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Gestern — 15. November 2025Kapitalis

Affaire de «complot» | Le comité de défense répond à la ministre de la Justice

Von: Yusra NY
15. November 2025 um 23:14

Le comité de défense des détenus dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État a réagi aux déclarations de la ministre de la Justice, Leïla Jaffel à l’Assemblée ce samedi 15 novembre 2025.

Dans son communiqué, le comité de défense a pointé du doigt un « discours du déni » sur la situation des détenus en grève de la faim tout en affirmant rejeter catégoriquement « les expressions de dérision et de diffamation visant des militants politiques, privés de liberté sur la base de dossiers montés de toutes pièces ».

La défense a également réitéré son opposition aux procès à distance, estimant que cela ne garantit pas les bases les plus élémentaires d’un procès équitable.

Tout en maintenant l’intégralité de ses communiqués concernant les grèves de la faim menées par plusieurs détenus dans l’affaire de complot, les avocats ont rejeté les informations présentées par la ministre de la Justice, en affirmant que celles-ci «sont contredites par les constats de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, l’Instance Nationale pour la Prévention de la Torture, les rapports des médecins de la santé publique de l’Hôpital Régional de Nabeul, et les observations du personnel médical et paramédical dans les prisons de Mornaguia, de Borj Roumi et de Siliana ».

Rappelons que lors de son intervention, ce jour, à la plénière consacrée à l’examen du budget du ministère de la Justice, Leila Jaffel a affirmé qu’aucune grève de la faim sauvage n’est actuellement enregistrée dans les prisons tunisiennes…

Y. N.

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Une femme écope de 20 ans de prison pour trafic d’héroïne

Von: Yusra NY
15. November 2025 um 22:21

Une jeune femme a été condamnée à 20 ans de prison pour avoir introduit de l’héroïne via l’aéroport de Tunis-Carthage, en provenance d’un pays européen.

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict hier, vendredi 14 novembre contre la trafiquante qui avait éré arrêtée avec capsules d’héroïne dans l’estomac.

L’enquête dans cette affaire se poursuite, selon un source citée par Diwan FM, d’autant que des complices n’ont pas encore été arrêtés.

Y. N.

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JCC 2025 | La Liste des films tunisiens en compétition dévoilée !

Von: Yusra NY
15. November 2025 um 20:16

Les Journées cinématographiques de Carthage ont le plaisir d’annoncer la liste des films tunisiens qui ont été sélectionnés par le comité de sélection indépendant à participer aux différentes compétitions officielles.

Découvrons ensemble les nouveautés du cinéma tunisien lors de ces Journées cinématographique de Carthage du 13 au 20 décembre 2025

Compétition Officielle Longs Métrages de Fiction :

  • “Where the Wind Comes From” de Amel Guellaty
  • “La voix de Hind Rajab” de Kaouther Ben Hania
  • “Promis Le Ciel” de Erige Sehiri

Compétition Officielle Longs Métrages Documentaires :

  • “Le Para-dis” de Majdi Lakhdar
  • “Notre Semence” d’Anis Lassoued
  • “On The Hill” de Belhassen Handous

Compétition Officielle des Courts Métrages :

  • “Le fardeau des ailes” de Rami Jarboui
  • “Sursis” de Walid Tayaa
  • “Tomates Maudites” de Marwa Tiba

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Tunisie–Brésil | Communiqué de la FTF sur les visas des joueurs de l’équipe nationale

Von: Yusra NY
15. November 2025 um 19:18

La Fédération tunisienne de football (FTF) a publié un communiqué pour apporter des clarifications concernant les demandes de visa pour les joueurs de la sélection nationale se rendant en France.

La FTF a tenu à rassurer l’opinion publique et les supporters en déclarant que toutes les demandes de visa déposées pour les joueurs ont obtenu l’approbation de l’ambassade de France à Tunis, sans aucune exception.

Contrairement à certaines rumeurs, aucun refus n’a été émis pour le déplacement de l’équipe, affirme la Fédération ce samedi 15 novembre 2025, en précisant que le motif de l’absence de certains joueurs du groupe lors de ce voyage est exclusivement due au fait que la FTF n’a pas soumis de demandes de visa en leur faveur : « une décision prise en accord avec les choix et les orientations de l’encadrement technique pour cette rencontre spécifique».

Par ailleurs, la Fédération tunisienne a tenu à exprimer ses remerciements au ministère des Affaires étrangères pour son soutien et sa collaboration ainsi qu’à l’ambassade de France à Tunis pour sa coopération et pour la rapidité du traitement des dossiers, qui a permis de finaliser les démarches administratives dans les meilleurs délais, indique encore la FTF.

