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Gestern — 25. Dezember 2025Haupt-Feeds

IDE : analyse des investissements en Tunisie

25. Dezember 2025 um 12:12

On ne le répétera jamais assez, la Tunisie se plaît à mettre en avant ses indicateurs, ceux de 2025 n’échappent pas à cette règle. C’est le cas des investissements directs étrangers (IDE) en l’espèce, qui sont en nette hausse, un volume d’investissements déclarés proche des 6 milliards de dinars. Et surtout un regain d’intérêt des partenaires internationaux.

Mais cette lecture optimiste cacherait des angles morts structurels, comme disent les spécialistes. Lesquels sont invisibles dans les communiqués institutionnels, mais omniprésents dans le quotidien des investisseurs qui vivent les tracas de l’administration. Or, ce sont précisément ces angles morts qui déterminent la capacité réelle d’un pays, la Tunisie en l’occurrence, à convertir les projets en emplois et en croissance.

Car si l’année 2025 donne l’illusion d’un redressement, la mécanique de l’attractivité tunisienne reste grippée là où cela compte vraiment, assure un expert en investissements étrangers.

Loin de nous l’idée de nous prendre pour des experts en la matière; cependant, nous allons tenter de faire ressortir, dans ce qui suit, un certain nombre de freins à l’investissement en Tunisie.

 

Un modèle d’investissement encore bloqué à “l’ancien régime”

La Tunisie continue de s’appuyer sur les mêmes leviers qu’il y a vingt ans, à savoir : coûts salariaux compétitifs, proximité européenne, industrie manufacturière orientée export.

Sans doute, ces atouts sont réels, toutefois, ils n’ont pas évolué. « Dans un monde où les pays émergents réinventent leur stratégie d’accueil, nous dit un spécialiste en stratégie de développement, la Tunisie semble figée dans un modèle “zone offshore + industrie légère” ».

Par conséquent, notre pays attire certes des flux, mais peine à attirer des projets transformateurs. Vous aurez perçu la nuance, pardon la grosse différence. Ceci étant, l’économie mondiale avance, la Tunisie suit cependant parfois. Et c’est déjà ça !

 

Lire aussi — FIPA – TIA : des indicateurs d’investissement en nette progression en 2025

 

Le grand absent : la montée en gamme

L’attractivité tunisienne souffre d’un angle mort majeur qui est “le manque d’investissements à haute intensité technologique“.

Pour étayer cela, nous allons citer des domaines où la Tunisie peine à avoir de la visibilité. Elle a peu de projets dans l’industrie 4.0, les technologies propres, la mobilité électrique et les chaînes de valeur numériques avancées. Or, tout le monde en convient, ce sont là des secteurs ou domaines qui font aujourd’hui la différence et tracent même le salut des nations dans l’avenir.

D’ailleurs, l’écosystème ne dissuade pas l’arrivée de ces projets, il ne les attire tout simplement pas ou peu en tout cas. Autrement dit, ce n’est pas un rejet, affirme un analyste, mais c’est une « indifférence silencieuse du marché mondial ».

Réformes : l’éternelle promesse qui ne devient jamais un avantage

Le troisième angle mort, et l’un des plus coûteux pour le pays, c’est la réforme lente, hésitante, inachevée. Hélas. Oui, tous les spécialistes s’accordent sur le fait que la Tunisie parle beaucoup de modernisation, mais peine à concrétiser :

  • Procédures d’investissement toujours complexes;
  • Guichets uniques qui n’en sont pas vraiment;
  • Interdépendances administratives opaques;
  • Législation fluctuante selon les secteurs;
  • Autorisations qui ne sont jamais vraiment “finales”.

Force est de constater que cet écosystème génère un coût invisible mais on ne peut plus réel : la lassitude de l’investisseur. Un investisseur est même catégorique : « Cette fatigue ne figure dans aucune statistique… Mais elle se lit dans le taux de projets abandonnés ».

Le risque : une attractivité “statistique”, pas structurelle

Les chiffres de 2025 des IDE montrent plusieurs signaux positifs, mais il faudra nuancer la réalité :

  • Les IDE progressent parce que la région est instable; pas seulement parce que la Tunisie s’améliore.
  • Les investissements déclarés augmentent rapidement; mais le taux de conversion reste faible.
  • Les secteurs moteurs tournent; mais aucun ne change réellement de catégorie.

Pour un autre analyste : « La Tunisie attire… mais elle ne retient pas. Elle progresse… mais elle ne se transforme pas ». On ne peut pas être plus clair.

L’énergie, le foncier, l’infrastructure : les angles morts qui plombent la compétitivité

Les investisseurs le répètent discrètement : l’incertitude énergétique, la rareté du foncier industriel vraiment exploitable, les zones industrielles sous-équipées, les ports saturés, la logistique fragmentée. Ce sont là autant de facteurs rarement mentionnés dans les rapports officiels pourtant déterminants dans la décision d’implantation d’une entreprise, d’un investissement… institutionnel ou particulier. En somme, « l’attractivité commence par le terrain, pas par les chiffres », confie un investisseur.

