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La crise de l’information et des médias en Tunisie

07. Mai 2025 um 11:04

Le secteur des médias en Tunisie se porte de plus en plus mal. Les réformes mises en œuvre depuis 2011 ont été empêchées voire combattues par les pouvoirs successifs et le secteur fait face à de gros problèmes financiers qui l’empêchent de se développer et d’échapper à l’emprise du pouvoir politique.  

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) cherche actuellement à mettre en place de nouveaux mécanismes pour renforcer les médias en Tunisie en identifiant les problèmes du secteur et en proposant des solutions.

Le président du SNJT, Zied Dabbar, a fait cette déclaration lors d’une réunion organisée, le 5 mao 2025, conjointement par le syndicat et la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sur le thème «La liberté de la presse à la lumière des développements géopolitiques et technologiques », ajoutant que son organisation soutient la proposition avancée par un groupe de parlementaires de créer un fonds pour renforcer l’indépendance des médias et la qualité de leur contenu.

Le SNJT encourage les journalistes qui souhaitent lancer leur propre entreprise médiatique, a indiqué M. Dabbar, soulignant que le développement technologique et numérique, ainsi que les avantages fiscaux et financiers accordés par l’Etat, favorisent cette option. L’objectif est de dynamiser le secteur dans un contexte de crise de confiance parmi les journalistes et le public.

La plupart des programmes de réforme du secteur ont été menés au détriment des intérêts des journalistes, a-t-il souligné. Les crises structurelles et conjoncturelles qui ont frappé le secteur ont provoqué la disparition de 80% des médias privés.

Le député Mohamed Ali a qualifié la situation des journalistes tunisiens de «difficile» sur les plans professionnel, matériel et éthique, dans un contexte de tension et en l’absence d’une politique médiatique favorable, et a rappelé que trois propositions de loi avaient été soumises à l’Assemblée des représentants du peuple, notamment pour la création d’un mécanisme visant à renforcer l’indépendance des médias et à améliorer la qualité de leur contenu, ainsi que pour des amendements au décret-loi 54 de 2022 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication (anti-fake news), utilisé par la justice pour poursuivre des journalistes et des activistes politiques, et au décret-loi 116 de 2011 relatif à la liberté de communication audiovisuelle.

Pour sa part, le directeur des politiques et des programmes de la FIJ pour le monde arabe et le Moyen-Orient, Monir Zaarour, a souligné la nécessité de maintenir le secteur loin de l’emprise du pouvoir politique. Les changements politiques, économiques et technologiques ont eu un impact négatif sur l’industrie des médias, a-t-il déclaré.

Selon Neji Bghouri, conseiller pour les programmes d’information et de communication au Bureau de l’Unesco à Tunis, le secteur de l’information dans le monde arabe est confronté à un certain nombre de défis, dont la plupart sont de nature économique. «Il est du devoir de l’État d’assurer la pérennité des médias, tout comme il est du devoir des médias eux-mêmes de respecter une série de critères tels que la qualité, le professionnalisme et l’éthique journalistique», a-t-il souligné.

I. B.

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Tunisie–Qatar : vers un partenariat renforcé entre les agences de presse TAP et QNA

Von: walid
07. Mai 2025 um 09:42

Le renforcement de la coopération dans le secteur des médias d’information entre l’agence de presse qatarie (QNA) et les médias publics tunisiens a été au centre d’une rencontre, mardi, à Doha, qui a réuni le directeur général de QNA, Ahmed bin Saeed Al Rumaihi, et les directeurs des médias publics tunisiens, à savoir Najeh Missaoui, PDG de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Chokri Ben Nessir, PDG de l’Etablissement de la Télévision tunisienne, et Henda Ben Alaya, PDG de la Radio nationale.

Au cours de la rencontre, le PDG de la TAP, Najeh Missaoui, a évoqué avec son homologue qatari l’échange des compétences entre les deux agences de presse et les moyens de renforcer la coopération bilatérale en particulier en matière de formation et de perfectionnement des journalistes.

