Un atelier de concertation sur la feuille de route pour l’intégration des conditions d’une transition énergétique juste (Tej) en Tunisie se tiendra le jeudi 12 décembre 2024, à Tunis.
Cet atelier, organisé par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, en coopération avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), dans le cadre du projet APST II, vise à présenter les résultats de l’étude menée dans ce cadre et à collecter les recommandations des participants sur les mesures proposées dans la feuille de route. D’autre part, il représente une plateforme d’échange ouverte réunissant les acteurs du secteur public, privé, la société civile, ainsi que les bailleurs de fonds et partenaires techniques et financiers, pour enrichir la réflexion et affiner les actions à entreprendre pour garantir une transition énergétique juste en Tunisie.
Dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique, la Tunisie a fixé l’objectif d’atteindre une part des énergies renouvelables dans le mix de production électrique de 35% en 2030 et 50% en 2035. Ceci se traduira par la mise en place d’une capacité fonctionnelle totale de production électrique à partir des énergies renouvelables de 4850 MW en 2030 et 8350 MW à l’horizon 2035, basée essentiellement sur le solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne.
Dans ce cadre le Mime, avec l’appui de la GIZ, a initié une mission visant à élaborer une feuille de route de la Tej, en tenant compte des dimensions économique, sociale et environnementale.
L’objectif principal de cet atelier est de présenter une feuille de route pour la mise en œuvre de la Tej en Tunisie, en prenant en compte un processus de consultation inclusif et participatif.
Plus spécifiquement, il vise à rappeler les grands principes de la transition juste et leur application dans le contexte tunisien, afin de mieux comprendre les défis et les opportunités de cette transition. Et à proposer une feuille de route concrète pour l’intégration des principes de la transition juste dans la politique énergétique tunisienne, en tenant compte des enjeux économiques, sociaux et environnementaux spécifiques à notre pays.
Cet atelier représente également une occasion précieuse pour échanger et dialoguer avec les parties prenantes autour de deux panels thématiques : le premier porte sur les aspects socio-économiques de la transition énergétique, abordant les impacts sur les communautés, les emplois et la justice sociale. Et le deuxième sur les aspects environnementaux et les enjeux d’aménagement du territoire, mettant en lumière les défis liés au développement régional, la préservation de l’environnement et à une gestion durable du territoire face aux transitions énergétiques.
L’économie circulaire et les défis du changement climatique auxquels la région du Maghreb est confrontée sont le thème d’un atelier régional qui se tient du 2 au 5 décembre 2024 à Tunis.
L’événement rassemble 20 journalistes de Tunisie, du Maroc et d’Algérie, ainsi que des experts et des représentants des organisations concernées.
Organisé à l’initiative du réseau de journalistes africains spécialisés dans le développement durable et le changement climatique, Africa 21, le séminaire aborde notamment la question de l’adaptation des économies régionales, des systèmes de production et des sociétés de consommation aux effets du changement climatique, de la désertification et l’impact de l’aridification des terres.
Des journalistes de différents médias seront initiés aux grands concepts de l’économie circulaire, vecteur de transition écologique et de réduction de la pression sur les ressources naturelles, notamment dans la région du Maghreb, l’une des plus vulnérables au monde face à la menace du changement climatique.
Le Maghreb n’est pas la seule région qui bénéficierait du développement d’une niche d’économie circulaire, car une grande partie du système économique mondial existant repose sur une utilisation excessivement linéaire des matières premières.
Selon les organisateurs de l’atelier, ce modèle n’est plus viable à long terme, compte tenu des défis environnementaux et climatiques d’une planète aux ressources limitées.
L’économie circulaire est considérée comme une alternative qui contribue à préserver les ressources et l’environnement, ainsi que la santé. Elle contribue également au développement économique et industriel des territoires et à la réduction des pertes et gaspillages dans un contexte de plus en plus compliqué lié aux effets du changement climatique.
Les organisateurs de l’atelier sont le Réseau Africa 21, le ministère de l’Environnement, l’Union Européenne (Programme d’appui aux médias en Tunisie/Pamt2), Giz (Projet d’appui à la gouvernance environnementale et climatique pour la transition écologique en Tunisie), le Forum National d’Adaptation au changement climatique (Fnac), et l’ambassade de Suisse à Tunis). Pour eux, initier les médias aux concepts d’économie circulaire peut contribuer à sensibiliser et à éduquer le public sur la nécessité de rationaliser la consommation et d’évoluer vers des pratiques plus écologiques.
A l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de l’association Africa21, Julien Chambolle, a déclaré : «Notre programme, qui regroupe désormais plus de 850 journalistes de 43 pays d’Afrique, vise à aider les journalistes à développer une compétence de base sur les questions de développement durable, leur fournir un accès à des sources primaires d’information de qualité, à des experts internationaux et à des organisations impliquées dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable, en particulier des organisations internationales. Il s’agit aussi de leur offrir des opportunités, comme organiser des délégations pour couvrir de grands événements internationaux, comme cela s’est produit l’année dernière lors de la COP28, avec le soutien de la Banque africaine de développement.»
Outre les interventions d’experts, cette formation comprend des visites de projets d’économie circulaire en Tunisie.
La loi de finances 2025 (LF2025) a été conçue comme un exercice comptable : il s’agit plus de collecter les sommes nécessaires au financement des dépenses publiques et des dettes de l’Etat, que de relancer l’investissement et la croissance, qui stagnent dangereusement depuis 2011.(Photo: Sihem Boughdiri, ministre des Finances défend sa copie au parlement).
Telle qu’adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) par 87 voix pour, 21 contre et 13 abstentions, et en attendant son adoption par la seconde chambre du parlement, le Conseil national des régions et districts (CNRD), la LF2025 comporte de quelques nouveautés.
