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Heute — 09. Juli 2025Französischsprachig

Météo : Pluies éparses et baisse des températures…

Von: La Presse
09. Juli 2025 um 08:53

Des nuages passagers couvriront la plupart des régions, avec l’apparition de cellules orageuses locales et quelques pluies éparses cet après-midi, notamment sur l’ouest du Centre et du Sud.

Côté vent, il soufflera du nord sur le Nord et le Centre, et de l’est sur le Sud. Soyez attentifs près des côtes et dans le Sud où il sera relativement fort à localement fort, avec des phénomènes locaux de sable. Ailleurs, il restera faible à modéré. La mer sera agitée à localement très agitée.

Les températures sont en baisse sur une grande partie du pays, entre 29 et 34°C dans le Nord, sur les régions côtières et en altitude, entre 35 et 41°C dans le reste des régions et jusqu’à 43°C dans le Sud-Ouest, où le vent de sirocco se fera sentir.

Mauritanie : Mattel connecte les frontières du pays

09. Juli 2025 um 08:52

L’entreprise des télécommunications mauritano-tunisienne “Mattel“, premier opérateur de téléphonie mobile du pays, a récemment signé, avec l’autorité de régulation, une convention visant à exploiter le nouveau réseau dédié à la couverture des zones frontalières du sud-est du pays.

Selon le site Sahara Medias qui rapporte l’information, « ce projet stratégique, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat pour renforcer la connectivité des zones frontalières de la Mauritanie, a été attribué à Mattel à l’issue d’une consultation lancée par l’autorité de régulation auprès des trois opérateurs télécoms nationaux ».

On rappelle au passage que la mauritano-tunisienne Mattel avait également été sélectionnée pour la mise en œuvre de la première phase du projet, qui couvrait les zones frontalières de Ndiago à Ould Yengé.

Concernant le nouveau projet, il prévoit la construction de 123 sites pour couvrir toutes les collectivités le long de l’axe frontalier de Oul Yengé à N’Beïkit Lahwach, permettant aux citoyens de bénéficier des services de téléphonie et d’internet 4G à haut débit.

A travers ce projet, Mattel réaffirme son rôle de partenaire de l’Etat dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’accès universel et d’inclusion numérique.

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Bank of Africa : Said Adren consacré « leader africain de l’année »

09. Juli 2025 um 08:40

Lors de la cérémonie des Business Chamber Awards, qui s’est tenue le 3 juillet 2025 à Londres, Bank of Africa a reçu deux distinctions. Rassemblant des ambassadeurs africains, des dirigeants britanniques ainsi que des personnalités du milieu culturel et économique, la manifestation a mis en lumière la contribution de la banque au développement économique de l’Afrique.

A l’occasion de cet événement, Bank of Africa a été nommée “Entreprise Africaine de l’Année“. Ce prix met en lumière son engagement stratégique dans le financement des économies africaines, sa quête d’excellence et son influence grandissante en dehors du continent.

Ainsi, l’établissement bancaire, qui opère dans une vingtaine de pays du continent, réaffirme sa position en tant qu’acteur majeur de la finance panafricaine.

Un autre moment fort de la soirée a été la remise du prix du “Leader Africain de l’Année“ à Said Adren, directeur général de Bank of Africa UK.

Choisi parmi une centaine de postulants, M. Adren a été récompensé pour son leadership éclairé, sa gestion révolutionnaire de la filiale britannique et son dévouement durable à promouvoir la finance africaine depuis le Royaume-Uni.

Une banque qui s’inscrit dans l’innovation

La Bank of Africa (BOA) a été la première institution au Maroc et dans la région MENA à adhérer à l’Alliance africaine pour le capital naturel (ANCA), une plateforme de référence dédiée à la promotion du progrès économique et du développement financier sur le continent. Un événement qui a eu lieu en avril dernier.

Selon un communiqué, cette adhésion sous la direction de son président Othman Benjelloun confirme l’engagement avant-gardiste de BOA en matière de finance durable, notamment en soutenant des économies africaines favorables à l’environnement et en renforçant la reconnaissance des risques et opportunités liés à la nature dans le secteur financier.

Depuis 2015, Bank of Africa a élaboré une série novatrice de produits financiers afin d’accompagner ses clients dans des secteurs essentiels comme l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau et l’économie circulaire. Le Groupe a aussi inclus la gestion des risques environnementaux, sociaux et, plus récemment, climatiques dans l’administration de son portefeuille.

