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Nissan annonce la suppression de 9 000 postes d’emploi

11. November 2024 um 12:32

Nissan va supprimer 9 000 emplois dans le monde dans le cadre de « mesures urgentes » pour redresser sa performance.

Le géant automobile japonais Nissan a annoncé, le 8 novembre 2024, qu’il allait licencier 9 000 salariés dans le monde et réduire d’un cinquième sa capacité de production. Et ce, en raison de la détérioration des ventes sur ses principaux marchés.

Le constructeur automobile nippon indique dans un communiqué avoir abaissé de 70 % ses prévisions de bénéfice d’exploitation annuel à 150 milliards de yens (976 millions de dollars). Ce qui constitue une deuxième révision à la baisse cette année.

Il a également annoncé qu’il revendrait 10 % de ses actions dans Mitsubishi Motors, réduisant ainsi sa participation actuelle de 34 %.

Le PDG et président de la société, Makoto Uchida, renoncera volontairement à 50 % de sa rémunération mensuelle à partir de ce mois-ci. Tandis que d’autres membres du comité exécutif subiront également volontairement une réduction de salaire.

« Face à une situation grave, Nissan prend des mesures urgentes pour redresser ses performances et créer une entreprise plus légère et plus résiliente, capable de s’adapter rapidement aux changements du marché », peut-on lire dans le communiqué.

Nissan, troisième constructeur automobile japonais, est confronté à une baisse de ses ventes en Chine, premier marché automobile mondial. Les ventes mondiales du groupe ont diminué de 3,8 % à 1,6 million de véhicules au premier semestre de l’exercice. Et ce, principalement en raison d’une chute de 14,3 % en Chine, où il fait face à une concurrence croissante des constructeurs automobiles locaux.

Aux Etats-Unis, les ventes du constructeur ont chuté de 3 %, à 449 000 véhicules. Ensemble, les marchés chinois et américain représentent près de la moitié des ventes mondiales de Nissan en volume.

De plus, la même source indique que la société prévoit de faire progresser l’introduction de nouveaux véhicules à énergie en Chine, ainsi que des modèles hybrides rechargeables et e-POWER aux États-Unis. Tout en augmentant simultanément les ventes par modèle pour améliorer l’efficacité. « Ces mesures de redressement ne signifient pas que l’entreprise va se réduire », a déclaré le PDG de Nissan, M. Uchida.

« Nissan va restructurer ses activités pour devenir plus légères et plus résilientes. Tout en réorganisant la direction pour répondre rapidement et avec souplesse aux changements de l’environnement commercial », a-t-il ajouté.

M. Uchida a pris ses fonctions en 2019, à un moment où l’entreprise était aux prises avec une crise de gestion à la suite de l’arrestation de l’ancien président, Carlos Ghosn, pour malversation financière présumée.

Depuis, M. Uchida s’efforce de relancer le constructeur automobile en difficulté. Il cherche désormais à élargir la gamme de véhicules électriques de Nissan, à nouer de nouveaux partenariats et à vendre 1 million de voitures supplémentaires par an d’ici 2027.

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Quatrième défi : Taux de chômage élevé et migration qualifiée

08. November 2024 um 08:20

Au début de ce second quinquennat, l’économie tunisienne se trouve confrontée à plusieurs défis majeurs qui menacent sa stabilité et son développement à court et moyen termes. Ces défis touchent à la fois des aspects structurels, macroéconomiques et sociaux, créant un contexte difficile pour la croissance économique et la cohésion sociale. Cette analyse vise à examiner ces enjeux de manière approfondie et à esquisser les perspectives envisageables pour les mois et les années à venir.

Le chômage structurel en Tunisie, et en particulier chez les jeunes diplômés, constitue un problème économique et social majeur qui alimente une dynamique de migration qualifiée. Cette situation a des répercussions importantes à court et moyen termes, menaçant la compétitivité de l’économie et sapant les perspectives de développement durable du pays.