Parmi ces nouveautés, les nouvelles tranches d’imposition des revenus des personnes physiques et l’introduction d’un amendement autorisant l’État à contracter un nouvel emprunt direct auprès de la Banque centrale, le troisième depuis 2020, et ce afin de permettre à l’Etat de faire face à ses obligations financières. Cette fois, le montant sera de 7 milliards de dinars, remboursable en quinze ans, avec un différé d’amortissement de trois ans et sans intérêts.
En attendant la version définitive de la loi, le professeur et chercheur en économie, Abdelkader Boudriga, a rappelé à la radio Mosaïque FM que les dépenses prévues par le budget de l’Etat pour l’année 2025, hors service de la dette, s’élèveraient à environ 60 milliards de dinars, un chiffre qui ne diffère pas beaucoup de celui de l’année qui s’achève, alors que les recettes sont estimées à un peu plus de 50 milliards de dinars, dont environ 45 milliards de dinars provenant des recettes fiscales et 4,4 milliards de recettes non fiscales, avec un déficit d’environ 10 milliards de dinars, auxquels il faut ajouter les 18 à 19 milliards résultant du remboursement de la dette extérieure.
Selon les experts, la LF2025 a été conçue comme un exercice comptable : pour celles et ceux qui l’ont concoctée, il s’agit plus de collecter les sommes nécessaires au financement des dépenses publiques et des dettes contractées par l’Etat, que de relancer l’investissement et la croissance, qui stagnent dangereusement depuis 2011.
L’autrice et traductrice littéraire d’expression française Souad Labbize a remporté le Prix Ibn Khaldoun-Senghor 2024 pour sa «magistrale traduction» en français du roman ‘‘Le Désastre de la maison des notables’’ de la Tunisienne Amira Ghenim.
Cette distinction a été annoncée lors de la soirée du mardi 3 décembre 2024, lors de la cérémonie de remise du prix organisée à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.
‘‘Le Désastre de la maison des notables’’ est la traduction française du roman en arabe ‘‘Nazilat Dar El Akaber’’ d’Amira Ghenim, publié en 2020 par les éditions Masciliani et couronné la même année du prix Comar d’Or du roman tunisien.
L’édition française de ce roman de 494 pages a été publiée en août 2024 aux éditions Philippe Rey (France) en coédition avec Barzakh – Collection Khamsa (Algérie).
Le roman retrace plus de cinquante ans d’histoire tunisienne, de la lutte pour l’indépendance jusqu’à la révolution de 2011. Il met en scène les destins croisés de deux familles bourgeoises : les Naifer, conservateurs et rigides, et les Rassaa, progressistes et libéraux, dans un contexte de bouleversements sociologiques et politiques.
Souad Labbize, également poétesse, romancière et anthologiste, figurait parmi quatre finalistes de ce prix : Ilyass Amharar (Maroc/France), Sarah Rolfo (Belgique) et Marie Tawk (Liban).
Le jury, présidé par Bassam Baraké, secrétaire général de l’Union des traducteurs arabes (Liban), est composé de Abdesslam Benabdelali (Maroc), Zahida Darwiche-Jabbour (Liban), Fayza El Qasem (France), Mohammed Mahjoub (Tunisie), et Hana Subhi (France et Irak).
Née en Algérie en 1965, Souad Labbize a vécu en Allemagne et en Tunisie avant de s’établir à Toulouse. Après son premier roman ‘‘J’aurais voulu être un escargot’’, elle a écrit de recueils de poèmes tels que ‘‘Une échelle de poche pour atteindre le ciel’’ et ‘‘Brouillons amoureux’’, ainsi que d’un récit, ‘‘Enjamber la flaque où se reflète l’enfer’’. Très engagée dans la défense de l’égalité entre hommes et femmes, elle écrit au nom des femmes qui prennent la route de l’exil pour affirmer leur indépendance. Son recueil ‘‘Je franchis les barbelés’’, a remporté le Prix Méditerranée de la poésie en 2020.
Le Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor en sciences humaines, créé en 2008 par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (Alecso), récompense chaque année une traduction du français vers l’arabe ou de l’arabe vers le français, encourageant ainsi les échanges culturels et littéraires entre le monde arabe et l’espace francophone.
Temps des fêtes, qui se tient du 6 au 6 décembre 2024, au Centre culturel et sportif de la jeunesse à El-Menzah 6, à Tunis, est un marché éco-solidaire qui vise à promouvoir et à encourager les PME et les créateurs qui ont des produits artisanaux ou naturels
Ses organisateurs visent sensibiliser le public à un nouveau mode de vie sain et équilibré en consommant des produits avec des bienfaits naturels, à la préservation de notre environnement et c’est aussi une occasion de se montrer solidaire en encourageant les bonnes actions de la société civile.
Des artisans seront présent, venant de différent gouvernorat seront présent pour représenter le terroir de leurs régions : la grenade de Testour et ses produits dérivés, la rose de Kairouan et ses produits dérivés, l’huile d’olive Oueslati et le miel de Kairouan, la datte de Tozeur et ses produits dérivés, l’harissa, les épices et l’eau de fleur d’oranger de Nabeul, le fromage de Béja… et plein d’autres produits de terroir intéressants.
C’est à la fois un marché et un festival avec un programme d’animation riche, l’occasion d’acheter des cadeaux pour les proches en passant un agréable moment en famille.
Au programme, des shows cooking, des jeux éducatifs de sensibilisation à l’alimentation saine, ainsi que des ateliers (pour petits et grands) de bougies gourmandes, de macramé, de poterie, de bricolage/recyclage, de jardinage et de compostage.
Il n’y aurait qu’une différence de degré – et non, de nature – entre les Etats «autoritaristes» où règne une pensée unique, et les Etats «démocratiques» qui, faute de pouvoir supprimer la liberté de pensée, ont imposé à leurs ressortissants une vision globale du monde conforme à leurs intérêts.
