L’institution portugaise chargée d’enquêter sur les accidents ferroviaires a annoncé vendredi avoir repoussé à samedi la publication d’une note présentant les « premières constatations confirmées » concernant l’accident de funiculaire survenu mercredi à Lisbonne. La diffusion est désormais attendue dans l’après-midi, selon un porte-parole du Bureau de prévention et enquête d’accidents aériens et ferroviaires (GPIAAF), cité par l’agence Lusa.
Vers un rapport préliminaire dans 45 jours
Le directeur du GPIAAF, Nelson Oliveira, a précisé jeudi qu’un rapport préliminaire serait rendu public « sans doute dans un délai de 45 jours ». Ces documents doivent apporter des éclairages sur les causes et circonstances de la catastrophe.
Un drame au cœur de la capitale
Mercredi en fin de journée, l’un des wagons du funiculaire de la Gloria, attraction emblématique et très fréquentée par les touristes, a déraillé avant de s’écraser contre un bâtiment du centre-ville de Lisbonne.
Bilan humain lourd
L’accident a fait 16 morts : cinq Portugais et onze étrangers. Une vingtaine de personnes ont également été blessées, parmi lesquelles figure un enfant de trois ans.
Le trafic de la ligne TGM (Tunis-La Goulette- La Marsa) entre les stations « Kheireddine » et « La Marsa Plage » sera interrompu, en raison des travaux relatifs à l’installation des appuis du pont situé au point kilométrique 15.990 « Carthage Hannibal », prévus le dimanche 7 septembre 2025, annonce, vendredi, la Société des […]
La digitalisation du transport tunisien n’est plus une option mais une nécessité. Aujourd’hui, le secteur se trouve à un tournant décisif. Dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires et une dépendance croissante aux solutions étrangères, la Tunisie doit choisir entre subir cette transformation ou en faire un levier de compétitivité, d’emploi et d’indépendance nationale. Karim Ahres, entrepreneur, CEO de Netcom et membre du BE Conect, nous donne plus d’informations sur cette thématique.
La Presse — La digitalisation du transport en Tunisie n’est plus facultative, elle s’impose désormais comme une priorité. Dans ce contexte, Karim Ahres, entrepreneur, CEO de Netcom et membre du BE Conect, a souligné que la transformation digitale n’épargne aucun secteur et que le transport tunisien se trouve aujourd’hui à un tournant décisif. Derrière la modernisation des bus, trains ou taxis collectifs, se cachent, selon lui, des enjeux bien plus vastes : l’efficacité opérationnelle, la réduction des coûts, mais surtout la souveraineté numérique. Il a affirmé que « maîtriser nos données, nos algorithmes et notre cartographie nationale n’est pas un luxe, mais une condition de survie économique et de stabilité sociale ».
Tout est une question de fluidité et de coûts
Il a ajouté que la révolution numérique transforme en profondeur la gestion du transport. Des applications intelligentes permettent déjà de réorganiser en temps réel les circuits en cas de perturbations, de prédire les pannes avant qu’elles ne mobilisent un bus, ou encore d’informer les voyageurs via écrans et téléphones mobiles. Ces innovations, a-t-il précisé, réduisent considérablement les coûts d’exploitation: moins de carburant gaspillé, des horaires optimisés et une maintenance proactive. «Pour les usagers, cela signifie des trajets plus fluides, des temps d’attente réduits et une meilleure qualité de service. Pour l’État et les entreprises de transport, cela ouvre la voie à une transparence accrue et à une planification plus fine des ressources », a-t-il développé. Cependant, Karim Ahres a insisté sur le fait que la Tunisie fait face à des défis majeurs. Les premiers sont financiers : « Equiper des flottes entières de capteurs, déployer un cloud sécurisé ou former du personnel représentent un coût important. Beaucoup d’opérateurs, déjà fragilisés par la hausse du carburant et les difficultés structurelles, peinent à investir ».
