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Gestern — 15. November 2025Leconomiste Maghrebin

COP30 – Les négociations butent sur les énergies fossiles

15. November 2025 um 17:46

Alors que la COP30 est à mi-parcours, les négociations climatiques de l’ONU peinent à avancer, les États continuant de s’affronter sur les éléments pouvant figurer dans un éventuel accord final — et sur la possibilité même d’en conclure un.

À Belém, au Brésil, les débats sur les énergies fossiles s’enlisent, tandis qu’à l’extérieur, les peuples autochtones multiplient les actions pour défendre leurs territoires forestiers.

Des représentants autochtones ont organisé, vendredi 14 novembre, un sit-in pacifique à l’entrée de l’enceinte du sommet, dénonçant l’exploitation industrielle de l’Amazonie. Ils ont ensuite été reçus par le président de la COP30, André Correa do Lago. « C’est nous qui protégeons le climat, et l’Amazonie ne peut plus être détruite pour enrichir les grandes entreprises », a déclaré le peuple Munduruku, dont le territoire couvre près de 24 000 km² dans le nord du Brésil.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rappelé le rôle essentiel des communautés autochtones dans le processus climatique. Mais ces dernières déplorent leur marginalisation dans les négociations et interrogent les organisateurs sur leur participation limitée…

La présidence brésilienne dit vouloir recentrer le sommet sur la mise en œuvre des promesses déjà actées, plutôt que sur de nouveaux engagements. Pour éviter un affrontement dès l’ouverture, Correa do Lago a relégué à des discussions séparées les sujets les plus sensibles, en l’occurrence le financement climatique, l’insuffisance des plans nationaux, le commerce ou les objectifs de réduction des émissions.

Les 195 délégations doivent donc se concentrer sur le renforcement des accords existants, notamment les mesures d’adaptation destinées à soutenir les pays face aux événements climatiques extrêmes. Mais cette stratégie suscite des craintes : certains acteurs jugeant qu’elle risque de déboucher sur un résultat minimaliste, inadapté à l’urgence climatique. « Si nous poursuivons sur cette voie, le résultat sera très décevant », avertit Andrew Wilson, de la Chambre de commerce internationale.

Le Brésil et plusieurs pays défendent une déclaration ambitieuse visant à faire progresser l’engagement formulé à la COP28 : engager une sortie progressive des énergies fossiles. Mais l’espoir d’un accord reste incertain. Comme la question n’est pas officiellement à l’ordre du jour, la seule voie possible serait son intégration dans le texte dit « de couverture », considéré comme l’acte politique majeur du sommet.

« C’est un sujet délicat, mais si nous pouvions avancer ici à Belém, ce serait très positif », estime le ministre norvégien du Climat, Andreas Andreas Bjelland Eriksen.

Malgré l’absence de consensus, certains diplomates perçoivent un regain de dynamisme pour afficher une unité mondiale face à la crise climatique, à rebours des États-Unis, jugés plus distants cette année.

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INS: PIB en hausse annuelle de 2,4% au T3 2025

15. November 2025 um 15:35

L’INS vient de publier son dernier rapport : au troisième trimestre 2025, les estimations des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a augmenté de 2,4% sur un an. Par rapport au trimestre précédent, le PIB en volume est resté quasiment stable, avec une variation de 0,0%.

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La Suisse va investir 200 Mrds $ pour alléger les tarifs douaniers américains

15. November 2025 um 15:29

Les entreprises suisses prévoient d’investir 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici à 2028 dans le cadre d’un accord conclu avec Washington pour réduire les droits de douane de 39 à 15%. L’annonce a été faite vendredi 14 novembre par le ministre suisse des Finances, Guy Parmelin.

« La Suisse n’a fait aucune concession dans les négociations (avec Washington) qui puisse remettre en question sa souveraineté nationale ou sa neutralité », a souligné le ministre des Finances, Guy Parmelin, lors d’une conférence de presse.

Un responsable du ministère des Finances a cependant déclaré qu’il était « difficile » de prévoir d’où pourraient provenir les investissements aux États-Unis, hormis dans le secteur pharmaceutique. Il a expliqué que d’autres grandes entreprises, comme le constructeur aéronautique Pilatus et la société ferroviaire Stadler, sont déjà implantées aux États-Unis.

Selon le gouvernement suisse, dans le cadre de cet accord, le pays réduira les droits de douane à l’importation sur une gamme de produits américains, tels que les biens industriels, le poisson, les fruits de mer et les produits agricoles « non sensibles ».

Conformément à l’accord, la Suisse procédera à des importations en franchise de droits pour un volume précis de produits américains sélectionnés : 500 tonnes de bœuf, 1 000 tonnes de viande de bison et 1 500 tonnes de volaille.

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Chômage en hausse : le taux grimpe à 15,4% au T3 2025

15. November 2025 um 14:29

L’INS vient de publier son dernier rapport sur le taux de chômage qui est en hausse atteignant 15.4%. Au troisième trimestre 2025, la population active connaît une légère baisse, passant à 4 259,3 milliers d’individus, entraînant un recul du taux d’activité à 46,1%.

Le nombre de personnes occupées diminue également à 3 605,6 milliers, avec une forte concentration dans les services (53,5%). Le taux de chômage augmente modestement à 15,4%, affectant particulièrement les femmes dont le taux atteint 22,4%, tandis que celui des hommes baisse à 12,1%.

Le chômage touche sévèrement les jeunes de 15 à 24 ans, avec un taux élevé de 40,1%, et les diplômés de l’enseignement supérieur, où le taux s’élève à 24,9%, avec une disparité notable entre femmes et hommes.

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Réformes et coopération : le cinéma africain vers une nouvelle ère de souveraineté culturelle

15. November 2025 um 14:15

Les directeurs généraux des centres cinématographiques de Tunisie, d’Algérie, du Sénégal et de la République démocratique du Congo ont souligné l’importance de réformes structurelles au sein des institutions nationales du cinéma, ainsi que la nécessité de renforcer les mécanismes de financement pour soutenir la production et la formation. Ils ont aussi mis en avant le rôle central de l’État dans le soutien aux projets artistiques et la mise en place des infrastructures indispensables à la vitalité du secteur.

