La cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri, en visite au Japon pour participer à la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 9), à Yokohama, a rencontré, le 22 août 2022, le Premier ministre du Japon, Shigeru Ishiba. La réunion, qui a duré environ 20 minutes, a porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales.
M. Ishiba s’est déclaré ravi de la tenue de la Ticad 9, qui s’appuie sur les réalisations de la Ticad 8, présidée par le président Saied, et a déclaré que le Japon attachait de l’importance à ses relations avec la Tunisie, qui joue un rôle essentiel dans la stabilité régionale.
En réponse, Mme Zaafrani Zenzeri a déclaré que les relations bilatérales s’étaient renforcées et a exprimé sa gratitude pour le soutien passé du Japon à la Tunisie.
Le Premier ministre japonais a ensuite déclaré que le Japon poursuivrait sa coopération pour remédier à la pénurie d’eau en Tunisie. Rappelons à ce propos que le Japon finance la réalisation de deux stations de dessalement d’eau à Sfax et à Gabès.
Les deux dirigeants ont salué les progrès significatifs réalisés dans les négociations en vue d’un accord bilatéral d’investissement et ont convenu de renforcer davantage leurs relations économiques.
En outre, les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur diverses questions, notamment la coopération sur la scène internationale et la situation au Moyen-Orient.
La Turquie et la Tunisie renforcent leurs liens commerciaux et d’investissement, la Tunisie étant de plus en plus perçue comme une plaque tournante stratégique pour le rayonnement de la Turquie sur le continent africain. Reste que les échanges commerciaux entre les deux pays restent très déséquilibrés en faveur de la Turquie.
Lors d’une réunion du Conseil d’affaires Turquie-Tunisie organisée par le Conseil des relations économiques extérieures (Deik) à Istanbul, le 22 août 2025, l’ambassadeur de Turquie à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, a souligné le rôle crucial de la Tunisie en tant que «porte d’entrée vitale de notre pays vers l’Afrique», notant que le volume des échanges bilatéraux a atteint 860 millions de dollars au premier semestre 2025, soit une augmentation de 26,1 % par rapport à la même période l’année dernière, selon l’Institut national de la statistique (INS) de Tunisie.
Les exportations turques vers la Tunisie ont atteint 692 millions de dollars au cours des six premiers mois de l’année, tandis que les exportations tunisiennes vers la Turquie ont atteint 167 millions de dollars. Demircan a déclaré que cette hausse reflète «les mesures que nous avons prises et les initiatives que nous avons lancées», soulignant que des centaines d’hommes d’affaires turcs se sont rendus en Tunisie l’année dernière pour explorer les opportunités.
Les efforts menés par le ministère turc du Commerce et ses homologues tunisiens ont inclus des salons professionnels, des tables rondes, des rencontres B2B et des délégations commerciales, tous visant à stimuler les échanges commerciaux et à préserver l’équilibre.
Le Conseil a également examiné les perspectives d’investissement en Tunisie et convenu de renforcer la coopération dans les domaines du tourisme, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du textile, avec des projets de participation élargie aux prochains salons et forums.
Demircan a déclaré que cette dynamique récente présage un avenir encore plus prometteur : «Toutes ces réunions et nos contacts diplomatiques montrent que le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et la Tunisie va encore augmenter considérablement dans les années à venir. On observe une nette tendance des entreprises turques à privilégier la Tunisie comme tremplin vers l’Afrique.»
Le dimanche 7 septembre 2025, le ciel nous offrira un spectacle rare : une éclipse totale de lune. La totalité est visible depuis une grande partie du globe, notamment l’Europe, la majeure partie de l’Asie, une portion de l’Afrique de l’Ouest et l’ouest de l’Australie.
Ce phénomène débutera à 16h28 HL (heure locale) avec l’entrée de la Lune dans la pénombre terrestre. Le moment fort surviendra à 19h11 HL : notre satellite naturel sera alors entièrement immergé dans l’ombre de la Terre, se parant d’une somptueuse teinte rouge cuivré. L’éclipse s’achèvera à 21h55 HL, lorsque la Lune quittera définitivement la pénombre.
À cette occasion, la Cité des sciences à Tunis (CST) invite à une soirée d’observation exceptionnelle sur son site avec notamment une conférence grand public intitulée « Éclipse lunaire totale du 7 septembre 2025 » et une observation aux télescopes des différentes phases de l’éclipse et de la majestueuse Saturne
L’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) a mené une campagne de sensibilisation, à Médenine, en mettant l’accent sur deux problématiques majeures : la conduite sous l’influence de l’alcool et la sécurité des motards.