Jamila Ben Mustapha *
Il existe deux types de solidarité humaine : celle justifiée par l’appartenance à la même aire culturelle que soi, et celle – plus rationnelle – basée sur la ferme croyance en des droits humains universels.
Comparons, à ce propos, Kamel Daoud et Boualem Sansal (affichant une position peu patriote et pro-occidentale ), d’une part, et, dans une liste non exclusive, Shlomo Sand, Ilan Pappé et Avi Schlaim, de l’autre, intellectuels antisionistes qui se dressent tous trois contre l’écrasante opinion majoritaire de leur pays pour dénoncer ses crimes israéliens actuels, avec la réserve à manifester toutefois à la sanction subie par Boualem Sansal, injustement emprisonné en Algérie non pour ses actes, mais pour ses idées, même si on ne les partage pas.
C’est que la coexistence à la même époque, des deux guerres en Ukraine et au Moyen-Orient (Gaza, Liban, Syrie…) crée des conditions «expérimentales» venant souligner le caractère trompeur, biaisé de tout fondement international à accorder au droit, ce qui est valable pour l’Ukraine quant à l’empathie que suscite son combat contre l’occupant russe, étant loin de l’être pour Gaza, enclave qui vient d’être soumise à une destruction systématique : «Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà», dixit Pascal au XVIIe siècle.
Et il est bien connu que si Israël appartient, sur le plan géographique, à l’Orient, ce pays fait nettement partie, sur le plan politique, de l’Occident. Inversement, au niveau des individus et non plus des nations, certains Arabes et Musulmans de formation moderne et dont la plupart des pays se trouvent en Orient, sont acquis de façon inconditionnelle à la vision du monde occidentale qu’ils considèrent comme étant la norme.
Il est bien connu aussi, au niveau de la politique internationale, que la nécessité de respecter la liberté d’expression dans les pays occidentaux, a pour résultat d’essayer, de la part des Etats, de la limiter par une forte manipulation médiatique.
Seule, actuellement et au niveau public, une minorité d’intellectuels comme, par exemple, Noam Chomsky, Alain Gresh, Emmanuel Todd et Norman Finkelstein, échappe à son emprise. Cela nous conduit quelquefois à penser qu’il n’y aurait qu’une différence de degré – et non, de nature – entre les Etats «autoritaristes» où règne clairement et officiellement une pensée unique, et les Etats «démocratiques» qui, faute de pouvoir supprimer la liberté de pensée, ont inventé des façons efficaces de la réduire et d’imposer à leurs ressortissants une vision globale du monde conforme à leurs intérêts.
Mais si l’intellectuel d’un pays développé peut néanmoins, critiquer sa culture sans trop de risques, ce n’est pas le cas de son collègue issu d’un pays autocratique du Sud, et ceci pour deux raisons : l’une évidente à cause de la menace de répression qui le guette, et l’autre pour la fragilité de ces pays, leur identité blessée et leur susceptibilité concernant tout ce qui touche à leur unité et à leur identité durement reconquises après la colonisation, d’autant plus que pour s’affirmer après l’indépendance, ils doivent affronter la rude concurrence et la domination plus discrète mais toujours existante, des pays anciennement colonisateurs.
Quant à leurs intellectuels, leurs nécessaires critiques doivent être portées par l’amour sous-jacent, et non l’infériorisation tacite de leur propre pays.
«La politique monétaire doit être cohérente avec la politique économique, et l’Etat doit avoir une politique et non plusieurs», a déclaré le président Kaïs Saïed, tout en soulignant «la nécessité pour toutes les institutions de l’Etat de travailler en harmonie».
Cette déclaration, faite lors d’une rencontre avec le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, lundi 2 décembre 2024, au Palais de Carthage, sonne comme un reproche adressé au responsable de l’Institut d’émission dont la politique monétaire s’inscrit traditionnellement dans une approche libérale cadrant mal avec l’étatisme préconisé par le chef de l’Etat, fervent défenseur du rôle social de l’Etat.
Le président de la république a, par ailleurs, rappelé que la loi de 2016 relative au statut de la BCT, qui doit être révisée, stipule que l’un de ses objectifs majeurs est de maintenir la stabilité des prix et les équilibres financiers afin d’atteindre les objectifs de la politique économique de l’Etat, notamment la croissance et l’emploi.
Le chef de l’Etat ne parle pas de maîtrise de l’inflation, qui est la principale mission de la BCT, mais de la stabilité des prix qui fait intervenir d’autres acteurs et dépend directement des mouvements du marché.
Epargne Premium des Assurances Hayett est un produit d’épargne conçu pour permettre à chacun, qu’il soit salarié ou indépendant, de faire fructifier son capital à moyen et long terme, avec un rendement garanti, sans risque de perte en capital, et dans un cadre fiscalement avantageux.
C e produit s’adresse à toutes les personnes désireuses de préparer leur avenir financier, de réaliser un projet personnel ou d’optimiser la gestion du patrimoine financier.
Les principaux avantages d’Epargne Premium sont : 1- la sécurité, avec un taux de rendement minimal garanti, annoncé chaque année ; 2- la souplesse, avecdes versements libres, et la récupération de tout ou partie du capital à tout moment sous forme de rachat partiel, total ou avance; et 3- la fiscalité avantageuse avec la déduction des versements du revenu imposable, la non-imposition des revenus générés, et l’exonération des droits de succession en cas de décès.