Ces éléments ont été abordés lors d’une table ronde intitulée « La politique cinématographique en Afrique », organisée le vendredi 14 novembre dans le cadre du Festival international du court métrage de Timimoun, en Algérie (13-18 novembre 2025). Étaient présents le directeur général du Centre national du cinéma et de l’image, Chaker Chikhi, le directeur du festival Azzedine Arkab, le directeur du Département du cinéma et de l’audiovisuel du Sénégal, Germain Coly, ainsi que le réalisateur congolais Balufu Bakupa-Kanyinda, directeur du Centre culturel et artistique des États de l’Afrique centrale.

Les participants ont convenu que la coopération intra-africaine en matière de coproduction et d’échange des expertises artistiques et techniques doit être une priorité. Ils ont insisté sur le fait que cette coopération est le meilleur moyen de bâtir un système cinématographique indépendant et durable. Ils ont aussi souligné que l’avenir du cinéma africain dépend de la capacité des pays à se réapproprier leurs propres récits et à construire une image fidèle à leur identité et à leur mémoire, loin des modèles étrangers imposés.

L’expérience tunisienne

Chaker Chikhi a présenté une analyse complète de l’expérience tunisienne en cinéma, l’une des plus anciennes d’Afrique et du monde arabe, avec des racines remontant à plus d’un siècle, notamment des projets avant-gardistes en photographie dès 1922. Il a rappelé que le cinéma tunisien a franchi des étapes clés, notamment grâce à la création des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui a contribué à forger une identité artistique africaine et arabe.

Le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), bien que récent sur les plans administratif et structurel, est devenu le principal organe financier et organisationnel de soutien à la production en Tunisie. Chikhi a souligné que de nombreux pays africains et arabes, y compris la Tunisie, font face à des difficultés financières et techniques limitant le développement de leur industrie, dues surtout au manque de financements et de ressources technologiques.

Il a également noté que la Tunisie a longtemps été un pôle d’expertise technique pour le continent, même si certains pays du Golfe ont attiré une partie de ces compétences. Malgré cela, la Tunisie reste capable de former les nouvelles générations et de rester compétitive.

Chaker Chikhi a insisté sur la nécessité d’élaborer une stratégie de coopération africaine fondée sur l’échange d’expertises, le partage des ressources humaines, le développement de mécanismes conjoints d’appui et la résolution des difficultés financières et techniques. Pour lui, la proximité culturelle et les défis communs rendent la coopération régionale essentielle pour bâtir un cinéma africain contemporain, digne de son continent.

Concernant les aides à la production en Tunisie, il a précisé que les critères reposent surtout sur la qualité du scénario et la préparation du dossier de production, ainsi que la recherche de sources de financement et de partenariats internationaux. Il a affirmé que la liberté artistique est pleinement garantie, sans restrictions de thèmes ni d’approches, le cinéma tunisien étant parmi les plus audacieux et ouverts de la région.

L’expérience algérienne

Azzeddine Arkab a présenté les transformations majeures dans le secteur cinématographique algérien grâce à une série de réformes structurelles. Il a évoqué la réouverture du Centre national du cinéma et des arts audiovisuels, ainsi que la réorganisation du Centre algérien de développement du cinéma, qui ont permis d’unifier les procédures administratives liées au tournage, à la production et à l’exploitation des films, grâce au dispositif du « guichet unique ».

Le Centre algérien a aussi élargi ses compétences pour intégrer la production, l’investissement culturel, ainsi que l’organisation de festivals, séminaires et ateliers. Arkab a indiqué que la nouvelle loi sur l’industrie cinématographique ouvre la voie à une politique modernisée, dont les contours définitifs seront précisés après l’adoption des textes réglementaires.

L’expérience sénégalaise

Germain Coly a rappelé que le développement de l’industrie du cinéma au Sénégal au cours de la dernière décennie est d’abord dû au soutien précoce de l’État aux projets des professionnels. Cela leur a permis d’entrer dans la production et de rivaliser à égalité avec d’autres pays.

Le Sénégal s’est doté d’un système dynamique de production comprenant des mécanismes financiers clairs, une infrastructure en développement, ainsi que des programmes de formation universitaire et spécialisée. Coly a précisé que le pays participe activement à de nombreux festivals internationaux et favorise la coopération Sud-Sud par des accords de coproduction avec plusieurs pays africains, dont la Tunisie et l’Algérie.

Il a cité l’exemple historique de la coproduction tuniso-algéro-sénégalaise du film « Camp de Thiaroye » (1988), interdit en France à sa sortie, mais restauré et présenté au Festival de Cannes. Cette collaboration est un exemple à suivre pour réécrire la mémoire africaine à travers le regard de ses peuples.

La souveraineté culturelle par le cinéma

Le réalisateur congolais Balufu Bakupa-Kanyinda a centré son intervention sur la dimension identitaire du cinéma africain. Il a souligné que l’image avait souvent servi de moyen de colonialisme symbolique en influençant la représentation des peuples. Il a affirmé que la nouvelle génération de cinéastes doit reconquérir la capacité de raconter ses propres histoires par la création d’institutions aptes à produire une image africaine libre des normes étrangères.
Kanyinda a retracé son parcours entre l’Europe, les États-Unis et l’Afrique, avant de revenir au Congo pour fonder un projet culturel majeur : un centre culturel doté de grandes salles de projection cinématographique et théâtrale, ainsi qu’une cinémathèque engagée depuis début 2025 dans la sauvegarde du patrimoine audiovisuel et la restructuration du secteur de l’image.
Ce centre est ainsi devenu le premier véritable espace d’expression de la souveraineté culturelle congolaise, avec pour ambition de devenir une plateforme de formation et d’échange d’expertises entre les pays d’Afrique centrale, ouvrant la voie à une politique durable du cinéma permettant au continent de s’exprimer pleinement à travers l’image.

