Le Mexique décroche sa dixième Gold Cup
© Mosaique FM
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95 000. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de touristes algériens ayant visité la la Tunisie en juin, via les trois postes frontaliers de Jendouba, à savoir Melloula (Tabarka), Babouche (Ain Draham) et Jlaiel dans la délégation de Ghardimaou. C’est une augmentation de 17 % par rapport à la même période de 2024, selon le Délégué régional au tourisme, Issa Marouani.
Le poste de Melloula arrive en tête avec 64 000 touristes algériens. Il est suivi par celui de Babouche 22 700 Algériens, soit une hausse de plus de 44 %.
Pour sa part, le poste-frontière de Jlaiel (dans la délégation de Ghardimaou) le nombre d’arrivées de touristes algériens est passé de 5 232 durant les six premiers mois de 2024 à de 8 944 personnes pour la même période en 2025, ce qui constitue une augmentation de plus de 70 %, représentant le taux le plus élevé enregistré par ce poste-frontière au cours des cinq dernières années.
Au cours du premier semestre de l’année en cours (du 1er janvier au 30 juin), le nombre de visiteurs algériens ayant franchi les trois postes-frontières du gouvernorat de Jendouba a connu une hausse de 7,64 %, avec environ 461 000 touristes contre 428 000 durant la même période de l’année précédente.
Selon la même source, la région devrait continuer à accueillir un nombre important de touristes algériens avec le début de la haute saison touristique durant les mois de juillet et août. Cette affluence devrait contribuer à une relance du secteur touristique, à dynamiser l’activité économique, l’artisanat et le transport touristique, notamment après l’ajout de deux vols à l’aéroport international de Tabarka – Aïn Draham en provenance de Pologne.
L’article 95 000 touristes algériens entrés via les postes frontaliers de Jendouba en juin est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Suite à une question du député Abdelhalim Boussema sur ledit projet, le département du Transport a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre du décret n°497 du 24 octobre 2024 relatif aux grands projets publics.
Et une étape clé a déjà été franchie : le 14 avril dernier, la Société Port d’Enfidha a présenté le dossier devant la commission technique du ministère. Il a ensuite été transmis en mai 2025 à la Commission supérieure des grands projets auprès de la présidence du gouvernement.
Sur le plan foncier, des progrès notables ont été réalisés. Le complexe portuaire prévoit la création d’une zone portuaire et d’un espace dédié aux services logistiques. La régularisation de la situation foncière est identifiée comme un levier important pour la réussite du projet.
Un calendrier prévisionnel fixe la durée d’exécution des travaux à cinq ans à compter de leur lancement.
Porté comme un projet stratégique, le port d’Enfidha ambitionne de faire de la Tunisie un hub maritime incontournable au cœur de la Méditerranée. Il s’affirme comme un futur pilier de l’économie nationale. Le ministère insiste sur la nécessité de décisions claires et souveraines, fondées sur les principes de bonne gouvernance, pour mener ce chantier à bon port.
L’article Le port en eaux profondes d’Enfidha classé « projet public à caractère stratégique » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Djerba Music Land 2025 : le festival musical sera cet année encore un savant mélange de têtes d’affiche internationales et de valeurs sûres de la scène nationale, plus de 20 DJs réunis autour d’un même objectif : faire danser le public de Djerba sous les étoiles avec pas moins de 5 DJs tous les soirs qui se relaieront sur scène pour offrir le meilleur de leur univers sonore.
Plusieurs sommités viendront spécialement en Tunisie pour l’occasion, notamment la légende allemande Sven Vath qui sera derrière ses platines pour un set qui s’annonce mémorable, en plus de la participation de Stephan Bodzin (en ouverture le 31 juillet), Alex Wann (2 août)… Le tout, clôturé par l’habituel show à succès Al Disco Al Arabi (3 août). Côté tunisien, les DJ Mehdi Maghraoui, Rayhane, Wail Bouri… captiveront le public avec leur style et leur énergie.
Les organisateurs de Djerba Music Land expliquent qu’il s’agit d’une expérience pour vivre Djerba la nuit dans la continuité du séjour balnéaire et culturel diurne. Un moment fort du tourisme sur l’île où se retrouvent chaque année des milliers de festivaliers venus des 4 coins de la Tunisie mais aussi de l’étranger, aux côtés des touristes dans les hôtels et des habitants pour partager un même tempo, entre amis ou en famille.