La délégation tunisienne a visité le siège de l’agence de presse qatarie et le centre de formation médiatique à Doha.

Les membres de la délégation ont également pris connaissance des capacités techniques et technologiques de l’agence QNA, créée il y a près d’un demi-siècle, ce qui en fait l’une des agences de presse les plus importantes à l’échelle régionale et internationale.

La délégation tunisienne a pris connaissance aussi des différents départements et services de rédaction de l’agence, qui comprennent l’édition arabe et l’édition anglaise, le contenu numérique, la photographie, la vidéo, et les informations locales et économiques.

Une présentation détaillée leur a été donnée, à ce propos, sur les outils et technologies qui facilitent le travail journalistique au sein de l’agence QNA, ainsi que sur les services d’information fournis dans différentes langues 24 heures sur 24.

Cette rencontre intervient dans le cadre de la réunion préparatoire de la Haute commission mixte tuniso-qatarie, prévue à Doha.

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Crimes et censure | Israël est un enfer pour la presse et des médias

07. Mai 2025 um 08:34

Le journaliste Haggai Matar a révélé que l’unité de la censure militaire de l’armée israélienne a lancé l’année dernière la plus grande attaque contre la liberté de la presse battant le record du nombre d’articles censurés. Il est également revenu sur les cas des médias interdits purement et simplement. Matar a aussi évoqué les crimes et les arrestations arbitraires commis par Israël dont sont victimes les journalistes palestiniens. C’est un tableau très sombre qui est dressé et que l’État hébreu occulte, tout en continuant de véhiculer la fable de «la seule démocratie du Moyen-Orient». 

Imed Bahri

L’article publié par le média israélien +972 Magazine révèle que la censure militaire israélienne a atteint son plus haut niveau en 2024 avec 1635 articles interdits de publication et 6265 autres partiellement (certains passages) censurés. 

Matar, directeur exécutif du magazine, indique que le censeur militaire –une unité de renseignement au sein de l’armée israélienne– est intervenu dans une moyenne de 21 reportages d’information par jour en 2024, soit plus du double du pic précédent d’environ 10 interventions quotidiennes pendant l’opération Bordure protectrice dans la bande de Gaza en 2014 et plus du triple de la moyenne hors temps de guerre de 6,2 par jour.

Le journaliste suggère que la principale raison derrière cette augmentation sans précédent des cas de censure est la guerre dévastatrice menée par Israël à Gaza, en plus de ses conflits au Liban, en Syrie, au Yémen et en Iran.

Selon Matar, les médias israéliens ont soumis 20 770 articles d’information à la censure militaire pour examen l’année dernière soit près du double du total de l’année précédente et quatre fois plus qu’en 2022.

La censure est intervenue sur 38% de ces documents, soit une augmentation de 7% par rapport au pic précédent enregistré en 2023 tandis que 20% ont été complètement supprimés soit une augmentation de 18% par rapport à la même année.

L’ironie est que la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année, a coïncidé cette année au milieu d’une attaque sans précédent contre la couverture médiatique et d’une période sombre pour le journalisme israélien, estime Matar.

Israël était classé 101e sur 180 pays dans l’indice de liberté de la presse de Reporters sans frontières l’année dernière. Son classement est désormais tombé à la 112e place. Du point de vue de Matar, cette évaluation reflète l’état du journalisme en Israël même sans tenir compte du massacre de journalistes dans la bande de Gaza.

Le Comité pour la protection des journalistes de New York, une organisation non gouvernementale qui a pour mission de protéger la liberté de la presse et à défendre les droits des journalistes, a rapporté qu’au moins 168 journalistes et travailleurs des médias palestiniens ont été tués à Gaza par l’armée israélienne pendant la guerre, un nombre plus élevé que tout autre conflit violent enregistré au cours des dernières décennies. D’autres organisations rapportent que ce nombre atteint 232.

