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Heute — 25. Dezember 2025Haupt-Feeds

Classement économique du FMI : l’Algérie tire profit de sa résilience

25. Dezember 2025 um 19:35

Selon les dernières prévisions du FMI (octobre, World Economic Outlook), l’Algérie devient la troisième puissance économique d’Afrique, avec un PIB nominal estimé à 290 milliards de dollars en 2025. Elle dépasse le Nigeria et réduit l’écart avec l’Égypte (≈350 milliards $). Tandis que l’Afrique du Sud reste première (≈420 milliards $).

Ainsi, le pays le plus peuplé du continent, en l’occurrence le Nigeria, perd une place et passe à la 4ᵉ place, pénalisé par la forte dépréciation de sa devise nationale (naira), une inflation élevée et les difficultés du secteur pétrolier. Ce qui fait chuter son PIB en dollars (≈280 milliards $).

L’Algérie, au contraire, bénéficie de prix élevés des hydrocarbures, d’une meilleure résilience macroéconomique et d’efforts de diversification. Consolidant ainsi durablement sa position sur le podium africain, rapportent les médias algériens.

Quant au Maroc, il reste 5ᵉ (≈180 milliards $), en stagnation, freiné par le stress hydrique, sa dépendance énergétique et une reprise industrielle lente. Ce qui a pour effet d’accentuer l’écart avec les trois premières économies.

Enfin, le classement, basé sur le PIB nominal en dollars, reflète aussi la vulnérabilité aux fluctuations monétaires. Dans ce contexte, l’Algérie apparaît comme l’une des grandes gagnantes récentes. Tandis que le Maroc doit trouver de nouveaux leviers pour éviter un décrochage.

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Dettes agricoles : l’ARP s’empare de la question

25. Dezember 2025 um 17:26

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, le 12 janvier 2026, une journée d’étude consacrée à la proposition de loi n°060/2025 visant à régulariser les dettes agricoles impayées. Présenté par des députés, ledit texte prévoit que les banques publiques prennent en charge la restructuration des créances bancaires des agriculteurs et entreprises du secteur, notamment celles classées en catégories 4 et plus par la Banque centrale de Tunisie.

La proposition introduit un rééchelonnement jusqu’à sept ans, assorti d’une année de grâce, ainsi que l’allègement des pénalités de retard, plafonnées à 20 % des intérêts contractuels. Les banques publiques seraient chargées d’élaborer sous six mois les procédures de régularisation et d’adopter les accords de conciliation, incluant la possibilité d’abandonner intérêts et pénalités.

Elles pourraient également renoncer, à titre exceptionnel, jusqu’à 5 % du principal des crédits agricoles anciens (accordés avant fin 2022), à condition que le reste soit réglé dans un délai de six mois. Ces mesures seraient applicables jusqu’au 31 juillet 2026, avec possibilité d’une prolongation d’un an, informe l’ARP.

Le texte s’appuie sur un constat alarmant : sécheresses répétées, impacts de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ont fragilisé les agriculteurs – surtout les petits – ainsi que des secteurs clés comme l’olive, les dattes et les semences, rendant difficile le remboursement des crédits bancaires.

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Rapatrier les devises sans ouvrir la porte au blanchiment : le défi de l’amnistie de change

25. Dezember 2025 um 16:31

La Banque centrale de Tunisie (BCT) et la Douane viennent de demander des amendements à la proposition de loi sur la régularisation des infractions de change. Et ce, afin de définir clairement les infractions éligibles et les bénéficiaires.

Pour la BCT, ce texte constitue un outil essentiel pour réintégrer des devises dans l’économie formelle, renforcer la stabilité monétaire et rétablir les équilibres financiers. La directrice générale des opérations de change de l’Institut d’émission, Raoudha Boukadida, souligne toutefois la nécessité d’harmoniser la proposition avec le futur code des changes. De même que d’achever l’adhésion au système international d’échange automatique d’informations fiscales.

A noter que le projet de code des changes vise à moderniser les transactions et à renforcer la confiance entre l’État et les citoyens, tout en intégrant les exigences internationales de lutte contre le blanchiment d’argent. Dans ce cadre, la BCT rappelle que toute amnistie doit respecter les quatre principes du GAFI : application stricte des mesures de diligence raisonnable; absence d’exemptions; coordination nationale durant la mise en œuvre; et coopération internationale pour identifier l’origine des fonds.

La Tunisie a déjà expérimenté une amnistie en 2007, rappelle-t-on, qui avait rapporté 12 millions d’euros, soit 0,05 % du PIB. Pour la douane, représentée par le Colonel Anouar Sebii, la régularisation est d’autant plus nécessaire que les infractions de change se multiplient en raison de la complexité des textes. Il appelle à aligner la loi sur la législation anti blanchiment et antiterroriste, et à inclure les personnes faisant déjà l’objet de poursuites.

Au Parlement, plusieurs voix demandent un élargissement du champ d’application. La version actuelle ne vise que les personnes physiques résidentes. Mais la Commission des finances envisage d’y intégrer non-résidents et personnes morales.

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IDE : analyse des investissements en Tunisie

25. Dezember 2025 um 12:12

On ne le répétera jamais assez, la Tunisie se plaît à mettre en avant ses indicateurs, ceux de 2025 n’échappent pas à cette règle. C’est le cas des investissements directs étrangers (IDE) en l’espèce, qui sont en nette hausse, un volume d’investissements déclarés proche des 6 milliards de dinars. Et surtout un regain d’intérêt des partenaires internationaux.

