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L’Accord d’association Tunisie –UE, trente ans après

27. Juli 2025 um 09:35

La Tunisie et l’Union européenne ont célébré, le 17 juillet 2025, le 30ème anniversaire de l’Accord d’association conclu en 1995.

Cet accord, entré en application effective en Tunisie en 2008, a constitué, une trentaine d’années durant, le cadre juridique de la coopération et du partenariat entre l’UE et la Tunisie.

L’Accord d’Association, entré en vigueur le 1er mars 1998, dans l’UE, établit, à terme, une zone de libre-échange (ZLE) entre les deux parties.

Outre la libre circulation des marchandises, il contient des dispositions en matière de paiements, capitaux, concurrence et autres dispositions économiques et il établit une coopération dans les domaines politique, économique, social, scientifique et culturel.

Il définit par ailleurs le cadre général de la coopération financière, afin d’accompagner les dispositions de l’accord et le processus de réformes du pays.

Le dialogue politique établi par cet accord permet de couvrir tant les questions politiques (internationales, internes, droits de l’homme et démocratie), que les questions de migration et autres sujets d’intérêt commun.

Cet accord s’insère dans le cadre du processus euro-méditerranéen de Barcelone lancé en 1995. Il est basé sur le développement de la coopération sur le plan du dialogue politique et du partenariat économique et dans le domaine social et culturel, dans l’ensemble de l’espace euro-méditerranéen.

Par les chiffres, cet accord a consolidé les liens entre la Tunisie et l’UE,  en témoignent les statistiques suivantes :

  • 70% des exportations tunisiennes sont destinées à l’UE,
  • 50% des importations tunisiennes proviennent de l’UE,
  • 85% des IDE en Tunisie sont d’origine européenne,
  • Plus de 75% des touristes qui visitent la Tunisie sont d’origine européenne

L’union européenne est le plus grand partenaire de Tunisie en matière de coopération économique  et d’appui financier bilatéral.

Toutefois, une analyse fine de ces statistiques montre que cet accord n’a pas favorisé la mobilisation d’importants flux d’investissement ni l’intégration économique du pays. Une évaluation de l’Accord est vivement recommandé.

ABS

Chiffres clés

  • 70 % — des exportations tunisiennes sont destinées à l’Union européenne.
  • 50 % — des importations tunisiennes proviennent de l’UE.
  • 85 % — des IDE reçus par la Tunisie proviennent de pays européens.
  • 75 % — des touristes étrangers en Tunisie sont d’origine européenne.
  • 1995 — signature de l’Accord d’association Tunisie–UE, entré en vigueur en 1998.

 

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Le partenariat Union européenne – Tunisie doit être réinitialisé

25. Juli 2025 um 09:18

«Sans véritable changement stratégique, le partenariat [Union  européenne-Tunisie] s’effondrera de lui-même, par épuisement mutuel ou par inertie politique », prévient l’économiste tunisien Ferid Belhaj, qui occupait jusqu’à l’année dernière le poste de vice-président de la Banque mondiale (BM) pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Oussama Romdhani *

Alors que les diplomates européens à Tunis commémoraient le 30e anniversaire du traité de partenariat entre l’UE et la Tunisie, Ferid Belhaj abordait la question épineuse : «Pourquoi le partenariat Tunisie-Union européenne doit-il évoluer ?»

Sa réponse figure dans un document d’orientation récemment publié par le Centre de politique pour le Nouveau Sud, basé à Rabat.

Tout au long des 16 pages de ce document, il offre une perspective réfléchie et rafraîchissante, un hommage à la porte tournante qui permet à un homme du calibre et de l’expérience de Ferid Belhaj de présenter un point de vue honnête sur des questions complexes que les responsables ont tendance à obscurcir.

Belhaj indique clairement d’emblée que l’accord de partenariat UE-Tunisie ne nécessite pas de retouches technocratiques. Il nécessite plutôt une réinitialisation complète.

Trois décennies de relations asymétriques

L’accord signé par les deux parties en est venu à incarner l’opportunisme plutôt qu’une vision stratégique à long terme de «souverainetés imbriquées». Alors que la Tunisie se contente de compter sur l’UE pour répondre à ses besoins immédiats, «l’Europe cherche à externaliser ses vulnérabilités : maîtriser les flux migratoires, sécuriser son approvisionnement énergétique (notamment en gaz et en hydrogène vert) et stabiliser les zones de transit.»

Trente ans plus tard, la logique dominante est «transactionnelle et non convergente», explique Belhaj.

