du moteur grâce à un bouton Active Sound Sport. Et un cockpit axé sur le conducteur avec un affichage digitale étendu, une fixation smartphone verticale, une rechargé sans fil pour smartphones, un système son DTS de haute qualité sonore.
Sécurité de pointe et conduite en toute confiance : le Gac Emzoom redéfinit les standards de la sécurité automobile avec une gamme complète de technologies avancées conçues pour protéger les occupants, prévenir les accidents, et améliorer le confort de conduite.
Conduite autonome de niveau 2 : une assistance avancée pour des trajets plus sûrs et moins fatigants, incluant le maintien de la trajectoire et le contrôle adaptatif de la vitesse.
Avertissement de collision avant + freinage d’urgence automatique : détection des risques de collision et intervention automatique pour éviter ou atténuer les impacts.
Reconnaissance des panneaux de signalisation.
Adaptive Cruise Control (Régulateur de vitesse adaptatif) : Ajuste automatiquement la vitesse pour maintenir une distance sécurisée avec le véhicule devant.
Technologies d’assistance au stationnement.
Caméra 360° avec affichage dynamique.
Détecteurs de proximité avant et arrière Parking automatique : Le véhicule se gare lui-même, simplifiant les stationnements les plus complexes.
La version Emzoom GL est commercialisée au prix de 105 900 DT TTC et pour la version R Style 108 900 105 900 DT TTC.
«La Tunisie est actuellement à l’abri de l’invasion des criquets pèlerins et migrateurs», a assuré dans une déclaration à l’agence Tap, Mouna Mhafdhi, de la directrice générale de la Santé végétale et du Contrôle des intrants agricoles, au ministère de l’Agriculture.
Interrogée sur l’éventuelle menace que représente ces insectes ravageurs ayant fait leur apparition en octobre 2024, dans certaines régions du sud du Libye, la responsable a précisé que les autorités libyennes ont réussi à les éradiquer. Et de relever qu’ils appartiennent à l’espèce des criquets migrateurs africains et non pèlerins, et ne représentent, par conséquent, aucune menace pour la Tunisie.
Tout en assurant que les services de son département suivent périodiquement le déplacement des criquets, la responsable a expliqué que les criquets pèlerins ne se reproduisent pas naturellement dans notre pays. «Ils peuvent envahir des pays comme la Tunisie, seulement en l’absence de mesures de lutte dans leur habitat naturel qui est le Sahel africain, mais cela reste exclu vu les conditions climatiques et écologiques défavorables», a expliqué Mhafdhi. Et de rappeler qu’en cas de danger d’invasion, les campagnes de lutte contre les criquets pèlerins sont soumises aux textes de loi en vigueur, notamment le décret gouvernemental n°845 de 2018 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la compagne de lutte antiacridienne et de l’arrêté du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche du 16 octobre 2019, portant fixation et approbation du plan national d’urgence antiacridien.
Habituellement présents dans les déserts semi-arides et arides d’Afrique de l’Est, du Proche-Orient et d’Asie du Sud-Ouest, les criquets pèlerins sont voraces. Ils peuvent former de grands essaims et font peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance locaux, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
A l’occasion de leur rencontre jeudi 16 janvier 2025 à Rome, le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti et son homologue italien Antonio Tajani ont signé deux accords entre leurs gouvernements respectifs et une déclaration commune. La gestion des flux migratoires, si elle n’est pas officiellement mise en avant, est au cœur de ces accords, car c’est le principal résultat escompté par Rome à travers l’intensification de ses relations avec notre pays, et sur ce chapitre les résultats sont plutôt positifs.
«On peut être en désaccord avec ceux qui estiment que la Tunisie est un pays dangereux pour le rapatriement des migrants. Nous considérons la Tunisie comme un pays sûr et convivial. Nous contribuons à sa croissance et nous travaillons pour apporter une contribution importante dans la lutte contre l’immigration irrégulière et contre la traite des êtres humains», a déclaré Tajani à ce sujet, dont le gouvernement italien fait le point d’orgue de toutes ses politiques.
«J’ai réitéré que l’Italie veut être un pont entre la Tunisie et l’Union européenne. Nous avons décidé de renforcer la collaboration avec le commissaire européen Suica pour faire en sorte que Tunis soit un pays interlocuteur privilégié dans le cadre de l’UE», ajouté Tajani, laissant ainsi entendre que les relations entre Tunis et Bruxelles ont besoin d’un interprète ou d’un intermédiaire italien.