Cette initiative a été organisée, hier, par la Direction régionale de la sécurité nationale de Médenine, le pôle régional sud de l’Observatoire national de la sécurité routière et la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA).
L’objectif principal de cette opération était de sensibiliser les conducteurs sur les dangers de l’alcool au volant et des tests d’alcoolémie ont, par ailleurs, été effectués à l’aide d’éthylotests, pour leur faire prendre conscience des risques qu’ils encourent et font courir aux autres usagers de la route.
L’alcool réduit la vigilance, ralentit les réflexes et altère le jugement, augmentant considérablement les risques d’accident, ont rappelé les participants à cette campagne, menée parallèlement, là une autre ayant ciblé les utilisateurs de deux-roues en vue d’encourager aux bonnes pratiques.
« Des casques ont été distribués aux motocyclistes, un geste symbolique fort pour insister sur l’importance de cet équipement de protection indispensable. Le port du casque est non seulement une obligation légale, mais aussi la meilleure protection en cas de choc, réduisant drastiquement les risques de blessures graves à la tête », lit-on dans le communiqué.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie et l’Institut national du travail et des études sociales (INTES) ont signé le 20 août 2025 un partenariat stratégique afin de renforcer les liens entre recherche académique et action sur le terrain.
Parmi les principales perspectives de coopération :
Organisation conjointe de l’École d’Été sur la Migration ;
Réalisation d’études et recherches communes ; -Implication d’experts de l’OIM dans certaines formations ;
Ce partenariat témoigne d’une volonté partagée : faire de la recherche et de la coopération des leviers pour mieux comprendre et accompagner les dynamiques migratoires.
Le mois de juillet 2025 en Tunisie a été marqué par un contraste frappant entre une chaleur historique et des précipitations inhabituelles pour la saison.
C’est ce qu’annonce l’Institut national de la météorologie (INM) dans son bulletin mensuel, en précisant que juillet 2025 s’est classé comme le quatrième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré en Tunisie.
La température moyenne a dépassé la normale de +1,8 °C, témoignant d’une vague de chaleur persistante qui a affecté l’ensemble du pays et cette chaleur a été particulièrement ressentie dans le sud, où les températures ont souvent atteint des niveaux extrêmes.
Contrairement à la sécheresse habituelle de l’été tunisien, juillet 2025 a été l’un des mois de juillet les plus pluvieux, ajoute la même source, en rappelant que plusieurs épisodes de pluies, sous forme d’averses parfois intenses, ont été enregistrés dans différentes régions du pays.
Une fête de mariage a viré au drame à Ben Guerdane après le décès du marié qui a reçu accidentellement une balle lors de tirs de célébration au fusils.
Cet accident tragique est survenu hier soir dans la région d’El Amria lorsqu’un des participants au cortège a fait usage, par erreur, de son fusil de chasse, provoquant plusieurs blessures parmi les invités, dont le marié, grièvement touché et mort sur le coup.
Sur ordre du ministère public de Médenine, une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du décès.
Le comité directeur des Journées Cinématographiques de Carthage annonce l’ouverture des candidatures pour la section Carthage Pro, dédiée aux deux ateliers : « Chabaka » et « Takmil ».
La date limite de soumission des candidatures a été fixée au 15 septembre 2025, indiquent les organisateurs en rappelant que les rencontres Carthage Pro auront lieu du 15 au 18 décembre 2025, dans le cadre de la programmation officielle des JCC.
Ces deux ateliers visent à accompagner les cinéastes à différentes étapes de création – du développement à la postproduction – à travers un encadrement professionnel, des échanges et des opportunités de mise en réseau.
Liens d’inscription :▪️ Atelier Chabaka (projets en développement) :https://inscription.jcctunisie.org▪️ Atelier Takmil (projets en postproduction) :https://inscription.jcctunisie.org
Le Club Africain reçoit l’Espérance Sportive de Zarzis (ES Zarzis) au Stade Hamadi Agrebi de Radès, dans le cadre de la 3ᵉ journée de la Ligue 1 tunisienne. Le Club Africain, porté par l’élan de ses deux succès initiaux (1-0 face à l’AS Marsa et l’Étoile du Sahel), mise sur ses recrues phares : le milieu gambien Seydou Khan, le latéral gauchier Houssem Ben Ali, l’infatigable Ali Youssef en défense, ou encore le redoutable attaquant Firas Chaouat, meilleur buteur de la saison dernière.
Face à lui, une ES Zarzis bien en jambes, solide collectivement sous la houlette d’Anis Boujelbene, avec Moamen Rahmani en pointe, candidat au titre de meilleur buteur provisoire.