Il a aussi estimé que des obstacles techniques persistent par manque d’ingénieurs spécialisés en data science, en cybersécurité et en maintenance numérique. Cette lacune pousse parfois à recourir à des solutions étrangères, au risque de compromettre la souveraineté nationale. « Si nos applications et nos données de cartographie sont hébergées ailleurs, une simple panne ou une décision politique extérieure peut paralyser notre mobilité nationale », a-t-il averti. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il devient urgent de bâtir une cartographie nationale souveraine et de développer des algorithmes tunisiens d’optimisation du trafic. Laisser ces fonctions vitales entre les mains de géants étrangers reviendrait, selon lui, à céder une part de notre indépendance.
Pour plus de compétitivité régionale
Plutôt que de subir cette mutation, la Tunisie peut en faire un atout. Karim Ahres a expliqué que la digitalisation du transport ouvre de nouvelles perspectives sur la compétitivité régionale en devenant pionnière au Maghreb dans la mobilité intelligente, la Tunisie pourrait exporter son savoir-faire vers ses voisins, de l’Algérie à l’Afrique subsaharienne. Elle ouvre également sur la création d’emplois qualifiés c’est-à dire ingénieurs IoT, analystes de données, experts en cybersécurité et développeurs d’applications trouveront leur place dans ce nouvel écosystème.
Le rayonnement international est considéré parmi les facteurs essentiels de nouvelles perspectives. En effet, un pays offrant une mobilité fluide, sécurisée et durable attire non seulement les investisseurs, mais aussi les touristes et les start-up en quête de territoires innovants. En un mot, a-t-il résumé, digitaliser le transport, c’est investir dans l’avenir économique et social du pays.
Au-delà de la modernisation technique, Karim Ahres a insisté sur l’aspect de souveraineté nationale. Les données de mobilité sont sensibles car elles renseignent sur les flux économiques, les habitudes des citoyens et la sécurité des infrastructures. Les confier à des plateformes étrangères reviendrait à accepter une dépendance dangereuse.
Ainsi, héberger nos applications sur des serveurs nationaux, créer une cartographie tunisienne indépendante et développer nos propres algorithmes d’intelligence artificielle ne sont pas, selon lui, de simples choix technologiques, mais de véritables impératifs stratégiques.
Karim Ahres a, enfin, rappelé que la digitalisation du transport n’est pas seulement une affaire de bus connectés ou de voyageurs mieux informés. Il s’agit d’un chantier national où se jouent la compétitivité de l’économie, la création d’emplois qualifiés et, surtout, la maîtrise des données stratégiques. En choisissant d’investir dans une mobilité intelligente et souveraine, la Tunisie ne modernise pas seulement son réseau de transport : elle affirme son indépendance, prépare l’avenir et se donne les moyens de devenir un acteur régional de premier plan.
La Société Nouvelle de Transport Kerkennah (SONOTRAK) a annoncé, mardi, que des perturbations au niveau des horaires des traversées maritimes assurées par les bacs entre Sfax et Kerkennah sont possibles, mardi. Ce communiqué intervient à la suite du bulletin météo publié par l’Institut National de la Météorologie (INM) sur les prévisions climatiques marquées, mardi, par […]
La Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT) a annoncé la reprise du transport des passagers sur la ligne ferroviaire 13 entre les gares de Métlaoui et Tozeur dans les deux sens à partir d’aujourd’hui, mardi 2 septembre 2025, après une interruption du service depuis le 17 juin 2020.
Les horaires des trains sont les suivants :
De Tunis vers Tozeur : départ à 07h35
De Tozeur vers Tunis : départ à 06h00
La SNCFT a précisé que cette reprise s’inscrit dans le cadre de la politique du ministère des Transports visant à rapprocher les services ferroviaires des citoyens et à répondre à leurs besoins de mobilité tout en favorisant l’ouverture aux différentes régions du pays.
Les travaux réalisés comprennent la remise en état de 58 ouvrages d’art, la pose de 400 mètres de voie neuve, l’installation de 200 mètres de rails isolés, le soudage et le nivellement des rails, la consolidation de 1 100 mètres de ballast, ainsi que le nettoyage complet des abords et des stations. L’éclairage extérieur a également été renforcé aux gares El Oudyen-Degach et Tozeur.
