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Revivez les plus beau match de foot de tous les temps

09. Mai 2025 um 12:06

Découvrez les rencontres mythiques qui ont façonné le football et émerveillé des millions de fans à travers le monde durant 90 à 120 minutes. Sport le plus connu et le plus pratiqué autour du globe, le football est trÚs passionnant et a attiré des millions de fans via ces rencontres mythiques.

En effet, depuis son apparition en 1863 en Angleterre, il y a eu des matchs historiques entre clubs ou sĂ©lections nationales qui sont restĂ©s gravĂ©s dans les mĂ©moires. Ces rencontres se sont dĂ©roulĂ©es pendant des finales, des matchs de qualification de grandes compĂ©titions telles que la Coupe du monde, l’Euro, la Ligue des champions etc.

Plongez au cƓur de ces rencontres en vivant les grands moments de ces matchs dans cette revue de 2025.

Matchs de football historiques : critĂšres de sĂ©lection

Pour qu’un match de football soit qualifiĂ© de mythique et d’historique, il doit remplir certains critĂšres, indispensables pour qu’une rencontre entre dans la lĂ©gende.

Ces matchs, souvent imprévisibles et riches en rebondissements, ont également une forte influence sur le monde des paris sportifs. Pour parier sur des confrontations aussi palpitantes ou suivre les plus grands événements du football, il est recommandé de télécharger MelBet, une application spécialement conçue pour les amateurs du ballon rond.

On peut retenir les critĂšres suivants :

Les enjeux : mĂȘme avant la rencontre, les enjeux doivent ĂȘtre au rendez-vous. Ils peuvent s’agir d’une qualification, d’une finale, d’un duel entre joueurs, etc.

La dramaturgie : le scĂ©nario du match doit ĂȘtre improbable. Il peut s’agir d’une remontĂ©e au score, d’un but Ă  la derniĂšre seconde du match, etc.

Des duels : de grands joueurs doivent se confronter pour remporter le titre, le ballon d’or ou une qualification.

Une humiliation : certains matchs sont historiques car l’humiliation Ă©tait au rendez-vous par un large score ou une victoire improbable.

Matchs historiques entre clubs ou sélections

Que ce soit en club ou en sĂ©lection nationale, les footballeurs ont marquĂ© l’histoire des sports lors de certaines rencontres. Nous avons Ă©laborĂ© une liste des plus beaux matchs de foot de tous les temps.

Angleterre vs Argentine, Coupe du monde 1986.

Angleterre vs Allemagne, Coupe du monde 1966.

Argentine vs France, Coupe du monde 2022.

Espagne vs Italie. Finale de l’Euro 2012.

Liverpool vs AC Milan, Finale Ligue des Champions 2005.

Réal Madrid vs FC Barcelone, Liga 2 mai 2009.

Bayern Munich vs Chelsea, Ligue des Champions 2013.

Coupe du Monde 1986: Angleterre vs Argentine

Cette rencontre a eu lieu au Mexique devant plus de 100 000 supporters qui attendaient de voir ce choc entre deux grandes nations de football. C’est ce jour en particulier que Diego Maradona fut transcendĂ© par la magie du football. En effet, dĂšs la 51e minute l’Argentin rĂ©ceptionne un centre et le marque avec la main sans que l’arbitre ne s’en aperçoive. Par la suite, il inscrit un but d’anthologie en dribblant la moitiĂ© des joueurs anglais pour marquer son doublĂ©. Par la suite les Anglais rĂ©duisaient le score en marquant 1 but et furent Ă©liminĂ©s de la compĂ©tition.

Argentine vs France: Coupe du monde 2022

Au Qatar en 2022, les fans de football ont assistĂ© Ă  un match historique entre ces deux sĂ©lections nationales en finale de Coupe du monde. Dans cette rencontre nous avons eu droit Ă  un duel historique entre Lionel Messi et son coĂ©quipier au PSG Kylian Mbappe. L’Argentin ouvre le score sur un penalty puis son ami Di Maria doubla la mise. A partir de la 80e minute le jeune MbappĂ© marque un doublĂ© pour Ă©galiser. Le match alla aux prolongations ou les deux vedettes marquĂšrent encore (3 buts partout). L’Argentine finit par remporter la coupe dans les tirs au but.

Brésil vs Allemagne: Coupe du monde 2014

Lors de cette rencontre, les joueurs allemands ont humiliĂ© le BrĂ©sil lors d’une demi-finale historique Ă  domicile. En effet, la Mannschaft a dĂ©montrĂ© son savoir faire footballistique en marquant 7 buts contre 1. Pendant la premiĂšre mi-temps, les Allemands dirigĂ©s par le coach Low a marquĂ© 5 buts pliant ainsi la rencontre. En seconde pĂ©riode, le joueur brĂ©silien Oscar marqua le but de l’honneur pour son pays. Ce match resta gravĂ© Ă  jamais dans la mĂ©moire des joueurs et supporters brĂ©siliens qui n’avaient plus perdu depuis 62 matchs Ă  domicile. Ce fut l’un des plus gros score de l’histoire du football. Par la suite, les Allemands remportĂšrent le trophĂ©e.

FC Barcelone vs Paris ST Germain : Ligue des champions 2017

L’histoire du ballon rond fut Ă©crite le 8 mars 2017 lors de la rencontre de huitiĂšme de final retour entre le FC Barcelone et PSG. Lors du match aller, les Parisiens avaient marquĂ© quatre buts aux catalans et Ă©taient dĂ©jĂ  presque qualifiĂ©s. Mais ils connurent une dĂ©sillusion totale lors du match retour en se faisant remonter par 6 buts Ă  1. Le premier but fut marquĂ© par Luis Suarez dĂšs la 3e minute puis le reste par Messi, Neymar et Roberto Ă  la derniĂšre seconde du match. MalgrĂ© un but marquĂ© en seconde partie, les Parisiens furent Ă©liminĂ©s. Ce fut le match le plus suivi au monde Ă  cette Ă©poque.

FC Barcelone vs Réal Madrid : Liga 2009

Ce match est pour beaucoup de spĂ©cialistes le plus beau match de foot de tous les temps car le FC Barcelone a totalement maĂźtrisĂ© Madrid sur son propre terrain. En effet, les Catalans ont collĂ© un score de 6 Ă  2 au BernabĂ©u. La rencontre a pourtant dĂ©butĂ© par un but de Madrid dĂšs la 14e minute et l’égalisation de Barcelone 4 minutes plus tard. Par la suite Henry, Messi, Puyol et PiquĂ© marquĂšrent pour sceller la victoire des Catalans. Au cours de ce match, les Catalans ont dominĂ© leurs adversaires sur tous les plans (technique, pressing, possession etc). Ils remportĂšrent tous les trophĂ©es possibles lors de cette saison emblĂ©matique.

Au cours de son histoire, le football nous a livrĂ© des matchs mythiques qui sont restĂ©s gravĂ©s dans les annales mĂȘmes des siĂšcles aprĂšs. Ces matchs ont vu des Ă©quipes remporter des trophĂ©es, des lĂ©gendes naĂźtre, des retournement de situation mĂȘme dans les derniĂšres secondes de la rencontre.

Suivi par des millions de personnes dans le monde, le football continue et continuera Ă  nous faire vivre des moments inoubliables mĂȘme dans les annĂ©es Ă  venir.

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Tennis │ Kia sponsorise Aziz Dougaz au Kia Tunis Open 2025

09. Mai 2025 um 09:46

City Cars Kia annonce le sponsoring du tennisman tunisien Aziz Dougaz dans le cadre de la 20ᔉ Ă©dition du tournoi Kia Tunis Open 2025, qui se tiendra du 12 au 17 mai au Tennis club de Tunis.

Actuellement meilleur joueur tunisien, Aziz Dougaz s’est illustrĂ© sur les courts par son ambition, sa persĂ©vĂ©rance et sa progression constante sur le circuit professionnel. Son engagement, son esprit combatif et son attachement Ă  la Tunisie font de lui un modĂšle pour la jeunesse et un porte-drapeau idĂ©al des valeurs de performance que partage la marque Kia.

En sponsorisant Aziz Dougaz pour cette Ă©dition du Kia Tunis Open, City Cars Kia rĂ©affirme son engagement constant envers le dĂ©veloppement du tennis tunisien et l’encouragement des jeunes talents.

Partenaire fidĂšle du Tennis Club de Tunis (TCT) depuis plusieurs annĂ©es, Kia contribue activement Ă  la promotion du sport de raquette, notamment Ă  travers ce tournoi d’envergure internationale qui rassemble chaque annĂ©e des talents venus du monde entier.

VĂ©ritable rendez-vous incontournable du tennis professionnel en Tunisie, le Kia Tunis Open incarne l’esprit de compĂ©tition, de dĂ©passement de soi et de passion que Kia souhaite encourager.

Kia Tunis Open – Open to all.

Communiqué.

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Ces Arabes qui tournent en rond comme un ballon de foot !

09. Mai 2025 um 08:18

De nos jours, le football est devenu, au-delĂ  de certains cercles fanatiques, la premiĂšre «religion du monde», avec des mĂ©ga stades oĂč l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathĂ©drales et les mosquĂ©es. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrĂ©es, on se laisse aller Ă  l’indiffĂ©rence. IndiffĂ©rents mĂȘme Ă  l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bĂ©bĂ©s.

Abdelaziz Dahmani *

Ce jour, 8 mai 2025, la France fĂȘte le 80e anniversaire de sa libĂ©ration du Nazisme et de la fin de la 2e Guerre mondiale, et ses plus que 50 millions de morts. Seuls certains comptent
 L’AlgĂ©rie, encore colonisĂ©e, a cru que son heure de se libĂ©rer est arrivĂ©e. Cela a conduit dans les jours suivants Ă  une rĂ©pression coloniale, notamment Ă  SĂ©tif et Guelma, rĂ©pression Ă©valuĂ©e Ă  25 Ă  40 000 morts algĂ©riens. Des colons, appuyĂ©s de la police et de l’armĂ©e se sont adonnĂ© Ă  des orgies inhumaines, exactement comme cela se passe actuellement en Cisjordanie, Palestine, sans parler du gĂ©nocide de Gaza


Comme toujours, la libertĂ© n’est pas estimĂ©e valable pour tous, et des ethnies se croient, se considĂšrent comme supĂ©rieures, en allant chercher, arguments et justifications dans les entrailles de l’Histoire. Hitler pour justifier ses crimes a usĂ© des mĂȘmes stratagĂšmes. Comment a-t-il fini ?