  • Chômage des jeunes et en particulier des diplômés, un problème chronique 

Le taux de chômage en Tunisie, qui avoisine 16 % en 2024, est l’un des indicateurs les plus alarmants de l’économie nationale. Toutefois, ce chiffre global masque une réalité encore plus inquiétante : le chômage des jeunes, en particulier des diplômés, atteint près de 30 %, reflétant une inadéquation profonde entre le marché du travail et le système éducatif. Les jeunes diplômés peinent à trouver un emploi dans un marché déjà saturé et caractérisé par un faible dynamisme du secteur privé, ainsi que par une faible capacité d’absorption des secteurs publics et parapublics, traditionnellement pourvoyeurs d’emplois.

La rigidité du marché du travail, associée à une offre limitée d’opportunités dans les secteurs porteurs d’innovation, exacerbe ce chômage des jeunes diplômés. La surqualification pour des postes disponibles pousse de nombreux jeunes à chercher des opportunités à l’étranger, dans un contexte où l’économie tunisienne peine à créer suffisamment d’emplois pour répondre à la demande croissante.

  • Fuite des cerveaux et ses conséquences 

Face à l’absence de perspectives locales, une part importante de la jeunesse tunisienne, en particulier les diplômés, choisit l’émigration, principalement vers l’Europe et les pays du Golfe. Cette fuite des cerveaux affecte particulièrement les secteurs à forte valeur ajoutée, telles que les technologies de l’information, les sciences, la médecine et l’ingénierie. Les professionnels formés localement, souvent aux frais de l’État, sont rapidement attirés par des offres d’emploi plus lucratives et des conditions de travail plus stables à l’étranger.

À court terme, cette émigration massive prive l’économie tunisienne de talents qualifiés indispensables pour soutenir les efforts de modernisation et d’innovation. La perte de compétences dans des secteurs clés compromet la compétitivité du pays dans les domaines technologiques et industriels et limite sa capacité à attirer des investissements étrangers, qui sont souvent liés à la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée.

De plus, la migration qualifiée aggrave les pénuries dans certains secteurs critiques tels que la santé, où le départ des médecins et des infirmiers vers des marchés plus rémunérateurs exacerbe les défis déjà présents pour les systèmes de soins de santé tunisiens, notamment dans les zones rurales sous desservies.

  • Aggravation de la crise du marché du travail, à court terme 

À court terme, la combinaison d’un taux de chômage élevé et de migration des talents va intensifier la crise sur le marché du travail en Tunisie. Les secteurs à forte valeur ajoutée, qui dépendent d’une main-d’œuvre qualifiée, vont continuer à stagner, faute de personnel compétent pour répondre aux exigences de l’économie numérique et de l’industrie moderne.

Cela risque d’entraîner une augmentation de la précarité de l’emploi, en particulier pour les jeunes sans qualifications spécifiques, exacerbant les tensions sociales et les frustrations liées au manque d’opportunités économiques.

Parallèlement, les perspectives d’amélioration du marché du travail à court terme restent limitées, à moins de réformes significatives pour réorienter l’économie vers des secteurs plus productifs.

  • Frein à l’innovation et à la modernisation, à moyen terme 

À moyen terme, l’impact de la fuite des cerveaux va entraver gravement le potentiel d’innovation de la Tunisie. L’absence d’une main-d’œuvre qualifiée capable d’adopter et d’intégrer des technologies avancées dans les processus de production va limiter la compétitivité globale du pays. La Tunisie, qui aspire à devenir un acteur régional dans des secteurs tels que les technologies de l’information, les énergies renouvelables et l’industrie manufacturière, verra ses ambitions contrecarrées si elle ne peut pas retenir ses talents.

Cette situation pourrait aussi compromettre la transition numérique et la modernisation de l’économie tunisienne. Les entreprises, locales comme internationales, pourraient hésiter à investir dans un pays où la disponibilité de compétences techniques reste incertaine. Cela freinerait l’émergence de nouvelles industries capables de créer des emplois qualifiés et de stimuler la croissance à long terme.

  • Réformes du marché du travail et valorisation des talents, des solutions potentielles 

Pour faire face à cette crise, des réformes structurelles du marché du travail sont nécessaires. L’une des priorités devrait être de réduire l’écart entre les compétences des jeunes diplômés et les besoins des entreprises. Cela pourrait passer par une meilleure coordination entre les institutions d’enseignement supérieur et le secteur privé, en favorisant des programmes de formation en alternance ou en stage, qui permettent aux étudiants d’acquérir une expérience pratique.