La SNCFT a également rappelé la reprise du train passagers entre les gares Redeyef et Oum Laarayes le 16 juin 2025, après une interruption de plus de huit ans, grâce à la remise en état de trois voitures du train.
La société a remercié l’ensemble des parties prenantes, notamment les composantes de la société civile de Tozeur et Degach, pour leur contribution active à la reprise des trajets vers ces destinations.
Le trafic des trains sur la ligne de la banlieue sud Tunis/Erriadh ainsi que sur certaines lignes de longues distances au départ de la Gare de Tunis, a repris progressivement après une interruption intervenue ce lundi matin, a fait savoir, la Société nationale des chemins de fer tunisiens La société a expliqué que cette interruption […]
Un nouveau jalon vient d’être franchi en Tunisie dans le domaine de la mobilité durable. La société « Bako Motors » a lancé, jeudi 28 août 2025, les travaux de construction de sa future usine de fabrication de voitures électriques à Kalaat el Andalous, dans le gouvernorat de l’Ariana. Ce projet représente un investissement de 17 millions de dinars.
La cérémonie de pose de la première pierre s’est tenue en présence du secrétaire d’État à la Transition énergétique, Wael Chouchane. L’usine, qui prévoit une capacité annuelle de production de 8 000 véhicules, devrait permettre la création de 500 emplois. Près de 80% de cette production sera destinée à l’exportation, en particulier vers l’Europe et les pays du Golfe.
Le choix du site de Kalaat el Andalous s’explique par sa proximité avec les ressources humaines de l’entreprise – ingénieurs et techniciens – ainsi qu’avec le port de Radès, un atout logistique majeur pour les futures exportations. Le siège de Bako Motors demeure situé à Ben Arous.
« Cet investissement reflète l’engagement des industriels et des investisseurs tunisiens dans la stratégie nationale de transition énergétique, notamment dans le secteur de la mobilité électrique », a déclaré Wael Chouchane lors de l’événement. Il a salué un « bond qualitatif » pour l’industrie nationale et une avancée significative vers une mobilité plus durable.
De son côté, Boubaker Siala, fondateur de Bako Motors, a rappelé que l’entreprise célèbre cette année ses quatre ans d’existence. Elle conçoit des véhicules économiques et non polluants, adaptés aussi bien au transport personnel qu’au transport commercial.
La Tunisie a-t-elle sérieusement les moyens de lancer de nouvelles lignes aériennes nationales et internationales pour dynamiser son trafic aérien et son tourisme ? Quand on connaît les difficultés que confrontent Tunisair et Tunisair Express à affréter des avions pour les vols déjà existants, la réponse ne peut qu’être négative, eu égard l’état lamentable de la flotte aérienne nationale.
Cette réflexion est inspirée par une réunion de travail qui s’est tenue lundi 25 août 2025 au siège du ministère des Transports et présidée par le ministre des Transports Rachid Amri et son homologue du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya.
La réunion était consacrée, tenez-vous bien, à «étudier les moyens de lancer de nouvelles lignes aériennes de manière à dynamiser les aéroports à l’intérieur du pays et à impulser le tourisme en ciblant de nouveaux marchés prometteurs.» (sic !)
Les ministres font-ils des bulles et tirent-ils des plans sur la comète pour s’occuper un peu et donner l’illusion de travailler pour faire bouger les choses ? Nous sommes vraiment tentés de le penser, eu égard les difficultés que rencontre la compagnie aérienne nationale à «seulement» honorer ses engagements envers ses clients, qui font face, quasi-quotidiennement, à des retards dépassent parfois les 6 et 7 heures, faute d’avions disponibles ou de pièces de rechange pour d’autres appareils en panne. De là à pouvoir créer de nouvelles lignes, à l’impossible nul n’est tenu !
Les «bulles ministérielles»
Pour revenir aux «bulles ministérielles», rappelons que le ministre des Transports a souligné l’importance d’élaborer un programme conjoint entre les deux ministères pour renforcer l’attractivité de la destination Tunisie, en tenant compte des capacités logistiques et opérationnelles du secteur du transport aérien. Il a également passé en revue les efforts déployés pour développer les infrastructures des aéroports tunisiens, y compris nationaux, améliorer la disponibilité opérationnelle des flottes de Tunisair et Tunisair Express et rehausser le niveau de services fournis.
