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L’affaire du réseau secret d’Ennahdha à nouveau reportée

22. November 2025 um 12:55

Les demandes de mise en liberté de certains prévenus détenus dans l’affaire dite du «réseau secret» du mouvement Ennahdha ont été rejetées, hier, vendredi 21 novembre 2025, par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès du tribunal de première instance de Tunis. qui a aussi décidé de reporter l’examen de l’affaire à janvier prochain.

La liste des prévenus comprend plus de trente personnes, parmi lesquelles l’ex-président de l’Assemblée et président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, l’ancien chef de gouvernement et secrétaire général du mouvement islamiste, Ali Larayedh, Kamel Bedoui, un ancien cadre sécuritaire, Fathi Bedoui, ainsi que d’autres prévenus en liberté ou en fuite.

Lors de l’audience d’hier, certains prévenus ont refusé de comparaître devant la chambre, notamment Ghannouchi, qui a boycotté plusieurs audiences relatives à ce procès et à d’autres dans lesquelles il est également cité. Des demandes de report ont été formulées, ainsi que des demandes de mise en liberté pour certains détenus et d’autres requêtes de forme, rapporte Mosaïque.

Après délibération, la chambre a décidé de rejeter les demandes de mise en liberté et de reporter l’examen de l’affaire au mois de janvier prochain.

I. B.

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Affaire du « dispositif secret » d’Ennahdha : refus de libération pour plusieurs accusés

22. November 2025 um 12:34

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au Tribunal de première instance de Tunis a refusé les demandes de mise en liberté présentées pour plusieurs accusés dans l’affaire dite du « dispositif secret » du mouvement Ennahdha, selon Mosaïque FM. L’examen du dossier a été reporté au mois de janvier prochain.

Plus d’une trentaine d’accusés concernés

Le dossier concerne plus d’une trentaine d’accusés, dont plusieurs figures dirigeantes du parti. Parmi les prévenus détenus cités figurent notamment Rached Ghannouchi, Ali Laârayedh, Fathi Beldi, Kamel Bedoui ainsi que Atef Omrani, selon la même source. D’autres accusés sont poursuivis en état de liberté ou de fuite.

Au cours de l’audience, certains mis en cause ont refusé de comparaître devant la cour. C’était le cas de Rached Ghannouchi, qui continue de boycotter les audiences.

Les avocats de la défense ont présenté des demandes d’élargissement pour plusieurs prévenus, accompagnées de requêtes procédurales.

À l’issue des délibérations, la chambre criminelle a décidé de rejeter l’ensemble des demandes de libération et de reporter l’examen de l’affaire au mois de janvier.

Rappel des faits

L’affaire concerne l’existence supposée d’un appareil clandestin lié au mouvement Ennahdha, accusé par la partie civile d’avoir opéré en parallèle des institutions sécuritaires de l’État et d’avoir constitué un réseau d’influence interne. Plusieurs plaintes et procédures ont été engagées, donnant lieu à des enquêtes, des auditions, des mises en examen et des mandats de dépôt visant aussi bien des dirigeants politiques que d’anciens responsables sécuritaires.

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Rached Ghannouchi condamné à deux ans de prison pour un don caritatif

14. November 2025 um 12:06

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a infligé vendredi 14 novembre 2025 une peine de deux ans de prison et une amende à Rached Ghannouchi, ancien président de l’ARP, pour un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Son comité de défense dénonce un jugement « politique » et des irrégularités procédurales.

Un don humanitaire au cœur de la condamnation

Selon le comité de défense de Rached Ghannouchi, le jugement concerne un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Ce don correspondait au montant d’un prix international reçu par Ghannouchi le 7 novembre 2016 pour sa promotion des principes gandhiens de paix et de tolérance, une distinction qu’il a été le premier Arabe à obtenir.

Le montant, supérieur à 14.000 dollars, avait été reversé intégralement au Croissant-Rouge pour soutenir ses actions humanitaires. La remise du prix avait eu lieu lors d’une cérémonie officielle, largement médiatisée, en présence de représentants de l’organisation et de plusieurs personnalités politiques.