Mais cette lecture optimiste cacherait des angles morts structurels, comme disent les spécialistes. Lesquels sont invisibles dans les communiqués institutionnels, mais omniprésents dans le quotidien des investisseurs qui vivent les tracas de l’administration. Or, ce sont précisément ces angles morts qui déterminent la capacité réelle d’un pays, la Tunisie en l’occurrence, à convertir les projets en emplois et en croissance.

Car si l’année 2025 donne l’illusion d’un redressement, la mécanique de l’attractivité tunisienne reste grippée là où cela compte vraiment, assure un expert en investissements étrangers.

Loin de nous l’idée de nous prendre pour des experts en la matière; cependant, nous allons tenter de faire ressortir, dans ce qui suit, un certain nombre de freins à l’investissement en Tunisie.

 

Un modèle d’investissement encore bloqué à “l’ancien régime”

La Tunisie continue de s’appuyer sur les mêmes leviers qu’il y a vingt ans, à savoir : coûts salariaux compétitifs, proximité européenne, industrie manufacturière orientée export.

Sans doute, ces atouts sont réels, toutefois, ils n’ont pas évolué. « Dans un monde où les pays émergents réinventent leur stratégie d’accueil, nous dit un spécialiste en stratégie de développement, la Tunisie semble figée dans un modèle “zone offshore + industrie légère” ».

Par conséquent, notre pays attire certes des flux, mais peine à attirer des projets transformateurs. Vous aurez perçu la nuance, pardon la grosse différence. Ceci étant, l’économie mondiale avance, la Tunisie suit cependant parfois. Et c’est déjà ça !

 

Lire aussi — FIPA – TIA : des indicateurs d’investissement en nette progression en 2025

 

Le grand absent : la montée en gamme

L’attractivité tunisienne souffre d’un angle mort majeur qui est “le manque d’investissements à haute intensité technologique“.

Pour étayer cela, nous allons citer des domaines où la Tunisie peine à avoir de la visibilité. Elle a peu de projets dans l’industrie 4.0, les technologies propres, la mobilité électrique et les chaînes de valeur numériques avancées. Or, tout le monde en convient, ce sont là des secteurs ou domaines qui font aujourd’hui la différence et tracent même le salut des nations dans l’avenir.

D’ailleurs, l’écosystème ne dissuade pas l’arrivée de ces projets, il ne les attire tout simplement pas ou peu en tout cas. Autrement dit, ce n’est pas un rejet, affirme un analyste, mais c’est une « indifférence silencieuse du marché mondial ».

Réformes : l’éternelle promesse qui ne devient jamais un avantage

Le troisième angle mort, et l’un des plus coûteux pour le pays, c’est la réforme lente, hésitante, inachevée. Hélas. Oui, tous les spécialistes s’accordent sur le fait que la Tunisie parle beaucoup de modernisation, mais peine à concrétiser :

  • Procédures d’investissement toujours complexes;
  • Guichets uniques qui n’en sont pas vraiment;
  • Interdépendances administratives opaques;
  • Législation fluctuante selon les secteurs;
  • Autorisations qui ne sont jamais vraiment “finales”.

Force est de constater que cet écosystème génère un coût invisible mais on ne peut plus réel : la lassitude de l’investisseur. Un investisseur est même catégorique : « Cette fatigue ne figure dans aucune statistique… Mais elle se lit dans le taux de projets abandonnés ».

Le risque : une attractivité “statistique”, pas structurelle

Les chiffres de 2025 des IDE montrent plusieurs signaux positifs, mais il faudra nuancer la réalité :

  • Les IDE progressent parce que la région est instable; pas seulement parce que la Tunisie s’améliore.
  • Les investissements déclarés augmentent rapidement; mais le taux de conversion reste faible.
  • Les secteurs moteurs tournent; mais aucun ne change réellement de catégorie.

Pour un autre analyste : « La Tunisie attire… mais elle ne retient pas. Elle progresse… mais elle ne se transforme pas ». On ne peut pas être plus clair.

L’énergie, le foncier, l’infrastructure : les angles morts qui plombent la compétitivité

Les investisseurs le répètent discrètement : l’incertitude énergétique, la rareté du foncier industriel vraiment exploitable, les zones industrielles sous-équipées, les ports saturés, la logistique fragmentée. Ce sont là autant de facteurs rarement mentionnés dans les rapports officiels pourtant déterminants dans la décision d’implantation d’une entreprise, d’un investissement… institutionnel ou particulier. En somme, « l’attractivité commence par le terrain, pas par les chiffres », confie un investisseur.

Le dernier angle mort : la narration économique

Comme nous l’avons souligné plus haut, la Tunisie n’a pas encore réussi à se projeter comme un marché du futur, un hub, une plateforme d’innovation, ou un champion sectoriel. Théoriquement, elle tente de le faire ou le devenir, mais ce n’est pas encore le cas. Le pays n’a pas de stratégie économique très claire. Et cette absence constitue « un handicap majeur dans un monde où les investisseurs suivent autant les opportunités que les visions ».

Un spécialiste de stratégie de développement estime qu’« aujourd’hui, l’histoire tunisienne raconte la résilience. Ce qu’elle doit raconter, c’est l’ambition ». Mais pour notre part, nous pensons que cette ambition y est. Ce qui manque c’est comment l’exprimer et la transformer en réalité.

In fine, « les chiffres sur les IDE montent, et il faut s’en réjouir. Mais les angles morts persistent, et il faut en finir avec leur invisibilité confortable. L’attractivité tunisienne ne souffre pas d’un manque de potentiel. Elle souffre d’un manque de transformation. Tant que ces angles morts ne seront pas traités, la Tunisie continuera à attirer des investisseurs… mais pas ceux qui changent un pays », résume un analyste de la place.