Pour revenir aux contrats signés, Tajani a déclaré : «Nous avons signé aujourd’hui deux accords importants, le premier pour la conversion de licences, le deuxième dans le domaine de la transition énergétique pour encourager les initiatives d’interconnexion énergétique et la promotion des énergies renouvelables en Tunisie. Nous avons également signé une déclaration commune prévoyant un financement sur la période 2025-2027 pour des initiatives de coopération à hauteur de 400 millions d’euros». Le chef de la diplomatie italienne a souligné que cela «confirme notre volonté [de l’Italie] d’être toujours plus aux côtés de la trajectoire de croissance de la Tunisie, l’un des pays prioritaires du le Plan Mattei [pour l’Afrique]».
Ces accords «reflètent la collaboration stratégique mais aussi la volonté de garantir une meilleure intégration des Tunisiens dans ce pays ami», a déclaré de son côté Nafti après la signature.
Concrètement, un accord a été signé sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire aux fins de conversion. L’accord abroge et remplace l’accord actuel, datant de 2004, également à la lumière de la nécessité d’aligner ce type d’accord avec la législation italienne et européenne en matière de gestion des données personnelles.
Les deux hommes ont également signé un accord sur la transition énergétique, dont le but est d’encourager les investissements italiens dans la production d’énergie renouvelable en Tunisie et le développement des infrastructures d’interconnexion énergétique entre l’Italie et la Tunisie, en pleine harmonie avec les principes et objectifs du Plan Mattei pour l’Afrique.
Enfin, les deux ministres ont signé une déclaration commune sur la coopération au développement entre l’Italie et la Tunisie pour la période 2025-2027.
La déclaration, un document à valeur politique, prévoit l’engagement de la partie italienne à financer des projets jusqu’à 400 millions d’euros, dont 320 sous forme de crédits d’aide et 80 sous forme de dons, entre les ressources de la coopération au développement et celles du Fonds climatique. Cet engagement constitue un doublement par rapport à celui de la période triennale 2021-2023 (200 millions, dont 150 par crédit et 50 par don).
«Nous avons renforcé notre partenariat économique avec la Tunisie, l’Italie est le deuxième partenaire commercial de la Tunisie avec un échange de 7 milliards et un millier d’entreprises italiennes opèrent dans ce pays. C’est pourquoi nous avons convenu d’organiser un forum d’affaires à Tunis avec la présence d’entreprises italiennes qui pourront collaborer de plus en plus avec les entreprises tunisiennes et investir davantage», a déclaré Tajani lors de la conférence de presse ayant suivi la signature des contrats.
Le journal israélien Yediot Aharonot considère qu’Israël a échoué dans sa longue guerre dans la bande de Gaza qui visait à éradiquer le Hamas, soulignant que le Mouvement de résistance islamique, s’il a été beaucoup affaibli, restera actif et se renouvellera après l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers qui vient d’être conclu et qui entrera en vigueur dimanche 19 janvier 2025.
Imed Bahri
L’analyste militaire Yoav Zeitoun estime que le signes de l’échec israélien dans la guerre à Gaza est le résultat de son échec à fixer des objectifs stratégiques clairs pour cette guerre, ce a augmenté ses pertes militaires et conduit à la poursuite de la guerre sans horizon.
Il explique, également, que le manque de courage politique de la part du gouvernement israélien pour prendre des décisions décisives concernant Gaza et l’absence d’une véritable alternative au Hamas laissent Israël face à une menace permanente qui pourrait s’aggraver à l’avenir. Israël n’en a pas fini avec le Hamas, estime-t-il, en dépit de l’interminable guerre qu’il y a livrée.
Zeitoun a évoqué dans son article l’évaluation de l’armée israélienne selon laquelle les combats contre le Hamas reprendront dans un avenir prévisible une fois la première phase de l’accord d’échange de prisonniers achevée car Israël ne sera pas en mesure de désarmer le mouvement qui restera une menace et qui doit être combattu.
Il a cité une source dans l’armée qui a déclaré: «Même s’il n’y a pas de combats sur le terrain au début, après la deuxième étape de l’accord, l’épaisse zone tampon [autour de Gaza] restera un point d’appui pour l’armée israélienne qui sera un point de départ pour des raids au plus profond de Gaza si nécessaire».
