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Rencontre avec l’autrice Imène Zaâfrane Zhioua : ‘Désir de Nature’ pour un Grand Tunis plus vert

21. November 2024 um 15:43

L’Association des Amis du Belvédère (AAB) organise, le samedi 23 novembre 2024, une rencontre avec l’autrice Imène Zaâfrane Zhioua, architecte, chercheuse et enseignante, pour la présentation de son ouvrage “Désir de Nature dans le Grand Tunis : Pour une végétalisation de la ville dense”.

Cette rencontre vise à échanger sur un enjeu essentiel de notre époque : imaginer un Grand Tunis plus vert, durable et en symbiose avec la nature.

Dans son livre de plus de 300 pages publié par la maison d’édition MetisPresses à Genève (2024), Imène Zaâfrane Zhioua, experte en paysage urbain, explore la relation entre nature et urbanisation dans le Grand Tunis. Elle propose des solutions novatrices pour végétaliser une ville dense et offre un regard critique sur les pratiques actuelles d’aménagement urbain, où la nature est souvent reléguée au second plan.

A travers cet ouvrage, fruit de plus de vingt ans de recherche et d’enquêtes de terrain, elle retrace l’histoire des transformations spatiales et végétales de la capitale tunisienne. L’auteure dresse un inventaire des formes environnementales qui le composent et étudie de près le rapport qu’entretiennent les habitants de la ville aux espaces verts afin de porter un regard critique sur les régulations planificatrices actuelles à Tunis, où la présence de la nature reste discrète et parfois même ignorée par les planifications urbaines.

En s’inspirant d’expériences internationales et en adoptant l’urbanisme tactique comme outil d’action, Imène Zaâfrane Zhioua propose une vision audacieuse : réintroduire la nature au cœur des zones urbaines denses pour répondre à l’urgence climatique et améliorer la qualité de vie des habitants, en imaginant notamment un « filament vert », une traversée végétale reliant les espaces de l’hypercentre tunisois (Résumé).

Architecte passionnée par le paysage urbain et l’intégration du végétal dans les métropoles, Imène Zaâfrane Zhioua a obtenu son doctorat à l’Université de Genève. Aujourd’hui, elle enseigne à l’Ecole nationale d’architecture et d’urbanisme de l’Université de Carthage.

Festival Cinemamed 2024 : le cinéma tunisien brille avec “Aïcha” et “Les enfants rouges

21. November 2024 um 15:37

Le cinéma tunisien affiche cette année sa présence dans la sélection des 19 avant-premières ainsi que dans les deux compétitions, officielle des longs métrages et Révolution de la 24ème édition du Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles Cinemamed qui se tiendra du 28 novembre au 06 décembre 2024 autour du thème “A la croisée des chemins entre exode rural et retour aux sources”.

Parmi les 19 avant-premières qui sortiront prochainement en Belgique, figurent les deux longs métrages “Aicha” de Mehdi M. Barsaoui et “Les enfants rouges” de Lotfi Achour.

Dans la sélection des huit longs métrages en lice dans la compétition officielle figure le film “Les enfants rouges” de Lofti Achour (97′), un drame singulièrement onirique inspiré de faits réels. Bayard d’Or au Festival International du Film Francophone de Namur, le film qui représente la Tunisie aux côtés d’œuvres de l’Espagne, de la Turquie, la Grèce, la France et de l’Italie, concourt pour les différents prix dont le Grand Prix, le Prix Cineuropa, le Prix de la Critique et le Prix du Jury citoyen.

Dans la compétition « Révolution, Un regard sur demain » figure parmi les 8 films sélectionnés et qui montrent à travers le documentaire et la fiction les défis auxquels les jeunesses méditerranéennes font face, le film “Aïcha” de Mehdi M. Barsaoui, présenté comme un étourdissant récit d’émancipation féminine au cœur d’une société gangrénée par la corruption.

Sera en course également le long métrage documentaire “Donga”, une production tuniso-libyenne du réalisateur Muhannad Lamin qui se présente comme voyage personnel est un témoignage de la réalité libyenne post-révolution.

Les films en compétition dans cette catégorie sont en course pour le Prix du Jury Révolution et le Prix du Jury Jeune.

Dressant un portrait subtil du bassin méditerranéen à travers la diversité de son cinéma, le festival Cinemamed prévoit pour son édition 2024 la projection de plus de 70 films du bassin méditerranéen.

Stress hydrique : La Tunisie va disposer de dix nouveaux barrages d’ici 2030

21. November 2024 um 14:46

BarrageFace aux difficultés rencontrées ces dernières années pour satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation, le gouvernement va investir gros dans la construction des barrages.

Intervenant lors du marathon budgétaire 2025, le ministre de l’Agriculture Ezzeddine Ben Cheikh a annoncé que la Tunisie va disposer, d’ici 2030,  d’une dizaine de barrages dont cinq seront mis en eau en 2025.