Avec TAP

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Le budget du ministère de la Justice fixé à 1025,5 millions de dinars

15. November 2025 um 13:09

Le budget alloué à la mission spéciale du ministère de la Justice dans le cadre du projet de Budget de l’État pour 2026 est estimé à environ 1025,5 millions de dinars, contre 984 millions en 2025, soit une augmentation de 4,22%. Ce budget représente 1,6% des dépenses générales de l’État et 1,28% du total du projet de budget pour 2026.

Selon la répartition proposée, les dépenses du ministère se concentrent à 83% sur les salaires, 6% sur les investissements, 10% sur les frais de gestion, et 1% sur les dépenses d’intervention. La mission du ministère de la Justice est actuellement au cœur des débats dans les deux chambres parlementaires ce samedi.

Avec TAP

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Tunisie : reboot de la carte d’assurance « Orange » en 2026

15. November 2025 um 12:52

Le Bureau unifié automobile tunisien lancera, début 2026, une stratégie ambitieuse pour doper la souscription à la carte d’assurance « Orange » auprès des automobilistes tunisiens se rendant en Libye et en Algérie, avec pour objectif principal de réduire les coûts et renforcer la présence tunisienne aux frontières.

Cette initiative, élaborée en coordination avec l’ensemble des acteurs concernés, vise à récupérer un marché perdu depuis des années au profit des assurances libyennes et algériennes. Chaque jour, des milliers de voitures tunisiennes franchissent les frontières pour des raisons touristiques ou commerciales, mais la majorité opte encore pour des assurances locales étrangères plutôt que pour la carte d’assurance arabe unifiée, selon La Presse.

Le directeur général du Bureau, Ahmed Hadhroug, explique que cette situation constitue une perte importante de chiffre d’affaires pour les compagnies tunisiennes. Un diagnostic approfondi a révélé plusieurs freins : absence de points de vente tunisiens aux postes frontières, tarifs peu compétitifs, et manque de communication sur les avantages de la carte « Orange », ajoute la même source.

Pour inverser la tendance, le Bureau a conçu une stratégie intégrée visant à accroître les souscriptions, améliorer la visibilité du produit et rendre les tarifs plus attractifs, explique Ahmed Hadhroug. L’objectif : replacer le marché tunisien de l’assurance au cœur de cette activité transfrontalière stratégique.

Selon Hadhroug, des campagnes de sensibilisation ciblées seront également déployées pour informer les conducteurs tunisiens de l’existence et des bénéfices de ces couvertures internationales, jusque-là méconnues faute de promotion adéquate.

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Diabète en Tunisie : les recommandations du Dr Abdelmadjid Abid

15. November 2025 um 12:35

Le Docteur Abdelmadjid Abid, spécialiste en nutrition et maladies métaboliques, qui intervenait sur la radio privée Mosaïque FM, vendredi 14 novembre, a mis l’accent sur le taux élevait de la propagation du diabète en Tunisie, comme dans le reste du monde. Il estime le dépistage précoce nécessaire pour enrayer cette propagation de la maladie, qualifiée souvent de “silencieuse“.

Dans ce cadre, il rappelle que les signes du diabète se manifestaient tardivement, une fois que la maladie s’est déjà développée dans le corps.

Dr Abid préconise de diminuer l’apport en sucre, en favorisant le sucre naturel présent dont les fruits. Il rappelle d’ailleurs que chaque Tunisien consomme en moyenne 36 kg de sucre par an.

A noter que cette intervention a été faite en marge d’un symposium scientifique organisé par l’Institut Pasteur de Tunis à l’occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre de chaque année.

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Zone euro : croissance de 0,2% confirmée au troisième trimestre

15. November 2025 um 12:08

L’économie de la zone euro a progressé de 0,2% au troisième trimestre de 2025, selon les données publiées vendredi 14 novembre par Eurostat.

Selon l’institut européen des statistiques, Eurostat, au troisième trimestre, le PIB de la zone euro avait progressé de 0,2% par rapport au deuxième trimestre de 2025.

Par rapport à la même période, la croissance dans la zone euro s’est établie à 1,4%, contre 1,3% estimés lors de la première estimation.

Dans l’ensemble de l’Union européenne, l’économie a progressé de 0,3% par rapport au trimestre précédent et de 1,6% par rapport au troisième trimestre de l’année 2024.

Par ailleurs, le nombre de personnes employées dans la zone euro a augmenté de 0,1% et de 0,2% dans l’UE au troisième trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent…

Par rapport au même trimestre de l’année précédente, l’emploi a augmenté de 0,5% dans la zone euro et de 0,6% dans l’UE, après des hausses annuelles respectives de +0,6% et +0,4% au deuxième trimestre.

Parmi les pays ayant publié des données (la Grèce ne l’a pas encore fait), le taux de croissance trimestriel le plus rapide a été observé à Chypre, à 0,9%, tandis que la Pologne et le Portugal affichaient tous deux un taux de croissance de 0,8%.

Au contraire, la Lituanie s’est contractée de 0,2% et la Finlande et l’Irlande de 0,1%.

La plus grande économie du continent, l’Allemagne, est restée stagnante (0%), tout comme l’Italie, tandis que la France a connu une croissance de 0,5% et l’Espagne de 0,6%.

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Affaire Epstein : Donald Trump tente de s’en disculper en chargeant Bill Clinton

15. November 2025 um 11:38

Donald Trump exige l’ouverture d’une enquête sur les liens entre Jeffrey Epstein et plusieurs figures démocrates, dont l’ancien président Bill Clinton. Une tactique de diversion visant à détourner l’attention sur sa présumée proximité avec le prédateur sexuel ?