Israël traite les journalistes travaillant pour les médias à Gaza comme des cibles militaires légitimes, affirmant à plusieurs reprises que les journalistes tués étaient affiliés au Hamas bien qu’il ne fournit aucune preuve de cela.

Les journalistes à Gaza ne risquent pas seulement de mourir sous les bombardements israéliens mais souffrent aussi souvent de la faim, de la soif et sont sans-abri. Ils sont également confrontés à la répression du Hamas s’ils se montrent critiques à son endroit ou s’ils couvrent des manifestations qui lui sont hostiles. 

Pendant ce temps, Israël continue d’arrêter et d’emprisonner systématiquement des journalistes palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, souvent sans inculpation, en guise de punition pour leur couverture critique de l’actualité.

Cette répression s’est aggravée pendant la guerre actuelle, se manifestant par l’interdiction faite aux médias tels qu’Al Jazeera et Al Mayadeen d’opérer en Israël.

Le gouvernement israélien a également persécuté la presse libre en Israël, prenant des mesures pour fermer le radiodiffuseur public Kan, étranglant financièrement le quotidien libéral Haaretz et affaiblissant délibérément les médias établis tout en finançant de nouveaux médias pro-gouvernementaux tels que Channel 14 avec des fonds publics. En outre, le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a imposé de sévères restrictions à la liberté des médias.

Matar estime que le coup dévastateur porté à la presse israélienne ne vient pas de la censure gouvernementale mais plutôt de ce qu’il décrit comme une trahison des salles de rédaction envers leur mission première à savoir informer le public de la vérité sur ce qui se passe autour de lui. Il accuse les journalistes israéliens –même ceux qui ont exprimé des regrets de ne pas avoir couvert ce qui se passait à Gaza lors des guerres précédentes– d’occulter délibérément les hôpitaux bombardés, les enfants affamés et les fosses communes que le monde voit quotidiennement.

Au lieu d’être témoins de la réalité de la guerre ou d’amplifier la voix des journalistes vivant à Gaza et de montrer leur solidarité avec eux, la plupart des journalistes israéliens se sont impliqués dans les efforts de propagande de guerre, allant même jusqu’à rejoindre les rangs de l’armée qui mène la guerre dans la bande de Gaza. Dans ce cas, Matar considère qu’il s’agit d’une complicité de la part de ces journalistes israéliens et non d’une contrainte exercée par la censure militaire.

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Intelligence artificielle et journalisme : vers un encadrement pour préserver la diversité de l’information

Von: walid
06. Mai 2025 um 10:20

Le Conseiller pour la communication et l’information auprès du Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour la région du Maghreb, Ming Kuok-Lim, a plaidé, lundi, pour une coopération visant à exploiter des outils d’intelligence artificielle (IA) en vue de construire un espace numérique plus sûr loin de toute propagation de fausses nouvelles.

Le Conseiller de l’UNESCO s’exprimait au cours d’une rencontre organisée, lundi, à Tunis, par le Syndicat national des journalistes tunisiens, à l’occasion de la clôture du programme de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, sur le thème : “La liberté de la presse à l’aune des évolutions géopolitiques et technologiques : l’intelligence artificielle comme exemple”.

Pour lui, le recours à l’intelligence artificielle est de plus en plus courant dans les domaines de la sélection, de la régulation et du stockage du contenu journalistique, ce qui rend ces outils « les véritables gardiens et dépositaires de l’information ».

Min Kuok Lim a, cependant, mis en garde contre le risque d’uniformiser, à travers les outils de l’IA, le paysage médiatique et saper, ainsi, les fondements de la diversité des contenus et la pluralité des opinions.

A cet effet, Il a souligné l’impératif de contrôler l’usage de l’intelligence artificielle, en la mettant au service du respect de l’éthique journalistique, des droits humains et de la liberté de la presse.

Il a rappellé que l’UNESCO avait adopté, en 2021, une série de principes fondamentaux pour contrôler l’intelligence artificielle, notamment les principes de transparence et de supervision humaine dans tout le processus de production de contenu.