Ce produit peut être utilisé pour divers objectifs financiers, tels que : 1- la préparation d’une retraite complémentaire; 2- la constitution d’une épargne de précaution pour faire face à d’éventuels imprévus; 3- le financement d’un projet personnel ou un placement intéressant; 4- l’aide au financement des études universitaires des enfants ou leur accompagnement dans leur insertion professionnelle; 4- la transmission du patrimoine de l’épargnant en toute sérénité
À la fin du contrat, l’épargnant a la possibilité de récupérer son épargne sous forme de capital, ce qui lui permet de disposer librement de l’argent qu’il a mis de côté.
L’épargnant peut aussi disposer de son épargne avant le terme du contrat, soit par un rachat partiel ou total, soit par une avance, selon ses besoins, ce produit offrant une grande flexibilité pour répondre à des besoins financiers urgents, tout en préservant la croissance du capital accumulé.
En cas de décès avant le terme du contrat, Hayett verse l’épargne constituée à la date du décès au(x) bénéficiaire(s) que l’intéressé aurait désigné(s). De plus, ces sommes sont totalement exonérées des droits de succession, ce qui garantit que ses proches bénéficieront intégralement de son épargne.
Sur le plan fiscal, l’Epargne Premium se distingue par une fiscalité très avantageuse. En effet, 1- les versements peuvent être déduits du revenu imposable, dans la limite de 100 000 DT par an; 2- les revenus générés par l’épargne ne sont pas soumis à l’impôt ; et 3- en cas de décès, les sommes versées aux bénéficiaires sont totalement exonérées des droits d’enregistrement sur les successions.
En termes de frais et de rendement, Epargne Premium se distingue par un taux de rendement garanti, qui est déclaré annuellement, et qui permet à l’épargnant de planifier son épargne avec confiance. En outre, le produit bénéficie de frais réduits, parmi les plus bas du marché, ce qui permet de maximiser le rendement de l’investissement.
Pourquoi choisir Epargne Premium plutôt qu’un autre produit d’épargne? Réponse: ce produit combine sécurité, rentabilité et fiscalité avantageuse dans une solution simple et flexible. Contrairement à d’autres produits d’épargne, il offre une sécurité maximale grâce à un taux garanti, la possibilité de récupérer une partie ou la totalité de l’épargne à tout moment, et des avantages fiscaux permettant de réduire ses impôts tout en faisant croître son capital.
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Le Hackathon méditerranéen de la jeunesse pour l’eau aura lieu du 25 au 28 février 2025, à Fès au Maroc, à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée (UpM), dont la Tunisie est membre.
Ce hackathon est ouvert aux jeunes innovateurs ressortissants des Etats membres de l’UpM, âgés de 18 à 35 ans. Ils doivent être intéressés par «la conception des solutions créatives pour relever les défis et saisir les opportunités liés au Nexus Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes (Wefe)», selon l’UpM.
Il s’agit de former des équipes composées de 2 à 3 membres, prêtes à réfléchir et à identifier des solutions pour des problématiques urgentes liées à l’eau, à l’énergie, à l’alimentation et aux écosystèmes. Les trois meilleurs projets seront sélectionnés le dernier jour et bénéficieront d’un soutien technique et financier dans les mois suivants.
L’équipe gagnante recevra 3 000 euros (environ 10 000 dinars), tandis que les deux équipes finalistes recevront chacune 1 000 euros (environ 3 300 dinars).
Les équipes lauréates bénéficieront également d’un mentorat continu pour perfectionner et développer leurs solutions, garantissant un impact durable.
Les candidatures par équipe doivent être soumises avant le 13 décembre 2024.
Les interventions du Fonds de dépollution (Fodep) sont désormais étendues à l’économie verte, bleue et circulaire, en vertu d’un amendement de l’article 58 du projet de Loi de finances 2025 (PLF 2025).
Cet article a été adopté, jeudi 28 novembre 2024, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), avec 89 voix pour, 5 abstentions et 24 voix contre, et ce dans le cadre des plénières réservées à l’examen du PLF 2025.
L’article amendé prévoit la mise en place d’une ligne de financement pour accorder des prêts à moyen et long terme à des conditions favorables aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises, pour financer, créer et développer des projets dans le domaine de l’économie verte, bleue et circulaire.
Une dotation de 20 millions de dinars sur les ressources du Fodep sera allouée à cette ligne, dont la gestion sera confiée aux banques dans le cadre de conventions conclues avec le ministère des Finances et le ministère de l’Environnement. Le Fodep est un fonds spécial du trésor créé en vertu de la loi n° 92/122 du 29 décembre 1992, portant sur la Loi des finances pour la gestion 1993.
Le Fodep a pour principales missions d’encourager les entreprises à réaliser des projets visant à protéger l’environnement contre la pollution occasionnée par leurs activités, ou les inciter à mettre en place des projets de réhabilitation et d’amélioration du rendement épuratoire des installations de dépollution déjà existantes.
Un atelier de renforcement des capacités intitulé «Empreinte carbone et décarbonation des institutions financières-IFs», a été organisé, le 28 novembre 2024, par le Conseil bancaire et financier (CBF), le ministère de l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
Des acteurs clés du secteur bancaire et financier, des représentants des ministères, des compagnies d’assurance et des Sicar ont été initiés au calcul de l’empreinte carbone de leurs portefeuilles financiers. Le but étant de renforcer leurs capacités autour des principes méthodologiques du calcul des empreintes carbone des institutions financières, étape essentielle pour comprendre et réduire leur impact sur l’environnement.
L’initiation a ainsi porté les principales étapes nécessaires pour estimer l’empreinte carbone d’un portefeuille, les méthodes existantes pour identifier et sélectionner les données nécessaires, ainsi que la création et l’application de proxys.
L’atelier a également été l’occasion d’aborder les différentes métriques associées à l’empreinte carbone d’un portefeuille, permettant aux participants d’acquérir une compréhension approfondie des outils et techniques de mesure.