Le ministre des Transports a rappelé le rôle que Tunisair n’a cessé de jouer, non seulement dans le transport des passagers et le soutien au tourisme dans notre pays, mais aussi dans d’importantes manifestations culturelles et sportives et activités économiques. Outre les circonstances exceptionnelles que notre pays, comme tous les pays du monde, a connues, telles que les opérations d’évacuation, notamment lors de crises sanitaires mondiales et d’événements régionaux.
Pour sa part, le ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, a souligné que son secteur est transversal, étant étroitement lié à divers autres, notamment celui des transports et ses diverses composantes, aérienne et maritime. Il a noté que le tourisme est l’un des secteurs les plus rentables, compte tenu de sa contribution efficace au cycle économique, de sa capacité à générer des devises et à créer des emplois.
Dans ce contexte, il a également cité des études publiées par l’Organisation des Nations Unies pour le tourisme, qui confirment que le secteur connaît une croissance rapide à l’échelle internationale. Cela nécessite une exploitation minutieuse des opportunités disponibles pour consolider la position de la Tunisie parmi les principales destinations touristiques.
Dans ce contexte, le ministre du Tourisme a souligné l’importance d’adopter des solutions et des mesures urgentes pour soutenir le transport aérien, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, car il s’agit d’un levier essentiel pour revitaliser les destinations, notamment dans les zones dotées d’aéroports.
Dans ce contexte, il a souligné que le ministère reçoit actuellement des demandes croissantes de la part des agences de voyages internationales, notamment de marchés prometteurs tels que la Chine, l’Allemagne et la Russie, ce qui nécessite des efforts concertés pour suivre le rythme de cette demande croissante.
Soufiane Tekaya a également souligné l’importance de développer le tourisme de croisière et d’élargir ses activités pour inclure diverses régions du pays, notant que les premières expériences seront lancées dans les ports de Sfax, Sousse, Zarzis et Gabès à partir de 2026. Il a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer le développement des ports de plaisance, compte tenu des opportunités prometteuses et des rendements élevés qu’ils offrent.
Le ministre a conclu en appelant à l’attribution d’espaces aux artisans au sein des aéroports et des ports afin de promouvoir les industries traditionnelles et de faire connaître les produits traditionnels tunisiens.
Les deux ministres ont convenu de former un groupe de travail composé de représentants des deux ministères afin de coordonner les efforts visant à trouver des solutions aux problèmes qui entravent l’ouverture de nouvelles lignes aériennes, compte tenu notamment de la forte demande pour les destinations tunisiennes, notamment celles des marchés russe et chinois.
On remarquera pour conclure que les deux ministres n’ont pas cru devoir évoquer les conséquences catastrophiques du monopole qu’exerce Tunisair sur le ciel tunisien ni la nécessaire mise en œuvre d’une réforme majeure et inévitable : l’Open Sky, l’une des solutions réalistes et concrètes pour dynamiser les aéroports tunisiens et impulser le tourisme. Mais que l’Etat tunisien, qui continue d’injecter de l’argent public dans les comptes d’une entreprise en quasi-faillite, Tunisair en l’occurrence, s’entête à ne pas vouloir mettre en œuvre. Allez, avec ça, parler de tourisme et de trafic aérien !
La Société des Transports de Tunis a annoncé, dans un communiqué publié le matin du mardi 12 août 2025, qu’une panne est survenue au niveau des câbles aériens électriques des rames de métro, au dépôt de Tunis Marine.
Cette panne a entraîné une coupure de courant entre les stations de conversion électrique de Tunis Marine et de la rue de la Gare, empêchant ainsi la sortie complète des rames pour l’exploitation, ne laissant qu’une rame par ligne en circulation.
En attendant la réparation de cette panne et la reprise progressive de la sortie des autres rames, la société a mis en place des bus pour assurer le transport des usagers, reliant :
La station terminus de Ben Arous et la station Barcelone.
Les stations de correspondance d’Ariana et de la République, via la station de correspondance 10 Décembre.