En contrepartie, le Conseiller de l’UNESCO a énuméré les avantages de ces outils technologiques qui permettent de faciliter l’accès à l’information, son traitement, la gestion de volumes massifs de données, la traduction, ainsi que la production et l’adaptation rapide de contenus.

Dans le même contexte, le président du SNJT, Zied Dabbar, a fait noter que les journalistes, aux quatre coins du monde, sont aujourd’hui confrontés à un « défi technologique effrayant ».

Les journalistes font face pour la première fois à un outil qui les surpasse en matière d’intelligence et de capacité d’apprentissage, a-t-il lancé, affirmant que l’IA générative représente une menace pour le secteur, malgré certains avantages qu’elle peut offrir aux journalistes.

Par ailleurs, Dabbar a expliqué que les défis politiques, économiques, sociaux et sécuritaires actuels ont conduit à l’émergence des canaux de propagande soutenues soit par des régimes et des États, soit par des lobbies économiques, ce qui a fait perdre aux journalistes le contrôle de la production journalistique.

Il a mis en garde contre le risque de privilégier la liberté de l’éditeur, de l’annonceur ou du politique aux dépens de la liberté de la presse.

Le président du Syndicat a souligné la nécessité de restaurer l’autorité du journaliste sur son métier, malgré les opportunités offertes par l’IA pour améliorer la qualité du produit journalistique, dans un contexte marquée par une crise de confiance entre les médias et le public.

En abordant la situation du secteur de la presse, Dabbar a affirmé que la Tunisie est “pratiquement le seul pays où la loi régissant le secteur n’est pas appliquée aux journalistes”.

En Tunisie, le décret-loi 54 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, le Code pénal, le Code de procédure pénale, la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, ainsi que le Code des télécommunications de 2002 sont utilisés, au lieu du décret-loi 115 régissant la liberté d’expression, de la presse et de publication, a-t-il regretté.

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Les Tunisiens ne font plus confiance à leurs médias

06. Mai 2025 um 10:26

Le Conseil de la presse vient de publier, lundi 5 mai 2025, une étude intitulée «Confiance du public en les médias», un baromètre pour mesurer la confiance des Tunisiens en leurs médias. Le recul est spectaculaire et inquiétant…

En effet, 64% des 1518 personnes interrogées «ne font pas confiance aux médias», taux qui s’élève à 77,8% chez la frange des personnes âgées de 18 à 24 ans.

Cette baisse de confiance atteint 82% s’agissant des chroniqueurs dans les médias audiovisuels. Il faut dire que ceux et celles qui occupent aujourd’hui le haut du pavé sont les plus baveux et les plus médiocres de la place, les voix indépendantes et libres ayant été, dans le même temps, poussées vers la sortie et réduites au silence.

S’exprimant lors d’une conférence tenue au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la présidente du bureau sortant du Conseil de la presse, Itidal Majbri, a affirmé que le concept d’autorégulation échappe à une large frange du public (90%) et que seulement 2,9% du public interrogé sait qu’il existe aujourd’hui une structure dénommée «Conseil de la presse».

S’agissant des médias traditionnels les plus fréquemment utilisés par les Tunisiens en tant que source d’information, l’étude révèle que la télévision se place en tête avec un taux 77%, suivie par les quotidiens avec 5,9%.

Pour ce qui est des nouveaux médias, le réseau social Facebook arrive en premier lieu avec un taux de 96,9% contre 45,5% pour TikTok et 40,6% pour YouTube. 

Sur un autre plan, Majbri a indiqué que le Conseil de la presse avait élaboré une enquête en août 2024 visant à scruter l’avis des journalistes sur la présidentielle de 2024 et auquel ont pris part 133 journalistes, hommes et femmes, issus des différents médias de l’audiovisuel, du numérique, de la presse écrite, des agences de presse et de la presse associative.