Les participants ont rempli des questionnaires au début et à la fin des sessions, permettant d’évaluer le niveau initial de leurs connaissances et de mesurer les acquis à l’issue des discussions, notamment sur les thématiques liées à la taxonomie durable et à la décarbonation des institutions financières.
Cette approche vise à renforcer l’efficacité des formations et à mieux répondre aux besoins des parties prenantes.
Les pêcheurs artisanaux de Kerkennah se plaignent : les côtes nord de l’archipel situé au large de Sfax enregistre depuis plusieurs semaines l’afflux d’un grand nombre de chalutiers qui procèdent au dragage du fond au mépris de toutes les considérations légales, écologiques et socioéconomiques, a dénoncé l’Association Kraten de développement durable, de culture et de loisirs dans un communiqué publié le 28 novembre 2024.
L’association, qui a recueilli les témoignages de plusieurs pêcheurs artisanaux à ce propos, a réitéré son appel aux autorités locales et nationales à intervenir pour mettre fin à cette pratique interdite par la loi et qui met en danger le fond marin des îles.
Cette pratique constitue également, une menace pour les sources de revenus des pêcheurs artisanaux.
Pour l’association, qui a adressé des correspondances dans ce sens aux autorités y compris la présidence du gouvernement, «l’Etat continue à faire la sourde oreille face aux préoccupations des marins-pêcheurs et des violations quotidiennes de la loi», et ce en dépit de multiples alertes lancées.
La situation environnementale se dégrade au quotidien à Kerkennah et l’impact est catastrophique sur les habitants, estime l’association. «Après la disparition de l’éponge depuis quelques années et l’extermination en cours de la poulpe dont la pêche en dehors de la saison se poursuit, les chalutiers continuent la pêche à la drague provoquant la désertification totale des fonds marins au nord de l’archipel», a ajouté l’association, tirant la sonnette d’alarme sur les violences sociales qui peuvent découler de la disparition des sources de revenus des habitants de ces îles.
Dans une démarche décrite comme concrète et sans précédent dans l’histoire des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, le journal Israel Hayom -quotidien très proche de Benjamin Netanyahu- a révélé un plan global sur lequel travaille un groupe de dirigeants politiques notamment du Likoud et des responsables des colonies israéliennes dans le but du rattachement de l’ensemble de la Cisjordanie d’en faire une partie intégrante d’Israël.(La photo montre des maisons nouvellement construites dans la colonie israélienne de Givat Zeev, près de la ville palestinienne de Ramallah en Cisjordanie occupée.)
Imed Bahri
Ce plan a été révélé par l’écrivain Hanan Greenwood, un colon né dans la colonie de Kiryat Arba dans la ville d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, et qui vit actuellement dans la colonie d’Efrat près de Jérusalem.
Ce plan, préparé par le Conseil régional de Yesha Settlements et des membres de droite de la Knesset, s’inscrit dans le cadre de l’exploitation de ce qu’ils appellent la «fenêtre d’opportunité» offerte par l’administration du prochain président américain Donald Trump et comprend l’établissement de quatre nouvelles villes, l’extension du contrôle israélien sur de vastes zones et la transformation des conseils locaux en autorités régionales.
Hanan Greenwood révèle que la semaine dernière, des dizaines de militants de droite, de personnalités publiques et de maires se sont rassemblés à l’hôtel Ramada de Jérusalem dans le cadre d’une conférence extraordinaire organisée par le Conseil de Yesha.
Greenwood déclare: «Alors que les déclarations du ministre des Finances Bezalel Smotrich sur l’avenir des colonies dans la bande de Gaza faisaient la une des journaux, le véritable drame s’est déroulé dans les coulisses: le plan exécutif pour les colonies qui a commencé à prendre forme.»
Autour de la table-ronde, dirigée par le député du Likoud Avichai Boaron, étaient assis le président du Conseil de Yesha Israël Gantz, le directeur général du Conseil Omar Rahamim, le président de la colonie de Sha’ar Shomron, Avi Roa, qui était auparavant président du Conseil de Yesha et les chefs des conseils des colonies d’Efrat, Karni et Shomron, Kedumim, Oranit et d’autres.
Quatre nouvelles villes israéliennes en Cisjordanie
L’un des principaux éléments du plan est la création de quatre nouvelles villes en Cisjordanie en les attribuant à des groupes de population spécifiques. Selon les détails contenus dans l’article de Greenwood, le plan comprend la création d’une ville druze (pour les Druzes israéliens) et d’une ville ultra-orthodoxe ainsi que la conversion des colonies existantes en grandes villes dotées d’infrastructures modernes.
Dans ce contexte, le député Avichai Poaron qui mène la campagne a souligné que cette initiative n’est pas seulement un plan théorique mais plutôt une mesure pratique qui doit être mise en œuvre immédiatement. «Nous sommes dans une fenêtre d’opportunité que nous pouvons exploiter judicieusement pour transformer la Judée et Samarie (appellation israélienne de la Cisjordanie occupée) en partie intégrante de l’État d’Israël», a-t-il déclaré Boaron.
Pour atteindre cet objectif, le plan cherche à étendre les pouvoirs des conseils régionaux pour inclure les zones situées entre les colonies israéliennes (zone C sous contrôle militaire israélien et autorité civile de l’Autorité palestinienne).
Les colons affirment que les colonies israéliennes ne se trouvent que dans des zones limitées tandis que la situation dans les terres situées entre ces colonies est caractérisée par un vide administratif ignorant que le statut de ces terres est sujet de négociation entre Israël et les Palestiniens conformément aux accords d’Oslo. Toutefois ce plan stipule que «la juridiction des conseils régionaux des colonies existantes s’appliquera à toutes les terres situées entre les colonies ce qui augmentera l’efficacité de la gestion de ces zones».