Les stations Khair-Eddine et Barcelone, via la station de correspondance Slimane Kahia.
Les stations Intilaka et République, via Bab Saadoun.
Les stations M’Rouj 4 et Barcelone, via la station de correspondance El Menzah.
En parallèle, les autres lignes habituelles de bus reliant les quartiers au centre de la capitale ont été renforcées.
La grève générale dans le secteur du transport terrestre a débuté ce mercredi en Tunisie. La Fédération Générale du Transport, affiliée à l’UGTT, a publié un communiqué pour expliquer et justifier ce mouvement social, accusant le gouvernement d’adopter une « politique de fuite en avant » et de faire preuve de « mépris » à l’égard du secteur.
Un secteur « asphyxié » sous pression
Dans son communiqué, la Fédération dénonce un secteur du transport public en « étouffement sans précédent », victime selon elle d’un « désintérêt systémique » de la part des autorités tunisiennes. « Nos institutions sont marginalisées, ignorées, et leur rôle vital dans la cohésion nationale est méprisé », souligne le texte.
L’UGTT affirme avoir « tout tenté pour éviter l’escalade : dialogue, concessions, patience… Mais face au mépris gouvernemental, nous avons été contraints à la grève ».
Un secteur en crise malgré les efforts du gouvernement
Si la Fédération Générale du Transport dénonce une gestion défaillante, il convient de rappeler que le gouvernement a lancé plusieurs initiatives visant à moderniser le transport public, notamment dans le Grand Tunis.
Parmi ces mesures, un programme de développement des réseaux de bus et de métro est en cours, avec l’arrivée de nouveaux véhicules, dont certains importés de Chine, qui circulent déjà sur certaines lignes. Ces efforts visent à améliorer l’offre de transport urbain et à désengorger la capitale.
Cependant, pour les syndicats, ces avancées techniques restent insuffisantes face à la dégradation persistante des conditions de travail, aux retards dans le versement des salaires, et au manque de clarté sur les réformes structurelles. Ils estiment que ces progrès ne compensent pas les carences dans la gestion et le financement du secteur.
Une main tendue mais un ton ferme
Malgré cette action de grande ampleur, la Fédération Générale du Transport assure que sa main reste « tendue pour un dialogue sérieux et responsable ». Cependant, elle maintient sa position ferme, tenant le gouvernement « entièrement responsable de l’échec des négociations ».
Le mouvement, qui a commencé ce matin sur tout le territoire national, aurait été « massivement suivi », avec un taux de participation revendiqué de 100 %.
Une lutte qui s’inscrit dans la durée
Cette grève intervient au terme de plusieurs mois de tensions entre les syndicats du secteur et les ministères concernés. Les revendications portent principalement sur la dégradation des conditions de travail, les retards dans le versement des salaires dans certaines entreprises et l’absence de visibilité sur les réformes promises dans le secteur.
L’UGTT conclut avec détermination : « Notre lutte continuera. Le transport public ne sera ni vendu ni abandonné ».
La Fédération générale du transport relevant de l’UGTT a confirmé ce mardi sa décision de maintenir une grève générale sectorielle dans le transport terrestre des voyageurs. Prévue sur trois jours – les 30 et 31 juillet et le 1er août 2025 – cette grève concernera la Société nationale de transport interurbain (SNTRI), la Société de transport de Tunis (Transtu), ainsi que l’ensemble des sociétés régionales de transport public routier.
Dans une déclaration, le secrétaire général de la Fédération, Wajih Ezzidi, a justifié cette décision par l’échec de la séance de négociation tenue ce jour au siège du ministère des Affaires sociales. Il a pointé du doigt « l’entêtement » de la partie gouvernementale et « l’absence de sérieux » dans le traitement des revendications des agents du secteur.
Cette grève s’annonce particulièrement perturbatrice, au cœur de la saison estivale, alors que les besoins en transport public s’intensifient dans tout le pays. Le syndicat affirme rester ouvert au dialogue, mais dénonce le manque d’engagement concret de la part des autorités, notamment en ce qui concerne les conditions de travail, les salaires et la situation financière des entreprises publiques du secteur.