L’ancien vice-président de la BM estime qu’un changement d’approche tunisien est non seulement possible à ce stade, mais nécessaire. Cela n’impliquerait pas nécessairement une rupture avec l’UE, qui représente plus de 80 % des investissements étrangers en Tunisie. Il s’agirait plutôt de se débarrasser de «la dépendance intellectuelle, financière et politique qui a façonné trois décennies de relations asymétriques».

L’auteur soutient que la nation nord-africaine a des raisons d’être plus confiante dans sa position de négociation vis-à-vis de l’Europe, car elle peut compter sur sa situation géographique stratégique, carrefour entre l’Afrique, l’Europe et le flanc occidental du monde arabe, ainsi que sur son rôle régulateur dans la gestion des flux migratoires et son potentiel en tant que source d’énergie à long terme dont l’Europe a besoin.

L’économiste principal est suffisamment optimiste pour croire que l’UE pourrait envisager d’aligner son engagement envers la Tunisie sur les modèles qu’elle avait suivis dans les années 1980 avec des pays comme l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Il note, par exemple, que l’Espagne a reçu jusqu’à 2,7 % de son PNB annuel en fonds structurels européens pour soutenir sa transition énergétique et industrielle après son adhésion à l’UE, contrairement à la Tunisie, qui a reçu en moyenne 0,3 % de son PNB en aide européenne au cours des 30 dernières années. De plus, le plus petit des pays du Maghreb (en termes de superficie) n’a jamais bénéficié d’orientation stratégique ni de coordination des politiques d’industrialisation de la part de l’Europe.

De l’euphorie à la déception mutuelle

Après les bouleversements du «Printemps arabe» de 2011, l’UE a pleinement adopté la transition du pays après l’ère Ben Ali comme modèle pour le reste de la région. Mais l’optimisme initial, proche de l’euphorie, a rapidement cédé la place à une déception mutuelle. L’UE a été généreuse dans son aide, mais pas au point de lancer un programme de type Plan Marshall qui aurait permis à la Tunisie de lier son destin, au moins économiquement, à celui de l’Europe. L’inaction des gouvernements tunisiens successifs en matière de réformes sociales et économiques a entraîné une stagnation de la croissance du pays.

Un axe majeur de la relation actuelle, comme l’illustre le protocole d’accord de 2023 entre les deux parties, est la migration. Belhaj n’hésite pas à aborder cette question «politiquement explosive» et à formuler des suggestions éclairées sur la manière de la gérer.

«Si l’Europe souhaite externaliser sa politique migratoire, la Tunisie devrait également externaliser ses exigences», affirme-t-il. Cela signifie que la Tunisie défend une «approche transactionnelle» qui exige un lien entre les filières migratoires légales et illégales, en sollicitant l’aide de l’UE pour l’installation des cadres tunisiens qualifiés en Europe, l’allocation de fonds de développement aux régions tunisiennes les plus touchées par les flux migratoires sortants et l’aide à la réintégration des migrants de retour, au lieu de chercher systématiquement à limiter le rôle de la Tunisie au contrôle de l’immigration clandestine offshore.

À cet égard, Belhaj voit une solution gagnant-gagnant entre la Tunisie et l’Union européenne.

D’un côté, une grande partie de la main-d’œuvre tunisienne, qualifiée et non qualifiée, considère l’émigration comme la solution ultime à leurs problèmes. Plus précisément, les professionnels tunisiens, dont des milliers d’ingénieurs et de médecins, quittent massivement le pays, attirés par des emplois mieux rémunérés et des perspectives de carrière plus attractives en Europe.

L’UE, quant à elle, peine à pourvoir de nombreux postes essentiels et à compenser son déclin démographique constant. Le taux de croissance démographique en Europe est passé de trois millions par an dans les années 1960 à 0,9 million entre 2005 et 2024.

L’Europe a pu ajouter 1,07 million d’habitants à sa population en 2024, seulement grâce à l’immigration de 2,3 millions de personnes en provenance de pays tiers.

L’Italie, doyenne des nations européennes, a annoncé son intention d’accorder environ 500 000 nouveaux visas de travail aux ressortissants de pays tiers entre 2026 et 2028.

Pour une forme productive de codéveloppement

Au-delà de l’instauration de conditions de concurrence équitables en matière de migration, Belhaj plaide pour une forme productive de codéveloppement et d’investissement qui inclurait une dynamique de transfert de technologie et de création d’emplois à valeur ajoutée, loin des limites évidentes du modèle éprouvé de délocalisation de main-d’œuvre bon marché.

L’ancien haut diplomate tunisien appelle à une nouvelle relation fondée sur la reconnaissance des intérêts de chaque partie et non sur la poursuite des notions sacrées de «convergence» et de réajustement «technocratique».