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Main basse sino-américaine sur les mines de la RD Congo

25. Dezember 2025 um 10:33

Les États-Unis tentent de rattraper leur retard en République démocratique du Congo (RDC), où la Chine domine largement l’exploitation des minerais stratégiques. Souvent aux dépens de la population de Congo Kinshasa. 

Après des années d’absence liées aussi bien à l’insécurité qu’à la corruption, Washington multiplie les efforts, surtout depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, président affairiste par excellence,  pour sécuriser un accès à des ressources devenues cruciales pour les technologies de pointe, en l’occurrence le cobalt, le cuivre, le lithium et le coltan.

Théa Doulcet du site spécialisé Slate explique que ce repositionnement se matérialise, entre autres, par l’arrivée d’entreprises américaines comme KoBold Metals, qui vise l’un des plus grands gisements de lithium connus au monde, et par la signature en juin dernier des accords dits de Washington, « un traité censé stabiliser la région en échange d’avantages miniers pour les investisseurs américains ».

Guerre américano-chinoise sur les mines congolaises

Comme ce fut le cas de 1945 à la chute du mur de Berlin, les puissances militaires ou économico-commerciales se livraient leurs guerres par pays faibles interposés. Mais aujourd’hui on parle de guerre commerciale ou plutôt de “guerre technologique“ qui passe forcément par la convoitise ou conquête des matières premières.

Suivez notre regard. Ce retour de l’Amérique en RDC intervient au moment où la Chine contrôle près de 80 % de la production minière congolaise, grâce à des accords conclus il y a une vingtaine d’années, plus précisément dès 2007 offrant d’importantes facilités fiscales contre des investissements massifs, soulignent plusieurs sources.

Ainsi, «… pour réduire cette dépendance, l’administration Trump cherche à sécuriser des “actifs stratégiques“ en RDC, notamment la mine de Rubaya, qui fournit jusqu’à 30 % du coltan mondial », écrit Slate. Parallèlement, l’Occident dans son ensemble manifeste un regain d’intérêt pour les matières premières du pays. C’est ainsi que KoBold aurait obtenu en août 2025 le premier permis d’exploration américain depuis une décennie, tandis que Mercuria aurait elle aussi signé un partenariat d’un milliard de dollars avec Gécamines.

Deux obstacles majeurs : corruption et conflits

Cela étant, s’installer dans les régions minières congolaises n’est pas chose aisée. La région Est du pays fait face à un conflit entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa et les Nations unies. Mais ce n’est pas tout. La corruption, décrite comme endémique, a déjà entraîné des scandales retentissants, comme l’affaire Glencore, condamnée pour versements de pots-de-vin. « Instabilité juridique, permis révoqués sans préavis et litiges fréquents compliquent encore le paysage des affaires ».

 

Lire aussi: Accord de paix entre le Rwanda et la RD Congo, sous la médiation des États-Unis

 

D’ailleurs, dans ce labyrinthe congolais, les accords de Washington peinent à garantir une paix durable en vue de mettre à exécution les souhaits de Trump. En effet, plusieurs gisements clés, dont Rubaya, restent sous contrôle du M23. « En misant sur une trêve fragile, États-Unis et RDC semblent promettre davantage qu’ils ne peuvent obtenir, repoussant l’exploitation sécurisée des “trésors minéraux“ congolais ».

Mais ironie du sort, la République démocratique du Congo figure parmi les pays – économiquement – les plus pauvres du monde. Constat on ne peut plus amer!

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Gestern — 24. Dezember 2025Haupt-Feeds

FIPA–TIA : progression des indicateurs d’investissement

24. Dezember 2025 um 10:41

L’année 2025 marque une accélération notable des investissements en Tunisie. Selon les dernières statistiques disponibles de la FIPA-Tunisia (Foreign Investment Promotion Agency) et de la Tunisia Investment Authority (TIA), les flux d’IDE comme les investissements déclarés enregistrent une croissance soutenue, confirmant une dynamique de reprise plus solide qu’en 2024.

 

Les données de la FIPA-Tunisia montrent une montée significative des investissements directs étrangers sur l’ensemble des trimestres analysés. Ainsi, au premier trimestre 2025, les IDE atteignent 727,2 millions de dinars (MDT), en hausse de 25,6 % sur un an. Cette dynamique s’est poursuivie au premier semestre, où les flux ont grimpé à 1 650,3 MDT, soit une progression de 20,8 % par rapport à 2024. Ces investissements ont également permis la création d’environ 4 677 emplois hors secteur énergétique.

À neuf mois, la tendance semble se renforcer : les IDE cumulés atteignent environ 2 536 MDT, en hausse de 27,7 %. L’ensemble des investissements étrangers, toutes catégories confondues, s’élève à 2 588,7 MDT, soit +28,1%.

L’industrie manufacturière demeure la locomotive des IDE, absorbant plus de 62 % des flux à fin juin 2025, suivie par l’énergie — un secteur en nette expansion — et les services.

Quant à l’origine des investisseurs, on note que les Européens sont majoritaires (France, Italie, Allemagne) et restent les principaux contributeurs de cette dynamique.

Sur la base des données arrêtées fin septembre, les IDE sur les dix premiers mois de 2025 peuvent être raisonnablement estimés à près de 2,54 milliards de dinars. Confirmant ainsi une année de consolidation pour l’attractivité tunisienne.

 

Quid des investissements déclarés selon la TIA ?

