Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 07. Mai 2025Haupt-Feeds

TAA et ZLECAF, un hub pour l’avenir automobile de l’Afrique

07. Mai 2025 um 08:50

 La Tunisian Automotive Association (TAA) a réuni à Tunis des leaders de l’industrie automobile africaine pour débattre du rôle croissant de la Tunisie dans le développement du secteur sur le continent. Un événement organisé en marge de la FITA 2025, qui a mis en lumière les défis, les success stories et les perspectives d’innovation pour l’automobile africaine. Et ce, en présence de acteurs de l’automobile tunisiens, égyptiens et ougandais

Rencontrée en marge de l’événement de la FITA 2025,  Myriam Elloumi, présidente de la TAA et Chief Corporate Affairs & Sustainability Officer du groupe COFICAB, explique dans une déclaration à leconomistemaghrebin. com, que le ZLECAF, la zone de libre-échange économique continentale africaine, est aujourd’hui l’un des principaux leviers pour bâtir un véritable marché africain de l’automobile ». Tout en ajoutant : « Si le cadre réglementaire progresse, les discussions se concentrent désormais sur les règles d’origine, chaque pays négociant pour garantir ses intérêts. » « La Tunisie faisait partie des huit premiers pays à vouloir entrer dans le ZLECAF « , rappelle-t-elle, soulignant l’importance de dépasser la taille réduite du marché tunisien pour accéder au potentiel continental.

L’exemple tunisien : innovation et capital humain

La Tunisie s’impose aujourd’hui comme un acteur clé, figurant dans le top 3 africain pour la fabrication de composants automobiles. « On parle souvent de compétitivité, mais il faut surtout insister sur le potentiel d’innovation et la qualité des ressources humaines tunisiennes », affirme Myriam Elloumi. Historiquement tournée vers l’Europe (80 % des exportations), la Tunisie regarde désormais vers l’Afrique pour diversifier ses partenariats et consolider sa position de hub industriel.

Des défis spécifiques au continent

Le panel a mis en avant les particularités du marché africain : « Le secteur automobile africain ne ressemblera pas forcément à ce qu’on connaît ailleurs », souligne la présidente de la TAA. Les enjeux de financement, d’accessibilité et d’environnement imposent des solutions adaptées, comme la micro-mobilité ou des véhicules plus simples à entretenir.  » L’hydrogène est beaucoup envisagé, tout comme des technologies abordables et faciles à maintenir », précise-t-elle.

Vers une industrie plus verte et inclusive

L’environnement était aussi au cœur des débats. « La durabilité est un pilier central de nos stratégies », insiste Akrem Saadaoui, modérateur du panel et représentant AAAM North Africa. Il cite l’exemple de l’Ouganda, où des bus électriques sont désormais assemblés localement, et souligne les efforts tunisiens, notamment à travers le projet PACT et les engagements de groupes comme COFICAB et Misfat, qui visent la neutralité carbone d’ici 2050.

Un écosystème en réseau

L’événement a permis de partager des expériences entre pays et de renforcer les synergies continentales.  » Il est essentiel de promouvoir toutes les initiatives pour booster les efforts de développement du secteur automobile en Afrique », conclut Myriam Elloumi. Un message partagé par Akrem Saadaoui : « Notre rôle est d’accompagner les politiques publiques et d’encourager l’investissement, en s’appuyant sur le capital humain et l’expertise tunisienne. « 

En somme,  la Tunisie, forte de son savoir-faire et de son dynamisme, aspire à devenir un moteur du développement automobile africain, misant sur l’innovation, la durabilité et la coopération régionale.

L’article TAA et ZLECAF, un hub pour l’avenir automobile de l’Afrique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