«Sans un véritable changement stratégique, le partenariat s’effondrera de lui-même, par épuisement mutuel ou par inertie politique», prévient-il.

Ce ne serait pas le type de résultat que les deux parties souhaitent, trente ans après la signature du premier accord de ce type entre l’UE et un pays du Maghreb.**

Traduit de l’anglais.

* Rédacteur en chef de Arab Weekly.

** Les intertitres sont de la rédaction.

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Sommet UE – Chine : Xi Jinping appelle à une « gestion appropriée des frictions »

24. Juli 2025 um 11:44

Le président chinois Xi Jinping exhorte, ce jeudi 24 juillet, les hauts responsables de l’Union européenne à « gérer correctement les différends et les frictions ». Alors qu’il critique Bruxelles pour les mesures prises contre des entreprises chinoises accusées d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, suite à la guerre en Ukraine.

Les attentes étaient faibles au sommet dans la capitale chinoise marquant 50 ans de relations diplomatiques. Et ce, après des semaines de tensions croissantes et de querelles sur son format. Sa durée ayant été brusquement réduite de moitié à une seule journée, à la demande de Pékin.

« Les défis actuels auxquels l’Europe est confrontée ne viennent pas de Chine », a déclaré Xi Jinping à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au président du Conseil européen, Antonio Costa, en visite en Chine, rapporte l’agence de presse officielle Xinhua.

Il a exhorté l’UE à « adhérer à une coopération ouverte et à gérer correctement les différences et les frictions ». Et ce, après que Mme Von der Leyen a appelé plus tôt à un rééquilibrage des liens commerciaux avec la Chine, la deuxième plus grande économie du monde.

Le président chinois estime que « l’amélioration de la compétitivité ne peut pas se résumer à la construction de murs et de forteresses. Le découplage et la rupture des chaînes ne mèneront qu’à l’isolement ».

Lors de la réunion au Grand Palais du Peuple à Pékin, Mme Von der Leyen a déclaré à Xi Jinping : « À mesure que notre coopération s’est approfondie, les déséquilibres se sont également approfondis », selon un rapport de l’UE. « Nous avons atteint un point d’inflexion », a-t-elle ajouté, exhortant la Chine à « proposer de vraies solutions ».

Elle faisait ainsi référence au déficit commercial de l’UE avec la Chine, qui a atteint le chiffre historique de 305,8 milliards d’euros (360 milliards de dollars) l’année dernière.

Ainsi, des mesures commerciales prises par l’UE au cours de l’année écoulée ont ciblé les exportations chinoises de véhicules électriques, entre autres biens.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa doivent rencontrer ultérieurement le Premier ministre chinois Li Qiang, dans l’espoir de parvenir à une déclaration commune modeste sur le climat, l’un des rares points forts de leur coopération.

A cet égard, notons qu’au début du second mandat du président américain, Donald Trump, les deux parties étaient davantage d’accord pour travailler ensemble afin de relever les défis commerciaux des États-Unis, a déclaré Cui Hongjian, professeur de politique étrangère à l’Université des études étrangères de Pékin. Mais « la situation a récemment changé. L’UE a continué à faire des compromis avec les États-Unis. Ce qui signifie qu’il y a actuellement un manque d’élan pour un rapprochement entre l’UE et la Chine ».

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Convention de partenariat entre l’UTSS et le « Relais éducatif »

23. Juli 2025 um 15:00

Une convention de partenariat a été signée entre l’Union tunisienne de la solidarité sociale (UTSS) et l’organisation française Relais éducatif, en vue de renforcer la coopération dans le domaine de l’enfance.

Selon un communiqué publié, mercredi 23 juillet, par l’UTSS, cette convention vise à promouvoir le travail collaboratif avec les organisations et institutions actives dans ce domaine, à favoriser l’échange d’expertises, à développer des programmes et des initiatives conjointes, ainsi qu’à offrir aux cadres éducatifs de l’Union des connaissances et des expériences actualisées en matière d’éducation communautaire.

Elle prévoit également l’accès aux bonnes pratiques éducatives et l’engagement dans une formation spécialisée en éducation préscolaire.

La convention inclut, par ailleurs, l’organisation d’une visite dans plusieurs établissements de la petite enfance en France, afin de permettre aux participants d’échanger avec des experts locaux et de découvrir des méthodes pédagogiques innovantes et avancées dans le domaine de l’éducation préscolaire.

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Enfance : partenariat entre l’UTSS et l’organisation française Relais éducatif

23. Juli 2025 um 13:29

Une convention de partenariat a été signée entre l’Union tunisienne de la solidarité sociale (UTSS) et l’organisation française “Relais éducatif” portant sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’enfance.