S’agissant des ouvrages qui seront fin prêts, l’année prochaine, le ministre a cité  les barrages de Mellegue supérieur (gouvernorat du kef), Saïda (barrage réservoir localisé dans la région de la Manouba), le barrage Kalâa Kbira (gouvernorat de Sousse), le barrage Douimiss (région de Bizerte) et barrage Khalled (région de Béjà).

Quant aux nouveaux barrages planifiés, d’ici 2030, en principe, il s’agit des barrages de Tessa (région du kef et Silian), Raghai (gouvernorat de jendouba), Maleh Supérieur (Sud ouest de Bizerte), Ghezala (Région de jendouba) Siliana 1 et Boulâaba (Gouvernorat de kasserine).

Le programme du ministère prévoit aussi d’augmenter la capacité des différents barrages (Nebhana, Siliana, Barbara).

ABS

Nouvelle réglementation des chèques en Tunisie : liquidation obligatoire avant janvier 2025

21. November 2024 um 14:37

Il est impératif de liquider, avant le 29 janvier 2025, tous les chèques antidatés déjà émis, a souligné l’universitaire spécialiste en Droit des affaires Walid Gadhoum.

Intervenant lors d’un séminaire sur la nouvelle réglementation des chèques à la lumière de la loi n°41-2024 du 2 aout 2024, organisé, jeudi, par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis(CCIT), il a expliqué que les nouveaux chèques, définis par la nouvelle loi, seront différents et ils intégreront un code QR (Quick Response).

Ces chèques auront, ainsi, une durée de validité limitée à 6 mois, a-t-il rappelé, ajoutant que le montant des chèques délivrés par les banques sera désormais basé sur une étude de solvabilité du client, augmentant, ainsi, la responsabilité des banques.

Pour Gadhoum, cette nouvelle situation va créer des difficultés pour de nombreux acteurs économiques en Tunisie, en particulier, ceux qui ne disposent pas de fonds propres pour effectuer des achats au comptant.

Le spécialiste a, néanmoins, rappelé que la nouvelle réglementation vise à corriger l’utilisation erronée des chèques en Tunisie depuis plusieurs années.

L’universitaire a évoqué, à cette occasion, la capacité logistique de la Tunisie à appliquer cette loi d’ici février 2025, en raison des incertitudes concernant la préparation de la nouvelle plateforme pour traiter les chèques.

Il a, également, suggéré que la période qui suivra le mois de février 2025 sera marquée par une certaine confusion, bien que les choses finiront par se stabiliser progressivement, jusqu’à l’élimination complète de l’utilisation des chèques et le recours aux nouvelles méthodes de paiement électronique.

Il a appelé les opérateurs à refuser les transactions par chèques antidatés pour éviter les sanctions prévues par les dispositions du nouveau article (411).

Et d’ajouter que le problème se pose actuellement au niveau de l’entrée en application de certains articles, tandis que d’autres ne peuvent pas être appliqués actuellement.

Il a, dans ce cadre, rappelé que la loi repose notamment sur la mise en place d’une plateforme numérique qui devra entrer en vigueur au cours du mois de février 2025.

Cependant, il rappelé que la loi en question n’a pas donné des détails sur la manière et les méthodes de son utilisation, outre l’existence de plusieurs chèques antidatés et de garanties déposés par les Tunisiens et qui devront être réglés avant le 2 février 2025.

De son côté, le vice président de la CCI Tunisie et chef d’une entreprise, Najeh Ben Abdessalem a fait remarquer que la question des chèques sans provisions a constitué un véritable problème, d’où la nécessité de son amendement.

Il a considéré que la nouvelle version favorisera l’amélioration du climat des affaires, le renforcement de la sécurité bancaire et la fiabilité des transactions par chèques, outre le renforcement du rôle économique et social des banques.

Toutefois, il a fait remarquer que le temps et l’élaboration de certains mécanismes opérationnels favoriseront davantage la réussite de cette transition et la mise en place d’un terrain favorable aux transactions par chèques.

La même source a exprimé sa crainte de voir l’entrée en vigueur de la plateforme électronique au niveau de la Banque centrale, conformément à l’article 41 de l’année 2024, accroitre le blocage des transactions économiques et commerciales dans le pays.

Selon Ben Abdessalem, parmi les solutions proposées en urgence et à court terme, il convient de lancer un appel aux banques afin de simplifier l’octroi des crédits aux personnes physiques et morales, dans le but de faciliter les transactions commerciales et ne pas provoquer une paralysie de l’activité économique dans le pays.

Il a, également, appelé à ré-exploiter la traite qui, a-t-il dit, est la base dans les activités commerciales en remplacement aux chèques.

La même source a, à ce propos, appelé à reporter l’entrée en exploitation de la nouvelle plateforme électronique à une date ultérieure, au lieu de février 2025, jusqu’à mettre en place les différents articles de la nouvelle loi, et la vulgariser auprès des différents intervenants économiques dans le pays.