Boaron a expliqué que le plan vise à changer complètement l’équation en plaçant toutes les terres situées entre les colonies sous le contrôle total de l’administration israélienne et en élargissant les pouvoirs de ces conseils pour inclure ce qu’on appelle la zone C.
Abolition de l’Autorité palestinienne et création de municipalités arabes
Parmi les points les plus importants abordés dans le plan figure l’abolition de l’Autorité palestinienne et la création de municipalités arabes à sa place (similaire à l’expérience israélienne de formation d’associations villageoises en 1976 qui a échoué) ce qui transformerait Israël en un État fédéral à certains égards.
Le député Boaron a déclaré: «La solution à deux États doit être définitivement retirée de l’agenda selon une directive claire du niveau politique», faisant ainsi référence à la décision prise par la Knesset israélienne le 18 juillet de cette année de rejeter la création d’un État palestinien unilatéralement.
Il a ajouté en expliquant le plan convenu par les colons: «Au lieu de cela, la population arabe (pour les sionistes, le peuple palestinien n’existe pas et le désigne par le terme population arabe, Ndlr) de Judée et Samarie se concentrera sur un petit nombre de municipalités qui se géreront elles-mêmes, recevront les services d’Israël et les paieront, et le statut de la population sera exactement la même que celui des Arabes à Jérusalem (résidents) et leur orientation nationale sera la même qu’avant 1967 sous l’administration jordanienne.»
Pour justifier cette position, il explique: «Nous ne devons pas permettre aux milices terroristes d’opérer contre nous. Elles exploseront sur nous comme cela s’est produit le 7 octobre sur des distances beaucoup plus courtes d’Hébron à Qalqilya, Beer Sheva et Kfar Saba.» Et poursuit: «La plus grande communauté juive du monde est vulnérable au massacre et par conséquent le gouvernement central palestinien doit être démantelé et transformé en autorités municipales subordonnées à un gouvernement fédéral.»
Cette proposition fait référence à la transformation des villes et villages de Cisjordanie occupée en municipalités au sein du système de gouvernement local israélien ce qui reflète un changement radical de politique dans la réalité géopolitique de la région.
Renforcer la connectivité entre les colonies israéliennes
Le plan comprend également des projets d’infrastructures massifs visant à renforcer la connectivité entre les colonies israéliennes et d’autres régions d’Israël où le réseau routier sera étendu.
Ces projets ne se limiteront pas uniquement aux routes mais comprendront également des plans de construction de centrales électriques dans la région et des projets de production d’énergie solaire. Le ministre israélien de l’Energie Eli Cohen a annoncé son intention de construire le plus grand champ d’énergie solaire de la vallée du Jourdain. Selon ces plans, «la Cisjordanie deviendra un centre énergétique et industriel ce qui en fera la centrale électrique de l’État d’Israël», a précisé le député du Likoud Boaron.
L’un des éléments du plan est un projet agricole qui vise à augmenter le nombre de fermes dans la région en particulier dans les zones considérées comme ouvertes ou les terres domaniales. Les dirigeants des colonies veulent stimuler la colonisation agricole en créant des centaines de nouvelles fermes ce qui contribuera selon leurs termes à «la protection des terres et augmentera la présence israélienne en Cisjordanie».
L’auteur cite l’une des personnalités publiques qui ont participé à la préparation du plan: «L’objectif est d’obtenir un maximum de terres avec un minimum de personnes.» C’est une déclaration qui reflète la tendance à renforcer le contrôle israélien sur les terres tout en réduisant la densité de la population et indique d’une manière on ne peut plus clair l’intention de déplacer les Palestiniens pour assurer le succès du projet de colonisation.
L’auteur affirme que le projet a commencé sous la première administration Trump lorsque la politique américaine était davantage favorable aux colonies mais il souligne que les personnalités politiques soutenant les colonies en Israël sont déterminées à le mettre en œuvre quels que soient les changements politiques à Washington.
Au cours de sa précédente présidence, Trump a présenté les Accords d’Abraham, qualifiés de «Deal du siècle», qui appelait à un règlement à long terme comprenant la création d’un État palestinien tout en rattachant les colonies israéliennes de Cisjordanie à Israël. Cependant, les dirigeants des colonies sont insatisfaits et estiment que le «Deal du siècle» ne suffit pas à garantir le contrôle total de la Cisjordanie occupée et ils cherchent donc à mettre en œuvre leurs propres plans.
Les premiers projets de production d’hydrogène vert et de ses dérivés seront réalisés en Tunisie à partir de 2030, a fait savoir, lundi 2 décembre 2024, à Gabès, le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane.
Des accords ont été signés avec plusieurs investisseurs internationaux qui ont commencé à élaborer les études relatives à leurs projets, a-t-il ajouté, à l’ouverture des travaux d’un Forum international sur l’hydrogène vert et ses dérivés, organisé par le Pôle Industriel et technologique de Gabès.
La région de Gabès occupera une place importante dans la stratégie nationale de l’hydrogène vert en raison de sa proximité des sites de production des énergies renouvelables et de l’importance de son port commercial qui sera un trait d’union entre les centres de production et d’exportation, a souligné Chouchane.
La production de l’hydrogène vert et de ses dérivés s’appuiera sur les énergies renouvelables et l’eau issue principalement du dessalement de l’eau de mer, a encore précisé le secrétaire d’Etat.
L’organisation de ce forum international s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène vert et de ses produits dérivés en Tunisie à l’horizon 2050, lancée officiellement en mai 2024. Il a connu la participation d’experts académiques, d’industriels et de professionnels intéressés par la production de l’hydrogène vert.
L’approbation d’un chapitre de la loi de finances 2025 prévoyant l’amnistie des infractions fiscales contribuera à réduire la pression fiscale sur les entreprises et les particuliers, à stimuler l’investissement et à promouvoir la croissance économique.