Une menace militaire à long terme
L’analyste militaire estime que le Hamas continuera à représenter une menace militaire à long terme à travers ses tunnels qui font désormais partie de son infrastructure militaire s’étendant sur des dizaines de kilomètres sous terre où le mouvement palestinien travaille pour assembler des armes et former ses militants.
Selon Zeitoun, les tunnels et l’armement rendent impossible l’élimination complète du Hamas dans un avenir proche et par conséquent l’armée israélienne devra continuer à le combattre que ce soit par des opérations militaires directes ou en effectuant des raids dans le territoire palestinien même après la signature de l’accord.
En revanche, selon Zeitoun, citant des sources militaires, l’armée israélienne combat actuellement à Gaza sans objectif réel ou stratégique mais en même temps elle paie un prix élevé en augmentant presque chaque jour le nombre de fosses communes militaires.
«Il n’y a aucune hésitation à envoyer davantage de soldats à la mort dans des batailles sans but. Les autorisations de déploiement sont devenues une sorte de routine. Beit Hanoun et Jabaliya ne sont qu’une vitrine promotionnelle pour ce qui va se passer pour les soldats dans la ville Gaza et de Khan Younis», écrit l’analyste israélien faisant référence à la résilience des combattants des Brigades Ezzeddine Al-Qassam à Jabaliya et Beit Hanoun où chaque fois qu’Israël annonçait leur éradication, les combats recommençaient de plus belle et où il alerte qu’en cas de combats à l’avenir dans la ville de Gaza et Khan Younis, l’armée israélienne pourrait être confrontée à la même situation.
«Depuis plus de six mois, l’armée israélienne n’a pas opéré à grande échelle à Khan Younis, la plus grande ville de la bande de Gaza. Le Hamas y a des dirigeants expérimentés comme le commandant de la brigade de Rafah Mohammed Shabana et le Hamas contrôle une ville immense peuplée de personnes déplacées de Nuseirat à Deir Al-Balah jusqu’aux banlieues de Rafah», a-t-il aussi expliqué.
Des batailles sans objectifs clairs
Le Yediot Aharonot a ensuite détaillé l’échec israélien à Gaza malgré la signature d’un accord de cessez-le-feu affirmant que l’armée israélienne n’est pas entrée de nouveau dans la ville de Gaza elle-même avec ses grands quartiers tels que Shujaiya, Daraj, Tuffah, le camp de la plage, les quartiers de Sabra, Rimal d’autres. Le offensives répétées sur Jabaliya ont duré quatre mois et accaparé les efforts de l’armée.
Des analystes militaires israéliens ont déclaré que le gouvernement actuel dirigé par des ministres hésitants n’a pas le courage de faire face aux grands défis posés par la guerre de Gaza et alors que les soldats israéliens continuent de payer le prix dans des batailles sans objectifs clairs, les pertes en vies humaines continuent de s’accumuler sans une vision stratégique qui puisse assurer la sécurité dans un avenir proche.
Zeitoun a également noté qu’au lieu de s’atteler à résoudre les problèmes majeurs de sécurité, les ministres restent occupés par des questions immédiates comme ordonner à l’armée de frapper Gaza si le Hamas recommence à tirer des roquettes ou faire face à des incidents spécifiques dans d’autres régions comme la Cisjordanie.
L’analyste estime que les ministres du gouvernement dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu sont incapables de proposer une vision globale sur la manière de mettre fin à la guerre à Gaza de manière efficace et durable ce qui fait qu’il n’y a pas de résultat tangible. Il a également souligné les pressions que subit l’armée en raison des multiples opérations militaires menées sur plusieurs fronts, alors que les soldats combattant à Gaza se trouvent dans une situation très difficile obligés de faire face à de multiples défis en même temps notamment leur transfert vers des opérations militaires en Cisjordanie et en Syrie actuellement ce qui les expose à la fatigue et affecte ainsi la capacité de l’armée à remporter une victoire décisive à Gaza et augmente la pression psychologique subie par les soldats.
Concernant le manque de vision du gouvernement israélien quant à la forme de gouvernance à Gaza, l’analyste militaire estime que les hauts responsables de l’armée israélienne demandent à l’échelon politique à huis clos de leur confier une mission spécifique pour atteindre un objectif politique bien déterminée pour Gaza même s’il s’agit d’une réoccupation, de l’annulation du désengagement ou de tout autre objectif temporaire comme la formation d’un gouvernement militaire israélien comme il existait déjà dans le passé ou la recherche d’un gouvernement local alternatif au Hamas en coopération avec l’Autorité palestinienne mais le gouvernement actuel a peur de décider ou de discuter et toute discussion de ce type est reportée.