Notons que ce communiqué vise à mettre fin aux rumeurs car des informations attribuées au sélectionneur national Sami Trabelsi, avaient été diffusées en affirmant que huit joueurs allaient être privés du voyage suite à un problème de visas…

Y. N.

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Douane | 700.000 dinars en devises étrangères saisis au poste frontalier de Melloula

Von: Yusra NY
15. November 2025 um 18:50

Les unités de la douane du poste frontalier de Melloula (nord-ouest de la Tunisie) ont réussi à déjouer une tentative de faire passer illégalement 700.000 dinars tunisiens en devises étrangères.

Dans un communiqué publié ce samedi 15 novembre 2025, la Direction générale de la douane précise que ses services ont intercepté un véhicule portant une immatriculation étrangère qui a été soumis à une fouille approfondie.

Celle-ci a permis la saisie de plus de 200.000 euros dissimulés dans des cachettes aménagées dans le véhicule, ajoute encore la douane, en affirmant qu’un procès-verbal a été établi à cet effet.

Le ministère public a par ailleurs chargé les services de sécurité spécialisés de poursuivre l’enquête, indique encore le communiqué de la douane.

Y. N.

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Tunisie | Mobilisation massive en faveur de la liberté de la presse  

15. November 2025 um 13:35

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé les journalistes, ainsi que les représentants des médias, des organisations de défense des droits de l’homme et des composantes de la société civile à participer massivement à la mobilisation nationale pour la défense de la liberté de la presse.

Le rassemblement est fixé au jeudi 20 novembre 2025 à partir de 10h30 devant la place du gouvernement à la Kasbah, au centre-ville de Tunis, pour marquer l’unité des rangs des journalistes et leur attachement à leurs liberté, indépendance et dignité.

La situation du secteur de la presse connaît actuellement en Tunisie un grave recul jamais atteint jusque-là, en raison des dépassements et des abus imputés au pouvoir exécutif et qui ont touché des journalistes et des institutions médiatiques privées et publiques, a ajouté le SNJT dans son appel.  

Cette situation reflète une orientation délibérée des autorités vers la limitation de la liberté d’expression, de l’indépendance des médias et des droits acquis des journalistes, en nette contradiction avec la constitution tunisienne et les engagements internationaux de l’Etat tunisien dans le domaine de la protection de la liberté de la presse et du droit du citoyen à l’information, souligne encore le syndicat.

Tout en appelant à la levée de toutes les formes d’interdiction, de limitation et d’obstacles administratifs au libre exercice des journalistes et des institutions médiatiques, le SNJT a exigé la libération des journalistes arrêtés et poursuivis pour des faits entrant dans leur travail d’information et d’expression. Ainsi que l’arrêt du recours à d’autres textes de lois que le décret 155 de 2011 relatif à la liberté d’expression devant être appliqué pour les délits de presse.

Par ailleurs, le SNJT a appelé les autorités à revenir sur la décision de suspension des deux sites électroniques d’information Nawaat et Inkyfada, à mettre fin à l’instrumentalisation de la justice, de l’administration et de la sécurité pour étouffer la liberté du travail journalistique et associatif, et à cesser le harcèlement des sites Al Katiba et Legal Agenda.

I. B.

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Tunisie | Kaïs Saïed en guerre contre des «occupants intérieurs»

15. November 2025 um 12:51

Les déclarations du président Kaïs Saïed créent parfois une confusion chez les citoyens sur sa véritable fonction : est-il le chef de l’Etat, un hyper président selon la constitution qu’il a fait promulguer en 2022, ou un opposant qui critique le gouvernement et l’appareil d’Etat qui est sous sa responsabilité directe ?

Latif Belhedi

Cette confusion, on l’a sentie une nouvelle dois, lors de sa rencontre, vendredi 15 novembre 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, lorsqu’il a «insisté sur l’importance d’une coordination totale au sein de l’équipe gouvernementale, constatant que de nombreux responsables – à tous les niveaux (central, régional et local) – n’ont pas encore saisi la gravité de la situation actuelle en Tunisie», selon le communiqué publié par la présidence de la république et rapporté par l’agence officielle Tap.

Selon le même communiqué, le chef de l’État a réaffirmé qu’«il n’y aura pas de tolérance pour quiconque manque à ses devoirs», indiquant qu’«un nombre considérable de responsables, investis de fonctions importantes, cherchent ouvertement à aggraver la situation dans le pays» et ajoutant que certains parmi ces derniers «justifient même leurs fautes, voire leurs crimes, en prétendant suivre les instructions du président.»