C’est ce qu’a déclaré Nassef Belkhiria, président du Conseil des chambres mixtes (CCM), ce mardi 3 décembre 2024, dans un communiqué, tout en appelant, également, à compléter ces mesures incitatives par l’approbation d’une amnistie pour les pénalités relatives aux dettes liées aux violations des procédures relatives aux opérations d’exportation et d’importation, qui représentent un lourd fardeau pour de nombreux acteurs économiques.
Dans ce contexte, les représentants du CCM ont proposé, lors d’une récente audition à la Commission des finances et du budget du Parlement, l’adoption d’une amnistie fiscale, douanière et bancaire dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, dans le but de soutenir les entreprises privées et d’encourager l’investissement local.
Il convient de noter que l’amnistie fiscale, approuvée en vertu de l’article 58 de la loi de finances pour 2024, comprenait le règlement des dettes fiscales, des amendes et des pénalités financières, mais n’incluait pas les dettes, les amendes et les pénalités du secteur douanier et bancaire.
La direction générale des douanes a, en effet, précisé que l’amnistie fiscale mentionnée ne comprend pas ces dettes, appelant les opérateurs économiques et les personnes physiques à régulariser leur situation et à apurer leurs dettes.
Cette amnistie est une étape importante pour soutenir les opérateurs économiques et alléger leurs charges, contribuant ainsi à l’amélioration du climat des affaires et à la promotion de la croissance économique, indique le CCM dans un communiqué.
Tunisian AeroDay, la journée nationale de l’aéronautique, organisée par l’Association des Techniques de Robotique (ATR) et Aerobotix, se tiendra le 2 février 2025 à l’Institut nationale des sciences appliquées et de la technologie (Insat), sous le thème «Eternal Skies of Africa». Le but est de mettre en lumière la rencontre entre l’aéronautique et la richesse culturelle africaine.
Ciblant les amateurs de l’aéronautique en Tunisie et à l’étranger et visant les jeunes et les adolescents passionnés par ce domaine, le Tunisian Aeroday est un événement annuel qui cherche à renforcer la compréhension et l’appréciation du génie aéronautique tout en permettant aux futures générations de partager leurs expériences et passions et en les incitant à poursuivre des carrières dans ce domaine essentiel, contribuant ainsi à promouvoir et à renforcer le secteur de l’aéronautique en Tunisie.
Lancé depuis 11 ans, l’événement a eu un succès remarquable et revient avec une 12e édition, placée sous le thème inspirant de «Cieux éternels de l’Afrique», incarnant une ambition forte, celle de positionner la Tunisie comme un centre de l’aviation en Afrique.
Le choix de ce thème reflète une vision d’avenir qui relie l’héritage riche et intemporel du continent africain à son potentiel important de développement dans le domaine de l’aéronautique.
Il s’agit d’un appel à exploiter les vastes horizons de l’innovation, à favoriser les échanges et à explorer les opportunités stratégiques qu’offre l’aviation, un secteur en pleine expansion en Afrique.
Ce rassemblement vise à sensibiliser le public à l’importance croissante de l’industrie aéronautique en Afrique et à son rôle clé dans le développement économique et technologique de la région.
Plus qu’un simple événement scientifique, le Tunisian Aeroday est une vitrine pour l’innovation et l’entrepreneuriat, offrant une plateforme unique où investisseurs, startups, et acteurs majeurs de l’industrie peuvent se rencontrer, échanger des idées et forger des partenariats stratégiques. C’est une opportunité inédite de créer des synergies, des opportunités d’investissement et des collaborations qui contribueront à façonner l’avenir de l’aviation en Afrique.
Au-delà des conférences et des ateliers, le Tunisian Aeroday propose des compétitions et des challenges scientifiques interactifs qui permettent au public de tous âges de découvrir et d’expérimenter les technologies de ce secteur. Ces initiatives visent à stimuler l’esprit d’entreprise et d’innovation, en renforçant la conscience collective de l’importance de l’aviation dans la construction de l’avenir de l’Afrique.
Dans un contexte économique où la nécessité d’épargner pour l’avenir est plus importante que jamais, Assurances Hayett présente son produit Epargne Premium, une solution novatrice pour tous ceux qui souhaitent faire fructifier leur argent en toute sécurité, tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse. Epargne Premium répond aux besoins d’épargne à moyen et long terme des salariés, indépendants ou retraités, avec la promesse de performance, de sécurité et de souplesse.
Produit d’épargne au service de vos projets de vie : que ce soit pour préparer une retraite complémentaire, diversifier son patrimoine financier, réaliser un projet personnel, ou financer les études des enfants, Epargne Premium offre une multitude de possibilités. Grâce à des versements libres, ce produit permet de bâtir un capital solide tout en profitant d’une rentabilité optimale, sans risquer de perdre les fonds.
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on peut déduire ses versements du revenu imposable, dans la limite de 100 000 DT par an, ce qui constitue une réduction d’impôt importante;
les revenus générés par l’épargne ne sont pas soumis à l’impôt;
en cas de décès, les sommes versées aux bénéficiaires sont totalement exonérées des droits de succession.
Une succession en toute sécurité : en cas de décès avant le terme du contrat, les personnes désignées dans le contrat bénéficient d’une sécurité supplémentaire : l’épargne constituée disponible de suite est versée aux bénéficiaires que l’épargnant aura désignés, et ce, en exonération des droits de succession. Il s’agit ainsi de la solution optimale pour ceux qui souhaitent transmettre leur patrimoine.
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Selon des estimations crédibles, quelque 4 000 médecins ont quitté la Tunisie au cours des trois dernières années. Et dans le même temps, beaucoup d’hôpitaux publics souffrent d’un grand manque de médecins spécialistes.