Club Africain ES Zarzis en live streaming : Championnat de Tunisie
Les doctorants chômeurs ont levé le sit-in qu’ils observaient devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à Tunis, à la suite de la visite que leur a rendue le président de la République, Kaïs Saïed, jeudi 21 août 2025.
Selon Hamda Kouka, représentant des doctorants en grève, qui parlait à Mosaïque FM, la décision de levée du sit-in a été prise après que le chef de l’État a promis aux sit-inneurs leur recrutement dans les secteurs de l’enseignement, de l’administration et des laboratoires.
«Le président de la République nous a surpris en se présentant personnellement avec la délégation l’accompagnant dans le lieu même où nous observions notre sit-in. Il nous a parlé pendant près d’une demi-heure et nous a convaincus que ce dossier sera réglé», a déclaré Kouka.
«La question du chômage des diplômés est une priorité nationale», a déclaré Saïed, en promettant de trouver des solutions justes garantissant leur droit à un emploi décent. «Nous consacrons tous nos efforts à la mise en place d’un processus de recrutement juste respectant l’équilibre entre le principes de la compétence et celui du mérite et qui garantit des salaires décents par rapport à leurs diplômes», a-t-il expliqué.
Rappelons que Saïed a aussi déclaré aux doctorants au chômage qu’ils seront appelés à assumer de hautes responsabilités dans l’Etat. Et que même s’ils n’ont pas l’expérience et l’expertise nécessaires, leur dévouement et leur patriotisme leur permettront d’assumer les charges qui leur seront confiées mieux que certains cadres en place qui ne défendent pas les intérêts du peuple mais sont au service de lobbies d’intérêt.
Les promesses faites aux uns et les accusations portées sur les autres ont été faites à plusieurs reprises par le chef de l’Etat qui s’impatiente de mettre aux postes de responsabilité des personnes plus volontaires pour mettre en route son projet d’assainissement de l’Etat et de l’administration publique.
Il reste bien sûr à voir comment le président va faire pour libérer des milliers de postes au sein des services publics pour les attribuer aux quelques 10 000 doctorants chômeurs et comment ces derniers, au-delà de leurs branches de spécialisation, souvent d’ailleurs littéraires, vont pouvoir s’adapter et être sinon performants du moins utiles.
Chassez le naturel, il revient au galop ! Les médias publics en Tunisie semblent avoir fermé la parenthèse de relative liberté et d’indépendance qu’ils ont vécue au lendemain de la révolution de 2011, pour renouer avec leurs vieilles pratiques de… médias au service du pouvoir en place.
La preuve définitive de ce retour en arrière nous a été donnée hier, jeudi 21 septembre 2025, avec le blackout que ces médias ont observé au sujet de la marche organisée à Tunis par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour protester contre la campagne de dénigrement dont elle fait l’objet ces derniers temps de la part de cercles proches du pouvoir ou se réclamant tapageusement de la ligne politique du président de la république Kaïs Saïed. Lequel, rappelons-le, avait chargé récemment l’organisation syndicale et accusé ses dirigeants de corruption, en les menaçant de poursuites judiciaires.
Ce black-out a d’ailleurs été relevé par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans un communiqué publié ce vendredi 22 août, où il exprime sa «désapprobation du silence total et sans précédent observé par la majorité des médias publics à propos de la mobilisation nationale organisée par l’UGTT». «Ce comportement est inacceptable et nuit au paysage médiatique national», a souligné le SNJT.
Le Syndicat a imputé la responsabilité de ce manquement aux médias publics qui, selon lui, ont fait fi des règles professionnelles et du droit du public à l’information. Il a aussi pointé la responsabilité de l’autorité politique qui a démantelé les mécanismes d’autorégulation médiatique, à l’instar de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (Haica), complètement marginalisée, permettant ainsi au pouvoir exécutif d’imposer son contrôle direct sur les médias publics.
Le SNJT a appelé tous les journalistes à préserver leur indépendance professionnelle, à rejeter toutes les recommandations et les instructions n’émanant pas de considérations professionnelles et à respecter la déontologie du métier et le droit du public à l’information.
L’organisation professionnelle, qui compte parmi ses membres de nombreux journalistes travaillant dans les médias publics, a affirmé qu’elle assumera toute ses responsabilités pour faire face à cette grave dérive professionnelle et œuvrera avec toutes les parties concernées pour défendre l’indépendance du travail journalistique et imposer le respect de la déontologie de la presse et de l’information.
La huitième édition du Forum mondial de la mer, qui se tiendra à Bizerte le 12 septembre 2025, aidera à définir des stratégies pour une Méditerranée plus durable.
Sous le thème «De Nice à Bizerte : où en est la Méditerranée ?», le forum vise à sensibiliser à l’urgence de protéger l’équilibre écologique et environnemental de nos mers, conformément aux orientations définies lors du Sommet Océan de Nice, rapporte l’agence de presse Tap.