Guerre de 1940-45, ces mĂȘmes arabo-berbĂšres maghrĂ©bins ont bien participĂ© Ă  la libĂ©ration de la France, du «Monde Libre», souvent placĂ©s mĂȘme en premiĂšres lignes des batailles, avec d’autres Africains. Ils ont permis Ă  la libĂ©ration de grandes franges de l’Est de la France occupĂ©e par les Nazis, et sont rentrĂ©s en premiers pour la libĂ©ration de Marseille par un contingent marocain, ville oĂč a jouĂ© l’un des plus grands phĂ©nomĂšnes, de l’ancien foot mondial, le marocain Larbi Ben Barek.

80 ans ont passĂ©, le Maghreb a pris, entre-temps, ses propres moyens de se libĂ©rer, Maroc et Tunisie en 1956, AlgĂ©rie en 1962
 Mais ces MaghrĂ©bins n’ont pas rĂ©ussi de grands dĂ©veloppements en profondeur, se sont mĂȘme dĂ©sunis, et mĂȘme parfois frontiĂšres fermĂ©es ! Chacun jouant pour soi. Et mĂȘme naissance d’un esprit bismarckien
 Et faute de dĂ©veloppement global, qui a beaucoup rĂ©ussi d’autres pays, les MaghrĂ©bins, les voilĂ , nombreux Ă  viser aller vivre, sĂ©curitĂ© et bon salaire, ailleurs, notamment en France. À leur tour d’ĂȘtre toisĂ©s de haut, montĂ©e des sentiments malsains, et tous confondus avec une toute petite minoritĂ© de pĂšgres et de voyous. HĂ©las, ces derniers existent, comme la pomme pourrie, placĂ©e dans un cageot, Ă  cĂŽtĂ© d’autres fruits plus sains.

A la libĂ©ration de la France, une folie joyeuse s’est dĂ©clarĂ©e partout notamment Ă  Paris sur les Champs-ÉlysĂ©es. Hier soir, 80 ans aprĂšs jour pour jour, les Champs-ElysĂ©es ont connu un dĂ©lire encore plus ardent, suite Ă  la victoire
 du PSG en Coupe d’Europe. Jamais un club français n’est montĂ© si haut, si on oublie l’OM de 1993
 restĂ© Ă  ce jour seul vainqueur d’une Coupe d’Europe des Champions
 Et derriĂšre cette folie d’enthousiasme allant aux dĂ©lires collectifs, hier soir, il y avait deux Arabes derriĂšre ce succĂšs «mondial» du PSG, le Qatarien Nasser Al-KhelaĂŻfi, son propriĂ©taire, a mis l’argent nĂ©cessaire, ce a permis Ă  ce que le PSG grimpe au niveau des plus grands clubs du monde. Et hier soir le Marocain Achraf Hakimi qui a permis la victoire et l’accession Ă  la Finale de la Coupe d’Europe des Clubs, Ă©preuve aussi prestigieuse que la Coupe du Monde
Et rappel de Zineddine Zidane, d’origine algĂ©rienne, qui a permis Ă  la France, en 1998, de se hisser, pour la premiĂšre fois, parmi les plus grands du football mondial


Que vient faire, diriez-vous, le football, avec les guerres, les libérations, les répressions ?

Oui, de nos jours, le football est devenu, au-delĂ  de certains cercles fanatiques, la premiĂšre «religion du monde», avec des mĂ©ga stades oĂč l’on prie pour la victoire de son club, comme dans les cathĂ©drales et mosquĂ©es. Alors que, pour d’autres causes, dites plus sacrĂ©es, on se laisse aller Ă  l’indiffĂ©rence. IndiffĂ©rents mĂȘme Ă  l’annonce de laisser mourir de faim et de soif des petits enfants et des bĂ©bĂ©s.

Changements de priorités ?

Toujours, ce Jour 8 mai 2025, les cardinaux du monde de l’Eglise Catholique, aprĂšs le dĂ©cĂšs du Pape François, sont en rĂ©union fermĂ©e au Vatican, pour Ă©lire un nouveau Pape. Ronaldo ou
 Messi, comme son nom l’indique, ont, peut-ĂȘtre une chance d’ĂȘtre pris au sĂ©rieux. Sauf qu’ils ont raison de se garder, maĂźtre, pape, cardinal, de la nouvelle religion du ballon rond, forme du monde auquel ils font tourner la tĂȘte. Nos dĂ©lires !

* Journaliste.

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Alliance TAA – TABC │Pour un hub automobile africain en Tunisie

09. Mai 2025 um 07:29

La Tunisian Automotive Association (TAA) et le Tunisia Africa Business Council (TABC) ont signĂ©, Ă  Tunis, le 6 mai 2025, un partenariat stratĂ©gique Ă  l’occasion de la Fita 2025. Cette alliance vise Ă  renforcer le rayonnement du secteur automobile tunisien sur le continent africain et Ă  consolider la position de la Tunisie comme plateforme industrielle de rĂ©fĂ©rence en Afrique.

Ce partenariat repose sur une vision partagĂ©e de dĂ©veloppement industriel et de coopĂ©ration Sud-Sud, en tirant parti de la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf) et du MarchĂ© commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).

Ensemble, la TAA et le TABC s’engagent Ă  promouvoir l’expertise tunisienne dans l’automobile, notamment dans les domaines de la mobilitĂ© Ă©lectrique, de la fabrication intelligente et des composants innovants.

Des engagements opérationnels concrets

La convention, signĂ©e par Myriam Elloumi, prĂ©sidente de la TAA, et Anis Jaziri, prĂ©sident du TABC, prĂ©voit notamment la mise en place d’un accompagnement export via une plateforme dĂ©diĂ©e aux entreprises tunisiennes du secteur0;0 l’intĂ©gration des chaĂźnes de valeur africaines et le dĂ©veloppement de projets structurants Ă  fort impact; l’organisation conjointe d’évĂ©nements, de missions B2B, et de formations certifiantes en partenariat avec des institutions acadĂ©miques; et l’échange rĂ©gulier d’informations sur les opportunitĂ©s de marchĂ©, les tendances industrielles et les partenariats potentiels.

«Ce partenariat avec le TABC nous permet d’aligner nos ambitions industrielles avec les besoins croissants du marchĂ© africain. Il incarne une volontĂ© claire de faire de la Tunisie une base industrielle compĂ©titive, tournĂ©e vers l’Afrique», a dĂ©clarĂ© Myriam Elloumi, prĂ©sidente de la TAA.

«Ensemble, nous Ɠuvrons Ă  faire Ă©merger une vision panafricaine de l’industrie automobile, portĂ©e par les savoir-faire tunisiens et une stratĂ©gie d’intĂ©gration continentale», a dĂ©clarĂ© Anis Jaziri, prĂ©sident du TABC.

Le secteur de l’industrie automobile tunisienne regroupe aujourd’hui plus de 280 entreprises, dont une grande majoritĂ© exportatrices prĂȘtes Ă  accompagner l’implantation de nouveaux constructeurs, Ă©quipementiers et investisseurs Ă©trangers. GrĂące Ă  un Ă©cosystĂšme dynamique et compĂ©titif, le pays capitalise sur ses atouts technologiques, sa main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e et ses infrastructures avancĂ©es, lui confĂ©rant un positionnement de hub stratĂ©gique continental, offrant une plateforme industrielle moderne, durable et intelligente pour le marchĂ© africain.

Communiqué.

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Appui à la l’agriculture biologique en Tunisie

09. Mai 2025 um 06:58

Le potentiel de l’agriculture biologique en Tunisie a Ă©tĂ© au cƓur d’une formation conduite par la FAO dans le cadre du projet «Appui au dĂ©veloppement d’une agriculture biologique durable et rĂ©siliente dans un contexte de changement climatique en Tunisie (Bioforest)» financĂ© par la coopĂ©ration Suisse.

L’agriculture biologique est une des solutions efficaces pour l’amĂ©lioration de l’adaptation et de la rĂ©silience du secteur agricole et des moyens de subsistance des populations vulnĂ©rables.

Le projet Bioforest vise Ă  dĂ©velopper et valoriser le secteur de l’agriculture selon une approche territoriale et cible les rĂ©gions les plus propices pour se convertir Ă  un systĂšme de production biologique intĂ©grĂ©.

Actuellement, le secteur de l’agriculture biologique englobe prĂšs de 9000 opĂ©rateurs (agriculteurs, transformateurs, commerçants, etc.) dont la majoritĂ© sont des producteurs et productrices, qui demeurent demandeurs d’accompagnement et d’appui pour une meilleure compĂ©titivitĂ© et conformitĂ© aux exigences du marchĂ©, dans un environnement international de rĂ©glementation biologique dynamique et en Ă©volution permanente. 

C’est pour rĂ©pondre Ă  cette forte demande en appui technique qu’une formation sur la production vĂ©gĂ©tale selon le mode biologique a Ă©tĂ© organisĂ©e par la FAOdu 5 au 8 mai 2025, Ă  Tunis, dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut suisse de recherche en agriculture biologique (FIBL).

La formation a rassemblĂ© en plus des opĂ©rateurs biologiques leaders et d’agriculteurs Ă  haut potentiel de conversion au mode biologique, des reprĂ©sentants des diffĂ©rents dĂ©partements techniques en charge de l’agriculture bio au sein du ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche (DGAB, CTAB, CTD, GIL, BNG).

Le maintien de la qualité des sols étaient au centre des enseignements assurés par Nicolas Lefevre expert Suisse en approfondissant les connaissances des participants pour maitriser la réduction du travail du sol en bio dans le contexte tunisien tout en passant en revue ses potentiels et à travers des exercices pratiques et des échanges et diagnostics interactifs des cultures visitées sur des champs comme activités pédagogiques de terrain a permis une intégration des principes agroécologiques des cultures bio pérennes.

La gestion des cultures en plein champ, l’agroforesterie, la biodiversitĂ© fonctionnelle, le et la diversification des cultures (arboriculture, cultures maraichĂšres, plantes a aromatiques et mĂ©dicinales
) Ă©taient au centre d’intĂ©rĂȘt de cette formation qui a fait intervenir aussi des experts du FIBL France et de l’association les amis de Capte en mettant en avant l’agroforesterie et son importance pour la durabilitĂ© des agroĂ©cosystĂšmes.