Des accusations contestées

Le comité de défense souligne que l’affaire présente plusieurs irrégularités procédurales : poursuites maintenues malgré la prescription, recours à des procès-verbaux jugés nuls pour vices de forme, et jugement rendu dès la première audience sans délai pour préparer la défense.

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Tunisie : Rached Ghannouchi entame, à son tour, une grève de la faim

08. November 2025 um 11:35

Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé à travers son comité de défense le lancement d’une grève de la faim illimitée, à partir du vendredi 7 novembre, en solidarité avec Jaouhar Ben Mbarek, incarcéré et en grève depuis plus d’une semaine.

Dans un communiqué, le comité de défense fait savoir que Rached Ghannouchi, âgé de 84 ans, veut ainsi s’associer à la protestation menée par Ben Mbarek, figure du Front de salut national, dont la grève de la faim sauvage a commencé le 29 octobre à la prison de Belli.

Selon ses proches, l’état de santé de Ben Mbarek s’est considérablement détérioré.

Trois figures en grève

Le secrétaire général du parti Al Joumhouri, Issam Chebbi, a lui aussi entamé vendredi une grève de la faim ouverte depuis sa cellule. Dans un message relayé par sa famille et son équipe de défense, il affirme agir « en défense de l’indépendance de la justice » et réclame « la libération de tous les prisonniers d’opinion ».

Cette triple mobilisation – Ben Mbarek, Chebbi et désormais Ghannouchi – confère une dimension collective à un mouvement de protestation inédit depuis les arrestations de 2023.

Démenti du Comité général des prisons

Dans un communiqué, l’Autorité tunisienne des prisons a assuré que les examens médicaux réalisés auprès des détenus en question montrent des conditions « normales et stables », sans fournir plus de détails.

Depuis le début de l’année, plusieurs dirigeants de l’opposition, dont Ben Mbarek et Chebbi, ont écopé de peines de prison allant de 5 à 66 ans pour des accusations de complot contre la sûreté de l’État.

Quant à Ghannouchi, il purge plusieurs peines totalisant 37 ans de prison pour financement étranger illicite et atteinte à la sécurité de l’État. Il refuse désormais de comparaître devant la justice, déclarant qu’il ne se présentera pas devant des juges.

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Tunisie : Rached Ghannouchi de nouveau devant la justice

05. November 2025 um 08:58

Le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, sera de nouveau jugé devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de l’« affaire du cercle de discussion ». La justice a toutefois décidé de reporter l’examen du dossier au mois de décembre.

Cette procédure, qui avait conduit à l’arrestation de Rached Ghannouchi dans la nuit du 17 avril 2023, découle de ses déclarations sur le risque de guerre civile en cas d’exclusion des forces politiques, notamment islamistes et de gauche.

« Cercle de discussion »

Ces propos, tenus lors d’un cercle de discussion organisé le 15 avril 2023 par le Front de salut national, avaient été considérés par le parquet comme une atteinte à la sûreté intérieure de l’État, en vertu de l’article 72 du Code pénal.

Depuis son arrestation, deux jours après cette réunion, le leader d’Ennahdha a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Il cumule aujourd’hui près de quarante ans de prison : 22 ans dans le dossier Instalingo, 14 ans pour complot contre la sûreté de l’État, 3 ans pour lobbying et 15 mois dans l’affaire du Taghout.

Des dirigeants d’Ennahdha également poursuivis

Outre Ghannouchi, plusieurs cadres du parti islamiste sont renvoyés devant la justice dans ce dossier lié à des soupçons de complot visant à changer la forme de l’État. Parmi eux Ahmed Mechergui, directeur de cabinet de Rached Ghannouchi, actuellement détenu, Youssef Ennouri, également en détention, Mohamed Goumani et Belgacem Hassan, poursuivis en liberté, tandis que d’autres responsables sont en fuite.

Lors de l’audience de mardi, la chambre criminelle a refusé la demande de libération d’un des accusés toujours en détention préventive, avant de reporter le procès à décembre 2025, sans fixer de date précise.