L’événement, organisé par La Saison Bleue, réunira institutions, universitaires, associations et chercheurs pour discuter de solutions et de stratégies visant à garantir une Méditerranée plus propre, protégée et plus durable.
Une attention particulière sera accordée au développement de l’«économie bleue» et à la conservation de la biodiversité marine, piliers essentiels d’un avenir équilibré pour la région.
Le Forum abordera également la question de la pollution plastique, l’un des fléaux de la Méditerranée. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, le bassin méditerranéen reçoit environ 220 000 tonnes de déchets plastiques chaque année, un flux qui pourrait doubler d’ici 2040 si des mesures concrètes ne sont pas mises en œuvre. Cependant, le rapport de l’association souligne que l’adoption de normes internationales dans seulement 100 villes côtières de la région pourrait réduire cette pollution de 50 000 tonnes par an, offrant ainsi un espoir concret pour un avenir meilleur.
Le ministère de l’Économie et de la Planification a officiellement lancé, au mois de juillet dernier, l’application logicielle Tartib 2.0, conçue pour évaluer, prioriser et sélectionner les projets d’investissement public à inclure dans le budget de l’État.
L’atelier de lancement de l’application, réalisée avec l’appui de la Banque mondiale, a été présidé par le directeur de cabinet du département de tutelle et a réuni des représentants des ministères sectoriels, ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers impliqués dans cette initiative.
À partir de 2026, a expliqué le ministère dans un communiqué, tous les ministères sectoriels seront tenus d’utiliser l’application Tartib 2.0 pour inscrire leurs nouveaux projets d’investissement public au budget de l’État.
Le lancement de Tartib 2.0 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cadre unifié d’évaluation et de gestion des investissements publics, formalisé par le décret n° 2017-394, qui a institutionnalisé un Comité national d’approbation des projets publics. Ce comité, présidé par le ministère de l’Économie et de la Planification, dispose désormais d’un outil d’aide à la décision performant et convivial pour la sélection des projets à inclure dans le budget de l’État.
Tartib 2.0 s’inscrit dans un processus de digitalisation de la gouvernance publique visant à améliorer l’efficacité et la transparence de la gestion des investissements publics. L’application fiabilise chaque étape du processus, en s’appuyant sur un flux décisionnel cohérent avec le cadre unifié d’évaluation et de gestion des investissements publics. Son objectif est de faciliter la sélection des projets offrant la meilleure qualité de préparation et le plus grand potentiel d’impact sur le développement durable de la Tunisie.
Tartib 2.0 intègre une méthode de priorisation des projets d’investissement basée sur une grille d’analyse multicritère structurée autour de différentes composantes : qualité de préparation, impact économique, impact social, impact environnemental et climatique, et impact transversal. Chaque composante est déclinée en critères et indicateurs, permettant de déterminer le potentiel du projet grâce à une note pondérée. Cette note est ensuite améliorée en fonction des priorités géographiques et sectorielles du gouvernement. Cette méthode est le fruit d’un processus participatif impliquant les principaux acteurs de la gestion des investissements publics.
Kia continue de repousser les limites d’endurance des VE avec EV4, son tout dernier modèle compact 100% électrique. Le véhicule a réalisé un essai de 10 000 kilomètres sur le Nürburgring dans des conditions d’utilisation intensives et de recharge rapides.
Conçu dans un souci de durabilité, EV4 intègre des innovations destinées à garantir des performances stables sur longues distances, dans des conditions climatiques difficiles et en cas d’utilisation prolongée.
EV4 doit principalement son endurance au système de batterie de quatrième génération de Kia. Ce dernier associe une technologie de gestion thermique avancée à un système optimisé de répartition du liquide de refroidissement sur l’ensemble des cellules de la batterie.
Une batterie hautement performante
Ces améliorations garantissent un fonctionnement de la batterie à des niveaux de température optimaux, et ce, même sous des contraintes élevées. Ainsi, le système permet d’accroître la durée de vie de la batterie, tout en conservant des performances homogènes.
Après des essais d’endurance complets, incluant un test de durabilité de 110 000 kilomètres sur les routes européennes et un essai de 10 000 kilomètres sur le Nürburgring destiné à simuler 90 à 95% des performances maximum du véhicule, EV4 présentait une usure minimale et avait su préserver l’efficacité de sa batterie.
Sur le Nürburgring, les sessions répétées de recharge rapide ont accentué les contraintes exercées sur le système de batterie. Toutefois, EV4 a réussi à maintenir des performances impressionnantes tout au long des essais.