La dynamique de cette formation a mis en avant les pratiques durables qui ont pu ĂȘtre observĂ©es chez un agriculteur de la rĂ©gion de M’saken en analysant le profil du sol, les techniques de production et surtout de rĂ©silience au changement climatique en appliquant les fondements de l’agriculture biologique et des variĂ©tĂ©s de production de blĂ©s qui perdurent et qui sont au cƓur des potentialitĂ©s du secteur Bio en Tunisie.

Dans la continuitĂ© de ces activitĂ©s de renforcement de capacitĂ© menĂ©e par la FAO, il est question d’accompagner le dĂ©veloppement d’une agriculture biologique durable, inclusive et rĂ©siliente au changement climatique et ce, selon une approche territoriale en ligne avec la stratĂ©gie nationale du dĂ©veloppement de l’agriculture biologique.

 CommuniquĂ©.

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Vient de paraĂźtre │ La Belle Fatma, sensualitĂ© et beautĂ© lointaine

09. Mai 2025 um 06:30

Entre biographie et fiction, Ons Debbech et Helmi El Amri retracent dans ‘‘La Belle Fatma’’ (HĂ©misphĂšres Editions, Paris, 25 mars 2025, 180 p.) la vie de Rachel Eny, dite la Belle Fatma, nĂ©e en 1868 Ă  Alger, dans une riche famille de diamantaires.

Tahar Bekri

Danseuse au charme lĂ©gendaire, devenue l’attraction du tout Paris de L’Exposition universelle de 1889, et bien d’autres hauts lieux en Europe, de la Belgique Ă  l’Angleterre, jusqu’à Saint Petersburg.

Les attaches tunisiennes de Rachel Eny la font passer pour une Belle de Tunis, lui permettent d’avoir un orchestre, Concert de Tunis. La fulgurance de la danseuse, sa renommĂ©e, lui procurent une affirmation de libertĂ© et d’identitĂ© fĂ©minine qui font d’elle objet d’admiration, mais dans le mĂȘme temps, l’illustration d’un regard exotique d’un imaginaire fantasmĂ©, danse du ventre, sensualitĂ© et beautĂ© lointaine. Notables, hauts personnages de l’Etat, intellectuels courent Ă  sa dĂ©couverte, dans une Europe coloniale, dĂ©jĂ  encombrĂ©e par son industrialisation et qui a la tĂȘte tournĂ©e vers l’ailleurs, comme le prouveront Chateaubriand, Pierre Loti, Flaubert, Rimbaud, Baudelaire et autres peintre orientalistes.

Cette biographie romancĂ©e, aux faits historiques prĂ©cis, qui rĂ©vĂšlent un vrai travail de recherches solide, en images, comme en Ă©chos de presse, constituent un riche portrait d’époque, aux traits et aux descriptions qui rendent l’ouvrage proche du lecteur. Il se lit comme on voit un film.

Ons Debbech avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un court documentaire sur le personnage et l’engouement qu’il a suscitĂ©. Avec cette biographie, elle poursuit sa plongĂ©e dans l’Europe du 19e dans laquelle elle  a Ă©tudiĂ© ‘‘Les Voyageurs tunisiens en France au 19e siĂšcle’’. On peut Ă©crire que cette Ɠuvre reflĂšte un regard croisĂ©. Elle donne une image forte de l’imaginaire occidental portĂ© sur l’Orient.

Dans une langue souple, loin des pesanteurs acadĂ©miques, appuyĂ©e par des photographies d’époque, cette biographie romanesque, joint l’Histoire culturelle Ă  l’art narratif. On lui souhaite de nombreux lecteurs.

Ons Debbech est maĂźtresse de confĂ©rences d’arabe dans une UniversitĂ© parisienne, Helmi El Amri est cadre dirigeant dans un groupe international.

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Gestern — 08. Mai 2025Haupt-Feeds

Rapatriement des migrants │ La Tunisie appelle à davantage de soutien de l’OIM

08. Mai 2025 um 12:56

La mise en Ɠuvre de plusieurs programmes et projets, notamment dans les domaines de la lutte contre l’immigration irrĂ©guliĂšre et de la promotion du rapatriement volontaire, a Ă©tĂ© au centre des discussions entre le ministre de l’IntĂ©rieur, Khaled Nouri, et la directrice gĂ©nĂ©rale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, lors de sa visite cette semaine en Tunisie.

Selon un communiquĂ© du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, les relations de coopĂ©ration et de partenariat entre les deux pays ont Ă©galement Ă©tĂ© abordĂ©es lors de la rencontre.

«La Tunisie ne sera ni un point de transit ni une base pour les migrants irrĂ©guliers», a rĂ©itĂ©rĂ© Nouri, soulignant «l’approche globale adoptĂ©e par la Tunisie pour lutter contre la migration irrĂ©guliĂšre conformĂ©ment aux normes internationales des droits de l’homme, malgrĂ© les mensonges et les rumeurs qui ont pris la forme de campagnes malveillantes visant Ă  cacher les efforts dĂ©ployĂ©s pour fournir protection, abri et assistance Ă  ces migrants».

«La solution doit ĂȘtre humanitaire et collective», a dĂ©clarĂ© Nouri, soulignant la nĂ©cessitĂ© de mettre fin Ă  la migration irrĂ©guliĂšre, de s’attaquer Ă  ses causes profondes et de redoubler d’efforts internationaux et rĂ©gionaux pour lutter contre le crime de la traite des ĂȘtres humains.

Le ministre Nouri a demandĂ© Ă  la DG de l’OIM d’accĂ©lĂ©rer le programme de rapatriement volontaire des migrants irrĂ©guliers afin de limiter ses rĂ©percussions sĂ©curitaires, Ă©conomiques et sociales.

Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur s’efforce, dans le cadre de son mandat, de surmonter toutes les difficultĂ©s en rĂ©pondant positivement aux demandes du bureau tunisien de l’OIM.

De son cĂŽtĂ©, Amy Pope a saluĂ© la rencontre fructueuse avec le prĂ©sident tunisien KaĂŻs SaĂŻed, l’approche de la Tunisie face Ă  la migration irrĂ©guliĂšre et les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans le rapatriement volontaire des migrants et s’est engagĂ©e Ă  intensifier les campagnes de sensibilisation auprĂšs des migrants irrĂ©guliers pour les encourager Ă  retourner volontairement dans leurs pays d’origine, tout en Ɠuvrant Ă  s’attaquer aux causes profondes du phĂ©nomĂšne en soutenant le dĂ©veloppement dans les pays d’origine.

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Don de 50 000 tonnes de farine irakienne Ă  la Tunisie  

08. Mai 2025 um 12:23

«Le cercle de charitĂ© vient de s’élargir rĂ©cemment au gouvernement irakien avec les Ă©chos portant sur un don de 50 000 tonnes de farine» Ă  la Tunisie, note, sur un ton ironique et dĂ©sabusĂ©, l’ancien ambassadeur Elyes Kasri dans un poste Facebook.

Il commentait l’annonce faite par l’Irak d’un don de 50 000 tonnes de blĂ© Ă  la Tunisie.

«Dans le cadre du soutien de l’Irak aux pays arabes frĂšres, le Conseil des ministres [irakien a dĂ©cidĂ© de faire don de cinquante mille tonnes de blĂ© Ă  la RĂ©publique tunisienne, un cadeau du peuple irakien au peuple tunisien frĂšre», peut-on lire dans un communiquĂ© du bureau du Premier ministre irakien Mohammad Shia’ Al-Sudani, rapportĂ© mercredi 7 mai 2025 par les mĂ©dias.

Rappelons que le Premier ministre irakien avait eu un appel tĂ©lĂ©phonique, le 4 mai, avec le prĂ©sident de la rĂ©publique KaĂŻs SaĂŻed, officiellement pour l’inviter Ă  participer au 34e Sommet de la Ligue des Etats arabes qui aura lieu Ă  Bagdad le 17 mai courant.

Le don reprĂ©sente 1,67% de la consommation annuelle de blĂ© de la Tunisie (estimĂ©e Ă  3 millions de tonnes en 2024) et Ă©quivaut Ă  environ 6 jours de besoins en cĂ©rĂ©ales. Ce n’est donc pas de refus, mĂȘme si on peut dĂ©plorer que l’on soit arrivĂ© Ă  assurer notre alimentation grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ©, sans doute dĂ©sintĂ©ressĂ©e, des «pays frĂšres et amis».

Quant on connaĂźt les immenses superficies agricoles non exploitĂ©es, notamment celles appartenant Ă  l’Etat, on mesure l’ampleur du gĂąchis de la mauvaise gouvernance qui a transformĂ© la Tunisie en un pays sous-dĂ©veloppĂ© qui survit grĂące Ă  l’aide internationale.  

I. B.

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Water Expo 5.0 │ Appui de la coopĂ©ration italienne au secteur de l’eau tunisien

08. Mai 2025 um 11:51

L’Agence italienne de coopĂ©ration au dĂ©veloppement (AICS) et le programme Adapt participent au salon Water Expo 5.0, qui se tient les 7 et 8 mai 2015 au siĂšge de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Ă  Tunis.

Le programme d’«Appui au dĂ©veloppement durable dans le secteur de l’agriculture et de la pĂȘche artisanale en Tunisie» (Adapt) est, rappelons-le, financĂ© par l’Union europĂ©enne (UE). Selon le reprĂ©sentant de la dĂ©lĂ©gation de l’UE en Tunisie, StĂ©phane Brossard, «Le programme Adapt reflĂšte l’engagement de l’Europe pour accompagner la transition Ă©cologique en Tunisie. À travers le Fonds d’appui Adapt-Invest, l’UE soutient les opĂ©rateurs Ă©conomiques prĂȘts Ă  s’engager dans cette voie de l’agriculture durable et accompagne les institutions qui feront progresser vers plus de durabilitĂ©.»

«DĂ©couvrez nos projets phares pour la gestion durable de l’eau et la transition agro-Ă©cologique», peut-on lire dans une publication d’AICS Tunis sur Facebook.