La Fédération générale du transport, rattachée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a confirmé la tenue d’une grève dans le secteur du transport terrestre. Le mouvement aura lieu les 30 et 31 juillet ainsi que le 1er août 2025. Il vise à dénoncer la détérioration des conditions de travail et l’absence de garanties minimales de sécurité.
Dans une publication en date du 28 juillet, Ghassen Ksibi, chargé de communication de l’UGTT, a annoncé l’échec des négociations avec le gouvernement. Selon lui, les représentants de l’État ont rejeté toutes les revendications syndicales lors de la réunion tenue le même jour.
La Fédération alerte sur la vétusté des équipements, l’absence de tenues de travail, le manque de prévention et les conditions climatiques difficiles. Elle mentionne aussi des agressions verbales et physiques subies par les agents pendant leur service.
Le syndicat critique également la gestion du dossier par les autorités. Il reproche au ministère d’avoir exigé les listes nominatives de réquisition avant même la réunion de négociation. Pour la Fédération, cette démarche nuit au dialogue social et ne constitue pas une solution acceptable.
En l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, la grève sera maintenue. La Fédération affirme que les travailleurs continueront à se mobiliser pour faire valoir leurs droits.
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé mardi 15 juillet 2025 au siège du ministère, une réunion consacrée à l’examen du programme de restructuration de la Société tunisienne de transport des produits miniers (STTP).
Au cours de cette réunion, un état des lieux détaillé de la situation actuelle de la société a été présenté, mettant en lumière les défis majeurs auxquels elle est confrontée, notamment la faiblesse des capacités de transport et le besoin urgent de moderniser la flotte et les équipements. Des ajustements jugés essentiels pour accompagner la cadence croissante de production de phosphate attendue dans les années à venir.
Les participants ont également discuté de différentes pistes visant à améliorer la rentabilité de la société, renforcer la qualité de ses prestations et assurer sa pérennité à moyen et long termes.
La ministre a souligné l’importance stratégique de ce programme de restructuration pour permettre à la société de répondre aux exigences du marché, tout en appelant à accélérer la mise en œuvre des réformes et à mobiliser les investissements nécessaires. L’objectif est clair : faire du transport un levier essentiel pour soutenir la production et les exportations de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).
Elle a par ailleurs insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles existants, tout en préservant la dimension sociale du projet, notamment par la valorisation des compétences internes et le renforcement des opportunités de formation et d’accompagnement professionnel.
La réunion a rassemblé, aux côtés de la ministre, le directeur général de la STTP, Makram Saaidia, le PDG de la CPG, Abdelkader Amaïdi, ainsi qu’un certain nombre de hauts cadres du ministère.
Le ministère du Transport a récemment publié sur sa page Facebook une vidéo célébrant la réception du deuxième lot de bus chinois, dans une ambiance pour le moins… surjouée. On y voit des enfants crier de joie de manière théâtrale, des femmes pousser des zghārīt, tandis qu’une autre, à l’intérieur du bus, brûle de l’encens (bkhūr) à l’aide d’un kanoun comme pour bénir un événement sacré.
Si la modernisation du parc de bus est une nouvelle positive pour le service public, la mise en scène excessive de cette livraison soulève des interrogations. Doit-on vraiment accueillir des bus, achetés par fonds publics, comme s’il s’agissait d’un miracle tombé du ciel ? Faut-il théâtraliser à ce point une livraison d’équipements basiques, alors que cela relève normalement de la gestion régulière d’un service public en mal de crédibilité ?
Ce type de communication, qui mélange folklore, démesure et mise en scène infantilisante, risque de produire l’effet inverse de celui escompté. Là où on aurait pu montrer des chiffres, des engagements en matière de ponctualité, de sécurité ou de conditions de travail des conducteurs, on nous sert une cérémonie quasi mystique.
Dans un pays où les usagers du transport public se plaignent chaque jour des retards, du sous-équipement et de l’insécurité dans les bus et métros, cette communication folklorique sonne comme une provocation. Le réalisme, la sobriété et la transparence seraient sans doute plus efficaces pour redorer l’image de la TRANSTU que ce genre de mise en scène dépassée.