Tunisie : un projet de loi pour élargir le mécanisme de confiscation des biens

21. November 2024 um 14:25

Un groupe de députés de l’Assemblée des représentants du peuple(ARP) vient de proposer une initiative législative visant la mise en place d’une nouvelle réglementation du dossier de la confiscation en lui attribuant la notion de « confiscation civile ».

Selon les députés à l’origine de cette initiative législative, cette dernière permettra de libérer ce dossier (confiscation) du joug de la « confiscation à caractère politique » appliquée depuis 2011.

Dans une déclaration accordée, jeudi à l’agence TAP, la députée Fatma Mseddi, a présenté les détails de cette initiative ainsi que ses objectifs.

Elle a affirmé que l’initiative déjà proposée par certains experts sous le titre « la confiscation civile », vise à élargir le mécanisme de confiscation qui concernera tous les biens civils et pas seulement ceux des familles politiques (familles Ben Ali et Trabelsi). Cette proposition, soumise à plusieurs gouvernements, est restée sans réponse, a-t-elle rappelé.

Dans le cadre des efforts déployés en matière de lutte contre la corruption, il a été décidé de soumettre cette proposition au parlement, a encore dit Mseddi, estimant que le bureau de l’ARP examinera prochainement l’initiative pour la transférer aux commissions spécialisées, au début de l’année prochaine.

Elle a indiqué que cette instance ou structure sera chargée de prendre la décision de geler les fonds de n’importe quelle partie, sans attendre une décision judicaire pour éviter le détournement ou le transfert de ces fonds.

Après la phase du gel, vient ensuite celle du parachèvement des enquêtes et des analyses financières et le transfert du dossier à la justice qui prononcera son verdict concernant ces ressources financières. Mseddi a, dans le même contexte, fait observer que plusieurs pays ont déjà adopté cette approche de « confiscation civile».

Change devises en dinar tunisien : Cours du 21 Novembre 2024

21. November 2024 um 12:19

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

 

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 3.138 3.222
Euro EUR 1 3.298 3.373
Yen Japonais JPY 1000 20.042 20.797
Livre Sterling GBP 13 3.926 4.074
Franc Suisse CHF 10 34.985 36.488

Startup et entrepreneurs tunisiens : GTEX/MENATEX lance un appel à candidatures pour des solutions technologiques vertes

21. November 2024 um 11:27

Les startups et entrepreneurs développant des solutions technologiques vertes seront accompagnés par le Programme Global pour le textile et l’habillement (GTEX/MENATEX) pour transformer leurs solutions technologiques en des opportunités économiques.

Les bénéficiaires seront sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures qui vient d’être lancé. La date limite a été fixée au 8 décembre 2024.

Il s’adresse aux startups et aux entrepreneurs qui travaillent sur le développement de solutions technologiques vertes applicables sur toute la chaîne de valeurs du secteur du textile et de l’habillement en Tunisie et ceux dont la technologie pourrait apporter des solutions aux défis et priorités des entreprises du secteur textile en termes de développement durable et de digitalisation.

Y seront également sélectionnés, les startups et les entrepreneurs qui disposent de solutions qui pourraient contribuer à la double transition écologique et digitale du secteur textile en Tunisie à travers le renforcement de la circularité, le respect de l’environnement et l’optimisation de la consommation de l’eau et de l’énergie.

En effet GTEX MENATEX Tunisie, fournira aux startups et aux entrepreneurs sélectionnés, l’assistance et l’expertise nécessaires dans différents domaines, à savoir la maturation de la technologie, la validation de la solution et la protection de l’innovation.

Il favorisera également leur mise en relation avec les entreprises industrielles opérant dans toute la chaîne de valeurs du secteur textile en Tunisie et le networking avec les acteurs clés de l’innovation et du développement technologique en Tunisie et à l’échelle internationale.

Le projet en question apportera aussi son appui pour la levée des fonds nécessaires et pour l’accès à des financements appropriés.

Le projet GTEX/MENATEX-Tunisie est le résultat d’un partenariat entre le Gouvernement tunisien, le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), et l’Agence Suédoise de Développement et Coopération Internationale (SIDA) en tant que bailleurs de fonds, lesquels ont mis à la disposition du projet, les fonds nécessaires à sa mise en œuvre et le Centre du Commerce international (ITC), organe des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en tant qu’agence chargée de l’exécution du projet.

Il vise à accroître la compétitivité des exportations dans l’industrie textile et de l’habillement. L’impact envisagé du programme est d’accroître l’emploi et les revenus tout au long de la chaîne de valeur de cette industrie.