« Chaque année, nous constatons que l’événement gagne en attractivité et crée une émulation exceptionnelle sur toute l’île de Djerba », explique à ce propos Mohamed Jerad, fondateur et organisateur de cet événement. « Cet été, nous renouvelons l’expérience du site du Grand Casino qui a permis d’élargir l’espace disponible pour les festivaliers et créer des pôles d’intérêts supplémentaires portant sur l’artisanat par exemple », a-t-il ajouté.
Affiche de l’édition 2025 du Djerba Music Land avec les DJ programmés.
Car ce festival participe activement à la dynamique estivale de Djerba, en attirant un public venu de toute la région – voire de plus loin – avec des retombées notables sur la vie locale. Hôtels, commerces, restauration : la zone tout entière vibre à l’unisson du Djerba Music Land.
Tunisia Music Land, société organisatrice de l’événement, mettra en place les moyens techniques à la hauteur de cet événement avec une scène impressionnante de beauté, une scénographie lumière à couper le souffle, une qualité sonore irréprochable et des soirées inoubliables, en toute sécurité.
Et la grande nouveauté de l’année portera sur la mise en place d’une forme de marché, le Djerba Music Land Market, lieu d’exposition-vente de produits de l’artisanat notamment avec une sélection d’artisans et de créateurs proposant vêtements originaux, sacs, bijoux, accessoires, goodies uniques et objets d’art à découvrir et à emporter. Une manière pour les organisateurs d’élargir le cercle des bénéficiaires des retombées du festival à d’autres corps de métiers pour intensifier l’expérience du séjour djerbien.
Qui est Tunisia Music Land, organisatrice du Djerba Music Land :
Tunisia Music Land est une société spécialisée dans l’organisation d’événements artistiques et musicaux d’envergure. Elle est dirigée par des professionnels chevronnés ayant une longue expérience à la fois dans le Djing, la communication et l’événementiel. Elle se dit avoir pour ambition de soutenir l’image de la Tunisie en tant que Destination Clubbing afin de promouvoir cette offre touristique à l’échelle internationale.
Tunisia Music Land annonce vouloir étendre le concept à d’autres régions de la Tunisie. Dans son Business Plan, l’entreprise déclare envisager de développer des événements de ce type dans plusieurs gouvernorats, et ce dans le but d’y soutenir le développement touristique en générant une dynamique économique profitant à tout l’écosystème local.
2024: Djerba Music Land réussit à préserver son ADN malgré le changement de site
2022: Comment le Djerba Music Land fait battre le tempo touristique de l’île
2018: “La Côte d’Azur s’invite à Djerba” à l’occasion de la Beach Party vol.3 by Radisson Blu
L’article Djerba Music Land : l’événement annuel qui fait vibrer le tourisme sur l’île est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.
Après un cycle d’investissements de 470 millions de dinars, le groupe SAH Lilas entame une phase de consolidation et de croissance, porté par ses nouvelles activités cosmétiques, une rentabilité en forte hausse et un potentiel adossement à Poulina Group Holding.
Fondé en 1994, le groupe SAH Lilas s’est imposé comme un acteur incontournable dans les produits d’hygiène en Tunisie et en Afrique. L’année 2024 marque un tournant : après plusieurs années de lourds investissements, le groupe récolte les fruits de sa stratégie de diversification (cosmétiques, détergents, ouate de cellulose) et d’expansion régionale.
Le chiffre d’affaires consolidé atteint 977,3 MDt en 2024, en hausse de 9,2 %. Le lancement des cosmétiques a dépassé les attentes : 84,4 MDt de revenus en six mois, contre 50 MDt prévus. L’EBITDA grimpe de 32 % à 187,3 MDt, avec une marge de 19,2 %. Quant au résultat net part du groupe, il bondit de 73 % à 61,6 MDt, un record.
La nouvelle filiale AZUR COSMÉTIQUE, entrée en production à l’été 2024, constitue le cheval de bataille stratégique du groupe. Dotée de 25 000 tonnes de capacité, elle propose déjà plus de 375 références, ciblant tous les segments : grand public, professionnel et export. Cette activité à forte marge renforce la rentabilité du groupe.
Le management table sur au moins 85 MDt de chiffre d’affaires en 2025 pour la cosmétique, avec un accent mis sur les marchés extérieurs.