Dans le cadre de Water Expo 5.0, AICS Tunis rapporte que des solutions innovantes pour l’irrigation et la rĂ©utilisation de l’eau seront prĂ©sentĂ©es et que le soutien de la coopĂ©ration italienne au secteur de l’eau en Tunisie sera illustrĂ©.

L’agence fait Ă©galement Ă©tat d’un Ă©vĂ©nement intitulĂ© «RĂ©inventer le cycle de l’eau : vers des solutions durables et innovantes», qui se tiendra aujourd’hui et demain.

Demain Ă©galement, l’Aics organise une table ronde intitulĂ©e «StratĂ©gies et innovations pour une gestion durable de l’eau : technologies, R&D et financement0».

I. B.

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Le vibrant hommage de Kamel Jendoubi Ă  Kamel Letaief

08. Mai 2025 um 11:22

Dans un poste facebook publiĂ© ce jeudi 8 mai 2025, et que nous reproduisons ci-dessous, l’auteur rend un vibrant hommage Ă  l’homme d’affaires et lobbyiste politique, ancien copain (tombĂ© en disgrĂące) de Zine El-Abidine Ben Ali, incarcĂ©rĂ© depuis plus d’un an et condamnĂ© Ă  66 ans de prison.

Kamel Jendoubi *

Kamel Letaief, longtemps diabolisĂ©, caricaturĂ© comme l’homme de l’ombre est aujourd’hui condamnĂ© Ă  66 ans de prison. Une telle peine n’est pas une dĂ©cision de justice, c’est une vengeance exercĂ©e prĂ©tendument au nom de la dĂ©fense de l’État. Ce n’est pas une sanction, c’est une tentative d’effacement. On veut faire disparaĂźtre cet homme, physiquement, symboliquement, politiquement – comme on raturerait une page d’histoire.

Et ce qui accompagne cette peine c’est un silence tout aussi glaçant. Un silence oĂč beaucoup se dĂ©tournent, craignant que la moindre parole de solidaritĂ© ne soit interprĂ©tĂ©e comme une complicitĂ©, du moins une rĂ©action de compassion.

Dans cette atmosphĂšre empoisonnĂ©e, il suffit d’évoquer le nom de Letaief sans le condamner systĂ©matiquement pour ĂȘtre Ă  son tour soupçonnĂ©, Ă©tiquetĂ©, sali. On s’empresse alors de s’en dĂ©marquer, de s’éloigner, autrement dit de se taire. Mais il y a un moment oĂč le silence devient une forme de lĂąchetĂ©. Et oĂč l’amitiĂ©, la loyautĂ©, la simple dĂ©cence commandent de dire ce qui doit ĂȘtre dit.

Oui, Kamel, je t’écris avec cette conviction douloureuse mais tenace que la vĂ©ritĂ© finit toujours par s’imposer, mĂȘme lorsqu’on tente de l’enfouir sous les mensonges, les procĂšs politiques et les peurs attisĂ©es et instrumentalisĂ©es comme autant d’épouvantails.

Ils ont cru pouvoir t’enterrer vivant en te condamnant Ă  66 ans de prison. Soixante-six ans ! Ce chiffre dit tout : il n’est pas une peine, il est une vengeance. Il ne vise pas Ă  rendre la justice, mais purement et simplement Ă  commettre une oblitĂ©ration. Une tentative de t’effacer de la mĂ©moire du pays, d’arracher ta participation au rĂ©cit national. On n’enterre pas un homme qui garde la tĂȘte haute et le regard droit. Et toi, malgrĂ© tout, tu tiens.

Je sais combien ton nom est clivant, combien il est chargĂ©, instrumentalisĂ©. On t’a rĂ©duit Ă  un rĂŽle, Ă  une fonction, Ă  une caricature. Mais moi, je regarde l’homme. Celui que j’ai vu aider, parfois dans l’ombre, parfois Ă  contre-courant. Celui qui a payĂ©, dĂ©jĂ , et que l’on veut encore briser. Je regarde aussi le patriote. Celui pour qui la Tunisie n’a jamais Ă©tĂ© un simple mot, mais une conviction Ă  dĂ©fendre, mĂȘme dans une situation complexe, mĂȘme quand elle vous rejette. Un homme de rĂ©seaux, oui, mais aussi d’un certain nombre d’engagements. Un homme d’influence certes, mais qui a aussi su se montrer loyal.

Je ne plaide ni pour l’impunitĂ©, ni pour l’oubli. Je plaide pour une justice digne de ce nom. Une justice qui interroge, qui Ă©coute, qui confronte les faits et ne se contente pas d’obĂ©ir servilement Ă  des fantasmes. Une justice qui juge sur des preuves et en toute Ă©quitĂ© et non rĂ©duit son rĂŽle Ă  des hommes Ă  abattre comme autant de prĂ©tendus dangers. Or, cette incarcĂ©ration depuis deux longues annĂ©es qu’avec d’autres on t’a fait subir, ce prĂ©tendu procĂšs qu’avec d’autres on t’a imposĂ©, est un simulacre et ta condamnation, une parodie du droit.

Et puis il y a les tiens : ta famille, tes proches. Ils traversent cette Ă©preuve avec une dignitĂ© silencieuse, bouleversante. Leur douleur n’est pas dans les titres des journaux, mais elle est lĂ , chaque jour, dans les murs froids des parloirs, dans l’absence, dans la rage contenue. À eux aussi, j’adresse toute ma solidaritĂ©. Tenez bon : vous n’ĂȘtes pas seuls.

Kamel, ce qu’on te fait aujourd’hui va au-delĂ  de ta seule personne. C’est le symptĂŽme d’un pouvoir qui a peur, d’un rĂ©gime qui a besoin d’ennemis pour masquer ses Ă©checs. Mais l’histoire a de la mĂ©moire. Et ceux qui aujourd’hui t’écrasent, devront, demain, rendre des comptes.

Je t’écris ces mots comme on allume une bougie dans la nuit. Pas pour un espoir creux, mais pour tenir, pour rĂ©sister, pour dire que tant que la parole existe, rien n’est totalement perdu.

Avec fraternité et détermination.

* Ancien prĂ©sident de l’Instance supĂ©rieur indĂ©pendante pour les Ă©lections (Isie), lui-mĂȘme poursuivi dans l’affaire dite de complot contre l’Etat.

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‘‘La Traviata’’ Ă  l’OpĂ©ra de Tunis│ Un ambitieux projet artistique et Ă©ducatif

08. Mai 2025 um 10:47

‘‘La Traviata’’ de Giuseppe Verdi sera jouĂ©e les 9 et 11 mai 2025 Ă  l’OpĂ©ra de Tunis dans une version basĂ©e sur l’édition Ricordi de 1964, fruit d’une opĂ©ration concrĂšte de coopĂ©ration culturelle entre l’Italie et la Tunisie.

L’Institut culturel italien de Tunis a annoncĂ© la nouvelle, prĂ©cisant que le spectacle confiĂ© Ă  la direction de Stefano Vizioli, l’un des directeurs d’opĂ©ra les plus influents au niveau international, et Ă  la direction musicale du maestro Nicoletta Conti, figure de proue dans le monde de la musique symphonique et lyrique, mettra en vedette l’Orchestre symphonique tunisien, le chƓur, les solistes et le ballet de l’OpĂ©ra de Tunis.

Cette production reprĂ©sente l’aboutissement d’un ambitieux projet artistique et Ă©ducatif, nĂ© en 2023 et dĂ©veloppĂ© Ă  travers un cycle complexe de rĂ©sidences artistiques organisĂ©es entre octobre 2024 et mai 2025. Dans ce contexte, un parcours de formation destinĂ© aux jeunes metteurs en scĂšne et interprĂštes a Ă©galement Ă©tĂ© activĂ©, dans une optique d’échange et de croissance partagĂ©e.

Promu par l’OpĂ©ra de Tunis – Ă  travers le Centre de musique et d’opĂ©ra et le Centre de ballet et d’arts chorĂ©graphiques – avec le soutien du ministĂšre des Affaires culturelles et en partenariat avec l’Institut culturel italien de Tunis, le projet se veut un modĂšle vertueux de coopĂ©ration culturelle entre les deux pays voisins, basĂ© sur les valeurs de l’éducation, de la transmission du savoir et de la crĂ©ation artistique.

Stefano Vizioli, metteur en scĂšne de renommĂ©e mondiale, a signĂ© des productions dans les plus grands théùtres internationaux, de la Scala de Milan Ă  la Fenice de Venise, de l’OpĂ©ra lyrique de Chicago au Teatro ColĂłn de Buenos Aires. Expert du rĂ©pertoire baroque et contemporain, il se distingue par sa vision scĂ©nique innovante et son fort engagement dans la diplomatie culturelle et les projets sociaux.

Nicoletta Conti, chef d’orchestre primĂ©e, a Ă©tĂ© la premiĂšre femme Ă  recevoir le prix Minerva pour les arts et l’Ordre du mĂ©rite de la RĂ©publique italienne. Elle a dirigĂ© des orchestres prestigieux en Europe, en Asie et aux États-Unis, collaborant avec de grands noms tels que Luciano Pavarotti et Angela Gheorghiu, et est la fondatrice de l’AcadĂ©mie Internationale d’OpĂ©ra de Bologne, rĂ©fĂ©rence dans la formation des jeunes talents.

D’aprùs Ansamed.

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Exposition Ă  Rome │ La Tunisie entre contemporanĂ©itĂ© et tradition

08. Mai 2025 um 10:28

L’Espace WeGil de Rome accueillera entre le 12 mai et le 1er juin 2025 une exposition intitulĂ©e «La Tunisie entre contemporanĂ©itĂ© et tradition», qui vise Ă  renforcer le pont culturel entre l’Italie et la Tunisie en offrant au public romain «un voyage dans le rĂȘve de la MĂ©diterranĂ©e».

L’exposition – organisĂ©e par le critique Giuseppe Ussani d’Escobar, avec le soutien de l’ambassade de Tunisie en Italie, de Sphaerica et avec le mĂ©cĂ©nat de la RĂ©gion du Latium – rĂ©unit quatre artistes tunisiens : l’architecte-peintre Mourad Zoghlami; Kaouther Kassou Jellazi, connue pour ses broderies sur toile dĂ©diĂ©es Ă  la mĂ©moire du corps fĂ©minin; Ilhem Sbaii Chaabane, peintre et Ă©ducatrice avec une carriĂšre de trente ans; et Aziza Guermazi, fraĂźchement sortie du succĂšs de son exposition personnelle «I have a dream» Ă  Tunis.