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Ridha Chkoundali : « Les taxes US répondent au rapprochement Tunisie-BRICS »

09. Juli 2025 um 08:35

Selon une analyse de l’économiste Ridha Chkoundali, les droits de douane américains sur les importations tunisiennes s’inscrivent dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.

L’administration Trump, dans le cadre de sa politique commerciale « America First », a annoncé une hausse généralisée des droits de douane sur les importations en provenance de plusieurs pays, dont la Tunisie. Alors que la majorité des États seront soumis à un taux de 10 %, Tunis se voit imposer une taxe de 25 %, une décision interprétée comme une forme de pression économique et politique. L’économiste Ridha Chkoundali, dans une publication sur son compte Facebook officiel, avance que cette mesure pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs.

Parmi eux figurent les relations commerciales croissantes de la Tunisie avec les membres du BRICS, un groupement perçu par Washington comme un rival stratégique, dominé par la Chine. L’Algérie, qui a officiellement demandé à rejoindre cette alliance, est quant à elle frappée par des droits de 30 %. Par ailleurs, la Tunisie enregistre un déficit commercial significatif avec les pays du BRICS et leurs partenaires, atteignant 11,3 milliards de dinars sur les cinq premiers mois de 2025, un déséquilibre qui pourrait avoir pesé dans la décision américaine.

Des considérations politiques pourraient également jouer un rôle. Le soutien affiché par la Tunisie à la cause palestinienne, notamment à travers des initiatives comme la « Caravane de la Résistance », aurait mécontenté les États-Unis, qui utiliseraient ainsi les droits de douane comme un outil de pression pour infléchir les positions tunisiennes, en particulier dans le cadre du projet controversé de « Nouveau Moyen-Orient ».

Retour sur l’impact direct

Sur le plan économique, l’impact direct de cette mesure reste relativement limité, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ne représentant que 3,2 % du total en 2024. Néanmoins, certains secteurs clés, tels que les dattes, l’huile d’olive et le textile, pourraient perdre en compétitivité. Ce qui pourrait inciter certains investisseurs à se tourner vers des marchés moins taxés, comme celui du Maroc.

Les autorités tunisiennes disposent d’un délai restreint pour engager des négociations avec Washington. Les discussions devraient porter sur des ajustements tarifaires, notamment un accord de réciprocité, ainsi que sur des réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires. Cette situation pourrait également conduire la Tunisie à réévaluer l’ensemble de ses accords internationaux, en particulier avec l’Union européenne et la Turquie, afin de rééquilibrer ses échanges commerciaux.

En attendant, des mesures d’urgence sont à l’étude, notamment un soutien temporaire aux agriculteurs et une accélération des réformes administratives pour attirer davantage d’investisseurs étrangers. Une réflexion plus large sur la diversification des marchés d’exportation apparaît indispensable pour réduire la dépendance aux partenaires traditionnels.

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Jendouba : Lancement des travaux de réhabilitation de 25 km de routes rurales

Von: walid
09. Juli 2025 um 08:48

Les travaux de réhabilitation et d’asphaltage de 25 kilomètres de pistes vicinales dans le gouvernorat de Jendouba ont été lancés mardi, et ce, après la résolution des problématiques freinant l’octroi des licences d’exploitation des carrières dont l’arrêt de production est responsable du retard enregistré dans la réalisation de plusieurs projets d’infrastructure dans le pays, selon le ministre de l’Equipement et de l’habitat, Salah Zouari.

En visite de travail dans la région, le ministre a pris connaissance du projet de réhabilitation de la route régionale reliant Boussalem et Tibar d’une part et Souk Essibt et la route nationale numéro 6 d’autre part.

Le projet contribuera au renforcement du réseau routier dans le gouvernorat de Jendouba et à sa protection contre les inondations via la création de ponts, selon ses déclarations.

Financé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) à hauteur de 54 millions de dinars, le projet vise à relier les régions intérieures du gouvernorat de Jendouba et réduire l’impact des inondations

Zouari a, également mis l’accent lors de sa visite, sur la disposition des ministères de l’équipement et des domaines de l’Etat à œuvrer à achever les projets publics bloqués et entamer l’octroi des licences d’exploitation de roches afin de fournir les produits de carrière, lesquels constituent une des principales causes du retard des projets à Jendouba et ailleurs.

Il a rappelé que le ministère de l’équipement et les autres parties concernées œuvrent à fournir les terrains qui devraient abriter les projets proposés dans le cadre du plan de développement 2026/2030.