Réunion entre Samir Abdelhafidh et la CONECT : Renforcer la complémentarité public-privé pour l’économie tunisienne

21. November 2024 um 11:10

Le ministre de l’économie et de la planification, Samir Abdelhafidh a souligné au cours de sa rencontre avec le président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Aslan Ben Rejeb, l’importance des concertations dans l’impulsion du développement économique et social.

Au cours d’une réunion tenue, mercredi, les deux parties ont mis l’accent également sur la nécessité des échanges de points de vue dans le cadre de la complémentarité entre les secteurs public et privé pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement économique et social, a indiqué un communiqué du ministère de l’Economie publié jeudi.

Les deux parties ont par ailleurs passé en revue les efforts et les réformes engagés afin d’améliorer davantage le climat des affaires et d’investissement aux niveaux institutionnel et législatif.

L’objectif est de favoriser des conditions adéquates aux entrepreneurs et investisseurs pour contribuer activement dans la dynamisation de la session économique nationale et créer de la richesse et des opportunités d’emploi, a rapporté la même source.

Cette réunion a été l’occasion de discuter de l’état des lieux et des perspectives dans plusieurs domaines et activités prometteuses, dont l’innovation, la digitalisation, les industries cinématographiques, les industries navales et les industries cosmétiques.

Elle a permis aussi de mettre l’accent sur le rôle joué par les organisations professionnelles en termes d’appui des efforts de l’Etat pour booster l’investissement privé et l’entreprenariat, outre la responsabilité sociétale des entreprises.

Météo Tunisie : à quoi s’attendre avec ces perturbations ?

Von: hechmi
21. November 2024 um 10:34

Météo PluieLa Tunisie connaîtra un temps instable ce mercredi 21 novembre, marqué par des perturbations météorologiques principalement concentrées sur les côtes Est. Ces régions seront en effet soumises à un ciel chargé, avec des risques d’averses et d’orages. Le reste du pays devrait bénéficier d’un temps plus clément, avec un ciel partiellement nuageux.

Le vent, soufflant d’ouest, sera particulièrement fort près des côtes Nord, apportant une sensation de fraîcheur. En fin de journée, il se renforcera progressivement sur les côtes Est, accentuant ainsi les conditions météorologiques déjà instables dans cette région.

La mer sera très agitée, voire même très agitée par endroits, notamment sur les côtes. Il est donc fortement déconseillé de s’aventurer en mer.

Les températures resteront relativement douces pour la saison, avec des maximales oscillant entre 18 et 23°C dans le nord et les hauteurs, et pouvant atteindre 26°C dans le reste du pays.

Quels sont les enjeux de la pêche durable pour les pays méditerranéens ?

21. November 2024 um 10:01

PoissonsUne vingtaine de pays méditerranéen dont la Tunisie ont adopté 17 importantes décisions, dont une douzaine de recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique.

Rapportées, par l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), ces décisions ont été prises, au cours de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Parmi les décisions adoptées figure « le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapina veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon ».

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis « en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé « de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce ».

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Tunisie, qui compte 1300 kms de littoral, est particulièrement concernée.

A ce propose la réunion précitée a pris acte des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années, faisant remarquer que la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non règlementée.

ABS

 

Logements et bourses universitaires : Les députés alertent sur la précarité des étudiants

Von: walid
21. November 2024 um 09:45

Les députés des deux chambres parlementaires ont souligné, mercredi, lors de l’examen du budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique 2025, la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions des étudiants dans les régions, renforcer les infrastructures universitaires dans certaines régions et recruter les enseignants au sein des établissements universitaires.

Dans leurs interventions, les députés ont déploré les inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur entre les différentes régions du pays, qui ont été accentuées par une répartition inéquitable des budgets et des programmes relatifs à la promotion de l’enseignement supérieur, appelant à la nécessité de renforcer l’infrastructure, de construire de nouveaux établissements universitaires à l’intérieur du pays et de parachever les projets bloqués.

Ils ont également soulevé les questions liées à la dégradation des services de restauration, la vétusté de l’infrastructure des foyers et leur faible capacité d’accueil.

Dans le même contexte, les élus ont précisé qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas bénéficié de logements universitaires et ont eu recours aux locaux qui ne sont pas à usage d’habitation, alors qu’un certain nombre d’entre eux se sont vus refuser des bourses universitaires.

Les députés ont appelé à la nécessité de construire de nouvelles universités et de nouveaux foyers universitaires dans certaines régions du pays, d’accélérer l’achèvement de tous les projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique bloqués actuellement et d’augmenter les budgets des services universitaires.

Ils ont souligné que les enseignants universitaires ne sont pas remplacés après leur départ à la retraite, critiquant vivement les conditions fixées par l’autorité de tutelle pour l’obtention d’une bourse universitaire qui exige que le revenu annuel net de la famille au cours de l’année précédente, après soustraction des charges sociales, ne dépasse pas le salaire minimum garanti fixé à moins de 6.000 dinars, appelant à la nécessité d’augmenter le montant de la bourse universitaire.