«Pour proposer à nos clients un VE fiable au quotidien, il nous fallait valider la durabilité de EV4 à la fois en conditions réelles et dans des environnements extrêmes», explique
Stephan Hoferer, responsable du développement et des essais d’endurance au centre technique de Hyundai Motor Europe. Il ajoute : «Après ces tests rigoureux – allant des routes verglacées au circuit, nous sommes convaincus qu’EV4 offrira des performances fiables qui répondront parfaitement aux attentes de nos clients au quotidien.»
Les ingénieurs ont mesuré l’état de santé de la batterie (SOH) à 95% après 10 000 kilomètres d’essais sur circuit et 110 000 kilomètres de tests sur route.
Un système de freinage régénératif
Tout le programme d’essais d’endurance de Kia confirme donc que EV4 est un VE fiable et résistant, qui s’adresse aux clients en quête d’un véhicule adapté à un usage sur le long terme.
Outre sa batterie hautement performante, EV4 bénéficie du système de freinage régénératif. Ce système contribue à accroître l’efficience à long terme en réduisant les contraintes exercées sur la batterie et en récupérant jusqu’à 25% de l’énergie pendant les phases de décélération.
Grâce à son design robuste et à son système de gestion intelligente de l’énergie, EV4 est assurée de conserver au moins 70% de la capacité de sa batterie après 160 000 kilomètres parcourus ou huit ans d’utilisation.
Le commentaire provocateur du journaliste Zied El Heni, oscillant entre ironie et scepticisme, suscite une réflexion stimulante sur la création d’une… république fédérale entre l’Italie et la Tunisie. Cette déclaration, contenue dans un poste Facebook publié le 20 août 2025, a suscité des réactions immédiates, certains y voyant un exercice de style, d’autres une occasion de mesurer une fois de plus la profondeur des liens entre les deux rives de la Méditerranée.La Tunisie qui a échoué dans son projet d’union avec son voisin du sud, la Libye, en 1975, pourrait-elle réussir une hypothétique union avec son voisin du nord, l’Italie ? Union ou absorption… de Carthage par Rome ? Simple hypothèse de travail pour un exercice de politique fiction.
Interrogé par l’agence italienne Ansa, El-Heni, qui se dit engagé dans son projet, a commenté son message par la phrase suivante : «Une parenthèse se ferme et une autre s’ouvre pour une nouvelle ère. Nous travaillons à la rendre différente et meilleure, dans une perspective innovante.»
Sur les plateformes tunisiennes et parmi les commentateurs méditerranéens, les réactions se sont polarisées en trois camps principaux. Un camp a interprété cette proposition comme un acte délibérément provocateur, destiné à souligner l’interdépendance économique et énergétique entre l’Italie et la Tunisie et à susciter le débat public à un moment politique perçu comme «la fin d’un cycle, le début d’un autre», pour reprendre l’expression du journaliste.
Dans cet esprit, l’appel à une «perspective innovante» a été interprété comme une métaphore du processus d’intégration économique déjà en cours, plutôt que comme une proposition institutionnelle viable.
À l’appui de cette interprétation, les observateurs notent que Rome et Tunis ont intensifié, ces dernières années, les visites et la gestion des dossiers communs, notamment sur les migrations et le développement, avec des missions officielles et des initiatives du gouvernement italien dans le cadre du Plan Mattei.
Deux systèmes juridiques différends
Un deuxième argument a soulevé des objections strictement juridiques : la Constitution tunisienne de 2022 définit la Tunisie comme un «État unitaire» et interdit «toute législation susceptible de compromettre son unité», tandis que la Constitution italienne, dans son article 5, stipule que «la République, une et indivisible, reconnaît et promeut les autonomies locales». Dans ce cadre, une structure fédérale binationale serait incompatible avec les principes fondamentaux des deux systèmes juridiques et nécessiterait de profondes révisions constitutionnelles dans les deux pays.
Un troisième argument a ramené le débat sur le terrain de la coopération concrète, évoquant les dossiers qui signalent déjà une intégration «de facto» : de l’interconnexion électrique Elmed, soutenue par la Banque mondiale et des partenaires européens, aux chapitres sur la sécurité et la défense, en passant par les programmes conjoints de recherche et d’innovation lancés en 2025. Ces questions, soulignent les commentateurs, dessinent une voie réaliste d’intégration progressive, respectueuse de la souveraineté nationale.
Le profil de l’auteur de la proposition a contribué à alimenter le débat : Zied El Heni est une figure médiatique bien connue en Tunisie, souvent au cœur de débats publics et de procédures judiciaires liées à la liberté d’expression. Ces dernières années, il a été à plusieurs reprises convoqué par les juges ou poursuivi en justice, des événements documentés par les médias locaux et les organisations de défense de la liberté de la presse.