Le ministre a en outre inspecté des projets routiers et des ponts à Boussalem, Fernana, Aïn Draham et Tabarka

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Tunisie: Publication des résultats des concours d’entrée aux cycles de formation d’ingénieurs

Von: walid
09. Juli 2025 um 08:38
Tunisie: Publication des résultats des concours d’entrée aux cycles de formation d’ingénieurs

Les résultats des concours nationaux d’entrée aux cycles de formation d’ingénieurs (session 2025) seront publiés mercredi 9 juillet 2025 à partir de 12h sur le site www.cningenieur.rnu.tn, a fait savoir, mardi, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans un communiqué. Les candidats admis sont appelés à remplir leur fiche de choix, via […]

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Affaire de complot 2: Les détails des peines prononcées

Von: walid
09. Juli 2025 um 08:19
Affaire de complot 2: Les détails des peines prononcées

La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a rendu, mardi, son jugement dans l’affaire dite de “complot 2”, à l’encontre de 21 accusés. Les peines prononcées contre les détenus varient entre 12 et 14 ans de prison. Quant aux accusés en fuite, ils ont été condamnés par contumace à 35 ans de […]

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Tunisie: Météo pour mercredi 9 juillet 2025

Von: walid
09. Juli 2025 um 08:00
Tunisie: Météo pour mercredi 9 juillet 2025

Selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie pour ce mercredi 9 juillet 2025, le temps sera généralement dégagé à peu nuageux sur l’ensemble du pays. Toutefois, des cellules orageuses locales pourraient se développer dans l’après-midi sur les régions ouest du centre et du sud, accompagnées de pluies éparses. Les vents souffleront du secteur […]

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Trump compte appliquer des droits de douane supplémentaires de 200% sur les produits pharmaceutiques

09. Juli 2025 um 08:53

Les surprises du président Donald Trump ne s’arrêtent pas. Hier, il a menacé d’imposer «très bientôt» des droits de douane allant jusqu’à 200% sur les produits pharmaceutiques exportés aux États-Unis, et ce, lors d’une réunion avec son équipe ministérielle. De telles règles potentielles n’entreraient pas en vigueur immédiatement, déclarant qu’il «donnerait aux gens environ un an, un an et demi». Cela donnera assez de temps aux fabricants de médicaments qui décident de reprendre la production aux États-Unis.

Les détails concernant ces nouveaux droits de douane «seront communiqués à la fin du mois», selon le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, le temps que les études d’impact des importations sur la sécurité nationale soient achevées. La vague toucherait également les semi-conducteurs.

Les conséquences d’une telle mesure sont claires: augmentations des coûts, découragement des investissements aux États-Unis et perturbation de la chaîne d’approvisionnement en médicaments, mettant ainsi les patients en danger. Chaque dollar dépensé en droits de douane est un dollar qui ne peut pas être investi dans l’industrie ou dans le développement de futurs traitements.

Les marchés ne croient pas à une mise en place de ces barrières tarifaires, comme en témoigne la stabilité des cours des actions des big pharmas. Certains pensent qu’un délai d’une année constitue même une bonne nouvelle pour le secteur. La maîtrise du coût de la santé est un enjeu central pour les ménages américains. Ce chapitre consomme 17,6% du PIB, contre 10,4% seulement en Europe. Sur le front de la politique intérieure, c’est déterminant pour l’actuel locataire de la Maison-Blanche.

 

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La Tunisie au cœur de l’interconnexion électrique entre l’Europe et l’Afrique    

09. Juli 2025 um 08:48

Le câble sous-marin HVDC de 600 MW et 200 km qui reliera la Sicile en Italie au Cap Bon en Tunisie d’ici 2028, sera posé d’ici la fin de ce mois de juillet 2025. Il devrait renforcer l’intégration des réseaux électriques entre l’Europe et l’Afrique du Nord et créer de nouvelles opportunités de marché pour les opérateurs économiques dans les deux pays et au-delà.

L’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie est considérée comme stratégique pour la sécurité énergétique de la Méditerranée.

Selon le journal La Presse de Tunisie, qui cite les déclarations du directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), Fayçal Trifa, lors d’une récente audition devant la commission des finances du parlement.