SAH Lilas réalise 36 % de son chiffre d’affaires à l’international (Libye, Algérie, Sénégal, Côte d’Ivoire…), avec une dynamique croissante. Une nouvelle filiale industrielle verra le jour en Mauritanie en 2025. Le groupe est également en discussion avancée avec Carrefour et Aldi pour référencer ses produits en France, sous marque propre et MDD.
L’Afrique subsaharienne, la région MENA et l’Europe deviennent des piliers de croissance dans un contexte où les matières premières se stabilisent.
Le ratio d’endettement (gearing) s’établit à 121,7 %, soit 551 MDt de dette nette ajustée. Bien que conséquent, ce niveau est jugé maîtrisable grâce à l’amélioration des flux de trésorerie et à l’optimisation du besoin en fonds de roulement.
L’objectif pour 2025 ? Continuer à désendetter le bilan, tout en portant l’EBITDA à 210 MDt (+12 %) et le résultat net à 83,4 MDt (+35 %). La marge nette visée avoisine 9 %.
L’annonce d’une prise de participation de 30 % par Poulina Group Holding dans le capital de SAH Lilas agite la Bourse de Tunis. Un adossement stratégique permettrait à SAH de bénéficier du modèle de gestion structuré de PGH, tout en générant des synergies sur les achats, l’emballage ou encore la distribution.
Ce rapprochement est vu comme un catalyseur majeur pour l’avenir du groupe, tant sur le plan boursier que stratégique.
Malgré sa performance, SAH Lilas se traite à 12,8 fois ses bénéfices et à 8 fois son EBITDA estimé 2025, des niveaux jugés attractifs face à ses comparables internationaux (P&G, Unilever…). Tunisie Valeurs recommande à nouveau l’achat du titre.
Avec une capitalisation de 1,1 milliard de dinars et une stratégie de croissance maîtrisée, le groupe coche toutes les cases d’un leader régional à fort potentiel international.
(Source : Etude Tunisie-Valeurs)
EN BREF : CE QU’IL FAUT RETENIR
L’article SAH Lilas : Une nouvelle ère s’ouvre pour le champion de l’hygiène est apparu en premier sur WMC.
Dans un contexte économique mondial où les incertitudes et les rapports de forces prévalent, même sur les discours diplomatiques courtois entre États, et où les débats économiques polarisés dominent, il est utile de rappeler l’importance vitale du partenariat euro-méditerranéen pour l’industrie tunisienne. Retour sur une relation historique, géographique… et résolument stratégique à travers le secteur du textile.
Alors que les discours nationalistes et les appels à l’autarcie ressurgissent sporadiquement dans le débat économique tunisien, plusieurs voix du secteur privé rappellent, faits à l’appui, l’importance capitale du marché européen pour l’économie du pays. Le président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement, Haithem Bouajila, s’est récemment exprimé lors d’un entretien avec WMC, appelant à un positionnement clair et assumé de la Tunisie au sein de la sphère euro-méditerranéenne.
L’accès privilégié de la Tunisie au marché européen ne date pas d’hier. Les premiers accords commerciaux datent de 1969 et 1976, années où les produits industriels tunisiens ont pu entrer librement dans l’espace européen sans subir de taxes douanières. Soit, un avantage considérable, obtenu sans offrir en retour les mêmes privilèges aux produits européens.
Cette asymétrie favorable a permis le développement d’une industrie tunisienne exportatrice, structurée autour de pôles comme le textile, les composants électroniques ou l’agroalimentaire. Ce n’est qu’en 1995, avec l’accord d’association entre la Tunisie et l’Union européenne, que la réciprocité a été instaurée. Depuis, les relations commerciales n’ont cessé de progresser, faisant de l’Europe le premier partenaire économique de la Tunisie.
À ce jour, la balance commerciale entre les deux parties reste favorable à la Tunisie.
« Que nous le voulions ou non, notre positionnement est dans la zone euro-méditerranéenne », affirme Haithem Bouajila. Il rappelle le caractère exigu du marché intérieur tunisien, avec ses 12 millions de consommateurs, et insiste sur la nécessité de s’adosser à des marchés plus vastes et plus matures. L’Union européenne, précise-t-il, représente plus de 300 millions de consommateurs, répartis sur des pays à fort pouvoir d’achat comme la France, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne.
À cela s’ajoute une proximité géographique exceptionnelle : Tunis est à une heure de Rome, deux heures de Paris, à peine plus de Madrid. « L’Europe et la Grande-Bretagne sont notre espace économique naturel », martèle-t-il. Pour profiter pleinement de cette proximité, la Tunisie doit adapter ses structures aux normes du marché européen.