Tout d’abord, il est nécessaire de noter la différence entre les données sur les investissements entre la FIPA et la TIA. En effet, si les chiffres de la FIPA-Tunisia mesurent exclusivement les flux d’IDE réalisés; ceux de la TIA – Tunisian Investment Authority – proposent une photographie plus large des investissements déclarés à l’échelle nationale, incluant ainsi capitaux locaux, mixtes et étrangers. Les tendances 2025 y ressortent de ce fait encore plus spectaculaires.

Entre janvier et juin 2025, les investissements déclarés atteignaient environ 3 299,8 MDT. Soit une hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, avec un potentiel de 45 839 emplois.

Trois mois plus tard, la cadence s’est accélérée : à fin septembre, les déclarations culminent à près de 5,97 milliards de dinars, soit une croissance de 41,5 %. Une part importante provient de projets d’envergure, notamment dans l’industrie, les services et les énergies renouvelables — un secteur devenu stratégique pour la Tunisie dans le cadre de sa transition énergétique.

 

Deux indicateurs complémentaires pour lire la dynamique 2025

Les données croisées de la FIPA et de la TIA, bien que différentes dans leur nature, dessinent une même réalité : l’investissement est reparti à la hausse en 2025, sous l’effet combiné d’une reprise industrielle, d’un regain d’intérêt des partenaires européens et d’un pipeline de projets plus ambitieux, notamment dans l’énergie.

  • FIPA : photographie précise des IDE réels, autour de 2,5 milliards de dinars sur dix mois, en croissance de 20 à près de 30 % selon les périodes.
  • TIA : vision élargie de l’investissement national et étranger, avec près de 6 milliards de dinars d’investissements déclarés à fin septembre, soit l’un des niveaux les plus élevés depuis plusieurs années.

 

Une année charnière pour l’attractivité tunisienne

In fine, entre remontée des IDE, nouveaux projets industriels et essor des énergies renouvelables, 2025 s’impose comme donc une année charnière pour l’investissement en Tunisie. Reste à savoir si cette dynamique se maintiendra en fin d’année et si les réformes attendues permettront de transformer ces déclarations et flux en installations concrètes, génératrices d’emplois et de valeur ajoutée durable.

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Suivra : Attractivité : derrière les bons chiffres, les angles morts qui freinent vraiment l’investissement en Tunisie.

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Et si Tunis confiait son transport intelligent à Huawei ?

24. Dezember 2025 um 08:22

La Tunisie et Huawei ont engagé de nouvelles discussions pour renforcer leur coopération dans le transport intelligent et la digitalisation des infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires.

Lors d’une réunion tenue lundi 22 décembre 2025, le ministre du Transport, Rachid Amri, a reçu une délégation du géant chinois des TIC, Huawei. A cette occasion, le ministre a souligné la volonté commune des deux pays d’intensifier leur partenariat et de s’appuyer sur les expériences internationales en matière de transport intelligent, notamment pour moderniser les ports, les aéroports, les postes frontaliers et les réseaux routiers et ferroviaires.

Le ministère du Transport explique que cette orientation vise à améliorer la qualité des services, renforcer la productivité et relever les standards de sécurité dans un secteur confronté à plusieurs défis. La digitalisation est ainsi présentée comme un levier essentiel pour moderniser les infrastructures existantes.

Pour sa part, la délégation de Huawei a exposé ses solutions intégrées de transport intelligent et exprimé son intérêt pour des partenariats en Tunisie, fondés sur l’échange d’expertise et l’accompagnement de projets numériques. La partie tunisienne a présenté les principaux programmes en cours liés à la numérisation du secteur.

Si aucune convention n’a été annoncée, en revanche cette rencontre confirme l’intérêt croissant des entreprises chinoises pour le site Tunisie et relance le débat sur le rôle des technologies numériques dans la réforme du transport public et logistique en Tunisie.

Alors, de là à dire que la Tunisie va confier la modernisation de ses transports, il y a un pas…

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Mort dans un tragique accident d’avion de Mohammed Al-Haddad, chef d’état-major de l’Ouest libyen

23. Dezember 2025 um 22:18

Abdelhamid Dbeibah, le Premier ministre de la Libye, a annoncé sur ses réseaux sociaux, mardi 23 décembre, la mort du chef d’état-major de l’Ouest libyen, le lieutenant général Mohammed Al-Haddad, dans un «tragique accident» d’avion en Turquie où il était en voyage officiel.

D’autres personnalités de l’armée de l’Ouest libyen, présentes dans l’avion, sont également décédées.

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CAN 2025 Maroc : où regarder Tunisie-Ouganda ?

23. Dezember 2025 um 15:54

Après le Maroc, en tant que pays organisateur de la 35ème édition de la CAN, et l’Egypte (lundi 22 décembre), les Aigles de Carthage entrent en lice mardi 23 courant à partir de 21 heures (heure de Tunisie) face à l’Ouganda. Et c’est 17ème participation consécutive de la Tunisie en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.

Comme l’ont souligné nos confrères de « Radio Foot international » – une émission de RFI -, la force de l’équipe de Tunisie c’est son collectif et non des individualités. Et ce collectif lui permet à chaque fois de marquer au moins un but et donc de s’en sortir. Espérons qu’il en soit encore ainsi pour cette CAN 2025.

La rencontre face aux Ougandais est considérée comme facile pour nos Aigles, en tout cas sur le papier. Il faudra cependant essayer de gagner, si possible, avec la manière, histoire de faire forte impression.

Elle se déroulera au stade du Prince Moulay Abdallah à Rabat et sera diffusée par les chaines BeIN Sports Max 2 (MENA), BeIN Sports fr 4 (France), Sport TV 4 (Portugal), Sport Digital (Allemagne), Movistar Liga de Campeones (Espagne) et Channel4+ (Angleterre).