Le ministère du Transport a annoncé, ce lundi 7 juillet 2025, l’élection de Basma Loukil Yaakoubi en tant que présidente du Conseil d’administration de Tunisair, en remplacement de Habib Mekki. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du Conseil d’administration de la compagnie nationale.
Représentante de l’État au sein du Conseil au nom du ministère des Finances, Basma Loukil Yaakoubi occupe actuellement le poste de directrice générale des participations publiques au ministère des Finances.
La nomination de Basma Loukil Yaakoubi intervient ainsi dans une phase charnière pour Tunisair, appelée à se transformer en profondeur pour regagner la confiance de ses passagers et sa compétitivité sur le marché régional et international.
Face à la crise persistante au sein de Tunisair, marquée par de multiples perturbations de vols et une grogne croissante des passagers, le ministère des Transports a publié ce samedi un communiqué sur sa page Facebook annonçant une série de décisions destinées à restaurer la confiance dans la compagnie nationale.
Le ministère souligne que Tunisair, perçue par de nombreux Tunisiens comme un symbole national, a vu son image sérieusement écornée ces dernières semaines, en raison de désagréments répétés affectant les voyageurs.
Agissant en concertation avec le président de la République, Kaïs Saïed, le ministère affirme vouloir « traiter tout ce qui entrave le service du citoyen ». Parmi les mesures prises figure la révocation de M. Habib Mekki de ses fonctions de représentant du ministère au sein du conseil d’administration, ce qui entraîne automatiquement sa destitution en tant que président du conseil d’administration.
Le président Kaïs Saïed a reçu, le 14 juin au palais de Carthage, quatre Tunisiens résidant en Suisse : Lilia Dridi, Chaouki Darâaoui, Lassâad Limamet Fadi Bettaïeb. Avec d’autres bénévoles, ils ont mené des démarches pour fournir à la Tunisie près de 200 bus en bon état, encore utilisés en Suisse, ainsi que des pièces de rechange.
Le président a salué leurs efforts engagés depuis 2023 pour concrétiser ce projet, soulignant son importance pour les infrastructures publiques. Il a rappelé que la Tunisie ne peut accepter que ce qui respecte sa dignité et celle de son peuple.
L’entretien a aussi porté sur le rôle des Tunisiens de l’étranger dans le soutien à l’économie nationale et la nécessité de simplifier les démarches pour faciliter leur contribution. Le président a évoqué les obstacles rencontrés par certains à l’étranger ou à leur retour en Tunisie, appelant à les supprimer rapidement.
Kaïs Saïed a également dénoncé des tentatives de détourner les bus vers un autre pays, avec l’appui de certaines parties à l’étranger et, regrettablement, en Tunisie. Il a affirmé que ceux qui nuisent à de telles initiatives n’auront plus leur place dans l’administration.
Il a conclu en réaffirmant sa volonté de construire une Tunisie dirigée par des responsables patriotes, attachés à l’intérêt général et à la souveraineté du pays.
Le ministre du Transport, Rachid Amri, a décidé ce mardi 27 mai 2025 de démettre Laaroussi Ben Faraj de ses fonctions de directeur du dépôt de la Charguia, à la suite des conclusions du rapport de la commission d’inspection et d’enquête concernant l’incendie d’un bus appartenant à la Société des Transports de Tunis, survenu dans la matinée du lundi 26 mai 2025.
Selon un communiqué du ministère du Transport, il a été décidé d’ordonner à l’inspection générale et au bureau des enquêtes et accidents du ministère de poursuivre les investigations afin de déterminer les responsabilités. Des mesures disciplinaires seront prises contre toute personne reconnue impliquée dans cet incident.
Il a également été décidé de transmettre les résultats finaux du rapport d’inspection à la justice.
Dès la survenue de l’incident, le ministre du Transport avait chargé une équipe représentant le ministère de remettre le rapport final ce mardi 27 mai 2025.
Les décisions prises successivement s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le gaspillage de l’argent public, la dégradation du service public et la négligence de la sécurité des personnes et des biens, conformément aux instructions du président de la République, Kaïs Saïed, selon le communiqué.