Zeitoun cite des généraux de réserve de haut rang qui ont exprimé leurs doutes quant au fait que le véritable objectif du gouvernement israélien soit de se réinstaller à Gaza.
Les généraux ont noté que le gouvernement était suffisamment rusé pour ne pas révéler cet objectif aux familles des combattants et des réservistes car toute décision politique concernant Gaza nécessiterait des campagnes pour convaincre à l’intérieur et à l’extérieur d’Israël ainsi qu’une planification de longue haleine, des budgets importants et une lourde charge de travail ainsi qu’un prix politique et économique exorbitant. Ils voient donc que le résultat est «le sacrifice de la vie des soldats car il n’y a aucun problème à les sacrifier sans justification pour les ministres».
Gagner du temps et après ?
Pour tenter d’atténuer les pressions internes et externes, le gouvernement israélien a lancé quelques initiatives politiques comme l’annonce de plans visant à distribuer de l’aide humanitaire à la population de Gaza par l’intermédiaire de sous-traitants américains. Cependant, ces initiatives ont clairement échoué sur le terrain car il s’est avéré qu’il s’agissait simplement de tentatives pour gagner du temps et donner l’impression qu’il existait un plan alternatif.
L’analyste militaire a conclu que la promotion par le gouvernement de l’objectif de l’effondrement du régime civil et militaire du Hamas est un mensonge qui a été vendu à l’opinion publique depuis la première semaine de la guerre et de plus, la question la plus importante demeure sans réponse: Qui dirigera les deux millions de Gazaouis à la place du Hamas?
Pour Zeitoun, le Hamas s’est mué en une force militaire organisée forte de son réseau de tunnels et de son arsenal d’armes. Il maintient toujours une forte présence à Gaza malgré 16 mois de guerre et que par conséquent, la menace persiste et que les actions contre le mouvement pourraient durer encore de nombreuses années étant donné que son éradication n’a pas eu lieu avec cette guerre.
«La Tunisie a été parmi les premiers pays à abolir l’esclavage et la responsabilité historique impose de rompre définitivement avec toute forme d’esclavage déguisé sous des appellations qui doivent disparaître totalement de nos législations nationales».
C’est ce qu’a déclaré Kais Saïed, lors de la réunion du conseil des ministres, jeudi 16 janvier 2025, au Palais de Carthage, faisant allusion à la sous-traitance, une forme d’emploi précaire toujours en vigueur dans les secteurs aussi bien privé que public, et qu’il cherche à supprimer.
A cette occasion, le président de la république a abordé le projet de révision du code du travail ainsi que le projet de décret relatif à la sous-traitance, soulignant la nécessité d’adapter toutes les législations à l’esprit et aux objectifs de la Constitution, lit-on dans un communiqué de la présidence de la république. «Il ne sert à rien d’élaborer des législations basées sur des approches traditionnelles ou sur des demi-mesures. Une solution doit être radicale», a insisté le chef d’Etat, qui n’a de cesse de souligner le rôle social de l’Etat et d’appeler à une distribution plus équitable des ressources publiques, gage de justice et de stabilité sociales.
Rappelons à ce propos qu’il n’existe en Tunisie aucune définition juridique des emplois de sous-traitance, mais l’Etat a historiquement accepté de recourir à des emplois et des contrats précaires comme notamment ceux des «ouvriers de chantiers» et de ce qu’on appelle les «contrats de la dignité» ou encore la sous-traitance, qui permettent de réduire artificiellement les chiffres du chômage dans le pays.
Saïed a, en outre, exhorté les membres du gouvernement à redoubler d’efforts, à travailler avec dévouement et de manière harmonieuse, d’être à l’écoute des attentes du peuple et à œuvrer à les satisfaire en inventant des solutions et en anticipant l’avenir avec une vision nouvelle et un esprit militant qui place l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération, lit-on dans le même communiqué.
Dans ce contexte, le président a rappelé que «la responsabilité requiert la confiance», que «répondre aux revendications de notre peuple est un devoir», et que «préserver l’indépendance de notre décision nationale est l’un des devoirs les plus nobles et des responsabilités les plus lourdes».