Une administration récalcitrante ?

Même si le président assure «intervenir personnellement, y compris pour les questions les plus simples, afin de répondre aux préoccupations des citoyens, qui relèvent de la compétence des autorités régionales, locales et centrales», cela ne nous rassure pas du tout. Et pour cause : cela fait plusieurs années que le président de la république se plaint d’une administration pas toujours en phase avec ses politiques et qui n’applique pas scrupuleusement ses décisions, comme on devrait s’y attendre dans un régime hyper présidentiel, comme celui en place dans notre pays depuis 2022, et l’on se demande quand les auteurs de ces manquements que M. Saïed n’hésite pas parfois à qualifier de «criminels» seraient-ils démasqués et mis hors d’Etat de nuire ?

A moins qu’un pan entier de notre administration publique – ce qu’on appelle souvent par facilité l’Etat profond – continue d’échapper au pouvoir du locataire du Palais de Carthage voire même de lui résister ou même de le boycotter. Ce qu’on n’oserait pas imaginer, car les conséquences en seraient graves pour la bonne marche d’un pays qui s’enfonce jour après jour dans la crise.  

Hier, le président Saied a réitéré ses menaces à l’endroit de ces récalcitrants en affirmant que «l’État tunisien ne cherche à punir personne injustement», mais qu’il ne tolérera pas que des citoyens soient maltraités, ajoutant que «des efforts sont en cours pour encourager les jeunes à prendre le relais et à participer à la lutte de libération nationale du pays, ce qui exige un sens aigu des responsabilités».

Une occupation intérieure  

Le chef de l’Etat laisse ainsi entendre, et ce pour la énième fois, que les responsables publics qui n’ont pas ce «sens aigu des responsabilités» seront bientôt remplacés. Car «la compétence sans patriotisme est vaine», a-t-il expliqué, insinuant ainsi, que ces «récalcitrants» sont irresponsables et manqueraient de patriotisme.

Aussi, la «libération nationale» dont il parle souvent ne désigne-t-elle pas des occupants étrangers, lesquels ont quitté le pays depuis 1956, mais des sortes d’«occupants intérieurs». Il reste cependant à savoir qui sont-ils ces «ennemis du peuple» ? Quand vont-ils être démasqués ? Et comment va-t-on s’en débarrasser pour que les rouages de l’Etat puissent fonctionner à nouveau normalement grâce à une nouvelle génération de responsables qui soient plus patriotes que compétents ?

Mystère et boule de gomme…

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Tunisie | Que dit Ridha Belhaj dans sa nouvelle lettre de prison ?

15. November 2025 um 10:58

La coordination des familles des détenus politiques en Tunisie a publié une lettre de Ridha Belhaj, incarcéré à la prison de Siliana, et qui a été condamné en première instance à 18 ans de prison dans le cadre de l’affaire dite de complot contre l’Etat.

La lettre datée du 14 novembre 2025 commence par une charge contre la justice en Tunisie qui, selon ses termes, «vit sa plus mauvaise période depuis l’indépendance et semble nous renvoyer aux époques les plus obscures du Moyen-Âge, lorsque les procès se déroulaient en l’absence de l’accusé, l’identité des témoins à charge censés accuser les adversaires est cachée , les verdicts sont prononcés selon les désirs du roi ou de ses obligés ou en son nom».  

Parmi les fondements de la justice moderne, Ridha Belhaj cite l’indépendance de la justice, la publicité des procès, la présence des accusés à leur procès, la garantie des droits de la défense, et notamment celui de la contradiction et de la confrontation, ajoutant que ces principes ne sont pas respectés aujourd’hui par les magistrats tunisiens chargés de juger les opposants politiques. Ces derniers «insistent pour nous juger à distance afin de dissimuler les vérités dans une atteinte criarde aux lois ayant imposé des conditions précises» à la bonne marche des procès, selon ses termes.   

«Le but derrière ces pratiques ne consiste pas seulement à briser notre volonté en tant que prisonniers d’opinion, mais dépasse cela pour soumettre toutes les forces sociales et civiles, diffuser la peur et la terreur parmi leurs militants», a aussi écrit l’avocat et ancien chef de cabinet de feu président de la république Béji Caïd Essebsi. Il ajoute : «Cette situation est grave. Elle met en danger l’Etat et ses institutions, porte atteinte au principe de la citoyenneté et de l’égalité, menace le peuple dans son unité, ainsi que l’avenir des prochaines générations. Aussi nous impose-t-elle de ne pas l’accepter, mais de la combattre par tous les moyens juridiques et légaux disponibles.»