L’enquête révèle que la majorité des journalistes sondés (71,5%) ont éprouvé de sérieuses difficultés à dénicher l’information, ajoutant que le décret-loi n°54-2022 sur la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication a manifestement impacté le travail de 96% des journalistes lors de la couverture de l’élection présidentielle de 2024.

La présidente a, par ailleurs, affirmé que 63% des médias n’ont pas établi un plan médiatique détaillé destiné à la couverture des élections, ajoutant que les journalistes interrogés ont déclaré avoir subi des pratiques de «censure et de contrôle» en l’absence d’une plateforme professionnelle et éthique habilitée à statuer sur le travail journalistique. La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), censée jouer ce rôle d’autorégulation a été marginalisée et ses activités gelées depuis 2021.

I. B. 

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Conseil de presse : Baisse de confiance du public envers les médias, les chroniqueurs pointés du doigt

Le Conseil de presse a rendu publique, lundi, une étude intitulée « confiance du public en les médias », conçue comme un baromètre permettant d’évaluer le niveau de confiance des Tunisiens envers les médias. Cette enquête vise à mesurer et suivre la perception et la crédibilité accordées par le public tunisien aux différents médias du pays. 

Bilan glaçant : l’échantillon de 1518 personnes a fait ressortir que 64 % des personnes interrogées « ne font pas confiance aux médias » et que ce taux s’élève à 77,8 % chez la frange des jeunes (âgés de 18 à 24 ans).

Selon l’étude, la baisse de cette confiance tient essentiellement aux chroniqueurs avec un taux de 82%. S’exprimant lors d’une conférence tenue au siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, la présidente du bureau sortant du Conseil de la presse, Itidal Majbri, (dont la nouvelle composition a été annoncée dans la même journée du lundi), a affirmé que le concept d’autorégulation échappe à une large frange du public (90 %) et que seulement 2,9 % du public interrogé sait qu’il existe aujourd’hui une structure dénommée « Conseil de la presse ».

S’agissant des médias traditionnels les plus fréquemment utilisés par les Tunisiens en tant que source d’information, l’étude révèle que la télévision se place en tête des médias traditionnels avec un taux 77 %, secondée par les quotidiens avec 5,9 %.

Pour les nouveaux médias, le réseau social Facebook arrive en premier lieu avec un taux de 96,9 % contre 45,5 % pour TikTok et 40,6 % pour YouTube.

Sur un autre plan, Majbri a indiqué que le Conseil de la presse avait élaboré une enquête en août 2024 visant à scruter l’avis des journalistes sur la présidentielle de 2024 et auquel ont pris part 133 journalistes, hommes et femmes, issus des différents médias de l’audiovisuel, du numérique, de la presse écrite, des agences de presse et de la presse associative.

Selon l’oratrice, l’enquête révèle que la majorité des journalistes sondés (71,5 %) ont éprouvé de sérieuses difficultés à dénicher l’information, ajoutant que le décret-loi n°54-2022 sur la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication a manifestement impacté le travail de 96 % des journalistes lors de la couverture de l’élection présidentielle de 2024.

La présidente a, par ailleurs, affirmé que 63% des médias n’ont pas établi un plan médiatique détaillé destiné à la couverture des élections, ajoutant que les journalistes interrogés ont déclaré avoir subi des pratiques de « censure et de contrôle » en l’absence d’une plateforme professionnelle et éthique habilitée à statuer sur le travail journalistique.

Avec TAP

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Conseil de presse : faire triompher les règles déontologiques

06. Mai 2025 um 08:45

La nouvelle équipe du Conseil de presse vient d’être présentée. Elle devra agir en vue d’appliquer la règle de la redevabilité des médias.

Une nouvelle équipe vient d’être installée à la tête du Conseil de presse en Tunisie. Une conférence de presse a eu lieu, à cet effet, le 5 mai 2025, dans un hôtel de la capitale.

Organisée en marge de la commémoration de la Journée de la liberté de la presse, elle a permis de présenter la nouvelle équipe du Conseil de presse.