Certains élus ont qualifié la formation académique au sein des universités tunisiennes dans certaines régions de “déplorable”, notant le manque flagrant de cadres spécialisés et l’absence de diversification des cursus de formation.

Ils ont souligné l’importance d’assurer le suivi et le contrôle des universités privées, “surtout que ces établissements n’assurent pas tous un enseignement de qualité” ont-ils soutenu.

“Certains établissements privés font prévaloir le gain et la rentabilité, ce qui n’a pas manqué de causer la détérioration de la qualité de l’enseignement” ont-ils ajouté.

Les députés ont évoqué le phénomène de la prolifération des cours particuliers dans l’enseignement universitaire, soulignant que les tarifs des cours ont atteint des seuils excessifs, dont les parents à faible revenu ne peuvent pas en tirer parti.

D’autre part, certains élus ont souligné que la plupart des enseignants ont opté pour la migration en raison des faibles salaires qui leur sont proposés et l’absence de motivation, appelant à la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce « phénomène en expansion».

Ils ont, également dénoncé le recours des doctorants à l’emploi précaire, soulignant que le montant de la prime qui leur est versée après deux années consécutives, est inférieur à celui attribué aux familles à revenu limité.

Concernant le volet de la recherche scientifique, les députés ont estimé que ce secteur a connu des problématiques liées au sous-financement, étant donné que le budget actuel qui lui est alloué ne dépasse pas 0,6% du PIB, alors que les normes internationales recommandent un taux minimal de 2%.

Tourisme accessible : La Tunisie veut devenir une destination inclusive pour tous

Von: walid
21. November 2024 um 09:38

Le ministre du Tourisme, Sofiene Tekia a souligné, mercredi, que les efforts sont déployés en vue de promouvoir le tourisme accessible et inclusif, déclarant que « le tourisme adapté aux personnes porteuses de handicap est avant tout une culture qui doit être diffusée à grande échelle ».

« La Tunisie œuvre à devenir une destination touristique accessible à toutes les personnes abstraction faite de leurs différences et de leurs besoins spécifiques », a-t-il ajouté lors de l’ouverture des travaux du forum arabe du tourisme accessible, tenu à Tunis.

Il a, à cette occasion, souligné que cette rencontre constitue l’occasion de réfléchir à des solutions scientifiques à même de faire des pays arabes des destinations pouvant accueillir davantage les personnes à besoins spécifiques.

Selon Bajhet Abou Nasser, responsable de la direction du transport et du tourisme et ministre délégué de la Ligue Arabe, la catégorie concernée par le tourisme accessible dépasse 1,7 milliard de personnes dans le monde, soit 16% du nombre de la population mondiale.

Et d’ajouter que les personnes porteuses de handicap sont six fois plus confrontées à des difficultés pour accéder aux destinations touristiques, appelant les pays arabes à développer le tourisme accessible et inclusif conformément au guide lancé par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) en 2013.

Abdessalem El Oued réélu à la tête du Conseil oléicole international pour 2025-2026

Von: walid
21. November 2024 um 09:28

Abdessalem El Oued, membre du bureau exécutif de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), a été réélu, hier mardi, au poste de président du comité consultatif du Conseil oléicole international (COI), lors de sa 63e session, tenue à Madrid en Espagne, en présence de représentants de 23 pays producteurs de l’huile d’olive.

L’un des principaux sujets à l’ordre du jour de cette réunion consacrée à la discussion du présent et de l’avenir de l’oléiculture, était le développement durable et la résilience climatique.

A cette occasion, El Oued, réélu pour le mandat 2025-2026, a souligné l’importance de préserver un niveau de prix qui garantit des revenus respectables aux agriculteurs et leur permet de développer leurs productions et investissements.

Il a aussi mis l’accent sur l’importance d’encourager la consommation de l’huile d’olive à l’échelle mondiale étant donné qu’elle ne représente aujourd’hui que 2% des huiles alimentaires consommées de par le monde. Il a suggéré à cet égard, de créer un comité de suivi au sein du COI pour suivre la réalisation de ces objectifs.

El Oued a, par ailleurs, plaidé pour la mise en place de mécanismes efficaces pour protéger les producteurs, préserver leurs droits fondamentaux et garantir la durabilité de la filière oléicole, ajoutant que garantir des revenus dignes aux agriculteurs est une condition essentielle pour une oléiculture durable.

Il a appelé à supprimer les taxes douanières sur l’huile d’olive entre tous les pays du monde, quel que soit le pays d’origine, en admettant la qualité comme étant la seule condition d’accès aux marchés mondiaux, et a suggéré d’organiser une grande campagne de promotion pour encourager la consommation d’huile d’olive, ce qui contribuerait à équilibrer l’offre et la demande, en particulier avec l’augmentation attendue du volume de production.