Mourad Zoghlami, architecte-artiste, auteur du pavillon tunisien Ă  l’Expo de Yeosu 2012, de Milan 2015 et d’Osaka 2025 (projet primĂ©), apporte Ă  Rome ses Ɠuvres qui entremĂȘlent conception architecturale et recherche picturale.

Kaouther Kassou Jellazi est une enseignante et artiste plasticienne, connue pour ses cycles de toiles brodées qui réinterprÚtent la mémoire du corps féminin, présentes dans de nombreuses expositions collectives en Tunisie et en Europe.

Ilhem Sbaii Chaabane, diplĂŽmĂ©e de l’Institut supĂ©rieur d’art, d’architecture et d’urbanisme de Tunis (Isbat), allie la peinture Ă  la recherche en art-thĂ©rapie et Ă  la formation numĂ©rique, avec trente annĂ©es d’activitĂ© d’exposition.

Espace WeGil Ă  Rome.

Aziza Guermazi, nĂ©e en 1991, explore – avec des couleurs vives et des figures oniriques – l’utopie d’une sociĂ©tĂ© harmonieuse; son exposition personnelle «I have a dream» a Ă©tĂ© accueillie en 2023 par la galerie Musk & Amber Ă  Tunis.

La direction scientifique de l’exposition est confiĂ©e Ă  Giuseppe Ussani d’Escobar, critique et commissaire d’exposition actif entre Rome et l’étranger;0 la production est signĂ©e Sphaerica, une sociĂ©tĂ© impliquĂ©e dans des Ă©vĂ©nements artistiques dans des lieux institutionnels, dĂ©jĂ  partenaire de projets tels que le collectif «I Like It Raw» pour la Rome Art Week 2022.

L’ambassade de Tunisie en Italie a coordonnĂ© la participation des artistes et le soutien logistique, tandis que la RĂ©gion Latium assure le mĂ©cĂ©nat Ă  travers les structures de WeGil Rome International.

D’aprùs Ansamed.

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Houthis | La mĂ©diation d’Oman rĂ©ussit lĂ  oĂč la fureur de Trump Ă©choue

08. Mai 2025 um 09:02

Donald Trump leur a promis le feu et la fureur il y a quelques mois, les bombardements amĂ©ricains et israĂ©liens n’ont pas cessĂ© et les États-Unis ont dĂ©pensĂ© 7 milliards de dollars dans leurs opĂ©rations pour les mettre hors d’état de nuire mais en vain. En dĂ©pit de tout cela, les Houthis sont restĂ©s jusqu’à ce mardi un vĂ©ritable casse-tĂȘte pour la premiĂšre puissance mondiale et leurs attaques aussi bien contre la flotte amĂ©ricaine dans la Mer Rouge que contre IsraĂ«l se sont poursuivies. L’option militaire aura Ă©tĂ© inefficace jusqu’au bout avec les Houthis et c’est finalement la diplomatie qui a fini par avoir le dernier mot. 

Imed Bahri

Concomitamment aux intenses raids aĂ©riens israĂ©liens sur le YĂ©men mardi 6 mai, Donald Trump a fait une dĂ©claration prĂ©tendant que les Houthis ont capitulĂ© et que par consĂ©quent, il a dĂ©cidĂ© l’arrĂȘt des bombardements. Telle est la version trumpienne. Quelques heures plus tard, un communiquĂ© du ministĂšre omanais des Affaires Ă©trangĂšres a rĂ©vĂ©lĂ© qu’une mĂ©diation du Sultanat d’Oman a dĂ©bouchĂ© Ă  un accord de cessez-le-feu entre les deux belligĂ©rants.  

Dans une analyse publiĂ©e par le Times, Mark Urban a affirmĂ© que les Houthis sont restĂ©s les maĂźtres de la situation au YĂ©men. MalgrĂ© les efforts coordonnĂ©s des États-Unis pour frapper leurs positions et leurs actifs, le groupe est restĂ© capable de cibler des navires amĂ©ricains dans la mer Rouge et de lancer des missiles vers IsraĂ«l. 

L’analyste a Ă©voquĂ© le crash d’un avion de chasse amĂ©ricain la semaine derniĂšre alors que des manƓuvres d’avions avaient lieu sur le pont du porte-avions USS Harry S. Truman. Ce qui s’est passĂ© par la suite est un rappel important du coĂ»t de la guerre face Ă  un ennemi insaisissable.

L’auteur dĂ©crit la perte de l’avion amĂ©ricain qui Ă©tait sur le point de dĂ©coller du porte-avions avant de crasher dans la mer Rouge. Ce qui est significatif, c’est que l’avion de combat F/A-18 a coĂ»tĂ© 67 millions de dollars s’ajoutant Ă  la facture de 7 milliards de dollars des opĂ©rations amĂ©ricaines contre le groupe yĂ©mĂ©nite soutenu par l’Iran au cours des quinze derniers mois.

Trump voulait «anéantir les Houthis»

Le prĂ©sident amĂ©ricain a promis d’«anĂ©antir les Houthis» dans une campagne militaire qui est passĂ©e de 202 frappes aĂ©riennes sous l’administration Biden Ă  800 en moins de deux mois avec Trump. Le commandement central amĂ©ricain qui supervise les opĂ©rations au YĂ©men a dĂ©clarĂ© qu’il augmenterait la pression pour affaiblir les Houthis tant qu’ils continueront Ă  entraver la libertĂ© de navigation maritime.

NĂ©anmoins aprĂšs le dĂ©but de cette nouvelle vague de frappes et la coordination au sein de l’administration amĂ©ricaine par le biais du tristement cĂ©lĂšbre groupe de discussion Signal créé par le conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale de l’époque Mike Waltz, il n’est pas clair si l’administration Trump sait jusqu’oĂč intensifier ou mĂȘme comment mettre fin Ă  la campagne militaire.

La semaine derniĂšre, le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense Pete Hegseth a menacĂ© l’Iran dans un tweet: «Nous voyons votre soutien aux Houthis. Vous en subirez les consĂ©quences au moment et Ă  l’endroit que nous choisirons». Pendant ce temps, les États-Unis tentent de nĂ©gocier un accord avec l’Iran sur son programme nuclĂ©aire.

«Ce que nous constatons est une vĂ©ritable division interne au sein de l’administration Trump avec de nombreuses personnes qui qui sont devenues trĂšs bellicistes Ă  l’égard de l’Iran», a dĂ©clarĂ© Elisabeth Kendall, experte du YĂ©men et prĂ©sidente du Girton College de l’UniversitĂ© de Cambridge.

Cette division ajoute une nouvelle complication Ă  l’objectif dĂ©clarĂ© des États-Unis de mettre fin aux attaques des Houthis contre le transport maritime international. Ansar Allah, le nom officiel du mouvement Houthi au YĂ©men, continue pour sa part Ă  dĂ©fier les AmĂ©ricains et les IsraĂ©liens. Bien que ce dĂ©fi tente de surmonter la vĂ©ritable douleur causĂ©e par les frappes aĂ©riennes amĂ©ricaines Ă  plusieurs volets qui ont commencĂ© Ă  la mi-mars, il continue de lancer des attaques de missiles contre IsraĂ«l et contre les navires commerciaux traversant le dĂ©troit de Bab Al-Mandab.

Mercredi 30 avril, les avions de chasse Typhoon de la Royal Air Force ont rejoint l’opĂ©ration Rough Rider aprĂšs une pause dans les frappes depuis fĂ©vrier dernier.

En ce qui concerne la protection des navires de guerre au large des cĂŽtes du YĂ©men, le lancement d’un ensemble de missiles dĂ©fensifs coĂ»te des millions de dollars mais le coĂ»t du lancement d’une telle frappe et de la paralysie d’un navire de guerre pourrait facilement dĂ©passer les milliards de dollars. Le problĂšme n’est pas seulement une question de coĂ»t mais aussi d’épuisement du stock essentiel d’armes amĂ©ricaines qui seraient nĂ©cessaires dans tout conflit plus large avec l’Iran ou la Chine et dont le remplacement prendrait des annĂ©es.

Le ministĂšre amĂ©ricain de la DĂ©fense insiste sur le fait qu’il a affaibli les capacitĂ©s militaires du mouvement. La semaine derniĂšre, il a affirmĂ© avoir dĂ©truit 69% des lanceurs de missiles balistiques du groupe Ansar Allah et 55% de ses lanceurs de missiles de croisiĂšre. Il est vrai que les attaques contre les navires ont diminuĂ©, passant de 18 attaques en dĂ©cembre 2023 Ă  3 attaques en novembre 2024, bien que cela soit en partie dĂ» Ă  la baisse du trafic Ă  travers la mer Rouge.

Pour tenter d’empĂȘcher les Houthis de reconstruire leur organisation, les États-Unis ont adoptĂ© une approche globale, dĂ©clarant Ansar Allah organisation terroriste plus tĂŽt cette annĂ©e et cherchant Ă  Ă©touffer son financement ainsi qu’à bloquer les livraisons d’armes en provenance d’Iran.

«C’est la premiĂšre fois que nous voyons un effort cohĂ©rent de la part des AmĂ©ricains sur les deux fronts, tant sur le plan militaire que sur celui des sanctions», a dĂ©clarĂ© Kendall.

L’opĂ©ration terrestre est inenvisageable

Le mouvement peut se sentir sous pression en raison de la destruction des infrastructures civiles et des pertes civiles mais il exploitera les pertes subies par la population pour renforcer sa position anti-américaine. En fin de compte, les Houthis qui gouvernent par la coercition continueront à résister malgré les tentatives occidentales et saoudiennes de les contrÎler et conserveront une certaine capacité à continuer de lancer des missiles.

Certains pensent que seule une opĂ©ration terrestre peut leur infliger des dĂ©gĂąts significatifs comme ce fut le cas lors de l’invasion israĂ©lienne du sud du Liban l’automne dernier qui a causĂ© de graves problĂšmes aux alliĂ©s d’Ansar Allah dans ce pays, le Hezbollah.