Le dernier angle mort : la narration économique

Comme nous l’avons souligné plus haut, la Tunisie n’a pas encore réussi à se projeter comme un marché du futur, un hub, une plateforme d’innovation, ou un champion sectoriel. Théoriquement, elle tente de le faire ou le devenir, mais ce n’est pas encore le cas. Le pays n’a pas de stratégie économique très claire. Et cette absence constitue « un handicap majeur dans un monde où les investisseurs suivent autant les opportunités que les visions ».

Un spécialiste de stratégie de développement estime qu’« aujourd’hui, l’histoire tunisienne raconte la résilience. Ce qu’elle doit raconter, c’est l’ambition ». Mais pour notre part, nous pensons que cette ambition y est. Ce qui manque c’est comment l’exprimer et la transformer en réalité.

In fine, « les chiffres sur les IDE montent, et il faut s’en réjouir. Mais les angles morts persistent, et il faut en finir avec leur invisibilité confortable. L’attractivité tunisienne ne souffre pas d’un manque de potentiel. Elle souffre d’un manque de transformation. Tant que ces angles morts ne seront pas traités, la Tunisie continuera à attirer des investisseurs… mais pas ceux qui changent un pays », résume un analyste de la place.

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Capital humain : la Tunisie n°1 en Afrique

Von: hechmi
23. Dezember 2025 um 15:42

EnseignementLongtemps réduite à ses fragilités économiques, la Tunisie demeure pourtant l’un des rares pays africains à pouvoir revendiquer une véritable puissance éducative. Derrière les clichés, les chiffres révèlent un leadership discret mais solide en matière de capital humain, fruit d’une histoire millénaire, de choix politiques structurants et d’un attachement profond au savoir. De Carthage à l’université moderne, ce texte rappelle pourquoi l’éducation reste, pour la Tunisie, le plus sûr des investissements stratégiques.

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FISCALITE : Régime forfaitaire, 38,9 % des contribuables pour seulement 0,5 % des recettes fiscales

Von: hechmi
23. Dezember 2025 um 07:00

Régime ForfaitaireTunis, 20 décembre – Le régime forfaitaire illustre les déséquilibres du système fiscal tunisien. Bien qu’il regroupe 38,9 % des contribuables, sa contribution aux recettes fiscales n’a pas dépassé 0,5 % au cours des cinq dernières années. Ce constat figure dans un rapport récent de l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES), intitulé « Vers un système fiscal équitable, incitatif et résilient, au service de la vision 2035 ».

Déséquilibres d’équité horizontale et verticale

Selon l’ITES, l’analyse du système fiscal tunisien met en évidence des déséquilibres à la fois horizontaux et verticaux. Sur le plan horizontal, la coexistence de nombreux régimes préférentiels a généré des distorsions importantes. Une étude menée en 2022 par le Centre de Recherches et d’Études Sociales (CRES) a recensé 347 mesures dérogatoires au droit fiscal commun. Ces dispositifs auraient entraîné un manque à gagner estimé à 2,8 % du PIB, bénéficiant principalement aux secteurs exportateurs et aux zones de développement régional, sans évaluation systématique de leur efficacité économique.

L’équité verticale apparaît également fragilisée. D’après les calculs de l’Institut National de la Statistique (INS) pour 2023, les ménages appartenant au décile le plus pauvre supportent un taux d’imposition effectif de 18,2 %, contre 16,7 % pour le décile le plus riche. Cette situation a motivé la réforme du barème de l’impôt sur le revenu introduite par la loi de finances 2025, avec un taux marginal porté à 40 % et un réaménagement des paliers de l’IRPP.

Un cadre fiscal complexe et instable

L’ITES souligne aussi la complexité du cadre fiscal. Plus de 1 000 mesures ont été introduites dans la législation en moins de 14 ans. Cette instabilité normative alimente une incertitude juridique jugée défavorable à l’investissement et accroît les coûts de conformité pour les entreprises.

Un rendement inférieur aux standards internationaux

Le rendement global du système fiscal tunisien reste en deçà des références internationales. En 2023, le ratio des recettes fiscales au PIB s’est établi à 25,2 %, contre 33,9 % en moyenne dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’ITES évalue le « Tax Gap » à environ 4,2 % du PIB, soit près de 5,2 milliards de dinars.

Les axes d’une réforme structurelle

Pour l’Institut, une réforme fiscale structurelle s’impose. Elle devrait s’appuyer sur la digitalisation intégrale de l’administration fiscale, l’introduction d’une fiscalité verte alignée sur les Objectifs de développement durable, le renforcement de l’équité et de l’inclusion sociale, ainsi que l’adaptation aux standards internationaux et aux règles anti-évasion.