Selon un communiqué publié mercredi par l’UTSS, la convention vise à appuyer le travail collaboratif avec les organisations et institutions actives dans le domaine de l’enfance, à échanger les expertises, à développer des programmes et initiatives conjointes, et à fournir aux cadres éducatifs de l’Union les connaissances et expériences récentes dans le domaine de l’éducation communautaire.

Il s’agit également de prendre connaissance des bonnes pratiques éducatives et à s’engager dans une formation spécialisée dans le domaine de l’éducation préscolaire.

La convention prévoit aussi l’organisation d’une visite à plusieurs établissements de la petite enfance en France, afin d’interagir avec des experts locaux et de découvrir les méthodes innovantes et avancées dans le domaine de l’éducation préscolaire.

 

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Nouveau mémorandum entre la CONECT et KAS pour un écosystème entrepreneurial plus résilient en Tunisie

17. Juli 2025 um 13:43

Un mémorandum d’entente visant à renforcer l’environnement économique en Tunisie vient d’être signé par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect) et la fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS).

Ce partenariat vise à soutenir la transformation du tissu entrepreneurial tunisien par des initiatives à fort impact et à mettre en œuvre des activités ciblées pour améliorer l’environnement des affaires et encourager des approches innovantes en matière de développement économique, indique la CONECT dans un communiqué publié jeudi.

Il s’agit aussi de contribuer au développement d’un écosystème économique plus résilient, compétitif et durable, capable de répondre aux défis actuels et futurs, selon la même source.

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Entrepreneuriat | Comment trouver un co-fondateur de confiance

15. Juli 2025 um 09:49

Se lancer dans l’entrepreneuriat peut sembler insurmontable au début tant la tâche est immense. Bien qu’il soit possible de le faire seul, cela reste très difficile. Un partenaire commercial agit comme un compagnon d’escalade : il allège la charge, motive dans les moments difficiles et partage les moyens d’arriver au sommet.

La majorité des plus grandes entreprises actuelles sont nées de la collaboration de deux personnes ou plus. Prenons l’exemple d’Apple, fondée par Steve Jobs et Steve Wozniak, ou encore de Google, avec Larry Page et Sergey Brin comme membres de l’équipe fondatrice. Leurs équipes dirigeantes réunissaient à la fois des compétences techniques, de l’énergie et une attitude commune. Leur réussite reposait sur une grande confiance mutuelle. Il est donc judicieux de chercher et de trouver la bonne personne avant de se lancer.

Adapter les compétences au secteur

Tous les co-fondateurs ne conviennent pas à tous les types d’entreprises. Ce n’est pas simplement une question d’amitié ou d’idées sympas autour d’un café. Un bon partenariat repose sur l’alignement des compétences et la compréhension du marché ciblé.

Par exemple, si vous créez une entreprise dans le domaine des paris sportifs, il est important que votre co-fondateur comprenne ses mécanismes et sa logique. Avoir une personne qui sait développer ou utiliser un logiciel de paris sportifs est alors inestimable. Ces outils sont complexes et axés sur les données. Sans partenaire technique adapté, votre entreprise risque de prendre du retard dans un secteur très concurrentiel.

Quel que soit le domaine — e-commerce, santé, fintech — assurez-vous que votre co-fondateur compense vos faiblesses. L’un peut être le visionnaire, l’autre le bâtisseur. Cet équilibre est la clé des startups à succès.

Les valeurs avant les affinités

Vous pouvez très bien vous entendre avec quelqu’un sur le plan social sans que cela fasse de lui le bon partenaire pour créer une entreprise. Avant de vous engager, discutez ouvertement de vos objectifs, de votre détermination et de votre vision à long terme.

Voyez-vous l’évolution de l’entreprise de la même façon ? Êtes-vous prêts à faire les mêmes sacrifices ? Ces conversations peuvent être inconfortables, mais elles évitent bien des conflits plus tard. Les désaccords ne viennent généralement pas du travail lui-même, mais d’un décalage de valeurs ou de priorités.

Commencer petit avant de voir grand

La confiance ne se construit pas du jour au lendemain. Inutile de vous précipiter en signant des contrats ou en répartissant les parts dès le début – il existe des moyens plus simples de tester la compatibilité. Pourquoi ne pas commencer par un petit projet ? Cela peut être un prototype, une présentation d’idée ou un brainstorming autour d’un problème précis.

Pendant cette collaboration, observez les réactions de votre futur partenaire sous pression. Communique-t-il clairement ? Est-il fiable ? Accepte-t-il les retours ?