Cependant, ni les États-Unis ni les autres pays occidentaux ne veulent prendre le risque d’envoyer leurs forces au YĂ©men, les regards se tournent dĂ©sormais vers une faction yĂ©mĂ©nite soutenue par les Émirats arabes unis qui semble se mobiliser pour lancer une attaque contre les bastions houthis. Toutefois, l’histoire rĂ©cente du pays marquĂ©e par une guerre civile non concluante suggĂšre que ces factions ne seront pas assez fortes pour rĂ©aliser quoi que ce soit de significatif.

Coup de tonnerre le 6 mai 2025, l’épilogue de cette confrontation entre les AmĂ©ricains et les Houthis va avoir lieu par voie diplomatique. Trump sort fanfaron et fait une dĂ©claration prĂ©tendant que les Houthis ont fini par capituler et donc il a dĂ©cidĂ© de faire cesser les bombardements. Quelques heures plus tard, un communiquĂ© du ministĂšre omanais des Affaires Ă©trangĂšres a apportĂ© la vĂ©ritĂ©. Il n’y a pas eu de capitulation, il y a eu un accord de cessez-le-feu entre les États-Unis et les Houthis suite Ă  une mĂ©diation omanaise. Pour une fois, la diplomatie a rĂ©ussi lĂ  oĂč l’option militaire a complĂštement Ă©chouĂ©.

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Walid Ben Salah Ă©lu Ă  la tĂȘte de la Pafa pour 2025-2027

08. Mai 2025 um 08:37

Walid Ben Salah, prĂ©sident du conseil de l’Ordre des experts comptables de Tunisie (Oect), a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident de la Pan African Federation of Accountants (Pafa) pour le mandat 2025-2027.

L’élection a eu lieu Ă  l’issue de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’organisation tenue le mardi 6 mai 2025 Ă  Kigali, au Rwanda.  

La Pafa est l’organisme continental reprĂ©sentant les corporations professionnelles africaines. Créée en 2011, elle compte 58 organisations comptables professionnelles relevant de 47 pays africains et a pour mission le dĂ©veloppement de la profession comptable en Afrique.

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Accélérer la transition écologique des systÚmes agroalimentaires en Tunisie

08. Mai 2025 um 08:00

L’Institution de la recherche et de l’enseignement supĂ©rieur agricoles (Iresa), en partenariat avec l’Agence italienne pour la coopĂ©ration au dĂ©veloppement (AICS), a organisĂ©, le 7 mai 2025 Ă  Tunis, un atelier de restitution des rĂ©sultats des Desk Reviews menĂ©s dans le cadre du programme «Appui au dĂ©veloppement durable dans le secteur de l’agriculture et de la pĂȘche artisanale en Tunisie» (Adapt) de l’Union europĂ©enne (UE).

Cet Ă©vĂ©nement a rĂ©uni les acteurs clĂ©s du secteur agricole, de la pĂȘche et de l’aquaculture en Tunisie, notamment des reprĂ©sentants de la recherche, du dĂ©veloppement, de la profession, des institutions financiĂšres et des organisations internationales. Il visait Ă  prĂ©senter et discuter les rĂ©sultats des recherches menĂ©es sur six systĂšmes de production : mixte Ă©levage et grandes cultures, oasien, olĂ©icole, agro-industriel, agro-sylvo-pastoral, et pĂȘche et aquaculture.

Face aux dĂ©fis du changement climatique, de la dĂ©gradation des sols, de la crise de l’eau et de la vulnĂ©rabilitĂ© des systĂšmes agroalimentaires tunisiens, cette initiative rĂ©pond Ă  un besoin urgent de transition vers des modĂšles plus rĂ©silients.

A travers cet atelier, organisĂ© dans le cadre d’Adapt, l’Iresa et l’AICS ont souhaitĂ© partager les connaissances sur les performances actuelles et les indicateurs de durabilitĂ© environnementale, territoriale et Ă©conomique des principaux systĂšmes de production tunisiens, orienter les opĂ©rateurs du secteur privĂ© (investisseurs, institutions de financement, bureaux d’études et accompagnateurs,..) vers des modĂšles plus durables et rĂ©silients et sensibiliser les parties prenantes sur le rĂŽle stratĂ©gique du Fonds d’appui Adapt-Invest, pour accompagner la transition Ă©cologique du secteur agricole.

Lors de l’ouverture, la directrice gĂ©nĂ©rale de l’Iresa, Prof. Salwa Bornaz a rappelĂ© l’importance de mobiliser la recherche scientifique et l’innovation au service de la durabilitĂ©.  Elle a soulignĂ© que «ce projet s’aligne bien avec la stratĂ©gie de l’Iresa orientĂ©e vers des projets de recherche Ă  impact sur le dĂ©veloppement du systĂšme alimentaire».

Le reprĂ©sentant de la dĂ©lĂ©gation de l’UE en Tunisie, StĂ©phane Brossard, attachĂ© de CoopĂ©ration, a, quant Ă  lui, saluĂ© la dynamique instaurĂ©e Ă  travers Adapt : «Le programme reflĂšte l’engagement de l’Union europĂ©enne pour accompagner la transition Ă©cologique en Tunisie. À travers le Fonds d’appui Adapt-Invest, l’UE soutient les opĂ©rateurs Ă©conomiques prĂȘts Ă  s’engager dans cette voie durable et accompagne les institutions qui feront progresser vers plus de durabilitĂ©.»

La journĂ©e s’est structurĂ©e autour d’une session plĂ©niĂšre prĂ©sentant les rĂ©sultats des analyses documentaires par systĂšme de production, suivie de sessions de travaux de groupe permettant un dialogue approfondi entre les parties prenantes. Ces Ă©changes ont permis de valider les indicateurs proposĂ©s et d’élaborer des recommandations concrĂštes pour leur application dans le cadre du Fonds d’appui.

Dr. Fatma Trabelsi, coordinatrice nationale de l’unitĂ© de pilotage Iresa, a conclu la journĂ©e en dĂ©clarant : «Les indicateurs de durabilitĂ© environnementale et territoriale que nous avons validĂ©s aujourd’hui constitueront des outils essentiels pour guider les investissements vers des systĂšmes agroalimentaires vĂ©ritablement durables et inclusifs.»

Communiqué.

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Hakim Tounsi â”‚ «La Tunisie doit reprendre la main sur son destin touristique»

07. Mai 2025 um 13:30

Nous publions ci-dessous un entretien avec l’économiste, dirigeant fondateur d’Authentique International Ă  Paris, qui analyse les Ă©volutions de l’industrie, les retards enregistrĂ©s par les opĂ©rateurs tunisiens dans ce domaine et les moyens de les rattraper pour remettre la destination Tunisie dans les radars des voyagistes et des voyageurs.

Propos recueillis par Imed Bahri

Kapitalis : Vous ĂȘtes l’un des observateurs attentifs de l’évolution du tourisme tunisien depuis Paris. Quelle est, selon vous, la principale transformation Ă  laquelle le secteur est aujourd’hui confrontĂ© ?

Hakim Tounsi : Le changement majeur, c’est la disparition progressive du modĂšle «TO-charter» au profit du «package dynamique». Aujourd’hui, les voyageurs veulent de la souplesse, de la rĂ©activitĂ©, et surtout de la personnalisation. Avec les outils numĂ©riques, ils composent leur voyage Ă  la carte, en ligne, souvent Ă  partir des rĂ©sultats proposĂ©s par des plateformes comme Google Flights, Booking.com ou Expedia.

Ce basculement bouleverse les codes : ce n’est plus le voyagiste qui maĂźtrise le parcours client, mais le client lui-mĂȘme, guidĂ© par ce qu’il voit en premier sur les moteurs de recherche. Cela impose une refonte complĂšte de la stratĂ©gie touristique tunisienne : il faut redevenir visible lĂ  oĂč les dĂ©cisions se prennent dĂ©sormais, c’est-Ă -dire sur les plateformes digitales.

Quels leviers concrets proposez-vous pour accompagner cette mutation ?

Il faut agir vite et de maniĂšre ciblĂ©e. Le premier levier, c’est l’accessibilitĂ© aĂ©rienne, surtout en haute saison. Chaque Ă©tĂ©, la hausse des prix des billets d’avion – principalement en raison du retour massif des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger (TRE) – rend la destination Tunisie moins attractive pour les touristes internationaux. Je propose donc que Tunisair mette en place, de façon ponctuelle, des vols gros porteurs louĂ©s en ACMI (avec Ă©quipage), notamment dĂ©but juillet et fin aoĂ»t. Cela permettrait d’absorber une partie du trafic TRE tout en stabilisant les prix. Et cela peut ĂȘtre financĂ© par les ventes anticipĂ©es, donc sans solliciter de budget public immĂ©diat. Ce type de dispositif a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© testĂ© avec succĂšs en 2006.

Un autre levier, trĂšs opĂ©rationnel et Ă  coĂ»t quasi nul, serait d’autoriser temporairement la cinquiĂšme libertĂ© pour les compagnies aĂ©riennes Ă©trangĂšres opĂ©rant des vols affrĂ©tĂ©s par les tour-opĂ©rateurs français. Cela signifie que, par exemple, une compagnie tchĂšque ou polonaise qui affrĂšte un avion de son pays d’origine vers Djerba, pourrait ensuite rĂ©aliser un vol aller-retour entre la Tunisie et la France. De la mĂȘme maniĂšre, la Tunisie pourrait profiter de toute la capacitĂ© aĂ©rienne de l’Europe de l’Est qui opĂšre au dĂ©part des aĂ©roports français dans le cadre de l’Open Sky europĂ©en. C’est une mesure qui permettrait aux TO de mieux nĂ©gocier leurs plans de vol, d’augmenter les capacitĂ©s disponibles, et surtout de lutter contre la hausse tarifaire estivale devenue structurelle. Mais pour ĂȘtre efficace, cette autorisation doit ĂȘtre annoncĂ©e trĂšs en amont, afin que les TO puissent intĂ©grer la Tunisie dans leurs plannings sans craindre des refus de trafic de derniĂšre minute. C’est une solution rapide, efficace, et conforme aux pratiques de nombreux pays concurrents de la MĂ©diterranĂ©e.

Vous Ă©voquez aussi un Fonds de soutien Ă  la connectivitĂ© touristique. De quoi s’agit-il ?