La défense dénonce

Dans un communiqué, le comité de défense de Rached Ghannouchi a annoncé que l’ancien président du Parlement « maintient sa décision de boycotter les audiences judiciaires » en raison de « l’absence totale de garanties d’un procès équitable ». Ses avocats estiment que les poursuites relèvent d’un acharnement judiciaire contre l’opposition.

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Tunisie : L’État relance la traque des fonds étrangers dans le milieu associatif

24. Oktober 2025 um 10:49

De l’affaire Namaa Tounes à la nouvelle enquête ouverte en octobre 2025, les soupçons d’ingérence reviennent hanter la scène associative tunisienne.

En Tunisie, le dossier des financements étrangers suspects refait surface avec insistance. Près de trois ans après l’affaire Namaa Tounes, le ministère public a ouvert, le 22 octobre 2025, une enquête visant plusieurs associations soupçonnées d’avoir reçu d’importants fonds venus de l’étranger. Selon les premières informations relayées par la presse, il s’agirait de montants considérables, transférés sous couvert d’aide au développement ou de soutien à la société civile.

Selon Al Chourouk, le parquet a saisi la Cour des comptes, la Banque centrale et le ministère des Finances afin de vérifier les flux financiers d’une centaine d’associations. Le journal évoque même “l’argent de Soros dans le collimateur de la justice”, allusion à l’implication présumée de réseaux internationaux de financement.
Selon le même média, 29 % des associations tunisiennes ne disposent d’aucun compte bancaire, un chiffre qui illustre la vulnérabilité structurelle du contrôle des fonds étrangers.

Une fois encore, la frontière entre engagement civique et influence politique semble poreuse.

« Pour aller plus loin sur ce resserrement de l’espace associatif, consultez notre article consacré à l’ATFD. »:

Tunisie : L’État relance la traque des fonds étrangers dans le milieu associatif

L’affaire Namaa Tounes, point de départ d’une série de soupçons

C’est en 2022 que le pays découvre l’ampleur du phénomène. L’association Namaa Tounes, présentée comme une structure de développement économique, est alors accusée d’avoir servi de canal de financement pour des dirigeants d’Ennahdha, le principal parti islamiste du pays.

Près d’une centaine de cadres sont cités, dont Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement, Adel Daâdaâ et Abdelkrim Slimane, tous soupçonnés d’avoir bénéficié de transferts de fonds provenant de structures humanitaires à l’étranger.

Le pôle judiciaire antiterroriste s’empare du dossier, considérant la gravité des flux financiers en cause. La justice refuse la libération de certains accusés, estimant que les soupçons d’ingérence étrangère demeurent sérieux.

Lire aussi:

Affaire « Nama » : Jebali et Daadaa en liberté, Mouadh Ghannouchi recherché

Une vigilance constante des autorités

Trois ans plus tard, le sujet ressurgit dans un contexte politique tendu. La nouvelle enquête de 2025 rappelle celle de 2024, au cours de laquelle les comptes bancaires de plusieurs associations avaient été gelés par décision judiciaire.

Le ministère des Finances, appuyé par la Banque centrale, justifiait alors ces mesures par la nécessité de « préserver la souveraineté économique » du pays.

Les autorités affirment vouloir renforcer la transparence financière du secteur associatif, devenu depuis 2011 un acteur incontournable de la vie publique, mais parfois instrumentalisé à des fins politiques.

Lire aussi:

Tunisie : Les fonds de plusieurs associations gelés

Une vieille inquiétude : le précédent Soros

Les débats actuels trouvent leurs racines dans un épisode plus ancien.
En 2015, le milliardaire américain George Soros, fondateur de l’Open Society Foundations, était reçu à Carthage par Béji Caïd Essebsi. Il avait également rencontré Rached Ghannouchi, alors chef du mouvement Ennahdha.

Officiellement, ces rencontres visaient à renforcer le soutien international à la transition démocratique tunisienne.
Mais elles avaient suscité des interrogations sur l’influence des fondations internationales dans les affaires internes du pays.

Lire aussi:

Le milliardaire Georges Soros, président de l’Open Society Fondation, au Palais de Carthage

George Soros a bâti sa fortune dans la finance avant de consacrer une part importante de ses ressources à la philanthropie.
À travers son réseau de fondations, présent dans plus de 120 pays, il finance des projets de gouvernance, de droits humains et de participation citoyenne.