A noter par ailleurs que cette confrontation est la troisième du genre entre les deux nations, après celles de 1962 et 1978 (respectivement 3-0 et 3-1) en faveur de la Tunisie.

Notre pronostic : 2-0 pour la Tunisie.

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Algérie : Volz révolutionne la réservation des vols internationaux

23. Dezember 2025 um 14:03

Volz, une startup algérienne spécialisée dans la réservation de vols internationaux, a récemment levé 600 millions de dinars algériens (près de 5 millions de dollars). Soit l’un des plus importants financements jamais réalisés en Algérie.

Cette opération marque aussi le premier exit du Fonds algérien des startups, avec un rendement de 3,35x, selon le site Viva. Fondée en 2022, Volz s’impose désormais comme une solution clé pour les voyageurs algériens. Et ce, en leur permettant de réserver des billets d’avion en dinars, y compris avec paiement à la livraison. Il s’agit là d’un avantage majeur, dans un pays où la bancarisation reste faible, explique Viva.

D’ailleurs, la plateforme référence plusieurs compagnies internationales opérant depuis l’Algérie, dont Air Algérie bien entendu, mais également Turkish Airlines et Emirates.

Menée par Tell Group et GIBA (groupe Babahoum), la levée de fonds vise à permettre d’automatiser les systèmes internes, d’étoffer les équipes techniques et de soutenir un partenariat stratégique avec Turkish Airlines. Mais ce n’est pas tout, parce que Volz ambitionne aussi d’élargir son offre aux entreprises et de devenir un acteur incontournable du voyage en ligne sur le site Algérie.

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Guerre technologique : en voulant freiner la Chine, Washington a accéléré son autonomie

23. Dezember 2025 um 12:05

La stratégie occidentale visant à freiner l’ascension technologique chinoise vient de subir un revers spectaculaire. Malgré un embargo quasi-strict sur les machines de lithographie ultraviolette extrême (EUV) d’ASML, présentées comme l’ »arme maîtresse de la suprématie occidentale dans la guerre des semi-conducteurs, la Chine a dernièrement dévoilé un prototype fonctionnel de machine EUV ».

Pékin obtient ainsi la technologie que Washington et ses alliés, notamment européens et asiatiques, pensaient pouvoir lui refuser indéfiniment. Peine perdue. C’est en tout cas c’est ce que révèle le site spécialisé Clubic.

Ainsi, cette source révèle que « l’exploit est loin d’être anodin : la maîtrise de l’EUV est considérée comme l’un des défis d’ingénierie les plus complexes au monde ». Et c’est précisément et justement sur ce terrain que l’Empire du Milieu, longtemps tenu à distance, réalise une percée majeure.

En effet, des fuites relayées par Reuters révèlent que ce prototype aurait été conçu avec l’aide d’anciens ingénieurs d’ASML – ne parlez surtout pas d’espionnage technologique. Lesquels sont partis mettre leur expertise au service de Shenzhen. « Une ironie amère pour l’Europe, qui découvre que le verrouillage technologique supposé infranchissable a été ouvert avec ses propres clés ».

Plus grave encore pour les stratèges américains : « Cette avancée ne reste pas théorique. Le prototype chinois produit bel et bien la lumière EUV nécessaire aux gravures les plus fines, brisant ainsi le monopole technologique occidental et ouvrant une brèche que ni sanctions ni contrôles à l’export ne semblent capables de refermer ». Autrement dit, « la Chine, loin de la stagnation annoncée par les analystes jusqu’en 2030, vise désormais la production de masse dès 2028. Tandis que Huawei explore des alternatives basées sur le plasma induit par laser pour accélérer encore le calendrier ».

C’est donc des avancées tous azimuts de la Chine qui semblent sonner le glas pour les Occidentaux. A moins qu’ils trouvent autrement une voie de salut, laquelle pourrait elle aussi être dépassée dans quelques années.

En somme, cette montée en puissance soudaine bouleverse l’équilibre mondial : « ASML voit poindre un concurrent direct capable de capter l’immense marché chinois. Et l’Occident réalise qu’en voulant affamer Pékin, il a contribué à catalyser son autonomie technologique. La guerre des semi-conducteurs n’est pas seulement relancée; elle vient peut-être de basculer, et certainement pas dans le sens prévu par Washington », conclut Clubic.

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CENI : le “nouvel Internet” chinois qui rebat les cartes du pouvoir numérique

23. Dezember 2025 um 08:00

La Chine, encore elle, vient d’activer son CENI – pour China Environment for Network Innovation. Il s’agit d’un réseau expérimental national pour le moment qui, sans doute, est en train de marquer un tournant majeur dans la compétition mondiale pour le contrôle des infrastructures numériques.

Conçu comme une alternative stratégique aux standards occidentaux, CENI constitue bien plus qu’un réseau ultra-rapide : c’est une plateforme d’ingénierie à grande échelle, pensée pour façonner les technologies réseau de demain, explique le site spécialisé clubic.com.

Et pour vous donner l’importance du « machin », sachez que « l’infrastructure déployée mesure  55 000 km de fibre, 40 grandes villes reliées et une architecture capable de supporter 128 réseaux hétérogènes tout en menant 4 096 tests parallèles ». Excusez du peu. « Le système offre des coûts de transmission réduits de 60 %, tout en atteignant 100 Gb/s avec une latence de moins de 20 microsecondes, un niveau inaccessible aux réseaux publics actuels ».