C’est un outil stratĂ©gique. La Tunisie est aujourd’hui mal connectĂ©e sur le plan rĂ©gional. Si vous voulez aller Ă  Tozeur ou Tabarka, les options aĂ©riennes sont trĂšs limitĂ©es, voire inexistantes. Le Fonds de soutien Ă  la connectivitĂ© touristique (FSCT) permettrait de soutenir financiĂšrement des lignes vers ces aĂ©roports secondaires, en s’appuyant sur un montage public-privĂ© : une base symbolique apportĂ©e par l’ONTT, des contributions volontaires d’acteurs privĂ©s (hĂŽteliers, agences, TO), et un effet levier via des financements europĂ©ens ou internationaux.

Plus concrĂštement, ce fonds pourrait ĂȘtre alimentĂ© par des subventions publiques du MinistĂšre du Tourisme et de l’ONTT, une rĂ©affectation partielle de la taxe de sĂ©jour locale, des contributions volontaires des professionnels du secteur (groupes hĂŽteliers, agences, fĂ©dĂ©rations rĂ©gionales), une Ă©co-contribution intĂ©grĂ©e au prix des packages touristiques ou billets d’avion, et surtout, par des guichets internationaux tels que l’Union EuropĂ©enne (ENI CBC Med, Interreg Next Med), la Banque Mondiale, la BAD ou la Berd.

L’objectif est double : dynamiser le tourisme rĂ©gional tout en soutenant les Ă©conomies locales. En finançant l’ouverture ou le maintien de lignes stratĂ©giques, ce fonds permettrait aussi aux compagnies aĂ©riennes de prendre moins de risques commerciaux en desservant des destinations moins rentables Ă  court terme mais cruciales pour le dĂ©veloppement Ă©quilibrĂ© du tourisme tunisien. Ce serait aussi un puissant levier d’attractivitĂ© pour les investisseurs hĂŽteliers et les tour-opĂ©rateurs qui souhaitent diversifier leurs offres.

Vous parlez beaucoup de Tozeur comme territoire pilote. Pourquoi ce choix ?

Je parle de Tozeur mais je parle aussi de Tabarka, du Nord-Ouest tunisien, des rĂ©gions emblĂ©matiques du potentiel inexploitĂ©. Il y a une histoire, un patrimoine naturel exceptionnel, une identitĂ© forte, mais aujourd’hui tout est Ă  l’arrĂȘt ou presque. Une dizaine d’hĂŽtels restent fermĂ©s Ă  Tozeur. Pourtant, l’aĂ©roport fonctionne, et des compagnies comme Transavia opĂšrent dĂ©jĂ  deux vols hebdomadaires depuis Paris. Si on relance un peu plus de connectivitĂ© – notamment depuis Lyon ou Nice voire Madrid ou Berlin – et qu’on accompagne les hĂŽteliers pour la rĂ©ouverture progressive des Ă©tablissements, on peut recrĂ©er une dynamique en deux ou trois ans.

Il faut coordonner tout cela avec une vraie campagne de promotion et d’activation des rĂ©seaux de distribution, en particulier les agences de voyages et les OTA. C’est faisable, mais il faut avec la volontĂ© politique un minimum de pilotage.

L’expĂ©rience de Tozeur doit ĂȘtre rapidement rééditĂ©e Ă  Tabarka, une rĂ©gion magnifique avec des infrastructures presque totalement Ă  l’arrĂȘt souffrant de l’absence totale de connectivitĂ©s aĂ©riennes directe.

Justement, vous insistez aussi sur les OTA et le digital. La Tunisie a-t-elle raté le virage ?

Le constat est sans appel : la Tunisie souffre d’un manque voire d’absence de visibilitĂ© sur les grandes plateformes en ligne. Sur Booking.com, par exemple, aucune ville tunisienne ne figurait dans le Top 10 des destinations recherchĂ©es par les Français pour les vacances de PĂąques 2025. Pendant ce temps, Marrakech ou les Canaries raflent la mise.

Le digital, aujourd’hui, c’est le nerf de la guerre. Il faut des campagnes sponsorisĂ©es, des accords avec les OTA, mais aussi une mobilisation des rĂ©seaux d’agences traditionnelles, qui gardent un vrai pouvoir de prescription. Des rĂ©seaux comme Selectour, TourCom, Havas Voyages ou le Cediv en France, peuvent ĂȘtre nos meilleurs alliĂ©s. Mais cela suppose une stratĂ©gie concertĂ©e, cofinancĂ©e, entre l’ONTT, les opĂ©rateurs privĂ©s et les distributeurs. C’est cela, la nouvelle diplomatie Ă©conomique et marketing.

En conclusion, quel est votre message aux dĂ©cideurs du tourisme tunisien ? Le monde a changĂ©, et nous devons en prendre acte. Le tourisme tunisien dispose de ressources considĂ©rables : une position gĂ©ographique idĂ©ale, une culture accueillante, une diversitĂ© d’expĂ©riences. Mais nous devons changer de posture. Cela passe par une vision claire, des dispositifs simples, et des partenariats intelligents. Le digital, l’aĂ©rien, et le travail de terrain doivent ĂȘtre pensĂ©s ensemble. Ce n’est pas un appel Ă  la rĂ©volution, mais Ă  la cohĂ©rence. Il est temps que la Tunisie reprenne la main sur son destin touristique, avec des solutions concrĂštes, pragmatiques, cohĂ©rentes et immĂ©diatement activables.

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La crise de l’information et des mĂ©dias en Tunisie

07. Mai 2025 um 11:04

Le secteur des mĂ©dias en Tunisie se porte de plus en plus mal. Les rĂ©formes mises en Ɠuvre depuis 2011 ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©es voire combattues par les pouvoirs successifs et le secteur fait face Ă  de gros problĂšmes financiers qui l’empĂȘchent de se dĂ©velopper et d’échapper Ă  l’emprise du pouvoir politique.  

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) cherche actuellement à mettre en place de nouveaux mécanismes pour renforcer les médias en Tunisie en identifiant les problÚmes du secteur et en proposant des solutions.

Le prĂ©sident du SNJT, Zied Dabbar, a fait cette dĂ©claration lors d’une rĂ©union organisĂ©e, le 5 mao 2025, conjointement par le syndicat et la FĂ©dĂ©ration internationale des journalistes (FIJ), dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse, sur le thĂšme «La libertĂ© de la presse Ă  la lumiĂšre des dĂ©veloppements gĂ©opolitiques et technologiques Â», ajoutant que son organisation soutient la proposition avancĂ©e par un groupe de parlementaires de crĂ©er un fonds pour renforcer l’indĂ©pendance des mĂ©dias et la qualitĂ© de leur contenu.

Le SNJT encourage les journalistes qui souhaitent lancer leur propre entreprise mĂ©diatique, a indiquĂ© M. Dabbar, soulignant que le dĂ©veloppement technologique et numĂ©rique, ainsi que les avantages fiscaux et financiers accordĂ©s par l’Etat, favorisent cette option. L’objectif est de dynamiser le secteur dans un contexte de crise de confiance parmi les journalistes et le public.

La plupart des programmes de rĂ©forme du secteur ont Ă©tĂ© menĂ©s au dĂ©triment des intĂ©rĂȘts des journalistes, a-t-il soulignĂ©. Les crises structurelles et conjoncturelles qui ont frappĂ© le secteur ont provoquĂ© la disparition de 80% des mĂ©dias privĂ©s.

Le dĂ©putĂ© Mohamed Ali a qualifiĂ© la situation des journalistes tunisiens de «difficile» sur les plans professionnel, matĂ©riel et Ă©thique, dans un contexte de tension et en l’absence d’une politique mĂ©diatique favorable, et a rappelĂ© que trois propositions de loi avaient Ă©tĂ© soumises Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple, notamment pour la crĂ©ation d’un mĂ©canisme visant Ă  renforcer l’indĂ©pendance des mĂ©dias et Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de leur contenu, ainsi que pour des amendements au dĂ©cret-loi 54 de 2022 relatif Ă  la lutte contre les crimes liĂ©s aux systĂšmes d’information et de communication (anti-fake news), utilisĂ© par la justice pour poursuivre des journalistes et des activistes politiques, et au dĂ©cret-loi 116 de 2011 relatif Ă  la libertĂ© de communication audiovisuelle.

Pour sa part, le directeur des politiques et des programmes de la FIJ pour le monde arabe et le Moyen-Orient, Monir Zaarour, a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de maintenir le secteur loin de l’emprise du pouvoir politique. Les changements politiques, Ă©conomiques et technologiques ont eu un impact nĂ©gatif sur l’industrie des mĂ©dias, a-t-il dĂ©clarĂ©.

Selon Neji Bghouri, conseiller pour les programmes d’information et de communication au Bureau de l’Unesco Ă  Tunis, le secteur de l’information dans le monde arabe est confrontĂ© Ă  un certain nombre de dĂ©fis, dont la plupart sont de nature Ă©conomique. «Il est du devoir de l’État d’assurer la pĂ©rennitĂ© des mĂ©dias, tout comme il est du devoir des mĂ©dias eux-mĂȘmes de respecter une sĂ©rie de critĂšres tels que la qualitĂ©, le professionnalisme et l’éthique journalistique», a-t-il soulignĂ©.

I. B.

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Nouvelles mesures en faveur des Tunisiens Ă  l’étranger

07. Mai 2025 um 09:05

Lors du conseil ministĂ©riel restreint consacrĂ© Ă  l’examen des moyens d’amĂ©liorer les services de transport aĂ©rien, maritime et terrestre, ainsi que les services administratifs, et douaniers, mardi 6 mai 2025, au Palais du gouvernement Ă  la Kasbah, sous la prĂ©sidence de la cheffe du gouvernement, Sarra ZaĂąfrani Zenzeri, des mesures ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©es en faveur des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger (TRE).

Il s’agit d’accorder aux TRE avec les mĂȘmes privilĂšges dont bĂ©nĂ©ficient les rĂ©sidents en termes de change, en leur permettant notamment d’acheter et de vendre des biens immobiliers, des droits immobiliers et des actifs commerciaux situĂ©s en Tunisie, d’acheter et de vendre des titres et des actions sociales de sociĂ©tĂ©s rĂ©sidentes en Tunisie, de conclure des contrats de crĂ©dits en dinars tunisiens, d’ouvrir des comptes internes en dinars tunisiens, de disposer librement de leurs gains et propriĂ©tĂ©s situĂ©s en Tunisie et d’effectuer toutes les opĂ©rations connexes (conclusion de contrats hypothĂ©caires, etc.).