L’avocat souligne, par ailleurs, «la nécessité de libérer la justice de la mainmise du pouvoir, de permettre aux avocats de joueur leur rôle naturel dans la défense de la souveraineté de la loi et la garantie de la justice.»

Tout en exprimant sa solidarité avec son ami et camarade prisonnier Jawher Ben Mabrek, en grève de la faim depuis plus de deux semaines, ainsi que d’autres prisonniers politiques, notamment Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Rached Ghannouchi, Ridha Belhaj annonce dans la même lettre qu’il a entamé, lui aussi, une grève de la faim de solidarité depuis le 8 novembre courant «pour protester contre la poursuite de l’injustice qui nous est infligée ainsi qu’à tous les prisonniers politiques quelles que soient leurs orientations.»  

Il a également annoncé qu’il boycottera la prochaine audience à distance et demande à ses collègues avocats de ne pas assurer sa défense dans le cas où le tribunal maintient le jugement à distance.

I. B.

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Tunisie | Amine Mahfoudh salue l’union retrouvée de l’opposition

15. November 2025 um 09:46

Les procès intentés aux opposants ont eu pour conséquence d’unir toutes les mouvances politiques en Tunisie, jusque-là complètement désunies, contre le régime mis en place par le président Kaïs Saïed au lendemain de la proclamation de l’état d’exception le 25 juillet 2025.

Ce constat a été fait par la plupart des observateurs après la forte mobilisation populaire, hier, vendredi 15 novembre 2025, devant le Palais de Justice de Tunis, lors du procès de Abir Moussi, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et poursuivie dans plusieurs affaires.

Beaucoup de militants de l’opposition de gauche, de centre gauche et même du mouvement islamiste étaient présents pour exprimer leur solidarité avec la présidente du Parti destourien libre (PDL) qu’ils ne portaient pourtant pas dans leur cœur. Et pour cause : avant son incarcération, elle faisait cavalier seul, refusait tout rapprochement avec eux et leur vouait même une hostilité tapageuse.

C’est à croire qu’en mettant tous ses opposants dans le même sac et en les vouant tous aux gémonies, le régime actuel a réduit les distances entre eux et aidé à effacer leurs contradictions idéologiques et leurs divergences politiques.

Commentaire dans un post Facebook du professeur de droit constitutionnel et activiste politique Amine Mahfoudh, qui fut un temps proche de Saïed : «Le procès aujourd’hui de Abir Moussi est l’une des pages douloureuses des procès politiques. Mais il apporte du nouveau qui revêt une grande importance. Il semble que les appels à la nécessaire union de toutes les victimes de l’injustice et du despotisme commencent à donner leurs fruits». Il fait ici allusion à la présence massive et regroupant diverses sensibilités politiques constatée lors du procès de Abir Moussi, hier, devant le Palais de Justice de Tunis.

Amine Mahfoudh attribue ce notable changement à la signature, récemment, par la plupart des familles politiques, de l’initiative politique appelée «Engagement national», dont il est l’un des protagonistes et qui est destinée à promouvoir un régime civil, démocratique et inclusif en Tunisie.

Cette initiative, qui est le résultat de concertations entre différentes sensibilités nationales, vise à dépasser les anciens clivages et à bâtir un cadre de gouvernance démocratique fondé sur la participation et la responsabilité, a-t-il expliqué, lors du lancement de cette initiative, le 15 octobre dernier.

I. B.

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A Gabès, tout bouge pour que rien ne change  

15. November 2025 um 08:45

La crise environnementale à Gabès est loin d’être encore résolue, puisque les habitants continuent de manifester en masse contre les rejets de gaz toxique des unités du Groupe chimique tunisien (GCT) et d’exiger leur démantèlement. (Photo : rejet de gaz toxiques des unités du GCT).

Alors que de nouveaux cas d’asphyxie sont enregistrés (Vidéo), notamment parmi les enfants, et que les parents crient leur colère face à l’indifférence et à l’inaction des autorités régionales et centrales, celles-ci ne semblent pas prêtes à tenir leur promesse faite depuis 2017 de démanteler les usines d’engrais chimiques qui ont fait des ravages sur la santé de la population et les équilibres écologiques de la région.

Les incessants appels du président de la république Kaïs Saïed à trouver des solutions urgentes à la crise environnementale à Gabès ne semblent pas suivis d’actions concrètes sur le terrain. Commentaire désabusé d’un activiste : «Trop de paroles, peu d’actions ! Les gens sont fatigués d’attendre.»

Hier soir, vendredi 15 novembre 2025, les autorités ont répondu aux mobilisations populaires par un renforcement du déploiement sécuritaire autour de unités du CPG, qui continuent de carburer à plein régime.