Ilreprend ainsi deux thématiques chères à son cœur : l’autonomie de la décision nationale et le compter sur soi, deux engagements difficile à tenir, étant donné les difficultés financières de la Tunisie et sa forte dépendance des aides extérieures, et notamment de ses deux principaux partenaires : l’Union européenne et les Etats-Unis.
Pour de nombreux observateurs occidentaux, si le cessez-le-feu imposé àGaza par le président élu Donald Trump est la fin du cauchemar des Gazaouis, il risque fort d’être le début du cauchemar d’Israël avec la chute très probable du gouvernement Netanyahu.(Illustration : Les Palestiniens de Gaza laissent éclater leur joie. Ils pourraient paraphraser De Gaulle annonçant la libération de Paris de l’occupation nazie, et crier : «Gaza outragé ! Gaza brisé! Gaza martyrisé! Mais Gaza libéré!»
Elyes Kasri *
Ce cessez-le-feu annonce, en effet, une remise en question de l’hubris expansionniste et raciste des adeptes du Grand Israël, en plus du retour de flamme juridique et dans l’opinion publique occidentale des sévices ignominieux commis par l’armée israélienne en Palestine et sur d’autres fronts.
L’ancien ambassadeur américain Jack Lew, juif orthodoxe nommé par le président Biden la veille du déclenchement du Déluge d’Al Aqsa et qui n’a raté aucune occasion pour blanchir les excès de l’armée israélienne, a déclaré, à la fin de sa mission en Israël, que ce dernier devra dorénavant faire face à une opinion publique américaine et occidentale marquée non plus par l’euphorie et le romantisme de la création de l’Etat hébreu ou la guerre des Six jours ou l’Intifada mais par les souffrances infligées aux Gazaouis depuis le 7 octobre 2023, créant ainsi pour la première fois chez toute une génération de futurs leaders, y compris parmi les jeunes juifs américains, un courant de sympathie pour les Palestiniens et leur cause et un regard critique sur Israël qui a déjà coûté sa réélection à Joe Biden, considéré comme le dernier président américain à être marqué par la mémoire de la période formative de l’Etat d’Israël.
Un tel aveu, avec la série de révélations qui accompagneront les procès en Israël, La Haye et ailleurs dans le monde sur les crimes israéliens de guerre et contre l’humanité, exposeront le véritable visage hideux et génocidaire de l’entreprise sioniste et ne pourront qu’affaiblir son emprise sur l’opinion publique occidentale dont la destruction par le feu des quartiers résidentiels à Los Angeles de l’élite de Hollywood, l’un des principaux foyers mondiaux de la propagande sioniste par le cinéma et la culture, n’est qu’une des nombreuses prémices du crépuscule de la mystification sioniste [même s’il n’y a aucun lien entre l’incendie à Los Angeles et celui qui embrase le Moyen-Orient depuis l’établissement de l’Etat hébreu en 1948, Ndlr].
Dans le contexte complexe des relations au Moyen-Orient, deux approches stratégiques distinctes mais liées émergent dans la pensée politique américaine des dernières décennies. L’une est associée à Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État, et l’autre à Donald Rumsfeld, ancien secrétaire à la Défense. Bien qu’ancrées dans des périodes différentes, ces deux visions incarnent des attitudes opposées face à la gestion des crises régionales.
Khémaïs Gharbi
Kissinger et la diplomatie de l’urgence
Avant la guerre du Kippour en 1973, Henry Kissinger, lors d’un échange avec le président égyptien Anouar Sadate, reconnaissait les limites de la diplomatie américaine pour résoudre certains conflits. Sadate lui rappela alors que le président Eisenhower en 1956 avait réussi à mettre fin à l’occupation du canal de Suez par les forces franco-britanniques et du Sinaï par Israël. Kissinger répondit que cette diplomatie avait réussi parce qu’elle avait été menée «à chaud».
Ce commentaire, loin de tomber dans l’oreille d’un sourd, stimula la réflexion stratégique de Sadate, qui intensifia ses préparatifs politiques et militaires en vue de la guerre de 1973. Ce conflit bouleversa les équilibres régionaux : l’Égypte réussit à récupérer une partie significative du Sinaï, se retrouvant en position de force pour engager des négociations. Cette dynamique mena aux accords de paix de Camp David entre l’Égypte et Israël, en 1978, et, plus tard, ceux d’Oslo entre l’OLP et Israël en 1993.