 

C’est une affaire qui risque de devenir explosive pour Donald Trump. Alors  que la publication de nouveaux emails attribués à Jeffrey Epstein relance les interrogations sur ce que Donald Trump savait des crimes de ce pédophile et que, pour une fois, républicains et démocrates réclament d’une seule voix la publication intégrale des archives détenues par le ministère de la Justice, le locataire de la Maison Blanche, dos au mur et sur la défensive, opte pour la tactique classique consistant à allumer un contre-feu pour détourner les regards sur les liens réels qu’il entretenait  avec l’infréquentable Epstein retrouvé pendu dans sa cellule en 2019 avant son procès pour trafic sexuel de mineures ; au point de l’avoir jadis accueilli à Mar-a-Lago. Et pas une seule fois.

Tactique de diversion

Ainsi, a-t-il ordonné, vendredi 14 novembre, au département américain de la Justice et à la police fédérale (FBI) d’ouvrir une enquête sur les liens que Jeffrey Epstein aurait entretenus avec la banque JP Morgan et des personnalités démocrates, dont l’ancien président Bill Clinton.

Aussitôt, la procureure générale des États-Unis, Pamela Bondi, a annoncé que Jay Clayton, procureur fédéral à Manhattan et ancien président de la Securities and Exchange Commission, l’autorité américaine des marchés, conduirait les investigations.

Commentaire ironique du New York Times : « Le ministère de la Justice va enquêter sur les relations d’Epstein, mais pas avec Trump. Lorsque de nombreux courriels de Jeffrey Epstein ont été rendus publics cette semaine, le nom de Donald J. Trump était partout », révèle le prestigieux quotidien new-yorkais. « Pourtant, vendredi, lorsque M. Trump a exigé que le ministère de la Justice enquête sur une liste de personnalités influentes mentionnées dans ces courriels, son propre nom était absent : il ne visait que des démocrates », souligne la même source.

« Donald Trump a ordonné vendredi à la procureure des États-Unis, Pamela Bondi, et au FBI d’enquêter sur les liens entre Jeffrey Epstein et des démocrates de premier plan, dont l’ancien président Bill Clinton ; dernière tentative en date du président pour détourner l’attention de ses liens avec le défunt financier déchu », renchérit pour sa part le média américain Politico.

À noter qu’à part son prédécesseur démocrate Bill Clinton, qui aurait  fréquenté Jeffrey Epstein au début des années 2000, Donald Trump a demandé au département de la Justice d’enquêter également sur Larry Summers, ancien conseiller économique de Barack Obama et ex-président de la prestigieuse université Harvard, ainsi que sur le fondateur du réseau social LinkedIn, Reid Hoffman, grand donateur du Parti démocrate. Sans oublier la banque JP Morgan Chase ; laquelle est accusée d’avoir facilité les agissements de Jeffrey Epstein en lui permettant de financer ses activités. Ladite banque a accepté de verser 290 millions de dollars à des victimes présumées, en vertu d’un accord annoncé en juin 2023.

À savoir qu’aucun élément probant n’a jusqu’à présent mis en évidence une quelconque implication de ces trois personnalités démocrates dans des affaires de trafic sexuel ; d’ailleurs, elles ont déjà exprimé leurs regrets d’avoir côtoyé Jeffrey Epstein mais toujours nié avoir eu connaissance des délits sexuels dont il était accusé.

Rappelons également qu’avant sa condamnation en 2008 pour proxénétisme à l’égard d’une mineure, Jeffrey Epstein a travaillé et noué de nombreuses relations avec une longue liste de personnalités… Donald Trump et Jeffrey Epstein étaient quant à eux amis durant les années 1990 et 2000.

Circulez, y a rien à voir

Pourtant, le milliardaire républicain a toujours démenti toute connaissance des crimes attribués à l’ancien financier mais l’affaire continue de l’embarrasser au fil de la publication régulière de documents sur leur relation et alors que son propre camp soupçonne son gouvernement de dissimuler des informations. Ainsi, a-t-il refusé de répondre aux questions des journalistes ces derniers jours au sujet des dernières révélations du Congrès.

« Epstein était un démocrate et il est le problème des démocrates, pas celui des républicains ! », a affirmé le président américain sur son réseau Truth Social. « Ne gaspillez pas votre temps avec Trump. J’ai un pays à gouverner » !, a-t-il ajouté, laconique.

Revirement

Faut-il rappeler à cet égard que Donald Trump avait promis pendant sa campagne « des révélations fracassantes » sur le dossier Epstein. Mais une fois revenu au pouvoir, le milliardaire républicain – qui a fréquenté Jeffrey Epstein quand ils étaient des figures de la jet-set new-yorkaise avant de se brouiller avec lui – a tenté de clore le dossier : ainsi, en juillet dernier, le ministère de la Justice et le FBI avaient annoncé qu’ils n’avaient « pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu’ici non poursuivies dans l’affaire Epstein. Jugeant qu’il ne serait « pas pertinent de rendre public le dossier Epstein ».

Un revirement spectaculaire qui avait suscité une vive polémique jusque dans son camp, de nombreux républicains dont certains sont partisans du mouvement Maga réclament désormais davantage de transparence sur ce  sujet brûlant.

La réaction de Donald Trump aux révélations de cette semaine « n’était autre que la reprise d’une tactique de diversion qu’il a souvent employée en temps de crise : dès que les projecteurs se braquent sur lui, M. Trump détourne l’attention, accuse d’autres personnes ou change de sujet », analyse sévèrement le New York Times.

Implacable.

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Pékin muscle sa stratégie et se prépare à une ère de fortes turbulences économiques

15. November 2025 um 10:17

Le ministre chinois des Finances, Lan Fo’an, a déclaré que son pays renforcerait sa politique budgétaire au cours des cinq prochaines années en intensifiant les mesures de lutte contre les effets des cycles économiques, et ajusterait le ratio déficit/PIB et le niveau des emprunts publics en fonction de l’évolution de la situation. 

Lan Fo’an, dans une interview accordée à l’agence de presse Xinhua, a ajouté que la Chine utilisera également des outils tels que le budget, les impôts, les obligations d’État et les transferts sociaux, et apportera un soutien durable au développement économique et social.