I. B.

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Tahar Bekri | De Gabès là où la poésie le mène

15. November 2025 um 08:06

Tahar Bekri, grand poète tunisien et lauréat du Prix de la langue et de la littérature françaises de l’Académie française, 2019, fut l’un des premiers écrivains et poètes d’Afrique du Nord que j’ai rencontrés dès mes premiers jours à Paris. Vidéo.

Mostafa Khalaji

Tahar Bekri, maître de conférences honoraire à l’Université Paris-Nanterre, aujourd’hui âgé de soixante-quatorze ans, vit à Paris depuis 1976. Il est l’auteur de dizaines de recueils de poésie, d’essais et de traduction poétique. Ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues, notamment, en russe, anglais, italien, espagnol et turc, et ont fait l’objet de recherches universitaires tunisiennes et étrangères.

Le poète appartient à une génération d’intellectuels tunisiens ayant grandi dans le contexte de la modernisation initiée par Habib Bourguiba, père de l’indépendance tunisienne.

Poète bilingue, écrivant à la fois en arabe et en français, il attribue sa maîtrise de ces deux langues à la tradition d’un enseignement moderne, bilingue en Tunisie, instauré bien avant la colonisation.

Bekri a composé ses premiers poèmes à l’âge de treize, quatorze ans, après la mort de sa mère quand il avait dix ans, et ce dans sa palmeraie natale, Gabès, dans le sud tunisien. Il fut très tôt encouragé par ses enseignants à Sfax.

La langue française lui a offert la possibilité d’exprimer plus librement ses émotions et se libérer de la complexité de la tradition poétique et métrique arabe.

Bekri possède une connaissance remarquable de la littérature persane et même turque.

Dans l’entretien que j’ai eu avec lui, à son domicile parisien, il a souligné qu’avant de découvrir la poésie persane, il avait pris connaissance de la culture persane à travers la langue arabe : «Les auteurs persans comptent parmi les fondateurs de la prose arabe, comme Ibn Al-Muqaffa’, il en est de même pour la pensée philosophique».

En évoquant l’influence de Hafez sur Goethe, Bekri a ajouté qu’un lecteur curieux pouvait découvrir la poésie persane, même à travers la littérature occidentale : «Le XVIIIᵉ siècle occidental a été marqué par la pensée et la poésie persanes. C’est une réalité.»

Il connaît également la littérature iranienne contemporaine, notamment, la poésie d’Ahmad Shamlou et les récits de Sadegh Hedayat.

«Les poètes iraniens d’aujourd’hui, confie le poète, sont des poètes qui luttent contre l’injustice et le fanatisme. Ils aspirent à la liberté, et les thèmes qu’ils abordent — tels que l’amour de la patrie et l’exil — sont des thèmes modernes, en accord avec les recherches et les explorations de la poésie contemporaine.»

Bekri admire la «dimension intérieure» dans la création des Iraniens, pleine «d’amour de la vie et du refus de la mort», et souligne : «L’univers philosophique de la poésie persane est d’une grande profondeur.»

Tout en regrettant de ne jamais avoir voyagé en Iran, il dénonce en revanche «l’islamisme extrémiste, rigide et fanatique» qui s’est imposé après la révolution iranienne, et qui, selon lui, n’utilise la politique que comme un instrument de conquête du pouvoir.

Vidéo de l’entretien.

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Marseille | Les dessous du meurtre de Mehdi Kessaci

15. November 2025 um 07:20

Le meurtre, jeudi 13 novembre 2025, à Marseille, de Mehdi Kessaci (20 ans), jeune frère de Amine Kessaci — militant marseillais engagé contre le narcotrafic —, près de cinq ans après le meurtre par balles de son grand frère, Brahim, affole les enquêteurs et oblige la justice française à envisager des scénarios jusque‑là rarement exprimés aussi ouvertement.

Djamal Guettala 

Le Parquet de Marseille a annoncé l’ouverture d’une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, qui laisse entendre que des moyens importants ont été mobilisés dans cette exécution. 

La victime, âgée d’environ 20 ans, «totalement inconnue des services de police et de justice», selon le procureur Nicolas Bessone, venait de garer son véhicule dans le 4ᵉ arrondissement de Marseille lorsqu’une moto s’est portée à sa hauteur et qu’un passager arrière a ouvert le feu à plusieurs reprises. Plusieurs étuis de calibre 9 mm ont été retrouvés. 