Ittidel Mejbri, présidente du Conseil, a présenté le bilan de la première équipe de cette institution installée au début des années 2020.

Le parcours du Conseil n’a pas été sans embûches. La présidente sortante a évoqué ainsi les années Covid-19 qui ont ralenti l’action du Conseil de presse.

Elle aussi fait état notamment des difficultés financières, des problèmes de logistique, de la faible culture du volontariat, du faible intérêt pour les questions déontologiques, mais aussi du décès d’un membre et de démissions.

Une institution centrale

Toujours est-il que le Conseil a pu carburer et réaliser, grâce notamment à ses commissions, des études dont l’une montrant une faible confiance du public dans les médias. Le Conseil de presse a aussi réussi à accueillir des plaintes. Ce qui constitue une de ses plus importantes missions.

Le Conseil de presse, faut-il le rappeler, est une institution centrale dans toute démocratie. Agissant au niveau de ce qu’on appelle l’autorégulation. Une gestion du champ médiatique qui fait de ses acteurs et notamment les journalistes un opérateur qui initie une action volontaire pour faire respecter les règles déontologiques. Et appliquant la règle de la redevabilité.

Autorégulation

En Tunisie, son action est nouvelle. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas toutes les chances de s’imposer dans les rangs des médias. Cela dépendra beaucoup de la conscience que l’autorégulation puisse avoir pour agir en vue de faire respecter une bonne pratique professionnelle.

La nouvelle équipe compte neuf membres et nombre des professionnels de renom qui ont, pour ainsi dire, bonne presse : Mouna Mtibaa, Manoubi Marouki, Mohamed Laroussi Ben Salah, Omar Oueslati, Fatine Hafsia, Hanane Zebiss, Mohamed Khélil Jelassi, Najet Zemmouri et Taoufik Ahmed.

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Affaire Mourad Zeghidi : le comité de défense s’exprimera lors d’une conférence au SNJT

05. Mai 2025 um 18:21
Affaire Mourad Zeghidi : le comité de défense s’exprimera lors d’une conférence au SNJT

La famille, les proches ainsi que le comité de défense du journaliste Mourad Zeghidi ont annoncé, ce lundi 5 mai 2025, la tenue d’une conférence de presse prévue pour le mercredi 7 mai au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Cette rencontre médiatique portera sur l’évolution des procédures judiciaires visant Mourad Zeghidi, actuellement […]

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SNJT : 167 agressions ciblant des journalistes enregistrées entre février 2024 et février 2025

Von: walid
03. Mai 2025 um 18:22

Le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) Zied Dabbar a annoncé que 167 agressions ciblant journalistes, correspondants et photographes ont été enregistrées entre février 2024 à février 2025. Lors d’une conférence de presse tenue, samedi, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse célébrée le 3 mai de chaque année, […]

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RSF alerte sur un recul de la liberté de la presse en Tunisie et dans le monde

Von: walid
02. Mai 2025 um 19:34
RSF alerte sur un recul de la liberté de la presse en Tunisie et dans le monde

Reporters sans frontières a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale contre l’entité sioniste, pour avoir pris pour cible les journalistes a déclaré vendredi le responsable plaidoyer au sein de l’organisation Oussama Bouajila. Dans les prochains mois, l’organisation compte poursuivre en justice toutes les personnes impliquées dans la guerre génocidaire contre les habitants […]

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Liberté de la presse en Tunisie : recul inquiétant à la 129e place du classement mondial

02. Mai 2025 um 14:28
Liberté de la presse en Tunisie : recul inquiétant à la 129e place du classement mondial

La Tunisie a enregistré un net recul dans le classement mondial de la liberté de la presse pour l’année 2025, se positionnant désormais à la 129e place, selon le rapport publié par Reporters sans frontières (RSF) le 2 mai. Ce recul de 11 places, le plus important en Afrique du Nord, s’explique principalement par la […]

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