De son côté, le directeur exécutif du COI, Jaime Lillo, a mis l’accent sur l’importance de la sensibilisation à la valeur sanitaire de l’huile d’olive, en particulier de l’huile d’olive extra vierge.

Pour sa part, Joseph Profaci, représentant de l’Association de l’Amérique du Nord de l’Huile d’Olive (NAOOA), s’est dit préoccupé par le fait que l’administration américaine nouvellement élue pourrait imposer des droits de douane sur les importations d’huile d’olive, ce qui pourrait limiter les quantités exportées vers le marché américain.

Le secteur oléicole étant confronté aux pressions croissantes du changement climatique, les participants ont discuté, généralement, des stratégies possibles d’adaptation pour assurer le développement de l’oléiculture, améliorer la production et les techniques de gestion de l’eau et des sols, et renforcer la biodiversité.

La production mondiale de l’huile d’olive est estimée à 3,3 millions de tonnes, avec des hausses de production prévues en Tunisie, en Espagne et en Turquie.

Commission mixte Tunisie-Koweït : Des accords stratégiques pour 2025-2027

Von: walid
21. November 2024 um 09:19

La Tunisie et le Koweït ont signé, mercredi, dans le cadre des travaux de la 4e session de la Commission mixte tuniso-koweïtienne, une série d’accords portant sur différents domaines.

Parmi ces accords figurent le développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate, la coopération en matière de météorologie, de climat, de services aériens et l’échange de main-d’œuvre dans le secteur privé.

A l’issue des travaux de la commission au siège de l’Académie diplomatique, à Tunis, les accords ont été signés par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, le ministre des Affaires étrangères du Koweït, Abdallah Ali Abdallah Al Yahya et des responsables des deux pays.

Ces accords comprennent la signature d’:

-un contrat de prêt pour le projet de rénovation et de développement des lignes ferroviaires destinées au transport du phosphate entre la République tunisienne et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED)

-un mémorandum d’entente entre l’Académie diplomatique internationale et l’Institut diplomatique “Saoud Al-Nasser Al-Sabah”

-un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République tunisienne et le gouvernement du Koweït pour la coopération technique dans le domaine de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité

-un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des activités de normalisation entre le gouvernement tunisien et le gouvernement du Koweït pour les années 2025-2026-2027

-un programme exécutif pour l’accord de coopération industrielle pour 2025-2027

-un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine du développement des exportations industrielles pour 2025-2026

-un programme exécutif pour l’accord de coopération touristique pour 2025-2026-2027

-un programme exécutif dans le domaine des sports pour 2024-2025-2026-2027

Tunisie : Dynamiser l’aquaculture par l’investissement et la coopération internationale

Von: hechmi
21. November 2024 um 09:11

La Tunisie, l’un des pays pionniers dans l’aquaculture en Méditerranée, œuvre à développer davantage ce secteur et à assurer la durabilité des systèmes de production, et ce, en misant notamment, sur la recherche scientifique, l’infrastructure et sur le renforcement des capacités des producteurs et des différents acteurs de cette filière, a assuré le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, lors de l’ouverture des travaux de la 3e Conférence internationale annuelle de la section africaine de la Société mondiale d’aquaculture (Afraq24) qui se tient du 19 au 22 novembre courant à Hammamet.

Et d’ajouter que le pays entend, aussi, encourager l’investissement privé et renforcer les relations régionales, internationales et académiques, afin d’accélérer la transition vers des systèmes de production plus durables et innovants qui soient respectueux des écosystèmes dans les différentes phases de production.

Lors de cette conférence qui rassemble plus de 1100 experts et représentants d’agences africaines et d’organisations internationales comme la Banque mondiale et la FAO, le ministre a souligné que l’aquaculture figure parmi les secteurs les plus dynamiques à l’échelle internationale et connaît, ces dernières années, une croissance considérable dans les pays africains, faisant observer qu’elle constitue une solution permettant de surmonter les défis de la sécurité alimentaire et de la rareté des ressources hydrauliques dans le continent.

De son côté, Nadia Cherif, coordinatrice de la conférence et professeure à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) a indiqué que cette rencontre revêt un caractère important dans le renforcement des partenariats et dans l’échange des expériences et expertises dans le domaine aquacole.

Elle a, par ailleurs, fait remarquer qu’une exposition dédiée aux dernières techniques de l’aquaculture se tient parallèlement à cette conférence, ajoutant qu’elle compte plus de 70 exposants internationaux.

Selon le responsable du Laboratoire d’Aquaculture Marine et Continentale de l’INSTM, Mohamed Salah Azaza, la production aquacole varie entre 21 et 22 mille tonnes en Tunisie, soit 13% de la production halieutique totale du pays.

La plupart des produits aquacoles sont destinés à la consommation nationale. Seulement 10% à 15% de ces produits sont exportés vers les pays arabes, européens et vers le Canada, a-t-il renseigné.