Aucune entreprise n’est exempte de problèmes, mais ce qui compte, c’est la manière dont on les gère ensemble. Deux personnes peuvent avoir une idée ; seules celles capables de coopérer vers un objectif commun réussiront. Pensez à cela comme à «un rendez-vous avant le mariage» – l’occasion de bien se connaître avant un engagement sérieux.

Les bases juridiques à ne pas négliger

Même si vous avez une confiance totale en votre co-fondateur – ce qui est essentiel – il est indispensable de rédiger un accord écrit qui définit certains aspects clés de l’entreprise et de votre collaboration. Cela inclut la répartition de la propriété, les rôles et responsabilités de chacun, le processus de prise de décision, et les modalités de départ éventuel d’un fondateur. Avoir tout cela par écrit permet de prévenir les conflits et d’assurer la stabilité de l’entreprise même en période difficile ; pensez-y comme à une assurance relationnelle et professionnelle.

Où trouver un co-fondateur

Trouver quelqu’un ayant les bonnes compétences et la bonne mentalité n’est pas facile. Voici quelques pistes intelligentes :

– communautés et événements startups – rencontrez des personnes qui pensent déjà comme des fondateurs;

– Plateformes en ligne – des sites comme CoFoundersLab, AngelList, ou même LinkedIn peuvent faciliter les mises en relation;

– Hackathons et accélérateurs – très intenses, ils révèlent beaucoup sur la manière de travailler sous pression;

– Votre réseau actuel – vous connaissez peut-être déjà la bonne personne sans le savoir.

Peu importe l’endroit où vous cherchez, prenez votre temps, car une décision précipitée se termine rarement bien;

La confiance se construit, elle ne se suppose pas

Même après avoir choisi votre co-fondateur, la confiance est un processus continu. Faites régulièrement le point ensemble. Partagez les réussites, les échecs et les doutes. La transparence renforce la connexion — et évite les rancœurs.

Soyez également prêt à donner autant que vous recevez. La confiance est mutuelle. Montrez votre engagement, respectez vos promesses et assumez votre part du travail. C’est ainsi que naît le respect.

Avec le temps, votre lien dépasse le cadre professionnel. Vous devenez de véritables partenaires – dans les bons comme dans les mauvais moments.

Un effort qui vaut le coup

Trouver un co-fondateur fiable n’est pas une mince affaire. Mais lorsque c’est bien fait, les bénéfices sont immenses. Vous augmentez vos chances de créer quelque chose d’important. Vous gagnez un allié qui vous soutiendra dans l’échec et célébrera chaque petite victoire avec vous. Le parcours entrepreneurial est rude – mais avec le bon partenaire, il devient une aventure inoubliable dont vous serez toujours fier.

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Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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L’Étoile du Sahel et Tunisie Telecom officialiseront leur partenariat ce vendredi à Sousse

Le comité directeur de l’Étoile Sportive du Sahel tiendra ce vendredi 4 juillet une conférence de presse à l’occasion de la signature d’un contrat de partenariat stratégique avec Tunisie Telecom. Un nouveau chapitre s’ouvre pour le club phare du Sahel.

L’Étoile Sportive du Sahel s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa stratégie de développement et de rayonnement. Le club du Sahel a annoncé l’organisation d’un point de presse ce vendredi 4 juillet à 10h30, dans un hôtel de Sousse, pour officialiser la signature d’un contrat de partenariat avec Tunisie Telecom, l’un des principaux opérateurs de télécommunications en Tunisie.

Cette collaboration entre une institution sportive historique et un acteur national majeur du secteur technologique promet d’être structurante pour les deux parties. Elle s’inscrit dans une dynamique où les clubs cherchent à renforcer leur stabilité financière et leur attractivité, tandis que les grandes entreprises publiques ou privées investissent de plus en plus dans le sport comme vecteur de visibilité, de valeurs et de proximité.

Le comité directeur de l’Étoile, qui prépare activement la prochaine saison, devrait dévoiler lors de cette conférence les contours du partenariat : durée du contrat, soutien financier, visibilité de la marque sur les équipements, et éventuelles initiatives communes (marketing, digital, actions sociales…).

Pour Tunisie Telecom, ce partenariat avec l’un des clubs les plus titrés du pays s’inscrit dans une politique de sponsoring sportif bien établie, visant à associer l’image de l’entreprise à la performance, à l’engagement communautaire et à l’excellence.

Cette cérémonie revêt donc une portée à la fois symbolique et stratégique, à l’heure où l’Étoile du Sahel entend renouer avec les sommets du football national et continental. Elle pourrait aussi annoncer d’autres développements à venir sur le plan institutionnel ou commercial.

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