Kissinger démontra ainsi que la pression et l’urgence pouvaient être des leviers puissants pour remodeler les relations régionales et amorcer des processus de paix.
La création du chaos de Rumsfeld
Des décennies plus tard, Donald Rumsfeld introduisit la notion de «chaos créatif» dans le cadre des interventions américaines au Moyen-Orient, notamment après les attentats du 11 septembre 2001. Contrairement à l’approche de Kissinger, axée sur une diplomatie réactive et ciblée, Rumsfeld et les néo-conservateurs défendaient l’idée que la déstabilisation des régimes autoritaires pouvait, paradoxalement, favoriser l’émergence d’un nouvel ordre politique.
Selon cette doctrine, le désordre provoqué volontairement dans des États fragiles offrait l’opportunité d’y implanter des réformes démocratiques et de rééquilibrer les rapports de force régionaux. Cette stratégie fut notamment mise en œuvre lors de l’invasion de l’Irak en 2003, avec l’espoir que la chute de Saddam Hussein entraînerait une transformation démocratique du pays et, par ricochet, de la région. La suite, on la connaît : plus de dictature, de désordre, de violence et de morts.
Un interminable cycle de violence
Le contraste entre ces deux visions est saisissant. Kissinger misait sur une intervention diplomatique éclairée et pragmatique, exploitant les crises comme des occasions de négociation dans le cadre géopolitique existant. Rumsfeld, au contraire, prônait la déconstruction des structures en place pour permettre, selon lui, l’émergence spontanée de nouvelles formes de gouvernance.
Là où Kissinger utilisait la guerre comme un levier stratégique en faveur de la diplomatie, Rumsfeld voyait dans le conflit et le chaos des instruments directs de transformation sociale et politique.
En définitive, l’approche «à chaud» de Kissinger et le concept de «chaos créatif» de Rumsfeld illustrent les tensions qui traversent la stratégie américaine au Moyen-Orient. D’un côté, la gestion proactive des crises pour atteindre une paix toujours difficile; de l’autre, la conviction que la déstabilisation volontaire peut engendrer un nouvel ordre. L’héritage de ces deux doctrines continue d’alimenter les débats stratégiques contemporains, et les événements récents soulignent la complexité des efforts de résolution des conflits dans cette région.
Des peuples condamnés à coexister
La guerre actuelle à Gaza semble d’ailleurs résulter de ces deux logiques opposées. Il est regrettable de constater que les dirigeants sont incapables, en temps de paix, de rechercher des solutions qu’ils finissent par accepter sous la contrainte des conflits, après des destructions massives et des souffrances profondes. Ce cycle de violence aggrave les fractures psychologiques et historiques entre des peuples pourtant condamnés par la géographie et l’histoire à coexister.
L’engrenage tragique dans l’enclave palestinienne quasi-détruite révèle aussi l’échec des politiques de génocide ou de déracinement, qui n’ont pas réussi à briser la résistance farouche d’un peuple déterminé à s’accrocher à sa terre, au prix du sang.
Avec plus de 50 000 morts et plus de 110 000 blessés, Gaza paie aujourd’hui un tribut humain insoutenable, symbole des conséquences dramatiques de choix géopolitiques fondés sur la violence et la domination.
Face à cette réalité, il devient impératif de repenser les approches stratégiques en privilégiant des solutions justes et durables, qui reconnaissent les droits et les aspirations des peuples à vivre en sécurité et en dignité.
Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a lancé un appel d’offres pour la construction de deux centrales solaires d’une capacité pouvant aller jusqu’à 100 MW chacune, sans en révéler les emplacements exacts.(Illustration : Centrale solaire El Ghardhab, à Tataouine).
Les développeurs ont jusqu’au 20 avril prochain pour soumettre leurs propositions, indique le ministère qui a récemment approuvé quatre projets solaires dans le cadre de la première phase d’un autre appel d’offres solaire de 1,7 GW, le prix le plus bas étant de 98,8 TND/kWh.
La Tunisie soutient le développement de l’énergie solaire à grande échelle par le biais d’une série d’appels d’offres.
Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), la capacité solaire totale de la Tunisie a atteint 506 MW à la fin 2023.
En octobre 2024, la Tunisie avait lancé un nouvel appel d’offres pour l’acquisition de 200 MW d’énergie solaire, les soumissions devant être soumises avant le 15 janvier 2025.