Selon M. Trifa, les travaux de pose de câbles, commencés ces derniers mois, sont à un stade avancé et devraient être achevés d’ici fin juillet. Présentant l’avancement du projet, le directeur général de la Steg a indiqué que les enveloppes relatives aux offres techniques ont été ouvertes et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’approbation de la Banque mondiale, bailleur de fonds du projet, pour procéder à l’ouverture des offres financières, prévue en septembre. Des retards initiaux ont été signalés en raison du manque d’expertise locale, qui a nécessité le recours à des cabinets de conseil étrangers, ainsi que de problèmes liés aux transferts fonciers.

Le projet Elmed (Mediterranean Power Line), promu par Terna et Steg, vise à relier la station de conversion de Mlaâbi en Tunisie à celle de Partanna en Sicile, via un câble sous-marin à courant continu haute tension d’environ 220 kilomètres de long, dont 200 en mer. La nouvelle infrastructure, qui aura une capacité de transmission de 600 MW, permettra des échanges d’électricité bidirectionnels, favorisant l’intégration des énergies renouvelables et renforçant la résilience des réseaux électriques des deux pays.

L’interconnexion représente également un élément clé du plan de coopération énergétique euro-méditerranéen et du Plan Mattei pour l’Afrique promu par l’Italie.

Financé à hauteur de plus de 850 millions d’euros, le projet Elmed bénéficie d’une contribution européenne de 307 millions d’euros au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), le reste étant soutenu par Terna et Steg, ainsi que par des institutions financières internationales au sein du partenariat Team Europe.

L’achèvement des stations de conversion est prévu pour 2027, tandis que la mise en service commerciale de la connexion est prévue pour mi-2028.

I. B.

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Cinq startups tunisiennes à l’honneur au Terna Demo Day

09. Juli 2025 um 08:26

Le 17 juillet 2025, l’OGR Tech de Turin ouvrira ses portes à l’événement «A Bridge to Tunisia – Startups Demo Day», une initiative par laquelle Terna, en collaboration avec l’OGR et des partenaires internationaux, connectera l’écosystème d’innovation tunisien aux investisseurs et entreprises italiens.

L’événement, dont l’entrée est gratuite sur inscription, se tiendra de 14 h30 à 18 h et se déroulera en anglais.

Le Demo Day a été créé dans le prolongement de la Terna Innovation Zone (Tiz), premier hub africain du groupe inauguré à Tunis le 29 janvier dernier, avec pour objectif de former les compétences locales et d’accompagner les startups des secteurs de l’énergie et de la transition numérique, conformément au Plan Mattei pour l’Afrique lancé en 2023 par la Première ministre italienne Giorgia Meloni.

Dans le cadre du Global Scale-up Program – une plateforme d’innovation ouverte que Terna dirige avec Microsoft, Mind the Bridge et Elis – cinq jeunes entreprises à fort potentiel ont été sélectionnées pour présenter leurs projets à Turin: Asteroidea (mobilité intelligente et stationnement), Be Wireless Solutions (IoT pour l’efficacité énergétique), Kamioun (logistique B2B pour la consommation de masse), Kumulus Water (générateurs d’eau depuis les airs) et NextAV (drone et satellite pour la cartographie géospatiale).

La journée comprendra la présentation du rapport «Explorer l’écosystème d’innovation tunisien», un panel sur les perspectives de coopération méditerranéenne, suivi de séances de pitchs de startups et d’une rencontre finale avec des investisseurs, des institutions et des entreprises.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la construction d’Elmed, le câble sous-marin HVDC de 600 MW et 200 km qui reliera Trapani à Capo Bon d’ici 2028, renforçant ainsi l’intégration des réseaux électriques entre l’Europe et l’Afrique du Nord et créant de nouvelles opportunités de marché pour les solutions présentées.

«Avec A Bridge to Tunisia, nous souhaitons transformer la collaboration énergétique entre les deux rives de la Méditerranée en un cercle vertueux d’innovation et de développement durable», souligne Terna.

I. B.

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Ghannouchi écope de 14 ans de prison

09. Juli 2025 um 08:36
La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a rendu, ce mardi, ses jugements concernant l’affaire relative au complot contre la sûreté de l’État 2, selon mosaique fm. Elle a ainsi condamné à douze ans de prison les accusés en détention, qui ont assisté aux audiences […]

Affaire du Complot 2 : détails des peines prononcées contre 21 personnes

09. Juli 2025 um 07:37

La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a rendu, mardi 8 juillet 2025, son jugement dans l’affaire dite du “complot 2”, à l’encontre de 21 accusés.

Les peines prononcées contre les détenus varient entre 12 et 14 ans de prison. Quant aux accusés en fuite, ils ont été condamnés par contumace à 35 ans de prison, avec exécution immédiate, indique une source judiciaire.