Autant dire que « pour la recherche et les grands acteurs industriels, c’est un changement d’échelle ». Déjà, un grand acteur des technologies de la communication, en l’occurrence Baidu, a commencé à utiliser CENI pour entraîner ses modèles d’IA géants, réduisant drastiquement les temps d’itération, rapporte Clubic. On nous explique que « le radiotélescope FAST, qui génère 100 téraoctets par jour, peut désormais transférer ses données en temps réel, là où un réseau classique aurait nécessité près de deux ans pour une opération similaire. D’autres secteurs devraient suivre : fabrication avancée, santé, aéronautique et une centaine d’institutions stratégiques sélectionnées par Pékin ».

Mais l’enjeu dépasse la prouesse technique et technologique. Selon les spécialistes, « avec CENI, la Chine coupe symboliquement le cordon technologique qui la reliait aux infrastructures occidentales ». Du reste, le parallèle avec les projets américains ARPANET et GENI, aujourd’hui abandonnés, est on peut plus frappant : « l’Occident a laissé dépérir ses environnements d’innovation publics, misant sur le privé, tandis que Pékin investit massivement dans une plateforme d’expérimentation d’État, pensée pour préparer la 6G et les futurs standards globaux ». Tiens, déjà la 6G, alors que d’autres n’ont même pas entendu parler de la 5G.

En tout cas, « … avec 206 normes développées et 221 brevets déposés, CENI illustre une montée en puissance technologique que ni les États-Unis ni l’Europe ne semblent en mesure de contrer à court terme », écrit Clubic.

Et la même source de conclure en ces termes : « Au moment où l’UE débat encore de sa souveraineté numérique, la Chine, elle, construit déjà l’architecture des réseaux du futur ».

Alors, l’Europe a-t-elle définitivement perdu la bataille de la technologie d’aujourd’hui et peut-être celle de demain devant l’Empire du Milieu?

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Tourisme : la Tunisie franchit le cap de 11 millions de visiteurs en 2025

23. Dezember 2025 um 09:19

Le nombre de touristes qui ont visité la Tunisie, du 1er janvier au 22 décembre 2025, a franchi le cap des 11 millions de visiteurs, annonce le ministre du Tourisme, Sofiène Tekaya.

S’exprimant lors d’une cérémonie organisée dans la soirée du lundi 22 courant à l’occasion de la campagne « Tounes Lik » pour la promotion du tourisme intérieur et le lancement de l’élaboration du programme « Tunis, capitale du tourisme arabe en 2027 », M. Tekaya a estimé que le tourisme tunisien a dépassé « la phase de redressement et avance vers la consécration d’un tourisme haut de gamme, raffiné et dont l’offre est diversifiée ».

Il a souligné que cette reprise constitue la preuve de la capacité du secteur à améliorer le rythme des flux touristiques et des recettes, malgré les défis internationaux.

A noter que la campagne « Tounes Lik » est une initiative de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) visant à promouvoir le tourisme intérieur et à faire connaître les différentes destinations touristiques sur l’ensemble du territoire national.

Reposant principalement sur les réseaux sociaux, et proposant chaque semaine une nouvelle destination, cette initiative s’articule autour de quatre axes qui fondent le paysage touristique tunisien, à savoir : la terre, la mer, la pierre et le désert.

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Biodiversité : la Tunisie bâtit son référentiel de financement

22. Dezember 2025 um 09:00

La Tunisie avance vers l’élaboration d’un référentiel national de financement de la biodiversité, un cadre destiné à mobiliser les ressources publiques et privées pour enrayer la dégradation accélérée de ses écosystèmes, sous l’effet conjugué du changement climatique, de la surexploitation des ressources naturelles et des pressions exercées par les activités agricoles et industrielles.

Pays à la biodiversité méditerranéenne et saharienne riche mais fragile, la Tunisie fait face à des menaces croissantes. La raréfaction de l’eau, la dégradation des sols agricoles, la désertification, la pollution industrielle et urbaine, ainsi que la surexploitation des ressources marines et forestières affectent durablement les équilibres naturels. Ces pressions pèsent également sur des secteurs clés de l’économie, en particulier l’agriculture, fortement dépendante des services écosystémiques, et accentuent la vulnérabilité du pays face aux chocs climatiques.

C’est dans ce contexte que le Fonds mondial pour la nature WWF-Afrique du Nord et le Conseil bancaire et financier (CBF) sont en train de mener des démarches pour finaliser ce référentiel visant à structurer et orienter les flux financiers en faveur de la biodiversité. L’objectif est d’intégrer la protection de la nature dans les politiques économiques et financières, en couvrant, pour la première version du référentiel, le secteur agricole et le secteur industriel, selon le WWF-Afrique du Nord.

Le futur cadre doit permettre d’identifier les besoins de financement, de coordonner les interventions des différents acteurs et d’améliorer la traçabilité des ressources consacrées à la conservation et à la restauration des écosystèmes. Il ambitionne également de favoriser des investissements contribuant à des pratiques agricoles durables, à la réduction des pollutions industrielles, à la réhabilitation des sites dégradés et à une gestion plus rationnelle des ressources naturelles.

Il y a lieu de rappeler que la Tunisie s’est inscrite dans la dynamique du programme international BIODEV2030, porté par le Fonds mondial pour la nature (WWF), dans l’objectif d’engager les secteurs économiques dans la réduction de leurs impacts sur la biodiversité.

Des engagements volontaires avec plusieurs secteurs considérés comme prioritaires ont été signés dans ce cadre. Ces engagements portent notamment sur l’intégration du critère biodiversité dans les chaînes de valeur, l’amélioration des pratiques sectorielles et la mobilisation de financements à impact positif pour la nature.