Selon Bouajila, cela implique une harmonisation des lois, des institutions, et des normes industrielles avec celles en vigueur en Europe. À cet égard, l’interaction avec Euratex — l’organisation européenne du textile basée à Bruxelles — est déterminante. « C’est là que se décident toutes les grandes orientations du secteur : normes environnementales, politiques commerciales, critères sociaux, investissements. Il est crucial que nous soyons présents à cette table de décision », explique-t-il.
En s’alignant sur les standards européens, la Tunisie pourrait transformer les exigences environnementales et sociales en véritables atouts concurrentiels. Dans un contexte où certains pays concurrents peinent encore à intégrer ces nouvelles normes, la Tunisie a une carte à jouer en se positionnant comme un site industriel fiable, moderne, et éthique. « Nous voulons que notre pays soit un pont, une route ouverte vers les marchés et les investissements, au-delà des frontières, des clichés et des préjugés », conclut Bouajila.
Face aux incertitudes économiques, aux mutations des chaînes de valeur mondiales et aux pressions géopolitiques, la Tunisie n’a pas le luxe de l’ambiguïté stratégique. Son avenir industriel, commercial et social dépendra de sa capacité à consolider ses liens avec l’espace euro-méditerranéen, non pas comme un choix par défaut, mais comme une opportunité pleinement assumée.
S’aligner sur les normes européennes, renforcer les partenariats institutionnels, investir dans la montée en gamme et valoriser les atouts du site Tunisie : voilà les leviers concrets d’une intégration réussie et compétitive. Dans cette dynamique, l’Europe n’est pas une alternative à explorer — elle est déjà une réalité à approfondir. Car au-delà des slogans et des crispations identitaires, c’est par la cohérence, la coopération et l’anticipation que la Tunisie pourra transformer ses fragilités en forces et s’affirmer comme un acteur crédible au cœur du bassin méditerranéen. Encore faut-il que dans notre pays, nous puissions encore parler de vision et de cerveaux économiques.
Amel Belhadj Ali
L’article DOSSIER TEXTILE : « L’alignement avec l’UE est une nécessité, pas une option », déclare Haithem Bouajila (FTTH) est apparu en premier sur WMC.
Un répit monétaire sous surveillance
Alors que le premier semestre 2025 s’achève, les signaux envoyés par la Banque centrale de Tunisie laissent entrevoir une tentative d’assouplissement prudent. Le taux directeur, ramené à 7,5 % après un pic à 8 % l’année précédente, est resté stable ces dernières semaines. Le message est clair : donner un peu d’oxygène à l’économie réelle, sans relâcher totalement la vigilance monétaire.
La Banque centrale continue d’injecter massivement des liquidités dans le système bancaire. Le volume global du refinancement s’établit à plus de 14,4 milliards de dinars, signalant un besoin structurel en liquidité qui ne faiblit pas. Le recours aux facilités de prêt à 24h, en forte hausse, tout comme l’activation d’opérations de refinancement à moyen terme, montre une volonté de lisser les tensions de court terme sans trop déséquilibrer l’ensemble.
Mais cette relative détente monétaire reste contrainte. Le taux du marché monétaire, lui aussi à 7,5 %, montre que les marges sont minces. Toute fluctuation, en interne ou à l’international, pourrait rapidement faire remonter la pression.
Autre signal fort : la masse fiduciaire explose. Les billets et monnaies en circulation dépassent désormais les 24,8 milliards de dinars, en hausse de près de 3 milliards en un an. Une progression qui en dit long sur l’évolution de l’économie tunisienne : le cash s’impose, les circuits bancaires s’érodent, et la défiance s’installe.
Ce phénomène, classique en période de troubles économiques ou d’instabilité politique, traduit le glissement vers une économie plus informelle, moins contrôlable, moins fiscalisée. C’est aussi le symptôme d’une économie sous pression, qui réagit en se déconnectant progressivement des institutions.
Encadré 1. La perfusion monétaire expliquée
Dans un contexte de stress de liquidité, la BCT soutient le secteur bancaire à travers des mécanismes de refinancement régulier : appels d’offres hebdomadaires, facilités de prêt à 24h, et opérations de refinancement à plus long terme. Fin juin 2025, ce soutien atteint 14,46 milliards de dinars, signalant une dépendance structurelle des banques au financement central. Cette situation, si elle permet d’éviter un gel du crédit, ne peut remplacer une normalisation durable du circuit financier.