Par ailleurs, il est essentiel de créer des incitations pour retenir les talents en Tunisie. Des politiques visant à soutenir l’entrepreneuriat et à encourager la création de start-up dans des secteurs à forte croissance pourraient aider à maintenir les jeunes diplômés dans le pays. Le développement d’écosystèmes d’innovation et l’amélioration de l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent également stimuler la création d’emplois qualifiés.

Enfin, la diaspora tunisienne peut être un atout si elle est bien mobilisée. Encourager les transferts de compétences et les collaborations entre les talents tunisiens à l’étranger et le tissu économique local pourrait atténuer les effets négatifs de la fuite des cerveaux. Des initiatives de retour temporaire ou de mentorat pourraient favoriser le partage des connaissances et contribuer à la modernisation des secteurs clés.

 

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* Dr. Tahar EL Almi,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Troisième défi : la faible attractivité des investissements étrangers

07. November 2024 um 07:30

Au début de ce second quinquennat, l’économie tunisienne se trouve confrontée à plusieurs défis majeurs qui menacent sa stabilité et son développement à court et moyen termes. 

Ces défis touchent à la fois des aspects structurels, macroéconomiques et sociaux, créant un contexte difficile pour la croissance économique et la cohésion sociale.

Cette analyse vise à examiner ces enjeux de manière approfondie et à esquisser les perspectives envisageables pour les mois et les années à venir.

  • Bureaucratie excessive et cadre juridique contraignant :

Un des principaux obstacles à l’attractivité des IDE en Tunisie réside dans la lourdeur bureaucratique et les lenteurs administratives. Les investisseurs étrangers sont confrontés à une complexité excessive dans les procédures d’enregistrement des entreprises, l’obtention de permis, et la navigation dans un système administratif souvent peu transparent. Cette bureaucratie freine non seulement les nouvelles entrées sur le marché, mais également les expansions des entreprises déjà implantées.

Par ailleurs, le cadre juridique tunisien, bien qu’ayant connu des réformes depuis la révolution, reste marqué par des ambiguïtés, des incohérences et un manque de clarté dans la mise en œuvre des lois. Les investisseurs cherchent un environnement où les règles sont prévisibles et stables. Or, la Tunisie n’a pas encore réussi à offrir cette stabilité.Ce qui décourage les investisseurs de projets à long terme.

  • Corruption endémique et déficit de gouvernance :

La corruption est un problème persistant en Tunisie. Il constitue un frein majeur pour les investisseurs. Le pays se classe régulièrement mal dans les indices mondiaux de perception de la corruption. Ce qui impacte négativement la confiance des investisseurs étrangers. Les pratiques de corruption généralisée augmentent le coût des affaires et créent un environnement d’incertitude où les entreprises doivent naviguer à travers des obstacles illégitimes pour obtenir des services ou des autorisations.

Les déficits de gouvernance se manifestent également par une faible transparence dans les marchés publics, ainsi qu’une perception d’inefficacité dans la gestion des ressources de l’État. Le manque de réformes pour renforcer les institutions et la gouvernance réduit la compétitivité du pays, laissant les investisseurs se tourner vers d’autres marchés plus prévisibles et transparents.

  • Instabilité politique et perception de risque sécuritaire :

Depuis la révolution de 2011, la Tunisie traverse une phase d’instabilité politique chronique, avec des changements fréquents de gouvernements, des tensions sociales et des troubles politiques réguliers. Cette instabilité crée un climat d’incertitude qui dissuade les investisseurs étrangers de prendre des engagements financiers à long terme.

De plus, bien que la Tunisie ait réussi à maintenir un certain niveau de sécurité, la perception de risque sécuritaire demeure une barrière pour de nombreux investisseurs. Les attentats terroristes qui ont touché le secteur touristique en 2015, par exemple, ont eu un effet durable sur l’image du pays, notamment dans les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre comme le tourisme et l’hôtellerie. Le rétablissement de la confiance dans la sécurité nationale est un préalable essentiel pour attirer à nouveau des flux significatifs d’IDE.