Le secteur bancaire figure parmi les premiers à s’être engagé, à travers le Conseil bancaire et financier (CBF), qui regroupe les établissements financiers du pays.

Pour les promoteurs du projet, le référentiel national de financement de la biodiversité constitue un levier stratégique pour atténuer les risques écologiques et économiques auxquels la Tunisie est confrontée. En orientant les investissements vers des modèles plus durables, il vise à renforcer la résilience des filières productives et à aligner les politiques nationales avec les engagements internationaux de la Tunisie en matière de biodiversité et de développement durable.

À terme, l’enjeu est de faire de la biodiversité non plus une contrainte, mais un pilier de la stabilité économique et sociale, dans un pays particulièrement exposé aux effets du changement climatique.

Le CBF et le WWF-Afrique du Nord avaient signé, en mai 2024, une convention cadre triennale marquant un engagement commun pour la préservation de la biodiversité et visant à intégrer des pratiques financières durables et réduire l’empreinte écologique des activités financières.

Il s’agit également d’un partenariat stratégique entre le CBF et WWF-Afrique du Nord pour la protection de l’environnement et le développement d’une finance engagée dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la nature.

Avec TAP

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Origine des immigrés en France : la Tunisie dans le peloton de tête 

22. Dezember 2025 um 20:29

L’Algérie reste le premier pays d’origine des immigrés en France, mais désormais talonnée de près par le Maroc. C’est ce qu’il ressort d’une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publiée en octobre 2025.

En 2024, près de sept millions d’immigrés vivaient en France. Parmi eux, environ trois millions ont acquis la nationalité française. Tandis que 950 000 personnes sont nées en France avec une nationalité étrangère. L’étude prend en compte l’ensemble de la population immigrée, y compris les personnes en situation irrégulière, rapporte le site algérien reprenant les termes de ladite étude.

Sur le plan démographique – et par ricochet économique -, l’étude de l’INSEE douche quelque peu les arguments des populistes. Car l’institut affirme, en lettres capitales, que « l’immigration joue un rôle clé dans l’évolution démographique de la France ». En effet, au 1er janvier 2025, explique l’étude, la France comptait 68,6 millions d’habitants. La hausse annuelle de la population reste faible (+169 000 personnes), mais elle s’explique en grande partie par un solde migratoire positif de 152 000 personnes.

Près de la moitié des immigrés sont nés en Afrique (48,9 %). L’Europe arrive ensuite avec 30,9 %, devant l’Asie (14,3 %) et l’Amérique et l’Océanie (5,9 %).

Par pays d’origine, l’Algérie arrive en tête avec 12,4 %, suivie de près par le Maroc (11,7 %). Viennent ensuite le Portugal (7,3 %), la Tunisie (4,9 %) et l’Italie (3,6 %). À eux cinq, ces pays représentent 40 % de la population immigrée, contre 50 % en 2006.

« Nous observons une diversification des origines des immigrés », explique Chloé Pariset, responsable des études sur l’immigration à l’INSEE, citée par 20minutes.fr.

En 2023, 347 000 immigrés sont entrés en France, dont 46 % originaires d’Afrique, principalement d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. L’INSEE souligne également l’impact des crises internationales sur les flux migratoires, comme l’arrivée massive des Ukrainiens en 2022 ou la hausse des arrivées afghanes après 2021.

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Mauritanie : les usagers de l’électricité peuvent désormais tout gérer en ligne

21. Dezember 2025 um 14:30

La Société mauritanienne d’électricité (Somelec) – l’équivalent de la Steg en Tunisie – vient de lancer une nouvelle plateforme de services en ligne, marquant ainsi une étape importante dans la transformation numérique de la Mauritanie. L’annonce a été faite à Nouakchott, en présence des ministres de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, Ahmed Salem Ould Bode, et de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Mohamed Melainine Ould Khaled.

Cette plateforme, explique afriqueitnews.com, permet aux usagers d’accéder à plusieurs services liés à l’électricité sans se déplacer. Ils peuvent désormais souscrire ou résilier un abonnement, transférer un contrat, consulter et payer leurs factures, signaler des pannes et suivre leur consommation en temps réel. Vous avez compris maintenant pourquoi nous avons évoqué le nom de la Steg, mais malheureusement qui est à des années lumières de son homologue mauritanienne.

Les services de Somelec sont intégrés au portail national des services publics Khidmaty, offrant ainsi une interface unique pour les démarches administratives en ligne. Cette intégration vise, ainsi, à faciliter l’accès aux services essentiels et à améliorer l’efficacité de l’administration. Suivez notre regard !

Les autorités de tutelle assurent également que « cette digitalisation permettra de réduire les délais de traitement, d’assurer une disponibilité continue des services et d’améliorer le confort des citoyens grâce à un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».

Selon le ministre Ahmed Salem Ould Bode, ce lancement s’inscrit dans un vaste programme gouvernemental de digitalisation sectorielle et dans une stratégie plus large de modernisation de l’administration publique. La Mauritanie poursuit ainsi ses efforts pour renforcer l’inclusion numérique et faire de la numérisation un levier de développement socio-économique.

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Samir Jiab engage une conciliation financière, son procès reporté au 15 janvier 2026 

21. Dezember 2025 um 10:32

Poursuivi dans le cadre d’un dossier de corruption financière et administrative, l’homme d’affaires Samir Jiab a comparu, vendredi 19 décembre, devant la sixième chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires de corruption financière au Tribunal de première instance de Tunis. 

Mais aussitôt l’audience ouverte, la chambre a décidé de reporter le procès au 15 janvier 2026, accédant ainsi à la demande de l’avocat de l’accusé, et ce afin que son client puisse engager des démarches de conciliation concernant le dossier et attendre l’issue de cette procédure.