Assassinat d’avertissement

La particularité de cette affaire tient à trois éléments : d’abord, le profil de la victime — sans antécédent — ce qui infirme immédiatement l’hypothèse d’une guerre interne aux trafics ; ensuite, le lien avec Amine Kessaci, connu pour sa lutte contre les réseaux de drogue, ce qui place l’affaire hors du cadre habituel des règlements de comptes ; enfin, la qualification juridique retenue et la piste d’un «message adressé» évoquée par le parquet. Ce dernier a reconnu que l’hypothèse «n’était pas exclue»

Ce triple faisceau conduit à envisager que les auteurs aient voulu frapper non seulement un jeune homme mais envoyer un signal à toute une communauté, et particulièrement à Amine Kessaci. L’idée d’un assassinat «d’avertissement» ou «d’intimidation» est aujourd’hui prise au sérieux par les enquêteurs. 

La communication du parquet mérite l’attention : en qualifiant l’affaire de «bande organisée» et en évoquant l’hypothèse d’un message criminel, le parquet indique qu’il ne s’agit pas d’un homicide isolé mais d’un acte structuré. Cette posture vise à mobiliser les outils de la justice contre les systèmes criminels, mais aussi à envoyer un message aux habitants de la cité : l’État ne tolérera pas que s’installe l’impunité ou la peur. Au‑delà de l’émotion, c’est une stratégie de cadrage.

Le contexte marseillais

    Cependant, la prudence reste de mise. Le parquet insiste : «Aucun lien direct établi à ce jour entre l’engagement d’Amine Kessaci et le meurtre de son frère». Il s’agit donc d’une enquête ouverte dans plusieurs directions, sans présupposer de réponse. 

    Le contexte marseillais amplifie la gravité de l’affaire. Marseille est depuis des années secouée par des violences liées à l’industrie de la drogue, et cet assassinat aux caractéristiques «hors norme» pourrait symboliser un nouveau palier. Comme l’indique un responsable policier cité par la presse, «tous les six mois, ils mettent la barre un peu plus haut dans l’horreur»

    Pour les habitants, cette exécution dans un quartier jusque‑là perçu comme «calme» renforce un sentiment de fragilité. Le fait que la victime ait voulu rejoindre les forces de l’ordre donne à l’affaire une portée morale inquiétante : un jeune, sans histoire, pris dans une dynamique criminelle contre laquelle il ne luttait pas directement.

    La violence pour imposer le silence

    L’enjeu est maintenant double : pour l’enquête, il s’agit d’identifier la chaîne complète — du tireur à l’éventuel commanditaire — en exploitant les caméras, les témoignages, les écoutes et la traçabilité des armes. Pour la société, il s’agit de percevoir la nature de l’acte : était‑ce une erreur de cible ou bien un acte calculé visant un symbole ? Le parquet penche pour cette dernière lecture mais refuse de l’affirmer avant les résultats.

    À Marseille, les yeux sont désormais tournés vers l’avancement de l’instruction. Le procureur a clairement planté le décor : «Si l’hypothèse d’un assassinat d’intimidation se confirme, on aura franchi une étape supplémentaire, une dimension nouvelle»

    Cette affaire marque potentiellement un tournant. Elle ne se réduit plus à un acte de violence parmi d’autres mais interroge la capacité de l’État à protéger les personnes engagées, à donner une réponse ferme et visible à ceux qui utilisent la violence pour imposer le silence. Pour la ville de Marseille, c’est un défi posé à son État de droit.

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    Boualem Sansal libéré | «Bonjour la France, je reviendrai, nous vaincrons»

    15. November 2025 um 06:57

    La libération de l’écrivain Boualem Sansal, après un an de détention, met en lumière le rôle de la pression internationale dans les affaires sensibles en Algérie. Suite à une intervention présidentielle allemande, Sansal a pu quitter la prison et rencontrer l’écrivain Kamel Daoud à Berlin. Ce dernier a rapporté ses propos dans Le Point. Il s’est présenté vif, taquin et déterminé, déclarant sur le ton de la provocation : «Bonjour la France, je reviendrai, nous vaincrons». (Photo d’archives : Kamel Daoud et Boualem Sansal).

    L’auteur a décrit une année difficile : privé de téléphone et de documents, il n’a reçu que les visites régulières de sa femme, Naziha. La lecture se limitait aux ouvrages religieux ou en arabe, tandis que d’autres livres circulaient via une contrebande modeste. Écrire était impossible, et il a vécu dans un quasi-isolement total.

    Pourtant, Sansal a perçu un soutien international indirect, et son transfert vers un service hospitalier sous surveillance a changé sa condition. Il a également été invité à «adoucir ses positions», proposition qu’il a refusée, affirmant : «Vingt années supplémentaires en prison valent mieux que restreindre ma liberté d’expression».