Les défis économiques, l’inflation élevée et les mauvaises politiques publiques aggravent la crise économique et financière en Tunisie et rendent la vie quotidienne des Tunisiens de plus en plus difficile.
La rhétorique politique des autorités tunisiennes se concentre sur le renforcement du rôle social de l’État et sur le compter sur soi pour ne pas recourir au Fonds monétaire international. Cependant, des experts soutiennent qu’il s’agit de simples slogans politiques qui n’ont pas de réel impact sur le terrain et que les politiques économiques mises en œuvre sont en contradiction avec les objectifs annoncés.
Ces experts attribuent la hausse continue des prix, qui a érodé le pouvoir d’achat des Tunisiens, ainsi que la détérioration des services publics tels que les transports, la santé et l’éducation, la faible croissance économique et le maintien des taux de chômage élevés à ce qu’ils considèrent comme un échec des politiques économiques.
Le gouvernement avait pour objectif un taux de croissance d’environ 2,1% pour 2024, mais ce taux n’a pas été atteint. Ce qui va obliger le gouvernement allait à réviser ses estimations car elles n’étaient pas réalistes, estime l’économiste Ridha Chkondali, cité par Al Jazeera, soulignant que les prévisions de croissance de la Banque mondiale pour l’année dernière étaient de seulement 1,2%.
L’expert considère que la situation économique et financière de la Tunisie est très mauvaise, ajoutant que les politiques gouvernementales reposent sur des mesures d’austérité telles que la réduction des importations et la diminution constante de la dépendance au financement extérieur en raison de l’absence d’accord avec le FMI. Cela a conduit à une augmentation des emprunts intérieurs, ce qui a réduit le financement des investissements privés, les banques préférant prêter au gouvernement plutôt qu’au secteur privé pour éviter les risques dans de tels cas.
Les analystes attribuent la faible performance économique de la Tunisie à des faiblesses structurelles, la base de production du pays étant bloquée dans des activités à faible valeur ajoutée. Les entreprises connaissent une stagnation, aggravée par l’augmentation des impôts.
Des secteurs stratégiques comme le phosphate font du surplace, la production tombant à des niveaux record en raison des mouvements sociaux, de la mauvaise gouvernance, de vétusté des équipements et de manque de projets de développement.
Chkondali écarte la possibilité que la Tunisie atteigne un taux de croissance de 3,2% l’année prochaine, comme prévu dans le budget de l’Etat pour 2025. Il estime que les politiques économiques actuelles ne sont pas en mesure de résoudre la crise et qu’elles sont de nature à plutôt l’aggraver.
Investissement et climat des affaires
Les rapports financiers officiels montrent une baisse notable des investissements nationaux et étrangers en Tunisie ces dernières années.
Selon le rapport de la Banque centrale de Tunisie, le taux d’épargne nationale n’est que de 4,6% du PIB, ce qui est un indicateur de la faiblesse du financement interne de l’économie et de l’investissement.
Ridha Chkondali affirme que des pays ayant une économie similaire à la Tunisie ont un taux d’investissement d’environ 25 % du PIB, alors que ce pourcentage est tombé à moins de 15% dans notre pays. «Cette baisse reflète le manque de confiance des investisseurs dans la détérioration du climat des affaires en raison des obstacles administratifs et autres», explique-t-il.
Le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures dans la loi de finances 2025, telles que la création d’un fonds de protection sociale pour les travailleurs agricoles, d’un fonds d’assurance chômage et de lignes de crédit pour les jeunes entrepreneurs et les pauvres. Il a également introduit des mesures fiscales pour améliorer le pouvoir d’achat.
Cependant, l’expert affirme que le faible soutien du gouvernement aux pauvres en termes de réductions d’impôts sur leurs salaires sera contrebalancé par des augmentations de prix pour de nombreux services, en particulier les services médicaux, dont les prix ont récemment augmenté. On s’attend même à ce que la Tunisie connaisse des augmentations consécutives des prix de divers services, tels que ceux des médecins du secteur privé. Ce qui porterait le taux d’inflation à 7 % en 2025, un taux élevé qui ne correspond pas aux niveaux de revenus de la plupart des Tunisiens.
Chkondali estime que le gouvernement avance dans la mauvaise direction pour résoudre le problème de l’inflation en augmentant les salaires ou en augmentant les taux d’intérêt par la Banque centrale. Au lieu de cela, il aurait dû améliorer la qualité des services publics dans les transports, la santé et l’éducation pour empêcher les citoyens de recourir aux services coûteux du secteur privé.