Il a, dans ce contexte, fait savoir que ce secteur compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises en Tunisie, ajoutant qu’il fait face à de nombreux défis à l’instar des autres secteurs de l’agriculture, parmi lesquels la hausse du coût de la production.

 

Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

Quels sont les secteurs éligibles à la nouvelle ligne de crédit italienne pour les PME tunisiennes ?

Von: walid
20. November 2024 um 20:21

Les conditions et modalités d’utilisation de la ligne de crédit italienne d’un montant de 55 millions d’euros (près de 182 millions de dinars), en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur privé tunisien” ont fait l’objet d’une note publiée le 19 novembre courant par la Banque Centrale de Tunisie.

Cette ligne de crédit s’inscrit dans le cadre de la Convention Financière signée le 17 avril 2024 entre la BCT et la “Cassa Depositi e Prestiti” S.p.A, en application du Protocole d’Accord entre les gouvernements tunisien et italien.

L’Institut d’émission a précisé que cette ligne de crédit vise “à faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises du secteur privé tunisien au financement à des conditions qui lui sont favorables pour promouvoir les investissements et soutenir la croissance”.

” Les secteurs éligibles au financement dans le cadre de cette ligne de crédit sont ceux de l’industrie (à l’exception de l’industrie de l’armement), de l’agriculture, de la pêche et de sylviculture, mais, aussi, des services (à l’exception des services financiers, commerciaux et touristiques) et des activités touristiques telles que l’agritourisme, les pensions familiales, les hôtels et les activités entrepreneuriales liées au tourisme éco-culturel”.

En effet, “cette ligne est mise à la disposition des PME pour financer l’acquisition des biens d’équipement productifs neufs et de services connexes aux équipements d’origine italienne ou tunisienne ainsi que les opérations de restructuration financière destinées au fonds de roulement, au rééchelonnement de la dette bancaire et aux prêts participatifs destinés exclusivement à l’augmentation du capital”.

En outre, “elle offre aux PME des conditions financières avantageuses avec des durées de remboursement flexibles et un taux d’intérêt annuel plafonné à 2,5 % pour les crédits rétrocédés en Euro et à 6,5 % pour ceux rétrocédés en Dinar Tunisien”.

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“Bolice” : une comédie d’action tunisienne à l’américaine ?

Von: hechmi
20. November 2024 um 20:05
Film BOLICE
Film BOLICE

Près de 700 spectateurs de tous âges ont assisté lundi soir au complexe culturel de Monastir à l’avant-première du film “Bolice” du réalisateur Majdi Smiri, dans le gouvernorat de Monastir.

Le film célèbre les succès des forces de sécurité et ceux de la joueuse de tennis Ons Jabeur, offrant une image d’un citoyen tunisien capable de relever avec brio des défis internationaux. Il adopte un style comique avec des éléments inspirés du patrimoine linguistique tunisien, bien que certaines scènes, inspirées des films américains, ne reflètent pas nécessairement la réalité tunisienne.

Le film contribue à renforcer la fierté des Tunisiens envers leurs institutions étatiques, tout en valorisant leur image et leur confiance en leurs capacités à s’imposer parmi les nations. Il transmet un message positif qui combat la mentalité de démotivation et de minimisation des peuples, tout en promouvant une culture de paix et de coopération entre eux.

Ce film rappelle également au public tunisien les exploits de ses ancêtres, notamment durant l’Empire carthaginois qui s’étendait sur les rives nord et sud de la Méditerranée et constituait alors une puissance majeure dans la région.

Synopsis
L’histoire tourne autour de la réussite d’une équipe de policiers tunisiens, accompagnée d’un officier militaire, dans leur mission visant à désamorcer une bombe nucléaire. Cette mission les conduit sur les traces de groupes criminels opérant à Moscou, au Japon, à Londres, en Égypte et bien sûr en Tunisie.

Réactions et analyses
Le critique cinématographique Fawzi Sekhiri a déclaré à l’agence TAP, après la projection, que Majdi Smiri possède une vision distinctive et s’appuie largement sur les effets visuels, utilisant des techniques avancées inspirées des standards hollywoodiens.

Ce nouveau film a captivé le public grâce à des moments comiques portés par Kamal Touati et Chadli Arfaoui, entre autres. Bien que l’histoire ne soit pas réaliste, Sekhiri a souligné que cela était un choix apprécié, prévoyant que de nombreux jeunes réalisateurs suivront l’exemple de Smiri.

Pour sa part, le journaliste Mohamed Bouab a salué l’intrigue du film et sa capacité à sortir les spectateurs de la routine quotidienne grâce à de nombreuses situations humoristiques. Il a toutefois estimé que Nidhal Saadi n’a pas réussi à remplacer Lotfi Abdelli dans le rôle d’Amar. Il a également apprécié la qualité de la projection et l’interaction positive du public, notant l’hommage rendu à l’artiste Yasser Jeradi à la fin du film, exempt de tout discours inapproprié.