    Dans son entretien, Sansal a ouvert la porte au dialogue pour améliorer les relations entre l’Algérie et la France, soulignant : «La France est amie de l’Algérie, le régime en a fait un ennemi. L’Allemagne peut jouer un rôle pour renforcer les liens».

    L’arrestation de Sansal, en novembre 2024, faisait suite à des propos controversés sur l’histoire de l’Ouest algérien diffusés sur une chaîne française. Condamné à cinq ans de prison et 500 000 dinars d’amende, il devient le symbole d’un jeu complexe entre liberté d’expression, politique intérieure et diplomatie étrangère.

    Sa libération démontre le poids de la médiation européenne et ouvre un débat sur l’équilibre entre justice nationale et pression internationale. Pour Sansal, la liberté retrouvée n’est pas seulement un triomphe personnel, mais aussi une affirmation de la nécessité du dialogue culturel et diplomatique, dans un contexte où les tensions historiques influencent toujours la scène publique et intellectuelle.

    Aujourd’hui, Boualem Sansal reprend ses activités avec courage et lucidité, prêt à poursuivre son œuvre et à participer au débat public, en Algérie et à l’international, dans un contexte où la liberté d’expression reste un terrain sensible.

    Djamal Guettala 

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    Festival de la gastronomie indienne à Tunis

    15. November 2025 um 06:36

    Dans le cadre des Journées de l’Inde en Tunisie, l’ambassade de l’Inde à Tunis organise un Festival de la gastronomie indienne du 13 au 16 novembre 2025 au restaurant Azur à Four Seasons Hotel à Gammarth, La Marsa, Tunis.

    Ce voyage culinaire exceptionnel, organisé en collaboration avec India Tourism Development Corporation Ltd. (ITDC), offre aux gourmets et aux passionnés de culture tunisiens une occasion unique de découvrir la richesse et la diversité du patrimoine culinaire indien.

    Les convives pourront déguster une sélection exquise de spécialités Indiennes authentiques, spécialement concoctées et préparées par les chefs renommés de l’ITDC, M. Chandan et M. Arjun.

    Bien plus qu’une simple vitrine gastronomique, le festival invite les visiteurs à s’immerger dans la richesse des saveurs, des couleurs, de la musique et des traditions Indiennes, célébrant ainsi l’esprit de l’Inde à travers sa cuisine, son ambiance et sa chaleur culturelle.

    L’ambassadrice Khobragade avec chefs Chandan et Arjun.

    L’événement a été inauguré le 13 novembre par l’ambassadrice Dr. Devyani Uttam Khobragade, en présence de la direction de l’hôtel et d’invités de marque : des membres du corps diplomatique et d’organisations internationales, le consul honoraire de Tunisie à Bengaluru, ainsi que des personnalités des médias et des blogueurs culinaires.

    Dans son discours d’ouverture, l’ambassadrice Khobragade a mis en lumière la richesse et la diversité de la gastronomie Indienne et a souligné que la cuisine Indienne ne se résume pas au goût, mais qu’elle est aussi une harmonie, une explosion de couleurs et une véritable célébration de la vie.

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    Affaire de l’évasion de 5 terroristes | Le procès reporté à décembre

    Von: Yusra NY
    14. November 2025 um 23:39

    L’examen du procès sur l’évasion, en octobre 2023, de cinq terroristes de la prison civile de la Mornaguia, a été reporté au 19 décembre 2025.

    La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis a également rejeté toutes les demandes de libération dans ce dossier, précise Mosaïque FM, ce vendredi 14 novembre 2025.

    On notera que l’enquête ouverte dans cette affaire avait abouti à des poursuites visant une quarantaine de suspects, dont des agents et cadres pénitentiaires.

    Rappelons par ailleurs qu’après une semaine de cavale, les évadés ont été arrêtés. Ces derniers : Raed Touati, Ahmed Melki surnommé Somali, Ameur Belazi, Nader Ghanmi et Alaeddine Ghazouani, sont des terroristes parmi les plus dangereux en Tunisie, ayant pris part à des attaques contre les forces sécuritaires et armées ainsi qu’aux assassinats, en 2013, des deux dirigeants de gauche Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

    Y. N.

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    Journée dédiée à la sensibilisation au diabète le 28 novembre à Sidi Bouzid

    Von: Yusra NY
    14. November 2025 um 23:06

    À l’occasion de la Journée mondiale du diabète célébrée tous le 14 novembre de chaque année, une journée d’information et de dépistage gratuit sera organisée a Sidi Bouzid.