Ce contexte conduit également beaucoup à interpréter sa prise de position comme une opération intellectuelle et politique, visant à évaluer les sensibilités et les lignes de fracture dans le climat actuel.
Le sens «pragmatique» d’une provocation
Dans le même temps, les relations italo-tunisiennes restent intenses sur les plans politique et économique : des visites officielles et du dialogue sur les filières migratoires et d’emploi légal à la coopération au développement promue par l’Agence italienne de coopération au développement (AICS), en passant par le renforcement des relations commerciales et les initiatives conjointes pour les startups et les chaînes d’approvisionnement stratégiques. C’est au sein de ce réseau de projets et de partenariats que de nombreux observateurs situent le sens «pragmatique» de la provocation : non pas un plan fédéral immédiatement réalisable, mais plutôt un appel à l’intégration sectorielle.
La proposition d’une république fédérale entre l’Italie et la Tunisie a agi comme un détonateur symbolique, catalysant des réactions allant de l’ironie au programme.
Les contraintes constitutionnelles en Tunisie et en Italie indiquent qu’une telle structure politique est actuellement impensable. La voie la plus probable reste celle d’une intégration par projets, déjà manifeste dans les domaines de l’énergie, de la sécurité, de la coopération et de la recherche, avec des bénéfices sociaux et économiques potentiels.
La «parenthèse finale» évoquée par El Heni, pour beaucoup, ne conduit pas à des changements institutionnels, mais plutôt à une consolidation des instruments bilatéraux qui, sans porter atteinte à la souveraineté, peuvent rendre les relations entre les deux rives de la Méditerranée plus étroites et plus prévisibles.
Le président de la République, Kaïs Saïed a effectué, jeudi 21 août 2025, une visite surprise à l’hôpital de La Rabta, où il a exigé que «tout patient en état d’urgence soit pris en charge immédiatement, sans condition financière ni formalité administrative préalable».Vidéo.
Durant cette visite non annoncée, le chef de l’État a inspecté le fonctionnement du service des urgences, a échangé avec le personnel médical et a écouté leurs préoccupations. Il a affirmé que «la santé humaine est une priorité» et qu’elle ne doit jamais être soumise à des contraintes matérielles ou bureaucratiques.
«Lorsqu’un citoyen arrive en état d’urgence, il est de notre devoir de l’accueillir et de le soigner immédiatement», a déclaré le président. «Il est inacceptable qu’un malade soit tenu de payer avant de recevoir des soins. C’est au médecin qu’il appartient d’évaluer l’état du patient, pas à un guichet.»
Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les démarches administratives et les aides financières doivent intervenir après la prise en charge médicale, et non avant. Il a appelé à lutter contre les obstacles bureaucratiques qui compromettent la dignité des patients et mettent en danger leur vie.
Le président a également dénoncé des incidents récents survenus dans plusieurs régions, notamment à Gafsa, qualifiant d’«inacceptables» certaines pratiques de refus de soins. Il a affirmé que de telles situations ne doivent pas se reproduire.
La réforme du système de santé, a-t-il ajouté, doit reposer sur l’égalité, l’équité et la dignité du citoyen tunisien. Le droit aux soins, a-t-il conclu, est fondamental et ne saurait être conditionné.
Lors de sa visite «surprise» au Centre national pédagogique (CNP), jeudi 21 août 2025, à quelques semaines de la rentrée scolaire 2025-2026, Kaïs Saïed a une nouvelle fois dénoncé la «corruption endémique» dans certains établissements éducatifs, dont se sont plaints certains agents du centre.Vidéo.
Le président de la République a aussi menacé de poursuites judiciaires «quiconque s’est rendu coupable de corruption». «Il n’y a pas de place pour les criminels au sein des institutions de l’État», a-t-il plaidé.
Il a en outre appelé à assainir le pays et à traduire en justice tous ceux qui ont commis des «forfaits contre le peuple», assurant que le processus de réforme, qu’il a initié à partir de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021, se poursuivra malgré les obstacles mis sur son chemin. «L’État ne reculera pas», a-t-il lancé, ajoutant que les responsables dignes de ce nom sont ceux qui servent l’intérêt général et n’obéissent pas à des ordres occultes.
La distribution des manuels et cahiers subventionnés ne doit pas être considérée comme une «aide» ou une «faveur», a affirmé Saïed, ajoutant qu’il s’agit d’«un droit légitime pour chaque enfant tunisien et non une charité». «Je déteste le mot ‘‘aide’’», a-t-il insisté, enadressant un message d’encouragement aux élèves et aux personnes à besoins spécifiques, saluant leurs «remarquables réalisations» et les qualifiant de «personnes exceptionnelles».