Une telle réforme permettrait d’augmenter les recettes fiscales de 3 à 4 points de PIB à l’horizon 2035, soit 4 à 5 milliards de dinars de ressources annuelles supplémentaires. Elle s’inscrirait dans le cadre de la Vision Tunisie 2035, fondée sur la gouvernance, la compétitivité économique, le développement humain et la durabilité environnementale.

Chiffres Clés

  • 38,9 % des contribuables : Les forfaitaires constituent une part importante des assujettis. Leur contribution reste cependant marginale. Cela interroge l’équité du régime.
  • 347 mesures dérogatoires : Elles réduisent l’assiette fiscale. Leur efficacité économique n’est pas systématiquement évaluée. Leur coût est estimé à 2,8 % du PIB.
  • Tax Gap de 4,2 % du PIB : Cet écart révèle des inefficiences structurelles. Il représente environ 5,2 milliards de dinars. Sa réduction constitue un levier majeur de réforme.

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Salaires et retraites : vers une augmentation plafonnée à 4 % ?

Von: hechmi
19. Dezember 2025 um 13:33

La loi de finances pour l’année 2026 a été publiée au Journal officiel de la République tunisienne. Elle apporte un signal positif pour des milliers de fonctionnaires et de retraités, en consacrant le principe d’une augmentation des salaires et des pensions de retraite sur trois années consécutives : 2026, 2027 et 2028.

Malgré cette consécration législative, une part d’incertitude demeure quant aux « taux définitifs » de ces augmentations, alimentant une attente prudente dans les milieux sociaux et syndicaux.

Mécanisme de mise en œuvre : dans l’attente de l’« arrêté conjoint »

Conformément aux dispositions de la loi, les détails précis des augmentations devraient être fixés par un arrêté officiel conjoint émanant des ministères des Affaires sociales et des Finances. Ces textes détermineront les taux appliqués en fonction des crédits effectivement inscrits dans le budget général de l’État, rendant l’annonce officielle étroitement liée aux grands équilibres financiers.

Prévisions des experts : un plafond de 4 % privilégié ?

En attendant des chiffres officiels, plusieurs analystes économiques estiment que l’augmentation dans la fonction publique pourrait ne pas dépasser 4 %. Les premières lectures indiquent également que les hausses ne seront pas uniformes, mais sectorisées, selon les catégories suivantes :

  • la fonction publique ;
  • le secteur public ;
  • le secteur privé ;
  • les retraités.

Retour sur les hausses précédentes

Cette décision intervient alors que les observateurs se réfèrent aux dernières révisions de la grille salariale. La dernière augmentation dans le secteur public avait atteint environ 5%, tandis que celle du secteur privé était plus élevée, oscillant entre 6,5 % et 6,75 %.

Ce décalage soulève la question de savoir si la prochaine orientation accentuera les écarts entre les secteurs ou cherchera à les réduire, dans un contexte marqué par l’érosion du pouvoir d’achat.

Une attente généralisée

Entre le texte de loi publié et les projections prudentes des experts, les fonctionnaires et retraités tunisiens restent dans une situation d’attente. L’enjeu ne se limite plus au principe de l’augmentation, mais à la capacité réelle de ces taux à faire face à l’inflation et à répondre aux attentes d’une classe laborieuse confrontée à des pressions économiques croissantes ces dernières années.

Chiffres et indicateurs clés

  • 2026–2028 — Période couverte par le principe des augmentations salariales et des pensions.
  • 4 % — Taux maximal envisagé par certains experts pour la fonction publique.
  • 5 % — Dernière hausse enregistrée dans le secteur public.
  • 6,5 % à 6,75 % — Fourchette des dernières augmentations dans le secteur privé.
  • 2 ministères concernés — Affaires sociales et Finances pour les arrêtés d’application.

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Huile d’olive : pourquoi l’Italie reste plus chère que ses voisins

Von: hechmi
18. Dezember 2025 um 15:36

Huile d'oliveLes indicateurs disponibles sur le dernier mois signalent une détente des prix en Méditerranée. Les niveaux restent toutefois très différenciés selon les pays, avec une Italie positionnée nettement au-dessus de ses concurrents. Les données européennes et internationales décrivent parallèlement un marché où les volumes et les valeurs à l’export se réajustent, dans un contexte de nouvelles estimations de production pour la campagne 2025/26.

Italie au sommet des prix, Espagne et Grèce plus accessibles

Selon le tableau de bord « olive oil » de la Commission européenne, les prix moyens nationaux de l’huile d’olive extra vierge atteignent en octobre 2025 912,5 €/100 kg en Italie. Ils se situent à 425,0 €/100 kg en Espagne et 442,6 €/100 kg en Grèce. L’écart demeure donc marqué entre l’Italie et les autres grands pays producteurs de l’Union européenne.