C’est peut-être l’indicateur le plus préoccupant du moment : les réserves de change de la Banque centrale s’amenuisent. Avec 22,86 milliards de dinars à fin juin, l’équivalent de 99 jours d’importation, elles reculent de manière significative par rapport à l’année précédente.
Ce repli s’explique par une double peine. D’un côté, le service de la dette extérieure reste très lourd – plus de 7,6 milliards de dinars déjà remboursés cette année. De l’autre, les flux nets de devises, bien que soutenus par les transferts des Tunisiens de l’étranger et le tourisme, ne suffisent pas à compenser les sorties.
Le dinar reflète cette tension. Il a perdu plus de 7 % de sa valeur face au dollar en un an. Et face à l’euro, il se maintient difficilement. Cette pression sur la monnaie nationale pourrait devenir un accélérateur d’inflation importée, à rebours des efforts déployés pour stabiliser les prix.
En coulisse, l’État réorganise discrètement son financement. Le Trésor a réduit drastiquement son recours aux bons à court terme, tout en augmentant massivement les émissions à moyen et long terme. Une manière de gagner du temps, d’alléger les échéances immédiates, mais qui repousse la charge de la dette.
Ce basculement traduit une dépendance accrue au marché domestique. Faute d’accords extérieurs – le programme FMI restant suspendu –, la Tunisie recycle son épargne locale, souvent au détriment du financement du secteur productif.
Encadré 2. « Pressions financières en Tunisie – Juin 2025 »
Données clés :
(*) sources : https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/index.jsp
Les recettes touristiques et les transferts des travailleurs tunisiens à l’étranger tiennent encore bon. À eux deux, ces postes ont rapporté plus de 6,7 milliards de dinars depuis le début de l’année. Ces flux saisonniers peuvent-ils réellement constituer un socle solide pour stabiliser une économie minée par des déséquilibres structurels persistants ?
Le second semestre s’annonce déterminant. Sans réformes sérieuses ni appui extérieur, la trajectoire actuelle reste intenable. La stabilité monétaire affichée n’est-elle qu’une illusion, alors que les marges de manœuvre se réduisent inexorablement semaine après semaine ?
La Tunisie peut-elle encore se permettre de temporiser, alors qu’en l’absence d’un choc de confiance et d’une impulsion politique forte, l’économie semble condamnée à une stagnation durable et à des déséquilibres persistants ?
La Banque centrale peut-elle, à elle seule, maintenir l’équilibre sans être en mesure de porter une véritable relance ?
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* Dr. Tahar EL ALMI,
Economiste-Economètre.
Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,
Psd-Fondateur de l’Institut Africain
D’Economie Financière (IAEF-ONG)
L’article ZOOM – Juin 2025 : Sous tension apparente, la Tunisie temporise est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
La lune de miel entre l’administration Trump et le président syrien Ahmed Al-Charaa se poursuit. Après avoir rencontré le président américain à Riyad en mai, Al-Charaa est attendu à la Maison-Blanche début septembre. Toutefois, Washington a six exigences: la normalisation avec Israël, l’expulsion des combattants étrangers sur laquelle les Américains se montrent désormais moins rigides, l’expulsion des combattants palestiniens, le démantèlement des réseaux iraniens, la destruction des armes chimiques et empêcher la résurgence de l’État islamique qui continue de constituer une menace sérieuse.
Imed Bahri
Une enquête publiée par le New York Times (NYT) indique que l’administration Trump a levé la plupart des sanctions contre la Syrie ce qui est un signe de bonne volonté envers le nouveau pouvoir dirigé par Al-Charaa. Cependant, ce rapprochement diplomatique n’est pas un chèque en blanc, il est conditionné par la satisfaction de certaines exigences spécifiques des États-Unis.
La décision de lever les sanctions a été saluée par le peuple syrien dont plus de 90% de la population vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Cependant, certaines sanctions levées par Trump vont nécessiter l’approbation du Congrès ce qui ne sera pas difficile à obtenir étant donné que le président dispose de la majorité aussi bien dans la Chambre des représentants que dans le Sénat et que les démocrates souhaitent donner sa chance au nouveau pouvoir syrien.