Programmation et perspectives
Amira Bakouch, directrice du complexe culturel de Monastir, a précisé que “Bolice” avait déjà suscité de l’intérêt lors de sa phase de tournage en septembre dernier. Elle a souligné que le complexe s’efforce de rapprocher le public des nouveautés cinématographiques, en particulier tunisiennes.

Le film, initialement une série télévisée populaire, est qualifié de comédie d’action familiale. Bakouch a également noté l’engouement croissant du public pour le cinéma tunisien et ses nouvelles productions.

Trois autres projections de “Bolice” sont prévues les 24 et 29 novembre ainsi que le 1er décembre. De plus, le film “Sahbek Rajel” de Kais Chekir sera projeté le 7 décembre 2024.

 

PLF 2025 : Quelles sont les mesures rejetées par les commissions de l’Assemblée ?

Von: hechmi
20. November 2024 um 19:04

La commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple a tenu, mardi, une séance matinale conjointe avec la commission des finances et du budget du Conseil national des régions et des districts. Elle a entendu des représentants du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie, ainsi que du ministère des Finances.

La commission a également écouté la ministre des Finances et un représentant du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime au sujet de certaines mesures prévues dans le projet de loi de finances pour 2025.

Discussions lors de la séance matinale :

Article 53 : Concernant la réduction de la fiscalité sur les véhicules équipés de moteurs hybrides rechargeables, les représentants du ministère des Finances ont expliqué que cette mesure s’inscrit dans une politique fiscale alignée sur les objectifs environnementaux internationaux. Cependant, les députés ont insisté sur le soutien à l’industrie locale des chargeurs électriques en proposant la suppression des réductions de taxes douanières sur ces équipements.

Les deux commissions ont rejeté cet article.

Article 54 : Sur la réduction des droits de douane pour les panneaux solaires, le ministère des Finances a précisé que cette mesure vise à encourager l’utilisation des énergies alternatives. Les députés ont exprimé leurs préoccupations concernant l’impact potentiel sur l’industrie locale, malgré sa compétitivité.

Les commissions ont également rejeté cet article.

Article 33 : Relatif à la fiscalité sur les revenus des biens immobiliers, les députés ont recommandé d’augmenter le taux d’abattement des revenus bruts pour les charges de gestion à 25 %.

L’article a été approuvé sous cette forme modifiée.

Points clés des discussions sur d’autres articles :

Article 27 : Soutien aux petits éleveurs de bovins avec une allocation doublée à 10 millions de dinars et des incitations pour préserver le cheptel local.

Les commissions ont validé cet article après ajustements.

Article 31 : Instauration d’un impôt progressif sur les revenus pour renforcer l’équité fiscale, avec des exemptions pour les plus bas salaires.

L’article a été approuvé avec modifications.

Article 32 : Mise en place de taux progressifs pour l’impôt sur les sociétés afin de garantir une répartition équitable de la charge fiscale.

Cet article a également été validé après ajustements.

Les commissions ont également approuvé des articles additionnels, incluant une contribution exceptionnelle des grandes entreprises pour le budget de 2025 et des allégements fiscaux pour l’acquisition de bus industriels destinés au transport des salariés.

Calling Marian : l’artiste française qui fusionne techno et cultures numériques à l’IFT

20. November 2024 um 17:03

Considérée comme étant une productrice unique en son genre, Calling Marian, formée en musicologie, s’inspire d’horizons artistiques multiples pour créer une musique forte, sincère et émotionnelle, à la rencontre de la techno, de l’acid house et de la trance. Son objectif est de créer une synergie forte entre rythmes techno et club, harmonies nostalgiques et mélodies entraînantes.

Accompagnée en live de machines et synthétiseurs, l’artiste donnera le vendredi 22 novembre à l’Institut français de Tunisie (IFT) un DJ-set immersif alliant musique et vidéo, et ce, dans le cadre de la célébration de l’événement international “Novembre numérique” 2024, qui célèbre depuis 2017, les cultures numériques à travers des activités innovantes, en mettant en avant la créativité française dans le domaine du numérique.

Caractérisée par son autonomie, Calling Marian compose, enregistre, produit et mixe tous ses morceaux. La force de cette productrice est sa présence scénique ; que ce soit en DJ-set sur les scènes alternatives ou en live sur la scène de festivals majeurs comme Marsatac, Rock en Seine, Les Vieilles Charrues, Panoramas, Scopitone, Hop Pop Hop, les Nuits Sonores, le Sakifo, Le Fusion Festival… Au cours de sa carrière, de quelques années seulement, elle a aussi eu l’occasion d’assurer les premières parties d’artistes de renom, comme Weval, Laurent Garnier, Jeanne Added, Arnaud Rebotini, Chloé ou encore Emika.

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