Sur le plan international, il a souligné que l’environnement extérieur est volatil et instable, et que la concurrence entre les grandes puissances est devenue plus complexe et intense. Il ne mentionne pas de pays spécifiques ni ne fait référence au différend commercial entre son pays et les États-Unis.

Le ministre des Finances a déclaré que la Chine renforcerait son soutien à des domaines tels que le système industriel moderne, la science et la technologie, l’éducation et la sécurité sociale, soutien financier qui servirait à accroître la consommation de biens et de services dans le pays.

À rappeler que le Premier ministre chinois, Li Qiang, a dernièrement confirmé que l’économie de son pays continuerait de croître fortement dans les cinq années à venir, avec un PIB qui dépasserait 170 billions de yuans, soit environ 23,9 billions de dollars…

Il a fait remarquer que la réalisation de ces objectifs constituerait une contribution nouvelle et importante à la croissance de l’économie mondiale… Stimuler la consommation et l’investissement, ainsi que réduire les surcapacités de production dans certains secteurs figurent en tête des priorités économiques.

La volonté d’atteindre « l’autosuffisance technologique » s’est accélérée, notamment à la suite du durcissement par Washington des restrictions sur l’exportation de puces électroniques et de la hausse des droits de douane, ce qui a incité Pékin à accroître ses dépenses en matière d’innovation et de technologies de pointe.

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Forcé, Trump lâche du lest sur les droits de douane 

15. November 2025 um 10:12

Sous pression face à une population excédée par des prix alimentaires toujours élevés, Donald Trump a fait machine arrière. Le président américain a signé vendredi un décret annulant une partie des droits de douane “réciproques” instaurés en avril, ciblant cette fois des produits du quotidien comme le café, les avocats, les tomates ou encore certaines découpes de bœuf. Un geste rare pour une administration qui revendique son protectionnisme, mais qui cherche désormais à désamorcer la colère autour du coût de la vie, comme le rapporte France24 reprenant une dépêche de l’AFP.

Dans le texte publié par la Maison-Blanche, Trump explique avoir déterminé que plusieurs produits agricoles « ne devraient pas être soumis » à ces taxes. En effet, la liste comprend des denrées quasi impossibles à produire sur le sol américain – entre autres café, thé, mangues, bananes, épices – mais aussi du bœuf, dont les prix ont atteint des sommets ces derniers mois. Une reconnaissance implicite que la politique tarifaire du président avait, cette fois, frappé trop large.

Il faut reconnaître que cette volte-face s’inscrit dans un contexte politique délicat. L’inflation reste élevée (+3% en septembre), bien au-dessus des niveaux du printemps. Et d’ailleurs, certains produits emblématiques pèsent lourd dans le budget des ménages : le prix du café, par exemple, aurait bondi de 19% en un an. Malgré les assurances répétées du président sur une économie « florissante », les chiffres officiels pointent un ralentissement de l’activité et un pouvoir d’achat sous tension.

Rappelons que les droits de douane instaurés en avril — un minimum de 10% sur la majorité des importations — visaient à réduire le déficit commercial américain. Or, en frappant aussi des denrées impossibles à produire localement (aux Etats-Unis), ces taxes ont offert à l’opposition un angle d’attaque constant et ont contribué à la hausse ressentie des prix alimentaires. Avec les conséquences qu’on connaît : quatre défaites électorales locales embarrassantes (dont celle de New York) pour son camp à un an des cruciales élections de mi-mandat.

Donc, pour faire face à cette vie chère, la Maison-Blanche tente désormais d’afficher une mobilisation générale. Pour ce faire, elle met en avant des actions sur les prix de l’essence, des œufs, ou encore la conclusion d’accords bilatéraux pour réduire les surtaxes sur certains pays, comme la Suisse.

Ce n’est pas tout, puisque Trump a aussi multiplié les propositions choc : prêts immobiliers sur 50 ans pour alléger les mensualités, versement potentiel de 2 000 dollars à chaque Américain, financés par les droits de douane qu’il commence à démanteler.

Cela semble être apprécié par le secteur privé. Ainsi, l’Association américaine du café – National Coffee Association (NCA) – a salué un geste qui « allégera la pression sur les deux tiers des adultes américains qui en consomment chaque jour ».

Maintenant, reste à voir si ce recul stratégique suffira à apaiser la colère des consommateurs qui, eux, continuent de payer plus cher semaine après semaine.

Wait and see !

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La noisette en crise : Ferrero défie Ankara alors que la récolte mondiale s’effondre

15. November 2025 um 09:08

La filière mondiale de la noisette traverse sa pire crise depuis des décennies, avec une récolte turque en chute libre et des prix qui ont presque doublé en quelques mois. Une situation explosive alors que la Turquie fournit 70% de la production mondiale. Et dans cette tempête, un acteur concentre toutes les tensions : Ferrero, premier acheteur mondial. C’est ce que rapporte la RTBF.

Les mauvaises récoltes en Turquie — gel, sécheresse et invasion d’une punaise venue d’Asie — pourraient diviser la production par deux. L’Italie et le Chili ont également été frappés par les aléas climatiques, resserrant encore l’offre. Résultat : la tonne de noisettes, vendue autour de 9 000 dollars l’an dernier, s’échange désormais entre 15 000 et 18 000 dollars sur certaines plateformes. Voilà une niche à exploiter au plus vite par les agriculteurs tunisiens tout en sachant toutefois que la concurrence sera rude, mais une place est à prendre.

Face à cette flambée, Ferrero a adopté une stratégie de résistance : ralentir ses achats en Turquie, puiser dans d’importants stocks stratégiques et diversifier ses approvisionnements (Italie, Serbie, États-Unis, Chili). Une politique qui contrarie les négociants turcs, qui comptaient sur une pénurie pour imposer leurs prix.