Pour la catégorie vierge, les niveaux sont plus resserrés mais restent différenciés : 406,9 €/100 kg en Italie, 364,0 €/100 kg en Espagne et 350,0 €/100 kg en Grèce. Ces données confirment un positionnement prix structurellement plus élevé de l’Italie, y compris hors segment extra vierge.

Tunisie : repères récents issus de suivis privés

Des suivis spécialisés diffusent des repères hebdomadaires hors UE. Une cotation « extra virgin » en Tunisie est par exemple affichée à 3,73 €/kg (mise à jour du 08/12/2025), tandis qu’une référence grecque ressort à 4,82 €/kg (mise à jour du 09/12/2025). Ces séries proviennent de sources privées et peuvent varier selon la place de marché et la méthodologie employée. Elles offrent néanmoins des points de comparaison avec les niveaux observés au sein de l’UE.

Commerce extérieur : volumes en hausse, prix en repli

Sur le plan du commerce extérieur, l’International Olive Council indique qu’en septembre 2025, la valeur unitaire des exportations d’huile d’olive de l’UE vers les pays tiers s’établit à 526 €/100 kg pour l’ensemble des huiles, et à 580 €/100 kg pour l’extra vierge. Le volume total exporté atteint 66 163 tonnes, traduisant une hausse des flux dans un contexte de normalisation des prix.

Le tableau de bord de la Commission européenne fait état, côté valeurs, d’un total de 4 186 M€ pour le commerce d’huile d’olive extra-UE sur la période octobre 2024 – septembre 2025.

Production mondiale : nouvelles estimations pour 2025/26

Pour la campagne 2025/26, la production mondiale d’huile d’olive (hors grignons) est estimée à 3 440 kt. La part de l’UE s’élèverait à 2 056 kt, contre 1 384 kt pour les pays non-UE. Ces volumes, combinés aux écarts de prix, structurent la concurrence entre pays du bassin méditerranéen.

Dans ce cadre, l’Italie conserve un positionnement prix élevé, tandis que l’Espagne, la Grèce et la Tunisie évoluent à des niveaux inférieurs selon les séries disponibles, sur fond de rééquilibrage progressif du marché.

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Budget 2026 : Les députés doutent de la relance annoncée

06. November 2025 um 15:50

La séance plénière conjointe des deux chambres du Parlement a repris, jeudi matin, au Palais du Bardo, pour poursuivre l’examen du projet de budget de l’État et de la loi de finances 2026, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Des promesses jugées sans fondement sans investissement réel

Au fil des débats, de nombreux députés ont exprimé leur scepticisme face aux projections économiques présentées par l’exécutif, estimant que les chiffres avancés « restent de simples slogans tant que l’investissement demeure absent des priorités budgétaires ».

Ils ont rappelé que les réformes structurelles promises — notamment celles relatives à la loi sur les changes, à l’aménagement du territoire ou encore à l’investissement — « ne pourront se concrétiser sans l’application effective des mesures prévues dans le budget 2025 », rapporte l’agence TAP.

Une large partie des interventions a porté sur la crise du secteur agricole, plusieurs députés appelant à replacer les petits agriculteurs au centre des politiques économiques.

Ils ont déploré que ces derniers n’aient toujours pas bénéficié des crédits promis, citant notamment la baisse des exportations d’huile d’olive, jadis fleuron de l’économie nationale.

Les élus ont plaidé pour une modernisation du matériel agricole et l’octroi de facilités de financement afin de redynamiser ce secteur vital.

Un fossé persistant entre chiffres macroéconomiques et réalité sociale

Sur le plan social, plusieurs députés ont souligné que les citoyens ne perçoivent aucune amélioration tangible dans leur vie quotidienne, malgré les indicateurs économiques positifs avancés par le gouvernement.

Ils ont pointé du doigt l’érosion du pouvoir d’achat et l’absence d’impact concret des politiques budgétaires sur les conditions de vie.

D’autres élus ont insisté sur la faible part du budget allouée aux régions de l’intérieur, estimée à seulement 29,9%. Un chiffre jugé incompatible avec les objectifs de développement équilibré et de justice territoriale.

Croissance à 3,3% : une prévision jugée irréaliste

Les parlementaires ont appelé à une révision profonde des priorités budgétaires afin de renforcer l’investissement public dans ces zones à forte précarité.

Enfin, plusieurs députés ont mis en doute la faisabilité du taux de croissance prévu à 3,3%, relevant que plus de 90 % des ressources budgétaires proviennent des recettes fiscales.

Selon eux, une telle structure ne peut soutenir une relance économique durable sans investissements productifs et réformes structurelles effectives.

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