Discours et pratiques officiels
Romdhane Ben Omar, porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), cité par Al Jazeera, estime qu’il existe une contradiction entre les slogans du gouvernement et ce qu’il pratique sur le terrain. Le gouvernement parle de réalisations et de mesures en faveur des citoyens, alors que ces derniers ne ressentent que la détérioration des leurs conditions de vie, explique-t-il, ajoutant que le gouvernement parle de renforcer le rôle social de l’État alors que les citoyens souffrent des prix élevés dus à leur dépendance aux services du secteur privé, que ce soit dans les transports, la santé ou l’éducation, en raison de la détérioration des services publics. «Le citoyen ressent dans sa vie quotidienne la baisse du pouvoir d’achat et la détérioration des services», insiste-t-il.
Ben Amor estime que la rhétorique politique du gouvernement actuel est en contradiction flagrante avec ce qu’il promeut dans l’opinion publique sur la priorité à donner à la justice sociale, à la réalisation du bien-être et au développement des services publics, par rapport à la réalité que vivent les Tunisiens dans leur vie quotidienne, avec des politiques qui les accablent d’impôts, de hausse des prix et de manque de biens essentiels. Aussi n’exclut-il pas l’escalade des protestations sociales dans un avenir proche.
L’expert économique Ridha Chkondali note, pour sa part, que l’autorité politique en Tunisie brandit le slogan du compter sur soi sans s’engager dans des négociations avec le FMI, tout en suivant une politique d’austérité et en s’efforçant de réduire la masse salariale dans le secteur public, des mesures que le FMI a souvent demandées au gouvernement.
La réduction constante de la dépendance au financement extérieur, en raison de l’absence d’accord avec le FMI, a conduit à une augmentation des emprunts intérieurs auprès de la Banque centrale et des banques locales. Cela a rendu difficile pour les entreprises économiques l’accès au financement pour l’investissement et la création d’emplois, a-t-il souligné.
La position du gouvernement
Selon les déclarations de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, lors de la discussion de la loi de finances 2025 devant le Parlement, la loi de finances comprend plusieurs mesures financières et fiscales pour renforcer la justice fiscale, améliorer le pouvoir d’achat, encourager l’investissement, soutenir la création d’entreprises locales, continuer à renforcer les fondements de l’État social et renforcer la durabilité des finances publiques.
La ministre a confirmé que la loi de finances 2025 vise à soutenir l’inclusion financière et économique des groupes à faible revenu et des personnes handicapées, à promouvoir les projets, à encourager l’initiative privée des jeunes et des femmes et à accélérer l’emploi.
Elle a souligné le recours continu à la politique du compter sur soi pour contrôler les équilibres financiers, réduire la dette extérieure, soutenir le rôle social de l’État, stabiliser les prix et continuer à soutenir les biens essentiels et le carburant pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, ainsi que pour continuer à remplir les obligations de la dette extérieure malgré les pressions croissantes.
Source: Watan (journal arabe paraissant à Washington).
Durant l’année 2024, la Tunisie a enregistré 2000 affaires liées à la cybercriminalité, dont 800 ont été traitées et ont suivi l’ensemble des procédures juridiques.
Les 2 000 affaires traitées pendant l’année écoulée concernent principalement des cas de fraude en ligne, l’utilisation de virus et d’attaques cybernétiques visant à accéder à des systèmes informatiques et à des données personnelles. Ces activités criminelles incluent le chantage, le hameçonnage (phishing) et des demandes de rançon.
Le porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, Houssemdine Jebabli, a mis en avant, lors d’une journée d’étude organisée mercredi 15 janvier 2024 à Tunis, la gravité croissante des crimes électroniques, qui occupent désormais la première place à l’échelle internationale.
Pour y faire face, la Garde nationale a créé, dès 2017, la cinquième brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, opérationnelle depuis 2019.
Parmi les cas graves de 2024, figure le recrutement de mineurs via les réseaux sociaux par des organisations terroristes.
Lors de cette journée d’étude, M. Jebabli a précisé que la majorité des affaires traitées ont conduit à l’émission de mandats de dépôt, tandis que certaines sont en cours d’instruction.
Dans le cadre de la coopération internationale, notamment avec des pays de l’Union européenne, plusieurs dossiers font l’objet de commissions rogatoires.
Ces enquêtes portent sur des crimes électroniques transnationaux.