Le site belge va jusqu’à affirmer que la tension est telle que le gouvernement turc a ordonné à Ferrero d’acheter 30 000 tonnes entre septembre et décembre 2025, sous peine d’amende. Un bras de fer inédit dans une filière où l’italien pèse près d’un tiers de la consommation mondiale, notamment via Nutella, Ferrero Rocher et Kinder. On comprend alors que Ferrero n’ait pas de choix, en ce sens que cet ultimatum d’Ankara arrive à un mauvais moment: la fin de l’année…

Pour les consommateurs, les hausses de prix pourraient arriver plus tard. Les industriels disposent encore de stocks, mais si les cours restent durablement élevés, les chocolats aux noisettes, glaces, pralinés et pâtes à tartiner pourraient augmenter de 10 à 20% dans les prochains mois.

Cette crise révèle un marché ultra-concentré : un seul pays tient la production, et une multinationale domine la demande. Un équilibre fragile où chacun tente désormais de briser… l’autre coque.

La Tunisie, à travers ses agriculteurs, sera-t-elle capable de capter une petite part du marché de la noisette?

L’avenir nous le dira.

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Le Sénégal rétrogradé à ‘CCC+’ : S&P tire la sonnette d’alarme sur un risque de défaut

15. November 2025 um 08:15

L’agence S&P Global Ratings a dégradé vendredi 14 novembre la note de crédit à long terme du Sénégal de ‘B-’ à ‘CCC+’, évoquant une position d’endettement jugée précaire et un risque élevé de non-refinancement des prochaines échéances de dette commerciale.

Le pays est désormais placé sous CreditWatch négatif, laissant entrevoir un nouvel abaissement si le gouvernement ne sécurise pas rapidement ses financements, rapporte le site sénégalais dakaractu.com.

S&P estime que les besoins de financement public pourraient atteindre 29% du PIB en 2026, au-delà des 26% annoncés par les autorités, sous l’effet d’un déficit qui pourrait grimper à 8,1%. Cette pression s’ajoute à un fardeau de dette déjà très élevé, évalué à 119% du PIB fin 2024, hors arriérés et dettes des entités publiques, ce qui place le Sénégal parmi les États les plus endettés de la catégorie spéculative, cite le média sénégalais.

La situation financière du pays s’est complexifiée à la suite de la suspension en 2024 du programme du FMI (1,8 milliard USD), conséquence de dettes sous-déclarées et d’une gestion fiscale jugée défaillante. Cette suspension limite depuis l’accès à des financements concessionnels à bas coût.

Les autorités tentent de rééquilibrer les comptes publics : un nouveau cycle de négociations avec le FMI a été lancé en octobre 2025, avec l’objectif de ramener le déficit à 3% d’ici à 2027. Le gouvernement mise sur le plan de relance économique “Jubbanti Koom” et sur de nouvelles mesures fiscales (argent mobile, jeux en ligne, tabac, alcool) pour renforcer les recettes.

Malgré ces tensions budgétaires, l’économie sénégalaise affiche une forte dynamique : le PIB a bondi de 12,1% au premier trimestre 2025, soutenu par l’entrée en production du champ pétrolier de Sangomar et le démarrage du projet gazier Greater Tortue Ahmeyim. Une croissance annuelle de 6,8% est prévue.

S&P souligne toutefois que le Sénégal a financé 70% de ses besoins 2025 via le marché régional, un choix qui accroît la vulnérabilité du pays, ces emprunts se négociant à des coûts élevés (rendements > 7%) et sur des maturités plus courtes que les prêts concessionnels.

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Le CORP fête 10 ans d’impact : une décennie pour transformer l’employabilité en Tunisie

15. November 2025 um 07:59

Le CORP, relevant de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie), a tenu, vendredi 14 novembre 2025, à Beit El Hikma, une conférence consacrée à ses dix ans d’action en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie.

L’événement s’est déroulé en présence de Fakher Zaaybi, directeur de la coopération et milieux socio-économiques au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MEFP), Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, ainsi que la direction de l’AHK Tunisie et plusieurs partenaires institutionnels et économiques, indique un communiqué de la Chambre.

Cette rencontre a mis en lumière une décennie d’engagement et de réalisations du CORP dans l’accompagnement des jeunes, la promotion de l’employabilité et le renforcement du lien entre les compétences tunisiennes et les besoins du marché du travail.

Un impact concret et mesurable

Toujours selon l’AHK, depuis sa création, le CORP s’est affirmé comme un acteur clé du marché du travail tunisien, en accompagnant les transformations économiques et en rapprochant les entreprises des talents dont elles ont besoin. À ce jour, plus de 12 000 jeunes ont été placés au sein de différentes organisations.

En dix ans, le centre a accompagné plus de 18 000 chercheurs d’emploi, facilité la reconversion de plus de 3000 personnes vers des secteurs porteurs avec un taux de recrutement de 90%, formé 2 600 jeunes aux compétences transversales et à la culture d’entreprise, et soutenu plus de 3 000 bénéficiaires, dont 72 micro-entrepreneurs, dans le développement de leurs projets professionnels.

« Depuis dix ans, le CORP illustre la valeur d’un partenariat tuniso-allemand solide, fondé sur la confiance et l’action concrète. Son rôle dans le renforcement de l’employabilité et le développement des compétences témoigne de la pertinence de la coopération entre nos deux pays », a affirmé Jörn Bousselmi, le directeur général de l’AHK Tunisie.

Ces résultats traduisent un impact humain durable, confirmant la position du CORP comme partenaire stratégique pour l’emploi et le développement économique.

« Cette étape symbolise le fruit d’un travail collectif mené avec passion et engagement. Grâce à cette expérience, nous abordons une nouvelle phase tournée vers l’innovation et l’élargissement de notre impact, à travers de nouveaux programmes et événements destinés à renforcer l’employabilité et à soutenir un marché du travail plus inclusif et dynamique », a déclaré Ameni Boubaker, directrice du CORP, AHK Tunisie.

Une nouvelle dynamique tournée vers l’avenir

Fidèle à sa mission, le CORP aborde une nouvelle phase de développement axée sur l’élargissement de son impact et la création de nouvelles opportunités pour les jeunes Tunisiens.