Ci-dessous les détails des peines prononcées

Accusés en détention :

Rached Ghannouchi : 14 ans;

Kamel Bedoui : 14 ans;

Rayan Hamzaoui : 12 ans;

Abdelkarim Laâbidi : 12 ans;

Habib Ellouze : 12 ans!

Fathi Beldi : 12 ans;

Samir Hannachi: 12 ans;

Mehrez Zouari : 12 ans.

Accusés en fuite (35 ans avec exécution immédiate) :

Mouadh Ghannouchi;

Nadia Akacha;

Chahrazed Akacha;

Abdelkader Farhat!

Kamel Guizani;

Lotfi Zitoun;

Maher Zid;

Mustapha Khedher;

Adel Daâdaâ;

Rafik Bouchlaka;

Tasnim Ghannouchi.

En revanche, le tribunal a prononcé un non-lieu à l’encontre de Ridha Ayari, et ordonné le retrait du dossier de Youssef Chahed et Rafik Yahya, suite à leur recours en cassation contre la décision de la chambre d’accusation.

Par ailleurs, le tribunal a ordonné de soumettre tous les condamnés au contrôle administratif pour une durée de cinq ans, et ce pour des chefs d’accusation liés à la formation d’une entente terroriste, à l’adhésion volontaire sur le territoire tunisien à une organisation terroriste, à l’utilisation du territoire tunisien pour commettre des crimes terroristes, pour recruter et entraîner des personnes à commettre de tels crimes, ainsi que pour divulgation, fourniture et diffusion d’informations dans le cadre d’un complot contre la sûreté intérieure de l’État.

Avec TAP

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Tunisie | L’inflation de médecins n’est pas une solution

09. Juli 2025 um 07:39

La déclaration récemment faite avant-hier, lundi 7 juillet 2025, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, concernant la décision des autorités compétentes d’augmenter de 30%, à partir de la rentrée universitaire 2025/2026, le nombre de places ouvertes aux bacheliers qui souhaitent faire des études de médecine en Tunisie mérite une sérieuse attention. (Ph. Hôpital de Médenine).

Raouf Chatty *

Cette décision serait judicieuse et pertinente si notre pays manquait de médecins et si notre économie nationale était capable de répondre dignement aux attentes légitimes des centaines de médecins qui sont mis chaque année sur le marché du travail. Or la réponse est tout simplement non. Le pays risque même de connaître une inflation de médecins… au chômage. Personne, bien entendu, ne désire que ce triste sort soit réservé aux médecins ni aux diplômés des autres secteurs. 

La situation actuelle est d’autant plus pénible que les jeunes médecins qui protestent aujourd’hui pour exiger l’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération comptent parmi les élèves qui ont brillamment réussi au baccalauréat, qui ont longuement et durement investi dans leurs études et qui ont consacré, chacun, une douzaine d’années de leur jeunesse (soit de 20 à 32 ans) aux études et au travail dans les hôpitaux publics dans des conditions extrêmement pénibles. 

Le pays ne manque pas de médecins

La Tunisie ne manque pas aujourd’hui de médecins. Elle n’en manquera pas dans l’avenir. Les quatre facultés de médecine du pays forment, depuis cinq décennies, des centaines de médecins chaque année. Nous n’avons pas besoin non plus d’en construire d’autres. 

Le fait que des établissements hospitaliers, à Tunis et dans des villes et villages de l’intérieur, manquent de personnel médical doit être imputé aux stratégies suivies dans l’affectation et la répartition de nos jeunes médecins et aux raisons qui les incitent à fuir nos hôpitaux voire même pour beaucoup, le pays lui-même. 

Nous savons que des centaines de médecins attendent aujourd’hui impatiemment d’être recrutés et ne demandent qu’à travailler dans des conditions dignes avec des salaires gratifiants. Malheureusement, la situation économique et financière du pays ne le permet pas. Le ministre de la Santé se débat très sérieusement pour améliorer la situation. Depuis son arrivée à la tête du Département, les choses commencent à bouger. Fort de sa longue expérience de professeur de médecine et de celles de ses collaborateurs, Mustapha Ferjani est présent sur tous les terrains. Cela est à mettre à son actif.