En plus de la libertĂ© d’investir et de bĂ©nĂ©ficier de la garantie du transfert des revenus et du produit de la vente ou de la liquidation des investissements rĂ©alisĂ©s en Tunisie, les TRE pourront ouvrir des comptes Ă©trangers en dinars convertibles, des comptes Ă©trangers en devises ou en dinars convertibles.

Les Tunisiens qui transfĂšrent leur lieu de rĂ©sidence d’origine de l’étranger vers la Tunisie seront exemptĂ©s de l’obligation de dĂ©claration et de retour des revenus et gains.

Par ailleurs, une offre promotionnelle a Ă©tĂ© lancĂ©e par Tunisair Ă  l’intention de la communautĂ© tunisienne Ă  l’étranger leur permettant de bĂ©nĂ©ficier de billets Ă  tarif bas en cas d’acquisition anticipĂ©e. En outre, les voyageurs bĂ©nĂ©ficiant de ce tarif spĂ©cial, pourront embarquer un bagage de 32 kg (au lieu de 23 kg) et porter Ă  bord un bagage de 10 kg (au lieu de 8 kg).

Ils pourront Ă©galement modifier leur rĂ©servation sans frais supplĂ©mentaires avant le dĂ©but du vol et bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction de 50% sur les frais de service lors de l’achat de billets auprĂšs d’une des agences de rĂ©servation de Tunisair.

Pour les familles expatriĂ©es Ă  faible revenu, l’État prendra en charge, au cours de cet Ă©tĂ©, les rĂ©ductions sur les billets de la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), qui bĂ©nĂ©ficieront Ă  4 000 personnes et 1 300 vĂ©hicules dans le sens Tunisie–Europe et Europe–Tunisie.

Pla CTN appliquera un tarif rĂ©duit Ă  partir de 1 372 euros sur la ligne Marseille et 1 199 euros sur celle de GĂȘnes, avec des places rĂ©servĂ©es sur plusieurs traversĂ©es (tarifs destinĂ©s aux familles composĂ©es de trois personnes, dont un enfant, et une voiture standard).

Plusieurs types de tarifs prĂ©fĂ©rentiels seront mis en place au profit de la communautĂ© tunisienne Ă  l’étranger pour les billets de la CTN pendant la haute saison, en prenant en compte le nombre des membres de la famille, le paiement Ă©chelonnĂ© au moment de la rĂ©servation et la date du voyage.

Sur un autre plan, la plateforme en ligne dĂ©diĂ©e aux services consulaires (37 services disponibles) sera mise en place et opĂ©rationnelle, au cours de cette annĂ©e 2025. Il en sera de mĂȘme du systĂšme d’information «e-Consulat» qui sera disponible dans 21 reprĂ©sentations Ă  l’étranger et de celui du systĂšme de prise de rendez-vous Ă  distance «e-rendez-vous».

Durant la prochaine saison estivale, la direction gĂ©nĂ©rale de la police des frontiĂšres et des Ă©trangers assurera la continuitĂ© de ses services tous les jours de la semaine, y compris les samedis, dimanches, ainsi, que les jours fĂ©riĂ©s nationaux et religieux, au niveau des bureaux des recettes situĂ©es Ă  proximitĂ© de son siĂšge. Le but est de permettre aux TRE d’obtenir leurs passeports tous les jours et Ă  tout moment.

Enfin, le nombre de dessertes assurĂ©s par la SociĂ©tĂ© des transports de Tunis (Transtu) sera augmentĂ© au dĂ©part de l’aĂ©roport international de Tunis-Carthage.

I. B.

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Crimes et censure | Israël est un enfer pour la presse et des médias

07. Mai 2025 um 08:34

Le journaliste Haggai Matar a rĂ©vĂ©lĂ© que l’unitĂ© de la censure militaire de l’armĂ©e israĂ©lienne a lancĂ© l’annĂ©e derniĂšre la plus grande attaque contre la libertĂ© de la presse battant le record du nombre d’articles censurĂ©s. Il est Ă©galement revenu sur les cas des mĂ©dias interdits purement et simplement. Matar a aussi Ă©voquĂ© les crimes et les arrestations arbitraires commis par IsraĂ«l dont sont victimes les journalistes palestiniens. C’est un tableau trĂšs sombre qui est dressĂ© et que l’État hĂ©breu occulte, tout en continuant de vĂ©hiculer la fable de «la seule dĂ©mocratie du Moyen-Orient». 

Imed Bahri

L’article publiĂ© par le mĂ©dia israĂ©lien +972 Magazine rĂ©vĂšle que la censure militaire israĂ©lienne a atteint son plus haut niveau en 2024 avec 1635 articles interdits de publication et 6265 autres partiellement (certains passages) censurĂ©s. 

Matar, directeur exĂ©cutif du magazine, indique que le censeur militaire –une unitĂ© de renseignement au sein de l’armĂ©e israĂ©lienne– est intervenu dans une moyenne de 21 reportages d’information par jour en 2024, soit plus du double du pic prĂ©cĂ©dent d’environ 10 interventions quotidiennes pendant l’opĂ©ration Bordure protectrice dans la bande de Gaza en 2014 et plus du triple de la moyenne hors temps de guerre de 6,2 par jour.

Le journaliste suggÚre que la principale raison derriÚre cette augmentation sans précédent des cas de censure est la guerre dévastatrice menée par Israël à Gaza, en plus de ses conflits au Liban, en Syrie, au Yémen et en Iran.

Selon Matar, les mĂ©dias israĂ©liens ont soumis 20 770 articles d’information Ă  la censure militaire pour examen l’annĂ©e derniĂšre soit prĂšs du double du total de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente et quatre fois plus qu’en 2022.

La censure est intervenue sur 38% de ces documents, soit une augmentation de 7% par rapport au pic prĂ©cĂ©dent enregistrĂ© en 2023 tandis que 20% ont Ă©tĂ© complĂštement supprimĂ©s soit une augmentation de 18% par rapport Ă  la mĂȘme annĂ©e.

L’ironie est que la JournĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse, le 3 mai de chaque annĂ©e, a coĂŻncidĂ© cette annĂ©e au milieu d’une attaque sans prĂ©cĂ©dent contre la couverture mĂ©diatique et d’une pĂ©riode sombre pour le journalisme israĂ©lien, estime Matar.

IsraĂ«l Ă©tait classĂ© 101e sur 180 pays dans l’indice de libertĂ© de la presse de Reporters sans frontiĂšres l’annĂ©e derniĂšre. Son classement est dĂ©sormais tombĂ© Ă  la 112e place. Du point de vue de Matar, cette Ă©valuation reflĂšte l’état du journalisme en IsraĂ«l mĂȘme sans tenir compte du massacre de journalistes dans la bande de Gaza.

Le ComitĂ© pour la protection des journalistes de New York, une organisation non gouvernementale qui a pour mission de protĂ©ger la libertĂ© de la presse et Ă  dĂ©fendre les droits des journalistes, a rapportĂ© qu’au moins 168 journalistes et travailleurs des mĂ©dias palestiniens ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă  Gaza par l’armĂ©e israĂ©lienne pendant la guerre, un nombre plus Ă©levĂ© que tout autre conflit violent enregistrĂ© au cours des derniĂšres dĂ©cennies. D’autres organisations rapportent que ce nombre atteint 232.

IsraĂ«l traite les journalistes travaillant pour les mĂ©dias Ă  Gaza comme des cibles militaires lĂ©gitimes, affirmant Ă  plusieurs reprises que les journalistes tuĂ©s Ă©taient affiliĂ©s au Hamas bien qu’il ne fournit aucune preuve de cela.

Les journalistes Ă  Gaza ne risquent pas seulement de mourir sous les bombardements israĂ©liens mais souffrent aussi souvent de la faim, de la soif et sont sans-abri. Ils sont Ă©galement confrontĂ©s Ă  la rĂ©pression du Hamas s’ils se montrent critiques Ă  son endroit ou s’ils couvrent des manifestations qui lui sont hostiles. 

Pendant ce temps, IsraĂ«l continue d’arrĂȘter et d’emprisonner systĂ©matiquement des journalistes palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, souvent sans inculpation, en guise de punition pour leur couverture critique de l’actualitĂ©.

Cette rĂ©pression s’est aggravĂ©e pendant la guerre actuelle, se manifestant par l’interdiction faite aux mĂ©dias tels qu’Al Jazeera et Al Mayadeen d’opĂ©rer en IsraĂ«l.

Le gouvernement israélien a également persécuté la presse libre en Israël, prenant des mesures pour fermer le radiodiffuseur public Kan, étranglant financiÚrement le quotidien libéral Haaretz et affaiblissant délibérément les médias établis tout en finançant de nouveaux médias pro-gouvernementaux tels que Channel 14 avec des fonds publics. En outre, le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a imposé de sévÚres restrictions à la liberté des médias.

Matar estime que le coup dĂ©vastateur portĂ© Ă  la presse israĂ©lienne ne vient pas de la censure gouvernementale mais plutĂŽt de ce qu’il dĂ©crit comme une trahison des salles de rĂ©daction envers leur mission premiĂšre Ă  savoir informer le public de la vĂ©ritĂ© sur ce qui se passe autour de lui. Il accuse les journalistes israĂ©liens –mĂȘme ceux qui ont exprimĂ© des regrets de ne pas avoir couvert ce qui se passait Ă  Gaza lors des guerres prĂ©cĂ©dentes– d’occulter dĂ©libĂ©rĂ©ment les hĂŽpitaux bombardĂ©s, les enfants affamĂ©s et les fosses communes que le monde voit quotidiennement.

Au lieu d’ĂȘtre tĂ©moins de la rĂ©alitĂ© de la guerre ou d’amplifier la voix des journalistes vivant Ă  Gaza et de montrer leur solidaritĂ© avec eux, la plupart des journalistes israĂ©liens se sont impliquĂ©s dans les efforts de propagande de guerre, allant mĂȘme jusqu’à rejoindre les rangs de l’armĂ©e qui mĂšne la guerre dans la bande de Gaza. Dans ce cas, Matar considĂšre qu’il s’agit d’une complicitĂ© de la part de ces journalistes israĂ©liens et non d’une contrainte exercĂ©e par la censure militaire.

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