Enfin, Saïed, grand adepte de la théorie du complot, a fustigé, sans les nommer, les parties qui, selon lui, «tentent d’entraver le fonctionnement de l’État et de saboter la marche du pays». Ce sont ces ombres malfaisantes tapies au cœur de l’Etat qui, à l’en croire, l’empêchent de mettre en œuvre la grande révolution sociale dont il rêve pour la Tunisie.
Pour le président Kaïs Saïed, la journée du jeudi 21 août 2025 a été particulièrement remplie avec des visites dans plusieurs endroits de la capitale. La volonté est évidente d’occuper l’actualité nationale, au moment où l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) organisait une grande mobilisation au centre-ville de Tunis.Vidéo.
D’ailleurs, tous les médias gouvernementaux ont largement couvert l’actualité présidentielle, tout en passant à la trappe ce qui devait être l’événement du jour, à savoir la démonstration de force de l’organisation syndicale qui est, depuis quelque temps, dans le collimateur du pouvoir.
Saïed a effectué une visite au Centre pédagogique national, avant de se rendre à pied dans plusieurs quartiers populaires à la lisière de la Médina de Tunis : Souk Al-Asr, Maâqal az-Zaïm, Al-Najah et Mellassine.
Il s’est ensuite rendu à l’hôpital de la Rabta, à Bab Saadoun, à Bab Laassal et à l’avenue Ouled Haffouz, avant de conclure sa visite par une inspection de l’état d’avancement des travaux du bâtiment qui abritera le Conseil supérieur de l’éducation, situé avenue de la Liberté, indique un communiqué publié vendredi par la présidence de la République.
Le fait que Saïed ait consacré ses visites d’hier, jour de mobilisation syndicale, à deux secteurs particuliers, l’éducation et la santé, n’est pas un hasard : ce sont les deux secteurs où l’UGTT recrute le plus gros de ses effectifs syndicaux. Et l’insistance de Saïed lors de ses visites sur le thème de la corruption n’est pas un hasard non plus : c’est une manière de rappeler les critiques qu’il a récemment adressées à ce propos aux dirigeants de l’UGTT.
Difficile de trouver plus pragmatiques que les Britanniques. Après la rencontre chaotique du 28 février qui avait tourné au pugilat entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer a pris les choses en main pour coacher Zelensky dans sa relation avec l’actuel président américain et son administration. L’actuel locataire du 10 Downing Street et d’autres dirigeants européens ont également décidé de ne plus laisser le président ukrainien seul à la manœuvre par crainte d’une capitulation américaine face à Poutine.
Imed Bahri
Le journal britannique The Telegraph a révélé que le Premier ministre britannique avait joué un rôle essentiel dans la formation du président ukrainien pour maîtriser le langage du président américain et savoir le gérer.
Dans un article de Ben Riley-Smith, le journal rapporte qu’il était difficile d’exagérer l’anxiété et la frustration ressenties par le personnel de Downing Street en voyant Trump et Zelensky échanger des piques lors de leur rencontre du 28 février dans le Bureau ovale à Washington.
La veille, le 27 février, Starmer avait remporté ce que les médias et les partisans du Parti travailliste avaient qualifié de «triomphe diplomatique» lors de sa première rencontre avec le président américain. Il avait fait preuve d’un remarquable sens politique, trouvant un équilibre entre satisfaire l’ego de Trump et transmettre les points clés de la politique britannique.
Dans un rare hommage du Telegraph, connu pour son parti pris pro-conservateur, l’issue de la rencontre entre le Premier ministre britannique et le président américain a été qualifiée de satisfaisante. Trump s’est réjoui de l’invitation officielle à se rendre en Grande-Bretagne, a soutenu l’accord de Starmer sur la restitution des Îles Chagos, contestées à Maurice et a fait des commentaires positifs sur un accord commercial conclu.
La rencontre de M. Zelensky le lendemain s’est déroulée différemment, lorsqu’il a été sermonné par le vice-président américain J.-D. Vance pour ne pas avoir remercié l’Amérique. Une scène chaotique qui avait horrifié des alliés de l’Ukraine.
Le contraste entre ces deux rencontres –et la façon dont le clash lors de la seconde a sapé les progrès réalisés sur la question ukrainienne lors de la première– a laissé Sir Keir et son équipe s’en vouloir.
Pourquoi n’avaient-ils pas fait davantage pour préparer le président ukrainien alors qu’ils l’avaient fait pour leur propre Premier ministre ? De hauts responsables du 10 Downing Street ont depuis confié au Telegraph avoir le sentiment d’avoir manqué leur coup.