A rappeler que le Pôle judiciaire économique et financier avait précédemment émis un mandat de dépôt à l’encontre de Samir Jiab, lequel a été renvoyé devant la chambre d’accusation, aux côtés d’autres prévenus laissés en liberté, pour des charges portant sur quatre faits, à savoir : 

  • le blanchiment d’argent,
  • l’abus de fonction par un agent public pour obtenir un avantage injustifié pour lui-même ou pour autrui, le préjudice causé à l’administration,
  • la violation de la réglementation en vigueur afin de réaliser un profit illicite.

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Russie/Afrique – Le plaidoyer de Nafti pour un partenariat durable et global

20. Dezember 2025 um 21:07

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné que le contexte régional et international délicat, marqué par l’aggravation des crises, commande de conjuguer les efforts, notamment entre l’Afrique et la Russie, dans le cadre d’un partenariat global et durable, au service des intérêts des deux parties.

Dans une allocution prononcée, lors de la deuxième Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, tenue au Caire les 19 et 20 décembre 2025, le chef de la diplomatie tunisienne a plaidé pour un partenariat Afrique-Russie fondé sur les valeurs de solidarité, de dialogue constructif, de respect mutuel, de souveraineté nationale, de non-ingérence dans les affaires intérieures des États et de partage des responsabilités.

Fière de son appartenance au continent africain et de ses contributions historiques face aux différents défis, la Tunisie est déterminée à poursuivre ses actions en coopération et en coordination avec les autres pays africains afin de diversifier les partenariats internationaux, tant au niveau bilatéral que multilatéral, a-t-il soutenu.

Quid du Plan d’Action du Forum Russie-Afrique

Par ailleurs, Nafti estime que cette Conférence offre une occasion propice pour évaluer les progrès accomplis depuis sa première édition, tenue à Sotchi en Russie en novembre 2024, concernant les différents projets et initiatives inscrits dans le Plan d’Action du Forum Russie-Afrique.

Ce plan, a-t-il dit, requiert la mise en place de mécanismes appropriés capables d’en assurer le financement afin de garantir une mise en œuvre concrète sur le terrain.

Dans ce contexte, il a proposé la mise en place d’une nouvelle coopération entre le groupe africain et d’autres regroupements régionaux dans lesquels la Russie joue un rôle central, à l’instar de l’Union économique eurasiatique.

Appel à la Russie

Le ministre a invité la partie russe à développer davantage ses échanges commerciaux avec les pays du continent et à accroître ses investissements en Afrique, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des énergies renouvelables, et ce au regard des immenses potentialités dont disposent le continent.

 Cette rencontre ministérielle joue pleinement le rôle qui lui est dévolu dans la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies à l’horizon 2030, a-t-il dit.

Un continent, une voix…

Pour le ministre, l’Afrique est le continent du présent et de l’avenir, compte tenu de l’abondance de ses richesses naturelles et de l’importance de ses ressources humaines, ce qui l’a placé au cœur des intérêts du monde.

Il a souligné que l’Afrique doit disposer d’une voix unifiée et influente sur la scène internationale, en tant que partenaire fort et actif, dans le cadre d’un ordre international plus juste et plus équilibré.

 À cette occasion, il a réaffirmé le soutien total de la Tunisie à la sécurité et à la stabilité du Soudan, dans le respect de sa souveraineté, de son unité et de l’intégrité de son territoire, afin de mettre fin aux souffrances de son peuple.

Appel aux frères libyens

Il a également exprimé l’espoir de voir l’ensemble des frères libyens parvenir à un règlement politique consensuel, prenant en considération l’intérêt du peuple libyen et répondant à ses aspirations en matière de sécurité, de stabilité et de développement, sur la base d’un dialogue inter-libyen sous l’égide des Nations unies.

 Il a, à cet égard, salué les résultats du mécanisme de concertation tripartite entre la Tunisie, l’Égypte et l’Algérie, en tant qu’outil de coordination des efforts et d’harmonisation des positions, garantissant la préservation de l’unité de la Libye et de l’intégrité de son territoire.

En marge de leur participation à cette conférence, les ministres des Affaires étrangères et les chefs de délégations participantes ont été reçus par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.

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Fatma Thabet Chiboub clôt une session de formation sur le secteur automobile

20. Dezember 2025 um 18:09

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé, vendredi 19 décembre, au siège de la Tunisian Automotive Association (TAA) à Tunis, la clôture d’une session de formation au profit de journalistes de différents médias écrits, électroniques et audiovisuels.

La cérémonie s’est tenue en présence de la cheffe de cabinet, Afef Chachi Tayari, de la présidente de la TAA, Mariem Elloumi, ainsi que de représentants de l’Association et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Organisée par la Tunisian Automotive Association, en collaboration avec les services du ministère et avec le soutien de la GIZ et du programme Invest For Jobs, cette session s’est déroulée du 17 au 19 décembre.

Dans son intervention, la ministre a souligné le rôle des médias dans la promotion du secteur automobile, rappelant que l’industrie des composants automobiles renforce le positionnement de la Tunisie dans l’espace euro-méditerranéen et en Afrique.

Le secteur compte près de 300 entreprises, assure plus de 120 000 emplois et enregistre des exportations estimées à 3,9 milliards d’euros, principalement destinées à l’Allemagne, la France, la Roumanie et l’Italie.

La formation a également permis aux journalistes de visiter plusieurs entreprises du secteur, dont TPS Plastivaloire, Draxlmaier, PSZ Electronic et ACTIA, ainsi que le pôle de compétitivité de Sousse.

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