Ses détracteurs l’accusent d’utiliser ces leviers pour façonner des transitions politiques conformes à une vision libérale de la démocratie.
En Tunisie, son nom reste associé à l’émergence, après 2011, de plusieurs ONG locales inspirées des programmes de l’Open Society.

Souveraineté et ouverture : un équilibre fragile

Depuis la révolution, le pays a vu fleurir plus de 23 000 associations, souvent dépendantes de bailleurs internationaux.
Si ce soutien a permis d’accompagner des initiatives citoyennes réelles, il a aussi ouvert la voie à une dépendance financière structurelle.
Les enquêtes successives traduisent la difficulté pour l’État tunisien de concilier transparence, autonomie et coopération internationale.

« Le financement étranger n’est pas illégal en soi, mais il devient problématique lorsqu’il influence la décision publique », souligne un juriste contacté par Webdo.

Treize ans après 2011, la Tunisie continue de chercher cet équilibre fragile : un espace civique libre, mais préservé des logiques d’ingérence.
Un débat que la nouvelle enquête de 2025 ne manquera pas de raviver.

Lire aussi:

Financements étrangers suspects : Refus de libération pour Abdelkrim Slimane

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Tunisie : Report du procès de Rached Ghannouchi et de dirigeants d’Ennahdha

01. Oktober 2025 um 10:49

La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire intentée contre le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, et plusieurs dirigeants du parti, à novembre prochain.

Rached Ghannouchi devait comparaître aux côtés de plusieurs figures d’Ennahdha, notamment Ahmed Mechergui (directeur de cabinet de Ghannouchi), Youssef Ennouri (membre du Conseil de la Choura), les anciens députés Belgacem Hassan et Mohamed Goumani (poursuivis en liberté)

L’origine de l’affaire remonte à une conférence organisée le 15 avril 2023 par le « Front de salut national », au cours de laquelle Ghannouchi avait critiqué le risque d’exclusion et alerté sur la paix civile. Deux jours plus tard, son domicile avait été perquisitionné et plusieurs responsables d’Ennahdha arrêtés.

Les chefs d’accusation

Ils sont poursuivis notamment pour « complot contre la sûreté de l’État », en vertu de l’article 72 du Code pénal. Par ailleurs, Ghannouchi a déjà été condamné dans divers dossiers, dont celui connu sous le nom de « taghout », l’affaire Instalingo, ou encore le dossier dit « complot 2 ». Il a refusé de comparaître à plusieurs reprises, dénonçant des « procès politiques et iniques ».

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Rached Ghannouchi et des dirigeants d’Ennahdha, demain devant la justice

29. September 2025 um 14:50

Le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi, détenu depuis avril 2023, comparaîtra demain mardi devant le Tribunal de première instance de Tunis, aux côtés de plusieurs cadres du mouvement.

Selon le Front de salut national, plusieurs figures d’Ennahdha seront présentes à l’audience du 30 septembre 2025 : le directeur de cabinet de Ghannouchi, Ahmed Mechergui, le membre du Conseil de la Choura Youssef Ennouri, ainsi que les anciens députés Belgacem Hassan et Mohamed Goumani, poursuivis en état de liberté. Figurent aussi dans le dossier Mohamed Cheniba, Abdallah Esseghiri et Mouwaffak Bellah Kâabi.

L’affaire trouve son origine dans une conférence du Front de salut, organisée le 15 avril 2023, lors de laquelle Rached Ghannouchi avait mis en garde contre « le danger de l’exclusion » sur la paix civile. Deux jours plus tard, son domicile était perquisitionné et plusieurs responsables d’Ennahdha arrêtés. Tous sont poursuivis pour « complot contre la sûreté de l’État » en vertu de l’article 72 du Code pénal.

Depuis son arrestation, Rached Ghannouchi a été condamné à de lourdes peines dans divers dossiers, dont l’affaire dite du « taghout », l’affaire Instalingo et le dossier dit « complot 2 ». L’ancien président du Parlement a refusé de comparaître à plusieurs reprises, dénonçant des « procès politiques et iniques ».

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