Dès lors, Londres, comme d’autres capitales européennes, a adopté une nouvelle approche, qui semble se traduire par la rencontre qui s’est tenu lundi à la Maison-Blanche entre Zelensky et Trump avec la participation sans précédent d’éminents dirigeants européens. Ils n’ont pas voulu laisser Zelensky seul face à Trump cette fois-ci.
Un voyage similaire avait failli avoir lieu quelques jours après l’escarmouche du Bureau ovale de février alors que Starmer, Emmanuel Macron, le président français et d’autres tentaient de réparer les dégâts. Cependant, ces tentatives pour ramener M. Zelensky à la Maison Blanche, accompagné des dirigeants européens, n’avaient finalement pas abouti à l’époque.
Le Premier ministre a finalement fait autre chose pour véhiculer un message similaire : il a serré M. Zelensky dans ses bras devant la porte noire du 10 Downing Street.
Apprendre à parler le langage de Trump
Depuis ce jour, un travail en coulisses a eu lieu pour «apprendre» au président ukrainien à «parler le langage de Trump». The Telegraph précise que Zelensky entame désormais ses discussions avec les responsables américains en remerciant les États-Unis pour leur soutien à son pays face à la Russie, en réponse directe à la demande de Vance lors de leur première rencontre il y a plus de six mois, un clin d’œil à l’escarmouche avec M. Vance.
Les leçons de Starmer à Zelensky pour pouvoir gérer Trump et essayer de l’influencer reposent sur trois point :
– ne pas répondre à chaque déclaration provocatrice du président américain;
– ne pas débattre publiquement avec Trump ni l’assaillir de questions car une réaction négative peut avoir lieu de sa part s’il sent que son orgueil a été entaché;
– le couvrir d’éloges en public, tout en exerçant pression et influence en coulisses pour servir les intérêts nationaux.
Le journal britannique explique que Jonathan Powell, conseiller à la sécurité de Starmer et l’un des esprits les plus éminents de la politique étrangère britannique, était responsable de la formulation de cette approche et de son élaboration auprès de la délégation ukrainienne pour la rencontre de lundi avec Trump.
Cependant, la décision des responsables européens de se rendre à Washington n’est pas uniquement motivée par la volonté de ne pas laisser Zelensky tout seul face à Trump. C’est aussi un signe d’inquiétude. Le fait que les dirigeants les plus influents abandonnent leurs plans de vacances en plein mois d’août et se rassemblent, passant de nombreuses heures de voyage loin de chez eux, accentue le sentiment d’incertitude et de peur.
Deux anciens ambassadeurs britanniques à Washington ont déclaré au Telegraph que la ruée vers la Maison Blanche montre qu’ils savent combien il est important de décrypter ce qui s’est passé en Alaska entre Trump et Poutine.
Lord Darroch, ancien ambassadeur pendant le premier mandat de M. Trump, a déclaré : «Cette délégation européenne de haut niveau, rapidement constituée, accompagnant Zelensky à Washington témoigne d’une profonde inquiétude quant à deux aspects de l’issue du sommet en Alaska. Premièrement, l’annonce selon laquelle le président Trump estime désormais qu’un accord de paix global devrait précéder un cessez-le-feu. Et deuxièmement, les suggestions selon lesquelles la voie de la paix pourrait impliquer que l’Ukraine cède encore davantage de territoire dans le Donbass».
Sir Peter Westmacott, représentant du Royaume-Uni à Washington sous Barack Obama, a déclaré : «Cela me montre que plus ils examinent ce qui s’est passé en Alaska, plus ils se rendent compte que tout a mal tourné et que Trump s’est fait avoir. Poutine n’a rien cédé et est rentré chez lui très satisfait. Ainsi, quels que soient les arguments qu’il a fait croire à Trump concernant la responsabilité de Zelensky dans le conflit ou le droit de la Russie à reconquérir ses anciens sujets en Europe de l’Est, il faudra une riposte vigoureuse». Il ajoute : «Le président doit vraiment trouver une meilleure solution que de simplement remercier Poutine d’avoir reconnu sa victoire aux élections qu’il a perdues en 2020 et de renoncer à toutes ses menaces de sanctions contre la Russie simplement parce que Poutine dit ne pas vouloir de cessez-le-feu». Le Telegraph rapporte que les trois choses que les Européens souhaitent obtenir de Trump sont les suivantes : Premièrement, repousser l’idée de céder l’intégralité du Donbass à Poutine. Deuxièmement, exiger la fin des attaques russes avant de véritables négociations. Troisièmement, des garanties de sécurité significatives pour l’Ukraine après la paix, soutenues par les États-Unis.