L’enquête du NYT confirme que les États-Unis attendent du gouvernement syrien qu’il prenne des mesures sérieuses pour normaliser ses relations avec Israël ce qui impliquerait dans un premier temps la signature d’un accord garantissant la cessation de toutes les hostilités entre les deux pays.
Washington espère que la Syrie adhérera à terme aux Accords d’Abraham à l’instar des Émirats arabes unis, du Maroc, de Bahreïn et du Soudan.
Selon le journal américain, le président Trump a exigé l’expulsion des combattants étrangers arrivés en Syrie depuis 2011 craignant qu’ils ne soient impliqués dans la planification d’attentats terroristes à l’étranger.
Cependant, Al-Charaa a rejeté les premières demandes américaines d’expulser les combattants ou de les séparer de ses forces. Il a d’ailleurs déjà commencé à les intégrer à sa nouvelle armée. Son gouvernement maintient que leur retour dans leur pays est quasiment impossible soit parce que ces pays refusent de les accueillir, soit en raison du risque de les voir exécutés.
Le gouvernement syrien de transition a également averti que l’isolement des combattants en Syrie pourrait engendrer des divisions internes et fragiliser le nouveau régime.
Après que Trump ait initialement exigé le départ de «tous les terroristes étrangers» de Syrie, Washington a ensuite reculé exigeant seulement une transparence totale sur leur localisation.
Le NYT explique qu’un grand nombre de ces combattants avaient auparavant combattu au sein d’Al-Qaïda en Syrie qu’Al-Charaa a fondé et dirigé pendant des années avant d’annoncer sa scission en 2016. Des milliers d’entre eux sont restés au sein de la formation du futur président syrien Hayat Tahrir Al-Cham ou dans d’autres formations loyalistes.
Autre exigence, les Américains attendent également de la Syrie qu’elle rompe ses liens avec les groupes armés palestiniens notamment le mouvement du Jihad islamique, une demande saluée par Israël. Le gouvernement syrien a déjà pris les premières mesures en arrêtant deux hauts responsables du mouvement en avril dernier.
Le journal américain ajoute que la Syrie est confrontée à un dilemme concernant l’expulsion des chefs et combattants palestiniens car aucun pays n’est disposé à les accueillir. Le Liban et les pays voisins refusent de les accueillir par crainte de tensions ou d’attaques israéliennes.
Démantèlement des réseaux iraniens
Les États-Unis exigent également le démantèlement des réseaux affiliés à l’Iran sur leur territoire. Cette exigence n’est pas difficile à obtenir du fait que le président Al-Charaa considère l’Iran et le Hezbollah comme des partenaires du régime du président déchu Bachar el-Assad qu’il a combattu. Cependant, selon le NYT, ce processus pourrait nécessiter l’aide de services de renseignement étrangers.
Le journal américain indique que la destruction des armes chimiques est également une priorité absolue pour les États-Unis.
Le programme chimique syrien a débuté dans les années 1970 et les scientifiques syriens ont réussi à constituer des stocks de sarin, de chlore et de gaz moutarde dont certains ont été utilisés contre des civils pendant les 13 années de guerre civile sous Al-Assad.
Cela a conduit à un accord en 2013 qui a permis à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) relevant des Nations Unies d’envoyer des inspecteurs fermer 27 sites liés à la production de ces armes.
Le nouveau gouvernement syrien a invité des experts internationaux et a coopéré pour partager des informations sur les stocks restants. Les experts estiment qu’il existe environ 100 sites cachés ce qui rend l’accès et la destruction de ces stocks particulièrement difficiles.
Prévenir la résurgence de Daech est également une priorité pour Washington, qui exige du gouvernement syrien qu’il contrôle les camps et les prisons où sont détenus les combattants de Daech, lesquels sont toujours sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), formées par des Kurdes soutenus par les États-Unis.
La Maison-Blanche espère que le nouveau gouvernement assumera la responsabilité de la fermeture des camps abritant les familles des combattants de Daech et préparera le terrain pour la réinsertion ou l’expulsion de leurs résidents malgré la fragilité des infrastructures sécuritaires syriennes dans ces zones.
Washington ne se préoccupe pas outre mesure de la manière dont Al-Charaa gouverne la Syrie en interne mais s’attache plutôt à garantir que cette gouvernance soit cohérente avec les intérêts régionaux des États-Unis… et d’Israël. C’est le facteur décisif dont dépendra l’amélioration des relations avec Damas.
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