Toutefois, l’examen de la question de l’augmentation des capacités d’accueil des facultés de médecine reste épineuse et nécessite un débat national digne de ce nom dans le cadre d’une vision globale de l’avenir de la santé en Tunisie 

Nombreux parmi les jeunes médecins choisissent de quitter le pays à la recherche de perspectives meilleures, en particulier en France et en Allemagne. Beaucoup le font dans la précipitation. Nombreux ne savent pas qu’il s’agit souvent d’une décision lourde et grave qui va engager leur avenir. Souvent, il s’agit d’un ticket aller sans retour. Ils ne savent pas non plus qu’ils doivent batailler dur pour s’imposer compte tenu de l’environnement nouveau où ils vont travailler et vivre… Ils seront généralement exploités et beaucoup rémunérés que leurs confrères originaires de ces pays.  

La tentation de l’expatriation

Parmi les raisons qui incitent les médecins, jeunes et moins jeunes, à s’expatrier figurent les modestes salaires servis en Tunisie, les misérables conditions de travail dans lesquelles ils exercent leur métier, la dégradation  de leur statut social, l’insécurité, les risques auxquels ils s’exposent dans les hôpitaux  en relation avec un environnement peu propice à l’exercice de la médecine, la faiblesse de l’encadrement, la  modicité des moyens mis à disposition, la vétusté du matériel, les relations difficiles avec des patients souvent issus de classes défavorisées qui déversent toutes leurs frustrations sur les jeunes médecins, et, last but not least, l’environnement souvent tendu dans lequel ils exercent. 

N’oublions jamais que les médecins pratiquent une profession très honorable où ils font face à la précarité humaine ce qui a un fort impact sur leur psychisme 

En somme, les jeunes médecins travaillent souvent dans des conditions indignes de jeunes personnes qui ont consacré une dizaine d’années de leur vie à des études souvent difficiles et exigeantes et au travail dans des hôpitaux publics manquant de tout et où ils se sont dépensés sans compter. Il est crucial de les écouter…

Augmenter de 30% le nombre des bacheliers autorisés à faire des études de médecine c’est tout simplement se risquer de charger démesurément nos facultés de médecine, d’affaiblir les capacités d’encadrement des apprentis médecins souvent laissés à eux-mêmes, de porter un coup dur à la qualité de la formation médicale, de dévaloriser la réputation de nos médecins en Tunisie et à l’étranger. Bref, c’est courir le risque de former des médecins au rabais… et de les voir gonfler les rangs des diplômés chômeurs. À moins qu’on ait d’ores et déjà prévu des solutions pratiques et fiables pour désamorcer ces bombes à retardement. 

On n’aimerait pas voir des centaines de jeunes médecins, au terme de douze ans d’études et de résidanat dans les hôpitaux, attendre des années pour trouver du travail dans le secteur public ou pour pouvoir s’installer dans le privé, entreprise qui nécessite des fonds conséquents et dont la réussite n’est souvent pas assurée compte tenu de la concurrence effrénée dans le domaine.

Ceux qui croient que les jeunes futurs médecins pourront toujours trouver des postes dans les déserts médicaux à l’étranger ont une vision courte des choses. La France a déjà commencé à mettre la barre très haut pour l’accès de médecins étrangers à ses établissements hospitaliers. Les restrictions à l’entrée iront crescendo dans les prochaines années. Le marché allemand ne tardera pas à réagir de la même façon dans les prochaines années. Celui du Golfe également. Il viendra un jour où ces pays fermeront leurs portes aux médecins étrangers ou mettront des conditions draconiennes pour les prendre dans leurs hôpitaux. Il faut donc être attentif à l’évolution de la situation.

 L’urgence d’un débat national

J’ose espérer que toutes les parties concernées par une décision aussi importante et aux conséquences prévisibles aient été consultés à l’avance et leurs points de vue entendues. Je pense en particulier à l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites), aux professionnels de l’enseignement médical, aux doyens des facultés de médecine, au Conseil national de l’ordre des médecins, aux syndicats de médecins, à l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), aux ministères des Finances, des Affaires sociales, des Affaires étrangères…

Il faut prendre le temps nécessaire pour réfléchir à la question dans toutes ses dimensions et décider ensuite des mesures à prendre. Le credo doit être l’intérêt général et, bien entendu aussi, celui légitime des médecins car personne ne souhaite que la profession médicale en Tunisie soit dévalorisée et que la santé des citoyens soit mise à rude épreuve… Nos médecins et notre médecine, qui a toujours privilégié le mérite personnel et l’efficacité professionnelle, ne méritent pas d’être galvaudés !

* Ancien ambassadeur.

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