    Le rendez-vous est donné le 28 novembre au Complexe de la jeunesse de Sidi Bouzid : Journée encadrée par l’association Santé Sud Tunisie en partenariat avec la Direction régionale de la Santé de Sidi Bouzid, avec l’appui technique et financier de l’Ambassade de France en Tunisie, et la présence du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organe Cnpto.

    Pourquoi se faire dépister ?
    En 2024, +589 millions de personnes de 20 à 79 ans étaient atteintes d’un diabète dans le monde, soit 11,1 % de la population dans ce groupe d’âge.

    En Tunisie, ce chiffre atteint 1,4 million de personnes, soit 16% de la population adulte. (Source : Fédération internationale du diabète)

    Professionnels de santé, acteurs publics, société civile, citoyens, chacun a un rôle à jouer pour faire reculer ces chiffres et améliorer la santé et le quotidien des personnes vivant avec le diabète.

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    Trafic de drogue à Tunis | Saisie de 18500 comprimés de stupéfiants

    Von: Yusra NY
    14. November 2025 um 22:32

    Un étranger suspecté dans une affaire de trafic de drogue a été arrêté, à Tunis, en possession de 18500 comprimés psychotropes.

    L’opération a été menée, hier, par les unités de la brigade de la police judiciaire de Carthage qui ont interpellé le suspect et sont parvenues à saisir la drogue dissimulée dans sa chambre d’hôtel, indique Mosaïque FM, ce vendredi 14 novembre 2025, en citant une source proche du dossier.

    L’enquête a par ailleurs permis l’arrestation de deux autres suspects, qui ont également été placés en détention, sur ordre du ministère public, ajoute la même source.

    Y. N.

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    L’or vert de Tunisie en Belgique | Promotion de l’huile d’olive d’exception

    Von: Yusra NY
    14. November 2025 um 21:57

    Dans le cadre du Mois culturel tunisien en Belgique, l’Ambassade de Tunisie à Bruxelles a décidé de mettre à l’honneur l’un des trésors nationaux : l’huile d’olive.

    Cet événement, dédié à la promotion et à la dégustation de plusieurs variétés d’huile, a réuni un public ciblé, composé de membres de la communauté diplomatique et de cheffes cuisinières, en vue de mettre en lumière le savoir-faire ancestral des producteurs tunisiens et souligner la qualité exceptionnelle de l’huile d’olive tunisienne, se réjouit l’ambassade.

    Une qualité désormais reconnue et primée dans les concours internationaux les plus prestigieux pour sa richesse aromatique unique et ses nombreux bienfaits nutritionnels.

    Les participants ont assisté à un exposé détaillé, véritable voyage informatif à travers les oliveraies tunisiennes et ont pu découvrir les différentes variétés d’huiles issues de diverses régions, comprenant leurs spécificités aromatiques et leurs profils de goût.

    Les méthodes de production qui garantissent l’excellence du produit, allant des techniques de cueillette, au processus essentiel de la pression à froid, ainsi que les divers usages culinaires de ces huiles d’exception ont également été présentées, mettant ainsi en avant l’engagement et la passion des producteurs tunisiens pour la qualité.

    L’événement, organisé en collaboration avec Khaoula Hamouda, entrepreneuse tuniso-belge spécialisée dans la valorisation des produits du terroir tunisien, a confirme une fois de plus le rôle et la valeur de l’huile d’olive tunisienne.

    Y. N.

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    Tunisie | Renforcement de la coopération entre l’OIM et le ministère de la Santé

    Von: Yusra NY
    14. November 2025 um 20:21

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a remis un lot d’équipements médicaux au Centre de Maternité et de Néonatologie de Tunis (CMNT) – Wassila Bourguiba, en étroite coordination avec le Ministère de la Santé.

    Cette dotation, comprenant des ECG mobiles, des couveuses de transport et des humidificateurs chauffants, vise à renforcer les capacités des structures hospitalières tunisiennes et à améliorer la qualité des soins prodigués aux nouveau-nés, notamment dans les situations critiques.

    Dr Samia Kacem, cheffe du service de réanimation néonatale, a souligné :« Le matériel reçu, essentiel pour assurer la respiration des nouveau-nés, nous permettra également de réaliser des examens cardiaques sur les bébés sans transfert vers d’autres hôpitaux. »

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcer les interventions de santé et de protection en faveur des migrants tout en soutenant la durabilité du système de santé tunisien », financé par le Ministère des Affaires étrangères de l’Italie.

    Elle illustre l’engagement de l’OIM à appuyer les autorités nationales dans la consolidation d’un système de santé inclusif et résilient, au bénéfice de tous.

    Communiqué

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