Deux salons d’emploi marqueront cette nouvelle dynamique en 2026 :

  • CORP Village, prévu le 28 mars 2026, réunira jeunes talents, entreprises et institutions autour des métiers d’avenir.
  • CORP Talents, le 26 septembre 2026, valorisera les compétences tunisiennes et facilitera leur rencontre avec les recruteurs.

À travers ces initiatives, le CORP confirme son ambition de renforcer la place de la jeunesse tunisienne dans le développement économique et d’encourager un marché du travail inclusif, innovant et durable.

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La rationalisation administrative, solution ou risque ?

15. November 2025 um 06:00

Sous l’effet d’une pression budgétaire et d’un appareil bureaucratique hypertrophié, la Tunisie a engagé une profonde réflexion pour la restructuration de ses administrations et ses entreprises publiques. Une réforme indispensable mais délicate, dont le succès dépendra davantage de sa mise en œuvre que de ses ambitions.

 

Avec une masse salariale attendue à 14,1% du PIB fin 2025, un des taux les plus élevés au monde, la fonction publique tunisienne pèse lourdement sur les finances. C’est l’héritage d’un système où chaque gouvernement ajoutait de nouvelles structures sans jamais en supprimer d’autres. Le résultat est un enchevêtrement de doublons et une inefficacité persistante.

 

Le plan gouvernemental n’est pas encore publiquement connu, mais le bon sens indique qu’il devrait s’articuler autour de trois axes : fusionner les organismes aux missions similaires, simplifier les procédures et accélérer la digitalisation. L’objectif serait également triple : réduire les coûts, améliorer les services et limiter la corruption en diminuant les interactions directes.

 

L’éclairage des expériences internationales

La Tunisie ne serait pas la première à le faire. L’histoire administrative récente offre des enseignements précieux.

 

Le Royaume-Uni, dans les années 80-90, avait créé des agences semi-autonomes pour exécuter les politiques publiques. Initialement, cela a amélioré l’efficacité, mais à long terme, la prolifération de ces agences a créé une nouvelle complexité.

 

La France, avec la fusion de ses régions en 2014, montre en revanche qu’une réforme structurelle peut fonctionner. Les économies d’échelle ont été réelles sur le fonctionnement. Toutefois, la réduction des effectifs sans modernisation parallèle a dégradé certains services publics. Il faut donc digitaliser massivement afin de ne pas tomber dans une situation de recul des services.

 

Les clés de la réussite

À notre avis, le véritable enjeu réside dans la dimension humaine et organisationnelle. Chaque administration repose sur une structure hiérarchique précise (avec des directeurs, sous-directeurs, chefs de service, etc.) qui encadre et oriente l’action publique. Dès lors, une fusion ou une restructuration ne peut se résumer à un simple regroupement de postes ou de fonctions. La question centrale est celle de la fluidité opérationnelle. Comment garantir qu’une entité fusionnée, rassemblant des cultures administratives et des méthodes de travail différentes, puisse fonctionner de manière cohérente et efficace ?

 

Au-delà des organigrammes, c’est aussi le capital humain et l’expertise métier qui sont en jeu. Toute décision de fusion ou de fermeture doit intégrer le risque de perte de compétences, notamment si des départs non maîtrisés viennent affaiblir le savoir-faire technique et la capacité d’action des services. L’adhésion des agents est déterminante. Sans une communication claire, les résistances internes et la démotivation peuvent compromettre les objectifs mêmes de la réforme.

 

En résumé, si l’intention réformatrice est essentielle, c’est bien par l’exécution que se jouera la réussite, ou l’échec, de cette transformation.

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Tunisie-Inde: dialogue, coopération et prospérité

14. November 2025 um 22:37

Les relations entre la Tunisie et l’Inde reposent sur des liens culturels profonds et des affinités historiques marquées. Partageant des similarités dans la cuisine, la musique, les traditions et même les influences architecturales, ces deux pays entretiennent une coopération croissante, notamment dans les domaines économiques et technologiques, portée par une jeunesse éduquée et dynamique.

Rencontrée en marge de l’événement l’Ambassadrice  de l’Inde en Tunisie  Devyani Uttam Khobragade a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « La Tunisie et l’Inde partagent une proximité culturelle remarquable. Leur cuisine, leurs vêtements, leur musique et leur architecture présentent de nombreuses similitudes. L’Inde compte près de 300 millions de musulmans, faisant de la culture islamique une influence majeure et raffinée dans la société indienne. »

Elle précise entre autres que la gastronomie indienne est très diverse. Tout en ajoutant : « Au nord, elle mêle les saveurs traditionnelles du Moyen-Orient et de la Perse à celles de la cuisine locale. Au sud, la cuisine se distingue par ses goûts plus épicés et piquants, avec une utilisation abondante de noix de coco, coriandre, herbes et épices locales. Cette richesse correspond aux goûts tunisiens, notamment dans l’usage des épices. Cette proximité culinaire renforce le lien culturel qui unit les deux pays. »

Sur le plan économique,  elle estime que l’Inde et la Tunisie sont jeunes et disposent d’une population largement éduquée. Cette réalité ouvre de nombreuses opportunités de coopération, particulièrement dans les secteurs de la FinTech, des technologies de l’information et de l’ingénierie logicielle. Les entreprises indiennes peuvent ainsi tirer parti du talent tunisien pour renforcer leur activité.

Pour favoriser ces échanges, il est essentiel que les entreprises tunisiennes et indiennes se rencontrent et créent des partenariats solides. Dans ce cadre, la mission de l’Ambassadrice s’oriente prioritairement vers le développement économique. Elle insiste sur le fait que la culture, notamment la gastronomie et le tourisme, joue un rôle fondamental en rapprochant les peuples, et qu’à terme cela facilitera le commerce et la croissance économique entre les deux nations.