  • Manque de réformes économiques structurelles :

L’absence de réformes économiques profondes empêche la Tunisie de devenir un marché attrayant pour les investisseurs internationaux. Des secteurs clés comme l’industrie et les technologies de l’information nécessitent des investissements massifs pour se moderniser et se conformer aux normes internationales. Toutefois, le manque de flexibilité sur le marché du travail, la faiblesse des infrastructures et des coûts de production relativement élevés, freinent la compétitivité du pays.

En parallèle, l’État tunisien a longtemps été perçu comme jouant un rôle trop dominant dans l’économie, au détriment de l’initiative privée. Cette centralisation économique a généré un environnement où la concurrence est limitée et où les innovations sont rares, réduisant ainsi l’attrait pour les entreprises qui cherchent des opportunités de croissance dynamique.

  • Difficultés à attirer des capitaux pour la relance, des conséquences à court terme :

À court terme, sans réformes structurelles destinées à améliorer le climat des affaires, la Tunisie continuera à attirer peu de capitaux étrangers, un facteur essentiel pour soutenir la reprise économique postpandémie. L’absence d’IDE compromet la capacité du pays à financer des projets d’infrastructures indispensables et à soutenir la création d’emplois dans les secteurs moteurs de l’économie. Cela affecte particulièrement des secteurs comme le tourisme, qui dépend fortement des investissements internationaux pour se remettre des chocs successifs liés à la pandémie et à l’instabilité politique.

Le manque de nouveaux capitaux limite également les opportunités d’innovation et de transfert de technologie, essentiels pour accroître la productivité et la compétitivité du tissu industriel tunisien. Les investisseurs préfèrent souvent des marchés où les perspectives de croissance sont meilleures et où le cadre réglementaire et fiscal est plus stable.

  • Retard dans la modernisation et la compétitivité globale, des conséquences à moyen terme :

À moyen terme, l’absence d’IDE risque de freiner la modernisation des secteurs stratégiques de l’économie tunisienne, tels que l’industrie, le tourisme, les technologies de l’information. Ces secteurs, essentiels à la création d’emplois et à la croissance inclusive, nécessitent des flux d’investissements pour se moderniser, adopter de nouvelles technologies et améliorer leurs capacités productives. Sans ces investissements, la Tunisie risque de rester en retard par rapport à ses concurrents régionaux et mondiaux, réduisant ainsi sa compétitivité à long terme.

De plus, la faiblesse des investissements dans les infrastructures, les transports et l’énergie, pourrait ralentir le développement économique du pays, limitant les perspectives de diversification économique et d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales.

 

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* Dr. Tahar EL Almi,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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France : les magasins Auchan vont supprimer 2 400 emplois

06. November 2024 um 12:03

La chaîne française de grands magasins Auchan a présenté le 5 novembre 2024 à ses représentants du personnel un projet de plan social qui menace au total 2 389 emplois en France. Tout een annonçant notamment la fermeture d’une dizaine de magasins, pour tenter de relancer ses activités; après des résultats financiers décevants ces dernières années.

L’enseigne a présenté aux représentants de ses plus de 53 000 salariés en France un plan qui, selon elle, vise à protéger l’emploi. Ainsi, Auchan entend réduire le volume de ses activités à différents niveaux, en premier lieu en consolidant les fonctions supports entre différentes entités au sein de son siège. Ce qui pourrait affecter 784 emplois, selon l’Agence France-Presse (AFP).

Enfin, le plan social prévoit la fermeture d’une dizaine de magasins qui « subissent des pertes si importantes qu’il est difficile de leur trouver une solution à court terme ». C’est ce que révèle une source proche de l’administration. Cela affecterait 466 emplois.

Par ailleurs,le nombre d’emplois menacés par ce plan social est de 2 389 au total. L’administration espère limiter les effets des licenciements en accompagnant les salariés concernés. Tout en réorientant les salariés concernés vers de nouveaux emplois et en mettant en place un plan de départs volontaires.

Le plan prévoit également la création de 114 emplois dans les magasins de retrait d’achats payants en ligne (« Drive ») et de 205 emplois dans des postes de support.

Pendant de nombreuses années, Auchan a été considéré comme l’une des chaînes de supermarchés les plus performantes en termes de conditions sociales pour les salariés. Mais il a traversé une série de mauvaises années économiques. Sa holding, Elo Group, a annoncé en juillet une perte nette d’environ un milliard d’euros au cours des six premiers mois de 2024.

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