Peut-on en vouloir à ces médecins qui recherchent de meilleures conditions de travail face à la dégradation des infrastructures hospitalières locales et des opportunités pour développer leurs compétences, sans parler des salaires élevés qui leur sont souvent offerts à l’étranger? Non bien sûr, même si un groupe de députés a récemment provoqué une controverse en proposant un projet de loi visant à réduire cette émigration et ses répercussions sur le système de santé dans le pays. Projet de loi au contenu saugrenu qui a finalement été abandonné par ses initiateurs.
Les spécialistes et responsables reconnaissent que l’émigration des médecins représente l’un des principaux défis auxquels le secteur de la santé en Tunisie fait face. Une étude récemment publiée par l’Institut tunisien des études stratégiques (Cites) a révélé que 78% des médecins émigrés ont l’intention de revenir, mais sous certaines conditions.
Dr. Ines Ayadi, attachée au cabinet du ministre de la Santé, a déclaré, lors d’une intervention téléphonique dans ‘‘Sbeh Ennes’’ sur Mosaïque FM, ce lundi 2 décembre 2024, que les conditions énumérés pour faciliter le retour de ces médecins sont presque identiques aux raisons qui les ont poussés à quitter le pays, notamment la forte demande de professionnels de la santé par des pays européens et de la région du Golfe, sachant que les besoins de ces compétences à l’échelle mondiale sont estimés à 14 millions d’ici 2030.
Dr. Ayadi a ajouté que les médecins exigent pour revenir en Tunisie un environnement de travail adéquat, avec des équipements nécessaires à leur pratique, des infrastructures de qualité, ainsi qu’une garantie de sécurité physique, compte tenu des agressions répétées dont les médecins sont souvent victimes dans les hôpitaux publics. Et, bien sûr, des incitations financières substantielles.
La responsable a, également, souligné que l’étude du Cites a révélé un facteur personnel important : les médecins se soucient de l’avenir de leurs enfants et souhaitent leur garantir un meilleur accès à l’éducation. Ce souci, qui pousse certains d’entre eux à émigrer, est également l’une des conditions qu’ils posent pour leur retour en Tunisie. D’où la nécessaire réforme du secteur éducatif afin de le rendre plus efficace, plus performant et plus attractif.
L’émigration, en général, et celle des médecins en particulier, ne peut être arrêtée, car elle est intrinsèquement liée à l’histoire humaine et aux flux migratoires qui ont façonné le monde, estime, par ailleurs, Dr Ayadi, qui considère que l’émigration a un impact positif sur les migrants eux-mêmes en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences et d’en tirer des bénéfices personnels, tout en apportant des revenus importants à leur pays d’origine.
Cependant, le défi pour les autorités réside dans la manière de conserver ses compétences, de les inciter à rester ou de garantir le retour de ceux qui émigrent, en leur offrant un environnement de travail favorable et une rémunération adéquate.
Dans des déclarations au radiodiffuseur public Kan et à la chaîne privée DemocratTV, dimanche 1er décembre 2024,Moshe Yaalon, ancien chef de l’armée et ministre de la Défense israélien, a accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerre et une épuration ethnique dans la bande de Gaza. Silence complice des médias occidentaux qui n’ont pas cru devoir rapporter ces propos.
Khémaïs Gharbi *
Au cœur des tragédies humaines, le silence des grandes plumes du journalisme occidental résonne comme une trahison. Là où l’on attendait des dénonciations courageuses, on n’a trouvé qu’une omerta glaçante. L’épuration ethnique et le déracinement d’un peuple millénaire, les Palestiniens, se déroulent sous nos yeux, sur leur territoire ancestral, dans un vacarme d’explosions et un silence complice.
Les grands penseurs et donneurs de leçons de morale, si prompts à s’indigner lorsqu’il s’agit de condamner ailleurs, semblent soudain frappés de cécité et de mutisme lorsqu’il s’agit de Gaza. Pourtant, l’évidence est là. Aujourd’hui, Moshé Yaalon, ancien ministre israélien de la Défense – homme de guerre, faucon de la droite extrême et artisan des politiques coloniales – s’élève contre cette horreur. Il parle, sans détour, de «nettoyage ethnique».
Lors d’une interview, Yaalon a déclaré : «La route sur laquelle on est entraînés, c’est la conquête, l’annexion et le nettoyage ethnique.» Évoquant la destruction systématique des villes de Gaza, il a décrit l’inhabitable, le chaos, l’effacement méthodique d’un peuple. Peut-on accuser cet homme, ancien membre du Likoud, de gauchisme? Faut-il l’étiqueter antisémite ou apologiste du terrorisme ?
Son témoignage est un miroir impitoyable pour ceux qui, dans les rédactions occidentales, ont choisi de détourner le regard. Il met en lumière leur hypocrisie et leur alignement idéologique avec les courants les plus extrêmes. Pire encore, il leur offre une ultime chance de dénoncer les crimes qu’ils ont jusqu’alors refusé de condamner.
Alors, que faudra-t-il de plus pour réveiller leur conscience? La providence leur tend une dernière perche, mais ils persisteront – j’en suis intimement convaincu – à trahir la mission première du journalisme : celle de porter la vérité, même lorsque celle-ci dérange.
J’accuse ces éditorialistes et journalistes en vue d’avoir volontairement ignoré les souffrances d’un peuple réduit à l’exil et à l extermination. J’accuse ces moralistes à géométrie variable d’avoir travesti l’histoire pour épargner un régime colonialiste. J’accuse ce silence de n’être rien d’autre qu’un crime par omission, une complicité par lâcheté.
Le temps viendra où les faits ne pourront plus être dissimulés. Ce jour-là, les mots qu’ils n’ont pas écrits les poursuivront comme des fantômes. Mais il sera trop tard pour se racheter.