Dans cette optique, un centre IT sera bientôt mis en place au Technopark de Gazala, avec l’ambition d’attirer davantage d’entreprises technologiques en Tunisie. De plus, une délégation de l’initiative « Connect to India » se rendra en Inde début janvier afin de renforcer les liens d’affaires et stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays.

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Festival de la gastronomie Indienne: voyage sensoriel d’Inde à Tunis

14. November 2025 um 21:21

Dans le cadre des « Journées de l’Inde en Tunisie », l’Ambassade de l’Inde à Tunis, en partenariat avec Four Seasons Hotel Tunis et India Tourism Development Corporation Ltd. (ITDC), organise du 13 au 16 novembre 2025 un Festival de la Gastronomie Indienne au restaurant Azur du Four Seasons Hotel à Gammarth, La Marsa, Tunis.

Cet événement exceptionnel invite les gourmets et passionnés de culture tunisienne à découvrir la richesse et la diversité du patrimoine culinaire indien. Les convives pourront savourer une sélection authentique de plats traditionnels indiens préparés par les chefs renommés de l’ITDC, M. Chandan et M. Arjun.

Plus qu’une simple dégustation, le festival propose une immersion complète dans les saveurs, couleurs, musiques et traditions indiennes, célébrant ainsi l’esprit unique de l’Inde à travers sa cuisine et son ambiance chaleureuse.

L’inauguration a eu lieu le 13 novembre 2025, en présence de l’Ambassadrice  Dr. Devyani Uttam Khobragade, de la direction de l’hôtel et de nombreux invités de marque.

Dans son discours, l’ambassadrice a souligné que la gastronomie indienne est une véritable célébration de la vie, alliant harmonie des goûts et explosion de couleurs.

Parmi les invités, on comptait des membres du corps diplomatique, des représentants d’organisations internationales, le Consul honoraire de Tunisie à Bengaluru, ainsi que des personnalités des médias et blogueurs culinaires.

Le festival se conclura le 16 novembre par un brunch exceptionnel au même restaurant. Pour y participer, il est conseillé de réserver auprès du Four Seasons Hotel de Tunis.

La cuisine indienne, célèbre pour ses épices emblématiques telles que le cumin, safran, curcuma, clou de girofle, muscade et curry, offre une palette de saveurs riches aux mélanges subtils. La diversité des ingrédients confère à cette gastronomie une unicité remarquable, des plats végétariens riches du sud de l’Inde aux spécialités de viande et riz du nord, comme le poulet tikka masala, le biryani et le tandoori.

Mais la richesse de l’Inde ne se limite pas à sa cuisine, il y a également les danses traditionnelles, défilé de mode fusionnant influences indiennes et tendances internationales, ainsi qu’un dîner authentique et des stands d’artisanat et gastronomie.

Cet événement culturel vibrant promettait une immersion totale dans l’âme et la générosité de la culture indienne, renforçant le lien entre les deux pays à travers le partage et la découverte.

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CORP : dix ans au service de l’emploi des jeunes et de la reconversion professionnelle

14. November 2025 um 20:21

Depuis dix ans, le CORP se positionne comme un catalyseur essentiel de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie, offrant aux jeunes diplômés une seconde chance grâce à un dispositif novateur de reconversion professionnelle inspiré du modèle allemand. Ce partenariat unique entre la Tunisie et l’Allemagne conjugue expertise, accompagnement personnalisé et réponse directe aux besoins du marché du travail, pour un impact social et économique concret.

Le CORP, rattaché à la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie), a célébré dans l’après midi du  vendredi 14 novembre 2025 à Beit El Hikma une décennie d’engagement en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie.

Cet événement s’est déroulé en présence de Fakher Zaaybi Directeur de la coopération et des milieux socio-économiques au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MEFP),  Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, ainsi que la direction de l’AHK Tunisie et plusieurs partenaires institutionnels et économiques.

Depuis sa création en 2015, le CORP s’est imposé comme un acteur clé du marché du travail tunisien. Son projet phare vise à offrir une seconde chance aux jeunes diplômés universitaires issus de filières où l’accès à l’emploi reste limité. Grâce à une approche innovante de reconversion professionnelle, développée en partenariat avec les homologues allemands de la GZ et les entreprises locales, le CORP identifie les besoins réels du marché en repérant les postes vacants chez ses partenaires et propose des formations taillées sur mesure.

Ces formations reposent sur un modèle d’alternance inspiré du système allemand dit « dual system », combinant apprentissage en entreprise et formation en centre spécialisé. Elles intègrent également une préparation aux compétences transversales (soft skills) indispensables à une intégration professionnelle réussie.

Aujourd’hui, ce programme a permis de placer plus de 12 000 jeunes au sein de différentes organisations, avec au total 18 000 personnes inscrites aux activités du CORP. Cette réussite illustre pleinement sa mission d’orienter et de qualifier les chercheurs d’emploi afin qu’ils décrochent des emplois bien rémunérés, sécurisés, et adaptés aux exigences du marché. Cette dynamique profite aussi aux entreprises en quête de profils qualifiés.

L’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a souligné que l’intérêt croissant des jeunes pour la reconversion professionnelle répond à la nécessité d’une économie plus inclusive et durable. Le CORP accompagne donc aussi les jeunes qui possèdent déjà une qualification, mais dont le profil ne correspond pas aux besoins actuels des entreprises, notamment dans les secteurs verts en forte croissance. Ce soutien contribue à garantir une meilleure qualité de vie aux bénéficiaires tout en favorisant le développement économique de la Tunisie.

Ghazi El Biche président de la Chambre Tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) a présenté le bilan du projet CORP et ses perspectives. Il a insisté sur le rôle essentiel de la coopération tuniso-allemande et de l’implication des entreprises allemandes dans ce succès. Le projet, qui cible des secteurs variés comme l’industrie et les technologies de l’information, offre une véritable opportunité d’ascension sociale, notamment pour les jeunes sans réseau privilégié.

Parmi les nombreux bénéficiaires, certains sont même devenus entrepreneurs après leur formation, contribuant ainsi à un impact social et économique concret en Tunisie.

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